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 Alicia Wallace [Finie]

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Alicia Wallace
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Alicia Wallace


Nombre de messages : 20
Fruit du Démon : Hana Hana no mi

[Feuille de personnage]
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MessageSujet: Alicia Wallace [Finie]   Alicia Wallace [Finie] EmptyMer 11 Juil 2012 - 11:32

- Présentation du joueur IRL -

Prénom :
Age :
Homme/Femme/Okama :
Comment avez vous connu le forum :
Combien d'heures vous vous connectez par jour :
Tes Mangas préférés :
Ton personnage préféré dans One Piece :
Ce qui t'as motivé à venir :
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR :
Hobbys :
Autre(s) :

- Présentation du personnage -



• Nom : Wallace

• Prénoms : Alicia, Victoria, Emma, Claude

• Surnom : Aucun pour l'instant.

• Age : 27 ans.

• Race : Humaine

• Camp : Pirate

• Orientation psychologique : Indifférent, une moralité qu'on appelle "Blue and Orange morality".
Autrement, l'on pourrait la déterminer Chaotique Neutre, à tendance Loyale Neutre : Sa façon d'être et de faire les choses sont chaotiques, mais son but tend vers l'instauration d'un ordre supérieur.

• Métier/Spécialité : Cambrioleuse

• Pouvoir demandé : Doa Doa no mi - le Fruit des Portes. (Niveau 5)
Alicia est une femme porte. Chaque partie de son corps peut créer une porte sur ce qu'elle touche, quelle que soit la surface utilisée, qu'elle soit végétale, minérale, qu'il s'agisse d'un être vivant ou même de l'air lui même. Evidemment, sa maîtrise des pouvoirs de ce fruit n'est pas absolue et il reste à Alicia bien des subtilités à apprendre. Généralement, la forme d'une porte est celle de la partie du corps utilisée pour la créer. De plus, une porte ayant été ouverte de cette manière se refermera toujours, au bout d'un certain temps.

• Rêve(s)/But(s) du personnage :
Alicia a plusieurs buts évidement, tous découlant de son caractère et de son tempérament. Lorsqu'on la connait assez peu, il y a deux choses qui paraissent évidentes... trois, en vérité, bien que l'un découle directement du suivant : Notre belle rouquine aime l'argent. Un de ses buts est de devenir riche, très riche, très très riche... probablement plus riche que tout le monde.
Son deuxième grand rêve, aussi ridicule soit il, est d'une importance capitale à ses yeux. En effet, la donzelle souhaite accumuler la plus grande collection de petites culottes au monde. Et quand on vous dit "collection de petites culottes", n'allez pas croire qu'elle entend les porter, non, non : Sa collection est celle des culottes qu'elle aura réussi à dérober aux demoiselles qui croiseront sa route. Mesdames, attention à vos dessous.
Son troisième vœu, qui est en fait un dérivé du second, tient lieu à la séduction. Alicia est un véritable coeur d’artichaut et tombe amoureuse de toutes les jolies filles qu'elle croise. Car oui, vous l'aurez compris, la pirate est homosexuelle. L'acquisition des dessous ne sert que de trophées illustrant ses conquêtes... bien que la jeune Wallace n'ai que peu de scrupules à voler ceux de celles qui seraient impossible à séduire.

Mais, au final, son Vrai Rêve, le rêve ultime, qu'elle n'est pas sûre de pouvoir réaliser un jours, est bien plus altruiste, bien moins égoïste : Alicia Wallace veut fonder le Royaume des Lesbiennes, où toutes les femmes - même les hétéro, qui pourraient toujours virer de bord - pourraient habiter, où aucun homme ne serait admis... exception faite, probablement, des Okama, qui sont les seuls mâles à avoir réussi à contacter leur féminité profonde.

