[Validée]Jonathan Rickshaw

~~~~~~~~~~Présentation du joueur ~~~~~~~~~~
Prénom: Gabriel
Age: 20
Sexe: Masculin
Comment avez vous connu le forum? On m’a demander de pas trop en parler, elle a honte, vous savez… Mais c’est pas sa faute, il faut avouer que je l’ai torturer pour avoir le lien. Après tout, beaucoup de gens parlait de votre site et j’étais curieux… C’était un accident, je vous le jure. Ça ne se reproduira plus.
Combien d'heures vous vous connectez par jour? On va voir
Tes Mangas préférés: Ares, Witch hunter, Übel blatt
Ton pirate préféré dans one piece : Cody ou Coby, je sais plus c’est lequel des deux.
Hobbys: Lire/dormir/voir des amis
Autre:

~~~~~~~~~~Présentation du personnage ~~~~~~~~~~

Nom & Prenom : Rickshaw, Jonathan

Pseudonyme : Mauviette

Age : 22

Race : Humain

Occupation : Caporal de la marine

Rang Spécial : ( facultatif ) Gentil marine

Métier : ( seulement pour les Pirates ) ( Cannonier, Navigateur, Archéologue, etc... )

Physique :
La porte du bar pivota doucement sur ses gonds, émettant son grincement habituel. Peu de gens se tournèrent pour voir le nouvel arrivant, mais ceux qui prirent la peine de satisfaire leur curiosité eurent la chance d’apercevoir une vision bien particulière. Dehors, la tempête faisait rage, une pluie torrentielle tombait, brouillant la forme du grand oiseau d’un mètre de haut qui venait d’ouvrir la porte. Celui-ci franchit la porte en sautillant, dégoutant un peu sur le plancher. Un silence se fit très rapidement alors que l’oiseau secoua son plumage qui était de deux couleurs importantes : la couleur du plus sombre nuage de pluie pour le corps et le gris de la mer lors d’une journée couverte pour la tête et le coup, descendant en pointe sur la poitrine. Deux petites lignes bleues descendaient des coins extérieurs des yeux pour se rejoindre en zigzag le centre de la poitrine, là où le plumage pâle descendait plus bas sur le corps foncé. Le grand chasseur ailé plia son cou, glissant rapidement ses yeux mauves sur les gens qui le regardait ébahit en passant rapidement son bec jaune crochu et acéré sur son ventre, lissant une plume déplacée. Il avança ensuite une serre puissante qui, avant de se poser au sol, se transforma en soulier élégant avec une semelle bien adhérente, le soulier de ceux qui veulent avoir de la classe sans perdre de fonctionnalité. La patte se recouvrit rapidement, en commençant par le bas, d’un pantalon sombre, d’une teinte similaire au plumage trempe du prédateur, probablement en laine fine. L’autre patte suivit peu après un même sort, se transformant en longue jambe fine alors que la créature, devenant de plus en plus étrange, se redressait. Les longues ailes se déployèrent, atteignant facilement 4 mètres d’envergure avant de raccourcir. Alors que les ailes rapetissaient et leur pointe se séparaient en 5 parties inégales, les plumes semblaient rentrer dans le corps du nouvel arrivant, laissant place, sous le plumage sombre, à un tissu identique à celui des pantalons. Sous le pâle, au niveau du torse, un tissu blanc bien plus léger était mis à nu. La tête était couverte de peau, alors que le bec raccourcissait et devenait rosé pour devenir un nez et une bouche. Ce nez semblait avoir été brisé au moins une fois sans avoir été replacé parfaitement. La bosse était petite, ne gâchant pas vraiment l’harmonie du visage humain qui avait remplacé celui de l’oiseau, mais n’était pas sans rappeler la protubérance qui ornait quelques secondes plutôt l’étrange arrivant.

En effet, l’oiseau majestueux avait laissé place à un grand jeune homme assez svelte. Des cheveux mauves étaient rapidement apparus sur la tête chauve. Ces cheveux assez longs étaient lourds de pluie, mais on devinait assez rapidement que, s’ils étaient secs, leur couleur serait aussi vive que celle des yeux et ils seraient probablement bien ébouriffés. La différence entre les deux couleurs de plumage était maintenue. Sous un costard gris sombre, le garçon (il ne devait pas avoir plus de vingt ans) portait une chemise transparente de pluie mais qui était probablement blanche ou grise lorsque sèche. Tout le linge ainsi que les cheveux semblaient agités par une bonne brise qui referma la porte dans un claquement qui résonna longtemps dans le silence. L’inconnu qui était passé d’oiseau à humain en deux pas arriva devant le bar, alors qu’un barman éberlué continuait de verser un liquide ambré dans un verre oublié, prit doucement le verre qui débordait entre ses longs doigts fins et pâle, lança un petit clin d’œil amusé à l’employé en laissant une poignée d’argent sur le comptoir avant de marcher jusqu’à une table reculée et vide, laissant derrière lui des traces de pas humides.

