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 Quand on traite avec les bandits (en cours)

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MessageSujet: Quand on traite avec les bandits (en cours)   Quand on traite avec les bandits (en cours) EmptyMer 12 Aoû 2009 - 21:49

    [Ce post met en scène mon personnage après les événements sur North Blue, Je suis désolé mais cela fait plus d’une semaine que j’attends sur ce RP, et je crois qu’il va mourir. Je m’autorise donc à continuer l’aventure. N’allez pas croire que je poste à 2 endroits différents, j’espère que vous serez clément.]

    --------------------------------------------------------


    Citation : Le mariage n'est pas le plaisir, c'est le sacrifice du plaisir, c'est l'étude de deux âmes qui pour toujours désormais auront à se contenter l'une de l'autre.


    Celérion était un homme plutôt frustré dans la vie en général. C’était un homme qui aimait brandir le glaive de la justice et aider les plus faibles. Il ne pouvait s’empêcher d’être triste quand la presse annonçait les méfaits de piraterie. La presse ne voyait que le nombre de ses tirages et les bénéfices pécuniaires que cela pouvait lui rapporter. Pour eux, le sang, le vol ou autre, ça faisait vendre et il adorait traumatiser les gens pour avoir encore plus d’impact en rajoutant quelques faits terrible mais souvent fausse. C’était que des vendeurs de massacres et rependaient la tristesse avec leur article de peur. Celérion, lui, regardait ces articles avec un air triste et neutre. Plus les semaines passèrent plus les pages sur les actes de piraterie augmentaient. C’était inadmissible. Le temps du One Piece semblait révolu et pourtant de plus en plus de meurtrier sur mer faisait leur apparition. Les pirates se mouvaient plus à cause d’un rêve mais par des envies de sang. Quand un pirate était capturé, deux prenaient leur place. Encore combien de temps pouvons-nous laisser les familles se détruire à cause de quelques personnes égocentriques qui n’existaient que pour l’appât du gain ? Ces personne ne savaient pas, ni ne connaissaient les affres et les malheurs qui enduraient à autrui. Les villages et les villes qui furent détruites en leur nom, serait-ce qu’un simple jeu ? Même la forteresse d’Impel Down se faisait tourner en dérision par quelques individus. Impel Down serait devenu une nouvelle attraction à sensation forte de plus ? Les traîtres, les assassins ou même les capitaines pirates, ce monde semblait être pourri par eux. Ce monde tournait une triste page de son histoire, celui du malheur et du combat. Voir le sourire sur le visage d’un enfant doit-il devenir si rare avant que l’on se rendait compte du malheur qui s’entrainait dans ce monde ? La balance était déséquilibrée, elle tendait du mauvais côté, celle du mal, le côté noir. On ne pouvait l’enrayer que de la façon la plus forte. Il fallait faire des sacrifices pour le bien du plus grand nombre. Celérion se refusait à cette idée par principe, mais fut obligé de se soumettre à cette évidence. Il souhaitait le bonheur pour tous, même pour les pirates. Mais, il semblerait que la justice ne se tenait plus que sur un fil. Le meurtre, la torture, les mensonges, la marine était-elle vraiment obligée de dégainer ces armes ? N’y avait-il plus aucune solution ? On acceptait de risque nos vies, on acceptait de se battre et de devenir plus fort que pour aider les autres. Un grand pouvoir devait signifier de très grandes responsabilités. On ne pouvait pas se défiler. Maintenant, qu’il était devenu Vice-Amiral à la sueur de son front, il devait continuer à protéger les plus faibles. Protéger, encore et encore, jusqu’à ce qu’une pierre tombale montre son nom. C’était son choix de vie. Sa vie ne sera peut-être que sang et tristesse, mais peu importe. Peut-être que les crimes qu’il a commis envers d’autres personnes ne pourra l’emmener au paradis, lorsqu’il sera trépassé ? Que son âme aille au diable, qu’il soit maudit toute sa vie et pour l’éternité. Qu’il soit châtié ou marqué au fer rouge, peu importe que son âme noircisse si elle peut éclairer celle des autres. Il deviendra un bourreau. In deviendra un ange de la mort sanguinaire, démolissant ou tuant les âmes noires des pirates. Il transportera avec lui que leur mémoire et plus rien. Il se souille pour que d’autre puisse vivre. Il espérait juste du plus profond de son être voir assez de sourires sur les gens honnêtes avant de disparaître. C’était peut-être banal pour une simple personne, mais possédait beaucoup de signification pour lui. Chaque être vivant porte en lui une flamme. Une flamme qu’on se voit pas, qui ne se touche pas, mais que l’on peut sentir. Cette flamme montre la vie. Peu de gens font au quotidien attention et ne sentent pas cette flamme. Elle parait invisible et inexistante. Mais, parfois il suffit de fermer les yeux et respirer quelques bouffées d’oxygène pour la sentir. C’était ce qui rend les gens différents des autres choses sur Terre. Une énergie qui n’avait pas son pareille dans l’univers. Une énergie qui découlait du bonheur, de l’amour et surtout de l’espérance. Espérance qui se faisait rare de nos jours et qui refroidissait les âmes des êtres humains. Cela peut sembler fou ou totalement improbable, un rêve qui n’existait que dans l’esprit farfelu du Vice-Amiral. C’était peut-être vrai, car le Vice-Amriral voulait croire en la magie. Croire que rien n’était impossible, croire que les légendes et les histoires de bonnes femmes existaient. Il avait gardé son ignorance d’enfant, ce qui le rendait doux et tendre par moment, mais en oublie jamais l’essentiel. Quel doux rêveur.

