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| | Heishiro Katsura (en cours d'impression) | |
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Heishiro Katsura Nouveau
Nombre de messages : 6 Age : 30 Fruit du Démon : un peut partout à la fois
| Sujet: Heishiro Katsura (en cours d'impression) Jeu 8 Oct 2009 - 15:12 | |
| • Présentation du joueur • Heishiro Katsura - © Inc. 2009 •Prénom: Florian •Age: 16 •Sexe: Masculin
• Comment avez vous connu le forum? Conseil d’un compagnon. • Combien d'heures vous vous connectez par jour? Pas de durée définie. • Tes Mangas préférés: Full Metal Alchimiste, One Piece, Bleach, Naruto, D Gray Man, Yamato Nadeshiko shichi henge, Reborn… •Ton pirate préféré dans one piece : Trafalgar Law.
•Hobbys: Lire, écrire, regarder des mangas… •Autre: Sauvez votre âme avant que je la corrompe.
• Présentation du personnage • Heishiro Katsura - © Inc. 2009 . I D E N T I T Y_C A R D • Nom : Katsura • Prénom : Heishiro • Surnom : Ramuthra, le roi des démons. • Âge : 21 ans
• Occupation : Pirate • Métier : Bretteur
. T H E_P I R A T E The source of evil _ : De sombres mystères planent autour de cette ombre menaçante dont la silhouette suffit à glacer le sang, et dont les légendes ne cessent de raconter ses actes odieux. Meurtres sanglants et gratuits, crimes abominables et impardonnables, saccages sans but ni respect, pillages incessants et atroces. L’on attribue tout les maux à cet homme, que dis-je, cette chose, dont on crache le nom comme du venin, dont le simple surnom semble bruler les lèvres comme les flammes de l’enfer. On lui attribut tout les maux, on jure qu’il vient des limbes et on affirme qu’à lui seul, il cumule tout les péchés de Satan. Certains plaisantins affirment que ce dernier passerait pour une gamine à côté de Katsura. Mais, nul n’est capable de prouver ou te contredire les mythes qui circulent, le suivant et le précédant parfois sur sa route teintée de sang. La vérité, mais rien n’est plus proche du vrai que du faux, est telle : cet homme, cette chose immonde, ce démon du nom d’Heishiro Katsura représente la crainte des hommes. Il s’en nourrit pour châtier ceux qu’il juge lui-même. Aussi froid que la glace, aussi froid que l’acier qu’il utilisera pour façonner le monde sur lequel il régnera en maître absolu. Mais ce n’est pas un vulgaire mégalomane ou un pathétique psychopathe, non, il voyage, ne reste jamais plus d’une nuit sur une même terre, accomplit sa besogne avec une froide efficacité. Nul ne lui connait de racines. Il arpente les terres comme une âme en peine, errant pour l’éternité, et multiplie les forfaits dans le seul but de créer un monde à son image avant d’en devenir le seul et unique dieu. Néanmoins, il est impossible de faire une description psychologique du démon Katsura. En effet, le côtoyer plus d’une journée c’est révélé être irréalisable et, de ce fait, personne ne le connait réellement, qui le voudrais. D’après les traumatisé qui ont eut le malheur d’échapper à Son jugement. Bien sûr, il est, comme on s’y attend, taciturne et cruel et ne perds jamais son sang froid. Logique. Mais c’est aussi une personnalité à donner froid dans le dos de part ses méthodes et ses convictions, plus que discutables. Certains diront qu’un cerveau aussi brillant que le sien soit gâché à faire le mal est une triste perte, d’autre disent qu’il s’agit non pas d’intelligence, mais de ruse et d’astuce diabolique, à tord ou à raison. Le reste, il vaut peut être mieux ne jamais le découvrir. The reflect of evil _ : Des traits fins comme taillé par un prodige de la sculpture qui aurait avec lui toutes les muses, une peau aussi blanche que les sommets des montagnes, les yeux aussi clair que de l’eau de roche. Ou plutôt un visage coupé au couteau de bouchers, une peau cadavérique, blafarde et sélénite, et des yeux aussi inexpressif qu’un tombeau. Telles seraient les descriptions qu’on pourrait faire de ce jeune homme dont le charme ténébreux ne laisse pas indifférentes certaines ; dont les sortilèges maléfique essaient de détourner les jeunes femmes innocentes selon les versions. Mais, quoi qu’il en soit, la silhouette effrayante n’est pas prête de finir de causer les maux à travers le monde. Qui pourrait deviner qu’une enveloppe si belle cache en réalité un démon ? Rares sont les personnes capable de déceler les pensées d’un homme à travers son regard. Alors quand il s’agit de deviner les intentions d’Heishiro, autant chercher une épingle à cheveux dans une pièce entièrement noire. Mais il ne peut exister de mal si le bien n’est pas présent. Telle est la loi du yin et du yang. Une loi que le démon ne bafouera pas. Au moins celle là. C’est donc comme pour respecter sa part du marché, qu’en échange d’une âme noire, Heishiro ait une peau blanche et soyeuse. Et si l’on arrive à quitter le gouffre de son regard, si l’on quitte la forme en amande de ses yeux, on pourra voir un individu qui aurait put être aimé. Son visage, si serein, semble ne jamais pouvoir se déformer. Qui pourrait y lire de la surprise, de la haine, de la gourmandise, de l’avarice ou de l’orgueil ? Pourtant, il arrive bel et bien que ses traits parfaits soient bafoués par les seuls sentiments qu’il ressent. Et c’est à ce moment là, seulement là, que le bel homme charismatique devient un démon effroyable et haïssable. Est-il possible de n’avoir pas d’haut le cœur lorsqu’il vous dévisage avec une haine si féroce qu’il semble vous poignarder ? Est-il possible de ne pas se sentir inférieur lorsqu’il vous observe de haut, et qu’il donne l’impression qu’il peut vous écraser telle une mouche ? Enfin, est-il possible de ne pas hurler, quand un sourire sadique s’étire sur ses lèvres fines, découvrant une rangée de dents prêtent à vous broyer ? Peut être…mais jusqu’à ce jour, personne n’y est parvenue. The fruit of evil_ : Le hie hie no Mi : son nom vient du mot japonais "hiehie" qui signifie "frileux". Ce fruit démoniaque du type Logia, ceux confèrent un contrôle total sur un élément, permet au possesseur de manipuler la glace à sa guise, de baisser la température et de geler une chose d’un simple contact. De plus, son corps étant lui-même composé de glace, il est capable de se reformer après avoir été détruit. The art of war_ : Heishiro, bien qu’il possède le fruit du démon de la glace, se bat la plupart du temps à l’aide d’arme blanche. Il a été entrainé à manipuler aussi bien les katana que les hallebardes ou les haches. Cependant, il préfère le contact rassurant de son fourreau. S’il juge que son adversaire en est digne, il cumulera son style d’arme blanche à son fruit du démon. The door of the hell_ : Léviathan, or Envy.D’habitude, les hommes ont peur des katana, peurs qu’elle ne leurs retirent la vie, qu’elles leurs découpent un membre où leurs balafres le corps. Plusieurs centimètres d’acier qui mettent à genoux un homme plus rapidement que n’importe quel discours ou homme de pouvoir. Quelques grammes plus lourds qu’une vie humaine. Mais, les règles ont changées. Et ces armes vivent dans la crainte. La crainte d’arriver dans la main d’Heishiro Katsura, celui qu’on nomme déjà le tueur d’épée. Le pirate qui ne peut se servir plusieurs fois d’une même arme. Car celle-ci n’est plus qu’amas de poussières et de copeaux, encore vibrante des coups dévastateurs reçut et portés par ce bras plus ensanglantée que les épées qu’il tient. Les forgerons craignent que leurs armes, fautes de tenir le coup, ne provoque des blessures sur le pirate qui viendrait se venger, après avoir étranglé de ses mains son adversaires. Les marins craignent son pavillons, de peur de devoir l’affronter de briser son arme. Les boulangers même, craignent que leurs pains, ne sois pas assez mou pour être coupé par son katana. Chacun vit dans la peur. Dans la crainte de faire comprendre au démoniaque bretteur que l’arme qu’il tient, comme toutes les autres, finira par céder. Le compte à rebours est lancé, rien ne peut arrêter ce cercle vicieux. Ou presque.
Ce n’est qu’un rêve, une illusion. Un espoir vint auquel on se raccroche lorsqu’on sait que tout est perdu, et que rien n’y fera pour nous sauver. Mais la nature humaine et ainsi, et tant qu’il reste une étincelle d’espoir, aussi ridicule soit-elle, l’humain garde foie. Foie en lui-même. Comme s’il pouvait intercéder le destin de se réaliser. Stupide. Cependant, si l’humain avait accepté son sort, il aurait peut être arrêté de créer les armes, rompant ainsi un cercle vicieux, même si cela devait entrainer la mort de certaines personnes, alors pour Heishiro, il était préférable que, jusqu’au bout, ces stupides animaux rêve encore de cette utopie. Ne comprenant pas que, même dans ce cas, le bonheur ne pourra intervenir en leurs faveurs. Les 12 lames maudites.
