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 Présentation Zanin Rei [Il manque une validation]

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MessageSujet: Présentation Zanin Rei [Il manque une validation]   Présentation Zanin Rei [Il manque une validation] EmptyMar 12 Oct 2010 - 0:52

IRL

Prénom : Clément
Age : 20 moins des poussières
Homme/Femme/Okama : Homme
Comment avez-vous connu le forum : par l'intermédiaire de l'un de vos membres, lequel est passé sur un autre forum sur lequel je joue
Tes mangas préférés : Shonan Junaï Gumi, One Piece, Redrum 327...
Ton pirate préféré : s'il est considéré comme tel, Crocodile, ou sinon Luffy
Ce qui t'as motivé à venir : rien de moins que la curiosité
Tes expériences dans le domaine du RP / JdR : à la louche, 6 mois de RP, plus tout à fait un novice mais pas loin quand même.
Hobbys : sorti de OP, le foot, le ricard, la sieste, je suis un sudiste quoi...
Autres : what else ?


In RP :

Nom : Zanin

Prénom : Rei

Surnom : Fuyu no Rei, si cela veut bien dire Rei de l'hiver, sinon merci d'avance à l'âme charitable qui me corrigera

Age : 31 ans

Race : humain

Camp : pirate, ou en tout cas considéré comme tel par l'opinion publique même s'il ne la rejoint pas sur ce point

Orientation psychologique : Neutre Bon.

Métier/Spécialité : Originellement pêcheur, quelques dons d'orateur à mettre à son actif également.


Pouvoir demandé :

Si l'on considère le style de combat évoqué ci-après comme un pouvoir, alors ledit style. S'il est question d'arme magique ou de Fruit du Démon, pas grand chose à première vue, si une idée me vient à l'esprit en jouant, j'en ferai part aux MJ.

Citation :
Comme l'indiquent ses lames, Rei est un épéiste. Cependant il se démarque de la majorité de ses confrères en apportant une touche personnelle à son style de combat. En effet il tire profit de sa trop ample unique, laquelle pourrait être une entrave à ses mouvements s'il ne s'était pas astreint à un entrainement soutenu pour s'y adapter. Au lieu de cela, elle lui accorde de pouvoir désarmer plus facilement ses ennemis, particulièrement les épéistes, en coinçant leur lame dans les replis de ses habits puis en multipliant les moulinets de sorte à faire lâcher prise à l'ennemi sous peine de voir le poignet se tordre sous le poids de la traction.
Cependant, fidèle à son code du Bushido, Rei ne frappera jamais un ennemi désarmé. Aussi le combat s'achèvera t-il dès lors qu'il aura neutraliser son ennemi, à moins que ce dernier ne souhaite malgré tout poursuivre.
Autre qualité remarquable de sa tunique, le fait qu'elle soit si large rend difficile la tâche de son ennemi à viser un point précis de son organisme. En effet, conciliant le côté volumineux de sa tunique à sa souplesse naturelle, il se meut dans ses habits de sorte que sa position ne soit jamais fixe et force l'ennemi à s'en remettre à la chance pour espérer le toucher.
Pour le reste, son style de combat demeure classique. Il privilégiera généralement le combat avec son seul Katana, tenu à deux mains, pour octroyer des coups mieux maîtrisés et plus puissants. Si le contexte l'y contraint, il dégainera son Wakizachi pour faciliter ses parades. Ce ne sera que très rarement le cas, Rei préférant le garder comme solution de secours si jamais il venait à être désarmé.

Ce qui suit ne concerne pas ses pouvoirs à proprement parlé, plus des capacités que j'ai jugé utile de préciser pour aider à la compréhension du personnage, si cela n'est pas opportun, faites signe, je l'enlèverai.

Parmi ses autres dons particuliers, Rei possède une grande résistance, accrue dans un environnement froid, mais à l'inverse mise à mal par la chaleur. En effet, originaire de l'île étant réputée pour être la plus froide de North Blue, il n'a jamais réussi à s'habituer totalement aux trop fortes chaleurs. Chez lui, la chaleur agit comme un verre de saké, ce qui peut donner cours à des situations pour le moins cocasse, l'homme pouvant donner l'impression d'être ivre-mort sans avoir bu la moindre goutte l'alcool.

Enfin, déduction logique de son code du Bushido, Rei ne s'autorise jamais le moindre mensonge. Et même s'il fera de son mieux pour mettre les formes par souci de courtoisie, cette fâcheuse habitude peut parfois engendrer des situations tordantes pour un regard extérieur à la scène.


Rêve / But :

Depuis peu, accéder au rang de Schichibukai d'une part pour rétablir l'honneur de ce titre qu'il considère comme bafoué en devenant un véritable allié de la Justice, d'autre part pour faire entendre sa voix par les puissants de ce monde et tenter d'apporter sa contribution pour rendre le monde meilleur. Si cela s'avère utopique, il se contentera, à défaut, de lutter avec ses moyens pour faire le bien autour de lui et d'essayer de faire valoir sa vision de la Justice. Manière également de laver son nom et celui de son maître des accusations qui pèsent sur eux depuis des années, mais il n'en est sans doute pas conscient.