    Spoiler:


    C’est ainsi que Celérion s’était mis en quête d’un pouvoir plus puissant et dangereux. Un pouvoir que nul humain ne pouvait posséder. Un pouvoir qui n’inspirait que la mort et la froideur, c’était son sacrifice. Il voulait protéger tout le monde et devenir la personne la plus puissante qu’il existe sur Terre. Il espérait juste avoir la sagesse nécessaire pour se montrer digne de ce pouvoir. Il espérait également ne pas devenir corrompu par un trop grand pouvoir et que cela le détournait pas de ses objectifs premiers avec le temps. Il avait peur. Ces quelques jours seront décisifs pour le Vice-Amiral. Il ne sera plus un simple mortel. Il sera au dessus. Il navigua avec son équipage en direction d’une île, ou plutôt à un amas de végétation qui ressemblait à une île. Il allait perdre un ami et en gagner un nouveau. Il s’en sentit minable par moment. Il versa quelques larmes. Les interrogations fusèrent dans sa tête. Malgré les gamineries de l’équipage, il resta figé, assis sur la poupe en regardant l’horizon. Il regarda le soleil qui disparaissait peu à peu à la surface de l’eau. Le ciel avait revêtu sa robe la plus colorée. Il y avait du rouge, du violet, du orange et le bleu qui disparaissait peu à peu pour faire place au noir de la nuit. Un paysage poétique. C’était une véritable muse pour les peintres et les poètes. Mais, toute cette beauté ne semblait pas avoir atteint le cœur de Celérion. Il tenait fermement ses sabres entre les mains avec le regard livide du Vice-Amiral. C’était ses trésors. Il ne tenait pas forcement au sabre que l’on appelait l’un des 21 sabres légendaires. Il pleurait pour l’autre, celui qui contenait le fruit du python. Durant toutes ses années, il le pensait vivant. Mais il n’était qu’une marionnette sans volonté. Il n’existait que parce quelqu’un le brandissait. C’était par cette déduction que le Vice-Amiral ira faire le plus grand choix de sa vie. Mais cette arme avait un glorieux passée, son père l’avait eu et se refusa à vendre. Son père était un alcoolique et vendait peu à peu les meubles de sa triste maison d’enfance pour acheter sa dose. Le seul objet qu’il n’avait jamais vendu était cette épée fermement enfermé dans un coffre en bois. Il n’a jamais su d’où il venait et pourquoi, son père était mort trop tôt pour l’expliquer. Celérion ne faisait pas ce voyage pour lui, mais pour tous les gens honnêtes, car eux aussi ils méritent de vivre dans un monde parfait. On ne doit pas naître pour souffrir mais pour être heureux. La nuit vint, le soleil s’était caché. Les ténèbres avaient pris possession des lieux. Il restait que quelques étoiles et un croissant de lune qui se faisait timide car très éloigné de leur position. C’était l’heure de dormir, mais uniquement pour Celérion. Ses deux membres de l’équipage devaient encore travailler. Il devait l’amener à l’archipel Archipel de Sabondy le plus vite possible. Demain aura lieu une des plus grosses transactions de ce siècle.