Qui n’a pas entendu parler des 12 légendaires épées maudites, censées apporter mort, destruction et peine à tous ceux qui l’entoure ? Qui, parmi chacun, n’a pas rêvé de tenir entre ces mains, l’un des 12 katana les plus puissants qui aient existés ? L’avarice des hommes n’as d’égale que sa bêtise. Au fond de lui, il sait pertinemment que l’arme le tuera, lui et tous ses proches. Et pourtant, malgré toutes les mises en gardes, l’orgueil et l’avarice ont le dessus. Et il sacrifiera, enfants, femme, père et mère, pour la richesse et le pouvoir. Une arme qui, en contrepartie de céder à vos caprices, se nourrira de votre bonheur, le consumant petit à petit.
Le tueur de sabre, il a d’autres surnoms. Le démon, l’homme sans cœur, l’homme de glace…Ces surnoms, parfois accordé plus par crainte de dire son prénom, le plus souvent pour dénoncer ces actes. Le démon qui ne rêve que d’une chose, accéder au trône du monde. Et si pour cela il lui faut une épée maudite, et si pour cela il doit tuer des innocents et des amis, alors il n’hésitera pas l’ombre d’un instant. La lumière se reflétera dans l’acier, avant de se perdre dans les méandres de la mort, baignant dans le sang d’une personne qu’il ne daigne même pas regarder avant de lui prendre ce qu’il y a de plus beau : la vie.
Aujourd’hui encore les larmes roulèrent le long de l’acier. Des larmes tintée de vermeille, roulant lamentablement, jusqu’aux doigts, des doigts si purs, si blancs, si…ceux d’Heishiro Katsura, le démon de glace. Une fissure apparue à l’extrémité, courant comme un lézard le long de la lame, pour atteindre la garde, tout en se divisant pour former d’autres fissures, comme les branches d’un arbre et le tronc. Puis, chaque morceau se détacha, la scène, comme passé au ralentit, semblait s’étaler sur des heures. Les visages des deux hommes se reflétaient tour à tour sur le plat des morceaux d’acier.
Tous deux avaient le visage ensanglanté, le visage d’un meurtrier. Les yeux aussi expressifs qu’une pierre au fond d’un lac. La sueur trempait leurs vêtements, se mêlant au sang et s’écoulant, faisait un petit ‘ plop ‘ au moment où les goutes s’écrasaient au sol. Ce bruit, comme une horloge en pleine nuit, maintenait les hommes éveillé, semblable à des morts refusant de céder la vie à la Faucheuse. Leur simple volonté les gardait en vie. Des blessures parsemaient leurs corps. Ils en avaient presque oublié la raison de ce duel, une raison stupide, une raison sans raison…La simple envie de survivre. L’autre étant né pour tué l’un. A la fois futile, et normal. L’humain est crée dans cette optique. Ne pouvant vivre tant que l’autre survit. Cette phrase sonnant comme une vielle prophétie prenait tout son sens lorsqu’elle s’appliquait à l’éternel combat entre le bien et le mal, la justice et le crime, la paix et la guerre. Le principe du yin et du yang.
La luciole était bien triste ne pas pouvoir briller comme ses camarades. Ils brillaient de milles feux alors que lui-même ne parvenait même pas à éclairer faiblement. En larme, il finit par rejoindre ses parents et à leurs demander pourquoi il ne parvenait à luire. Alors, ils le conduire dehors, et demandèrent à ce qu’il essaie de briller. Le soleil, à son paroxysme, semblait ce moquer du petit insecte qui tentait vainement de l’imiter. Alors, les parents emmenèrent la luciole dans une grotte, et lui demandèrent de recommencer. Et, pour le plus grand bonheur de la luciole, une vive lumière blanche ricochait contre les parois. Il remercia ses parents et souhaita prouver au soleil qu’il avait tord. Mais à nouveau le soleil se moqua de la faible lueur qu’il dégageait. Alors les parents de la luciole lui expliquèrent une chose.
‘’ On ne peut pas voir un grain de sable au milieu d’une plage. Nous sommes pareils, pour briller nous devons nous séparer de la lumière et aller dans le noir. Si nous restons sous Soleil, nous semblons ne pas briller. Il en va de même avec la nuit. S’il n’y a pas le jour, on ne verrait pas la nuit. Et s’il de nuit, il n’y aurait pas de jour. ‘’
Cette petite histoire que lui narrait le maître naguère, n’avait pas de sens pour le jeune Heishiro, et malgré la morale que le sensei ajouter, le jeune homme n’y comprenait rien. ‘’ Pour voir une chose, il faut le contexte opposé. Le bien n’existe que si le mal se prononce. La douleur n’existe que si le bien être est connu. Pour chaque chose, un lien unit les deux opposés. Et si l’un des deux tombe, l’autre le suivra. ‘’ Voilà par quoi le maître terminait sa métaphore. Ce n’est que des années plus tard qu’Heishiro comprit. A quoi servirez la marine s’il n’y avait pas de pirates ? Le déclic, il aurait souhaité que son maître sache qu’il ait compris.
Le combat se déroulait sur un plateau montagnard, où le vent venait fouetter les visages de ceux qui osaient s’aventurer en ces terrains. L’atmosphère lourde, électrique est étouffante présageait un orage proche. Les hommes ont foulés un sol maudits, et bientôt les dieux se mettront de la partie. Le temps semble être en apnée, le monde retient son souffle, oubliant de respirer, tant absorbé par la joute que se livraient deux hommes. Les charognards se pressaient déjà, volant en rond au dessus de ring, n’attendant que l’instant où l’un de deux bouts de viandes mettent un genou à terre pour bondir sur lui et se faire un festin de ses tripes. Encore une fausse alerte, l’homme aux longs cheveux gris s’est finalement servi de son immense katana comme d’une canne afin de ne pas tomber. S’ils en étaient capables, les vautours auraient sûrement soupiré d’agacement.
En quittant enfin des yeux, au prix d’un effort ultime, la scène macabre, les spectateurs pourraient tomber des nus. Planté comme des légumes dans un champ, des centaines de katana, brisés ou entier, constellent le plateau. Jamais, de mémoire d’homme, on avait vu un tel affrontement. Autant par la violence des coups, que pour les raisons qui les poussaient, ou concernant les deux duellistes. Heishiro est désarmais, il tend le bras à droite et extrait un autre katana. Et, sans même le regarder, il se lance à l’attaque en poussant un cri effroyable. On ne compte plus les assauts répétés dans le même style. L’homme aux cheveux gris repousse l’attaque du plat de sa lame, puis frappe à son tour. Heishiro évite de peut de le coup et contre attaque avec une feinte bien placée. L’épée de l’autre se brise en morceau, et il a peine le temps de déplacer celle d’Heishiro d’un centimètre de son cœur, avec une nouvelle arme qui se trouvait là. Il pousse à son tour un hurlement à donner la chaire de poule, et tente lui aussi d’enfoncer l’acier dans le cœur d’Heishiro, qui parvint lui aussi à grands peines à le dévier, souffrant alors de la même blessure que celle qu’il vient d’infliger.
Leurs vue se troublent, ils crachent du sang et se crispent de douleurs. Mais aucun n’abandonnera le combat. Il y aura un mort à enterrer ce soir. Rien à part le mugissement du vent et les cris des combattants ne vient troubler le silence du combat, paradoxalement, quasi religieux. De temps en temps, le choc de l’acier venait se perdre dans la montagne, emporté par l’écho, pour allez se perdre vers les sommets enneigés.
Un énième assaut vint à bout des armes des deux bretteurs, qui, aussi vif que l’éclaire, s’en était procuré une autre avant de frapper tous les deux à l’épaule gauche, profitant d’une ouverture. Le katana que venait de récupérer Heishiro était édentée, et avait déchiquetée une bonne partie de la chaire de l’individu. Ce dernier, avec une arme énorme, fissuré l’omoplate du pirate. Pas un seul ne sembla sentir une quelconque douleur, comme s’ils étaient anesthésiés, ou tout simplement insensible. Des gerbes de sangs tachèrent leurs tuniques respectives, déchirées à plusieurs endroits, laissant voir des plaies béantes et des cicatrices d’antan. Grâce aux dents de son arme, le capitaine des Shimobashira parvint à agripper l’arme adversaire et, d’un mouvement du poignet, lui la fit lâcher.
La foudre frappa, et illumina de façon sinistre la scène de combat. Un Heishiro qui, s’apprêtant à porter le coup de grâce, se retrouve avec une lame à centimètre de sa gorge. Une lame très fin, semblable à un ongle qu’on aurait allongé. Et c’est exactement le pouvoir d’allonger et de durcir son corps qu’offre le fruit qu’à manger l’homme aux cheveux gris. Ce tenant mutuellement en joue, chacun sait pertinemment qu’en donnant le coup, ils se tueraient tout les deux. Ils optèrent alors pour s’éloigner tous les deux, sous une pluie battante qui emportait avec elle leurs sangs qui dégoulinait. Le tonner grondait, la foudre claquait et la pluie battait. Des conditions idéales, dignes des plus grands films, pour arracher la vie à un autre humain. L’acte le plus méprisable qui soit. Et, toute fois, le plus simple. Jamais on ne verra un homme hésiter de tuer pour sauver sa peau, ou son argent.