Code de présentation :






Description Physique :

Rei, c'est le genre de personne qui ne passe pas inaperçue. Bien que son intention ne soit pas d'attirer les regards, il est de ceux face auxquels on ne reste pas indifférent. Ce qui marque tout d'abord chez lui, c'est son style vestimentaire, basé simplement de plusieurs tuniques superposées, vestiges d'une enfance passée dans un Djo depuis longtemps disparu. Des tuniques simples, sans motifs particuliers, de couleur bleu ciel pour la plus en évidence, bleu nuit pour la suivante et blanche pour la dernière, qui rappelleraient celles des plus ancestraux samurais si elles n'étaient pas étonnamment larges, à tel point qu'il en faudrait deux comme Rei pour les remplir correctement. Il est bon de préciser que l'homme n'est pas d'une carrure très impressionnante, du genre musclé fin, ce qui renforce l'impression qu'il nage littéralement dans un bout de tissu bien trop grand pour lui. Les manches sont telles qu'il est pratiquement impossible d'observer ses mains, longues, capables d'une gestuelle remarquable de finesse et de grâce, recouvertes par l'étoffe. Un ensemble de tuniques démesurément ample donc, rabattue et maintenue à la fois au niveau de la taille par une écharpe de couleur noire,masqué le plus souvent par le repli de la tunique, faisant office de ceinture. Aux pieds, des guenilles usées par de longues journées de marches dont Rei lui même a perdu le décompte.
Pour accompagner à merveille ce style sobre, un brin archaïque, l'homme affiche toujours un air sérieux et calme, dont on se doute qu'il n'est pas un faux-semblant, sa démarche raide et presque militaire étant là pour conforter l'impression dégagée par le marcheur. Les mauvaises langues diraient peut-être qu'il est excellent acteur, mais Rei les laisserait à leurs réflexions, préférant les ignorer. Mais de toute façon, rares sont ceux qui se permettent quelques critiques. Le Katana de fort belle facture accroché à sa ceinture au côté de sa réplique miniature Wakizachi étant la pour dissuader quiconque de se montrer trop téméraire. Preuve de ses aptitudes arme au poing, son corps entier ne souffre d'aucune cicatrice, les seules blessures qui lui ont été occasionnées ayant vu leur trace s'effacer avec le temps.
Si d'aventure une jeune rêveuse plongeait son regard dans le sien, elle serait sans doute conquise par la mélancolie que renferment ses yeux bleus nuits en forme d'amande. Ajoutez à cela un visage allongé, au teint pâle, aux traits originellement doux renfermés sous le masque de gravité qu'il affiche, des lèvres fines peu habituées à l'exercice ô combien délicat du sourire, de longs cheveux noirs jais qui lui tomberaient jusqu'au bas du dos s'ils n'étaient pas coiffés et retenus par un bandana de toile blanc, et vous obtiendrez le minois de Rei. Minoi qui, il faut le dire, serait une arme de séduction redoutable s'il lui prenait l'envie de jouer le beau prince auprès des demoiselles, jeu auquel il se prête rarement, ce qui lui vaut parfois de paraitre hautain et méprisant aux yeux de certaines.


Description Psychologique :

La vie d'un samouraï, même errant comme Rei, est vouée à respecter un code, le Bushido. Pour Rei, il se résume à plusieurs principes de base inébranlables. L'un d'eux en particulier mérite que l'on s'y attache, car plus particulier que les autres, même s'il n'y parait pas forcément à première vue : Ne laisse pas l'injustice impunie. Son interprétation de la justice étant assez proche de celle du sens commun, on pourrait alors se demander pourquoi l'individu n'a t-il pas fait carrière parmi les rangs de la marine. Malheureusement pour lui et l'un de ses supérieurs hiérarchiques, son code de l'honneur ne saurait souffrir la moindre dispense, qu'elle que soit le contexte.
Mais surtout entre faire justice et châtier le coupable, il y a une nuance. Laquelle avait déjà fait prendre conscience au jeune homme qu'il était à l'époque de son engagement que sa vie ne saurait suivre le cours d'une brillante carrière jalonnée d'exploits et de promotions. En effet, Rei ne va pas de son propre chef à l'encontre des troubles. Il se contente de rétablir la victime dans son bon droit s'il se retrouve sur le fait. Il ne refusera jamais assistance à quelqu'un appelant à l'aide, mais ne se lancera pas de lui même au devant des embûches. Celles qu'il est susceptible de rencontrer de par son accoutrement lui suffisent amplement. En effet, il n'est pas rare pour Rei d'être défié en duel par certains individus voyant leur susceptibilité froissée par son style particulier, voire même souhaitant simplement gagner en prestige en triomphant d'une fine lame comme son arme le laisse supposer. Son code de l'honneur lui interdisant la fuite, synonyme de lâcheté ultime, Rei ne se dérobe jamais au combat. Mais les conséquences de ces affrontements furent souvent désastreuses par le passé, ce qui lui valut d'infléchir peu à peu son point de vue sur plusieurs points.
Il apprivoisa au fil des ans certaines notions, notamment le sens du pardon et de la pitié. Même si à titre personnel, il préfèrera toujours la mort à l'injure de la défaite ou, pire encore, de la traitrise, il a appris à respecter les préceptes de ses ennemis, et des autres en général. Se faisant, il est devenu un orateur apprécié, prenant plaisir à défendre son point de vue, mais sachant rester à l'écoute des autres, toujours friand de conversations sérieuses pour mieux percevoir le monde qui l'entoure au travers de l'avis de ses interlocuteurs. Il a acquis un respect pour la valeur de chaque vie humaine ainsi, l'âge lui apportant sa part de modération et de sagesse qui a permis d'atténuer le feu ambitieux qui brûlait en lui lorsqu'il n'était qu'un jeune adulte défiant le monde du regard. Son art du dialogue et ses talents d'orateurs se sont également affinés avec le temps. Rei pourra ainsi deviser avec quiconque souhaitant partager son opinion, pour peu qu'il soit de bonne compagnie, la politesse et le respect étant partie intégrante de sa philosophie, au même titre que la galanterie. Toutefois, même heureux, il ne se laissera jamais aller à des débordements d'allégresse, gardant une certaine retenue et un visage sérieux même dans ces circonstances.
Homme d'honneur s'il en est, Rei sait se montrer reconnaissant envers ceux qui lui viennent en aide, bien que l'interprétation qu'il a de la gratitude en trouble plus d'un, trouble du en particulier au ton cérémonial qu'est le sien dans ce genre de situation. De plus, il dispense ses remerciements sans retenue; ils peuvent en effet s'adresser au passant qui lui indiquerait son chemin s'il se retrouvait perdu, où même à l'un de ses nombreux interlocuteurs, lequel lui aurait permit de porter un regard nouveau sur une infime parcelle de son monde.
Par ses discussions menées fréquemment avec de simples inconnus qu'il ne revoit pour la plupart jamais, Rei juge de la valeur de ses interlocuteurs. Il détermine souvent de cette manière à qui accorder son estime, sa confiance, ou même son amitié, bien que cela soit très rare. Ce chapitre de sa vie est encore presque vierge, le ronin ne restant jamais assez longtemps dans une même région pour y garder des contacts ou y croiser une personne susceptible de lui faire suspendre le cours de son voyage.


