Nom & Prenom : Langren Sid
Pseudonymes : Un nombre assez étendus de jurons.
Age : 23 piges
Race : Ange
Occupation : Yarrrr harrr fiddlee dee do what you want 'cuz a pirate is free! I AM A PIRATE !
Métier : Chirurgien
Physique : - Spoiler:
Sid habillé
Plutôt que de décrire Sid Langren comme un morbide cadavre de dissection dont le sex-appeal a disparut à l’apparition de la rigidité cadavérique, montrons le dans deux situations simple.
Tout d’abord, le Sid sortant de sa douche, dans le plus simple appareil et dégoulinant d’eau, Une goutte glissant de ses cheveux gris sombre, en bataille coté arrière, et tombant sous la forme de trois mèches sur son front, encadrant ses yeux bleu-gris dilatés par la vapeur ambiante. La goutte continue son chemin sur le nez fin l’égerment pointus de l’ange, et glisse sur ses lèvres en retrait, coule sur son menton pointu avant d’enfin tomber sur le sol.
Il avance l’ensemble de son corps fluet vers le lit, un mètre quatre-vingt et des poussières pour un peu moins de soixante dix kilos, sa silhouette ressemble plus à celle d’une jeune femme qu’à un pirate bourrus et aguerris par le sang, la poudre et les longues traversées, enfin un simple regards vers l’entrejambe dissipent tout malentendus, de plus s’il était chromosomes XX il manquerait gravement de poitrine. Enfin plus que son entrejambe, qui sans créer de complexe ne fait pas la taille d’une jambe non, ce sont les tatouages de Sid que la populace remarquerait normalement avant. Servant à couvrir diverses cicatrices sur sa peau pâle, le docteur arbore une grande triskèle du second type inversé, le centre au milieu du plexus, deux branches recouvrant chaque muscle pectoral, la spirale du triskèle s’arrêtant pile au dessus du nombril.
De même, dans le dos, pour cacher la cicatrice résultante de la perte de ses ailes, il montre un fier tatouage de l’emblème des Siderss pirates. Chacune de ses épaules arbore un dessin d’engrenage, enfin, une série de chevrons décorent ses mains, des poignets jusqu’aux jointures. N’ayant jamais connus de scarification permanente sous la ceinture, il n’y a pas d’encre.
Paradoxalement, pour un individu aussi barbouillé de symboles, Sid porte des vêtements qui certes ne laissent pas une place énorme à l’imagination relativement débordante de son fan club fictif (relativement, car lorsqu’on s’attarde juste une poignée de seconde sur le modèles des bishounen, on remarque qu’ils sont tous taillé dans le même bloc au point de soulever certaines questions sur le clonage.). Décrivons donc la frasque que le bon docteur porte en le regardant les mettre au ralentit sur une musique sensuelle.
Un glorieux caleçon blanc qu’il porte jusqu'a son tant convoité pelvis, puis une paire de chaussettes noire qu’il passe sur ses pieds, il enfile ensuite un débardeur privé de manches dont la partie haute continue jusqu’au col .Laissant les épaules découvertes, il enfile des manches descendant de la première côte jusqu’aux poignets. Voilà pour les sous vêtements
Il passe ensuite ses jambes dans un pantalon de tissus noir parcourus sur chaque jambe de deux lignes rouges verticales perpendiculaires. Sid continue en enfilant son survêtement redingote sans manches, parsemée d’arabesque sinueuses. Le col ample de ce vêtement remonte pour encadrer le cou de Sid et laisse ingénieusement la place pour un oreiller afin de rendre les longues traversés plus confortable.
Viennent ensuite les nombreux ornements, à commencer par les bras. A partir de l’humérus six lanières de cuir noir recouvrant la manche jusqu’à la base du coude, puis au delà du coude, huit lanières de cuir noir, jusqu’au poignet. Par-dessus la première série de lanières, trois pièces courbés en fer recouvert de cuir gris. Plus bas il porte des gantelets, en forme de mitaine pour le bras droits, noirs, surmonté à nouveau de fer recouvert de cuir gris de façon prendre une forme de chevron, chacune des extrémités des chevrons ainsi que le centre du revers de la main sont incrusté d’une pierre de verre rouge. L’équipement de la main gauche diffère, le gant recouvre l’ensemble de la main et est constitué de fibres ignifuges et très athermiques.
Sid fixe par la suite le même genre de protection sur ses chaussures et tibias et enfin une tassette à la taille rattachée à d’autres protection sur la face extérieur des cuisses et un demi –cercle ouvert au niveau du dos.
Une cigarette au bec pour conclure sur sa fabuleuse apparence.
En ce qui concerne ses manières, on ne peut déjà pas caractériser sa façon de se déplacer, elle varie du maniérisme de dandy au pas lourd du voyou commun. Son langage par contre reste toujours celui d’un pirate, un vrai, rude, crut, malpolis, à syntaxe douteuse , accommodés de « YARRRRRR » servis par sa voix qu’on devine clairement aggravé par l’abus de tabac et d’alcool de qualité et d’origines variables.
Bref, si vous croisez Sid, que vous soyez sourd aveugle, eunuque, femme, tétraplégique ou juste attardé, vous le remarquerez.
Caractère & morale :Le caractère de Sid n’a jamais brillé par sa constance. Cependant, des éléments directeurs s’accentuent chaque jours depuis qu’il quitté les mers blanche pour se retrouver dix mille mètres plus bas, dans les mers bleue, près des vaches et au dessus des monstres marins.
Enfin, à l’exception de ceux qui forment le ciment des légendes , aucun humain ne possédant ne serait ce qu’une once d’esprit le conserverait à l’identique après un changement de milieu aussi drastique : quitter un environnement immaculé, stérilisé et tout pleins de guimauves goût arc-en-ciel pour se retrouver au centre du plus grand maelström de démence, de violence, de débauche et d’opportunités de la planète.
Toutefois, ce changement de variable, pour l’ange, n’eut strictement rien d’une totale déchéance, tout le contraire même, sur les nuages, dans une communauté large et stable, il lui était absolument impossible de s’intégrer : sa timidité, en plus des désagréments causés par sa paranoïa, nourrissaient une agoraphobie grandissante. Alors que de survivre au cataclysme de la destruction de White Donut contribua le désinhiber, un peu comme s’il subissait l’opposé de la culpabilité du survivant. Quant aux réserves qui lui restait vis-à-vis de la morale, vivre aux cotés de flibustier les balaya plus rapidement et plus violement qu’un cyclone sur une cabane.
Ou bien l’intoxication en oxygène des mers bleue est responsable de ce changement, qui sait ? Et qui s’en soucie ?
