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 [Quête] Elric Holmes mène l'enquête

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Flame D Elric
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MessageSujet: [Quête] Elric Holmes mène l'enquête   [Quête] Elric Holmes mène l'enquête EmptyLun 22 Mar 2010 - 17:17

1.





Nuit du 8 avril de l’an de grâce 1597, lendemain d’une fête internationale en l’honneur des Tenryuubitos et des fondateurs du Gouvernement Mondial, qui régit ce mode dans la paix depuis près de 8 siècles et demi. Il faisait froid au dehors, par cette nuit sans lune sur l’île de Shabondy. Les arbres perdaient encore leurs feuilles du fait de la fraîcheur peu courante en cette période, alors qu’ils devraient déjà reprendre des couleurs plus en adéquation avec le moment de l’année où nous nous trouvions. Mais semblait-il, le monde se déréglait quelques peu ces derniers temps à l’archipel, dernière enclave marine avant le Nouveau Monde, Marie Joa, Terre Sainte, exclue. Les formes qu’exhibaient ces arbres étaient diverses, mais leurs branches nues avaient de quoi déprimer les gens. Les oiseaux les avaient désertées, et c’est comme si la joie de vivre était partie du même coup, les gens semblaient en effet plus renfrognés que d’ordinaire ces temps ci. La lueur des étoiles suffisait difficilement à éclairer les rues et allées des mangroves, et depuis quelques temps, c’était comme si les lumières ne voulaient pas s’allumer, comme si elles étaient dotées d’une quelconque conscience. C’était à croire que quelqu’un voulait à tout prix que les gens se sentent mal à l’aise sur l’île de nuit. C’était spécialement le cas ce soir. Le vent soufflait fort, et les rues étaient désertes. Les arbres dansaient au rythme du souffle fort et régulier du vent, et leurs ombres projetées à l’intérieur des demeures faisaient peur aux enfants, qui criaient pour appeler leurs parents, afin que ces derniers viennent les réconforter. Des papiers, restes de la fête de la veille, volaient eux aussi, poussés par le vent. Certains étaient des tracts, d’autres des confettis. Mais il était un homme qui nous intéressait plus que les autres ce soir là. De fait, il était le seul à déambuler dans les rues, emmitouflé dans de grands vêtements noirs de sorte qu’on ne voyait pas son visage, ni réellement ce à quoi il ressemblait tant les formes des vêtements masquaient également sa silhouette à lui. Alors qu’il passait dans une rue, quelqu’un ouvrit la fenêtre de chez lui pour fermer les volets, sans doute pour son enfant qui, comme les autres, était terrorisé. Il le salua d’un mouvement bref de la tête, mais quand l’homme dans la rue tourna son regard vers lui, le pauvre paysan se dépêcha de fermer ses volets et sa fenêtre. C’était comme s’il venait de plonger les yeux dans les flammes des Enfers. Le regard du passant était d’un rouge sang si terrifiant que quiconque le croisait avait immédiatement un sentiment de peur mêlé à celui de se sentir inconfortable, mal à l’aise. Notre homme se faufila dans une petite ruelle, un raccourci vers sa destination où il semblait apparemment pressé d’aller. Sortant de la ruelle où deux personnes ne pouvaient que difficilement se croiser, il se retrouva sur une petit place, qui comme partout ailleurs sur l’archipel, n’était pas éclairée. Face à lui se tenait un magnifique édifice, une maison noble en fait. Mesurant près de vingt mètres, la demeure était également large, ce qui donnait une idée de la richesse des personnes à qui elle appartenait, et qui n’étaient pas là cette nuit là parce qu’il y avait une grande réunion suivie d’un repas pour toutes les familles