Histoire

Une nuit de décembre, sombre, froide, comme tant d'autres sur une petite île de North Blue. Île qui avait la particularité d'être la dernière véritablement civilisée, car plus au Nord, il n'existait rien hormis le désert des glaces, Hokkyokuken, avec son climat inhospitalier rendant la vie pour les êtres humains pratiquement impossible. Ici, la vie était encore supportable, même si les habitants résistaient aux éléments plus qu'autre chose, subissant la moitié de l'année le vent glacial portant la température proche des -50°C par moment. Cet environnement hostile força la population à se contenter de peu, à se tourner vers des activités basiques et indispensables pour la survie de la communauté. La pêche était de loin le secteur le plus vivant parmi le petit millier d'habitants que comptait le seul village, Summertown, où tous s'étaient rassemblés. Pourquoi ce nom si ridicule ? Peut-être pour demander la clémence du climat et le retour du soleil absent 6 mois durant. Peut-être pour ne pas oublier qu'il existait des endroits chauds et ensoleillés en ce monde.
Mais en dépit des difficultés, ce soir là, l'heure était à la réjouissance à Summertown. La communauté accueillait la naissance d'un nouveau membre, le jeune Zanin Rei. Dans un village où la majorité des habitants avaient plus de 50 ans, une naissance était considérée comme un évènement exceptionnel. L'âge moyen avancé s'expliquait surtout par le fait que les jeunes adultes, devant le grand froid et les conditions de vies redoutables, préféraient tous mettre le cap vers des climats plus doux, malgré le danger que représentait un voyage en simple barque de pêcheur dans cet océan qui menaçait très souvent d'emprisonner les embarcations dans son étau de glace. Tous, sauf le couple Zanin, qui entrait à peine dans la trentaine. Et ce soir-là les soucis parrurent bien lointains. Ce soir-là, le premier cri du nouveau-né suffit à chasser des années d'infortune. Zanin Rei, fils de Zanin Aiko et Zanin Uchoa venait de naître.

L'enfance de Rei suivit son cours, sans distractions ni originalités d'aucune sorte. Très tôt son père lui apprit de quoi serait fait son avenir ici : aider la communauté à lutter contre le climat et pêcher en apprenant à respecter le vaste océan. L'enfant, trop jeune pour réagir et prendre conscience de ses futures responsabilités, ne broncha pas. De toute façon, il n'en avait pas l'intention. Il ne vivait aucun autre enfant sur l'île à part lui, aussi ne ressentait-il pas vraiment le besoin de jouer. Rei se contentait de son quotidien, satisfait d'être entouré de gens qui lui portaient leur affection. Mais dans cet environnement, l'enfant grandissait vite, trop vite, et une auréole de sérieux l'entourait déjà, chassant au loin l'envie de divertissement. Ses journées se résumaient en une occupation en particulier : prendre exemple sur son père, son modèle, homme simple et bon, honnête et déterminé qui s'impliquait sans compter dans sa tâche. Se découvrant un gout pour les voyages en mer, il aimait aussi accompagner les adultes sur l'océan pour partir pêcher les poissons qui représentait presque la seule nourriture dans la région. L'enfant s'accommodait donc de son sort, semblant vraiment heureux, peut-être heureux car ignorant le monde existant par delà le manteau de givre qui enveloppait son île et donc incapable de ressentir un manque. Jusqu'à ses 11 ans, le garçon fit preuve d'une exemplarité qui ne manquait pas de faire la fierté de tous, en particulier de son père et de sa mère. Cette dernière, bien que de santé fragile, ne se ménageait jamais pour encourager son fils unique à faire de son mieux et Rei le lui rendait bien.