    A
    rchipel de Sabondy, voilà sans doute l’un des lieux les plus mythiques de Grand Line. La fin de la moitié de parcours du plus grand océan du monde, un culte parmi les légendes. C’était un passage obligatoire, un lieu de magouille en tout genre. Une île où une forte quantité de pirates côtoient des civils et des nobles. Mais, incroyable qui puissent paraître, cette île garde une paix relative. En effet, c’est un lieu étroitement surveillé par la marine. Ici, tout le monde, même les plus forts, baissent leur tête. Il n’avait aucune action ni aucun mot de travers. Celérion débarqua seul. Il demanda à son équipage de rester sur le bateau. Il avait donné l’ordre de rester faire le guai. Maintenant, tout ce qui se passerait sur l’île restait de son ressort uniquement. Tout le reste devait rester secret, le gouvernement lui-même de devait être au courant de ses agissements, jamais. Il jouait gros. Il connaissait les risques et les accepta. Celérion allait rester toute la journée sur cette île. Un moment très lourd à passer et particulièrement éprouvant. Chaque muscle de son corps traduisait son excitation. Il tremblait et transirait. Ses gouttes de sueur étaient lourdes. Il croyait respirer des braises. Le stress, la peur et même la honte, traduisaient son visage, ce n’était pourtant que des sentiments bien humain mais qui alourdissait le cœur de Celérion. Là, il se sentit plus bas que terre. Il voulu renoncer et courir sur le bateau. Cette épreuve en était presque insurmontable. Il marchait sur la végétation unique de l’île. Il titubait. Son malaise le faisait ressembler par moment à un ivrogne. Son regard était trouble et en vomis son petit déjeuner. Peut-être est-ce un avertissement divin, un non catégorique ? Mais, Celérion avait accepté de brûler son âme et par conséquent il n’écouta pas l’avertissement du ciel. Il prit sa gourde mit dans sa bouche une gorgée d’eau fraiche et recracha le contenu sur le sol. Il espérait se débarrasser de ce gout horrible de céréales avec du lait qui avait commencé à partiellement fermenter dans son estomac. Il devait rencontrer un certain Mr. Corleone. Il se faisait appeler le cousin germain dans cette zone. Il traitait son clan comme une grande famille avec lui à sa tête. Avec cet homme, pas de grade stupide, il n’y avait que des cousins ou des frères. Il était soit disant toujours habillé d’un même costard noir avec une chemise en soie blanche. Ses hommes de main s’habillerait pareille. Mais, le cousin germain aurait une fleur sur sa poche avant droite comme signe distinctif. Une belle rose rouge, fleur préférée des femmes et de l’amour. Ses hommes avaient eux des costumes souvent plus ternes que leur patron. Ils avaient également un chapeau masquant une partie de leur sombre visage. Ils sont de très bons sujets selon la rumeur, des vrais petits chiens qui obéissaient à n’importe quel ordre. Les membres les plus hauts du gang ne manquaient pas d’imagination pour les casses et les vols. Leur créativité n’avait d’égal que leur méchanceté. Même si c’était un marin, le Vice-Amiral n’allait pas les arrêter et les mettre en prison, mais juste négocier et parler. Il y avait quelques semaines plus tôt, le capitaine avait capturé l’un de ces hommes en noirs de mister Corleone. Mais, L’homme en question avait révélé une information plus qu’importante au Vice-Amiral. Le Vice-Amiral s’en sentit obligé de leur relâché de par ce fait. C’était ainsi que les négociations ont commencé avec ce monsieur Corleone, dit le cousin germain. Ils ont parlé nuit et jour. Celérion convoitait un objet de Corleone et Corleone convoitait aussi quelques objets de Celérion. Le cousin germain s’était montré prudent avec le Vice-Amrial, créant même des faux lieu et dates de rendez-vous pour le tester et voir s’il se rendrait seul. Ce serait dommage de tomber dans un piège aussi facilement. Celérion avait déjà prouvé six fois sa bonne volonté auprès du chef de bande. Il le comprenait. Son agissement était normal, personne ne se voulait finir à Imped Down mais ces allées retours l’avaient fatigué. Mais, aujourd’hui, il savait que c’était le grand jour. Il avait remarqué la façon dont monsieur Corleone le faisait tourner et il l’avait appelé suffisamment vite pour empêcher la création d’une armée. Mais, Celérion n’allait pas jouer double jeu. Il estimait que ce marché n’était que respectable, pas honnête mais respectable. D’ailleurs même si leurs activités étaient illégales, il ne faisait que marchander sur l’argent avec jamais aucun meurtre à la clé.