A présent, au lieu d’éviter les foules, au lieu d’essayer de se fondre dedans et de passer inaperçus à l’intérieur, au milieu de larges groupes de personne, il cultive un besoin constant d’attention en publique à tel point que c’en est pathologique. Il ne lésine sur aucun moyen pour devenir le centre de discussions, de pensées du moment. Déjà à travers son apparence qu’il a minutieusement travaillée, forgée, depuis maintenant six ans. Ses vêtements inhabituels pour commencer lui garantissent au minimum des regards en coins, au mieux de gentes demoiselles qui fantasment la perte de leur vertu avec ce pirates qu’elles espèrent pouvoir appeler « Long John », au pire des vieux briscards barbus l’encadrent, l’amènent dans la ruelle la plus vide, la plus proche, la plus clichée possible et cassent du pirate en blanc. Mais le plus souvent il n’a droit qu’à des regards à mi chemin entre la confusion et le mépris et il n’arrive pas à s’en contenter. C’est pourquoi il doit souvent recourir à d’autres moyens plus violent par exemple, prendre une jeune fille en otage et menacer de faire bronzer sa *ù@! de carotide si tout le monde ne viens pas l’applaudir et rire à ses sept prochaines blagues, ou bien commencer un spectacle de musique et chants en recrutant le plus de monde possible dedans etc…Attention tout de même à ne pas confondre ses exactions avec des plans fomenté dans son temps libre, la plupart du temps il agit sur simple impulsion. S’il respectait le reste du monde, il ne serait pas resté pirate, aussi dès qu’il sent l’envie de faire quelque chose, n’importe quoi, il ne se retient pas. Ses besoins le plus loufoque coïncident simplement avec les débarquements sur terres.
Un autre point important à connaitre sur les entreprises stupide où il se lance régulièrement : il n’est pas homme à s’arrêter au milieu, même s’il se rend compte qu’il est en train de commettre la pire erreur de sa vie, Sid ira jusqu’au bout même s’il sait qu’il mime le comportement d’un profond handicapé mentale. Si l’ange décidait d’uriner sur les chaussures de son voisin au bar, que par la plus grande des impossibilités quantique son voisin porterais les galons d’un amiral de la marine, ce que l’ange remarquerait lorsqu’il aurait baissé sa braguette à mi-chemin, il continuerait de la baisser, sortirait son engin et, comble de l’ironie, mouillerait le sol comme beaucoup d’autres pirates face à un amiral de la marine. Si les actions spontanées de Sid laissent les spectateurs bouches béantes devant le colossal retard mental de l’ange, ils n’ont rien vu de ses plans foireux. Ses plans…pour lui « Maximum épique !! », pour les autres… Autre chose.
A l’opposé, Sur un navire, au beau milieu de l’océan, loin des masses de péons agglutinés, il s’attire tout de suite moins de problèmes, lorsqu’il dispose de son espace, il aura tendance à laisser le leur aux autres. Sauf en cas d’épique chorégraphie sur chanson, tout le monde doit chanter et danser dans ce cas. Tout le monde !
Pour résumer, Sid est extraverti, capable de tout, du meilleurs et surtout du pire, il connait peut de choses des mers bleu et a décidé qu’en même temps qu’il les explorait, elles le découvriraient LUI !
Fruit du Démon :Rasen Rasen no mi : Fruit de la spirale, il permet à l’utilisateur de déformer les objets/sujets en spirale. Pour que l’objet/sujet reprenne sa forme normale, il suffit de le tourner dans le sens contraire à celui de la spirale (du sens intérieur vers l’extérieur, toutefois le repliement s’effectue de l’extérieur vers l’intérieur.) et le retour à la normale s’effectue relativement rapidement. Quelque soit la solidité de l’objet, le déplier requiert peu de force, pour cette action et celle-ci uniquement, l’objet/sujet oppose la resistance du fil de fer, pour toute autre action envers l’objet/sujet, il possédera sa solidité initiale. Les sujets même écrasé sous forme de spirale sur une surface de mince épaisseur ne subissent aucuns dommages, de même aucun objet ne se brise lors de sa « spiralisation » ou lors de son retour à un état dit normal.
L’utilisateur possède également la capacité de faire tourner ces spirales à grandes vitesse et de déplier ces spirales. Schéma en vue de profil simple explicatif au cas où je ne suis pas clair.
Equipement : rien
Histoire : ( passé de votre perso, ATTENTION LES DIALOGUES SONT INTERDITS DANS L'HISTOIRE => ouai ben j'en ais mis quand même parce que épic chanson d'abord! )
Avant de détailler le passé pour le moins rocambolesque de Sid, il est nécessaire de rapidement présenter ses parents.
Son père, Lou Zheur, dit « la-terreur-des-mers-qui-fait-tellement-peur-que-devant-lui-tu-sens-pas-un-calcul-renal-passer-ha-ha-ha » fier pirate chevronné dont le parcours de cicatrices vantent son courage lors de batailles dont le nombre éclipserait celui des étoile visible dans le ciel d’une nuit d’été sous la chutes de pétales roses de cerisiers. Seul un orchestre symphonique de sirènes atteindrait la tonalité requise pour chanter ses épiques louanges capable de guérir la cécité d’enfants malades tant elles transcendaient ce plan d’existence. Les plus grand poètes écrièrent vers sur vers pour célébrer ses exploits qui marquèrent une, que dis-je mille générations de forbans aventurier, de romantiques flibustier saillant sur les mers du globe, repoussant la peur en chantant son hymne !
Ou pas.
Lou Zheur était un pirate, un vieux pirate même, un des nombreux rêveurs qui prirent la mer en quittant leur mère le jour où Gol D. Roger se fit décapiter par deux marioles en uniformes blanc, casquettes comprise. Pris dans le mouvement de foule, du haut de ses trente deux ans, il se retrouva le cul tatoué à bord de la corvette des Bouc Khanier, en chantant une paillarde, une choppe de rhum à la main, à naviguer sur les flots vers GRANDLINE à la recherche du ONE PIECE comme un bon millier de Jean, Paul, Gary et Pierres en même temps.
Seul problème avec l’enthousiasme sur les faibles d’esprit comme Lou : il disparait à l’arrivée de la gueule de bois. Après deux escales sur des iles que l’enfer lui-même recracherait et un nombre suffisant d’escarmouches avec d’autres navires pirates ou marine, la motivation de Mr Zheur s’érodait à la manière du sucre dans l’eau bouillante. En bon médecin de bord il pansait les plaies, en bon pirate il parlait le langage du flibustier qui boit et donc finissait ivre mort dans la cambuse, mais à chaque débarquement, à chaque rencontre avec un navire hostile, il se cachait dans le placard de sa cabine, tremblant comme un vibromasseur activé par une frustrée. Pas toujours certes, mais clairement sa bravoure ne brillait pas sur le pont, de toutes façon, en tant que médecin il n’avait pas à massacrer du marine pour prouver sa place.
Heureusement, les compétences du reste de l’équipage suffisaient pour garantir sa survie, surtout celle de leur brave capitaine Forhr Bhan ou de son second Fly Bhustier même si le nombre de ses compagnons diminuait toujours plus avec le temps. Si bien qu’a l’approche du nouveau monde, le moral entier des survivants ne dépassait pas le niveau des vagues.
sept ans après leur départ de loguetown, une série d’aventure plus ou moins rocambolesques impliquant un nombre d’animaux de la ferme mutés, six monstres marins, du trafique d’esclave, une prostituée en robe rouge et un gang de danseurs folkloriques anarchistes, finirent par les amener sur l’ile céleste de White Donut, une large masse de terre en cercle autour d’un tourbillon géant à 10 000mètres d’altitude.