Le destin de Rei connu cependant un tournant décisif un jour d'apparence ordinaire. Comme de coutume, il accompagnait un petit groupe de pêcheurs dans leur expédition, avec la charge de rapporter des vivres sans tarder, les réserves de Summertown étant épuisées. En effet, le mauvais temps qui régnait depuis plusieurs semaines avait pris le village au dépourvu et la situation était critique; ce constat avait conduit à la formation d'un groupe de volontaires où Rei avait pris place au nom de son père. Ce dernier devait soigner une blessure reçut quelques jours plus tôt et ne pouvait prendre part à la mission. Fier de la noblesse de son fils, il n'eut pas le coeur à l'arrêter. L'enfant partit, le coeur fier et le visage grave, fidèle à lui-même, conscient de l'importance de la tâche à accomplir. Il ne le savait pas encore, mais ce serait la dernière fois qu'il verrait les côtes de son île natale.

Car l'expédition ne revint jamais. Rei vécut ce dont il avait entendu parler par le passé concernant quelques autres pêcheurs infortunés. Un iceberg vint racler le fond de la barque, qui se remplit d'eau en quelques minutes simplement. La plupart des pêcheurs, qui se tenaient debout à ce moment là, passèrent par dessus bord, au contraire de Rei qui put s'agripper de toute ses forces à quelques planches encore en état lui évitant la noyade. Mais perdu, seul au milieu de l'océan et de quelques blocs de glaces, entouré d'une nappe de brouillard et loin de tout, ses chances de survie étaient bien maigres. Pour la première fois de sa vie, l'enfant connaissait la vraie douleur, la vraie peur. La peur de la mort. Cette dernière provoqua chez lui un choc intense. Luttant férocement pour résister au froid qui le paralysait peu à peu, il gagna un îlot de glace parmi tant d'autre et s'y installa, résolu à lutter jusqu'à la fin, armé d'une modeste canne à pêche et de sa détermination. Et rien ne put en venir à bout. Ni ni la faim qui le tenaillait au plus profond de ses tripes, ni le froid propre à abattre le plus robuste des hommes, ni même la mer tumultueuse qui fit partir son îlot à la dérive. Au terme d'une semaine d'efforts, le gamin s'évanouit, à bout de forces pour avoir recommencé à nager dès lors que l'ilot avait fondu au contact de température plus élevées, avec pour dernier souvenir d'avoir aperçu au loin se dessiner les contours d'une île. Les contours d'une nouvelle la vie.

La nouvelle vie en question débuta à son réveil, quelques jours plus tard. Rei avait été secouru par un homme que tous appelaient Maître Huan, un individu d'âge fort avancé et à l'air affable qui tenait un Dôjo respecté dans la région. Rei, totalement déboussolé, se referma dans un premier temps sur lui-même, des question plein la tête. Qui étaient ces étrangers ? Où était-il ? Qu'était-il advenu de sa famille ? Tant de questions qui se bousculaient dans son esprit et l'empêchait de réfléchir objectivement. S'efforçant de rester calme, un constat lui apparut sans peine les premiers jours. Il avait atterri dans un monde totalement différent de celui qu'il connaissait. Tout, des aliments constituant les repas au climat plus tempéré, semblait différent. Les règles que l'on lui avait inculquées étaient-elle également sans valeur ici ? Les années qui suivirent lui démontrèrent le contraire.

Méfiant, mais conscient de devoir la vie à son hôte, l'enfant ne tenta pas de s'enfuir, ni même de mentir à celui dont il était redevable. Il se confia à lui sans concession attendant en retour la même franchise de la part du dénommé Huan. Celui-ci ne se déroba pas au regard sérieux de l'enfant. Il lui apprit que l'île dont il était vraisemblablement originaire avait été engloutie par l'océan au cours de la folle tempête qui l'avait conduit jusqu'à cette île. Rei, abasourdi, l'esprit en pleurs, n'en resta pas moins stoïque et ne laissa pas s'exprimer sa tristesse. Etonné par la force de caractère et le sens de l'honneur si développé chez un simple enfant, Maitre Huan s'attacha à Rei et fit de lui son disciple. La tâche ne s'avéra pas simple, tant pour le maitre que pour l'élève. Grâce à l'enseignement du vieux sage, Rei découvrait mille et une facettes du monde qui lui étaient méconnues. Il apprit à connaître les termes de justice et de piraterie. Huan lui parla également des mystères de ce monde, à l'image des Fruits du Démon et de leurs pouvoirs redoutés. Il lui apprit la politique du monde et l'équilibre des pouvoirs qui régissait tout à cette époque. Tant de nouveautés auraient pu déboussoler l'adolescent mais il resta calme, prenant le temps de saisir le sens de ce qu'il découvrait pour pouvoir se forger une propre opinion, démarche qu'encourageait sans relâche son maître.