    On avait donné que très peu d’information à Celérion. Un lieu, une heure, et de garder la marchandise en évidence. La marchandise, c’était les deux sabres. L’une faisait partie de l’un des sabres d’exception, l’un des 21. Il aurait le pouvoir de couper la pierre. Il était particulièrement reconnaissable par son fourreau rouge laquée et sa garde en lin également d’un rouge vif. Le deuxième n’avait pas de lame particulière et semblait se brunir avec le temps. La qualité de la lame était correcte mais pas exceptionnelle. Mais, ce n’était pas ça le plus intéressant. Ce sabre était une légende, c’était grâce à lui que le Vice-Amiral était connu. Quand on parlait de lui, on ne voyait que son sabre. Il contenait un fruit du démon et l’avait depuis l’enfance. C’était d’abord son jouet avant de devenir son arme et enfin son outil. Il a vécu toute sa vie avec lui. La valeur sentimentale de cet objet est énorme. Mais il ne devait pas trop s’accrocher à des biens matériels. Il valait mieux que ça. Il repensa aux logias contre lesquelles il ne pouvait rien faire. Celérion s’était émerveillé devant les cimes de cet archipel. C’était un magnifique travaille de maman nature. Il devait y avoir pour plusieurs centaines de mètres. Et surtout, ces magnifiques bulles qui sortaient du sol avant d’éclater dans l’air. Cette île respirait la magie. Celérion ne comprit pas le phénomène physique de ces bulles, mais il s’enfichait. Pour lui, la beauté de voir une merveille de la nature suffisait. Pourquoi chercher à comprendre. Parfois l’ignorance peut avoir du bon et voir du très bon. Celérion marcha. Il savait comment il faut s’orienter dans cette forêt. Il suffisait simplement de suivre les divers chiffres gravés sur les arbres jusqu’à destination.

    (en cours)


Dernière édition par Celérion Cashi le Mer 12 Aoû 2009 - 23:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand on traite avec les bandits (en cours)   Quand on traite avec les bandits (en cours) EmptyMer 12 Aoû 2009 - 23:16



    Quand on traite avec les bandits (en cours) 180px-ShabondyArchipel


    C’est à ce moment précis que sonna le fameux Den Den Mushi. (blupblupblup Katcha)

    « Mushi Mushi » lança Celérion
    « Vous n’avez pas l’air en forme, monsieur le vice-amiral »
    « Est-ce une façon de me dire que vous me voyez ? »
    « On peux dire cela. Mais, si vous avez supporté toutes mes gamineries, cela veut dire que vous êtes un homme sérieux en affaire. J’adore les hommes qui se montrent sérieux et qu’ils savent ce qu’ils veulent. De nos jours, les pirates ont plus leur charisme d’autrefois. »
    « C’est pas le sujet de ma venue. »
    « Vous devenez grossier, mais je vous comprends. Depuis que…. »
    « Allez à l’essentiel s’il vous plait. »
    « Hmmm, très bien avancez près de l’arbre. Vous trouverez un petit coffret en bois noir. Il y a une carte, allez à l’endroit prévu. »
    « Encore un jeu de cache-cache ? »
    « Non, le dernier. »
    « Je l’espère. »
    « Encore une petite chose, durant le trajet, montrez nous la puissance des deux sabres. Taillez un rocher discrètement sur la route. Pour l’autre avec le serpent, faîtes ce que vous voulez. »

