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 Cox Orange → Achevée

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3 participants
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Cox Orange
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Cox Orange


Nombre de messages : 85
Age : 30

[Feuille de personnage]
• Renommée: 40
• Wanted: 50.000
• Grade dans la Marine: /

Cox Orange → Achevée Empty
MessageSujet: Cox Orange → Achevée   Cox Orange → Achevée EmptyMar 2 Mar 2010 - 23:35

# Informations concernant le joueur :
    Voir Narcisz Szmanda


    Cox Orange

    Age : La vingtaine
    Sexe : Masculin

    Race : Humain
    Groupe : Pirate
    Métier : Flâneur

    Fruit du Démon : Kaze Kaze No Mie - Logia du Vent - Permettrait à son utilisateur de créer dans un périmètre limité : des rafales de vents, des tornades, et de voler sur de grandes distances, de se déplacer à la vitesse du vent.

    Évidemment, si vous acceptez que le fruit soit plus puissant, je ne serais pas contre...

    # Rêves & But
    Cox Orange souhaite suivre l'exemple de Wigbol D. Jack, celui qui lui a permis de s'envoler. Il souhaite également voyager sur tous les océans et visiter le monde entier, afin de connaître la terre qu'il foule. En parallèle, il est obsédé par la puissance, en quête de toujours plus de pouvoirs. Il a comme objectif de radicalement modifier l'ordre mondial, à sa manière.

    Cox Orange → Achevée 06artwork
    # Caractère & Morale
    Qui suis-je pour pouvoir vous parler de la mentalité de Cox Orange ? Seulement lui serait capable de vous éclairer suffisamment sur sa personnalité. Ce qui est certain, c'est qu'il n'est pas un modèle de sociabilité. Personnellement, je ne l'ai jamais vu débuter une conversation avec qui que ce soit. Je me demande même s'il lui est arrivé d'ouvrir la bouche plus de deux minutes par jour. Étonnant, non ? Je voudrais être présent le jour où quelqu'un réussira l'exploit de le sortir de son mutisme... Pourtant, je suis persuadé au plus profond de mon cœur qu'il n'est pas réellement comme il souhaite qu'on le regarde. Selon moi, sous cette couche de glace, se cache un cœur plus tendre que vous pourriez le croire... Seulement, il n'arrive pas à sortir de son univers, il ne souhaite pas se découvrir, s'accepter. Ce genre de malaise ne se soigne pas. Il n'y a rien à faire. Le seul remède à prescrire serait le temps. Le temps, oui. Il faut lui laisser parcourir son chemin, pourriez-vous lui tenir la main ?
    Il déteste. Il hait. Il méprise. Il dénigre. Comprenez-vous ? Non. Lui ne comprend pas ce qui l'entoure. Ne comprend pas la mentalité de ceux qui se disent être semblable à lui. Qui sont-ils pour lui ? Qui est-il pour eux ? Rien. Lui n'aime pas parler, écouter l'intéresse bien plus. Tout parle à qui sait écouter, lire, écrire. Entendez-vous le doux murmure du vent glissant entre vos oreilles ? Non. Vous n'y êtes pas ouvert. Votre esprit est cloisonné de principes vous aveuglant des milles merveilles qui se présentent à vous. Quel gâchis... Lui ne vit que pour ça. Là, ici, puis plus loin. Jamais immobile. Ne veut jamais s'arrêter, de peur de devenir normal. Aussi normal que banal, aussi banal que normal. Ne plus être soi, être un petit rien parmi six milliards d'individus. Qui voudrait se trouver comparer à six milliards d'autres ? Étrangers à votre pensée, votre corps... Mais, dans quel monde surnaturel vivons-nous ? Cox Orange le troquerait bien pour un autre. Neuf et vierge.
    Cox Orange est un doux idéaliste : rêveur et solitaire. Il apprécie la vue infinie de l'océan, ou les longues ballades dans la flore sauvage et dépense ainsi son temps à émettre des hypothèses pour rendre ce monde meilleur, même s'il se garde bien d'en parler. En effet, notre jeune homme est taciturne jusqu'à la moelle des os, n'usant de sa salive qu'à bon escient et seulement lorsqu'un besoin urgent s'en fait ressentir. Il pense qu'il y aurait moins de conflits si seulement les êtres humains réfléchissaient ne serait-ce qu'un petit plus avant de parler, ils ne font que rarement attention aux conséquences que peuvent avoir leurs propos. Une insulte, une incompréhension, un désaccord, ..., ou je ne sais quoi entre deux puissances pourrait très bien déboucher sur un conflit destructeur. Ceci Cox ne le supporte, alors oui, ce qu'il pense, il le fait. D'ailleurs, il remarque bien trop de personnes qui se réclament philosophe ou penseur ne font que dire ce que les autres doivent faire, mais pourquoi cela serait-il différent pour eux ? On se doit de vivre comme on le pense et de manière, au seuil de la mort, de ne pas avoir de regrets. Notre jeune homme souhaite vivre selon cet idéal qui est le sien, bien que vous ne soyez pas obligés d'être du même avis...
    Calme et posé, il est un modèle de sang-froid dans toutes les situations, ou presque. Il existe bien une unique chose qui le fait paniquer : les espaces clos. Comme vous l'aurez certainement compris, Cox est claustrophobe à un moindre niveau, mais suffisamment face à des espaces totalement clos. Effrayé, il commence par se figer comme une statue, immobile et sans respirer, ou s'accroupit comme instinctivement pour échapper au regard d'autrui. Son cœur bat violemment, et palpite ou bat contre les côtes... La peau est très affectée par une grande peur, on le voit de la manière formidable dont elle sécrète immédiatement de la transpiration... Les poils sur sa peau se dressent ; et ses muscles superficiels frissonnent. Du fait du changement de rythme cardiaque, sa respiration est accélérée. Les glandes salivaires agissent de façon imparfaite ; la bouche devient sèche, est souvent fermée.
    Cox Orange n'est pas un pirate comme les autres, peut-être est-ce dû à son histoire. Notre petit bonhomme possède de fortes convictions qu'il ne renierait sous aucun prétexte, même au péril de sa vie. Il respecte profondément la Vie, et donc la liberté qui va de pair, et ne peut en aucun cas l'enlever volontairement. Ce serait bien au-dessus de ses forces. D'ailleurs, Cox est un bien singulier pirate, puisqu'il est idéaliste. Peut-être est-ce tout à son honneur, mais il tentera en toute circonstance d'éviter l'affrontement pour la simple et bonne raison que notre jeune homme rejette toute forme de violence et ne peut supporter la vue du sang, il en a des nausées atroces...
    Pourtant, Cox Orange continue son combat. Pourquoi ? Simplement que ses profondes convictions le pousse à agir afin de rendre meilleur le monde dans son ensemble dans lequel il vit.