• Code présentation [OBLIGATOIRE !!!! :


◘ Description Physique :
La jolie demoiselle qu'est Alicia Wallace ne manquera pas d'attirer le regard. Que ce soit par sa tenue plutôt révélatrice, par l'incandescence de sa chevelure ou le flamboyant de son chapeau, cette femme là a quelque chose de spécial. Mais commençons par le commencement, tournons nous vers sa plastique qu'elle a fort avantageuse : Mademoiselle Wallace est donc de sexe féminin - comme vous l'aurez deviné - arborant une taille modeste, mesurant un peu moins du mètre soixante dix. Une longue crinière rousse s'écoule en ondulant le long de sa nuque, sur ses épaules, pour finir sa course entre ses omoplates. Ces mèches de feu semblent rebelles, donnant à leur propriétaire un petit air négligé, une petite note sauvage, indomptable. Cette impression est renforcée par son visage. En effet, les traits de la belle sont fins, harmonieux : un nez mince, très légèrement incurvé, finissant en une pointe mignonne au dessus d'une bouche pulpeuse et, pourtant, relativement fine. Ses sourcils, un peu trop épais au gout de la pirate, s'étendent, se terminant en une courbe parfaite, flamboyante, à l'image du reste de sa pilosité... de tout le reste de sa pilosité. Ses yeux en amande légèrement montantes sont ornées de deux iris liquides, à la couleur rappelant vaguement un émeraude qui aurait fondu, mélangé à une goutte d'océan. Un regard aussi profond que l'abysse, aussi étincelant qu'une pierre précieuse et où l'on peut déceler l'indomptable force de la nature. Mais en quoi la beauté de ce masque renforce l'impression sauvage ? La réponse est simple : cette force primale du regard, ce sourire revêche constamment accroché à ses lèvres. Seule ombre au tableau, un aspect que la rouquine déteste chez elle, réside dans sa dentition. Alicia dispose en effet de ce que l'on appelle les "dents du bonheur", un écartement visiblement entre les dents de devant.

Du reste, son corps est pour le moins voluptueux. Il ne fait aucun doute, à n'apercevoir que sa silhouette, l'on sait d'office qu'il s'agit là d'une dame. Sa poitrine rebondie est plutôt généreuse, débordant allègrement de la main d'un homme... pour peu qu'un homme puisse un jour y poser la main sans la perdre. Mais lorsque l'on laisse descendre son regard, pour peu qu'on y arrive, on découvrira alors un ventre plat, musclé, qui trahit un entrainement physique régulier. Vu du côté pile, la donzelle est d'autant plus sensuelle, car la finesse de sa taille s'allie à merveille à la cambrure de ses reins, ainsi qu'aux reliefs mouvants de son dos. Le bronzage d'Alicia ne gâche rien non plus. Mais la belle s'évase, lorsque l'on arrive à la volupté de ses hanches, à la rondeur délicieuse de ses fesses, au galbe musculeux de ses cuisses. Cuisses que la jeune Wallace trouve un peu trop larges, rendues puissantes à force de courir, sauter, grimper...

D'un point de vue vestimentaire, le tout est variable. La plupart du temps, cependant, Alicia porte des vêtements qui laissent ses cuisses et son ventre nus. Mini shorts, mini-jupes, débardeurs. Ses couleurs favorites sont le rouge et le orange, sans oublier ainsi que les motifs à rayures verticales (mais jamais horizontales). S'il est une chose dont la pirate ne se sépare jamais, c'est son chapeau : Un grand chapeau pourpre, dont l'un des bords est creusé d'un large trou circulaire, comme si une grosse bestiole avait mordu dedans. Le dessus est orné d'un plumeau blanc massif, qui ondule et bouge constamment au gré des vents.