Depuis combien de temps se battaient-ils ? Nul ne saurait le dire. Mais ce combat, avec tant d’autre, entrerait dans la légende. Et conduira un homme au sommet, grâce à des marches faites de corps inertes. Une route teintée de sang qui mène à une tragique mort. Les deux hommes, à bout, ne parvenait même plus à utiliser leurs pouvoirs. Le contrôle de la glace d’Heishiro, responsable de nombreuses blessures sur l’adversaire, n’avait pas suffit à vaincre. Et l’étrange capacité de ce dernier n’était parvenue à venir à bout du capitaine pirate. Livrés à eux même, ils devaient donc combattre avec leurs propres forces, et faiblesses. Forcé d’user de stratégie pour être le dernier debout, les deux hommes multipliaient les assauts vains, les tactiques avortées et les blessures importantes. Le champ de Katana n’était guère qu’un cimetière désormais, seuls une dizaine d’armes trônaient encore, fièrement. Le reste n’était plus qu’amas d’acier, de bois et de ferrailles.
La fin du combat était proche, c’était maintenant plus une lutte d’endurance contre soi-même qu’un combat épique entre deux hommes. Par quelle prodige tenaient-ils encore debout, malgré toutes ces blessures. Crachant bile et sang, emporté par le vent, ils bataillaient à la fois la mort et l’adversaire, semblant avec exactement le niveau de l’autre. Mais, inconsciemment, chacun savait que la fin était proche, coïncidant avec l’apogée de la tempête qui sévissait alors, avant de retomber…Pour ce relevé encore plus forte, un autre jour…
Leurs jointures blanchirent lorsqu’ils resserrèrent chacun leurs mains sur un katana proche. Ils le serraient tant que les fils de coton incisés les mains, laissant s’échapper des filets de sang, semblables aux fils de coton. Par un pacte silencieux, ils s’étaient mis d’accord pour se dire que cette attaque serait la dernière, qu’elle clouerait le combat et offrirait la victoire à l’un d’eux. Ils poussèrent tout les deux le même cri. Un cri qui restera dans les mémoires à tout jamais. L’hurlement le plus puissant et le plus épouvantable jamais entendu. Et ils se mirent à courir l’un vers l’autre, sur un fond d’apocalypse, pour sceller leurs destins.
Une gerbe de sang explosa, se déversant et se mêlant à la pluie sur celui qui se tenait debout, seul. Il regarda de ses yeux gris et vide le cadavre sans tête s’écrasait au sol. Lâchant son arme, il se retourna et partit vers le flanc de la montagne. Lors de son attaque, il était parvenu à décapité son adversaire, en échange d’une sévère blessure au torse. Mais cela n’avait plus d’importance désormais. Le combat était gagné, il allait enfin l’avoir.
La silhouette s’attarda un instant en arrière, un sourire amère sur le visage en observant l’arène, se remémorant la scène à chaque instant. Les cheveux dégoulinant de sang et d’eau s’étaient aplatit sur son front, ses bras ballants saignaient encore, et ses jambes menaçaient de céder dès qu’il faisait un pas. Mais il tint bon.
Et Heishiro Katsura poussa une lourde porte. Une immense porte en ébène. Une porte vers le royaume des enfers. Il descendit quelques marches, traversa un dédale de corridors, évitant de peut les pièges qui n’attendaient que lui. Puis, il arriva au bout. Posée sur un piédestal, il l’aperçut enfin. La 12em arme maudites. La tueuse d’épée, d’où le champ d’arme devant la grotte. Hen’kei. L’arme capable de prendre la forme de toutes les autres. Il l’avait enfin. Elle était magnifique, une œuvre d’art comme ses consœurs. Mais c’était d’elle dont il avait besoin pour devenir le maître du monde !
Il grimpa jusqu’à elle et y posa enfin la main. Un sourire, sadique cette fois, s’étala sur son visage lorsqu’il dégaina l’arme. Son caprice, la jalousie qu’il contenait en lui, envers cet homme qui possédait une telle arme, était assouvie.[hrp] La lame maudite, si elle m'est refusée à l'acquisition, peut n'être qu'en réalité une lame ' banale ' mais que mon personnage souhaitez avoir, pour une certaine raison. Si elle m'est refusée que pour un moment, et qu'il faut que j'attende un moment avant de l'avoir, on peut alors imaginer que cette partie de l'histoire se déroule dans un futur proche et, qu'en attendant ce moment, je ne me batte qu'avec une arme banale. Dans le cas où la lame est acceptée, j'imagine qu'il faudra que je la post dans le topic prévu à cet effet. Alors, j'expliquerais plus en détail les capacités de l'arme. Merci de votre attention. [hrp] Mammon, or Greed.Cela faisait plusieurs années qu’il cherchait à mettre la main sur ce fabuleux pouvoir. Des années qu’il parcourait les mers à la recherche de ce démoniaque don. Et à chaque fois qu’il semblait être à portée de la main, le destin s’amusait à l’égarer ou à faire s’envoler son objectif. Cela faisait des années qu’il jouait au chat et à la souris. Et il en avait assez. Il le voulait lui aussi. Ainsi, le pouvoir, l’argent, les femmes, tout lui appartiendra. Il ne lui manquera plus que la vie éternelle ! Non, l’avarice d’Heishiro et telle qu’il ne serra jamais comblée, même s’il possède chaque chose dans notre monde.
Mais désormais, il n’avait plus qu’à refermer le poing pour s’approprier l’objet de ses désirs. Il lui suffisait de le serrer entre ses doigts et, même si cela coûterait la vie à quelques personnes, il l’aurait enfin. Le démon ne pouvait laisser une telle occasion s’échappée. Le fruit du démon hie hie sera bientôt mien, se plaisait-il à répéter, inlassablement, sur la route qui le séparait encore de son ‘ destin ‘. Destin qu’il a, bien entendu, écrit lui-même. Ce clan, dont Heishiro avait déjà oublié le nom, se vantait d’avoir acquis ce fruit et projetait de le vendre au plus offrant. Quelle bande d’idiots faisaient-t-ils ! Peut importe leur nombre ou leur force, rien ni personne ne peut se mettre en travers de la route des rêves d’un démon.
Ce jour là, une pluie battante persistait à noyer l’île dans ses bras et un vent puissant soufflait en permanence, ce qui rendait les goûtes de pluies aussi dure que du gravier. Les conditions de navigations défavorables et les mises en gardes n’avaient pas eut raison de la volonté – poussée par l’avarice cela vas de soi – du démon, et, par mont et par vaux, il était parvenu à voguer jusqu’à l’île voulue. A priori seulement, car l’on ne peut pas dire qu’il ait un sens de l’orientation très aiguisé. A vrai dire, même s’il semble suivre un programme pour son chemin, Heishiro se déplace aléatoirement, là où son fameux instinct le conduit. Une chance pour lui que la terre soit ronde, il est certain qu’il serait passé par-dessus bord. En prétextant qu’il le fait exprès, pour voyager. Ces cheveux tombaient et se collaient à son front, dégoulinant d’eau le long de son visage, y dessinant des arabesques éphémères. Il jette un dernier regard à son embarcation, sa coquille de noix qui s’enfonce lentement, mais inexorablement, dans les profondeurs abyssales. C’est vrai que le bois avait pourrie, que la quille était brisée à multiples endroits, que la coque était trouée et que le gouvernail était en vacance, mais tout de même, son dernier bateau n’avait pas fait long feux lui non plus. Il ajouta le fait de s’approprier un navire digne de ce nom à la longue liste de ceux qu’il désirait. Une très longue liste.
L’eau venait tout juste d’engloutir le sommet du mat, et Heishiro était dors et déjà en train de grimper les marches du port. Ce dernier, comme on pouvait s’y attendre, était vide de présence humaine. Inhumaine aussi d’ailleurs remarqua-t-il par l’absence de bruit en dehors du clapotait de la pluie et du grondement du vent. De loin, il faisait vraiment peur. Une silhouette tordue qui avançait étrangement, semblant sortir des marais infernaux et qui dégageait une aura malfaisante. Le démon ne put éviter cette flaque et il s’éclata en morceau. Son katana s’était retrouvée près de sa tête, il possédait alors trois jambes et son buste n’était plus qu’un vague souvenir. Il s’arrêta un instant sur son reflet ainsi déformé et ne put s’empêcher de pouffer de rire.
Comme il l’avait imaginé, le ‘’ siège social ‘ des Sora se trouvait au bout de la grande rue. La porte d’entrée elle-même était impressionnante. Elle motiverait assez pour faire rebrousser chemin aux assaillants. Mais c’était sans compter l’orgueil et l’avarice d’Heishiro. Poussant la lourde porte en bois, il pénétra les jardins impériaux du clan. Qui, si le temps s’était montré clément, aurait put ravir le regard. Sur le coup, ils ressemblaient plus à un parc abandonné, attendant tristement qu’on vienne s’occuper de lui. Le chemin sinueux zigzaguait à travers les jardins sur une centaines de mètres, offrant au visiteur le luxe de contempler la grandeur du clan Sora. Les graviers crissant sous ses pas, l’homme manqua de chuter à plusieurs reprises et, vexé, il infligeait de douloureuses cicatrices dans le sol.
