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 Lexique Termes Marine

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Sadlig Lunard
Pilier de la Marine
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Sadlig Lunard


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MessageSujet: Lexique Termes Marine   Lexique Termes Marine EmptyJeu 8 Nov 2012 - 9:56

A dieu va ! : Commandement d'exécution (remplacé au XIXe siècle par: "envoyez!") lancé au cours d'un virement de bord vent devant. Manoeuvre délicate et pouvant avoir des conséquences graves (près des côtes) sur des navires difficilement manoeuvrables.
Abaca : Bananier des îles Philippines dont les fibres fournissent une matière textile dite "chanvre de Manille", employée pour faire des cordages légers, moins solides que ceux du chanvre, mais aussi moins onéreux.
Abattre : Ecarter sa route du lit du vent. Ce mouvement s'appelle une abattée.
Abord : Sur le côté du bâtiment.
Abordage : - Combat corps à corps pour la conquête du navire. Généralement, les pirates se scindent en trois groupes ayant chacun leur objectif : le capitaine et les officiers, les matelots et les soldats, et enfin la Sainte-barbe (la soute à poudre).

- Collision entre un navire et un autre bâtiment, ou tout autre objet flottant ou non. Cette notion couvre également les fausses manœuvres mettant en danger un autre navire.
Aborder : Action d'approcher un bâtiment ennemi, de lancer les grappins et de pénétrer à bord par la violence.
Accastillage : Objets et accessoires divers équipant un navire.
accastillage : - ce mot dérive de CASTEL. Dénomination des châteaux avant et arrière qui s'élevaient jadis aux deux extrèmités du navire.

- en 1840 le terme s'applique à l'ensemble des lignes qui limitent son oeuvre morte.

(extrait du dictionnaire de la Marine à Voile de Bonnefoux et Paris)

- actuellement c'est la définition de tout ce qui concerne les matériels sur le pont (grément, cordage, filière, etc).
Accon : - Petite embarcation assez plate, imaginée par un marin Irlandais P. Walton en 1235. Facilement manoeuvrable, il permettait l'accès dans les ports encombrés, et ces accons mis bout à bout, constituaient de véritables quais mobiles permettant d'accélérer le chargement ou déchargement des navires. Au départ utilisés par l'équipage du navire, ensuite par leurs propriétaires (les acconiers), les accons ont permis, dès le XIVème siècle, l'émergence de grandes entreprises de manutention portuaire qui se sont développées, pour se spécialiser à partir du XIXème siècle.

- Embarcation utilisée dans les parcs à huîtres et à moules ; petit bateau plat permettant d'aller sur les vasières.
Accore : Se dit d'une côte escarpée dominant une mer profonde. Bord d'un récif ou d'une roche : à l'accore de...
Accoster : Placer un bâtiment le long d'un quai ou le long d'un autre navire.
Acculée : Mouvement en arrière d'un navire, il cule.
Adonner : Le vent adonne pour un navire à voiles quand il tourne dans un sens favorable à la marche, c'est à dire quand il vient plus à l'arrière. Le contraire est refuser.
Affaler : Faire descendre ; c'est le contraire de hâler - Affaler quelqu'un le long du bord, ou d'un mât, c'est le faire descendre au bout d'un filin (en général, assis dans un noeud de chaise).
Affût : Structure en bois - appelée plus familièrement chariot, caisse, berceau, train - à quatre roue, supportant le canon et permettant de le déplacer.
Agrès : Accessoires de manœuvre, de levage, d’arrimage.

Ensemble de tout ce qui concerne la mâture, les voiles et le gréement (poulies, drisses, écoutes...).
Aiguillots : Pivots fixes sur une mèche du gouvernail ou sur l'étambot et tournant dans les femelots.
Aileron : Partie de tente qui se place en abord. Prolongements en abord et généralement découverts de l'abri de navigation.
Ajut : Noeud servant à réunir momentanément deux bouts de cordage - Faire ajut.
Allège : Bâtiment de charge plat, ouvert, autrefois sans voile ni moteur, et destiné à charger ou décharger les bâtiments qui ne peuvent approcher du quai.
Allonge : Allonge de poupe : Montant verticaux des fenêtres de la poupe - fenêtres de la chambre du conseil (1er pont), fenêtre de la grande chambre (2ème pont).
Allure : Direction d'un navire par rapport à celle du vent.
aloze :
amarage :
amarage au tongon :
Amariner : Amariner un équipage l'habituer à la mer.
Amarrage : Action d'amarrer - Matelotage bout de lusin, merlin, ligne, etc. servant à relier ensemble deux cordages.
Amarres : Chaînes ou cordages servant à tenir le navire le long du quai.
Amateloter : - Partager un hamac, à tour de rôle, avec un autre matelot, faute de place.

- Engagement solennel, liant deux matelots au départ de longues campagnes, pour le meilleur et pour le pire.
Amener : Abaisser - Faire descendre.
Amer : Point de repère sur une côte.
Amiral : -Officier général (5 étoiles) de la Marine

-Ancien : Tout officier commandant à la mer une escadre ou une division, en est amiral.


Amure : Manoeuvre qui retient le point inférieur d'une voile du côté d'où vient le vent (voile carrées). Par extension est synonyme d'allure. Pour les bateaux latins, on continue à dire qu'ils naviguent bâbord ou tribord amures, selon que le vent vient de la gauche ou de la droite.
Anguillers : Conduits, canaux ou trous pratiqués dans la partie inférieure des varangues des couples pour permettre l'écoulement de l'eau dans les fonds.
Anspect : Ou barre d'anspect. Levier en bois dur servant à faire tourner un cabestan ou un guindeau. Primitivement, servait à pointer les canon en direction.
Antenne : Vergue latine. Longue perche hissée obliquement au mat et portant une voile latine.
Aperçu : Pavillon signal que l'on hisse pour indiquer que l'on a compris un signal.
Apiquer : Hisser l'une des extrémités d'un gui ou d'une vergue de manière à l'élever au dessus de l'autre.
Apparaux : Ensemble des objets formant l'équipement d'un navire.
appareiler :
appareiller :
Appel : Direction d'un cordage, de la chaîne de l'ancre - Voir aussi rappel.
Appuyer : Haler, raidir un cordage pour soutenir ou fixer l'objet auquel il aboutit. Appuyer un signal, c'est l'accompagner d'un signal sonore, coup de Klaxon, pour attirer l'attention. Appuyer la chasse poursuivre obstinement.
Araignée : Patte d'oie à grand nombre de branches de menu filin qu'on installe sur les funes des tentes et tauds pour permettre de les maintenir horizontaux. Hamac réseau de petites lignes à oeil placées à chaque extrémité de la toile du hamac pour le suspendre elles se réunissent à deux boucles métalliques ou organeaux d'où partent les "rabans" de suspension.
Arbalète : Ancien instrument astronomique permettant d'observer la hauteur d'un astre.

Appliquée à la navigation au XVe siècle, elle fut utilisée jusqu'au XVIIIe siècle. Elle est composée d'une flèche de section carrée sur laquelle coulissent une ou plusieurs traverses. l'observateur lit directement en degrés sur la flèche la distance angulaire entre l'astre et l'horizon.

Egalement appelée arbalestrille, bâton de jacob, bâton astronomique, flèche, rayon astronomique, radiomètre, verge d'or.
Arborer : Arborer un pavillon, c'est le hisser au mât. En Méditerranée, dans la langues des galères, le mât s'appelait l'arbre.
Arcasse : Ensemble des pièces dont est constituée la poupe, de forme rectangulaire et arrondie, à partir de 1850. Cette structure est portée par l'étambot, le contre-étambot et, par le dernier couple dévoyé de chaque côté de la quille.

Des barres horizontales raidissent l'ensemble :

- la première, depuis le bas, est appelé forçat,

- les suivantes : barres d'arcasse

- la plus large : grande barre d'arcasse ou barre d'hourdi ou lisse d'hourdi.

Cette dernière lisse, sert de support aux cadres des sabords arrières (sabord des pièces de retraite).

Au dessus d'elle, la barre d'écusson coiffe les sabords arrières.