    Celérion raccrocha l’escargot. Il leur faisait confiance, mais pouvait-il vraiment avoir confiance ? Ce sont des hors la loi, tuer un marine ne leur semblerait pas obsolète. Voilà sans doute une occasion parfaite pour se faire un Vice-Amiral sans encombre. On peut piéger n’importe qui avec un piège. Le plus important était d’amener le gibet au bon endroit pour le cueillir. Celérion continua à marcher, le lieu de rendez-vous n’était pas loin. Il fallait maintenant montrer sa bonne foi envers les bandits. Il marchait et libéra le serpent avant de le ramener dans son fourreau la seconde d’après. Il marchait toujours avec le même pas léger, son corps semblait danser avec le vent. Il faut dire que le Vice-Amiral était particulièrement svelte et léger. Il courait, il voulait se débarrasser de cette corvée au plus vite, Il coupa le premier rocher sur le chemin. C’était suffisant. Vite, il fallait au lieu de rendez-vous maintenant. Il arriva finalement au lieu de rendez-vous. Pour la première fois depuis une semaine, il pouvait affirmer avec toute sa conviction que c’était le bon endroit. Fini les jeux de cache-cache, la transaction du siècle aura enfin lieu. C’était la finalité de son voyage. En sortant de cette île plus rien ne sera pareil. L’histoire, elle-même ne sera plus pareil. Une nouvelle ère commencera, une ère où les marines rétabliront la balance qui penche inexorablement vers le chaos et la décadence. C’était peut-être la seule solution qui le Vice-Amiral trouva pour faire face à ce monde dangereux. Des fois, être fort ne suffit plus, il faut savoir se battre avec les mêmes armes que les adversaires. Il ne faut pas avoir peur de fauter si c’était pour de bonnes intentions. Combattre la piraterie en gardant un regard irréprochable sur le monde, c’était une idylle que plus personne ne pouvait espérer. Le monde est pourrit, il sent la mort et la haine. Le One Piece, voilà une ère qui n’existe plus. Le tant où les pirates avaient une conscience morale et avait encore une droiture. Ils ne se battaient pour un trésor unique qu’ils considéraient que comme un symbole. Mais maintenant, un pirate ne faisait que piller et attaquer des innocents pour survivre. Ils abusaient n’importe comment de leur pouvoir. Ils n’avaient pas le droit. La même pensée s’entrechoquait dans la tête de Celérion, encore et encore. Les phrase étaient différentes, la façon d’interprétée également, mais le fond resta le même. Il resta fermement campé sur sa position. L’endroit du lieu du rendez-vous était étrange. C’était une série de petites maisons cachées dans les arbres. Ils étaient parfaitement cachés par la végétation. Tellement bien plongé dans la végétation que Celérion n’avait pas réussi à le remarquer jusqu’à se trouver à moins de cinquante mètres du lieu. Il attendit fermement que quelque chose se produisait et éventuellement un nouvel appel du Den Den Mushi. Il ne voulait pas grimper dans les arbres avant que ce monsieur Corleone le lui autorisait. On pouvait presque croire que le mafieux avait le Vice-Amiral dans sa poche. Il dirigeait Celérion comme une marionnette, s’en était dégradant. Celérion rêvait que tout ce termine aujourd’hui, que la transaction de passe rapidement. Mais, le Vice-Amiral connaissait bien les rumeurs. Il y avait un certain protocole à respecter lorsque l’on rencontrait Corleone. C’était le genre de type qui ne se contentait pas d’une transaction rapide, pour lui un invité était un invité et ça il savait recevoir. Il avait une hospitalité légendaire pour un mafieux, il le considérait comme une famille, chaque nouvel arrivant devenait automatiquement un cousin éloigné et sur ce fait, il méritait respect. Celérion attendait sur l’herbe humide de l’archipel, l’atmosphère était oppressante et alourdissait son corps. Après quelques minutes, cinq gardes armés de pistolets à silex sortirent des buissons et mirent le Vice-Amiral en ligne de vise. L’un d’eux commença à parler

    « Mr.Corleone vous attend, vous êtes ponctuels, je suis sûr qu’il va apprécier faire affaire avec vous. Si vous prenez la peine de me suivre, je vais vous conduire vers la salle à manger. Monsieur Corleone adore négocier près d’un diner. J’espère que vous aimerez, vous aurez le droit à un petit menu dégustation de cinq petits plats différents avec quelques vins parmi les plus rares de ce monde. Vous êtes un privilégier monsieur. Il est rare que monsieur Corleone se dévoue autant pour le confort de son hôte, vous êtes un privilégier. Sachiez que à partir de maintenant, nous serons des frères. »