(Forme d'oiseau-tonnerre:)

Spoiler:

Caractère & morale :
Jonathan posa délicatement le verre sur la table, tentant d’en renversé le moins possible. Ce fut un succès mitigé, le verre était bien trop plein, quelques goutes tombèrent sur la table. Jonathan poussa un long soupire. À chaque goute d’alcool gaspillé, un ange mourrait. Après un court moment de silence pour la demi-douzaine d’anges décédé par sa faute, le jeune marine retira son veston, faisant une grimace, répugné par la sensation du vêtement qui collait à sa peau, refusant d’être retiré. Il se battit avec la pièce vestimentaire quelques instants, en étant si peu gracieux que quelques rires fusèrent dans la salle. Ces rires arrêtèrent très rapidement lorsque les insignes revinrent en vue lors d’un tour violent des deux combattants. Lorsque Jonathan vint enfin à bout de son adversaire impitoyable, il le jeta au sol et sauta violement à pied joints dessus, laissant deux traces de pied en plein milieu du dos. Il se redressa en laissant un rire clair et enfantin s’échapper de sa gorge, un rire amusé et dérisoire, clairement dirigé vers lui-même. Tous les clients furent instantanément rassurés et la plupart se permirent un sourire. Le caporal s’assit avec une grâce exagérée, ridicule, tout en gardant un sourire amusé aux lèvres. Une jolie jeune femme se leva d’une table adjacente pour s’approcher du marine, portant à la main un calepin et un crayon. Elle s’assit devant Jonathan, le regardant quelques secondes avant de commencer son boniment bien pratiqué.

-Bonjours, caporal, je suis Anita Saint-Pierre, de La Gazette des Océans et…

-Je suis sur que vous avez des qualités aussi…

-Et j’aimerais vous poser quelques questions. Je vous ai demandé de venir ici pour une entrevue pour la section sur les marines qui iront loin dans leur carrière.[/color ]

À ces mots, Jonathan éclata de rire. Sa carrière n’était pas importante à ses yeux, il n’était pas assez sérieux pour être un marine exemplaire. Les gens qui étaient promus passaient souvent plus de temps à faire la cour à leurs supérieurs qu’à travailler. D’autres étaient simplement de bons marines, faisant tout ce qui était en leur pouvoir pour faire régner l’ordre et la justice sur les mers. Lui, il travaillait bien, mais il avait autres choses en tête. De plus, il était irrévérencieux à souhait et, surtout, il était trop honnête. Ce caporal avait un sens de l’honneur particulier. Il gardait sa parole, s’il s’était engagé à faire ou à ne pas faire quelque chose, il tiendrait sa promesse coute que coute, il attendait le même genre d’honneur des gens qui l’entourent et, chose étrange pour un marine, il n’aimait pas la violence. Depuis la guerre civile, le gouvernement mondial avait instauré un règne de terreur, mais Jonathan tentait de limiter la douleur qu’il causait (sauf aux gens qui ne tenaient pas leur parole. Ceux là, pas de pitié.). Cette «faiblesse» ne plaisait pas toujours à ses supérieurs.

[color=green]-La Gazette serait intéressé par votre histoire.

C’était peut-être un signe. Peut-être que la journaliste saurait quelque chose sur Mikan… Une vague d’espoir monta en lui avant d’être détruite par un vent de réalisme. Il avait des antécédents de voyant assez minable. Il voyait souvent des signes, mais ses interprétations étaient fausses plus souvent que vraies.



Fruit du Démon : Fruit du Démon : Kwan Kwan no mie, fruit de l’oiseau-tonnerre(Voir les demandes de fruits pour les détails)

Bienvenu sur le forum ! J'espère que tu t'amusera bien parmis nous !

Continue ainsi, tu es en bonne voie pour obtenir ton fruit, plus que le post RP !

P.S : si ce message te dérange /w me je le supprime dessuite !