◘ Caractère & morale :
Alicia Wallace est une femme haute en couleur, flamboyante, excentrique. Tout d'abord, il convient de mettre en lumière un aspect central de sa personnalité : Elle est lesbienne. En quoi ses préférences sexuelles sont elles si importantes, me direz vous ? Et bien, le lesbianisme est un état d'esprit, une vocation, autant que la simple préférence des courbes voluptueuses de ses semblables. Selon la pirate, les hommes sont des créatures moralement et sentimentalement faibles, guère plus développés que des bêtes brutales. Inversement, les femmes sont la douceur, l'intelligence et la beauté incarnée, qui méritent d'être vénérées et choyées. De ce fait, Alicia à tendance à flirter avec toutes les filles qu'elle croise, de manière plus ou moins subtile, de manière plus ou moins sérieuse, en fonction de la beauté de la demoiselle. Cet état de fait peut d'ailleurs lui porter préjudice, car une femme pourra la manipuler d'autant plus facilement. De plus, maltraiter une femme en sa présence, que ce soit physiquement ou moralement, aura tendance à énerver la rouquine très rapidement, cette dernière n'hésitant pas à infliger une brutale correction à l'auteur de ces fautes. Cependant, la pirate ne s’embarrasse pas de moralité stupide ou suicidaire : Elle n'hésitera pas à se battre contre une femme, si la situation l'exige. Bien sûr, elle cherchera à éviter toute confrontation avec un membre de la gente féminine autant que possible, mais, lorsqu'il faut s'y résoudre, ce sera sans retenue. A l'inverse, les hommes sont ouvertement méprisés par la jeune Wallace, qui n'hésite pas à énoncer tout haut ses griefs et peut même se révéler inutilement violente, aussi bien moralement que physiquement, à l'encontre des garçons qui auraient l'impudence de la contredire. Une fois encore, cet aspect de sa personnalité peut être dangereux, car tous les hommes ne sont pas aussi faibles qu'Alicia veut le croire... et il lui arrive trop souvent de s'attirer le courroux de mâles plus forts qu'elle. Pour ce qui est des Okamas, notre cambrioleuse est plus mitigée. Même ceux qui sont physiologiquement mâles trouvent grâce à ses yeux, puisqu'elle ne pense pas qu'ils soient intellectuellement si masculins que ça. Malgré tous ces préjugés, Alicia n'est pourtant pas incapable d'apprécier des hommes ou de devenir amis avec eux... pareille chose est, bien sûr, plutôt rare.

Après son amour des femmes, la seconde chose qui occupe le plus de place dans le cœur de la belle rouquine, c'est l'argent. Son avarice est grande, bien qu'elle ne régisse pas ses codes moraux les plus profonds. Dès qu'elle le pourra, la jeune Wallace cherchera à s'enrichir, peu importe le moyen. Après tout, ce n'est pas pour rien que la donzelle a embrassé la carrière de cambrioleuse... Dépenser son argent lui est difficile, mais Alicia sait s'y résoudre, lorsque cela peut être utile. Pas question cependant de donner une pièce à un clochard ! A moins qu'il ne soit vraiment très très pitoyable. Le meurtre, cependant, n'est pas aux yeux de la pirate un moyen de s'enrichir qui vaille la peine. Tuer est un acte qui trop grave pour qu'on en tire une quelconque richesse. Cette règle morale est cependant souple, car si Alicia juge qu'une personne mérite la mort, elle n'hésitera pas à prendre sa tête en échange d'une récompense monétaire. Le pouvoir de l'argent est tel sur la belle Wallace qu'une importante somme peut même parfois la détourner de sa conquête amoureuse. Cependant, la réciproque est également vraie, car une femme suffisamment séduisante et entreprenante saura pousser la cambrioleuse à se séparer d'une bonne partie de sa fortune.

En dehors de ces obsessions, Alicia est quelqu'un de plutôt calme et réfléchit. Peut être est ce son métier qui l'a rendue comme ça, à moins que ce soit le fait d'être ainsi qui l'ai poussé à embrasser la profession - en plus du fait qu'il permet un enrichissement rapide et donne accès à des stocks de petites culottes - mais, quoi qu'il en soit, la cambrioleuse prend presque toujours le temps de peser le pour et le contre de chaque situation, ainsi que de tracer un plan, une échappatoire, dans son esprit. Observatrice, analytique, calculatrice... bref, encore une maligne à la moralité souple. L'on pourrait écrire un livre entier sur sa manière de voir le monde, d'aborder les choses, comme pour tout un chacun, mais ici on se contentera du principal. Alicia est pragmatique et relativement égoïste. Sa propre personne passe avant les autres, son avarice, sans l'empêcher d'être altruiste, limite sa générosité et son lesbianisme misandre la rend aussi perverse envers les femmes qu'injuste envers les hommes. Être gentil n'est pas exclu de sa moralité mais, la plupart du temps, sa gentillesse n'est pas gratuite... si la rouquine vous aide, c'est très certainement qu'elle y gagne quelque chose... à moins que ce ne soit le décolleté. Cependant, dans l'absolu, son but ultime n'est pas si égoïste. Car ce qu'elle cherche, c'est fonder la nation des lesbiennes. Evidemment, pareil pays serait un paradis pour elle, mais cette volonté sert autant à assouvir son plus grand fantasme qu'à offrir une terre d'accueil à toutes les goudoues du monde.