Les côtés de la poupe sont délimités de chaque côté par les estains, eux-mêmes renforcés par des contre-estains et surmontés par les allonges d'estain.
Ardent : Un navire est ardent lorsqu'il tend de lui-même à se rapprocher du lit du vent. C'est le contraire du mou.
Armement : L'armement d'un bâtiment consiste à le munir de tout ce qui est nécessaire à son genre de navigation; ce terme désigne aussi la totalité des objets dont un navire est muni. Ces objets sont inscrits sur les "feuilles d'armement". Dans une embarcation, on appelle ainsi son équipage.
Armer : Armer un navaire : le munir de son armement. Armer un câble : le garnir en certains endroits pour le garantir des frottements.
Arraisonner : Arraisonner un navire c'est le questionner sur son chargement, sa destination, et toutes autres informations pouvant intéresser le navire arraisonneur.
Arrimage : Répartition convenable dans le navire de tout les objets composants son armement et sa cargaison.
Arrivée : Mouvement que fait le navire quand il s'éloigne du lit du vent pour recevoir le vent plus de l'arrière. Syn. "abattée". Contraire "auloffée".
Arrondir : Passer au large d'un cap pour éviter les dangers qui le débordent.
Arsenal : Lieu de construction navale et d'entretien de la flotte, l'arsenal est une véritable ville à l'intérieur de la ville, où tous les métiers de la construction navale sont représentés, du charpentier au maître-constructeur. Le mot arsenal provient de l’italien, lui-même emprunté à l’arabe. Au XVIe siècle encore, arsenal en français désigne uniquement l’arsenal de Venise.
Artiller : Doter un navire de son artillerie, c'est à dire de toutes ses bouches à feu embarquées. On trouve : les canons de coursie ou coursier (les plus gros), les bombardes, les veuglaires, les couleuvrines, les serpentines, les passevolants, les pierriers de galères, les faucons et fauconneaux
Artimon : -Mât le plus en arrière d'un voilier qui en comporte deux ou davantage. Son role principal est de porter une voile permettant au navire de lofer, c'est à dire de remonter au vent.

-Voile basse que porte ce mât. D'abord latine, elle devient aurique au début du 18ème siècle, puis brigantine, fin 18ème siècle, enverguée en bas, sur une bôme et en haut, sur une corne.
Assiette : Manière dont le navire est assis dans l'eau, autrement dit sa situation par rapport à la différence de ses tirants d'eau avant et arrière. Assiette positive T AV < T AR - Assiette négative T AV > T AR.
Atterrir : Faire route pour trouver une terre ou un port.
Atterrissage : Action d'atterrir.
Attrape : Cordage fixé sur un objet de façon à pouvoir en temps utile l'amener à portée de main.
Auloffée : Mouvement d'un navire tournant son avant vers le lit du vent. Contraire arrivée abattée (ou abattée).
aussière :
Aveugler : Une voie d'eau obstruer avec des moyens de fortune.
Aviso : Définition originelle : Batiment de faible tonnage (brick, cotre, goélette) et rapide servant à porter les ordres du commandant ainsi que le courrier. Il fait le lien entre la terre et les navires ou, entre les navires.
Avitailler : Préparer un navire pour son appareillage (agrès, apparaux et vivres) : l'avitaillement.
Bâbord : Partie du navire située à gauche d'un observateur placé dans l'axe de ce navire en faisant face à l'avant.
Babordais : La bordée de bâbord.
Baguer : Faire un noeud coulant.
Baille : -Baquet (appellation familière donnée à leur école, par les élèves de l'école Navale).

-Demi tonneau à divers usage : réserve d'eau pour l'équipage ou contre l'incendie ou, pour refroidir les canons ; récipient divers.
Balancine : Manoeuvre partant du haut du mât et soutenant les extrémités d'une vergue ou l'extrémité d'un gui ou d'un tangon.
Ballast : Compartiments situés dans les fonds du navire et servant à prendre du lest, eau ou combustible.
Ballon : Défense sphérique que l'on met le long du bord.
Bande : Inclinaison latérale du navire. Synonyme de gite. Mettre l'équipage à la bande l'aligner sur le pont pour saluer un navire ou une personnalité.
Barbotin : Couronne à empreintes du guideau ou du cabestan sur laquelle les maillons d'une chaîne viennent s'engrener successivement.
Barre : Organe de commande du gouvernail. Roue servant à le manœuvrer. L'homme de barre est celui qui gouverne le navire.
Barrot : Longue pièce de bois ou cornière en fer placée en travers du navire pour en relier les murailles. Syn. bau.
Basse : Banc de roche ou de corail formant un bas-fond.
Bastaque : Hauban à itague employé sur les petit bateaux. Il peut aussi servir à hisser certains objets.
Bastinguage : Autrefois muraille en bois ou en fer régnant autour du pont supérieur d'un navire, couronnée par un sorte d'encaissement destiné à recevoir pendant le jour, les hamacs de l'équipage; une toile peint les recouvrait pour les protéger de la pluie et de l'humidité. On emploie aussi ce terme par extension pour désigner les gardes corps ou lisses de pavois.
baton de jacob :
Battant : Partie du pavillon qui flotte librement par opposition au guindant qui est le long de la drisse.
Batterie : Ensemble de pièces d'artillerie et du matériel nécessaire à leur fonctionnement se répartissant sur un pont. Un navire peut avoir plusieurs batteries. La batterie basse est la plus proche de l'eau (ou première batterie) ; la batterie haute est la plus proche du pont. Le canons du château avant et du gaillard arrière forment les batteries des gaillards. La batterie était dehors lorsque les canons étaient aux sabords ; la batterie était dedans lorsqu'ils étaient rentrés, mais les sabords encore ouverts.
Bau : Poutres principales placées en travers du bateau pour relier les deux murailles de la coque et supporter les bordages de la coque.
Beaupré : Mât situé à l'avant du bâtiment.
Béquiller : Empêcher un navire échoué de se coucher en le maintenant avec des béquilles.
Berceau : Assemblage en bois ou en fer destiné à soutenir un navire quand il est halé à terre.
Berne : Mettre le pavillon à mi-drisse en signe de deuil.
Bigue : Très gros mât de charge maintenu presque vertical et portant à son extrémité supérieure des cordages et des appareils destinés à lever des poids très lourds. On nomme aussi bigues deux mâts placés et garnis comme le précèdent, et dont les têtes sont réunies par un portugaise.
Bittes : Pièce de bois ou d'acier fixées verticalement sur un pont ou un quai et servant à tourner les aussières.
Bitture : Partie d'une chaîne élongée sur le pont à l'avant et à arrière du guindeau, filant librement de l'écubier aussitôt qu'on fait tomber l'ancre (prendre une bitture).
bloc :
boerder :
bois :
Bollard : Point d'amarrage à terre constituée par un gros fut cylindrique en acier coulé, à tête renflée, pour éviter le glissement de l'amarre. Les bollards ont remplacé les vieux canons employés dans le même but.
Bôme : Vergue inférieure d'une voile aurique. Synonyme gui.
Bonnette : Voile supplémentaire pour petit vent s'établissant latéralement aux voiles carrées ou se laçant sous une voile pour en augmenter la surface
Borde : Ensemble des tôles ou des planches formant les murailles d'un navire.
bordé de coque :
Bordée : - Subdivision de l'équipage (tribordais, bâbordais)

- Ensemble des canons d'un des côtés du navire et, par extension, leur décharge simultanée.

- Route faite par un navire entre deux changements de cap, en gardant le vent du même côté. Distance parcourue par un navire en louvoyant et sans virer de bord.

- Au sens figuratif, ripaille à terre
Border : Une voile la raidir en embarquant l'écoute. La cote la suivre de très près. Un navire
Bordure : Voté inférieur d'une voile; la ralingue qui y est fixée se nomme ralingue de fond ou de bordure.
Bornage : Petit cabotage;
borneur :
Bosco : Maître de manoeuvre (marine de guerre), Maître d'équipage (marine de commerce)
Bosse : Bout de cordage ou de chaîne fixé par une de ses extrémités et qui, s'enroulant autour d'un cordage ou d'une chaîne sur lesquels s'exerce un effort, les maintient immobile par le frottement.
Bosses cassantes : bosses faibles que l'on fixe de distance en distance sur une amarre ou une chaîne. Elles absorbent les chocs en travaillant successivement jusqu'à la rupture.
Bossoir : Pièce de bois ou de fer saillant en dehors d'un navire et servant à la manoeuvre des ancres à jas; par extension coté avant d'un navire. de capon - de traversières sert à mettre l'ancre au poste de navigation; d'embarcation ou portemanteau sert à suspendre et à amener les embarcations. Homme de bossoir
Bouée : Corps flottant.
Bouge : Convexité transversale entre ponts et faux-ponts des navires.
Bourlinguer : Se dit d'un bateau qui lutte dans une forte mer et d'un marin qui navigue beaucoup.
boutakoff : La manœuvre de BOUTAKOFF sert pour repêcher un homme à la mer.

- 1) relever le cap de la route suivie,

- 2) virer à droite, la barre à 20°,

- 3) le navire entre en giration et après une abattée de 80°, mettre la barre à contre à 20°, même angle de barre.

- 4) le navire entre en giration à gauche,

- 5) sortir de la giration sur le cap opposé à la route initialement suivie.
Bouteilles : W-C. des officiers.
Brai : Dernier résidu des sucs résineux provenant du pin et du sapin. En faisant recuire ce résidu avec un mélange d'eau il en résulte au refroidissement une masse sèche, transparente et roussâtre qui s'appelle le brai sec.
Braie : Sorte de collier en toile à voile ou en cuir que l'on applique autour du trou pratiqué dans le pont pour le passage d'un mat, d'une pompe, de la volée d'un canon afin d'empêcher l'infiltration de l'eau à l'intérieur du bateau.
Branle-bas : - Lever de l'équipage

- Préparatifs de combat. Branles est l'ancien nom des hamacs. On doit les décrocher - mettre bas - à l'occasion du réveil ou du combat
Branles : Nom ancien des hamacs (d'ou "branle-bas")
Brasse : Mesure de longueur d'une corde tenue à l'extrémité des deux mains. Elle correspond à 5 pieds français soit 1,624 mètres et, était utilisée pour les mesures de sondage. 120 brasses font une encablure, soit la longueur normale des cordages, fabriqués par les corderies.