Histoire : Pourquoi ça t’intéresse, mon histoire? Allé, beauté, je connais beaucoup de choses plus intéressante que je pourrais faire avec ma bouche que te raconté ça… Aie, pourquoi tu me frappes, c’est vrai! Je pourrais te murmurer des mots doux à l’oreille, te… Aie! C’est bon, c’est bon, je ne te fais plus d’avances, heureuse? Si tu me payes un verre, je te raconte, d’accord? Merci… Ah, ça fait du bien, ça. Donc, on était rendu où? À te mordiller le lobe d’oreille, non? Aie, je rigole, je rigole. Mon histoire… Tu préfères pas aller à un endroit plus calme, pour que je te raconte tout ça? Si j’essais de parler plus fort que tout ces gens, j’aurai plus de voix avant la fin… Non, je te jure que c’est pas une excuse pour t’emmener dans une ruelle sombre et abuser de toi. Allé, viens, sinon t’as pas d’histoire. Et prends la bouteille qui est là, je vais en avoir de besoin. Beaucoup mieux. J’imagine que tu veux que je commence par le début, en plus? C’est triste. Le début est pas particulièrement intéressant. Je suis né dans une bonne famille, protégé, bien nourrit, beaucoup de temps libre, l’éducation locale. Rien de bien compliqué. Malheureusement, l’éducation locale était un peu bidon. J’habitais sur une ile, dans le Grand Line. Cette ile était protégée, un grand rayon électromagnétique empêchait les gens de la trouver avec une boussole ou à l’œil nu. Résultat : Société isolée et, je dois l’admettre, certains cas de consanguinité assez avancée, mais ça, c’était un peu plus proche du centre. Sur cette ile, les gens étaient simples, ils utilisaient des technologies de base et ils croyaient en une religion complètement cinglée. Selon eux, la vie normale incluait des sacrifices humains. Encore selon eux, lorsqu’une famille avait des jumeaux, le deuxième enfant était maudit. Ils ne pouvaient pas vraiment le sacrifié, puisque ce serait une insulte. Ce serait comme donné un cadeau moche à un ami, simplement parce qu’on l’a reçu avant et qu’il nous plait pas, donc on veut s’en débarrasser. Heh, tu aurais du voir la tête que le vieux Bill a fait quand sa femme a accouché de triplets. Lui qui était si heureux avant, il s’est jeté à la mer le soir même, tant il avait honte. De toute façon, c’était qu’un idiot arrogant. Il aurait du continuer à vivre, le premier des trois était comme lui, il aurait été heureux et fier. On m’a dit que les deux autres étaient extrêmement gentils, mais c’est seulement des rumeurs, j’ai jamais eu la chance de leur parler. Si je parle de cette coutume là, c’est qu’elle est importante, garde-la bien en tête. Il est bon ce rhum. Tu me gâtes ce soir, ma jolie, je me demande ce qu’il y a de si intéressant dans mon histoire que tu serais prête à me payer ce genre de boisson pour m’entendre la raconter. Donc, éducation minable selon les standards du monde normal, mais normal selon les standards de l’ile. J’étais très timide et beaucoup de gens à l’église me taquinait (dont le premier des triplets du vieux Bill, même s’il était trois ans plus jeune que moi). C’est étonnant ce qu’avoir des cheveux mauve peut attirer comme commentaire sur son orientation sexuelle, même quand on est jeune. On aurait presque cru que tous les parents avaient dit à leurs enfants que les cheveux mauves, c’est pas assez viril pour faire un vrai homme hétérosexuel. Retour à l’histoire! Euh, retour à la bouteille en premier… Haa… Maintenant, retour à l’histoire. Au moins, je savais pas c’était quoi, la plupart de ces insultes là et certaines personnes étaient gentilles. Il y avait Joshua, le shaman, mais c’était presque un prêtre, donc peut-être qu’il pensait la même chose et qu’il était gentil justement parce qu’il pensait comme les autres. À l’époque, je savais seulement qu’il était gentil et qu’il me donnait des biscuits quand il en faisait. Ensuite, Henrietta, la femme du boulanger, était très sympathique, je crois qu’elle avait un peu pitié de moi. Son mari était chiant, il me chassait à coups de balais à chaque fois que j’entrais dans sa boutique, mais sa femme était bien. Elle sentait bon, elle me parlait gentiment, me montrait à faire du pain. Ouais, tu t’en serais jamais douté, non? Un émissaire de la justice qui cuisine du pain. Encore aujourd’hui, quand j’ai besoin de me ressourcer, je me lève tôt un matin et je me cuisine une fournée. Ça me calme, ça me donne le temps de réfléchir et ça goute bon. Donc, après Henrietta, il y avait Ringo. Elle, c’était une jeune fille aux cheveux roses un peu plus jeune que moi qui me parlait souvent de sa sœur jumelle, comment elle était gentille mais maltraitée, elle m’a décrit le gros tatouage sur son bras et tout ce qu’elle faisait ou presque. Un jour, Ringo est venue me voir en pleure. Le chien du vieux Bill était entré dans leur maison et sa sœur avait paniquée et s’était enfuis, en causant beaucoup de dégâts dans la ville. Elle avait été maitrisée assez rapidement, mais le dommage avait été fait. Elle allait être attachée dans la forêt et probablement dévorée par les bêtes sauvages. Vachement bon, le rhum, mais tu devrais éloigner la bouteille de moi, si je continue à en boire, je vais pas être capable de finir l’histoire. Donc, quand elle est venue me voir, les larmes aux yeux, m’expliquant son problème, j’ai fait une promesse idiote. J’ai dit à Ringo que j’allais protéger sa sœur. Tu sais, le genre de promesse idiote que tu fais quand t’es jeune et que tu sais pas dans quoi tu t’embarques? Exactement. Mauvaise idée.