nobles, afin de décider de qui se ferait exécuter le lendemain pour ne pas avoir été assez enthousiaste pendant la fête de la veille, ce qui ne faisait qu’ajouter à la tension déjà présente sur l’archipel en ce moment. Richement décorée la bâtisse ne possédait pas moins de cent vingt gargouilles sculptées à même le marbre rien que sur sa façade avant, et les ombres inquiétantes de ces sculptures semblaient plus grande sur le sol, plus terrifiantes aussi, malgré ou à cause de la pauvre lumière fournie par les étoiles. Notre homme avança en direction du portail en fer forgé, œuvre d’un artiste de génie, qui avait réussi à représenter avec le fer une scène de bataille où les Dragons célestes terrassaient de mystérieux ennemis. Il fut contraint de grimper le mur d’enceinte car, comme la logique le voulait, le portail était fermé à clés, et personne ne viendrait ouvrir à cette heure tardive, surtout pas à un visiteur inconnu et potentiellement armé et dangereux. Vérifiant que personne ne l’avait vu, ce qui était le cas, il sauta de l’autre côté, pénétrant de ce fait dans le jardin immense qui faisait la fierté des habitants de cette majestueuse propriété. Contrairement au reste de l’île, la végétation de cet endroit était luxuriante, entretenue, et donnait un charme certain à l’endroit, même de nuit ; de fait, les propriétaires avaient engagés les meilleurs jardiniers et paysagistes du moment pour en prendre soin. Mais ce n’était pas là ce qui intéressait notre individu louche, qui continuait son chemin, imperturbable. Il semblait savoir exactement où il se rendait, et il savait aussi que la demeure était inhabitée, et vide de son personnel cette nuit là. Profitant des colonnes de pierres, des sculptures et enjolivures de la façade, l’homme grimpa sans trop de problème jusqu’à atteindre la fenêtre qui semblait particulièrement l’intéresser. S’accrochant au rebord supérieur de cette fenêtre, il saisit de sa main libre un diamant qu’il avait dans sa poche. Il se servit alors de la pointe de la pierre pour tracer un rond net dans le verre de la vitre, qui fut coupé fort aisément. Il rangea alors le diamant là où il l’avait trouvé, et poussa ensuite sur le rond de verre qu’il avait découpé, et qui se répandit alors en fins morceaux sur le parquet de l’autre côté. Notre voleur, car il semble maintenant clair et évident qu’il en est un, passa la main à l’intérieur du trou qu’il avait fait, et entreprit de s’ouvrir la fenêtre afin de pénétrer dans la demeure. Il portait, depuis le début, des gants, et il est important de le préciser car il n’avait alors pas laissé d’empreinte depuis le début. Il ferma la fenêtre derrière lui, bien que cela fut inutile, puisque personne ne viendrait, personne ne grimperait pour rentrer le cas échéant. Il avança alors lentement, mais il ne prit pas assez de précautions car, en fermant la fenêtre, il avait marché dans le verre, traçant une silhouette d’empreinte de chaussure sur le sol. Il ne s’en rendit pas compte et continua d’avancer dans la maison. Il laissa derrière lui l’Aile Est du bâtiment, qui ne l’intéressait pas, et se dirigea immédiatement au rez-de-chaussée de l’édifice. Ouvrant précautionneusement une porte, il se faufila à l’intérieur d’une salle, et sortit de sous sa cape un sac, dans lequel il fourra tout ce qui lui passait par la main, mais plus particulièrement une magnifique dague ouvragée, comportant une tête de mort en son bout. Il prit alors le chemin du retour, passant par les mêmes endroits, disparaissant dans la nuit, telle une ombre dans les ténèbres. Ce ne fut que le lendemain que le vol fut constaté, au retour des propriétaires…