    Cox Orange → Achevée 07artwork
    # Physique & Style Vestimentaire
    « Le jeune homme apparut de nulle part. Il marchait en silence, furtif comme un fantôme, et semblait se fondre dans la nuit. Le chasseur le guettait, assis dans les ombres d'un grand arbre touffu au sommet d'une colline qui surplombait des plaines et les pistes qui en sortaient. Grâce à la lumière de la pleine lune, la visibilité était excellente sur quarente kilomètres à la ronde ; pourtant, le chasseur n'avait pu arriver cet homme. C'était irritant et un peu embarrassant... Comment s'y était-il pris ? Le chasseur avait passé presque toute sa vie dans ce pays, où il avait survécu grâce à son habilité et à son expérience, il savait lire les mouvements d'un animal grâce aux signes laissés dans les hautes herbes. Il pouvait dire à quelle distance les bêtes se trouvaient et à quelle allure elles se déplaçaient. Mais il était incapable de repérer le jeune homme par une nuit claire, dans une grande plaine, même quand il l'attendait. De plus, sa cible - car s'en était bien une - le trouvait toujours avec une facilité déconcertante... Avançant délibérément hors de la piste, il approchait du chasseur à pas lents et mesurés. Il portait du noir, comme tous les gens de son statut - un manteau à capuchon qui l'enveloppait d'ombres plus épaisses que celles de la nuit. Ce n'était pas un homme de grande taille ni très musclé, mais il donnait l'impression d'être dur et déterminé. Quand on les distinguait, ses yeux étaient vaguement verts, plutôt marrons. Mais par moments, ils paraissaient aussi blancs que des ossements, surtout la nuit, lorsque les ombres effaçaient les couleurs et les réduisaient toutes à de simples nuances de gris. Ses yeux brillaient comme ceux d'un animal pris dans un rai de lumière - sauvages, perçants, hypnotiques. La lune illuminait son visage, soulignant les traits de fatigues profondes qui couraient sur son front à son menton et jouaient dans les replis de sa peau tannée. Ne tenant plus, le chasseur lui expédia une fléchette de narcotique de sa sarbacane. Il s'approcha à pas mesurés et l'étudia un instant. Enveloppé dans ses robes, il semblait être installé confortablement sur un carré d'herbes moelleuse et s'endormit en quelques minutes, son souffle devenu lent et régulier. Le chasseur le regarda. Même endormi il n'avait pas complètement fermé les yeux, et une lueur y dansait. Comme un félin, pensa-t-il en se détournant. Comme un dangereux félin. »
    Récit tiré d'un chasseur de prime lors de la capture d'un certain hors-la-loi, qui se fera par la suite nommé Cox Orange...