◘ Histoire :
Il était une fois, une petite ile au large de... la mer. Sur cette ile, existait une démocratie, qui était loin d'être parfaitement démocratique. En effet, la culture locale était patriarcale. Autrement dit, seul les hommes avaient un réel droit de décision, de citoyenneté. Les femmes n'étaient légalement pas beaucoup plus importante que les enfants, l'autorité du mâle, au sein d'une famille, était toujours donnée au père, à l'époux ou, si ni avait ni l'un ni l'autre pour remplir ce rôle, au fils ainé. Lorsqu'une femme se retrouvait sans entourage masculin, il était urgent qu'elle se trouve un mari ou, au moins un tuteur : Ne disposant d'aucun droit, il lui était impossible de travailler sans l'aval d'un patriarche, incapable donc de gagner sa vie et, ainsi, forcée de finir à la rue. Les clochardes n'étaient, de ce fait, pas rares. Ces dérives ont mené à la créations de marchés plutôt curieux, à certaines périodes de l'année : Le Marché aux Femmes. Les veuves sans père ni enfant masculin s'y rendaient, pour s'offrir en mariage au meilleur parti. Cette pratique, bien encrée dans la société, ne choquait plus personne depuis bien des années et son activité s'était même développé au delà de son but initial : Désormais, ces marchés étaient investis par les hommes voulant marier leurs filles. Avec le temps, la femme était peu à peu rabaissée au rang de simple marchandise, faite pour être belle, obéissante et servant à poursuivre la lignée de son époux. C'est sur cette île que naquit Alicia Wallace, fille de Viconia Wallace et de son père, le baron Armand Wallace.

Le principal problème qu'avait l'enfant était que son père, comme la plupart des pères, attendait un fils. Après tout, un fils était l'assurance que la lignée se poursuivrait, contrairement à une fille... L'enfance d'Alicia ne pouvait dès lors pas être vraiment joyeuse. Son père la méprisait, elle pour n'être qu'une vulgaire femelle autant que sa mère pour n'avoir su lui offrir le rejeton qu'il attendait. Malgré toute autre tentative, Viconia ne tomba jamais plus enceinte, ce qui ne fit qu'ajouter à l'amertume de son époux, le rendant de plus en plus violent. Au début, sa fureur s'abattait sur sa femme mais, petit à petit, la gamine fit aussi les frais de la rancœur patriarcale. Heureusement pour l'enfant, sa mère la protégeait, s'interposant. Avec le temps qui passait, Alicia se mettait à haïr son père, ainsi que la société qui l'avait forgée ainsi. Elle était maligne, les mots doux de sa génitrice, qui lui soufflait à quelle point elle était une fille merveilleuse, à quel point leur culture était injuste, empêcha la jeune Wallace de sombrer dans la culpabilité, d'être engloutie par ces traditions mortifères qui faisaient des femmes les objets des hommes. De plus en plus régulièrement, la gamine faisait le mur, allant jouer des mauvais tours aux mâles de l'île, fussent ils adultes ou simples garçons. Apprenant ainsi à courir vite, à grimper jusqu'aux toitures des maisons ou à atteindre les cimes des arbres, la fillette ne manquait pourtant pas de se faire capturer plusieurs fois. La fureur de son géniteur dépassait alors l'entendement et, sans l'aide de sa tendre mère, Alicia serait probablement déjà morte sous les coups de son paternel. Au début, la culpabilité étreignit la fillette, qui comprenait très bien que ses bêtises causaient des soucis à Viconia. Mais cette dernière la rassurait toujours, lui disait combien elle était fière de sa fille, de sa liberté, malgré les lois du pays.

"Ce sont les lois des hommes qu'il faut condamner, ma fille, pas tes pulsions de liberté. Si tu penses autrement, alors ils ont déjà gagné... et je suis fière de voir ma fille, ma toute petite fille, tenir tête à tout un royaume de mâles mysogines."