Rei découvrit également au fil des voyages dont le chargeait Maitre Huan des cultures et des coutumes différentes de la sienne. Ces expéditions ravirent la soif de connaissance de l'adolescent mais eurent surtout la particularité de faire se déclarer un syndrome peu banal chez Rei : celui de ne pas supporter les trop fortes chaleurs. Son état se dégradait considérablement quand le thermomètre grimpait trop, donnant l'impression que l'adolescent était tout bonnement saoul. Cet état pouvant poser problème, l'enfant fut dispensé de voyage dans les régions au climat trop chaud.

En parrallèle, Huan enseigna aussi l'art du combat à Rei, expliquant qu'un sens de l'honneur aussi remarquable que le sien devait être soutenue par des qualités épée au poing pour être considéré. Sa lame devait devenir le prolongement de son esprit, et c'est dans cet intention là que Huan astreint Rei à un rude entrainement physique. Outre les progrès évidents arme au poing, l'enseignement de Huan changea sensiblement l'état d'esprit de Rei. Lui qui n'avait jamais dans son enfance envisagé de se battre considérait désormais l'affrontement comme une issue capable de réparer de nombreuses infractions, ce qui l'incitait à s'investir toujours plus dans ses entraînements. Avec son habileté au combat se décupla également son sens de l'honneur. Rei était toujours dans les premiers à défendre le nom de son Maître, ou à relever un défi au nom du Dôjo. Conscient que le meilleur moyen de progresser était d'affronter des hommes plus forts et expérimentés que lui, le jeune homme n'hésitait jamais à relever des duels, à condition que ceux-ci n'impliquent pas la mort d'un des deux partis, ce qui lui fut salutaire étant donné les nombreuses déroutes qu'il subit. C'est en accumulant les combats de la sorte que l'adolescent se trouva son style particulier, déroutant à plus d'un titre, puisqu'il se basait autant sur la maîtrise de sa tunique et des mouvements à lui imprimer que sur celle de son sabre. Ce jour-là, Huan déclara avoir apprit tout son savoir à Rei; il ne restait plus au jeune homme qu'à se façonner lui-même, en développant son style et surtout en respectant son code de l'honneur particulier en toute circonstance. Rei, pour qui la remarque de son Maître revêtait une importance capitale, décida cependant de rester au Dôjo, puisqu'il s'y sentait en harmonie avec son environnement et ses principes.

Ne cessant jamais de perfectionner son art, Rei, alors âgé de 19 ans, était devenu pour beaucoup la plus fine lame de l'école après son Maitre. Considéré par tous comme un exemple de rigueur et de loyauté, il gagna aussi une réputation d'orateur en s'efforçant de régler les discordes par la parole dans son style caractéristique, toujours enclin à écouter l'avis des autres avant de se forger une opinion. Mais en cette époque, les rivalités entre Dôjo étaient monnaie courante. Maître Huan reçut finalement un défi après y avoir échappé de longues années durant. Et dans ces cas de figure, il était vain de chercher à régler ses querelles par de simples mots, quand les actes avaient une si grande signification. Ce qui devait être un affrontement respectueux des codes de l'honneur entre deux écoles dégénéra en bain de sang, au cours duquel périrent de nombreux combattants. Maître Huan, qui lui fit don de ses armes sur le champ de bataille, était de ceux-là. A qui la faute ? Chaque école rejeta la responsabilité sur l'autre. Rei chercha à venger l'affront subi, mais son entreprise fut contrecarrée par la marine qui se chargea elle-même d'emprisonner une grande majorité des survivants des deux Dôjo.

Après avoir échappé à la série d'emprisonnements succédant au combat, celui qui était devenu ronin orienta son voyage vers la dénommée Grand Line dont lui avait souvent parlé son Maître. Il devait voir de ses yeux ce monde à part, juger de lui-même et sur place du chaos qui y régnait et essayer d'apporter sa contribution pour rendre le monde meilleur tout en restant en accord avec ses principes de justice et d'honneur. Gardant cet objectif en tête, il s'enrôla dans une base de recrutement de la marine et embarqua sans tarder avec le reste de son nouvel équipage vers La route de tout les périls. Mais bien vite, le jeune samurai déchanta. Nulle place n'était laissée à la liberté d'expression parmi les rangs, les ordres ne devaient souffrir d'aucune contestation. Pire encore, l'envers du décor laissait planer de profonds doutes quand au bien fondé des démarches entreprises par la Marine. Les gradés ripoux, les prisonniers maltraités, et pire encore les individus de toute race réduits à l'état de simples esclaves, tant de raison qui lui giflaient le visage et l'enjoignait à revoir son jugement sur l'ordre à la Mouette. Ses idéaux d'honneur et de respect de l'ennemi bafoué, il ne put contenir son mécontentement. Sitôt engagé, sitôt déserteur. Après avoir corrigé son Lieutenant, qui avait tout du marine tout en muscle et sans cervelle, Rei s'enfuit le soir où son navire accosta.