Je suis allé la voir, le soir même. Elle était enchainée à un piquet en métal très épais. Il devait faire une trentaine de centimètres de diamètre. J’imagine qu’il était ancré très profond, ou simplement que j’étais trop jeune et que j’avais aucune chance de le bougé de toute façon. La jeune fille était enragée, au début. Elle se lançait de toute ses forces vers en avant pour essayé de se libéré, puis elle griffait le collet, ensuite la chaine, le poteau, puis recommençait. C’était horrible à voir. Je ne sais pas pourquoi, peut-être qu’elle sentait que sa sœur m’envoyait, mais elle ne m’a jamais attaqué. Toutes les autres personnes qui s’approchaient de la damnée revenaient avec des traces de dents ou de griffes. Moi, je n’ai jamais été touché. Je crois même qu’elle m’appréciait. Je lui parlais pendant des heures, mais je crois pas qu’elle comprenait. Elle était très rarement lucide, mais elle se calmait au son de ma voix. Elle mangeait voracement, probablement que j’étais la seule personne qui lui donnait de la nourriture. Pendant plus de deux ans, tous les soirs, je partais avec un peu de nourriture que Henrietta et Joshua me donnaient et j’allais marcher en forêt, variant toujours un peu mon trajet, espérant que la jeune fille allait encore être là, qu’aucune bête ne l’aurait transformé en gouté. Étonnamment, elle survécu. Il y avait beaucoup de traces de pas autour de sa clairière, comme si tous les animaux de la forêt venaient veiller sur elle, voir si elle avait besoin de quelque chose, puis ils repartaient, satisfaits. Lorsque j’arrivais, les alentours étaient toujours vides. Les âmes aventureuses étaient toutes parties, les prédateurs diurnes allaient se coucher, les nocturnes n’avaient pas encore prit la relève. Ou bien simplement que la jeune fille avait la protection de la forêt. Je préfère encore la première idée, parce que sinon, ça commence à faire peur. Malheureusement, la seconde possibilité est supportée par un argument assez convainquant. Tu vas voir bientôt. Les moments passés avec elle étaient des heures sorties de la réalité. Dans le vrai monde, les gens me taquinaient, riaient de moi. J’étais chétif, petit et j’avais un peu l’air d’une fille. Je lui racontais tous mes problèmes, elle m’écoutait. Pendant deux ans, je l’ai visité quotidiennement. Pendant deux ans, elle n’a rien comprit de ce que je disais et son état n’a jamais changé. Au cours de la deuxième année, elle disparut. Selon les traces au sol, deux humains s’étaient approchés de la clairière et trois en étaient partis. Mon cœur battait en chamade. Je crois que j’avais jamais fait le trajet du village jusqu’à la clairière si rapidement. Je suis arrivé là et tout ce qu’il restait, c’était une partie de la chaine et un gros fruit rouge qui ressemblait à un ananas. Sur le poteau, juste au dessus du fruit, le mot « Promesse » était gravé. J’espère sincèrement, même aujourd’hui, que c’est pas un signe que l’ile voulait que je garde ma promesse de protéger Mikan –la jeune fille se fait appeler comme ça maintenant- et que c’est la personne qui l’a libéré avec Ringo qui l’a déposé là.

Spoiler:

J’ai récupéré le fruit. Il était vraiment étrange, il était plus chaud que la température ambiante. Je l’ai mis dans mon panier, j’ai déposé le reste des victuailles près de la moitié restante de la chaine et je suis parti à courir, espérant trouver Ringo rapidement. Évidemment, je visitais à la tombé de la nuit. Quand je suis allé cogner chez elle, son père m’a répondu et m’a donné une baffe qui m’a bien sonné, tant il était en colère. «C’est quoi l’idée de venir faire du tapage chez les gens à cette heure là, qu’est-ce que tu veux à ma fille? T’es qu’une mauviette, tu la mérite pas!» et beaucoup d’autres phrases comme ça. Je dois t’avouer que, maintenant, me faire traiter de mauviette, ça me fait bien rire. Je suis une mauviette parce que j’ai les cheveux mauves. Peu importe. Donc, je suis allé dans mon lit et j’ai pleuré. J’étais incroyablement triste, j’avais perdu ma confidente. D’un autre côté, j’espérais qu’elle allait survivre, car tant qu’elle survivrait, j’envisageais difficilement une vie plus désagréable que d’être enchainé dans la forêt. J’étais jeune et innocent, non? J’ai caché le fruit (d’accord, pas très bien, je te réfère à la phrase précédente), et j’ai décidé de le garder un moment, car il était devenu, en quelque sorte, le symbole de mon engagement envers Ringo. Le lendemain matin, je suis retourné voir la jeune demoiselle. J’ai cogné à la même porte que la nuit d’avant, plus calmement. J’imagine l’allure que je devais avoir. Un côté de la figure enflé de la baffe, les cheveux en bataille, les yeux rougis par les larmes et le manque de sommeil, probablement un œil au beurre noir. Ringo a hurlé de peur en me voyant, puis s’est reprise. Elle m’a fait un câlin puis m’a emmené prendre une marche. Elle m’a expliqué que sa sœur était partie au loin, en bateau et que c’était mieux pour elle, que Ringo était incapable de vivre avec les remords plus longtemps, qu’elle l’avait libéré par amour. Lorsque je lui ai parlé du fruit, elle m’a lancé un regard d’incompréhension totale. La discussion a continué pendant assez longtemps, on a parlé de nos espoirs pour sa sœur, de toutes les belles expériences qu’elle pourrait avoir maintenant qu’elle était libre. Maintenant que j’y repense, c’était trop trognon. On lui souhaitait de gouter à nos plats préféré, elle lui souhaitait de trouver un mari aimant (du style prince charmant), je lui souhaitais de trouver de l’aventure… Les choses simples dont tous les enfants rêvent, quoi. On a discuté toute l’avant-midi, exprimant nos rêves, mais utilisant Mikan comme personnage principal plutôt que nous-mêmes. On s’est séparé vers midi, retournant manger dans nos maisons respectives. Lorsque je suis arrivé chez moi, mon frère allait jeter le fruit. Je me suis lancé sur lui, je l’ai frappé de toutes mes forces… et ça s’est arrêté là, il m’a lancé au sol et m’a rapidement maitrisé. J’ai essayé de lui expliqué que c’était ma collation, il maintenait que ce fruit était poison ou pourrit, rien qu’à le sentir c’était évident (il répandait une odeur nauséabonde. Mon frère l’avait surement trouvé avec son nez.) Lorsque j’ai dit qu’il était encore bon, une idée malicieuse s’est emparée de mon frère. Il me l’a fait manger. C’était le goût le plus horrible que j’aie eu la malchance d’avoir dans ma bouche. Rien depuis n’es passé proche d’équivaloir cette torture. Évidemment, par orgueil, je l’ai mangé au complet, pour prouver à mon frère que j’avais raison. En plus, si je le mangeais, j’absorbais le symbole de ma promesse plutôt que de le perdre. Raisonnement idiot d’enfant de 9 ans. Lorsque j’eu fini le fruit, mon frère m’a laissé partir. J’ai fait 3 pas avant de commencer à essayer de vomir. Rien ne sortait. Une fièvre violente s’est rapidement emparée de moi et je suis tombé inconscient. Je me suis réveillé un peu plus tard avec Joshua et ma mère au pied de mon lit qui discutaient en chuchotant. J’ai probablement émis un grognement, parce qu’ils se sont interrompu simultanément pour me regarder avec inquiétude. C’est à ce moment là que j’ai assimilé que j’étais dans mon lit. On m’avait bougé et on était allé chercher le prêtre. D’après l’odeur d’encens dans la chambre, il avait déjà eu le temps de m’exorciser en bonne et dû forme. J’ai envoyé un faible sourire vers les deux adultes, pour essayer de les rassurer, mais je crois pas que ça ait très bien marché. J’ai essayé de me levé, mais les deux se sont précipité pour me maintenir au lit. Ils avaient pas vraiment besoin de le faire, j’étais encore attaché aux montants. Réaction normale, j’imagine. Tu apprends que ton fils est possédé par un démon, tu t’imagines qu’il va être faible une fois guérit, qu’il va se sentir mal. Non. Je me sentais bien, mieux que d’habitude, même. Mais poignets étaient un peu endoloris, et je ressentais un léger inconfort au niveau de la vessie, mais sinon, c’était la grande forme. Un peu comme en ce moment, mais mes poignets vont bien… Je reviens.