Des fruits et légumes géants muent par l’altitude, une population vivant dans le confort, la joie et la bonne humeur. A ce niveau de leur aventure, de vivant dans l’équipage, il ne restait plus que le capitaine Bhan, Fly Bhustier son second, Märh Rhin le navigateur, Matt Low simple matelots et Lou Zheur docteur.
Les autochtones, loin d’être hostile accueillirent les Bouc Khanier avec le sourire, ils n’avaient pas vu de visiteur des mers bleu depuis plus d’un siècle et rien ne référençaient étranger comme d’horribles monstres sanguinaires amateurs de sang menstruels, juste de simples humains sans ailes à l’haleine douteuse et sans hygiène. En somme rien qu’une douche, un peu de parfum et une brosse ne puisse corriger.
Encore hagards par la série indescriptible d’événements qui les amenèrent sur les plages de White Donut, la poignée de survivant subit le rinçage et les jets de parfums sans résister, puis ils racontèrent leur histoire, censurant certaines parties sur les pillages, le coté hors la loi de leurs activités. Ils ne désiraient rien de plus qu’un moment de détente, le temps de charger leur log pose et de faire le point, peut être aussi trouvé un moyen de descendre des nuages. Installé dans les chambres d’une taverne, ils entamèrent les débuts de la routine du restant de leur vie, travailler aux champs en journée et boire jusqu’à vomir le soir en glorifiant leurs aventures.
Trois mois plus tard, le log pose enfin chargé, l’équipage du Bouc Khanier, Lou le premier, pris la décision de rester au ciel, l’idée même de retourner sur la route de tous les périls serrait leur testicules, surtout pour Lou qui fit la « rencontre » plus poussée de Elbese Langren…
Elbese Langren, la mère de Sid, vingt-quatre ans à l’époque, une véritable nymphe. Et par nymphe il ne faut pas la confondre avec les naïades qui peuplent les fleuves, fontaines, bois, dont la seule présence garantie beauté fertilité sur le lieu. Lorsque les gens de l’ile de White Donut parlent d’Elbese en disant que c’est une nymphe, ils raccourcirent simplement le terme nympho.
En effet, Elbese est le parfait cocktail mélangeant beauté, de problèmes avec son père et une estime de soi enterrée si profondément que ceux qui la cherchent trouveraient le trésor enfouie de Davy Jones sur le chemin. Son premier rapport avec Lou Zheur eut donc lieu quelques trente secondes après l’avoir aperçus, juste le temps de boire un verre à la taverne avant de monter à l’étage et d’entamer une partie de scrabble horizontale. Elle s’attendait qu’après une séance d’aller-retour amoureux, le doc comme tous les autres hommes à lui passer dessus se désintéresse rapidement d’elle pour une créature ayant un QI plus élevé, un chien par exemple, mais Lou continua, nuit après nuits de la courtiser un an durant jusqu'à la demande en mariage. Une véritable histoire de coup de foudre, qu’est ce qui l’attirait chez Elbese ? Certainement pas son caractère aussi développé qu’une plante d’intérieur, son QI inférieur a 42, sa vision du monde large comme un trou de serrure, mais plus son tour de poitrine et son visage de Venus posé sur un corps parfait.
Elbese accepta, voyant l’occasion de ramasser des bribes de son égo, de montrer à son père qu’elle pouvait se ranger et avoir une vie posée, après tout Lou Zheur aussi fidèle à son nom soit il restait un docteur et un homme pleins d’expériences et d’aventure par rapports aux autochtones.
A ce stade elle était déjà enceinte de Sid de 3 mois. Et, bien que cette précision soit assez facultative, Lou Zheur n’était pas le père biologique de l’enfant, il avait à peu près autant de chance d’être le père que Forhr Bhan, Fly Bhustier, Matt Low, Märh Rhin, le facteur, le boucher, le voisin, le frère du voisin, le prêtre, le cousin du prêtre et quelques autres encore (Pour ceux qui pour une raison cosmiques tiennent à savoir : il s’agissait du facteur.)
Un mariage tranquille et heureux qui donna naissance à un magnifique bambin en excellente santé. Lou, ayant accepté sans protester de prendre le nom de sa femme (En effet, Lou Zheur sonnait toujours…étrange.) Subvenait aux besoins de la famille let et Elbese jouait le rôle de la mère aimante, continuant d’enchainer les adultères et persuadée que son sens de la mode lui permettrait de créer une marque révolutionnaire de vêtements.
Sid Grandit comme n’importe quel ange génétiquement apte à survivre, dans le confort et l’amour du logis familiale, durant ses premier pas, ses premiers mots et enfin, la genèse de la socialisation vers les 3ans. Bien sur Sid était différent du reste des enfants, pas de grand-chose, juste le manque d’antenne, trait particulier des anges. Une différence bien sur insuffisante pour qu’il en souffre ou que n’importe quel gamin lui fasse remarquer, à vrai dire la seul personne gênée par cela : Sid. Lui s’auto-persuadait que cette différence le rendait automatiquement cible de discrimination ! Aussi derrière le sourire des enfants qui, il imaginait les pires conspirations possibles. C’est pourquoi, à vers sept ans il préféra clairement la compagnie des piliers de la taverne, l’ancien équipage du Bouc Khanier, eux aux moins ne montraient pas de signe de conspirations. L’ex-capitaine Bhan et son second enseignèrent même a Sid les rudiments du maniement de la rapière
«YARRRRRR ! P’tit gars, si un type…te *hips* poses des prob’lemes t’vois…t’prends ça et t’lui *hips* plante dans l’œil, plusieurs fois t’vois…attends *hips* j’te montre et tu r’comence. T’fais ça d’plus en plus vite *hips* et ap’rès y’aura plus personne pour t’faire chier *hips»
En même temps que les sages conseils et exercices d’entrainement, le charmant marmot assimila les tics de langages de pirates, ce qui enchanta son père à présent nostalgique de son aventure sur grandline qui continua de parler en utilisant ce vocabulaire dans le foyer. Le seul problème dans ce rythme de vie : la journée les adultes travaillent, et la paranoïa du gosse ne lui permettait plus de se mélanger aux autres gamins sans transpirer à grosse gouttes et risquer la syncope à chaque fois qu’on lui parle. Il trouva donc refuge dans les livres d’anatomies de son père. L’anatomie étant rien de plus qu’un langage, vu son jeune âge au moment de l’apprendre, il assimila ces notions à une vitesse effroyable. Pressé de pouvoir appliquer tout ce savoir, Sid, 10ans le même âge qu’un dresseur Pokémon à la sortie du bourg palette, armé d’une rapière simple, se dirigea vers la forêt, à la recherche des petits mammifères intéressés par un avenir dans la vivisection.
Comme toute bonne forêt didactique, les créatures terrestres gagnaient en taille, en force, en férocité et en bizarrerie suivant une courbe affine inversement proportionnel à la distance au centre. Donc Sid, médecin-bretteur de niveau cinq put pexer du mob qui respawn en masse à la lisière de la forêt.