    « Ils l'ont jeté. Là. Comme un déchet. Voilà ce que l'on devenait lorsque l'on vous a imposé le symbole des Tenryuubito, indélébile : une patte de dragon. J'en étais certain, on l'avait tous. Pourquoi ferait-il exception à la règle ? Surtout lui. On connaît toutes les atrocités qu'il a commises par le passé. Même si les mémoires s'effacent... Moi, je m'en souviens. Encore aujourd'hui, je me demande comment a-t-il pu changer, au point même que la Marine ne mit pas sa tête à prix suite à notre évasion. Moi, c'était la première fois, et la dernière, que je le voyais en chair et en os. Il ne devait pas être bien jeune pour être aussi petit et imberbe. Il était misérable, comme chacun de nous d'ailleurs. Ses vêtements étaient déchirés ici et là, ce n'était plus que lambeaux. Après un examen plus attentif, je remarquais que ces vêtements n'étaient pas noirs - comme je le supposais - mais imbibés de sang maintenant séché. Serait-ce le sien ? Impossible d'en savoir davantage, les tissus se trouvaient être bien trop collant comme une seconde peau. A moins d'un nettoyage méticuleux bien entendu, mais autant espérer être délivré de cet enfer ! La bonne blague... Je me surpris à presque ressentir de la pitié pour ce qu'il était : un paria qui, comme lui, était isolé par ses croyances et exilé à cause d'une vérité que lui seul avait été capable d'accepter. En cela, ils se ressemblaient... »