Enfin, il aperçut le palais du ciel. C’était le nom qu’avait lu Heishiro sur les panneaux indicateurs, il en avait déduit que c’était donc ici. Inconsciemment, sa main droite sa posa sur le Tsuka de son katana et la serra.
Sur le chemin, il avait réfléchit à son plan d’attaque. Il était clair que se lancer dans le domaine du clan, arme à la main pour assassiner tout le monde revenait à se jeter dans la gueule du loup, et quitte à se suicider, Heishiro préférerai se livrer au Seppuku. Enfin, la perspective de s’empaler le ventre, d’ensuite remonte la lame en diagonal jusqu’au cœur ne l’enchantait guère, il entendait bien vivre…jusqu’à sa mort. Son idée se résumée assez simplement pour une fois. Il entrerait tout simplement dans le palais, et, discrètement, exécuterait ceux qui tenteraient de l’arrêter. Pareil à la gangrène, il neutralisera l’ennemi sans qu’il le remarque, et, au moment où il s’en rendra compte, il sera trop tard pour riposter, et le combat sera gagné.
La porte grinça doucement, mais le bruit fut avalé par le torrent d’eau qui tombait toujours dehors. Heishiro aurait put hurler à la mort, une personne à un mètre de lui ne l’aurait pas entendue. L’eau dégoulina par terre, formant une petite flaque sur le tapis de jonc. La porte se referma et produisit alors un bruit sourd, un bruit banal d’une porte se fermant, mais comme amplifié. Ce fut à ce moment que le démon remarqua qu’un homme le menaçait avec une Jitte, mais dont les lames étaient, non pas en bois, mais en acier. Le regard carnassier que lui jeta alors Heishiro lui fit, par instinct de survie, faire un pas en arrière, mais il conserva son arme braquée sur le démon. Les deux lames s’entrechoquèrent, dans un fracas d’acier beaucoup trop entendu. La lame d’Heishiro, coincée entre celles du garde, touchait alors la tempe de l’adversaire. Ce dernier sentit alors le sang perlait le long de son front, et tenta de repousser Heishiro d’un coup de pied. Malheureusement pour lui, la main libre du démon l’attrapa au vol, puis, l’attirant vers lui, Heishiro n’eut qu’à baisser son bras pour découper proprement et rapidement la tête de l’homme, les yeux exorbités car comprenant qu’il allait mourir d’une seconde à l’autre. La tête roula sur le sol et le corps s’affala dans la flaque de sang qui se formait petit à petit.
Satisfait, il poursuivit son chemin. Les Sora, malgré leurs affligeantes stupidités, étaient loin de manquer de goût et Heishiro devait reconnaitre que le palais était magnifique. Mais ce qui était plus magnifique encore, c’était le fruit hie hie qu’il allait avaler dans peut de temps. Le démon exaltait de joie et de bonheur, persuadé que rien ne pourrait l’empêcher de dévorer le fruit.
Le corps – puis la tête – du garde qu’avait tué Heishiro fut retrouvée. Logique. Le clan n’était pas comateux. Et puis cela aurait été trop simple. A peine une minute après, l’alarme gronda. Elle hurla même. Elle le devait, elle devait ameuter toutes les divisions afin d’éliminer l’intrus. Mais, il semblait que le jeune homme était en vaine ce jour là. Dehors en effet, la pluie n’avait pas cessée de tomber. Les trombes d’eaux semblaient même redoubler de violence petit à petit et de s’en prendre personnellement au palais, comme motivée par de la rage. Heishiro se surprit à remercier Dame Nature.
Heishiro se surprit à insulter Dame Nature. L’eau qui coulait de ses cheveux mêlés au sang du pauvre garde offrait une piste de choix à la personne la suivant. Et chacun de ses pas valait son quota de traces ensanglantées. La seule chance du démon était due au fait que les hommes du clan s’étaient séparés par groupes de deux ou trois, et le cherchaient aussi bien dehors que dans les autres palais. Ainsi, de temps en temps seulement, un groupe remontait la macabre piste avant de tomber nez à nez sur un Heishiro très frustré. Et très impatient. Le katana bougeait avec une telle rapidité qu’Heishiro paraissait manié plusieurs armes. Les idiots !
Ce fut une longue et tragique ascension. Un a un, les groupes venaient se frotter à la griffe d’Heishiro. Et finissait irrémédiablement par périr. La plupart d’entre eux se battaient à l’aide de Yari de 2 à 4 mètres de long, et quelques unes parvenaient à déchirer la toge d’Heishiro. Deux soldats, moins idiots que les autres visiblement, avaient tenté une tactique de phalange, et étaient parvenu à couper le bras gauche du démon, laissant quelques goutes de son sang se mêlaient à ceux de ses victimes, qui tâchaient dors et déjà ses manches.
Déçut, c’était réellement le mot à employer. Déçut du manque de réactivité ennemi. Bien sûr, il était préférable que cela se déroule ainsi, mais tout de même. A vaincre sans périls, on triomphe sans gloire. Et l’orgueil d’Heishiro n’était pas capable de surmonter une telle honte. Son katana rengainé, il marchait en trainant les pieds, il eut presque envie de se poser contre une colonne. Mais il avait la flemme d’avoir la flemme, et poursuivait son chemin, s’attendant presque à ce qu’on lui ouvre les portes sur son chemin, précédé d’un ‘ bonsoir monsieur ‘ respectueux. Il s’imaginé à la tête de se clan, siégeant, dormant et mangeant sur de l’or fin. C’était pas mal. Mais ses rêves de grandeurs allez au-delà d’un vulgaire clan, même comme celui des Sora.
Enfin, quelque chose parvint à rompre la monotonie du voyage. Deux voix s’adressant à lui, un air suffisant, sûr et puissant. Koremasa le loup gris et Tamonoto à la langue fourchue. Cette façon de se présenter prouvait la confiance que les deux hommes avaient en eux. Et le ton qu’ils avaient employé pour signaler à l’intrus que son chemin s’arrêterait ici était suffisamment clair pour faire hésiter même les plus téméraires. Pour toute réponse, la note cristalline d’un katana qu’on tire de son fourreau. En avant, leur avait dit le démon.
La pluie s’était arrêtée, comme si elle aussi désirait assister à la scène se déroulant sous elle. Ainsi, le moindre choc entre les armes, le moindre coup était définissable, sans même avoir besoin de regarder le combat. Et à en croire le visage ravi du démon, le combat était plaisant. Face à lui, les deux hommes étaient en garde, prêt à relancer le duel. Le premier, le loup gris, se battait avec deux Tekken magnifique et long, des armes faites pour ôter la vie avec élégance. Le second lui, tenait un Kusari-gama impressionnant et effrayant, une arme faite pour tuer. Tout simplement. Ses deux là n’étaient pas des plaisantins, il en était sûr. Même si l’habit de fait pas le moine, un bon outil bon ouvrier.
Le combat reprit de plus bel, les hommes se battaient d’égal à égal et l’issue était impossible à deviner. La lame d’Heishiro dansait follement, les poings du loup ne semblaient pas pouvoir s’arrêter, et les armes de la vipère étaient toujours en actions que ce soit avec la faux ou avec la masse, il ne laissait aucun répit. Mais, pour le démon, même si ce combat était plus prenant que les précédents, il était encore loin de devoir se donner à son maximum. Sa main gauche qui, jusque là hibernée dans une poche de son pantalon, glissa alors vers le manche. Un Tekken effleura sa joue, laissant s’échapper à nouveau un peut de sang, et la faux courrait le long de son bras droit quand Heishiro leva son sabre en l’air.
Le tapit de jonc, puis le parquet et la terre cédèrent sous l’impacte. La pluie ne pouvait savoir ce qu’il s’était passé, beaucoup de poussière tournaient et formaient un tourbillon autour de la scène. Le suspens pour elle, était à son apogée. Pour les deux hommes, le sort en était jeté. Ils avaient bien compris que leurs niveaux n’étaient pas encore à la hauteur de celui de l’inconnu. Ils crachèrent un flot de sang et tombèrent à genoux. Heishiro qui se tenait alors droit pouvait les décapités sans difficultés. Désarmés, sévèrement blessés, les deux hommes n’étaient plus capables de se défendre. Koremasa sentit la morsure glacée de l’acier du katana de l’étranger. Sa fin était venue se dit-il avec une pointe de tristesse. Il n’y aura pas de baroud d’honneur. Le combat était plus que loyale, et l’adversaire s’était montré le plus fort, il était impensable d’être lâche après une défaite, il faut assumer. D’un regard, lui et Tamonoto s’étaient mis d’accord. Quitte à y laisser la vie, autant que celui qui y est parvenu soit connu comme l’homme le plus fort du monde. Ainsi, d’une voix faible et interrompue par des crachats de sangs, ils avaient tout deux révélés à l’inconnu l’endroit où était caché le fruit. En échange, avaient-ils ajouté, ne tue personne d’autre, tu as commis suffisamment de meurtres chez les Sora. Voyant l’absence de réaction de la part du démon, ils s’étaient allongés, sur le dos, de sorte qu’ils puissent voir le ciel après la mort.
Ils attendirent longtemps.