Sa routine pris plus ou moins la forme d’une matinée de lecture puis un après midi de dissection sur les petites créatures, une soirée à écouter les histoires d’ex-pirates saoul en chantant des paillardes, dormir, recommencer. Son rythme de vie discret ne gênait personne et surtout pas ses parents :
-Elbese atteignant une crise de la quarantaine précoce pour ses trentes trois ans passait son temps à coudre des vetements plus extravagants les uns que les autres pour son fils, clamant haut et fort que tout le monde adorerait et aussi qu’elle n’avait pas de problème avec la boisson et qu’elle pouvait arrêter n’importe quand.
-Lou, occupé toute la journée, rentrait le soir pour le diner assez déconfit généralement, et heureux de voir sa femme et son fils à table.
Après un an de dissection d’écureuils, de chats sauvages et petits oiseaux, Sid Langren, asocial en puissance, prit la décision logique d’avancer pour trouver plus intéressant. Plus ou moins certains qu’en cas de rencontre avec un gros félin ou un grand singe, sa rapière lui servirait autant qu’une brosse à dent, il pris la décision logique de voler le Flame Dial de la cuisine, si quelque chose de trop gros arrivait il jouerait avec le feu pour l’éloigner, et chouraver deux impactes dials à l’ex-équipage du Bouc Khanier .
Plan simple qui fonctionna sans anicroche. Au fils des mois il ajoutait maintenant sanglier-bouc célestes et chimpanzé-tortues à ses tableaux de chasse.
Avançant un peu plus chaque jour, après une autre année il tomba nez à nez avec un étrange dispositif, une trappe, un toboggan en milky road…avec un panneau planté devant sur lequel il était inscrit « Absolument pas l’entrée d’un laboratoire secret, c’est euh…oh la ferme c’est pas un laboratoire je vous dis donc rentrez pas ça pue et y a plein d’insectes. ». Devant une telle éloquence transcrite sur la plaque en bois, Sid, 12ans, eut la réaction de n’importe quel enfant et sauta sur le toboggan mily road. Juste avant qu’il ne tombe, une scie circulaire surgit du panneau et l’aurait surement coupé en deux s’il dépassait le mètre soixante.
Arrivé en bas, Sid put constater qu’effectivement il n’était pas tombé dans un laboratoire secret mais un couloir…UN COULOIR VERS LE LABORATOIRE SECRET ! L’enfant pas à pas, avançait au fils de lumino-dials éclairant son passage. Enfin arrivé à une porte menant certainement vers LE LABORATOIRE SECRET ! Il poussa et rentra dans la salle…Dedans se trouvaient plusieurs plans de travails remplis d’éprouvettes aux couleurs psychédélique, d’énormes béchers et constructions de verres pour savants fou, différents gaz flottants dans une série de tube, rien de connu, excepté un élément familier au milieu d’une allée de plans de travaux : un cadavre, un squelette en blouse blanche affalé sur le sol.
Première réaction de Sid, 12ans, crier, deuxième réaction de Sid, 12ans, prendre une grande inspiration et continuer de crier. Une petite hyperventilation plus tard il était de nouveau calme. Il se trouvait certes face à un cadavre dans un LABORATOIRE SECRET, mais l’état plus qu’avancé de la décomposition montrait clairement que personne se souciait du mort, et que clairement Sid n’avait rien à voir avec son décès. La curiosité prenant le pas sur la peur, le petit ange continua sa visite, tremblant encore de la montée d’adrénaline à l’idée de visiter un LABORATOIRE SECRET. Le tour du propriétaire s’effectua rapidement, ce LABORATOIRE SECRET n’était constitué que de six salles, trois réservés aux expériences impliquant des mélanges étranges de produits inconnus mais certainement encore actif, une chambre simple, et là dernière pièce dont la gravure « Prototypes » décrivait bien l’intérieur.
Dans la chambre, il n’y avait qu’un lit et un bureau, sur le bureau, un journal. Sans être un génie, l’ange devina que le journal lui permettrait d’en savoir plus sur ce LABORATOIRE SECRET. La couverture, lui donnait déjà le nom du cadavre, ainsi il se trouvait dans…
« Le laboratoire de Dexter. Hé, c’est marrant.»
Dexter Tartakovsky, dans les première pages de son journal il détaillait son exil de Weatheria pour expérimentation dangereuse et viol d’une trentaine de protocoles de sécurités, il détaillait surtout à quel point il « Monterait à tous ces incompétents une vraie expérimentation dangereuse, que ce jour là le monde tremblerait etc… ». Les pages suivantes décrivaient tout un tas de lois débiles qu’il imposerait à tous après avoir conquis le monde, rien de transcendant : l’obligation pour toutes les femmes entre 17 et 35 ans de porter des jupes, l’interdiction de cracher à gauche, bref…
La suite détaillait surement ses expérimentations, le seul problème : Sid 12ans ne comprenait qu’un mot sur huit en moyenne…décrypter tout cela demanderait plus de temps, ce qu’il avait, et de la patience, ce dont il ne manquait pas spécialement non plus…Mais avant, la Salle des prototypes d’un savant fou ! Surement chacune de ses inventions crachait le charisme partout sur le sol !
, une fois entré dans la salle, les yeux du petit ange se remplirent d’étoile, il devait y avoir une centaine d’objets incongrus, il imaginait déjà à quel point il s’amuserait avec tout ça
Tous les jours durant plus d’une année, entre les notes laissées un peu partout dans le repère, les livres médicaux de son père, Sid comprenait de mieux en mieux les notes du Pr. Tartakovsky , elles tournaient autour de « Stormo-Nimbus, Gravito-Nimbus et Fulguro-Nimbus » pour ses expériences les plus poussées. La plupart des inventions exposés dans la salle des prototypes devaient servir d’armes pour une armée de serviteur fictif, Dexter avait plus qu’un grain pour imaginer tout ça, elles consistaient, lorsqu’elles fonctionnaient, d’une simple association de dial. De fonctionnels, il n’y avait que :
-Une paire de pistolet des plus étranges, canon court, chambres à six coup, et lames fixée en faucille au dessous du canon, apparament, le professeur Tartakovsky eut tenté d’y coupler des heat dial pour les lames sans réussir à empêcher la mise à feu de la poudre instantané…Toutefois, malgré le manque de finition, Sid s’accapara ces fabuleux jouets, qui, avouons le, en jettent.
-Une paire de chaussure couplée à des jets-dials. Nul besoin d’explication, il s’agit d’un des prototypes préféré du gamin. Surtout après avoir glisser sur le tourbillon géant de White Donut en regardant le cadavre de Dexter tourner, tourner, tourner, tourner puis disparaitre. Si l’adolescent savait ce qui l’attendait le lendemain il n’aurait certainement pas autant ris du pauvre Dexter. Le reste des prototypes manqua régulièrement de blesser Sid à chaque essais, comme le prisme flash-dial qui l’aveugla pour près de trois jours, le ressort-milky-dial avec lequel il faillit se briser le cou ou encore la balle rebondissant axe-dial qui en plus de frôler la gorge de Sid démolis une bonne dizaine d’autres prototypes.