Considéré comme déserteur, le jeune homme supposa que son quotidien se ferait plus mouvementé. Mais sur Grand Line, qu'est ce qu'un simple déserteur quand il y a de si renommés pirates ? Pas grand chose assurément, à en juger la passivité de la marine le concernant. Ainsi, en dix ans de vie sur Grand Line, le vagabond n'eut a fuir les marines que trois fois, pour s'en tirer à chaque fois sans dommage. Et ce même si sa prime a été revu à la hausse à plusieurs reprises, sans pour autant atteindre des sommets, Rei étant sorti vainqueur de nombreux duels impliquant parfois la mort du vaincu, dont certains avaient du être recensés par la marine.

L'éternel voyageur connait donc une existence plutôt paisible, fait d'incessants voyages, de ville en ville, de village en village. Ses activités de pirates sont réduites au plus strict minimum voire inexistante, de pirate il ne porte que le nom. Peu de civils le fuient ou le dénoncent, ce qui lui rend la vie assez facile. Toutefois, ce n'est pas là l'existence dont il rêve. Perdu dans un voyage sans fin, il se doit d'y mettre un terme. Un homme doit avoir un but, et le sien reste de réparer l'injustice, malgré les aléas que sa vie a connu et qui l'ont amené à passer du mauvais côté de la Loi. Sa situation excluant un retour parmi les rangs de la marine, ordre qu'il ne souhaite pas rejoindre pour l'avoir déjà côtoyé et s'y être considéré comme étranger, son avenir s'oriente donc vers d'autres cieux. Il s'est récemment laissé dire au détour d'une conversation que les Schichibukai, ces pirates alliés de la Marine, possédaient un statut particulier. Rei se proposerait bien de lui-même à la marine pour remplir ce rôle, lui qui n'a pas toujours nagé dans la légalité selon les hommes à la mouette, mais dont le sens du devoir dépasse largement celui de tout autre pirate selon lui. Sa vision de l'emploi dévie cependant fortement du sens commun, lui considérant que le poste est actuellement proposé à des crapules avérées alors qu'il devrait être réservé à des auxiliaires de la Justice. Considérant toujours le dialogue comme une voie indispensable pour faire parti de la solution et non du problème, il aimerait également atteindre ce rang pour mettre à profit la notoriété qu'elle implique et faire entendre sa voix auprès des autorités compétentes, notamment sur les questions de malversation dans les rangs de la Marine et plus important encore d'esclavage. Mais pour passer du statut de simple figurant dans ce monde en constant changement à celui d'acteur, cela nécessite d'abord de se faire un nom dans tout Grand Line. Et pour se faire, le plus facile est encore de faire parler de lui en faisant mordre la poussière à certaines têtes recherchées du monde de la piraterie. Mais s'attaquer à la source du problème, seul, relèverait du suicide; trouver des compagnons d'armes dont les motivations pourraient se concilier avec les siennes, voilà qui changerait la donne. Pour voir le monde se redresser et survivre à une époque impitoyable, peut-être en quête de rédemption, ou pour rétablir son nom en même temps que celui de son Dojo, Rei s'est donc décidé à reprendre le sentier des armes. C'est à l'entame de ce nouveau chapitre que son aventure commence...





Test RP : Un épisode parmi tant d'autre du voyage de Rei...

Rei

Le vieux Eb'




Il faisait chaud, dans ce bled perdu au fin fond de Grand Line. Très chaud. Les allées étaient désertes, le vent soulevait la terre battue qui les constituait, un peu à la manière de ses scènes de westerns où tout un chacun doué de bon sens peut se rendre compte qu'il s'agit du calme avant la tempête. Ici, ce n'était cependant pas le cas. Le patelin revendiqué terre de paysans depuis des générations ne devait pas compter plus de cent âmes qui vivent. Les hommes s'activaient dans les champs, en contrebas dans une petite vallée mal irriguée, les femmes s'affairaient sans doute dans les chaumières. Le silence trouvait donc au vu du contexte une explication toute rationnelle. Une journée banale dans un trou paumé lui même on ne peut plus banal. Et pourtant, un grain de sable pas comme les autres vint secouer les fondations et renverser l'espace d'un instant le supposé immuable équilibre.

Il prenait l'apparence d'un humain titubant, ce grain de sable. L'oeil averti aurait remarqué à plus de cent pas qu'il avait du prendre une sévère décharge d'alcool dans le museau avant de se lancer dans sa marche, impression qui se confirmait un peu plus à chaque seconde, la silhouette se dessinant peu à peu en détail dans le morne paysage. C'était un homme, de cela pas de doutes malgré ses cheveux long de près d'un mètre dansant au gré du vent. Sa tunique répondait déjà à la question informulé "Qui est-il ?" qui brûlait les lèvres des quelques villageoises qui l'épiaient planquées derrière leurs fenêtres, illusoirement à l'abri de tout danger grâce aux murs de bois constituant leurs demeures. Un samouraï, ou en tout cas c'était là l'impression qu'il souhaitait dégager. Impossible de déterminer s'il s'agissait d'un frimeur se donnant un style plus ou moins bien assumé ou d'un véritable ronin remettant continuellement sa foi et son honneur au fil de sa lame. Et après tout, cela importait peu du moment qu'il passait son chemin. Mais si ce n'était pas le cas ? Quelles étaient ces intentions ? Dans ces coins perdus, l'esprit communautaire était rendu exacerbé par les trop rares visites d'étrangers considérés aussi sec comme des dangers potentiels. Les armes à la ceinture de l'inconnu ne faisaient que renforcer cet esprit. Une peur sourde, infondée mais qui se justifiait d'elle-même, montait parmi les villageois. Pour toutes les paires d'yeux rivés sur lui, l'étranger n'était qu'un intrus à bouter au plus vite, au plus loin.