    Récit tiré d'un ancien esclave libéré avant l'attaque mené par Wigbol D. Jack à Marie Joa.
    Cox Orange → Achevée 05artwork
    # Histoire
    Où suis-je ? Un plafond ? Je suis allongé sur un banc de pierre, plutôt froid d'ailleurs. Je me tourne sur le côté pour me trouver face à un mur fissuré. Mauvais choix. Je me retourne finalement de l'autre côté. Je reconnais le lieu étant un cachot par les barreaux. Dans cette cellule, je ne suis pas seul : une femme, semble-t-il, partage la même. Je me lève. Je pense qu'il fait nuit, ou pas. Ce n'est qu'une impression, mais je ne peux en être certain vu que je ne vois d'ici aucune ouverture sur l'extérieur. La femme qui en est bien une, semble s'apercevoir de ma présence. Je feins de ne pas l'avoir remarqué et continue à regarder dans le vague. Elle dit se nommer Lakisa et m'explique que l'on se situe dans un hall de vente d'esclaves. Elle semble consternée par le peu d'intérêt que j'affiche. Lakisa me demande mon nom, puis à la volée, d'où je viens. Qu'importe. Je me cloître dans un silence mortel. Je n'ai rien à dire. Simplement que je ne sais pas. Je ne sais plus. Rien. Depuis mon réveil, j'ai la drôle d'impression de naître, tout en étant conscient. Bien que je possède le corps d'un jeune adulte d'une vingtaine d'année, je n'ai aucun souvenir d'un passé quelconque. Même les mots « passé » et « souvenir » sonnent creux dans ma tête, creux de signification, comme s'ils n'existaient pas pour un individu tel que moi. Alors oui, je me tais. Autant me taire si c'est pour ne rien dire. Lakisa ne semble pas être à l'aise face au silence, alors elle parle. Elle me raconte son histoire, ses rêves, ses espoirs... Je ne fais qu'écouter d'une oreille distraite par le sifflement aigu et lancinant du vent. Je suppose que des heures s'écoulèrent ainsi, l'un écoute tandis que l'autre parle. L'un ne fait que répondre au besoin de l'autre de s'exprimer. Rien de plus, rien de moins. C'est tout. Un bruit métallique. Assourdissant. Lakisa se fige d'effroi. Elle semble comprendre. Moi, non. Des sons de pas s'approchent, doucement. Un homme affublé d'un costume cérémonial ridicule s'arrête devant moi. Deux mètres nous séparent, pourtant nous avons un fossé large entre nous : des barreaux. L'homme ridicule semble certain de son autorité, simplement par la présence de ces petits barreaux. Insignifiant. Pourtant, il fait le fier. Voudrait-il me provoquer ? Qu'importe. Je reste impassible. Un ange passe. Le costume cérémonial s'agite, puis brise le silence, ce silence tant apprécié de ma personne. Il affirme que je ne serais plus aussi hautain après avoir été vendu et termine son propos par un crachat qui dégoulina le long de ma tendre joue. Qu'il fasse ce qui lui plaît, moi je n'en ai que faire. A l'heure qu'il est, je suis déjà mort. Je n'ai plus d'identité, je ne suis personne. Le costume ridicule recule et rageusement, s'envole aussitôt. Lakisa tremble de plus belle. Même si je ne fais que de le remarquer maintenant, je ne comprends pas. Je suppose que cela vient du différent que l'on a. Un nom. Peut-être peut-elle le choisir pour moi ? Je cois que ce serait une bonne chose, ainsi que pour cette femme. Elle semble totalement terrifiée à l'idée émise par cet homme. Je lui fais part de mon idée, d'une voix faible et distante, comme si les rouages de la parole n'avait pas été huilé depuis bien longtemps. Surprise, tel fut le sentiment que je pense qu'elle ressentit à cet instant. Enfin, l'enfant qu'elle avait en face d'elle parlait. En réponse, Lakisa ne me donna en cadeau rien que deux petits mots : Cox Orange.

    Par la suite, je crois m'être abandonné au sommeil. Combien de temps s'est écoulé ? Aucune idée. A mon réveil, je me suis retrouvé seul dans la cellule. Ce n'était plus la même cellule que la veille. Aujourd'hui, je me situe dans un bâtiment moderne et lumineux, bien plus luxueux qu'une sorte de grotte désaffectée. On a dû me transférer ici pour cette fameuse vente aux esclaves que décrivait l'homme au costume. Le « Grand Jour », comme il s'amusait à le nommer, semblait être arrivé... Un claquement de doigt, puis ce fut l'avalanche. Deux montagnes de muscles s'emparèrent de mon corps chétif et l'embarquèrent comme une simple marchandise, ce qui n'était pas faux d'un certain point de vue. On me largua sous les feux des projecteurs, aux yeux de dizaines - peut-être même des centaines - de paires d'oeil me scrutant tel un animal en cage. Tout comme je l'ai fais face au costume cérémonial, je le fais face aux prédateurs prêts à fondre sur leur proie entravée. Je me tiens immobile et fier, résigné à accepter mon destin.
    La suite me paraît banale. Je fus vendu, puis embarqué dans un navire pour une destination inconnue. Au moins, j'ai la consolation d'avoir pu voir un peu le paysage de l'île. Mangroves. Bizarrement, ce mot a remonté le flux de ma mémoire pour s'échouer sur le rivage, mais pourquoi ce mot en particulier ? Que représente-t-il ? Je ne le saurais certainement jamais. J'aime bien ces mangroves qui doivent être ces grands arbres... Leurs vues me rassurent. Cela me suffit amplement, j'aimerais bien les revoir un jour. Un jour... Je suis certain de les revoir. Peut-être dans dix ans, ou vingt ans, ou même trente ans... Qu'importe, la certitude m'envahit et m'aidera à supporter les épreuves qui s'annoncent plutôt... Rude.