Alicia continuait alors ses escapades, encore plus, toujours plus, comprenant comment ne plus se faire attraper, transformant ses petites farces en véritables actions punitives. Ici, un mari abusif recevait une rossée, là on apprenait qu'un riche marchand qui avait prévu d'acheter sa seconde femme perdait malencontreusement la somme destinée à l'achat... Bien sûr, ses actions n'étaient pas appréciées, pas plus des hommes que des femmes car, après tout, lorsqu'un mâle subissait un revers de fortune, il n'était pas rare qu'il se passe les nerfs sur quelqu'un qui n'avait pas le droit de se défendre : sa mère, sa fille, sa femme. Plus le temps passait et plus Alicia trouvait les hommes répugnants, mais elle ne comprenait pas pourquoi les femmes qui les accompagnaient se rangeaient à leur côté. Sa fureur fut grande, lorsqu'elle apprit de la bouche de sa mère que c'était la société qui marchait ainsi, que le déplaisir des mâles provoquait souvent celui de leurs épouses, par effet de ricochet. La jeune rebelle fit bifurquer ses attaques, devenant une véritable hors la loi en s'attaquant aux autorités et figures politiques du royaume. Encore adolescente, elle rendait les gardes fous furieux, parvenant parfois à en assommer quelques uns, grâce à quelques pièges retors. Ces actes criminels lui donnaient un sentiment de justice mais, bien plus encore, la sensation grisante du danger l'émerveillait, la poussant à prendre toujours plus de risques... jusqu'au jour où elle se fit prendre. Son père, évidemment, était furieux. En tant que Baron, il parvint à monnayer sa libération et le silence des autorités... mais cet acte n'avait rien à voir avec de l'amour paternel. Tout le monde savait que la petite Alicia était une enfant à problème, mais si l'on apprenait qu'elle causait des problèmes avec les forces de l'ordre, sa réputation en serait grandement affectée. Furieux, l'homme emmena sa fille pour lui infliger la correction de sa vie et, une fois de plus, sa mère s'interposa. Cette nuit là, La jeune fille ne put trouver le sommeil, à cause des bruits de coups qui s'élevaient du salon, puis à cause du fait qu'elle n'entendit qu'une seule personne monter jusque dans la chambre patriarcale. Le landemain, elle découvrit ses craintes devenues réalité, lorsqu'elle découvrit le corps inerte de sa mère, pudiquement caché sous la nappe de la grande table du salon. Son père la trouva ainsi figée, horrifiée. La tirant par les cheveux, il l'envoya sans ménagement dans le canapé, avant de lui faire savoir d'un ton aigre qu'il n'y aurait désormais plus personne pour la protéger et que si elle continuait à vouloir déshonorer son nom, Armand n'hésiterait pas à lui faire subir le même sort. Alicia comprit le message, elle ne causa plus de soucis.

Il s'écoula plusieurs mois, avant de la jeune fille fut autorisée à sortir du manoir et il fallut quelques semaines supplémentaires avant d'oser mettre le nez dehors. EN apparence, la jeune Wallace était matée. Mais au plus profond d'elle, Alicia avait envie de tuer tous les garçons qu'elle rencontrait. Lorsque son géniteur lui annonça qu'il la mariait à un riche noble de dix ans son ainée, la pauvrette crut défaillir. Pourtant, le destin se montra clément avec Alicia. La guerre contre Luffy faisait rage, s'étendant de par le monde et les Marines recrutaient de plus en plus de mondes. Son fiancé partit au front avant que leur union fut prononcée, laissant à l'adolescente un répit libérateur. Sachant que sa liberté disparaitrait au retour de son promis, la jeune fille se décida à vivre sa vie à fond, pendant le peu de temps qu'il lui restait. C'est ainsi qu'elle fit la connaissance de son premier amour : La fille du serrurier, qui venait de s'installer en ville, après avoir déménagé d'un village de l'autre côté de l'île. Se voyant en secret, les deux demoiselles furent heureuse pendant un temps, découvrant et redécouvrant leurs corps, leur plaisir... Pendant cette relation, Alicia profita de l'occasion pour se faire experte des verrous. Car malgré son bonheur, la jeune Wallace gardait la tête sur les épaules : un jour son fiancé reviendrait et, s'il ne revenait pas, son père la vendrait à quelqu'un d'autre. Il lui faudrait alors savoir comment s'échapper de la chambre conjugale, faire face à tous les obstacles.