Mais comme souvent dans ce genre de société autarcique, un mouton refuse de suivre le troupeau quitte à se retrouver exclu pour lutter contre les instincts grégaires primant. C'était le cas du vieux Eb'. Son surplus de bon sens selon lui, sa folie ou même son caractère de cochon - car un sale caractère faisait aussi office de raison valable ici - selon la majorité, faisait de lui l'électron libre de l'atome. Nageant à contre-courant de tous, il déboula au sortir d'une ruelle pour se retrouver nez à nez avec l'inconnu.

-Niiihihihi, ha ben ça alors, si c'est pas un voyageur ! Hé gamin, qu'est tu viens faire dans le pays ? T'as perdu ton chemin ?

La voix virait dans les aiguës, sans doute soumise à l'excitation ou la surprise. L'ancêtre, du haut de son mètre cinquante difficilement atteint, gesticulait plus qu'il n'en fallait pour l'étranger qui se prit la tête entre les mains, tentant ainsi garder un semblant de contrôle sur son esprit embrûmé. La voix mal assurée, l'interpellé se fendit d'une réponse simple mais qui lui couta un effort phénoménal.

-Je...j'aurais besoin d'un coin d'ombre où me reposer un moment...le soleil provoque chez moi des maux de tête...

-Niiihihihi, le soleil tu dis ? M'est plutôt avis que t'as pas bu que du p'ti lait ce matin, oui ! Pour sûr ! Allez viens, suis le vieux Eb', j'vais te conduire chez moi histoire de tirer tout ça au clair.

Toujours soutenu par les regards réprobateurs du plus grand nombre, et tandis qu'une plus courageuse que les autres avait déjà pris le chemin menant aux champs pour prévenir les hommes, le duo traversa la moitié du village, ce qui ne représentait qu'une centaine de mètres au final, pour atteindre la sortie Sud. Au terme de cinq minutes de marche supplémentaires saupoudrées des remarques du vieil homme d'humeur joviale et plus bavard qu'une mégère, l'atypique duo rejoignit enfin une chaumière miteuse et à l'écart du hameau. Le "palace" de Eb' comme il en plaisantait lui-même. Après avoir marmonné quelques remerciements et engloutit un bon demi-litre d'eau fraîche, celui qui disait se nommer Rei s'affala dans un fauteuil à bascule que lui avait désigné son hôte et s'assoupit pour le reste de l'après-midi.

[...]

Dix-neuf heures. Le soleil déclinait dans le ciel, le thermomètre léchait désormais difficilement la barre des 25 degré. Le recul de la chaleur et ces heures de sommeils bénéfiques, deux facteurs suffisants à remettre sur pied Rei. Son cerveau récupéra à la hâte les dernières données en sa possession avant d'activer l'ensemble des fonctionnalités d'usage. Il s'était vu obligé de quitter précipitamment son ancien et non moins éphémère logis la veille, pour la première fois depuis bien des années conduit à telle extrémité par un détachement de marines plus doués que leurs collègues. Tellement doués qu'ils avaient bien failli mettre le grappin sur lui. Contraint de filer sans véritable plan ni d'action ni même géographique, il s'était retrouvé à emprunter un chemin quasi-désert lequel l'avait amené à pénétrer dans ce village. Et le soleil aidant, son état s'était considérablement détérioré...
Assez pitoyable en vérité. En être réduit à fuir, considéré comme ennemi de la Justice pour ne respecter que son code du Bshido. L'ironie du sort sans doute. Combien de temps encore allait-il supporter pareille situation ? Son état actuel n'irait qu'en s'aggravant s'il ne prenait pas des mesures concrètes sous peu...

-Niiihihihi

Rei fut tiré de ses réflexions par le gloussement caractéristique du vieux Eb', annonciateur de la remarque à venir.

-Alors, t'es réveillé ? T'as plutôt vite récupéré dis donc, c'est quoi ton secret ? Un remède miracle ?

Rei éluda la question dans un sourire poli, se redressa, puis s'inclina devant son sauveur d'un jour tandis qu'il repartait dans ses gloussements.

-Je vous présente mes plus sincères remerciements, monsieur. Si je puis, de quelque manière que ce soit, vous rendre la pareille, j'en serais honoré.

L'autre ne s'attendait pas à tant d'éloges et de manières. Pris de court par la tournure des évènements, il balaya la réflexion du samouraï d'un revers de la main avant de lui tendre une assiette de soupe encore fumante.

-Sorti de la marmite à l'instant. Le vieux Eb' est d'avis que t'en auras bien besoin !

Tandis qu'il attrapait le repas offert, un sourcil interrogateur se leva, ce qui suffit à relancer l'ancien.

-Ici, les gens sont pas du genre à aimer les étrangers. S'ils n'ont pas trop peur de toi pour agir, ils viendront te ficher dehors. Dans le cas contraire, ils s'en iront chercher des marines au poste le plus proche. Dans tous les cas, vaut mieux pas qu'tu t'attardes dans le coin.