    La nuit est tombée. Il semble que je sois dans un bois, je me suis réveillé au pied d'un vieux chêne dont les racines me recouvraient, protectrices. Je me lève doucement, sentant mes muscles ankylosés et surprend dans le murmure du vent des clameurs lointaines. Mes pas m'entraînèrent vers leur origine, je ne possède aucun contrôle. Que se passe-t-il ? Maintenant, je les distingue davantage, ces clameurs sont désormais des voix horrifiés qui hurlent à la mort, impuissant et vulnérable. L'odeur de la fumée parvient à mes narines frémissantes. Dans le noir, la lueur vive d'incendies d'un bourg m'éblouissent. Terreur. Mon corps se fige soudainement à l'orée du bois. Là, à quelques misérables mètres se tient un homme vêtu de l'uniforme de la marine. Il peint à l'aide de son fin pinceau qui s'exécute dans un mouvement gracieux et fluide pour représenter sur la toile la Mort. Je demeure ici. Immobile. Spectateur impotent d'un drame tragique où il se trame un massacre d'hommes, de femmes et d'enfants dans une indifférence totale de la Vie, juste sous mes yeux se sont statufiés d'effroi. Une fusillade nourrie éclata. Puis un silence, comme suspendu, plane sur la campagne immuable. Et alors des cris aigus de femmes montent jusqu'aux cieux. L'officier reconnaissable aux pattes d'épaule, ne cille pas, il ne bouge même pas la tête. Il tourne le dos à l'évènement et prépare sur sa palette, avec une sorte d'empressement retenu, un mélange qu'il étale sans précipitation. Le marine peintre s'agite. Crispé, il transpire de l'effort contenu d'une grande tension. Moi, je regarde ce bourg, épouvanté, d'où monte ces cris où tout se mêle : terreur, colère, supplications, désespoir. Les flammes jaillissent ici et là afin de rayer définitivement le bourg de la carte. Tragique histoire. L'officier recule de quelques pas pour mieux considérer son œuvre. Les acteurs dont le peintre est le metteur en scène, le rejoignent. Joyeux. Sur la terre silencieuse, craque seulement le bruit lointain de l'incendie. Le soleil se lève sur l'horizon et une brise chaude survient d'un coup ce qui me tire de ma syncope. Je me sens attiré en arrière. Le paysage macabre s'efface. Noir. Le reste est silence.

    Ce n'était qu'un mauvais rêve. Je me suis relevé en sursaut. On me regarde de travers. Où suis-je ? Il semble que je ne sois plus dans le navire, mais sur le plancher des vaches. Je ressens une douleur atroce dans mon dos, j'ai beau tenter de toucher la zone sensible... Je n'y parviens pas. Que m'a-t-on fait subir durant mon inconscience ? J'obtins ma réponse facilement : toute l'assemblée d'esclaves ici présente réunie dans ce qui ressemble à un entrepôt désaffecté ont tous une marque imprimée à même la peau au fer blanc : une patte de dragon. Symbole des Tenryuubito même je ne l'appris que bien des années plus tard... Pourquoi m'évite-t-on ? Sur mon passage, on chuchote, on murmure... Je ne peux plus le supporter. Que leur ai-je donc fait ? Je me balade dans toute la structure. Des centaines de visages se succèdent, tous ont la même expression : colère et peur. Qui étais-je pour inspirer tant d'émotions, disons négatives ? Le long de mon chemin hasardeux, je tombe nette face à un vide où nul ne s'aventure. Que se trouve ici de si exceptionnelle ? Ma curiosité est piquée au vif et je ne peux m'empêcher de m'y engager... Là, sur une paillasse crasseuse, se tient un vieil homme à l'expression menaçante et hostile. Je sens que je ne devrais pas le faire. Un groupe d'esclaves me suit de loin, les petits fouineurs n'ont-ils jamais eu le cran d'aborder ce singulier vieillard ? Je m'assois à ses côtés, à même le sol. Avais-je d'autres choix ? J'attends. Le vieil homme qui semble être évité comme la peste, tout comme moi, s'éveille. Dérouté tout d'abord, il m'observe sous toutes les coutures. Puis enfin apaisé, me posa la seule question utile qui se devait d'être posé :« Que me veux-tu ? » Au tac au tac, je lui réponds que je souhaitais uniquement discuter du monde dans son ensemble. Il ne paraît pas déconcerté cette fois-ci et sourit faiblement. Il n'exigea rien de moi. Ce soir-là, tous écoutèrent le vieil homme qui se révéla être un conteur extraordinaire, racontait des histoires tombées dans l'oubli. Une pause plus que la bienvenue. Mes mangroves surgirent à l'écoute de ces contes merveilleux, je suis apaisé. Je me laisse envahir par le sommeil...