Quand ils purent à nouveau ce tenir debout, remarquant qu’ils étaient encore en vie, Heishiro Katsura avait dors et déjà manger le fruit hie hie. Et, à l’heure qu’il était, il se trouvait déjà loin du clan.
Ils se demandèrent quelles seraient la sanction qu’on leurs affligera, et ils jetèrent un regard écœuré sur la scène où ils avaient faillit mourir. Le sol avait complètement explosé sous la frappe ennemie. Et s’ils avaient toujours la tête sur les épaules, c’était uniquement par le bon vouloir de l’ennemi.
Heishiro quand à lui, s’entrainait à maîtriser l’immense potentiel que lui accordait son fruit du démon.[hrp] Si le fruit ne m'est pas accordé, je peux toujours changer le nom. Concernant l'attaque en elle même, on peut imaginé que le clan Sora, malgré les apparence, n'est pas si puissant que sa, et cela peut expliquer le fait qu'un homme seul ait put le vaincre. Sachant que le clan n'était pas au complet, que je n'ai affronté qu'une quarantaine d'homme en tout, séparé en groupe de deux. Voilà, j'espère que je ne fait pas trop '' Gros Bill ''. [hrp] Satan, or Whrath. La nuit était calme, plus personne ne marchait dans les rues et la lune pleine brillait, illuminant la ville d’une lueur macabre. C’était une belle nuit d’été, et aucun nuage ne se profilait à l’horizon, même si un vent frais soufflait dans les allées, emportant dans sa course folle de vieux journaux et des bouteilles d’alcool à moitié vide. Une nuit calme où chacun dort sur ses deux oreilles, où personne ne conserve soigneusement un pistolet sous son coussin. Seul le hululement des chouettes rompait de temps en temps le silence qui s’était emparé de la cité, sans que personne ne le remarque. Il avait pris possession du bourg, petit à petit et désormais, son emprise était totale. Mais Heishiro est bien trop orgueilleux pour accepter la domination de quelqu’un d’autre, même si c’est d’une chose abstraite. Oui, il l’est tant qu’il est en constante compétition avec lui-même, et avec une vieille camarade, la faucheuse.
Cette nuit là, il était clair qu’Heishiro était énervé. Sa colère était à son paroxysme, telle que son visage, habituellement agréable à l’œil, en était déformé. Une rage si forte qu’elle ne pouvait être contenue par le démon. Il avait passé une excellente soirée pourtant, il avait fait la tourné des restaurants, mangé les mets les plus couteux et avec de belles et jeunes femmes. Oui, c’était réellement une très bonne soirée. Mais là, alors qu’il se débarrassait de ses vêtements, harassé de fatigue après son dernier voyage, l’excellente soirée n’était qu’un lointain souvenir.
Il est vrai qu’un homme éreinté est plus en proie à une colère noire qu’une personne en pleine forme. Les nerfs à fleur de peau, l’homme fatigué ne pouvait plus retenir le torrent de haine qu’il ressentait et, fatalement, le barrage cédé. Le démon quand à lui, en plus d’être fatigué, est quelqu’un qui perd facilement son sang froid, du moins, au sens métaphorique du terme. Il est vrai donc, qu’Heishiro s’emporte rapidement et que rien ne peut colmater le barrage ni stopper le torrent de haine et de colère qu’il laisse s’échapper. Un rien peut l’énerver. Irascible comme il est, le simple fait de voir que son lit n’a pas été refait peut provoquer moult dégâts auprès des responsables. Mais quand c’est une chose très précieuse qui lui aie dérobée, alors ce n’est plus de la colère ni de la haine, c’est tout simplement l’envie de meurtre que ressent alors le démon.
Et là, c’était son sabre qui lui avait subtilisé pendant son absence. Le hurlement qu’il avait alors poussé avait bien sûr ameuté le gèrent de l’hôtel, prêt à remontrer le fauteur. Là, la seule chose qu’il avait à montrer, c’était la langue bleue qui pendait de sa bouche. Heishiro, le regard noir, s’imaginant déjà en train d’éplucher le larron, n’avait même pas laissé le temps à l’homme de dire quelque chose, si ce n’est un gargouillement désagréable propre aux strangulations.
Il frappa le mur d’un coup de poing, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été aussi remonté conte quelqu’un qu’il ne connaissait même pas. Déjà la suite de ses actions se profilait dans sa tête : retrouver le voleur, l’arrêter, le séquestrer, le torturer et enfin le tuer. Un programme aussi excellent que la soirée qu’il avait passé. Heishiro changea de vêtements, il prit un kimono noir en sois, un pantalon en laine et une chemise de la même couleur, puis chercha dans son barda une autre arme. Une hache ? Non, il fallait le torturer longtemps. Un pistolet ? Non plus. Après avoir étalé l’équipement militaire d’une légion sur le sol de sa chambre, il se décida finalement pour la bonne vielle technique de la dague et des Tonfa. Heishiro glissa la dague à sa ceinture et prit les Tonfa dans ses mains, puis il commença à ranger son matériel. Puis, remarquant qu’il avait la flemme et qu’une des femmes de chambre se tenait sur le pas de la porte, traumatisée par la mort de son patron, il claqua des doigts et lui fit signe de ranger tout cela. En quittant la chambre, il aurait juré voir un sourire ravis derrière ce masque de terreur.
En arrivant sur l’île, comme à son habitude, Heishiro avait fait le tour des quartiers malfamés, fait comprendre qui il était et qu’il ne valait tout de même pas tenter de le détrousser. Visiblement, certains avaient l’air de ne pas avoir compris le message. Et bien soit, il allait donc le traduire avec le langage universelle. L’amour ? Pas vraiment, Heishiro appellerait sa le langage du sang. Du sang ennemi, s’empressé-t-il d’ajouter.
En chemin, il s’arrêta dans un bar et pris, non pas une bière, mais bien une bouteille d’eau. Le barman faillit plaisanter sur ce sujet, mais voyant que le client avait l’air plus disposé à donner des coups plutôt qu’à plaisanter, il s’abstint. C’était ce qu’il y avait de plus judicieux. Heishiro, malgré tout, prends beaucoup soin de son corps, il ne fume et ne boit donc pas. Il y met un point d’honneur, et un poing dans le visage de ceux qui critiquait sa vision.
Il arriva alors à l’endroit susnommé, les baffons de la ville, les quartiers malfamés où il fait bon de ne pas tarder en pleine nuit. Néanmoins, évitons les stéréotypes de ses quartiers, il est donc inutile de décrire les bâtiments délabrés, les trottoirs couvert de détritus et les ruelles plus qu’inquiétantes. Oui, ce n’est pas utile.
A peine la frontière fut-elle passée qu’Heishiro fut accosté par un bandit de bas étages, avec le sempiternelle ‘ la bourse ou la vie ‘, le menaçant d’un bras tremblotant avec un petit couteau. Le démon fit un signe de la main, comme pour demander une seconde à son assaillant, et avala cul sec le reste de sa bouteille. Levant sa main vers sa bouche, la manche de son kimono descendit, libérant alors l’entrave du Tonfa. L’homme blêmit, mais ne partit pas, au grand étonnement d’Heishiro. Ainsi, quand il eut fini de boire, il explosa le verre de la bouteille sur le crâne du brigand qui s’écrasa au sol, comme une marionnette à qui on aurait coupé les files.
Oui, Heishiro n’était pas de bonne humeur. Il marcha sur le corps inerte et poursuivit son chemin, sentant le contact glacé de l’acier des Tonfa sur ses avant bras. Il semblait que pour les malfaiteurs aussi, la nuit était synonyme de repos. Et, pensait que les voleurs étaient en train de se reposer alors que lui les recherchaient par mont et par vaux ne fit qu’accentuer sa colère, en admettant que cela soit possible.
Ce qui était intéressent avec les voleurs, c’était qu’ils s’en vantaient. Ainsi, la victime du larcin pouvait toujours récupérer son bien en le payant. C’est pour cela qu’Heishiro n’eut aucun mal à repérer la guilde des voleurs. En effet, sur un grand panneau en bois aux couleurs défraichis, l’on pouvait lire ‘ guilde des voleurs, venez ici si vous souhaitez quelque chose ‘’. Heishiro soupira. Jusqu’où pouvait allez la bêtise humaine ?! Il poussa la lourde porte de la bâtisse et y pénétra sans inviter ni injonction.
Et là, c’est le drame.
Ce fut comme si le démon s’était changé en catastrophe naturel. Tout le hall, en l’espace de quelques minutes, fut anéantit. Les tables en bois, explosées, étaient petit à petit consumées par les flammes des bougies qu’il avait renversés. Et cela revenait du miracle si quelques murs tenaient encore debout. Bien sûr, tout ce tapage avait réveillé la guilde qui s’était, arme aux poings, précipitée dans le hall, ou ce qu’il en restait plutôt. Malheureusement pour eux, quand Heishiro Katsura est en colère, il est de bons goûts de prendre ses jambes à son cou et de s’excuser. Et là, même si les voleurs étaient nombreux, ils n’excellaient pas dans le domaine du combat. Ainsi, la quiétude de la nuit fut définitivement rompue. Comme les nez des détrousseurs.