-Je ne compte pas m'imposer là où ma présence n'est pas souhaitée. Je repartirai sitôt votre souper terminé. S'il est malpoli de se montrer importun, refuser l'hospitalité de son hôte s'avère tout aussi déplacé.

Sur ces paroles, Rei fit honneur au repas qui lui était servi et ne manqua de vider le bol offert, sans que ses gestes ne se départissent d'une certaine élégance, l'ensemble du personnage dégageant une retenue et une bienséance pourtant pas forcément de rigueur sous le toit du vieux Eb'. Enfin, après avoir consacré une deuxième remarque une nouvelle fois éconduite à s'assurer qu'il n'y avait pas de service qui puisse satisfaire le vieux paysan, Rei prit congé en prenant soin de remercier encore une fois le vieil original.

Tandis qu'il faisait quelques pas dehors, sous un ciel d'encre bientôt parsemé d'étoiles, le voyageur eut le sentiment d'être épié. Se retournant sans brusquerie, il aperçut un garçonnet de six ou sept ans au plus, la bouche entrouverte, les cheveux bouclés lui couvrant le visage jusqu'au yeux, grands, qui le dévisageaient d'une manière dépourvue de la moindre discrétion. Sa curiosité avait du avoir raison des avertissements de ses parents, et il se trouvait désormais là face à l'étranger que l'on disait si redoutable. Rei ne se sentait pas très à l'aise avec les enfants en général. Il était difficile de discuter avec eux selon lui, et il n'en avait pas côtoyé suffisamment pour apprendre à les comprendre plus en détail. Comme il le ferait face à un animal sauvage, il s'accroupit, les avants bras appuyés sur ses cuisses et s'immobilisa sans souffler mot. Son regard plongea dans celui du gamin. Il n'était pas effrayé, sans doute trop jeune pour sentir ce sentiment le tenailler ou prendre conscience du danger potentiel que l'inconnu représentait. Le bretteur chercha les phrases, les mots. Aucun son ne sortit de sa bouche, comme figé. L'allégorie de deux êtres que tout opposait. L'âge, la condition, la destinée même.

Et soudain, le charme se brisa. Une voix pointa au loin. Une mère appelant son fils. Celui-ci pivota, fit mine de partir. Puis reporta son regard sur Rei. Un sourire candide illumina l'espace d'un instant son visage, et le coeur du voyageur. Le rayon de soleil disparut dans l'obscurité en quelques petites foulées. Le silence reprit ses droits. Abandonnant derrière lui cet énième village, le ronin repartit.

-Et maintenant, je vais où ?

Phrase murmurée, rapidement envolée dans les profondeurs de la nuit. A l'image de son auteur.


Dernière édition par Enarik Santa le Mer 13 Oct 2010 - 18:09, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Présentation Zanin Rei [Il manque une validation]   Présentation Zanin Rei [Il manque une validation] EmptyMar 12 Oct 2010 - 19:25

Yoplait, bienvenu !

Juste pour dire, ton avatar est déjà prit.

Bonne continuation pour la suite Wink
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MessageSujet: Re: Présentation Zanin Rei [Il manque une validation]   Présentation Zanin Rei [Il manque une validation] EmptyMer 13 Oct 2010 - 6:44

Test RP ajouté, quelques légères modifs apportées sur le reste de la fiche, quelques fautes d'ortho en moins aussi, j'espère qu'il n'y en a plus trop.

Avatar modifié aussi ^^
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MessageSujet: Re: Présentation Zanin Rei [Il manque une validation]   Présentation Zanin Rei [Il manque une validation] EmptyMer 13 Oct 2010 - 13:11

Yoplait !

Vu que tu ne demandes ni arme ni fruit, c'est validé pour moi. Pour le style de combat, j'ai rien contre, mais ce sera à voir en FT ça (J'ai pas tout compris non plus ^^").

Mais je voudrais voire le code présentation, surtout...
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MessageSujet: Re: Présentation Zanin Rei [Il manque une validation]   Présentation Zanin Rei [Il manque une validation] EmptyMer 13 Oct 2010 - 18:11

En effet j'avais zappé de mettre le code, c'est chose faite maintenant ^^
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MessageSujet: Re: Présentation Zanin Rei [Il manque une validation]   Présentation Zanin Rei [Il manque une validation] EmptyMer 13 Oct 2010 - 18:57

Validé, rang deux ^^
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MessageSujet: Re: Présentation Zanin Rei [Il manque une validation]   Présentation Zanin Rei [Il manque une validation] EmptyMer 13 Oct 2010 - 19:01

Merci beaucoup ^^
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MessageSujet: Re: Présentation Zanin Rei [Il manque une validation]   Présentation Zanin Rei [Il manque une validation] EmptyDim 17 Oct 2010 - 16:38

Validé pour rang 2 également ^^
Par contre le coup des vêtements qui désarment l'adversaire, faut qu'ils soient assez résistant car selon l’affûtage de l'arme ce sera plus compliqué. Enfin a voir lors de ta FT. ^^ Bienvenue dans le monde du RP sur OPRPG \o/
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