Donc, poignets entravés, retenu par Joshua le prêtre et ma mère. J’ai essayé de leur expliqué que j’allais bien maintenant, mais ils avaient encore des doutes. Ils me libérèrent quand même, mais ils m’observèrent de près pour un moment. Quelques semaines passèrent pendant lesquels les gens autour de moi m’observaient avec crainte. Les jeunes ne riaient même plus de moi, tant ils avaient peur. Une possession qui coïncidait avec la disparition d’une damnée. Pour eux, c’était des signes avant-coureurs de l’apocalypse. Ils attendaient d’une journée à l’autre la fin du monde, et j’en étais la cause.

Pendant ce temps, Ringo souriait énormément. Elle passa quelques temps à s’inquiéter pour moi, mais la liberté de sa sœur la rendait trop heureuse. Vers la fin de la semaine, cette joie disparut soudainement. Une grosse tempête passa loin au large de l’ile et la jeune demoiselle devint très soucieuse. Un matin, elle vint me voir pour me dire que la fugitive avait des ennuis, qu’elle avait besoin d’aide. Elle pointait en direction d’une grosse tempête, m’expliquant que Mikan (sans l’appeler comme ça, bien sur) était en danger, sur le bord de se noyer. C’était ma première transformation. Avant que je comprenne ce qui se passait, Ringo hurlait alors que je m’éloignais à tire d’aile. J’avais peur, j’étais même terrifié. J’ai arrêté de bouger pendant un moment et j’ai glissé sur l’air. Je regardais vers le haut, rien ne m’avais agrippé. Vers le bas, rien ne me supportait, mais, sous moi, un lac glissait. J’y ai vu le reflet d’un grand oiseau qui me regardait.