    Je suis de retour dans le pays des songes. Même si mon dernier passage remonte à la nuit dernière, je reconnais l'arbre derrière lequel je m'abritais, ma place et celle du peintre officier et les restes carbonisés du petit bourg... Je ne peux pas de nouveau maîtriser mes gestes. Mon corps s'élance et pénètre dans ce qui fut autrefois une place animée où jouait des enfants d'un petit village tranquille, sans histoire, du moins l'imaginais-je. Ai-je été un jour témoin de ces scènes passées ? Ou est-ce la vision d'un avenir plausible ? Le saurais-je seulement ? L'odeur putride ambiante m'arrache : retour brutal à la réalité du songe. Comment peut-on songer que ces masses informes ont été des êtres humains, comment peut-on songer à faire subir de telles choses ? Je ne parviens même à donner un nom sur ces actes. Les cadavres sont dans des positions étranges, morts dans la plus atroce agonie. Mon cœur cogne dans ma poitrine. Je ne tiens plus. Des vertiges me secouent. La nausée s'empare de moi. Je fuis. Je ne vois plus. Je n'écoute plus. Je me souviens. Intenable. Sans cesse, les images reviennent. Inlassablement. Je bute contre une pierre, mais je ne m'en aperçois pas. Je jette un cri muet. Une unique question tourne dans mon esprit : pourquoi ?

    Mes paupières se soulèvent. Je roule sur le côté et aperçoit le vieux conteur. Il me transperce de son regard. Le temps semble se suspendre. Les secondes paressent. Silence, échange muet. Je me joins à lui. Assis en tailleur, en tête-à-tête. D'égal à égal, je l'écoute. Alors que le marchand de sable n'a épargné que nous deux, le vieil homme me confie son ultime conte...

    « Au commencement, il n'y avait rien. Ce monde n'était rien, jusqu'au jour où un homme, quelque part, l'imagina. Cet homme ne représentait pour ainsi dire qu'un grain de sable dans l'immensité du désert, mais il créa de toute pièce votre monde. L'origine de toute chose provient de l'Imagination. Il existe une multitude infinie de monde. N'est-ce pas magnifique ? Ma vie n'a été motivée que par la visite de ces univers. Mon garçon, je suis un conteur. Sur mon passage, je narre les histoires de chacun d'entre eux de manière à ce que nul ne tombe dans l'oublie. Un monde disparaît lorsque nul ne se souvient de son histoire. Si cela devrait arriver, je ne puis penser aux conséquences désastreuses que cela impliquerait. Tous sont liés entre eux d'une manière ou d'une autre, comme une gigantesque toile. Si l'une d'entre elle devient poussière, nombre d'entre eux retourneront au néant. Comprends-tu ? Je vais bientôt quitter cette vie. Pour toujours. Alors, n'oublies pas cette dernière histoire... Celle de l'héritier des Akhangaar ! »

    Je garde cette histoire précieusement. Je ne souhaite pas la partager. Pas tout de suite. Je ne suis pas encore prêt. Peut-être lorsque le temps aura fait son effet et que je ne pourrais plus parcourir le monde à ma guise. Mon souhait le plus cher que je formule ici, devant la dépouille inerte du vieil homme, est de voir ce monde dans sa totalité. Pour cela, je l'ai bien compris en écoutant le conteur, il me faudra de la force et je l'aurais coûte que coûte. Je m'écarte et m'isole, je me répète les mots en boucle. L'aube approche, certains se réveillent et offrent un dernier hommage au vieil homme. Je ne participe pas. Tout est déjà dit. Soudain, un bruit fracassant me surprend, puis un deuxième : celui de la porte éclatée par un banal personnage, mais ce qui m'étonne fut la lueur vive de ses yeux cendre. Impitoyable, pensais-je tout d'abord. Par la suite, je me dis que c'était plutôt un regard véloce et rieur. On me libéra. Je n'éprouve aucune émotion à ne plus avoir ce collier. On ne libère que mon enveloppe charnel, mon esprit l'était déjà et le sera éternellement. Je n'écoute pas les paroles de ce « sauveur » que tous acclame. Il ne représente rien pour moi. Pourtant, je le suis. Lorsqu'on s'enfonce davantage dans ce qu'ils nomment Marie Joa, je le suis. J'ai l'impression de suivre une petite flamme qui m'ouvre le chemin de ma destinée, je ne veux pas la perdre de vue. Ce sauveur veut poursuivre seul et confie le soin à son compagnon de mener les esclaves pour faire diversion. Je ne veux pas. Je me sépare du groupe. Discrètement. Je continue à le suivre. Je marche sur les gardes assommés derrière son passage. Je le suis. Toujours. Stop. Je m'arrête. Là, des hommes en smoking. Je me fonds dans le décor. Je l'observe lui. Seulement lui. La silhouette grotesque d'un homme-bulle pénètre dans la scène. Le sauveur s'élance et en termine avec la bulle d'un seul coup. Explosion. Le sauveur se dirige vers elle. Je vais regarder l'homme-bulle. Étrange. Un fruit traîne à ses côtés. La faim se fait ressentir soudainement, j'y croque à pleine dent. Amer. Dégoût. La faim me tenaille. Il n'en reste plus une miette.