Pourtant, la fin de son idylle amoureux ne devait pas venir des lois de son pays, de la domination des hommes mais, au contraire, de ce qui devait le libérer. La guerre devenait chaque jours de plus en plus importante, opposant le Seigneur des Pirates aux Marines et, bientôt, l'île elle même fut touchée. Plusieurs pirates, affiliés à Luffy, vinrent s'installer dans la région, pour acheter de quoi ravitailler les troupes. Alicia, voyant là une occasion de sortir la femme de sa condition misérable, demanda au pirate s'il pouvait les libérer. La réponse fut sans appel : il n'était pas possible de gaspiller des troupes pour un position si peu stratégique... mais la jeune femme ne se laissa pas abattre, argumentant que l'ile n'était peuplée que de peu d'hommes, la plupart étant partis à la guerre. Le statut des femmes, s'il ne les poussait tout simplement pas à la révolte, empêcherait au moins ses dernières de participer aux affrontements. Finalement, le forban repartit avec ses vivres, ainsi que la promesse d'en parler à ses supérieurs. En attendant, Alicia était chargée de rassembler toutes les rebelles qui auraient l'audace de s'élever contre leur propre royaume. La jeune Wallace y vit l'espoir pour elle, pour son peuple, aussi se mit elle en secret à recruter le plus de personnes possibles, pour le jours où les pirates reviendraient les libérer. Mais le temps s'écoulait, sans nouvelles supplémentaires. Aucun autre pirate ne revint, même pas pour acheter du ravitaillement, comme ce fut le cas la première fois...

Ce fut quand Alicia avait abandonné tout espoir de voir le vieux loup de mer tenir sa promesse, qu'il revint, à la tête de tout un équipage de criminels des mers. La jeune femme lança le signal alors et toutes les femmes qui la suivaient se présentèrent au forban, dans l'attente de ses ordres. Ce dernier semblait surprit, ne pensant pas que tant de demoiselles auraient le cran de prendre les armes. Son but n'était autre que de piller l'île, afin de ravitailler les troupes sous son commandement. Cette île, autrefois inutile à ses yeux, était devenue un point stratégique à cause de l'évolution des lignes de front. Avec ses hommes bien entrainé et le renfort féminin qui lui avait été attribué, l'individu n'eut aucun mal à s'emparer du royaume. Bien sûr, il y eut des morts dans chaque camp, surtout chez les femmes qui, n'ayant reçu pour la plupart aucun entrainement martial, ne faisaient pas le poids face aux soldats de l'île. La fille du serrurier fut de celles là. La victoire acquise fut bien amère à Alicia qui, sa patrie libérée du joug des mâles, se transforma bien vite en zone de non droit. La situation de la femme s'améliora, mais le royaume s'appauvrit, sous l'influence néfaste des criminels. Bientôt, les journaux annonçaient une contre-offensive prévue par la Marine, qui promettait de changer cette liberté nouvellement acquise en champ de ruines. La jeune Wallace décida qu'il était inutile pour elle d'attendre là de devenir à nouveau l'esclave d'un gouvernement qui avait asservis tout un sexe.

Embarquant vers d'autres contrées, l'ex rebelle prit soin d'éviter les zones de conflit majeur, ne tenant pas à mourir bêtement dans une guerre qui n'était pas la sienne. Ses voyages tempérèrent sa haine des hommes, car il en était des justes et bons... mais la jeune femme ne parvenait pas à se défaire de son mépris, toujours profondément ancré dans son être. Les femmes restaient à ses yeux les seuls être véritablement dignes d'être aimés et, libérée des obligations de sa terre natale, Alicia ne tarda pas à se laisser aller à sa perversion. Parallèlement, cultivant ses talents d'acrobate, de pickpocket et ses connaissances des verrous, la donzelle devint tout naturellement cambrioleuse. L'argent était un moyen très efficace de vivre et de voyager selon son bon plaisir et la facilité avec laquelle elle l'accumulait la rendaient de plus en plus avare. Bien sûr, pareille vie la cataloguait d'office chez les criminels et, loin de s'en offusquer, Alicia était grisée par le danger. Consciente que la force l'aiderait à conserver sa liberté, la cambrioleuse s'entraina au combat, afin de pouvoir faire face à l'ennemi lorsque ses autres talents avaient échoué.