Cependant, Ramuthra était loin d’avoir noyé sa haine. D’une part, il n’avait toujours pas remis la main sur son arme, et par conséquent, il n’avait pas encore torturé le fauteur. Se baissant sur l’un des hommes qui se tordait au sol, tenant ce qui avait été, dans des jours meilleurs, un nez, il lui demanda s’il avait eut connaissance d’un vol de katana de grande valeur. Le bougre semblait sur le point de tourner de l’œil et ne comprit les paroles du démon qu’après que plusieurs de ses côtes de brisent sous un coup. Il acquiesça donc de la tête, grimaçant de douleur, et laissa s’échapper un nouveau râle. Lassé, Heishiro lui écrasa la tête avec sa botte et repartit vers un autre corps. Il répéta ainsi la scène jusqu’à tomber sur un qui paraissait encore capable d’articuler une phrase. Des flots de sang coulaient de son nez à lui aussi, mais il ne semblait pas avoir perdu l’esprit. Il parvint donc à expliquer à Heishiro que le fameux voleur se trouvait dans la guilde de l’ouest de la ville. Et il avait plutôt intérêt à dire la vérité.
Sans perdre plus de temps, Heishiro grimpa les marches quatre à quatre pour accéder au toit. L’air vif lui fit du bien, c’est vrai qu’à l’intérieur du bâtiment, une odeur pestilentielle avait agressée les narines du jeune homme. Dehors, la lune dominait encore le ciel de toute sa splendeur. Sans s’attarder sur l’astre de la nuit, il chercha du regard les étoiles et prit la direction, qu’il supposé être celle de l’ouest. Courant de toit en toit, il sentait le vent fouetté ses cheveux, caressait son visage, et se sentit comme transporté. Son sang bouillait dans ses vaines.
0Il lui fallut une poignée de minutes pour trouver l’endroit. Le quartier ouest était en tout points similaire à celui qui l’avait visité peut de temps avant. La guilde des voleurs par contre était sans doute plus fructueuse que la première qu’il avait visitée. En effet, plus grand, dégageant une autre forme de prestance et arborant des couleurs plus fraiche, le domaine s’étalé sur plusieurs étages et sur deux édifices. L’une, plus petite que l’autre, était celles des chefs. D’après l’homme qui l’avait guidé ici, celui qui lui avait subtilisé son katana n’en était pas un. Nairolf, lui avait-il répondu après qu’Heishiro se soit renseigné sur le prénom de sa future victime.
Heishiro sauta sur le toit du plus grand et vérifia son équipement. Sa dague était toujours présente dans sa ceinture et ses Tonfa, quoi que taché de sang, n’avait aucune différence entre son départ et son arrivé ici. Il avait pris, dans sa jeunesse, que les tonfa en acier comme les siens risquaient souvent des liaisons internes et qu’en cas de combat, elles risquaient d’éclater. Ainsi, le démon prenait toujours attention à ses armes avant qu’il ne combatte.
Il se teint au bord du toit, les jambes dans le vide et se balança d’avant en arrière pour briser la fenêtre. Puis, aussi agile qu’un écureuil, il s’y faufila et pénétra l’intérieur même du domaine. Cela ne lui prit guère plus de dix minutes pour mettre la main sur la source de sa colère. Celle-ci, ayant dors et déjà dépassé le point de non retour depuis fort longtemps, n’attendait que ce moment pour exploser. Cette nuit l’ennemi connaitra le prix du sang et des larmes. Le démon poussa la porte avec force et fracas. Cette dernière manqua tout juste de sortir de ses gonds, à la différence d’Heishiro. L’homme était en plein sommeil, allongé sur un lit de fortune. Le bruit ne l’ayant pas réveillé, Heishiro frappa d’un grand coup de poing dans l’estomac de l’homme qui ne put retenir un cri de douleur. Un autre. Ne comprenant pas ce qu’il se passait, il chercha tout d’abord à contre-attaquer, mais ses mains ne rencontrèrent que le vide. Heishiro, le sadisme né de la haine, le tira et le mit debout, pour mieux son visage avec son coude. Son coup partie comme une balle de tennis, et à l’évidence, provoquait autant, si ce n’est plus, de douleur à l’impact. Un tonfa sous le menton, incapable de se débâter, il vit l’inconnu fracturer la fenêtre et sauter dans le vide.
Le choc résonna dans sa mâchoire, visiblement, l’étranger n’avait aucune envie de le protéger des douleurs. Ca s’annonçait mal. Il comprit qu’il avait été trainé sur le sol, roué de coups pendant le trajet et qu’ensuite il avait été jeté et ficelé sur une chaise en bois. Nairolf s’imagina alors le calvaire des porcs. Un rire puissant retentit, il comprit qu’il avait parlé à voix haute et que son bourreau trouvait sa phrase très drôle. Il cracha du sang sur ses genoux et parvint à ouvrir les yeux à demis. La vision qu’il eut les lui fit refermer aussitôt, relançant un nouvel éclat de rire. Le voleur sentit quelque chose de dure heurter ses genoux à plusieurs reprises, lui provoquant des douleurs qu’il n’aurait pas crues possible.
Heishiro le tortura ainsi plusieurs heures, fracturant ses articulations, ses os, coupant ses tallons d’Achille, ses doigts…C’était un vrai carnage. Le sang s’était éparpillé partout, avait éclaboussé chaque coin de la pièce. Mais le pire, c’était que Nairolf n’avait pas perdu conscience. Il lui avait révélé la cachette, lui avait promit tout l’or du monde, en vain. Le fou qu’il avait en face de lui allait le tuer, il en était sûr alors. Il voulait simplement qu’il le fasse vite…très vite.
Dans la nuit, le silence perdit la bataille lorsqu’un cri effroyable fut poussé. Un cri démentiel, un cri inhumain…Ce n’est qu’au petit matin, alors que les premiers rayons de soleil éclairaient les rues, que la tête du voleur tomba, stoppant ainsi la longue agonie qu’il avait subit.Lucifer, or Pride. [hrp] Je précise que le récit sera, cette fois, vue des yeux non pas d’Heishiro, mais du capitaine de l’équipage qu’il attaque.[hrp]Il levait son sabre si haut dans le ciel nocturne, que la pointe de l’acier semblait piquer la lune, pleine est majestueuse, trônant dans la voûte céleste. C’était une nuit magnifique, les étoiles brillaient de milles feux et aucuns nuages ne venaient troubler l’astre. Mais mon regard ne parvenait à se détourner de l’acier face à moi, découpant le ciel en deux, comme hypnotisé par les flammes dansantes qui s’y reflétaient. J’y voyais tout ou presque. Le feu dévorant le bois du pont, mes camarades agonisant dans leurs sangs, l’orage qui, non loin, frapper avec véhémence. Jamais je n’aurais pensé assister à cela. Quand j’étais enfant, mon grand père m’avait parlé de l’apocalypse. Ce souvenir correspondait en tout point avec la scène actuelle. Soudain, je remarque un bruit. Ou plutôt, l’absence des cris de mes camarades, l’absence de se son à la fois terrifiant, et me rassurant sur le fait qu’ils soient tous en vie. J’avais peur. La fin était-elle arrivée ? Non, pas encore. Une frénésie commençait à naître dans l’équipage. Une agitation angoissante. Néanmoins, le démon n’y prêtait aucune attention. De haut, il me fixé de se regard carnassier, comme s’il possédait ma vie et, avec un sourire dément, il répondit à l’agitation. Je vis la lame s’approchait de moi à toute vitesse, et sentit mon équipage retenir leurs respiratio[/size]ns. Petit à petit, le drapeau blanc de la marine sur lequel je reposais se tinta de sang. Rougir le drapeau de la marine par ce sang revenait à déclarer ouvertement son intention d’entrer en guerre face au gouvernement. Dans mes dernière minutes de lucidité, j’entends mes camarades hurlaient à la fois et à la mort, et à la fois pour signaler à l’individu qu’il venait de signer son arrêt de mort… Le vent ne nous laissait aucun répit et soufflait avec une force inouïe, mais nous tenions bon. En se serrant les coudes, nous parvenions à résister à la tempête et rien ne pouvait nous battre. Unis, nous semblions invulnérables. Chacun à son poste, nous nous battions férocement pour ne pas sombrer dans les profondeurs abyssales. Les voiles rentrées se déchiraient à différents endroits et les vagues qui croquaient la coque à pleine dent faisaient tant tanguer le navire que l’on manquait de chavirer à tout moment. Et quand une d’entres-elles venaient nous tremper, c’était comme se prendre une gifle monumentale. Des souvenirs qu’on racontera à nos enfants, me disais-je. Heureusement, l’on ne perdait pas espoir. Car tant que le drapeau blanc à l’effigie d’une mouette battra dans le vent, la marine ne mettra pas un genou à terre. Car tant que cette blancheur éclatera, les marins se battront. Le tonnerre gronda près de nous, comme pour nous avertir d’un danger imminent. A la barre, je bataillais contre la nature et tenté par tout les moyens de tenir la direction. Nous avions en effet rendez-vous dans un QG pour une escorte. La vigie me cria alors quelque chose. Mais le vent emportait ses paroles dès qu’elles quittaient ses lèvres et il dut s’y reprendre à plusieurs reprises pour me faire comprendre qu’il avait aperçue une voile noire. Et un drapeau à tête de mort. Je ne pus m’empêcher de jurer dans ma langue natale et mon second m’interrogea du regard, l’air de