Instinctivement, je comprenais comment utiliser le corps d’un oiseau. D’accord, au début, c’était pas particulièrement gracieux, puisque, peu importe comment tu peux t’y adapter facilement, rien ne peut te préparer à soudainement avoir des ailes et un corps complètement différent. Je me suis étampé contre une falaise dans les premières minutes. Je sais pas si l’empreinte est encore là. Peu importe. Les villageois paniquaient, ils croyaient que la déesse maléfique était venue les punir. Pendant les quelques heures de pratique autour de l’ile, j’ai appris beaucoup de choses sur les capacités et les limites de mes transformations. La fois où j’ai effleuré l’eau de la mer avec mes serres, je l’ai regretté. Je me dirigeais vers la plage et j’étais déjà suffisamment proche pour que la prochaine vague me roule sur le sable, mais j’ai eu la frousse de ma vie. D’un coup, plus de forces et plus d’ailes. Je me suis dépêché à reprendre mon envol, puisque la foule en furie arrivait avec les torches et les fourches et c’est la dernière fois que j’ai mis les pieds là-bas. Très rapidement, la terre a disparu de vue. Je me suis dirigé vers la tempête, mais je n’ai pas trouvé la jeune fille. Le vent et la pluie glissaient sur mes ailes, n'influençant pas mon vol, mais c’était peine perdu. J’ai cherché aux alentours aussi longtemps que j’ai osé, mais je sentais que je me fatiguais. Après quelques heures, j’ai tenté de retourné sur mon ile natale. Évidement, je me suis perdu. Je l’ai pas revu. Mon énergie diminuait rapidement et je commençais à avoir faim, quand, au loin, j’ai vu une minuscule ile brune avec un seul arbre dessus. Je m’y suis dirigé aussi rapidement possible. La plupart des gens sur l’ile sortaient d’une grotte et hurlaient de peur en me voyant. Certains, plus calmes, semblaient disposés à en découdre. (Je les comprends un peu, moi aussi, voir un immense oiseau se diriger vers moi comme s'il m'en voulait, j’aurais tendance à vouloir me défendre.) Je crois que, dans mon soulagement, je me suis retransformé d’avance. À quelques mètres du sol, je suis redevenu un humain normal. Ils ont eu un choc immense en voyant l’oiseau s'illuminé comme s'il était touché par un éclair et un enfant normal quoi que sonné tombé du ciel. Je crois que j’ai brisé les côtes de la personne sur qui je suis arrivé, mais je ne comprenais pas encore le langage dit normal à l’époque. Tu t’imagines leur tronche? Monstre de quelques mètres de large, lumineux, ensuite un éclair, puis un enfant qui tombe et qui envoie un matelot baraqué au tapis. Haha, je continue à m’imaginer le capitaine sans voix, le gros silence sur le navire alors que tout le monde se demande ce qui vient de se passer. J’étais inconscient à ce moment là(l’impact, je crois), donc je sais pas exactement comment ils ont réagis, mais l’image que j’ai en tête est superbe. J’ai été chanceux, je suis tombé sur un bateau de la marine. Ils ont été correcte avec moi, ils m’ont enchainé avec des menottes en pierre marine, mais sinon, ils ont bien vu que j’étais qu’un enfant qui comprenait quedal. J’ai commencé à apprendre le langage (le classique, on me pointe de l’eau en me répétant le mot jusqu’à ce que je le prononce bien, et ainsi de suite) sur ce bateau. Je les détestais. Je voulais retourner chercher en mer, mais ils m’ont ramené à leur base, à Enies Lobby.

Je commence à avoir la gorge sèche, tu peux renvoyer la bouteille par ici, s’il te plait? Je vous connais les filles, vous gardez tout l’alcool pour vous, et nous, on parle, on parle, on parle et on a jamais de liquide. Bon, l’histoire. Hmm, Enies Lobby. J’ai appris à parler votre langue et je leur ai expliqué mon problème. Évidemment, ils savaient pas où elle était, mais la marine a quand même un des réseaux d’informations les plus importants au monde, donc j’ai décidé d’essayé de joindre l’armée pour en apprendre plus sur elle. J’ai suivit leur entrainement, je me suis forcé pour avoir accès au plus d’information possible.

Ça a prit des années, avant d’entendre parler d’elle. Une étrangère avec un tatou de dragon sur le bras et des cheveux rose? Précis, mais difficile à examiner. Elle fait maintenant parti d’un groupe de révolutionnaires, maintenant. Moi, j’essaiss de la ramener en sécurité, mais à cause de mon travail, je crois pas qu’elle va vouloir venir avec moi… Bah, ça vaut la peine de l’essayer. Ringo me pardonnerait jamais de pas le tenter.

Rêve / But : Protéger Mikan Asakura d’elle-même et de tous les autres.

Post RP : Désolé, j’ai repris un test RP que j’avais fait il y a un moment, pour accélérer la création du personnage. Le test se trouve sur le site suivant :

Spoiler:

ainsi que sur

Spoiler:

. Si nécessaire, je peux prouver que c’est vraiment mon compte en ajoutant une note comme «Ceci est le texte de Jonathan Rickshaw» en haut des posts, mais au moins deux autres personnes sur ce forum peuvent confirmé que c’est mon texte.

Sabahuro était assis sur un petit pont de pierre grise, en train de pêcher. Il savait très bien qu'il n’y avait pas de poisson ici, mais c'était une bonne excuse pour ne pas se faire déranger et être en paix. Il réfléchissait. Il se remémorait sa jeunesse. Il tendit la main vers la bouteille de saké, en prit une longue gorgée, la redéposa puis poussa un long soupir, le regard perdu à l'horizon. Il entendait encore les cris des enfants des ruelles, jouant aux ninjas, grimpant sur les tas d'ordures, se cachant, s'"assassinant" avec des baguettes. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Comme il aimerait être encore jeune, avant tous les ennuis. Avant l'alcoolisme...

Un autre souvenir apparut. Son père rentrant, très tard, très fâché, très ivre. Il revoyait sa mère pleurer, essayant de ménager son bras cassé. L'image d'après était floue. Il pleurait. Son père était évanoui, sur le lit. Sabahuro tenait un couteau de cuisine. Le pêcheur passa sa main sur son visage, imaginant le sang chaud coulant sur son visage comme si longtemps auparavant.