    Je ne dois pas traîner. Je cours. Trop vite. Je me cogne contre tous les murs. Que m'arrive-t-il ? Je pleure, mais mes paupières ne parviennent pas se soulever. Je subis trop de pression. Depuis quand vais-je aussi vite ? Je m'arrête. Je ne comprends pas. Je regarde mes paumes comme si elles pouvaient m'expliquer quoi que ce soit. Des pas de courses se font entendre : des smokings noirs, les mêmes que le sauveur avait combattu. « N'approchez pas ! » Je ne veux plus être capturé. Je ne veux plus porter ce collier. Je veux pouvoir prendre mon envol. Libre. Je dois les repousser. Je lâche un cri pour m'insuffler du courage, ou plutôt de la témérité. Je m'élance vers eux à toute vitesse, les mains en avant comme si ce simple geste pouvait les écarter de mon chemin. Je ferme les yeux. Impacte. Fracas. Je ne comprends pas. Tout est en sang. J'ai tué. Je les ai tués. Je pleure. La douleur m'étreint. Je régurgite le peu contenu dans mon estomac. Les images de mes songes me reviennent à la figure. Claque. Je ne souhaite plus les voir. Je ne souhaite plus être ici. Je veux m'envoler vers d'autres cieux, plus cléments. Loin d'ici. Mes pieds quittent le sol, je n'ai plus d'appui. Que se passe-t-il ? Je rêve ! Je vole ! Je repère d'autres smokings. Je ne les laisserais pas donner mon signalement. Je dois les réduire au silence. D'un coup, je suis secoué. Je vois une rafale de vent assommer les smokings aux lunettes de soleil. Sauvé. Est-ce réellement un rêve ? Je me pince. Je ressens la douleur. Comment l'expliquer alors ? Je ne comprends pas. Illumination. Dans l'une des histoires racontées par le conteur, une d'entre elle ancrée dans la réalité faisait référence à des fruits aux propriétés extraordinaire : les fruits du démon. Peut-être, je dis bien peut-être, que je viens d'en absorber un... Ces fruits attribueraient des pouvoirs à leur utilisateur tout à fait hors du commun : surhumain. Excitation. Ivresse. « Que souhaites-tu accomplir dorénavant ? » Cette question impérieuse, je me la pose sans détour. Claire et nette. La réponse brille s'impose à moi. C'est l'évidence même. Je dois suivre la flamme aperçue. Celle du sauveur. Je m'en souviens. Il ne se dirigeait pas vers les explosions ? J'en ferais de même. Je tends l'oreille. Rien. Je survole un périmètre croissant. Où se situe-t-il ? Le porteur de la flamme. J'en suis certain. Cet homme porte sur ses épaules le fardeau d'une grande destinée : celui du seigneur des pirates. Toujours rien. Introuvable, comme évaporé. Je dois le retrouver. Où ? Où est-il ? Là-bas : un navire arborant l'emblème de la piraterie, une tête de mort sur un fond noir. Il y en a un autre d'ailleurs. J'observe. Je ne le vois nulle part. Est-il décédé ? Impensable. Déçu, je me tourne vers le second navire où semble être assemblé les anciens esclaves. J'atterris. Discrètement. J'écoute les conversations. Tous parle du fameux exploit du capitaine Wigbol D. Jack. Ce serait donc lui le « sauveur ». Il aurait également réussi à survivre face à un amiral. Cela ne me dit rien. Quelle est la force d'un de cet amiral ? Je le demande. On me répond « colossale. » Sans commentaire. Je discerne au fin fond de leurs yeux que cet amiral est respecté et essentiellement craint. Je ne ressens pas le besoin d'en savoir davantage. Cela me suffit amplement. Il semblerait que je ne sois pas au bout de mes peines. Ainsi, il existe en ce monde des êtres à la puissance phénoménale. Soit. Je n'ai qu'à les surpasser. Ma décision est irrévocable, scellée. Tout en parcourant le monde pour assouvir ma soif de curiosité, je deviendrais plus puissant que quiconque. Alors, je serais capable de réformer ce monde afin qu'il n'y ait plus d'esclaves ni de maîtres, plus de conflits ni de morts ; seule la Vie demeure. Le reste est silence.