demander à la marche à suivre. D’un geste, car les mots étaient inutile, je lui dictais les consignes. Il disparut sans rien dire de plus et prépara le combat. Bien sûr, j’osais espérer que le mauvais temps ferait que les pirates ne nous attaqueraient pas, qu’ils passeraient leurs chemins en essayant, comme nous, de survivre. Je ne nie pas que les pirates voue leurs forces au mal, mais si pour que mon équipage vivent je dois oublier les principes de bases qu’on nous incultes aux camps, alors je n’hésiterais pas une seconde. Le bateau ennemi est à peine plus petit que le mien, et semble non pas voguer, mais suivre et obéir aux consignes dictées par les vagues. J’imaginais que l’équipage était décédé et que nous n’avions plus rien à craindre. Et la coquille de noix ballotée par les eaux ne fut plus sources de préoccupations. A nouveau l’orage gronda et frappa à bâbord. Superstitieux, je force et fait tourner la barre à tribord sur 35 degrés. A travers ma tenue, je pouvais voir mes muscles saillir et lutaient pour ne pas céder à la pression qu’ils subissaient. Ce corps que j’avais entrainé durant des années était face à son ultime obstacle et il était trop orgueilleux pour perdre cette bataille. Une vague balaya le pont devant moi et emporta tout ce qui s’y trouvait. Heureusement, mon second avait suivit mes conseils et chacun s’étaient fixé à une corde séparée, mais toute reliées au mat principal afin d’éviter qu’un homme tombe à l’eau. Même si aucun d’entres eux n’avaient mangé l’un de ces fruits maudits, il aurait été impossible de nager dans cette mer hargneuse. A ce moment, le navire pirate m’était totalement sortit de l’esprit et pour moi, ce n’était guère qu’une fausse alerte. Cependant, quand le sifflement distinct d’un tir de canon parvint à mes oreilles, je dois avouer que l’angoisse me noua l’estomac, formant une boulle dans ma gorge. A nouveau je jurais. Comment pouvait-on combattre dans de telles conditions ? C’était stupide, si stupide…L’explosion du boulet me ramena à la dure réalité. D’un autre geste de la main, j’ordonnais une riposte, vaine, car l’ennemi était jusqu’alors dissimulé dans les creux des vagues. L’ennemi nous attaqua à nouveau, manquant de peut d’exploser la coque de mon navire. Nous nous étions arrêtés pour attendre les pirates et ainsi les surprendre avec une attaque massive et rapide. Plissant les yeux pour voir à travers la pluie, je distinguais alors une voile aussi noire que la nuit, et, petit à petit, je perçus la tête de mort pâle comme la lune… [size=18[/size]De secondes en secondes, le navire pirate se rapprochait de nous. Mon second m’observait, doutant que la peur m’empêche de bouger ou qu’elle fausse mon jugement. Il m’observe avec crainte, attendant que je donne enfin le signal. Alors que l’on peut voir vaguement le reste du navire, il me suppliât de donner le signal, mais en voyant mon regard décidé, il eut l’air de changé d’avis. Tout l’équipage pouvait, grâce à un système de miroirs, voir le moment où je baisserais ma main droite. Enfin, alors que tout le monde retenait son souffle, je donnais l’ordre de faire feux. En l’espace de quelques secondes, une salve de 20 boulets quittèrent les canons. Comme je l’avais prévus, le vent avait ralentit les boulets et, si les artilleurs avaient tirés plutôt, ils n’auraient eut pour cible que les vagues. Alors que sous mes yeux, grâce à mon expérience, il ne restait qu’a tiré une nouvelle fois pour que le navire en face, déjà rudement affecté par la première attaque, coule au fond des eaux. L’ennemi tenta alors une riposte maladroite. Mon hypothèse avançant le décès des pirates étaient peut être erronée, mais en tout cas, ils n’en étaient vraiment pas loin. J’ordonnais l’attaque closant la joute et, l’instant d’après, je pus voir, non sans plaisir, que le navire sombrait lentement. Ivre de joie, tout l’équipage hurla de joie et se félicita mutuellement. Mais alors que nous nous préparions à reprendre la route, nous aperçûmes une silhouette noire voler dans le ciel comme une chauve souris. Qu’est-ce que cela pouvait-être ? Nous n’en avions pas la moindre idée. Etant donné le fait qu’il se dirigeait vers nous, j’envoyais quelques hommes sur le pont, afin de ne pas risquer une attaque surprise. Je craignais alors que l’un des membres de l’équipage de pirate n’ait un fruit du démon. Si tel était le cas, alors le combat était loin d’être gagner. La silhouette apparue alors au dessus de nous, à quelques mètres du mat principale. Mes hommes dégainèrent leurs armes et firent feux, mais les balles ne semblaient pas l’atteindre et l’individu ne bougeait pas. Lorsqu’ils eurent compris l’échec de cette tentative et qu’ils arrêtèrent de tirer, l’homme qui s’était alors agrippé au second mat, sauta en l’air. Je ne vis pas ce qu’il jeta, mais une chose vint alors empaler mes hommes comme des cochons, les tuants aussi rapidement que nous avions fait couler le navire. Chacun se rua vers le pont, armé et bien décidé à en découdre. La tempête faisait rage et la pluie tombait encore plus fort qu’auparavant. Et je compris enfin ce qu’il se passait. Le pirate changeait les gouttes de pluies en pics de glaces qui tombaient alors sur les marins. Lorsqu’il posa un pied à terre, je sortis en trombe de ma cabine et partit combattre moi aussi. L’homme était habillé entièrement en noir et, à sa ceinture, un katana attendait impatiemment qu’on le libère de son fourreau. La suite, elle me sembla passer au ralentit, accentuée sur les moindres détails. Je voyais mes camarades tombaient les uns après les autres. Des gerbes de sangs se mêlant à la pluie tombante. C’était un démon. Je ne comprenais rien à ce qu’il se passait. Un seul homme qui parvenait à tous nous battre. Sans que je ne le remarque, je mettais à mon tour jeter corps à et âme dans le combat et, mon épée à la main, je tentais d’attaquer l’ennemi dont je ne voyais toujours pas le visage. Je me voyais attaqué, comme si j’étais spectateur et que mon corps bougeait de lui-même. Ainsi, mes camarades et…moi, nous attaquions l’homme. Mais tous nos assauts étaient repoussés avec une flagrante facilité
Dernière édition par Heishiro Katsura le Sam 24 Oct 2009 - 11:33, édité 2 fois | |
| | | Heishiro Katsura Nouveau
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| Sujet: Re: Heishiro Katsura (en cours d'impression) Ven 16 Oct 2009 - 19:46 | |
| Mon second, tout comme moi, bataillait dur pour toucher notre ennemi qui, depuis le début des combats, n’avaient toujours qu’à bouger son bras pour contre-attaquer.
Soudain, je sentis un choc d’une violence incroyable dans mon estomac. Je n’y croyais pas, comment était-ce possible d’infliger une telle douleur d’un simple coup de poings ? J’eu l’impression de vomir mes tripes, je peinais à respirer et à tenir debout. Tombant à genoux, ce fut le contact glacial de longs doigts fins sur ma nuque qui me ramena à la triste réalité. Trainé sur le sol, je fus alors jeté et allongé sur le sol, face vers le ciel. Je ne pouvais pas bouger ne serait-ce qu’un muscle, et pourtant, je ne perdais pas connaissance. Ainsi, je vis la scène avec une effrayante netteté. Une scène que j’aurais préférée éviter le plus longtemps possible.
Il levait son sabre si haut dans le ciel nocturne, que la pointe de l’acier semblait piquer la lune…
Belzébuth, or Gluttony.
1. Le moment : manger avant le moment du repas afin de satisfaire l'organe du gout. Son estomac gargouillait depuis un moment déjà et il semblait être habité par un monstre ignoble car les sons qu’il produisait soulever les cœurs des convives. Ainsi, il s’était retranché dans une pièce du manoir et guetté avec insistance la pendule en ébène. Il ne se souvenait même plus de la personne qui l’avait invité ni la raison qui l’avait poussée à faire cela. Qui aurait envie d’avoir un démon à sa table ? Heishiro, en plus de ton estomac, se torturait l’esprit à trouver une explication qui, à l’évidence, était dénuée de toute logique et de tout instinct de survie. Etrangement pourtant, il n’avait pas la moindre intention d’attaquer les autres convives et il attendait, impatiemment, que l’heure du repas sonne enfin.
Il faut l’avouer Heishiro est une personne que l’on pourrait qualifier de goinfre. Il n’y a pas une seconde sans qu’il ait envie de manger un festin. Alors quand on lui promet une agape, le démon ne peut résister bien longtemps. Il s’imaginé déjà, servis comme un roi, déguster les mets raffinés qu’on lui proposait. Il a faim. Pourquoi mettent-ils tant de temps à préparer le repas sur cette île ? Heishiro en effet, avait du prendre son embarcation pour rejoindre le manoir qui se trouvait sur une île privée. L’un des rêves du futur maître du monde…Parmi tant d’autre. Cela faisait au moins deux bonnes heures que celui qu’on nommait Ramuthra se lamentait. Allongé, les bras sous la tête, sur un lit, il ne restait pas plus de deux minutes dans la même position. Sa frustration était à son paroxysme.