    L’un des gardes rangea son arme dans sa ceinture avant de serrer la main de Celérion en guise d’une éventuelle amitié. C’était le seul moyen de rencontrer Corleone en personne donc il décida de jouer le jeu. Son visage se forçait tant bien que mal à montrer un sentiment de mépris vis-à-vis du soldat. Il se devait de faire bonne figure. Plus la transaction est grande et importante, plus il fallait être prudent. Il n’est pas rare que des deals de cette envergure se passèrent mal. Mais, Coleone semblait être un homme qui n’avait jamais roulé ses clients. En effet, c’était un très bon fournisseur pour les révolutionnaires, pirates et dernièrement marine avec Celérion. C’était sa marque de fabrique de rester honnête avec ses transactions. Il doit inspirer la confiance en ce monde. Mais, là, c’était son premier marin. Tous les types scénarios étaient possibles. Il était donc tendu. Il semblerait que les gardes n’eurent pas été informés du grade ou même de l’origine de Celérion. Ils semblaient décontractés, comme si il s’agissait d’un cas normal. Il n’y avait pas de rancœur dans leur visage. Ils semblaient honnêtes envers eux-mêmes. C’était plus que suffisant pour mettre le marine à l’aise. L’homme l’avait pris par le coude comme des copains depuis toujours et le tira en direction de l’un des escaliers sur les arbres. Il restait néanmoins les quatre autres qui gardaient leur arme en direction du marin. Mais la bonne humeur du garde qui le tenait amicalement avec sa main sur son épaule, avait presque réussi à oublier leur présence. C’était alors que le marin eut la très bonne idée de questionner son nouveau « frère » sur le lieu et surtout sur son boss.

    « Merci de me conduire à Monsieur Corleone. C’est une belle demeure que vous avez là. »
    « C’est l’une de nos plus belles demeure. On en possède plusieurs parmi le monde. On déménage souvent. On ne veut pas attirer les regards de la marine. Il ne faut pas que nos clients réguliers se déplacent toujours au même endroit pour se fournir, ce serait trop suspect. J’espère que vous comprenez. »
    « Bien sûr, ce que vous dîtes est plus que logique. Le contraire aurait été étonnant. »
    « Je suis ravis que vous mesuriez la puissance de notre organisation avec autant de justesse. Ce sentiment nous va droit au cœur. »
    « Si il y a que ça pour vous faire plaisir. Sachez que j’en suis heureux de vous donner cette impression. Mais dîtes moi, cela me tracasse, mais c’est toujours Corleone qui effectue les négociations avant les transactions. »
    « Par toujours, mais il fait la plupart et les plus importantes. Il s’occupe également toujours de la première transaction avec un nouveau client, même si il s’agit que d’une simple vente d’épée rouillée. Il aime voir les personnes avec qui il traite. Je pense que cela le rassure. Il n’aime pas les côté noirs de son boulot et pour cela il préfère tout savoir. Le reste des transactions est effectué par ces fils. Ses fils servent aussi de commis à travers le monde. Ils se battent pour se montrer honorable envers monsieur Corleone. Cette organisation est une affaire de famille et elle restera à la famille jusqu’à ce que nous soyons dissouts. »
    « Corleone a donc des enfants. »
    « Oui, trois fils. Il a également eu une fille. Mais il l’a tué, aucune femme ne pouvait succéder à monsieur Corleone. C’était la loi, elle fut égorgée selon la tradition à l’âge de ses 1 ans. »
    « Vous avez laissé la fille vivre 1 an avant de la tuer ?? Je comprends pas »
    « C’est les ordres de Corelone. Il y a rien à comprendre. Je ne peux pas vous en dire plus. Je suis sûr que vous avez encore une myriade de question sur nous. Je vous propose de pousser cette porte. Derrière se trouve monsieur Corleon. Soyez bien respectueux et n’oublié pas de le saluer. Je dois vous laisser. Profitez de sa présence pour lui poser des questions. »
    « J’en y manquerai pas et merci. »