Mais la meilleure surprise l’attendait plus loin, un bona fide réel, fruit du démon. Bien sur, Sid n’en savait rien, la légende en elle-même. Par contre, le socle sous verre sous lequel le fruit se trouvait combiné au différents signes « Ne pas manger ! » ; » Bouffe pas ça j’te dis, ça à un gout de merde…ça euh…file la chiasse ouai, tu vas chopper la crève » ; » tes pieds vont shlinguer ! » Et puis ta mère est une pute ! » Affichés tout autour indiquaient clairement que le fruit en question rendrait Sid malade et en plus avait un gout de merde…L’énigme continuait de le hanter pour le reste de la journée.
La nuit tombée, une fois rentré chez lui, Sid sentit la foudre le frappé, il savait comment tester la véracité des différents messages laissés par Dexter, ou Dr Pue-la-mort comme il l’avait affectueusement surnommé. Oui, il pouvait craquer ce mystère d’un coup ! Au milieu du diner en famille, le gamin posa l’innocente question suivante :
« Maman, est c’que t’es une pute ? »
Une engueulade, deux gifles suivis d’une magnifique esquive de lancé de chaise&couverts plus tard, il eut sa réponse…Ha ha ! le professeur laissait des panneaux mensonger, aussi il retournerait le lendemain au labo et mangerait ce fruit qui-n’a-pas-un-gout-de-merde .
Douze heures plus tard, un bruit d’ingestion plus tard, l’univers changea pour Sid…
Le Rasen Rasen no mi, pouvoir complexe à présent enfermé dans un esprit simple, celui de déformer n’importe quel objet ou sujet l’amenant à l’état de spirale. Un temps relativement long passa avant qu’il puisse s’arrêter de vibrer. A présent, il était devenu son propre jouet. Partagé entre la peur et l’excitation, il s’empressa de sortir du laboratoire, tester toutes les applications à sa portée. Il découvrit quelques semaines plus tard, à l’écoute d’une conversation entre ancien Bouc Khanier qu’il avait mangé un fruit du démon.
Possesseur de ces pouvoirs et de gadgets invraisemblables, la forêt devint son terrain de jeux, certes à apprécier seul, mais fantastique !
Vous souvenez vous des produits actifs, mentionné 520mots plus haut ? Des différents nuages mentionné 200 mots plus hauts ? Surement de jeunes et aiguisé esprits comme les vôtres ont maintenant établis le rapprochement évident. On pourrait même imaginer que Dexter est mort à cause d’un fulguro-Nimbus instable…
Sid, seize ans à ce moment, malgré un esprit jeune et aiguisé et une année entière de visites dans le laboratoire secret de Dexter, ne fit pas le moindre rapprochement.
Quoiqu’il en soit, après une dizaines d’année de fermentation, les nuages de Dexter atteignirent leur taille critique pour que leur récipient ne puisse simplement plus les contenir.
Plutôt que de décrire cas par cas chaque étape de la réaction voici ce qui se passa : Un courant ascendant jusque dans la mésosphère propulsant des fulguro-nimbus partout sur l’ile et entrainant des Gravito-Nimbus dense, qui retombant amènent un courant d’air de la partie haute de la mésosphère =-73 °C. L’apocalypse ni plus ni moins, une pluie d’éclairs, un courant ascendant qui la trombe d’eau retombant créé un tsunami qui gèle avant de s’effondrer dans le tourbillon.
Toutefois il y eut plus de peur que de mal, les éclairs restant concentré autour du courant ascendant, au milieu de foret, et le tsunami en gelant protégea les villages environnant de l’air glaciale avant de se faire avaler par le tourbillon sans causer la moindre mort dans les habitations.
En réalité Sid fut la seule victime, lorsque les nuages commencèrent à se condenser et à démolir le laboratoire, l’adolescent pris de panique eut le reflexe de se servir de ses chaussures préférés pour partir à grand coup de Jet Dials. Au niveau de l’épicentre, impossible d’éviter toute la foudre que les fulguro-nimbus crachèrent. Par relative chance, le seul éclair qu’il frôla toucha ses chaussures, essentiellement constitué de matériaux isolants, élastique pour profiter de l’accélération des Jets-Dial, Jet-Dials à présent irréparable et hors de contrôle. L’ange passa par le grand tourbillon de White Donut juste à temps pour apercevoir la monstrueuse vague.
Paniqué, sur le point de s’évanouir à cause de sa propre vitesse, en descente directe vers les mers bleue, Sid tentait encore d’assimiler tout ce qui venait d’arriver avant d’enfin perdre connaissance.
Quelques minutes…Quelques heures ? Quelques Jours ? Plus tard il reprit ses esprits, toujours en vol diagonal et zigzagant il avait vu pleine sur le bleu de Grandline, puis une tâche marron-verte, qui se rapprochait rapidement, un vaisseau pirate vaincu et un petit cuirassé de la marine.
L’accélération d’une chute de plus de 10 000 mètres couplée à la poussée deux jets dials, qui bien que défectueux au niveau de la direction ne souffraient d’aucun ralentissement, étalerait certainement l’ange à la manière d’une sanguinolente confiture de fraise sur le pont. Envisageant ce funeste destin, avec grand peine, Sid dégaina ses lames, les couplant aux impactes dials dans ses gants, absorba l’intégralité de l’impacte au contacte du pont des marines. Etrangement alerte, il trancha les dials à ses pieds, se séparant de ces deux propulseurs infernaux qui virevoltèrent avant de plonger vers les grands fonds marins.
Sid tombé du ciel sur le pont d’un fringuant navire du QG de la marine, regarda autour de lui. Encerclé de soldats armes pointé sur sa personne qui l’ordonnaient de s’identifier mais l’ange n’entendait qu’un agaçant bruit blanc. Il avait enfin attend un état relativement stationnaire et ses neurones tentaient en vain de décrypter tout ce que l’ange subissait dernièrement.
Il aimerait raconter la suite comme un moment de clarté absolue, une parfaite osmose avec l’univers où il aurait décimé chaque marine, arracher leurs yeux pour les planter au fond de leur œsophage tout en dansant un numéro de claquette. La réalité ressemblait plus à un fou rire incontrôlé.
« Hé…hé…hé…hé hé hé... HA HA HA HA HA HA HA HA ! STOP STOP STOP ! HA HA HA ! YARRRRRRRRRRRR! HA HA HA HA ! NON NON STOP C’EST PAS DU JEUX ! HA HA HA HA !
Deux canons, neufs sabres et trop de fusils pour les compter braqué sur lui et Sid ne pouvait pas s’empêcher de rire comme un pirate possédé. Pourquoi ? Dioxygène, du dioxygène en masse, l’ange pensait à sa situation, il avait probablement rasé son village, voir une partie de l’ile et n’y retournerais jamais car il se trouvait surement en enfer où des marines maléfiques le gardaient en joue, mais à voir leur visages crispé par l’agressivité il ne pouvait s’empêcher de rire à s’en tordre les cotes. Toujours hystérique, il frappa le sol.