La brasse anglaise vaut 6 pieds anglais, soit 1,829 mètres.
Brasse-carrée : Gendarme
Brasser : Orienter les vergues au moyen des manoeuvres appelées bras. - carré placer les vergues à angle droit avec l'axe longitudinal du navire. Brasser un tangon.
Brasseyage : Action de brasser
Brider : Etrangler, rapprocher plusieurs cordages tendus parallèlement par plusieurs tours d'un autre cordage qui les serre en leur milieu; ou augmente ainsi leur tension.
Brigadier : Matelot d'une embarcation placé à l'avant pour recevoir les bosses ou les amarres, annoncer les obstacles sous le vent ou aider à accoster avec la gaffe.
Brin : Mot servant à indiquer la qualité du chanvre d'un cordage; le meilleur est dit le premier brin. S'emploie aussi pour qualifier un homme remarquable.
Bulbe : Renflement de la partie inférieure d'une étrave.
Bulge : Renflement des flancs du navire.
Cabaner : Chavirer sans dessus dessous en parlant d'une embarcation.
Cabestan : Treuil vertical servant à actionner mécaniquement ou à bras les barbotins.
Cabillot : Chevilles en bois ou en métal qui traversent les râteliers et auxquelles on amarre les manoeuvres courantes au pied des mâts ou en abord.
Câblot : Petit câble d'environ 100 mètres de longueur servant à mouiller les embarcations au moyen d'un grappin ou d'une petite ancre.
Cabotage : Navigation entre deux ports d'une même côte ou d'un même pays.
Cadènes : Ferrures en forme de chaîne allongée auxquelles étaient fixées, dans les bateaux à voile, les caps de mouton inférieurs des haubans. Elles étaient fixées à la muraille et en étaient écartées par les porte haubans accroissant ainsi l'épatement des haubans. On continue à appeler cadènes les pièces métalliques fixées à la coque pour servir de point d'attache aux haubans.
Caillebotis : treillis en bois amovible servant de parquet et laissant écouler l'eau.
calfat :
Calfatage : Opération qui consiste à remplir d'étoupe, au moyen d'un ciseau et à coups de maillet, les coutures des bordages ou des ponts en bois d'un navire afin de les rendre étanches. L'étoupe est ensuite recouverte de brai.
Calier : Homme employé spécialement à la distribution de l'eau douce.
Caliorne : Gros et fort palan destiné aux manoeuvres de force.
camarteaux :
Cap de mouton : Morceau de bois plat et circulaire percé de trois ou quatre trous dans lesquels passent des rides pour raidir les haubans, galhaubans, etc...
Cape : On dit qu'un navire est à la cape quand, par gros temps, il réduit sa voilure ou diminue la vitesse de sa machine en gouvernant de façon à faire le moins de route possible et à dériver le plus possible pour éviter les effets de la mer.
Capeler : Capeler un mât, c'est faire embrasser la tête du mât par toutes les manoeuvres dormantes qui doivent entourer cette tête et s'y trouver réunies.
Capeyer : Tenir la cape.
Capitaine : Jusqu'au XVe siècle, son commandement ne s'exerce que sur les hommes d'armes. Le pilote, lui, commande pour la navigation du navire. A partir du XVIe siècle, s'il est capitaine général, il assure les deux commandements. Il peut être aidé par un capitaine en second, voir un 3e, un 4e capitaine... A partir de 1681, il doit passer un examen et avoir navigué pendant 5 ans.

Le capitaine de pavillon est le commandant du navire ayant à son bord l'officier commandant l'escadre.

Le capitaine de brûlot commande un brûlot. Il est presque toujours un roturier.

Le capitaine d'armes est responsable de l'entretien et de la distribution des armes portatives et des leurs munitions : gargoussières, poudre fine à mousquet, balles, bourre, pierres à fusil... En 1765, il est subordonné au maître canonnier.

Le capitaine des matelots commande aux matelots sous le maître d'équipage, de même que le capitaine des mousses commandes aux mousses au XIXe siècle.
capitaine d'armement :
Capon : Palan qui servait à hisser l'ancre sur les anciens navires (bossoirs de capon).
Carène : Partie immergée de la coque d'un navire.
Caréner : caréner un navaire : nettoyer et peindre sa carène.
Carré : -Salon des officers, sous le gaillard d'arrière ou la dunette.