    Le garde l’avait fait voyager à travers plusieurs huttes en bois à la décoration certaine. Les tableaux et les diverses tapisseries étaient accrochés sur les murs. Leur agencement était à la fois sobre et flamboyant. C’était une décoration magnifique et belle. Celérion trouva que le tout faisait un peu tape-à-l’œil. C’était disposé exprès pour montrer la puissance économique de l’organisation. C’était une technique simple mais efficace pour déstabiliser un acheteur avant la transaction. Autant de luxe dans des petites cabanes en bois sur des arbres, le paradoxe faisait rire le Vice-Amiral intérieurement. Il devait pousser la porte, derrière devait se trouver monsieur Corleone. Malgré les rumeurs, il n’avait aucune idée de son apparence. Il espérait qu’il ne s’agisse pas d’un capitaine pirate connu qui aurait choisi une double identité. Il posa la main droite sur la porte en ébène. Il palpait les diverses sculptures de la porte. Il en reconnut quelques signes d’origine maya. Soudain, comme poussé par une force céleste, il ouvrit grand les portes. Il vit un vieux monsieur sur un fauteuil au bout de la table. C’était Corleone, il n’avait aucun doute. La rose rouge sur le costard noir ne trompait personne. Il était telle qu’il s’était imaginé mais légèrement plus vieux. C’était sans doute le grand papa de l’organisation plus que le cousin germain. Il était habillé de son même costard noir avec un petit nœud papillon. Il avait les cheveux grisonnants et légèrement dégarnis. Il possédait également une moustache parfaitement taillée qui le sied à merveille. Son visage quelque peu ridé ne rendait presque touchant et apaisant, on oublierait presqu’il s’agissait d’un criminel parmi les plus terrifiants que ce monde eut connu. Devant lui, une table digne des plus grandes tablées des restaurants cinq étoiles. Une décoration, nappe blanche, verre en cristal et une argenterie au détail recherché, que du luxe.

    Spoiler:


    « Bonjours Mr. Corleone, c’est un honneur pour moi de faire la connaissance d’un homme de votre envergure. »

    Celérion resta debout il attendait la réponse de Corleone, le cousin germain. Il dégusta tranquillement son vin ignorant son invité et il répondit :

    « Savez-vous reconnaître un bon vin ? »
    « Euh, non. »
    « Essayez-vous, je vais vous expliquer. »
    « … »
    « Pour commencer, la température doit avoisiner les 25°C exactement. A cette température, les arômes cachés du vin se révèlent. C’est pour cette raison qu’il faut prendre le verre du vin par le pied. Le fait de garder le vin dans la main, fait chauffer le vin et détruise le gout de se nectar divin. Le vin se déguste d’abord avec les yeux. On regarde ce que l’on appelle la robe, on regarde la couleur et la clarté. On observe également les petites bordures que forment le vin et comment le soleil jouent avec le liquide. On arrive parfois à observer des teintes bleutées. C’est la magie d’un bon vin. Ensuite, l’odorat, cela permet de faire saliver la bouche à mieux accueillir le vin dans sa bouche. On repère également les aromes principaux. Là, je pense des baies et également une légère amertume, de l’amande peut-être. C’est fou qu’une boisson puisse nous faire autant voyager alors que ce n’est que du raisin à la base. Ensuite, on le bois sans l’agresser, on fait preuve de modération et on fait attention au gout. »

    Corleone prit encore une légère gorgée de son vin en guise d’exemple.

    « Donnez à boire à notre hôte et apportez le premier plat. »

    Les plats s’enchainèrent à une vitesse folle, de la simple soupe à la cuisine sophistiquée, Corleone savait recevoir. Malgré de multiples tentatives de retourner à la transaction, Corleone parlait du repas, encore et encore. C'en était sacré chez lui. Celérion dut attendre la fin du diner pour parler affaire, une belle pièce montée de crème. C’était un peu trop pour Celérion mais s’efforça de tout manger. Enfin, après un repas plus que copieux, la transaction allait commencer. L’homme dans son costard demanda de regarder dans un premier temps les deux sabres pour juger de leur qualité. Celérion les fit glisser sur la nappe blanche de la salle à manger. Le mafieux ouvrit chaque sabre. Il était content, c’était son rêve.



Dernière édition par Celérion Cashi le Jeu 13 Aoû 2009 - 14:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand on traite avec les bandits (en cours)   Quand on traite avec les bandits (en cours) EmptyJeu 13 Aoû 2009 - 14:28


    Les violons s'activèrent pour animer la conversation. Une musique douce et mélodieuse qui rendait l’atmosphère de la pièce un peu snobe et pompeux. Mais, le cousin germain ne négocie que comme ça.