Le temps s'écoulait ainsi : La guerre arriva à son terme, la Marine renforça son autorité, son oppression, sur le monde, sans qu'Alicia ne s'en soucie. Elle poursuivait ses entrainements, continuait à voler les plus riches, véritable nomade sur les vastes eaux du monde. Mais toute chose doit avoir une fin et et Alicia avait un rêve. Peut être qu'un jours, quand elle serait assez forte, quand elle aurait accumulé assez de richesses, son rêve se réalisera ?
Mais cette histoire n'est pas encore écrite...


Dernière édition par Alicia Wallace le Ven 13 Juil 2012 - 17:29, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Alicia Wallace [Finie]   Alicia Wallace [Finie] EmptyJeu 12 Juil 2012 - 19:25

• Exemple de post RP :
La nuit était bien avancée, sur la petite ville côtière, Théorse jetait un regard circulaire sur la pièce, passant un énième coup de chiffon sur son comptoirs. Théorse, c'était le barman. Un heureux barman. Son petit établissement était idéalement situé et chaque nuit lui apportait son lot de marins prêts à se ruiner dans la bière, le rhum ou le vin. Bien sûr, c'était parfois un métier dangereux : Certains clients se révélaient de véritables malfrats et d'autres avaient tendance à devenir assez violents sous l'emprise de l'alcool. Mais, globalement, les choses se passaient bien. La caserne de la Marine trônait non loin et dissuadait la plupart des fauteurs de trouble... de fauter du trouble. Et quand bien même, ce solide gaillard avait lui même pas mal bourlingué, avant de se poser et de cultiver son ventre, jusqu'à ne plus voir ses pieds. Mais son air bedonnant ne trompait personne, justement parce que ses bras, eux aussi, étaient plutôt épais. Sa Sandrine, sa grosse massue cloutée, trônait sous son comptoirs, prête à fracasser le crâne d'un importun. Au pire, les patrouilles n'étaient jamais trop loin, toujours prêts à lui porter secours. Non, vraiment, le barman n'avait aucune raison d'être malheureux. A peine se faisait il cette réflexion qu'un couple de soldats du gouvernement faisait irruption dans la pièce. En les apercevant, les lèvres épaisses du brave homme se plissèrent en un sourire chaleureux. Se lissant la barbiche du bout des doigts, il déposa deux chopes sur le panneau de bois, d'une seule main.

- Comme d'habitude, une brune pour le blond et une blonde pour la brune, c'est ça ?
- C'est ça Théorse, c'est ça... pas fâchée d'avoir enfin ma pause.

Les deux marines vinrent visser leurs derrières chacun sur un haut tabouret, retirant leur casquette presque simultanément. L'un se révélait être un jeune homme blond, svelte mais bien bâtis, tandis que l'autre était une jolie brune, dont la poitrine déformait adorablement son uniforme. A peine leur boisson leur fut elle versée, qu'une voix, chaude, suave, retentit à leur côté.

- C'est dommage, je voulais vous offrir un verre...