-Tout gréement comprenant au moins un mât entièrement muni de voiles carrées

-Trois-, quatre-, cinq-mâts carré : navire dont tous les mâts sont entièrement munis de voiles carrées
Cartahu : Cordage volant, sans affectation spéciale, destiné à hisser ou amener les objets qu'on y attache. Les cartahus de linge servent à mettre le linge au sec; ils se hissent parfois entre les mâts de corde.
centerboard : Lest
Chadburn : Système mécanique employé pour transmettre les ordres de la passerelle aux machines (marine de commerce).
Chambre : Chambre d'embarcation : partie libre, à l'arrière de l'embarcation où peuvent s'asseoir les passagers.
Chandeliers : Barres généralement en acier fixées verticalement en abord d'un pont, autour des panneaux et des passerelles pour empêcher les chutes. Les chandeliers sont percés de trous dans lesquels passent les tringles ou les filières de garde-corps.
Chapelle : Faire chapelle : se dit d'un navire qui, marchant, sous un vent favorable, vient à masquer par suite, d'une cause quelconque et est obligé de faire le tour pour reprendre les mêmes amures.
Charnier : Tonneau à couvercle, ayant généralement la forme d'un cône tronqué et dans lequel étaient conservés les viandes et les lards salés pour la consommation journalière de l'équipage (ancien). Par extension réservoir rempli d'eau potable.
Chasser : Chasser sur son ancre : entraîner l'ancre par suite d'une tenue insuffisante de fond.
Chasser un poste : rejoindre une position par rapport à un autre navaire
Château : Superstructure établie sur la partie centrale d'un pont supérieur et qui s'étend d'un côté à l'autre du navire.
Chatte : Grappin à patte sans oreilles dont on se sert pour draguer les câbles ou les objets tombés à la mer.
Chaumard : Pièce de guidage pour les amarres solidement fixées sur le pont dont toutes les parties présentent des arrondis pour éviter d'user ou de couper les filins.
Chef d'escadre : Créés par Richelieu, ce sont des officiers généraux commandant une escadre de vaisseaux commandés chacun par un capitaine de vaisseau. Ils rendent compte aux lieutenants généraux et aux vice-amiraux de France. Ils ont rang de maréchaux de camp et sont appelés contre-amiraux depuis la Révolution. Leur navire aborde au mat d'artimon, un pavillon allongé terminé par deux pointes : la cornette.
Chèvre : Installation de trois mâtereaux réunis à leur tête pour les manoeuvres de force.
Choquer : Filer ou lâcher un peu de cordage soumis à une tension.
Claire : Ancre haute et claire ancre entièrement sortie de l'eau, ni surpattée, ni surjalée.On dira de même manoeuvre claire, pavillon clair.
Clan : Ensemble formé par un réa tournant dans une mortaise qui peut être pratiquée dans un bordage, une vergue ou un mât.
Clapot : Petites vagues nombreuses et serrées qui se heurtent en faisant un bruit particulier.
Clapotis : Etat de la mer qui clapote ou bruit de clapot.
Clin : Les bordages sont disposés à clin quand ils se recouvrent comme les ardoises d'un toit embarcation à clins.
Clipper : Nom donné à un voilier fin de carène, spécialement construit pour donner une grande vitesse (clipper du thé, de la laine).
Coaltar : Goudron extrait de la houille (protège le bois de la pourriture).
Coffre : Grosse bouée servant à l'amarrage des navire sur une rade.
Connaissement : Document où sont consignés la nature, le poids et les marques des marchandises embarquées. Cette pièce est signée par le capitaine après réception des marchandises avec l'engagement de les remettre dans l'état où elles ont été reçues, au lieu de destination sauf périls et accidents de mer.
Conserve : Naviguer de conserve : naviguer ensemble (un bâtiment est ainsi "conserve" d'un autre).
Contre-bord : navire à Contre-bord : Navire faisant une route de direction opposée à celle que l'on suit.
Coque : Boucle qui se forme dans les cordages.
Coqueron : Compartiment de la coque souvent voisine de l'étrave ou de l'étambot, servant e soute à matériel.
Corde : Ce mot n'est employé par les marins que pour désigner la corde de la cloche.
Cornaux : W-C. de l'équipage consistant en auges inclinées qui découlent dans les conduits aboutissant à la mer; les cornaux étaient autrefois placés à tribord et à bâbord sur le plancher de la poulaine.
Corps-morts : Chaînes et ancres disposées au fond de la mer, solidement retenues par des empennelages, et dont une branche qui part des la réunion des chaînes est nommée itague revient au-dessus de l'eau où elle est portée par un corps flottant (bouée ou coffre).
corsaire :
Coup de semonce : coup de canon appuyant cet ordre.
Coupée : Ouverture pratiquée dans les pavois ou dans le bastingage permettant l'entrée ou la sortie du bord.
Couples : Axes de charpente posés verticalement sur la quille;
Coursive : Terme général pour désigner des passages étroits tels que ceux qui peuvent se trouver entre des chambres ou autres distributions du navire.
Crachin : Pluie très fine. Crachiner.
Crapaud : Crapaud d'amarrage : forts crampons pris sur le fond et servant au mouillage des coffres et des grosses bouées.
Crépine : Tôle perforée placée à l'entrée d'un tuyautage pour arrêter les saletés.
Croisillon : Petite bitte en forme de croix.
Croupiat : Grelin de cordage quelconque servant à amarrer l'arrière d'un navire à un quai ou à un bâtiment voisin. Faire croupiat appareiller le navire en s'aidant d'une amarre pour éviter le navire vers la sortie du port ou du bassin.
Cul : Fond, partie arrière, basse ou reculée, d'un objet.
Cul d'une poulie : partie de la caisse opposée au collet.
Cul de porc : sorte de noeud.
Cul de poule : arrière allongé et relevé.
Culer : En parlant d'un navire marcher arrière en avant.
Dalot : Trous pratiqués dans les ponts et laissant s'écouler dans un tuyau placé au-dessous l'eau qui se trouve à la surface du pont.
Dames : Echancrures du plat-bord d'un canot garnies de cuivre et destinées à recevoir et à maintenir les avirons pendant la nage.
Darse : Bassin d'un port.
Déborder : Action de pousser au large une embarcation ou un bâtiment accosté à un navire ou à un quai.
Débouquer : Sortir d'un canal ou d'une passe pour gagner la mer libre.
Décapeler : Un mât, une vergue, c'est enlever les cordages qui y sont capelés; un cordage, entourant un objet quelconque, c'est le dépasser par dessus cet objet et l'enlever. De façon générale ôter, décapeler un tricot, etc...
Défense : Tout objet suspendu contre le bord d'un navire ou d'une embarcation pour préserver la muraille du choc des quais et de toute construction flottante.
Déferler : Larguer les rabans de ferlage qui tiennent u e voile serrée et la laisser tomber sur ses cargues. La lame déferle lorsqu'elle brise en s'enroulant sur elle même ou en choquant une plage, une roche.
Déferler un pavillon : peser sur la drisse pour permettre au pavillon de se déployer.
Déhaler : Déplacer un navire au moyen de ses amarres.
Délester : Décharger le lest d'un navire, par exemple, alléger un navire.
Démailler : Séparer les maillons d'une chaîne, ou l'ancre de sa chaîne.
Demande : Filer à la demande un cordage qui fait effort, c'est le laisser (à la) filer en n'opposant qu'une faible résistance, mais en se tenant prêt à arrêter le mouvement au besoin.
Dépaler : Etre dépalé être porté par les courants, en dehors de la route que l'on doit suivre.
Déplacement : Poids du volume d'eau déplacé par un navire qui flotte. Le déplacement s'exprime en tonnes de 1000 kg.
Dérader : Quitter une rade.
Déraper : déraper une ancre : l'arracher du fond. Un navire dérape lorsqu'il enlève du fond sa dernière ancre.
Dérive : Différence entre le cap vrai du bâtiment et sa route vraie sous l'effet du vent de la mer et du courant.On appelle aussi "dérive" les surfaces que l'on immerge au centre de la coque ou sur les côtés pour s'opposer à la pression latérale du vent; on devrait dire dans ce cas "contre dérive". Etre en dérive navire ou objet qui flotte au gré du vent, des lames, des courants.
Désaffourcher : Relever une des deux ancres qui tiennent un navire affourché.
Désarmé : Un navire est désarmé lorsqu'il est amarré dans un port sans équipage et qu'il n'y a, en général, que des gardiens à bord.
Détroit : Ancre installée à la poupe d'un bâtiment. (ancre de...)
Déventer : Une voile la brasser en ralingue de façon à ce qu'elle fasseyye.
Dévers : Inclinaison de l'étrave et courbure vers l'extérieur des couples de l'avant ayant pour avantage d'éviter l'embarquement des lames, formées par la vitesse du bâtiment.
Dévirer : (Cabestan, treuil, etc...) tourner en sens contraire.
Dinghy : Embarcation en caoutchouc. L'on dit aussi zodiac quel que soit le modèle.
Double : Le double d'une manoeuvre la partie qui revient sur elle-même dans le sens de la longueur après avoir passé dans une poulie ou autour d'un cabillot ou de tout autre objet. Quart de vin supplémentaire à titre de récompense.
Doubler : Doubler au vent : naviguer au vent de, passer au vent de...
Doubler un cap : manoeuvrer et faire route de manière à contourner un cap.
Draille : Cordage tendu le long duquel une voile, une tente peuvent courir ou glisser par le moyen d'un transfilage ou d'anneaux.
drap :
Drome : Ensemble des embarcations, des pièces de rechange mats, vergues, avirons, etc... embarqués à bord d'un bâtiment. - des embarcations rassemblement en bon ordre des avirons, mâts, gaffes d'un canot sur les bancs.
Drosse : Cordage en filin, en cuir, en fil d'acier, ou en chaîne qui sert à faire mouvoir la barre de gouvernail.
Drosser : Entraîner hors de sa route par les vents et la mer.
Ducs d'albe : Nom donné à un ou plusieurs poteaux réunis, enfoncés dans le fond d'un bassin ou d'une rivière afin d'y capeler des amarres quand on le déhale d'un navire.
dunette :
Echafaud : Planches formant une plate-forme que l'on suspend le long de la coque pour travailler.
Echouer : Toucher le fond.
Ecope : Pelle en bois à long manche qui sert à prendre de l'eau à la mer pour en asperger la muraille d'un bâtiment pour la nettoyer. Elle sert également à vider les embarcations. Ecoper.
Ecoutille : Ouverture rectangulaire pratiquée dans le pont pour pouvoir accéder dans les entreponts et dans les cales.
Ecubier : Conduit en fonte, en tôle ou en acier moulé ménagé de chaque bord de l'étrave pour le passage des chaînes de l'ancre. Ouverture par laquelle passe la chaîne d'une ancre.
Elingue : Bout de filin ou longue estrope dont on entoure les objets pesants tels qu'une barrique, un ballot, une pièce de machine, etc... A cette élingue, on accroche un palan ou la chaîne d'un mât de charge pour embarquer ou débarquer les marchandises.
Embardée : Abatée d'un navire en marche en dehors de sa route ou au mouillage ou sous l'effet du vent ou du courant.
Embarder : Se dit d'un navire qui s'écarte de sa route à droite ou à gauche en suivant une ligne courbe et irrégulière. On dit aussi qu'un navire, à l'ancre, embarde quand il change constamment de cap sous l'effet du vent ou du courant.
Embellie : Amélioration momentanée de l'état de la mer et diminution du vent pendant une tempête ou encore éclaircie du ciel pendant le mauvais temps ou la pluie.
Embosser : mouiller ou amarrer le bâtiment de l'AV et de l'AR, pour le tenir dans une direction déterminée malgré le vent ou le courant.
Embouquer : S'engager dans un canal, un détroit ou une passe.
Embraquer : Tirer sur un cordage de manière à le raidir embraquer le mou d'une aussière.
Embrun : L'embrun est une poussière liquide arrachée par le vent de la crête des lames.
Emerillon : Croc ou anneau rivé par un tige dans un anneau de manière à pouvoir tourner librement dans le trou de l'anneau.
Empanner : Un navire à voile empanne ou est empanné quand il est masqué par le côté de l'écoute de ses voiles.
En grand : Tout à fait, sans retenue.
Encablure : Longueur employée pour estimer approximativement la distance entre deux objets peu éloignés l'un de l'autre. Cette longueur est de 120 brasses (environ 200 mètres). Longueur normale d'une glène d'aussière. Autre définition de l'encablure un dixième de mille soit environ 185 mêtres
Encalminé : Voilier encalminé quand il est dans le calme ou dans un vent si faible qu'il ne peut gouverner.
Engager : Un navire est engagé quand il se trouve très incliné par la force du vent, le désarrimage du chargement ou la houle et qu'il ne peut se redresser. Cordage engagé cordage qui bloque.
Entremise : Fil d'acier reliant deux têtes de bossoir et sur lequel sont frappés les tire-veilles. Pièces de bois, cornière, placées dans le sens longitudinal. Elles servent avec les barrots à établir la charpente des ponts, à limiter les écoutilles, etc...
Epauler : Epauler la lame : prendre la mer à quelques quarts de l' AV pour mieux y résister.
Epontille : Colonne verticale de bois ou de métal soutenant le barrot d'un pont ou d'une partie à consolider.
Erre : Vitesse conservée par un navire sur lequel n'agit plus le propulseur.
Escadre : Flotille de 9 à 21 vaisseaux de ligne pouvant être accompagnée de frégates, sous les ordres d'un vice- ou contre-amiral et faisant généralement partie d'une armée.
escale :
Espars : Terme général usité pour désigner de longues pièces de bois employées comme mâts, vergues, etc...
Essarder : Essuyer, assécher avec un faubert ou une serpillière.
Etale : Sans vitesse (adj. et sust.).
Etale de marée : moment où la mer ne monte ni ne baisse.
Etaler : Résister à
Etalingure : Fixation de l'extrémité d'un câble, d'une chaîne sur l'organeau d'une ancre. - de cale fixation du câble ou de la chaîne dans la cale ou le puits à chaînes.
Etambot : Pièce de bois de même largeur que la quille et qui s'élève à l'arrière en faisant avec celle-ci un angle généralement obtus qu'on nomme quête. Il reçoit les fémelots ou aiguillots du gouvernail.
Etamine : Etoffe servant à la confection des pavillons.
Etarquer : Etarquer une voile : la hisser de façon à la tendre le plus possible.
Etrangler : Etrangler une voile : l'étouffer au moyen de cordages (cargues).
Etrangloir : Appareil destiné à ralentir et à arrêter dans sa course une chaîne d'ancre.
Evitage : Mouvement de rotation d'un bâtiment sur ses ancres, au changement de marées ou par la force du vent qui agit plus sur lui que sur le courant. Espace nécessaire à un bâtiment à l'ancre pour effectuer un changement de cap, cap pour cap.