Quelque chose tira faiblement sur sa ligne. Sabahuro sursauta si vivement qu'il tomba de son siège et chuta dans l'eau. Alors qu'il sortait de la rivière, il entendit un rire. Il releva la tête, légèrement frustré. Un large sourire remplaçât son expression. Il sortit de l'eau rapidement et sauta sur Fay, lui faisant un gros câlin mouillé.

-Ça t'apprendra à rire de moi!

Il souleva son amie, puis, se retournant, la lança dans l'eau, puis lui tendit la main pour l'aider à sortir. Fay sortit la tête de la rivière. Elle toussa un peu d'eau, puis prit la main de Sabahuro. Elle campa solidement ses pieds sur la rive et tira de toute ses forces pour faire basculer son ami avec elle, mais ses pieds glissèrent et elle se ramassa assise devant un Sabahuro très amusé. Il s'esclaffa, puis l'aida à se relevé.

-Quelque chose avait mordu!

-Ici? T'es sur que t'es pas en train d'inventer quelque chose pour que ce soit "normal" d'être tombé?

-Je te jure, je pensais à mon père quand ça a tiré sur ma ligne!

Fay s'assombrit aussitôt. Elle connaissait l'histoire.

-Ça explique la bouteille en tout cas... Et la bouteille explique l'équilibre. Tout est réglé! Nourriture!

En disant la dernière phrase, elle pointa en direction de sa maison. Ils prirent la route dans la direction indiquée en silence. Sabahuro ramassa la bouteille en passant, sa ligne à pêche était partie avec le courant.

-Ça fait combien de temps?

-Douze.

-Euf, pas cool.

-Pas trop, en effet. Je suis trempé, il faut que je passe à la maison me changer... Tu m'y rejoins? Peut-être que le frère a fait de la bonne nourriture!
Fay fit semblant d'y réfléchir. Le jeune frère de Sabahuro était bien connu pour son talent de cuisinier. Il allait probablement ouvrir son propre restaurant dans quelques années. Ils entrèrent dans Suna proprement dit, se dirigeant vers les quartiers mal famés. Des gens les saluaient, mais la plupart gardaient la tête baissée, n’osant pas regarder les gens dans les yeux, ne désirant pas regarder aux alentours. C’était compréhensible. Des restants de repas jonchaient les ruelles. Des chiens trop maigres se battaient pour manger d’un cadavre qui dépassait de sous des décombres. Des maisons tombaient en ruines alors que des familles trop pauvres pour trouver un autre logement continuaient d’y habiter. Une bande de jeunes harcelaient des adultes pour son argent (Ils faisaient parti de ceux qui saluèrent Sabahuro et Fay) alors que les passant marchaient plus vite pour ne pas s’en mêler. Dans la plupart des allées transversales, il y avait des transactions louches en cours, des hommes en robes longues se rencontraient, échangeaient des colis, discutant à voix passe alors que leurs visages étaient cachés par de longues capuches. La police passait très rarement dans ce coins et quand sa présence se faisait sentir, les rues se vidaient. Personne ne voulait avoir affaire avec eux, c’était une excellente façon de s’attirer des représailles.

Ils s’arrêtèrent devant un bâtiment à trois étages beige, délabré. La façade était recouverte d’un immense graffiti tellement pâlit par le temps qu’il était illisible.

Fay entra au premier étage, Sabahuro monta au troisième. En passant la porte, il hurla.
-Salut moustique!

Silence.

*Bon, il est sorti…*

Il passa aux toilettes, puis se dirigea vers la cuisine. Un grand bol de nourriture l’attendait sur la table avec une note disant «Je vous ai préparé de la nourriture pour les deux, je suis parti travaillé, je reviens vers 21h»

Sabahuro haussa les épaules, levant le couvercle du plat. Une odeur sublime lui monta au nez.

-Hmmm, poulet aigre-piquant…

-Génial, ce plat est un chef-d’œuvre, définitivement

Sabahuro sortit deux assiettes, en déposant une devant une place vide. Il remplit l’autre puis la posa devant Fay qui venait de s’asseoir puis passa à l’autre pièce pour se changer. Quand il revint dans la pièce principale du petit appartement, Fay lui avait servi une assiette. Il s’assit avec un soupir et s’attaqua au repas. Après quelques minutes de silence, Fay déposa sa fourchette.

-Alors, t’étais rendu où dans tes souvenirs quand un poisson aurait supposément mordu?

Sabahuro fit un geste de coup de couteau dans le vide. Fay hocha la tête.

-Toi ou ta mère?

Toujours la bouche pleine, Sabahuro s’indiqua lui-même du doigt. Fay hocha la tête à nouveau.

-Le suicide de maman était probablement le prochain souvenir. Si ça avait été ça, j’aurais pas donné un coup de couteau, j’aurais scié mon poignet…

-Bon point.

Sabahuro haussa les épaules avant de répondre.