    Cox Orange → Achevée 08artwork
    J'ai su que ce navire irait jusqu'à l'Archipel de Sabondy. Quelqu'un m'a appris la situation de l'île et m'a expliqué que c'était le lieu où l'on m'avait vendu aux Tenryuubito, comme tant d'autres... Je profite de la fin de la traversée pour m'habituer du mieux que je peux à mes nouveaux pouvoirs. Je n'en ai parlé à personne. Je sens, ce n'est qu'une intuition, qu'il faut mieux que je garde aussi ce secret pour moi. Dès notre arrivée, je m'envolerais pour une autre île. Je ne sais pas laquelle et cela m'importe peu. J'aimerai bien revoir ce Jack. Peut-être que le destin me fera cette faveur... Qui sait ? Je vais tout recommencer. Un nouveau départ... Celui de Cox Orange, le pirate au grand cœur !


    Dernière édition par Cox Orange le Lun 29 Mar 2010 - 20:16, édité 15 fois
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    MessageSujet: Re: Cox Orange → Achevée   Cox Orange → Achevée EmptySam 27 Mar 2010 - 23:14

    On va dire que cette fiche est achevée.
    Je trouve le physique horrible personnellement. En ce qui concerne le reste, cela me convient.
    Alors, qu'en pensez-vous ?
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    MessageSujet: Re: Cox Orange → Achevée   Cox Orange → Achevée EmptyDim 28 Mar 2010 - 10:49

    Je serais plutôt pour valider ta fiche, mais à quelques conditions:


    1°/ Le fruit du démon ne connaitra pas de modifications. Il suivra la description que tu en as donné.

    2°/ Corrige tes fautes s'il te plait. Tu as le vocabulaire suffisant, et le niveau pour avoir le fruit, mais certaines fautes d'inattention persistent. Je chipote un peu, mais tu demande la crème de la crème du fruit, il me faut donc la crème de la crème de l'orthographe Very Happy .

    3°/ Je suis d'accord avec toi pour le physique... Comparé au reste, il est mauvais, mais ce n'est que parce que le reste est bon... Si tu as la motivation pour refaire une description, je crache pas dessus... Mais c'est selon ton bon vouloir, je suis prêt à valider sans...



    Sinon c'est bon pour moi. Attend un autre avis.
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    MessageSujet: Re: Cox Orange → Achevée   Cox Orange → Achevée EmptyMer 31 Mar 2010 - 17:34

    Changements demandés effectués. ~
    Est-ce correcte ?
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    MessageSujet: Re: Cox Orange → Achevée   Cox Orange → Achevée EmptyMer 31 Mar 2010 - 17:52

    Moi j'avais déjà dit que c'était bon pour moi...



    Attend juste un deuxième avis.
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    MessageSujet: Re: Cox Orange → Achevée   Cox Orange → Achevée EmptyMer 31 Mar 2010 - 17:54

    Oui Chef. = D
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    MessageSujet: Re: Cox Orange → Achevée   Cox Orange → Achevée EmptyMer 31 Mar 2010 - 19:27

    Je valide
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    MessageSujet: Re: Cox Orange → Achevée   Cox Orange → Achevée EmptyMer 31 Mar 2010 - 19:27

    Mercii ~ = )
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    MessageSujet: Re: Cox Orange → Achevée   Cox Orange → Achevée Empty

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