Dernière édition par Sadlig Lunard le Jeu 8 Nov 2012 - 9:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lexique Termes Marine   Lexique Termes Marine EmptyJeu 8 Nov 2012 - 9:56

Fanal : Lanterne d'embarcation.
Fardage : Tout ce qui se trouve au-dessus de la flottaison excepté la coque lisse et offrant de la prise au vent. Dans la marine de commerce, désigne aussi les planches , nattes, etc... que l'on place sur le vaigrage du fond pour garantir les marchandises contre l'humidité.
fargue :
Fatiguer : Un bâtiment fatigue lorsque, par l'effet du vent, de la mer, ses liaisons sont fortement ébranlées.
Faubert : Sorte de balai fait de nombreux fils de caret et dont on fait usage à bord pour sécher un pont après la pluie ou le lavage.
Faux-bras : Cordage installé le long du bord, pour faciliter l'accostage des embarcations.
Femelots : Pentures à deux branches embrassant l'étambot ou le gouvernail et représentant des logements pour recevoir les aiguillots.
Ferler : Ferler une voile carrée : relever par plis sur la vergue une voile carguée et la fixer au moyen de rabans dits de ferlage qui entourent la voile et la vergue.
Ferler un pavillon : le plier et le rouler en le maintenant ensuite avec sa drisse.
Filer : Filer une amarre : laisser aller une amarre dont un des bouts est attaché à un point fixe.
Filer la chaîne : augmenter la touée d'une chaîne en la laissant aller de la quantité voulue en dehors du bord.
Filer par le bout, une chaîne ou grelin : laisser aller du navire dans l'eau.
Filer : marcher
Filière : Cordage tendu horizontalement et servant de garde-corps ou à suspendre différents objets. - de mauvais temps cordage qu'on tend d'un bout à l'autre du bâtiment et auquel les hommes se retiennent pendant les forts mouvements de roulis et de tangage.
flottement de la voile :
Flux : Marée montante. Synonyme flot.
Forain Ouvert : Rade foraine rade sans abri, exposée au mauvais temps du large (mouillage d'attente).
Forme : Bassin de radoub, ou cale sèche bassin de radoub.
Formes : formes d'un navire : ses lignes.
Fraîchir : Se dit du vent qui augmente d'intensité.
Frais : Désigne la forme du vent joli frais, bon frais, grand frais.
Franc-bord : Distance entre le niveau de l'eau à l'extérieur du navire et la partie supérieure du pont principal à la demi-longueur du navire.
Fret : Somme convenue pour le transport de marchandises par navire. Les marchandises composant le chargement du navire.
Fuir : gouverner de manière à recevoir le vent ou la mer par l'arrière.
Fune : Grelin qui traîne le chalut. Prolongement de la filière des tentes d'un navire (mettre les tentes en fune).
Galhauban : Cordage en chanvre ou en acier servant à assujettir par le travers et vers l'arrière les mâts supérieurs.
Galipot : Sorte de mastic avec lequel on recouvre les pièces métalliques en cas de repos prolongé ou d'exposition à l'arrosage par l'eau de mer. Pâte formée en parties égales de céruse et de suif fondu, étalée à chaud, au pinceau, sur les surfaces à protéger. On l'enlève par grattage et lavage à l'huile. Galipoter (vieux).
Gambier : Changer la position d'une voile à antenne ou au tiers d'un côté à l'autre du navire en faisant passer la vergue de l'autre côté du mat. Synonyme muder, trélucher.
Gite : Synonyme de bande Giter.
Glène : - De cordage portion de cordage ployée en rond sur elle-même, c'est à dire lovée.
Grain : Vent violent qui s'élève soudainement généralement de peu de durée. Les grains sont parfois accompagnés de pluie, de grêle ou de neige.
Grand pavois : pavillon de signaux frappés le long des étais et de l'entremise dans un ordre déterminé.
Gréement : L'ensemble des cordages, manoeuvres de toutes sortes et autres objets servant à l'établissement, à la tenue ou au jeu de la mâture, des vergues et des voiles d'un navire.
Guindeau : Appareil servant à virer les chaînes, à mouiller et à relever les ancres à bord d'un navire. Son axe de rotation est horizontal.
Habitacle : Sorte de cuvette ou de caisse cylindrique en bois ou en cuivre recouverte à la partie supérieure d'une glace et qui contient le compas de route et les lampes qui l'éclairent.
Hale-bas : Petit cordage frappé au point de drisse des voiles enverguées sur des drailles et qui sert à les amener.
Haler : Remorquer un navire dans un canal ou le long d'un quai au moyen d'un cordage tiré au rivage. Tirer un cordage ou un objet quelconque au moyen d'un cordage sur lequel on fait un effort.
Hanche : Partie de la muraille d'un navire qui avoisine l'arrière. On relève un objet par la hanche quand il est à 45° par l'arrière du travers.
hauban : Cordage maintenant un mât, une pièce verticale.
Haut-fond : Sommet sous-marin recouvert d'eau peu profonde et dangereux pour la navigation.
Hauturière : navigation hauturière : navigation a large; contrôlée par l'observation des astres. Long cours.
Itague : Cordage passant par une poulie simple et sur lequel on agit à l'aide d'un palan pour augmenter la puissance. Chaîne retenant un coffre et maillée au point de jonction des chaînes des ancres de corps-mort.
Jambettes : Montants, bouts d'allonges qui dépassent le plat-bord d'un bâtiment et sur lesquels on tourne des manoeuvres ou on prend un retour. Pièces de bois ou de fer légèrement inclinées et retenant les pavois.
Jarretière : Sangle qui sert à saisir une drôme dans une embarcation.
Jauge : Volume des capacités intérieures des navires exprimé en tonneaux de 2m3.83 ou 100 pieds cubes anglais.
Jauge brute : volume de tous les espaces fermés du navire sans exception aucune.
Jauge nette : volume des espaces utilisables commercialement.
Jaumière : Ouverture pratiquée dans la voûte d'un navire pour le passage et le jeu de la partie supérieure de la mèche du gouvernail.
Joue : Creux des formes de la coque à l'avant d'un navire. Syn épaule. Face extérieure de la caisse d'une poulie.
Joute : Compétition d'embarcations à l'aviron.
Jusant : Marée descendante.
la brasser :
Laisse : Laisse de marée : partie du rivage alternativement couverte et découverte par la mer dans les mouvements de la marée.
Laize : Chacune des bandes de toile dont se compose une voile.
Lamanage : Pilotage restreint aux ports, baies, rade et rivières de peu d'importance. Dans la coutume d'Oléron, le pilote s'appelait loman, c'est à dire homme du lof (côté du vent); on en a fait laman, puis lamaneur.
Larder : voir paillet.
larguer au sens propre :
larguer les voiles :
Latte : Latte de hauban : patte métallique fixée sur le bordage pour servir de cadène de hauban.
Lège : Bâtiment lège bâtiment vide.
les honneurs : rendre les honneurs
Lest : Matières pesantes arrimées dans les fonds du navire pour en assurer la stabilité.
Libre pratique : Permission donnée par les autorités sanitaires d'un port à un navire de communiquer librement avec la terre.
Loch : Appareil servant à mesurer la vitesse du navire.
Lumières : Petits canaux ou conduits pratiqués sur la face antérieure des varangues et destinés à conduire les eaux de cale au pied des pompes. Syn anguillers
Mahonne : Chaland de port à formes très arrondies utilisé en Méditerranée.
Maille : Intervalle entre deux couples voisins d'un navire ou entre deux varangues. Ouverture laissée entre les fils des filets de pêche.
Main courante : Barre en métal, ou pièces de bois mince, placées de chaque côté des échelles de dunette, de roof-passerelle, de gaillard, etc... pour servir de rampe.
Maistrance : (Marine Nationale) - L'ensemble des officiers mariniers de la Marine de guerre française et plus particulièrement ceux de carrière qui constituent le cadre de maistrance proprement dit.
Maître bau : Bau situé dans la plus grande largeur du navire.
Maître couple : Couple situé de même.
Maître de quart : Gradé du service manoeuvre qui, à bord des bâtiments militaires, seconde l'officier de quart dans le service des embarcations et rend les honneurs du sifflet à l'arrivée et au départ des officiers.
Maniable : Modéré (vent) ; assez beau (temps).
Manifeste : Liste complète et détaillée par marque et numéros des colis de marchandises formant la cargaison d'un navire. Cette liste est remise à la Douane du port de destination.
Marie-Salope : Chaland à saletés.
Marnage : Syn. de amplitude pour la marée.
Maroquin : Cordage tendu entre deux mâts pour servir à supporter une ou plusieurs poulies dans lesquelles passent des manoeuvres ou des drisses.
Mascaret : Phénomène qui se produit dans le cours inférieur d'un fleuve consistant en plusieurs lames creuses et courtes formées par la remontée du flot contre le courant du propre fleuve.
Mat de charge : Espar incliné tenu par des balancines portant des apparaux servant à déplacer des poids.
Mater : Mettre un mat en place. Mâter une pièce, une barrique, les avirons les dresser et le tenir dans une position verticale.
Mégaphone : Tronc de cône creux et léger servant à augmenter la portée de la voix.
mettre au vent :
Midship : Aspirant ou enseigne de vaisseau, en général le plus jeune parmi les officiers. Désigne également des chaussures ouvertes utilisées à bord des bâtiments de la Marine en pays chaud.
Mistral : Vent violent débouchant de la vallée du Rhône s'épanouissant en patte d'oie jusqu'au Golfe de Gènes de Marseille à Cannes (vient du N.W).
Mole : Construction en maçonnerie, destinée à protéger l'entrée d'un port et s'élevant au-dessus du niveau des plus fortes marées.
Mollir : Diminuer de violence (vent ' mer).
Mou : Un cordage a du mou quand il n'est pas assez tendu. Donner du mou choquer une manoeuvre. Un navire est mou quand il a tendance à abattre.
Moucheter : Moucheter un croc : Amarrer un bout entre pointe et dos pour empêcher le décrochage.
mouillage :
Mouiller : Jeter l'ancre et filer la touée de la chaîne convenable.
Mousson : Vents périodiques, soufflant avec de légères variations pendant une moitié de l'année dans une direction et pendant l'autre moitié de l'année dans la direction opposée. (Mers de Chine et Océan Indien).
Musoir : Pointe extrême d'une jetée ou d'un mole; se dit aussi de l'extrémité d'un quai à l'entrée d'un bassin ou d'un sas.
Nable : Trou percé dans le fond d'une embarcation servant à la vider lorsque cette embarcation n'est pas à flot. S'obture au moyen d'un bouchon de nable.
Nage : Mouvement imprimé par l'armement aux avirons d'une embarcation. Chef de nage Nageurs assis sur le banc arrière dont les mouvements sont suivis par tous les autres. Nage à couple Quand il y a 2 (canot) ou 4 (chaloupe) nageurs sur chaque banc. Nage en pointe 1 nageur par banc (baleinière).
Natte : Nom donné aux paillets et aux sangles qu'on place en divers endroits de la mâture et du gréement qu'on veut garantir du frottement.
NAUTILE :
Nid de pie : Installation placée assez haut sur le mât avant de certains navires et dans laquelle se tient l'homme de vigie. A bord des navires polaires, on dit plutôt nid de corbeau.