Le blond comme la brune tournèrent la tête à gauche, pour constater la présence d'une rousse à la peau halée, dotée d'un chapeau rouge à large bords et surmonté d'un épais et long plumeau blanc. Sa tenue était pour le moins aguichante : Sa mini-jupe de cuir pourpre cachait difficilement ses fesses, d'autant moins qu'elle était en position assise, tandis que son haut couvrait tout juste sa poitrine. Le tissus trop ample coulait le long de son bras, laissant à nu l'une de ses jolies épaules. La belle affichait un sourire charmeur. Le militaire en fut d'ailleurs charmé et il lui fallut bien trente secondes avant de pouvoir faire autre chose que la reluquer. Lui souriant à son tour, il commença à souffler d'un air ravi : "Ce serait avec plaisir que je vous permettrais de m'offrir le pro..." SBAH Avant de comprendre ce qu'il s'était passé, le pauvre homme se retrouva aux pieds de son tabouret, une trace de main rouge lui marquant le visage. Sonné autant par la surprise que par la force du choc, le marine fixait cette dangereuse demoiselle qui le toisait, l'air beaucoup moins avenante que tout à l'heure. Sa voix, lorsqu'elle s'exprima, était glaciale, méprisante. "C'pas à toi que j'causais..." Le temps d'un battement de paupières, la donzelle avait regagné son expression joviale, ayant même investis le tabouret du soldat défait, avant de poursuivre, de nouveau douce et suave : "...mais à la jolie demoiselle que voilà. J'espère que mon attitude cavalière ne vous offense pas, mais je n'ai pas pu m'empêcher de noter votre beauté, à la seconde où vous avez passé la porte de ce lieu..."

La soldate parut tout aussi sonnée que son camarade, qui observait toujours la scène par en dessous, se rendant compte que, finalement, la vue n'était pas si mauvaise depuis le sol. Croisant et décroisant les jambes rapidement, la demoiselle au chapeau se pencha en avant, glissant une main le long du flanc féminin, pour finalement atteindre sa fesse du bout des doigts. La brune sembla enfin réagir et, armant le bras, décocha une claque magistrale à cette malotrue qui venait de frapper son ami, avant de venir lui tâter le croupion. La rouquine bascula en arrière à son tour, tombant juste à côté de sa première victime.

- Je ne vous permet pas ! Non mais dite donc ! On devrait vous coffrer pour agression envers un officier de la Marine ! Vous avez de la chance que moi et mon ami ne soyons pas de ce genre là...
La jeune aventureuse se remit rapidement sur pieds, s'époussetant le fessier avant de revisser correctement son chapeau sur sa tête et de répondre, en une courte révérence :
- Milles excuses, très chère, j'ai succombé à l'ivresse de votre grâce. Repartons sur de meilleures bases, je suis Alicia... ...Et moi Franck... ...rien à foutre tocard. Bref, comment puis je me faire pardonner ?
- Inutile, on s'en va ! Viens Franck, je veux pas avoir cette fille dans les pattes...

Vidant sa bière d'un trait la militaire se leva promptement, avant d'emboiter le pas vers la sortie. Son collègue la suivit d'un pas trainant, jetant un dernier regard à cette fille qui lui avait tapé dans l’œil... dans tous les sens du terme. Une fois les deux Marines eurent ils disparus qu'Alicia se rassit sur son tabouret, avalant le contenu de sa choppe d'une dernière gorgée. Après avoir posé ce qu'elle devait au Barman sur le comptoirs, elle se leva, quitter la pièce à son tour. En chemin, elle faisait tourner une petite clef entre ses doigts, les lèvres étirées d'un demi sourire narquois. Sur le seuil, elle se murmurait à elle même :

- Merci pour la clef, poulette marinée...
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MessageSujet: Re: Alicia Wallace [Finie]   Alicia Wallace [Finie] EmptyJeu 12 Juil 2012 - 22:48

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MessageSujet: Re: Alicia Wallace [Finie]   Alicia Wallace [Finie] EmptyVen 13 Juil 2012 - 17:13

Je suis chiant mais... il manque un mot dans cette phrase.

Citation :
En effet, les traits de la belle sont fins, harmonieux : un mince, très légèrement incurvé, finissant en une pointe mignonne au dessus d'une bouche pulpeuse

il s'agit sans nul doute du nez mais bon, on ne sait jamais!
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MessageSujet: Re: Alicia Wallace [Finie]   Alicia Wallace [Finie] EmptyVen 13 Juil 2012 - 17:30

O.o
J'ai oublié mon nez !
Pourtant c'est le genre de truc qui se voit comme le... nez au milieu de la figure ^^'
Fiche éditée, mot rajouté.
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MessageSujet: Re: Alicia Wallace [Finie]   Alicia Wallace [Finie] EmptyVen 13 Juil 2012 - 17:37

validé, bienvenue!
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MessageSujet: Re: Alicia Wallace [Finie]   Alicia Wallace [Finie] Empty

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