Alors qu’il s’était décidé à se détendre en jetant une balle en mousse sur le mur d’en face, l’odeur des plats vint titiller ses narines. Il huma à grand poumon et regarda la pendule, s’attendant à voir les aiguilles pointé sur dix heures. Il hurla à la mort quand il vit qu’elle en était loin. De colère, il jeta la balle qui, rebondissant un peut trop fort, décrivit une courbe inattendue, avant de percuter le visage d’Heishiro pile entre les deux yeux. Tir en pleine tête. Plus de surprise que de douleur, il culbuta sur le lit et se retrouva les quatre fers en l’air. S’en était trop, sa patience avait des limites bien définie. Il se releva donc d’un bond, fouilla dans sa valise pour y trouver deux couverts magnifiques, un couteau dont le manche en ivoire était incrusté d’or et dont la lame, longue de six centimètres, était faite en argent pure. Il s’attarda un moment sur la fourchette du même style que le couteau et les plaça dans sa ceinture avant de sortir discrètement de la chambre d’hôte.
Guidé à la fois par son instinct et par ses narines, il ne prit qu’un quart d’heure pour trouver les cuisines. Essayant d’avoir l’air le plus calme possible, il se faufila dans les cuisines et, la main sur le manche de son couteau, il chercha où il pourrait manger en paix. La plupart des cuisiniers étaient trop occupés pour s’occuper de lui et Heishiro eut tout le loisir de se servir selon ses goûts.
Ses yeux brillés de milles feux devant le festin qui n’attendait que d’être dévoré. L’eau à la bouche, il avait bien du mal à ne pas se jeter corps et âme dans le buffet. Finalement, la raison prit force sur la passion et il servit modérément dans une assiette creuse. Deux baguettes de pains, une livre de foie gras, quatre ailes de poulets, deux kilo de patates et enfin un panier de fruits. De quoi se mettre en bouche, estima Heishiro en s’attablant dans un recoin des cuisines.
2. La qualité : rechercher des délices et une meilleure qualité de la nourriture pour satisfaire les « ignobles sens du goût ». Ayant fini sa petite collation secrète, le jeune homme s’en était retourné dans sa chambre, un peux plus disposer à attendre que cette pendule affiche l’heure tant attendue. Il lui restait une bonne demi-heure avant de partir pour la grande salle et il décida d’opter pour une tenue plus élégante. Il hésité entre une tenue très blanche et éclatante pour ne pas passer inaperçu, ou pour un magnifique costard noir et un haut de forme de cette même teinte. Après moult hésitations, il choisit la seconde tenue. Dans le miroir, il vit alors un homme élégant et d’apparence calme et d’une certaine beauté. Heishiro tenta vainement de se coiffer, mais ses cheveux ne semblaient pas disposés à se ranger sagement. Tant pis, céda alors le jeune homme en voyant qu’il était l’heure.
Les bras dans le dos, il se rendit alors dans la grande salle où une cinquantaine de personnes se pressaient déjà. Il se teint en retrais et attendit que le maître des lieux apparaissent enfin sur la mezzanine, de sorte qu’il surplombait tout le monde de sa stature. A l’écart, Heishiro voyait parfaitement l’homme débité un discours, qu’il n’écouta bien sûr pas, et n’hésita pas à hotter son chapeau pour le saluer quand le regard du maître tomba sur lui. Le sourire inquiétant du démon sembla troubler une seconde l’homme, mais il se reprit avec la vitesse d’une personne ayant l’habitude de parler devant un publique difficile et exigeant.
Enfin, il fit tinter sa flûte de champagne en cristal avec un couteau presqu’aussi beau que celui d’Heishiro et invita les amphitryons à se mettre à table. Heishiro se retrouva sur une table pour une vingtaine de personne et le repas démarra en même temps que les bavardages, donnant ainsi la migraine au démon. Mais pour rien au monde il n’aurait quitté la table car il n’avait jamais goûté une nourriture de cette qualité. En parlant avec les personnes proches de lui, il apprit que le maître, on ne lui connaissait pas d’autre appellation, faisait venir les mets des quatre coins du monde et ne se souciait à aucun moment du prix que cela lui coûtait. Une jeune femme ravissante, habillée d’un décolleter vertigineux avait même ajouté, d’un air secret et mystérieux, que le Maître aurait bâtit son empire sur les cadavres d’hommes et de femmes. Cette phrase ayant jeté un froid sur la table, Heishiro la remercia en son for intérieur, enfin libéré de tous ces bruits, il mangea en paix.
C’était réellement une femme magnifique, remarquait le démon lorsqu’il porta sa coupe à sa bouche. Peut être une nouvelle proie. Il se resservit en entré et couvrit un toast d’une épaisse couche de fois gras, et un autre avec du caviar. Heishiro ingurgitait les plats qu’on lui proposait à une vitesse hallucinante, et il ne se passait pas une minute sans qu’un des serveurs accoure à sa table pour lui proposer des mets aussi exotiques que délicieux.
3. Les stimulants : rechercher des sauces et assaisonnements pour le plaisir du palais. Bientôt, l’entré laissa place aux plats principaux, composé majoritairement de viandes exquises, de légumes divins et de fruits tropicaux. Les mélanges de saveurs, parfois inédites, ravissaient les papilles de chacun, et pas un seul ne pouvait trouver quelque chose à critiquer. Autant le repas était agréable, autant il n’y avait à table que des gens de la haute société, des personnes très distinguée et pour une fois, Heishiro n’avait pas besoin de soupirer dès qu’il entendait quelqu’un parlait, comme à ses habitude. Pour une fois, il prenait du plaisir non pas à seulement manger, mais aussi à être avec des personnes capables de tenir une discutions un tant soit peut intelligente.
Néanmoins, les ravissantes tuniques que portaient les convives faisaient pâles figures devant les gamelles qui parsemaient les tables. A vrai dire, même le plus bel arc-en-ciel aurait parut terne et sans joie à côté des plats. Des plats dont on n’ose à peine se servir, de peur de rompre cette magnifique harmonie. Mais dès lors le cap franchit, il devenait impossible de ne pas s’en resservir et, pareil à une drogue, on en reprenait, peut importe le risque que cela pouvait impliquer. A la table d’Heishiro, ce fut la jeune femme qu’il dévorait du regard, qui se jeta la première. Son visage radieux alors, s’épanouit tant et si bien que chacun des hommes autour s’en servit aussitôt, afin de savoir ce qui pouvait charmer une telle déesse.
Peut importe qu’il s’agissait de sauce, de condiments, d’assaisonnements ou d’aromate, car les plats qui les ravissaient dors et déjà, semblait alors être un cadeau des dieux eux-mêmes. La viande, couverte de piment, de sauce ou d’herbes, disparaissaient à vu d’œil.
4. La quantité : manger plus que nécessaire. Bientôt, l’on observa Heishiro avec interrogation. Où trouver-t-il la place de mettre tout ce qu’il ingurgiter ? se demandais les personnes proches de sa table. Si vous n’avez jamais vu de tornade dans une salle à manger, je crains que décrire la scène ne soit pas chose aisée. Cette métaphore, quoi qu’un peut grossière je l’admets, résume assez bien la situation. Un Heishiro qui avale sans interruption, peut être un verre d’eau ici et là, des kilogrammes de viandes, de légumes et de fruits. Tout y passe, les serveurs se relaient toutes les cinq minutes pour lui apporter un autre plat, les cuisiniers s’affairent pour que rien ne manque et l’élégant pirate se remplit la panse.
[hrp] Désolé pour la qualité, je ne suis vraiment plus inspirer là. [hrp]
Belphégor or Sloth. à suivre...
Asmodée, or Lust. à suivre...
Dernière édition par Heishiro Katsura le Mar 27 Oct 2009 - 12:14, édité 1 fois | |
| | | Godwrath D. Alexander Héros de la Marine
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| Sujet: Re: Heishiro Katsura (en cours d'impression) Ven 16 Oct 2009 - 20:44 | |
| Le logia de la Glace est déjà pris, désolé | |
| | | [supp.] Xino J. Shinichi Nouveau
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| Sujet: Re: Heishiro Katsura (en cours d'impression) Ven 16 Oct 2009 - 21:23 | |
| Non non, il est dispo, Lizzie a lâché le fruit, elle l'avait dit sur la chat box, c'est un oubli de ma part, je devais éditer la fiche des fruits indisponibles... Désolé... Continue donc Heishiro, le fruit est libre | |
| | | Jaag Akanawa Pirate légendaire
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| Sujet: Re: Heishiro Katsura (en cours d'impression) Mar 27 Oct 2009 - 12:28 | |
| Bon on en a parlé sur la Cb', je te valide =D | |
| | | Godwrath D. Alexander Héros de la Marine
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| Sujet: Re: Heishiro Katsura (en cours d'impression) Mar 27 Oct 2009 - 20:34 | |
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