L’ange ne pesait pas bien lourd, 55kilos habillé à tout casser. 55 kilos tombés de 10 000 mètres accéléré par deux dials suffisamment puissants pour propulser un lutteur sumo sur trois cents mètres. L’impacte relâché par le dial balaya bien sur tous les soldats présents, du matelot 77 eme classe au Colonel qui ne s’attendait certainement à une violence pareille et qui devait regretter son fruit du démon tandis qu’il rejoignait le trésor de Davy Jones. Le bateau en lui-même partait en pièces, le mat volait, du pont à a la quille les lattes se brisaient. Propulsé vers le vaisseau pirate, Sid restait hystérique, au milieu des cris des soldats et des forbans prisonniers, maintenant libérés de leurs cellules.
Incapable même de se relever sur le pont du seul vaisseau en état, Sid fut bientôt rejoins par ceux dont il venait d’annihiler la prison, d’abords surpris ils décidèrent de le laisser dans son euphorie, le temps qu’ils remercient à coup de canons les marines qui souhaitaient les amener jusqu’à Impel Down.
Ce court intermède passé, leur attention se retourna sur le morveux se tenant les cotes, fagoté comme un martien et affublé d’une paire d’aile beaucoup trop réaliste pour être fausse. Ils discutèrent peu, clairement Sid était un farfadet porte-bonheur ou un autre type de créature équivalente. Ils le placèrent dans une cabine, le temps qu’il se calme.
Cinq jours plus tard Sid retrouvait sa capacité d’énonciation. Il raconta son histoire, dans les moindres détails, la ponctuant de « YARRRR ! ARRRRR ! » , et se retrouva ainsi mascotte porte bonheur de l’équipage des Fryhp Ouylle. De notable on retrouvait le capitaine Byh Nouze, son frère et lieutenant Byh Byhn, Gneau Leuh navigateur, Taäh Fya canonnier, Boihs Sonh le cuisinier et Lee Kheur, plus récente recrus après Sid, un samurai du pays de Wano. Cet équipage naviguait à bord de la corvette le « Thor Boyaux ». Clairement, ils n’étaient pas sobre, le capitaine ayant ingéré le fruit des fruits et la distillerie installée dans la soute garantissait ivresse et allégresse pour toutes et toutes à bord !
Cet équipage cherchait à quitter grandline, le capitaine, bien qu’ayant soif, à présent souhaitais s’en retourner sur West blue, ouvrir un bar et vivre en paix. Pour cela il leur fallait un eternal pose indiquant le cap des jumeaux, afin de le trouver ils pillaient simplement tous les navires qu’ils rencontraient, rien d’étonnant pour des pirates.
Sid, en lieu de mascotte et attrape chance abordait toujours en première lignes, trop saoul pour protester il développait une joyeuse dépendance au rush d’adrénaline qu’il ressentait lorsque deux équipages entiers le regardaient, l’un souvent étonné et l’autre en train de l’aduler. Dans ses situations, il devait sa survies aux leçons sur le maniement des armes que Lee Kheur lui enseignait, malgré son état second, Sid bien sur trop habitué à armes à feu, ne les troquèrent pas contre un sabre, ce fut sans importance, la technique de Lee s’adaptait pour tout objet contendant. Imprimer une forte pression sur sa lame avec un minimum de mouvement, ne pas penser à trancher mais simplement à séparer la matière…Concept certes nébuleux mais terriblement juste si l’on se plonge sur un modèle atomique, ce que ni lui ni Sid ne fit, simplement sentir le vide dans la matière et l’agrandir. Le samurai ponctuait souvent de proto-dictons de l’ordre de « Ne coupe pas ! la coupe est déjà là ! Révèle la coupe ! Sers-moi une coupe, petit con, j’ai soif ! ». Heureusement, Sid put passer outre la compréhension de ce charabia dans son acquisition des reflexes et fondement qui sauvèrent son cou plus d’une fois…
La vie a bord du Thor boyaux correspondait à la vie de pirate décrite dans l’enfance de l’ange, beaucoup de boissons, de chants, de danses, de violences, et de prostituées à bord lors des débarquements. Sid, toujours joyeux et déjantés vécus un nombre assez impressionnant de premières expériences dès son premier mois dans l’équipage.
Une année passa avec la vitesse d’une bacchanale, toujours à la recherche d’un eternal vers le cap des jumeaux, les Fryhp Ouylle croisèrent le dernier vaisseau qu’ils aborderaient en tant qu’équipage.
L’abordage en lui-même commençât par un malentendu sur une prétendue guerre de nerfs : les deux navires foncèrent chacun droit l’un vers l’autres, sans virer de bord. Une collision frontale plus tard, les deux équipages s’affairaient à s’égorger mutuellement alors que les bateaux coulaient lentement. Au milieu de la bataille, Sid rencontra Knife Sider, et comme deux membres d’équipages civilisés en conflit le font, ils tentèrent de s’arracher leurs visages respectif pour se servir du crane de l’autre comme pot de chambre. A force de démolition progressive des navires, les deux pirates se retrouvèrent sur une plate-forme restreinte, à la dérive, toujours à tenter de s’entretuer, chacun insultant la mère de l’autres en utilisant des images exponentiellement plus sales.
Arrivé à « Ta mère c’tellement une pute, lorsqu’elle va aux chiottes, on sait jamais si c’est pour chier ou accoucher » et « Ta mère l’est tellement cancéreuse qu’elle est morte et qu’tout l’monde continus d’lui passer d’ssus », ils s’étaient suffisamment éloigner pour que les deux navires deviennent de simples miniatures sur l’horizon. Miniatures sur l’horizon apparemment…happé par un tentacule géant et tiré vers les fonds marins…Cela n’influait en rien sur la situation des deux flibustiers qui continuaient de se blesser, d’attaquer en visant les yeux, la gorge et les testicules.
Pour ce qui sembla des heures plus tard, ils se trouvaient tout deux allongés, sanguinolent, sur un carré de moins de deux mètres de coté.
Encore un temps plus tard, ils eurent la chance de croiser un navire avant un monstre marin…Un cuirassé de la marine : le « S. Avhashier III », en direction de Marie-Joie, sous l’autorité du colonel Mel Anckholy, récemment divorcé de sa femme qui le quitta avec ses trois fils pour un armateur sur East-Blue, depuis il tapait continuellement sur la bouteille, au point d’avoir envoyé l’escargophone du navire en coma éthylique simplement en parlant dedans…heureusement il possédait encore
Recueillis comme de simples naufragés, n’ayant pas encore d’avis de recherche, Knife et Sid furent amené dans l’infirmerie et convenablement traité. Ils se présentèrent comme deux marchands de cornemuse en plastique pour cirque itinérant avec les noms suivant.