norwing :
Obéir : Un navire obéit bien à la barre quand il en sent rapidement l'action.
Obstructions : Défenses fixes, d'un port pour en interdire l'accès à un ennemi de surface, sous-marin ou aérien.
Oeil : Boucle formée à l'extrémité d'un filin.
Oeil de la tempête : Eclaircie dans le ciel au centre des ouragans.
Oeuvres mortes : Partie émergée de la coque.
Oeuvres vives : Partie immergée de la coque.
Opercule : Tape de hublot.
Oreilles d'ane : Cuillers en tôle permettant d'augmenter le débit d'air entrant par les hublots.
Paille de bitte : Tige de fer traversant la tête d'une bitte pour empêcher la chaîne ou l'aussière de décapeler.
Paillet : Réunion de fils de bitord, torons de cordage, etc... tressés ensemble et formant une sorte de natte. On les emploie pour garnir les manoeuvres dormantes afin empêcher le frottement.
Palanquée : Colis, ensemble de marchandises groupées dans une élingue ou un filet pour être embarquées ou débarquées en un seul mouvement de grue.
Palanquer : Agir sur un objet quelconque avec un ou plusieurs palans.
Panne : mettre en panne : Manoeuvre qui a pour objet d'arrêter la marche du navire par le brasseyage de la voilure.
Pantoire : Fort bout de cordage terminé par un oeil muni d'une cosse.
Pantoire de tangon : retient le tangon dans le plan vertical.
Paravane : Deux brins de dragage fixés au brion terminés par des flotteurs divergents. Installation destinée à la protection contre les mines à orin.
Paré : Prêt, libre, clair, hors de danger. Parer - un cap le doubler; - un abordage l'éviter; - une manoeuvre
Passavant : Passerelle permettant de passer d'un roof à un autre. Passage couvert en abord des bâtiments de guerre modernes.
Passeresse : Petit cordage servant de transfilage ou à passer une manoeuvre plus grosse dans les poulies ou un conduit. Aussière ou chaîne passée d'avance sous la coque d'un bâtiment afin de permettre une mise en place rapide d'un paillet makaroff.
passeresse' :
Pataras : Hauban supplémentaire destiné à soulager temporairement à un hauban soumis à un effort considérable - très employé sur les yachts de course, ce hauban mobile appelle largement sur l'arrière.
Patente de santé : Certificat délivré à un navire par les autorités du port pour attester l'état sanitaire de ce port.
pavillon marine :
Pavois : Partie de coque au dessus du pont formant garde corps.
Peneau : faire peneau : Tenir l'ancre prête à mouiller par grands fonds après avoir filé une certaine quantité de chaîne pour atténuer la violence du choc sur le fond.
Perdant : Syn jusant.
perroquet :
Perthuis : Détroit entre les îles, des terres ou des dangers.Ouverture d'accès dans une cale sèche.
Petit pavois : pavillons nationaux en tête de chacun des mâts.Au dessus du pavois Syn. "de montré" pour un signal par pavillon de 1 signe.
Phare : Construction en forme de tour portant un feu à son sommet. Mât avec ses vergues, voiles et gréement. Ex. phare de misaine, phare de l'avant, phare de l'arrière, phare d'artimon, phare carré.
Phoscar : Sorte de boîte à fumée et à feu jetée d'un bâtiment afin de matérialiser un point sur la mer.
Pic : A Pic : Position verticale de la chaîne de l'ancre au moment où celle-ci est sur le point d'être arrachée au fond. A long pic laisser la chaîne de l'ancre un peu plus longue que pour être à pic.
Pied : Jeter un pied d'ancre mouiller avec un peu de touée pour un court laps de temps. Mesure de longueur égale à 0m305.
Pied de biche : Pièce de fonte, dans un guindeau.
Pied de pilote : Quantité dont on augmente le tirant d'eau pour être sur de ne pas talonner.
pigouille : La "pigouille" est avec la rame un outil, un instrument indispensable pour tous les bateliers du Marais Poitevin et surtout de la Venise verte. Cette perche de bois généralement en aulne, mesure plus de trois mètres de haut. Son utilisation est fréquente sur les petites "conches", lorsque le poids de l'embarcation est important. Le batelier est debout à l'arrière de la "plate", il prend alors appuis sur le fond du canal pour propulser son embarcation. L'utilisation de la "pigouille" est fréquente pour le transport du bétail, l'utilisation de la rame est alors abandonnée. Un bon batelier prend toujours appuis sur le fond de la "conche", s'appuyer sur les berges serait plus efficace, mais si l'on veut protéger notre Venise verte, cet écrin de verdure, il faut éviter la dégradation de ces berges.
Pigoulière : Embarcation à moteur assurant à heures fixes à TOULON le service de transport du personnel entre différents points de l'Arsenal.
Pilot chart : Cartes périodiques publiées par l'Office Météo des Etats-Unis fournissant des renseignements sur la direction et la force des vents et des courants probables et la position des icebergs.
Piloter : Assurer la conduite d'un navire dans un port ou dans les parages difficiles de la côte.
Piquer l'heure : Sonner l'heure au moyen d'une cloche.
Plat-bord : Dans une bâtiment en bois ensemble des planches horizontales qui recouvrent les têtes des allonges de sommet. Dans un navire en fer ceinture en bois entourant les ponts.
Plein : Syn. De pleine mer. - plus près bon plein allure de 1 quart plus arrivée que le plus près. - mettre au plein échouer un bateau à la côte.
pospériter :
Poste : Amarre de Poste : Aussière ou grelin de forte grosseur fournie par les ports pour donner plus de sécurité et plus de souplesse à l'amarrage des navire et éviter l'usure de leurs propres aussières d'amarrage.
Pot au noir : Zone des calmes équatoriaux caractérisés par des pluies torrentielles.
Poulaine : Partie extrême avant d'un navire lieu d'aisance de l'équipage.
poupe :
Poupée de guindeau : Bloc rond en fonte sur lequel on garnit les amarres que l'on veut virer au guindeau.
Prélart : Laize de toile à voile souple, cousues ensemble puis goudronnées, destinées à couvrir les panneaux d'une écoutille et empêcher l'accès de l'eau dans les entreponts ou la cale.
Puisard : Espace compris entre deux varangues et formant une caisse étanche dans laquelle viennent se rassembler les eaux de cale.
pz :
Quart : 32ème partie du tour d'horizon, vaut 11 degrés 15 minutes. Syn. de rhumb de compas.
Queue de rat : cordage terminé en pointe. D'un grain rafale violente et subite à la fin d'un grain. Aviron de queue aviron servant de gouvernail.
quille :
Quille de roulis : Plan mince, en tôle, fixé normalement et extérieurement à la coque, dans la région du bouchain, sur une partie de la longueur du navire, et destiné à entraîner l'eau lors des mouvements de roulis pour les amortir plus rapidement.
Raban : Tresse ou sangle de 8 à 9 mètres de long formée d'un nombre impair de brins de bitord. - de hamac bout de quarantenier servant à suspendre le hamac. - de ferlage cordon ou tresse servant à serrer une voile sur une vergue, un gui, etc...
Rabanter : Fixer ou saisir un objet à son poste avec les rabans destinés à cet usage. - une voile la relever pli par pli sur la vergue et l'entourer, ainsi que la vergue, avec les rabans.
rack :
Radier : Maçonnerie sur laquelle on établit les portes d'un bassin et d'une forme.
Rafale : Augmentation soudaine et de peu de durée du vent.
Rafiau : Petite embarcation, mauvais navire.
Rafiot : Petite embarcation, mauvais navire.
Rafraîchir : Un câble, une amarre, c'est en filer ou en embraquer une certaine longueur de manière à ce que le portage ne soit jamais à la même place.
Raguer : Un cordage rague lorsqu'il s'use, se détériore en frottant sur un objet dur ou présentant des aspérités. Se dit aussi d'un bâtiment frottant contre un quai.
Rail : Pièce en cuivre vissée sur un mât à pible ou un gui sur laquelle sont enfilés les coulisseaux.
Rambarde : Garde-corps. Syn de main courante.
Ras : Radeau servant aux réparations à faire à un bâtiment près de sa flottaison. Petits appontements flottants.
rat :
Ratier : Argot de bord - Matelot sans spécialité chargé de l'entretien de la coque.
Rattrapant : Yacht rattrapant. Terme de régate lorsque deux yachts font la même route ou à peu près, celui qui est en route libre derrière l'autre commence à être considéré comme "yacht rattrapant l'autre" aussitôt qu'il s'en approche assez près pour qu'il y ait "risque de collision" et continue à être tel jusqu'à ce qu'il redevienne en roue libre devant ou derrière, ou s'en soit écarté par le travers jusqu'à écarter le risque de collision.
Raz : Courant violent dû au flot ou au jusant dans un passage resserré.
Reflux : Mouvement rétrograde de l'eau après la marée haute. Syn. jusant, ébe.
Refuser : Le vent refuse lorsque sa direction vient plus de l'avant. Contraire adonner.
Relâcher : Un navire relâche quand par suite du mauvais temps, avaries subies, etc... il est forcé d'interrompre sa mission et d'entrer dans un port qui n'est pas son port de destination.
Renard : Plateau sur lequel sont pointés les noms des officiers qui descendent à terre.
Rencontrer : mettre la barre du côté opposé à celui où elle était auparavant pour arrêter le mouvement d'abatée du navire.
Rendre : Un cordage rend lorsqu'il s'allonge. Une manoeuvre est rendue lorsqu'on l'a amenée à son poste en halant dessus. Rendre le mou d'un cordage tenir le cordage à retour d'un bout tandis qu'on hale de l'autre bout. Rendre le quart remettre le quart à son successeur.
rendre les honneurs au sifflet :
Renflouer : Remettre à flot un navire échoué.
Renverse : Renverse du courant : le changement cap pour cap de sa direction.
Ressac : Retour violent des lames sur elles-mêmes lorsqu'elles vont se briser sur une côte, un haut-fond.
Retenue : Cordage en chanvre, en acier ou chaîne servant à soutenir un bout-dehors, un bossoir.
Rhumb : Angle de la rose compris entre deux des trente-deux aires de vent et valent 11°15' ou un quart.
Rider : c'est raidir fortement une manoeuvre dormante à l'aide de ridoirs ou de caps de mouton.
Riper : Faire glisser avec frottement.
Risée : Petite brise subite et passagère.
Rocambeau : Cercle en fer garni d'un croc, servant notamment à hisser la vergue d'une voile au tiers et à amurer le point d'amure du foc le long de son bout-dehors.
Rôle : Rôle de combat, rôle d'équipage, etc...
Rondier : Gradé ou matelot chargé d'une ronde.
Roof : Superstructure établie sur un pont supérieur et ne s'étendant pas d'un côté à l'autre du navire.
Rouf : Superstructure établie sur un pont supérieur et ne s'étendant pas d'un côté à l'autre du navire.
Roulis : Balancement qui prend le navire dans le sens transversal.
Routier : Carte marine à petite échelle comprenant une grande partie d'un océan. Elle sert à tracer la route générale à suivre entre deux points éloignés de cet océan.
Sabaye : Cordage avec lequel on hâle à terre un canot mouillé près de la cote.
Sabord : Ouverture rectangulaire pratiquée dans la muraille d'un navire.