De fait, le lendemain matin, aux alentours de dix heures, alors que les Dragons Célestes avaient enfin décidés de qui serait exécuté cette année pour n’avoir pas assez applaudi deux jours plus tôt, ils pénétrèrent en leurs terre, ravis d’être enfin chez eux de nouveau, car même s’ils ne l’avoueraient jamais, ils préféraient l’archipel Shabondy aux soirées mondaines de Marie Joa, toutes ses frasques la nuit, et ses Codes à respecter le jour. La majordome, un dénommé Sébastian, s’occupait de préparer le repas pendant que ses maîtres profitaient de nouveau de leurs chambres. A peu près simultanément, alors que Sébastian allait dans la salle à manger pour mettre le couvert, il remarque quelque chose ; tandis qu’à l’étage, c’est la femme, Anna, qui criait comme s’il l’on était en train de l’agresser pour lui voler son sac. Un des gardes du corps accourut alors immédiatement auprès de sa maîtresse pour voir ce qui n’allait pas, et découvrit le verre cassé sur le sol, près de la fenêtre. Il comprit immédiatement ce qui c’était passé. Un vol, dans la maison qu’il était sensé gardé. Bien sûr ce n’était pas sa faute, il n’était pas là la veille, il accompagnait ses maîtres à Marie Joa, à leur demande. Et si les Dragons Célestes de montraient parfois cruels, ils n’étaient pas stupides, et ne le punirait pas. Mais cela lui faisait un choc tout de même. C’était la première fois depuis qu’il servait les Tenryuubitos que quelqu’un osait voler, ou tenter de voler, car après tout il n’avait pour le moment aucune certitude que ce n’était pas là qu’une simple tentative, l’un d’entre eux. C’est alors que Sébastian monta les escaliers quatre à quatre, et pénétra précipitamment dans la salle, haletant. Il balbutiait que quelque chose de terrible c’était produit, qu’on avait volé une dague ouvragée, de l’argenterie datant de près de 4 siècles, et quelques denrées. Il ne comprit pas encore que le seul objet réellement convoité par le voleur de la veille était la dague, car il n’était pas formé pour le savoir. Lui non plus ne serait pas sanctionné, car ce n’était pas sa faute non plus, il n’était pas là la veille, et son rôle dans la maison ne consistait de toutes façons pas à empêcher les vols. Bien que très compétent et charmant, Sébastiant n’était pas ce qu’on pouvait appelé un serviteur zélé, puisqu’il ne faisait que le strict minimum, et c’était bien assez comme cela. Le mari de la dame noble pénétra dans la salle, horrifié, ne semblant pas comprendre ce qui se passait, tout en sachant qu’ils avaient été volés. Révolté, il ne savait pas réellement ce qu’il désirait, car c’était la première fois depuis des années qu’on avait tenté de voler un Dragon Céleste. Mais il savait ce qu’il voulait que l’on fasse à celui qui lui avait fait cela. Oh oui, il savait très bien ce qu’il comptait demander… Il voulait que l’on coupe les parties génitales de celui qui avait osé jeter le déshonneur sur lui… Non pas que cela ait un quelconque rapport au crime commis, mais il avait toujours adoré voir les gens se faire couper les parties génitales sur sa demande… Et si c’était une femme eh bien quoi, le spectacle n’en serait que plus délectable… Le maître de ces lieux prit alors la parole.

-Je veux le meilleur sur cette affaire.

-Il se trouve que vous avez de la chance dans votre malheur monsieur… En effet, un ex agent des forces spéciales de la Marine se trouve sur l’île, il est particulièrement doué pour les enquêtes et les combats parait-il.

-Parfait ! Je le veux !

-Eh bien monsieur, il se trouve que cet agent est un peu spécial voyez vous…

-Spécial ?! Je n’ai cure de ce qu’il est ! Je le veux sur cette affaire ! Il est Marine non ? Alors il sera contraint de remplir la mission que je lui assignerai ! Certains tueraient pour cet honneur...

-Soit. J’irai le voir… Mais je vous répète tout de même que Flame D. Elric est un cas particulier…

Ce qu'effectivement, il était...


Dernière édition par Flame D Elric le Ven 16 Avr 2010 - 21:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Quête] Elric Holmes mène l'enquête   [Quête] Elric Holmes mène l'enquête EmptyMar 23 Mar 2010 - 21:08

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