Sid : « Phô Nhom »
Knife : « Al Liasse »
Yep, une histoire bien travaillée qui leur assura la confiance de tous les ploucs en uniformes, yep…Aussi surprenant que cela puisse paraitre, le colonel y crut. Cependant, même rond comme une barrique, il ne pouvait détourner un cuirassé entier pour deux pékins naufragés. Ils devraient rester a bord jusqu’à Marie Joie, à partir de là ils se débrouilleraient.
On les assigna aux corvées de matelots.
Bien sur, Sid et Knife pensaient au même plan : tuer l’autre et se barrer avec une barque et l’eternal pose du colonel. Ce plan commun, premier d’une longue lignée, dès ses débuts annonça la future chaine d’échecs que les deux pirates subiraient. Dès le premier soir, ils nettoyaient le pont, seul avec le Colonel Mel, soupirant sur le rebord, se saoulant sans prêter attentions aux deux zouaves qui depuis vingt minutes essayaient de s’exploser le crâne à coup de balais plutôt que de faire briller le pont. Knife lança un couteau…que Sid esquiva…que le crâne du colonel stoppa avant que le corps entier passe par-dessus bord. Clairement, les pirates ne pouvaient pas s’accuser mutuellement après avoir détaillé une histoire abracadabrante de partenaire de vente de cornemuse en plastique pour cirque itinérant, ils s’accordèrent donc pour hurler à l’aide en clamant que le vice-colonel venait de se jeter à la mer. Une chance pour eux qu’un groupe de requins dévorait le cadavre au moment où on lui jetait une bouée. Leger problème : Colonel détenait l’Eternal pose vers Marie Joie et avait détruit l’escargophones quelques jours auparavant.
Sans moyen de direction et de communication, le S. Avhashier III naviguait dans la merde, sans savoir s’il avançait, reculait ou tournait en rond sur Grandline. Le responsable communication se tuait à la tache pour soigner l’escargophone de son coma. En attendant, Knife et Sid continuait leurs tentative de s’assassiner mutuellement, sans jamais réussir, toujours avec dégâts collatéraux, un mousse pendu par ci, un lieutenant empoisonné par là, et toujours des carnassier marins satisfait de suivre cette galère.
Après un mois et demi entier de dérive sur la route de tous les périls, l’équipage de 50 soldats ne montrait moins de la moitié de son effectif. L’équipage au bout du relou, enfin reçus une bonne nouvelle, l’escargophone ouvrit les yeux, le signal fut tracés et un bateau de transport leur amenait un Eternal pose…Ce qui n’arrangeait pas exactement Knife. Il prit Sid en aparté et lui expliqua la situation tel qu’il la voyait : il possédait un eternal pose pour une ile loin de Marie Joie, ironiquement, le cap des jumeaux…et que plus il y aurait de marines, plus y avait de chance qu’un de ces troufions en uniforme les reconnaisse. Il ajoutait aussi que clairement il n’avait pas réussis a tuer Sid en un mois et lui non plus et qu’il y avait peu de chance que ça arrive d’ici que le cuirassé retourne vers le QG. Par contre, nettoyer la vingtaine de guignols d’un coup…tout de suite plus jouable.
Un vrai plan de pirate derrière lequel Sid pouvait s’aligner avec le sourire…Etant de corvée de cuisine après que les précédents chefs soient mort « d’ingestion » ou de « suicide »…Les deux pirates se lancèrent dans les préparatifs de la plus épique recette connue à ce jour. Chacun prit un banjo, rassembla les differents ingrédients et…
«
Dans un grand bol de strychnineDélayez de la morphine
Faites tiédir a la casserole
Un bon verre de pétrole...- Hoho, je vais en mettre deux.
Quelques gouttes de cigue
De la bave de sangsue
Un scorpion coupe tres fin
- Et un peu de poivre en grains !
- Nooon !- Ah? Bon...
Emiettez votre arsenicDans un verre de narcotique
Deux cuilleres de purgatifQu'on fait bouillir a feu vif...
- Hoho, je vais en mettre trois.Dans un petit plat a part
Tiédir une tete de cafard !La valeur d'un dé a coudre
- Et un peu de sucre en poudre !- NON !
- Ah? Bon.Delayez la mort-aux-rats
Avec un morceau de gros brasPour adoucir le mélange
Pressez trois quartiers d'orange...- Hoho, je vais en mettre un seul.
Décorez de fruits confitsMoisis dans du vert-de-gris
Tant que votre pate est molle- Et un peu de vitriol !
- NON... OUIIIIIIIII !!!- Aaah... Je savais bien qu'ca serait bon.
Ce pudding a l'arsenicNous permet ce pronostic
Demain sur les bords d’une îleQue mangeront des crocodiles ?
DES…MA…
RINZZZZZZZZZZZDOUDABIDIDOUBA WHA ! YARRRRRRRRRRRRR ! »
Effet foudroyant du pudding a l’arsenic, l’intégrité de l’équipage se tenant le ventre à terre en hurlant « OULA OULA OULA » n’opposa aucune résistance.
Il ne restait plus qu’aux deux pirates à régler leur différent, chacun prit ses armes, se rendit sur le pont et fit face à son adversaire. Il pleuvait. Ils se fixaient. Droit dans les yeux ils se rapprochaient. Il continuait de pleuvoir. La distance diminuait. Il pleuvait. Ils se trouvaient maintenant à moins d’une trentaine de centimètre l’un de l’autre. A cette distance il ne suffirait que d’un coup pour qu’une vie s’éteigne, un seul coup et le vainqueur serait décidé. Un seul coup et le vaincu rejoindrait son équipage dans les fonds marins. Un seul coup. Ils se fixaient…ils levèrent les bras et…
Ils se serrèrent fort l’un contre l’autre, les larmes aux yeux. Aucun pirate digne de ce nom ne peut chanter une chanson en préparant un pudding empoisonné avec un autre pirate sans se lier d’amitié viril et profonde. Un lien plus fort que tout, plus fort que la gravitation l’interaction électromagnétique, l’interaction faible et l’interaction forte ! Lié par le boson de l’épique ils iraient piller les villes du monde ensemble ! Restait en suspens la question du capitaine du bâtiment qu’ils venaient d’acquérir selon les règles du pillage.
Ils effectuèrent 113 lancé pile ou face pour déterminer qui serait capitaine…57-56 pour Knife. Ainsi commença l’aventure des Sider’s pirate !
Par contre, manœuvrer un cuirassé à deux était une autre paire de manche. Ils réussirent tant bien que mal à le diriger avant de s’écraser, miraculeusement, sur l’ile de Jaya, pas loin de Mock Town. Un cuirassé de la marine avec un drapeau pirate, même complètement délabré, il n’en fallut pas plus pour rapidement ameuter de la chaire à canon, de fringantes femmes de petites vertus à la poitrine généreuse et suffisamment de Rhum pour remplir un lac !
Commença alors les plus grandes, les plus étranges, les plus géniales aventures de la vie de Sid. Avec Knife ils fomentèrent un nombre incalculable de plan foireux, toujours résultant dans la mort d’au moins un tiers de l’équipage, mais toujours épique dans la réalisation : Se déguiser en nonne pour infiltrer le couvent caché de l’ile de Jeehzuus, tenter de séduire une nonne en se faisant passer pour Jeezhuss Kraïst => fuite sous une pluie de boulets.