Sabord, à l'Ecole Navale, s'applique aux stries de soie bleue qui barrent - coupent en travers - les galons et les aiguillettes des aspirants de marine embarqués à bord du navire-école d'application. Les aspirants de marine sont dits ainsi midships à sabords, pour les distinguer des enseignes de vaisseau de 2ème classe, qui portent un galon plein. Les galons et aiguillettes des midships sont au contraire sabordés de bleu.
Saborder : Faire des brèches dans les oeuvres vives d'un navire pour le couler.
sacos :
Safran : Surface du gouvernail sur laquelle s'exerce la pression de l'eau pour orienter le navire.
Saisine : Cordage servant à fixer et à maintenir à leur place certains objets.
Sangle : Tissu en bitord qui sert à garantir du frottement certaines parties du navire ou du gréement ou à maintenir au roulis des objet suspendus.
Sas : Partie d'un canal muni d'écluses, destinée à établir une jonction entre deux bassins de niveaux différents. Compartiment en séparant deux autres dont les ouvertures ne peuvent s'ouvrir que l'une après l'autre.
Saute de vent : Changement subit dans la direction du vent.
Sauve-Garde : Cordages fourrés ou chaînes servant à empêcher le gouvernail d'être emporté s'il vient à être démonté. Ils sont fixés d'un bout sur le gouvernail, de l'autre sur les flancs du bâtiment.
Savate : Pièce de bois sur laquelle repose un navire au moment de son lancement.
scoot :
scot :
Se déhaler : s'éloigner d'une position dangereuse au moyen de ses embarcations, de ses voiles.
Sec : A sec : Un bâtiment court à sec, est à sec de toile lorsqu'il navigue sans se servir de ses voiles, mais poussé par le vent.
Semonce : Ordre donné par un navire armé à un autre navire de montrer ses couleurs et au besoin de arrêter pour être visité.
Servir : Faire servir manoeuvre d'un navire à voiles pour quitter la panne et reprendre la route.
Seuil : Elévation du fond de la mer s'étendant sur une longue distance.
Ship-Chandler : Fournisseur de navires dans les ports de commerce.
Sillage : Trace qu'un navire laisse derrière lui à la surface de la mer.
sillomètre :
sillomètre :
SITEL : (Spécialiste des systèmes d'information et de télécommunications)





Le SITEL est chargé du traitement et du transport de l'information. Opréateur satellite, il assure la mise en oeuvre de la maintenance des liaisons filaires et radioélectriques des réseaux et systèmes d'informations.





Il s'occupe de l'exploitation des messageries et de la maintenance des terminaux de liaisons intéreures. Il met en oeuvre les mesures de sécurité des systèmes d'information.
Slip : Plan incliné destiné à mettre à l'eau ou à haler à terre de petits bâtiments ou des hydravions au moyen d'un chariot sur rails.
Soufflage : Doublage en planches minces sur le bordé intérieur ou extérieur.
Souille : Enfoncement que forme dans la vase ou le sable mou un bâtiment échoué.
Sous-venté : Un voilier est sous-venté quand il passe sous le vent d'un autre bâtiment, d'une terre qui le prive de vent.
Spardeck : Pont léger au dessus du pont principal.
Suceuse : Drague travaillant par succion du fond.
Superstructures : Ensemble des constructions légères situées au-dessus du pont supérieur.
Surbau : Tôle verticale de faible hauteur encadrant un panneau, un roof ou un compartiment quelconque.
Suroit : Prononciation maritime de Sud-Ouest. Le suroît est l'appellation du vent venant du Sud-Ouest. C'est un vent pluvieux, accompagné généralement d'une faible visibilité, d'où son emploi dans l'expression: repérer dans un suroît brumeux. Suroît est également le nom de la coiffure de mer en toile cirée ou goudronnée, destinée à protéger la tête de la pluie et des embruns ( qu'amène souvent le vent de suroît ).
sympatômes :
Syndic : Fonctionnaire de l'Inscription Maritime remplaçant les Administrateurs dans les sous-quartiers.
Syzygie : Marée de Syzygie : Marées correspondant à la nouvelle ou à la pleine lune. marée de vive-eau.
Table à roulis : Table percée de trous. Par gros temps, on y met des chevilles appelées violons ou cabillots qui permettent de fixer les objets qui s'y trouvent.
Tableau : Partie de la poupe située au-dessus de la voûte. Dans un canot ou une chaloupe, partie arrière de l'embarcation.
Talon de quille : extrémité postérieure de la quille sur laquelle repose l'étambot.
Talonner : Toucher le fond de la mer avec le talon de la quille.
Tangage : Mouvement que prend le navire dans le sens longitudinal.
Tangon : Poutre mobile établie horizontalement à l'extérieur d'un navire, à la hauteur du pont supérieur et perpendiculairement à la coque, sur laquelle on amarre les embarcations quand le navire est à l'ancre. - de spinnaker ou de foc espars servant à déborder le point d'écoute du spinnaker ou du foc au vent arrière.
Tanker : Navire pétrolier.
Tape : Panneau en tôle ou pièce de bois obturant une ouverture.
Taud : Abri de grosse toile qu'on établit en forme de toit au-dessus des ponts pour garantir l'équipage contre la pluie. Etui placé sur les voiles serrées pour les garantir de la pluie.
Teck : Bois des Indes presque imputrescible aussi fort et plus léger que le chêne ; très employé dans la construction navale.
Tenir : Navire tenant la mer se comportant bien dans le mauvais temps.
Tenir le large : rester loin de la terre.
Teugue : Partie couverte du pont supérieur avant, constituant un gaillard d'avant où les hommes de l'équipage peuvent s'abriter.
Tiens-bon ! : Commandement à des hommes qui agissent sur un cordage, un cabestan, etc... de suspendre leurs efforts tout en restant dans la position où ils sont (voir "Tenir bon").
Tiers : Voile au tiers : voile de bourcet - voiles des canots et chaloupes.
Tillac : Pont supérieur ou parfois plancher d'embarcation.
Tins : Pièces de bois carrées placées à des distances régulières sur le fond d'une cale-sèche et destinées à soutenir la quille des navires.
Tire-veilles : Nom donné à un bout de filin terminé par une pomme à la rambarde au bas de l'échelle de coupée d'un navire et auquel on se tient pour monter à bord ou pour en descendre. Bout amarré sur l'entremise des bossoirs d'embarcation et auxquels se tient l'armement d'une embarcation quand on la met à l'eau ou quand on la hisse.
Tomber : Tomber sous le vent : s'éloigner de l'origine du vent.
Tomber sur un navire, une roche : être entraîné par le vent, le courant ou toute autre cause vers un navire, un rocher, etc...
Le vent tombe, la mer tombe le vent diminue d'intensité, les vagues de force.
Tonnage : Capacité cubique d'un navire ou de l'un de ses compartiments exprimée en tonneaux. Le tonneau est égal à cent pieds cubes anglais ou à 2.83 mètres cubes (c'est le tonneau de jauge); Le tonnage exprime toujours un volume.
Tonne : Grosse bouée en bois, en fer ou en toile.
Tonture : A l'image de la concavité transversale appelée bouge, il existe une courbure longitudinale appelée la tonture.
toosser :
Top : Prendre un top comparer une pendule réglée avec son chronomètre, ou relever un signal horaire au compteur.
Tosser : Un navire tosse lorsque, amarré le long d'un quai, sa coque frappe continuellement contre le quai par l'effet de la houle. A la mer, le navire tosse quand l'AV retombe brutalement dans le creux des vagues.
Touage : Remorquage, plus particulièrement en langage de batellerie.
Toucher : Etre en contact avec le fond. Toucher terre faire escale.
Touée : Longueur de la remorque avec laquelle on hale un navire pour le déplacer. Longueur de la chaîne filée en mouillant une ancre. Par extension longueur d'une certaine importance d'un câble filé ou d'un chemin à parcourir.
Touline : Petite remorque et plus généralement lance-amarre.
Tourner : Tourner une manoeuvre : lui faire faire un nombre de tours suffisant autour d'un point fixe pour l'empêcher de filer ou de lâcher.
Traîne : un objet est à la traîne lorsqu'il n'est pas placé à la place qui lui est assignée.
Transfiler : rapprocher les deux morceaux de toile bord à bord au moyen d'un bout de ligne passant alternativement des oeillets pratiqués dans l'un dans ceux pratiqués dans l'autre. - une voile la fixer à sa vergue, gui ai corne au moyen d'un filin nommé transfilage et passant d'un oeillet à l'autre en embrassant la vergue, le gui, la corne.
Traversier : Amarre appelant d'une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal. Un vent traversier est un vent bon pour aller d(un port à un autre et pour un revenir.
Trou d'homme : Ouverture elliptique d'un double fond ou d'un ballast.
Tunnel : Conduit en tôlerie de dimensions suffisantes pour permettre le passage d'un homme et à l'intérieur duquel se trouve une ligne d'arbres entre la chambre des machines et la cloison de presse-étoupe AR.
Va et vient : Cordage en double servant à établir une communication entre ceux navires ou entre un navire et la côte, notamment pour opérer le sauvetage des naufragés;
Vadrouille : Bouts de cordage défaits, serrés sur un manche et servant au nettoyage. Faubert emmanché.
Vague satellite : Soulèvement de la mer produit par le mouvement du navire en marche.
Vaigrage : Revêtement intérieur d'un navire constitué de lames de bois: les vaigres. Il présente des ouvertures permettant l'aération de la coque.
Varangue : La varangue est la pièce à deux branches formant la partie inférieure d'un couple et placées à cheval sur la quille. La varangue est prolongée par des allonges. Tôle placée verticalement et transversalement d'un bouchain à l'autre pour consolider le petit fond du navire.
Vase : Terre grasse, noirâtre, gluante. La vase peut être molle, dure mêlée; elle présente généralement une bonne tenue.
Veille : Ancre de veille : Ancre prête à être mouillée.
Veiller : Faire attention, surveiller. Veiller l'écoute se tenir prêt à la larguer, à la filer. Veiller au grain l'observer, le suivre.
Vélique : Point vélique = centre de voilure de toutes les voiles.
vente :
Ventre : La partie centrale d'un bâtiment surtout lorsque ses couples sont très arrondis.
Vérin : Cric.
Verine : Bout de filin terminé par un croc ou une griffe et dont on fait usage en simple ou en double pour manier les chaînes des ancres.
Veritas : Bureau Veritas : Société de classification chargé de donner des renseignements sur l'état et la valeur des navires.
VI de mulet : Tige de métal articulée fixée à une vergue, à un gui, à un mât de charge pour le relier au mât qui porte une douille. Employé en particulier pour les mâts de charge.
Videlle : Reprise faite à un accroc dans une toile.
Violon : Petite plate-forme (dont la forme rappelle celle d'un violon) débordant de chaque côté du beaupré et sevant aux gabiers qui peuvent s'y tenir debout.

Le violon, qui portait des réas aux multiples usages, était également connu sous le nom de taquet de beaupré.
Virer : Exercer un effort sur un cordage ou sur une chaîne par enroulement sur un treuil, guindeau ou cabestan. Virer à pic virer suffisamment le câble ou la chaîne pour amener l'étrave du navire à la verticale de l'ancre. Virer à long pic virer en laissant la chaîne un peu plus longue que la profondeur de l'eau. Virer de l'avant
VIT : Tige de métal articulée fixée à une vergue, à un gui, à un mât de charge pour le relier au mât qui porte une douille. Employé en particulier pour les mâts de charge.
Vitesse : L'unité marine de vitesse est le noeud qui représente un mille marin (1852 mètres) à l'heure. Ne jamais dire un noeud à l'heure.
Vive-eau : Grande marée.
Voie d'eau : Fissure ou ouverture accidentelle dans des oeuvres vives.
Yacht : En dépit de sa consonnance anglo-saxonne, le terme "yacht" est d'origine hollandaise (jacht).

Petit bateau rapide à fond plat et à dérives latérales du XVIe siècle, il séduisit les Anglais qui en reprirent la construction dès le XVIIe siècle, sous le nom de "yacht".

Utilisé comme bateau de reconnaissance dans les différentes marines, le yacht devint très vite l'apanage des gens fortunés attirés par le charme des voyages ou des promenades en mer.
Youyou : Très petite embarcation de service à l'aviron et à la voile.
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