Ils décimèrent tous les nains roux de l’ile d’Irlandais parce que ces *$@! De Leprechauns gardaient leur or comme des rats à barbes.
4ans en mer, ils perdirent près de trois cent compagnons sur grandline, sans jamais arrêter de préserver dans la médiocrité de leurs soit disant idée géniale. Ces quartes années constituent les meilleurs souvenir de Sid, il ne lésine pas d’ailleurs à raconter moult anecdotes sur tout ce qu’il a vécu. Même si les blessures qu’il a subit témoignent de la violence de ces voyages, il n’en regrette rien. Pas même les ailes qu’il a perdus :
-la première arraché par une tribu de cannibales, les Siders’pirates tentèrent de voler une partie de leur festin et…une erreur menant à une autre, une partie de l’équipage servit de banquet de rechange.
-La seconde, simplement happé par un requin-raton-ninja. A la simple pensée de cette créature Sid attrape la chair de poule…
Malgré ces quelques désagréments, Sid paierait cher pour retourner à cette époque…Si seulement un MYSTERIEUX EVENEMENT n’avait séparé le capitaine des Sider’s Pirate et Sid…
Depuis près d’un an maintenant, Sid navigue seul en dehors de Grandline, accumulant les crimes stupides, à la recherche de Knife, et peut être de valeureuses âmes capables de survivre à ses plans foireux. Ou pas…Il se contente en réalité de voguer et de vivre au jour le jour, il ne cherche pas tant une gloire qui perdure dans l’absolue que l’attention sur l’instant de parfait inconnus : Qui que vous soyez, petits, gros, moches, déformés, fabuleux, belles, sensuelles, vulgaire ou végétarien, Sid arrive près de chez vous !
Rêve / But :
Les rêves sur le long terme c'est pour les nuls ! Sid ne pense à rien de précis au delà d'un mois. Juste se faire plaisir chaque jour, tous les jours.
Test rp Un post fait à l'arrache sur un autre forum.
Jagga, rien que lire ce nom sur une carte pliait Sid en deux. Sérieusement, qui, en son fort intérieur, pouvait se décider à nommer une ile « Jagga » ? Est-ce qu’il s’appelait lui-même Jagga ? Mick Jagga ? Quoiqu’il en soit, selon la loi Langren, avec deux « G » se suivant dans son nom, l’ile de Jagga fut décrété repère de minable à degré de consanguinité variable. N’ayant pas de brochure lui présentant le terrain, le nom seul motivait peu le pirate à faire escale sur ce patelin, dans l’absolu, un nom repoussant les pirates, surtout ceux du genre de Sid serait considéré comme un atout non négligeable pour garantir la paix et la sauvegarde de l’écosystème, le chant des oiseaux, un taux de natalité infantile faible et un indice de développement humain élevé. Malheureusement, le pirate n’éviterait pas Jagga…En effets, si la mer fournit suffisamment de chaire fraiche régulièrement, si le ciel partage son eau pur à tous, seule la terre donne du sucre et seul le sucre donne de l’alcool et seul l’alcool peut sustenter un vaillant pirate !
Bientôt sans une goutte de gnôle, Sid devait accoster, dusse t il raser une base de la marine entière, il repartirait avec tonneaux de rhum et, avec de la chance, une liqueur locale, le type de délice secret qui motive à découvrir toujours plus de lieux, à repousser les limites du monde connus. Pour Sid comme pour la majorité des forbans, l’alcool sert de carburant et sans carburant ils ne fonctionnent simplement pas à capacité maximale.
Arrivée au port de la charmante bourgade de port…port [???], l’écriteau était loin et Sid refusait de se pencher pour lire un nom de plouc. Le pirate voguait à bord d’une assez large barque à deux mats, une cabine bricolée en planche rafistolée avec de la tôles entre les deux piliers, des voiles recousus, et presque l’intégralité des bords édentés. Suffisamment singulier pour attirer l’attention sans pour autant briller au point de rameuter des voleurs, le parfait compromis pour Sid. Il n’arborait pas de drapeau pirate et apparemment son avis de recherche ne tournait pas dans la région. Le débarquement au port se fit sans heurt, il arrima son embarcation, finit sa dernière choppe de rhum et fit route vers le marché, ou la taverne. Il aviserait en fonction de ce qu’il apercevrait en premier.
Aujourd’hui était jour de marché dans [???], une portion des [???]ïtes descendait sur la rue principale et participait à la prospérité de la localité en consommant. Sid, heureux d’attirer l’attention grâce à ses vêtements inhabituels, baigné de regards en coin, il rentrant dans la foule.
Il avançait en sifflant jusqu’à tomber devant le plus étrange des fruits…il semblait hors de ce monde, lui parlant presque, lui murmurant de douces promesses sur son ratio fibres/jus. Sid s’approchait de magnifiques pèches blanches types pan tao, plates. Lentement il s’en approcha, s’en appropria une qu’il inspecta avant de croquer le fruit à pleine dent, le jus dégoulinant sur le rebord de ses lèvres, son menton pour tomber, il s’empressa d’avaler avant d’engloutir le reste du fruit et recracher le noyau au loin. Sid paya pour deux bon kilos de fruit et s’étonnait que personne ne se rue sur l’étalage pour profiter de cette saveur. Il décida de partager son point de vue avec l’ensemble de [???]ïtes, en hurlant.« Pu-tain ! z ‘êtes tous attardé, c’pas possible ! J’bouffe l’équivalent d’sexe en fruit, et aucun d’vous trou d’balle s’en paye, 500 Berry l’kilo et z’etes infoutus d’en profiter ! ! Y’a pas moyen z’etes des merdes ! Des merdes sur une ile de ploucs ! »
Fier de lui et heureux de l’attention que tout le monde lui accordait à présent, il continua d’avancer sur le marché, les gens s’écartant sur son passage pour ce qu’il s’imaginait passer pour du charisme et non un groupe de patriotes mécontent décidé à lui déboiter là mâchoire le suivant.
Entrainé dans une ruelle par un groupe de quatre, Sid ressortit seul deux minutes plus tard avec un hématome sur la poitrine et plus riche de 8000 Berry.
Une heure plus tard il avait finis son réapprovisionnement. Deux tonneaux de rhum, trois soldats en plombs et un globe de verre avec de la fausse neige dedans, pour chaque achat il fit une scène analogue à celle des pèches. Il ramena l’intégralité de ses biens sur sa barque et considéra le dilemme suivant : le soleil commençait à se coucher, partir dans sa direction lui assurerait un bonus de charisme mais, clairement port [???] devait payer pour sa population attardée. Il choisit la seconde option.
Il pénétra donc dans la taverne. 
Sujet: Sid Langren 
pas d'exception à la règle, pour le fruit par contre je ne donnerais pas au dessus du lvl 7 moi ... il y a des fautes, des phrases mal écrites (syntaxe, ponctuation ...). bref, pour moi ce ne serait pas au dessus de 7 et 6 pour les logia.