-Au moins elle a prit le temps de nous apprendre à cuisiner avant… Je ne crois pas qu’on aurait réussit à s’en sortir sans ça… Mon temps de cuisinier dans le restaurant au bas de la rue était horrible, mais la crevette aime ça. Il est le plus fort des deux. J’arrive toujours pas à croire qu’il m’ait forcé à entrer à l’académie alors que lui il travail tout le temps pour nous faire survivre…

-Il aime son travail et il aime te voir heureux. C’est pas un si gros sacrifice pour lui. Le contraire aurait été triste pour les deux. Tu as toujours voulu être admis, il veut être un grand chef depuis qu’il a 6 ans, tu ne peux pas t’en vouloir parce qu’il accomplit son rêve!

-Je sais bien, mais j’ai des remords, je suis le plus vieux, je devrais veiller sur lui, mais c’est le contraire…

-Ça, tu vas pouvoir le rembourser quand tu vas être un grand ninja en lui achetant son propre restaurant.

Sabahuro sourit, faisant un geste qui voulait très clairement dire «Ouais, dans longtemps, d’ici là, j’ai des remords» et qui était, en fait, un haussement des épaules avec un geste vague des baguettes.

-Tu me fais pensé, Tetsuhiro proposait une partie de foot un peu plus tard, tu viens? Tu sais qu’ils ont besoin de toi dans les buts, sinon les enfants de riches font les démolir.

Fay eut un large sourire. Elle savait très bien que Sabahuro ne pouvait pas refuser un petit match amical et que ça le sortirait de sa rêverie. Sa surprise n’en fut que plus grande lorsqu’il secoua la tête.

-Désolé. Je vais peut-être vous y rejoindre plus tard, j’ai des trucs à faire.

-Comme…?

-Aller porter des fleurs sur la tombe de ma mère.

Fay hocha la tête. Elle repoussa son assiette vide, poussant un long soupire de satisfaction.

-Bon, d’accord. On va être au parc habituel, viens nous rejoindre quand tu auras fini.

Sabahuro hocha la tête en silence, la regardant se lever puis partir en lançant un «Au revoir, merci pour le repas» par dessus son épaule. Il ramassa les assiettes, lava le tout puis sortit à son tour. Il se dirigea vers la porte du village, retournant s’asseoir exactement au même endroit sur le pont. Il leva son visage vers le soleil, se remémorant son enfance. Après la mort de sa mère, il avait été embauché par le restaurant pour nettoyer la vaisselle, sortir les ordures et toutes les autres tâches ingrates. Le restaurant n’avait pas vraiment besoin de lui, mais le propriétaire l’avait engagé par pitié. Il emmenait son petit frère pour pouvoir le surveiller. Lors des heures de faible affluence, le propriétaire les laissait utiliser les cuisines. Ils inventaient, créaient. Souvent, les plats de Sabahuro étaient immangeables. Son frère, alors qu’il avait quatre ans de moins, était beaucoup plus talentueux. En fait, rapidement, il travaillait au restaurant avec lui, mais en tant qu’assistant cuisinier, préparant beaucoup de petits plats pour les clients. Sabahuro sourit en se remémorant Tahu, haut comme trois pommes, apportant de grosses assiettes aux clients. Le restaurant avait été une bonne partie de son enfance… Le propriétaire avait prit soins d’eux sans rien demander en retour. C’est toujours rassurant se souvenir qu’il reste encore des bonnes personnes dans le monde.

Le soleil commençait à baisser, créant de superbes reflets dans la rivière et sur les dunes un peu plus loin. Le vent chaud du désert lui caressait le visage. Sabahuro pencha la tête par en arrière, savourant la chaleur de ce début d’après-midi. Il adorait les dimanches. Il prit une grande respiration, humant l’air sec du désert. Le contraste était saisissant. Près de l’oasis de Suna, la température, quoi que chaude, était confortable. S’éloigner d’une centaine de mètres était un supplice. La transition du désert au paradis du point d’eau était instantanée. La rivière retournait sous terre, les arbres rapetissaient rapidement, le sable remplaçait tout. Il ramena son regard plus près. Sous lui, l’eau était limpide. Il voyait le fond rocheux. Soudain, quelque chose attira son attention. Sa canne à pêche s’était accrochée à une roche. Sabahuro sauta, tombant à nouveau dans l’eau froide de la rivière. Il plongea au fond, récupérant sa ligne. Il remonta à la surface. Quelque chose créait de la résistance au bout du fil. Il grimpa sur la rive, tirant avec lui son butin. Une veste pendait à l’hameçon, dégoulinant. Sabahuro éclata de rire. Il remonta sur son pont, étendant le vêtement repêché sur le parapet pour qu’il sèche. Il s’allongea aussi, pour la même raison. Il s’assoupit rapidement.

Il rêva au temps où il faisait parti des voyous. Ces gens subsistaient en taxant les passants aussi pauvres qu’eux. C’était autant pour s’occuper que pour réellement avoir de l’argent. C’était une bonne façon d’oublier sa faim. À l’époque il travaillait encore au restaurant, mais la nuit, il saccageait le cartier. Le graffiti sur sa maison était le sien. C’était si longtemps auparavant que même dans son rêve, le signe était pâle et illisible. Il s’était repris en main. Maintenant, avec l’académie, il n’avait plus à passer sa violence sur les autres. Ses anciens amis acceptaient ça sans problèmes. Alors que certains auraient été jaloux, ces gens étaient si pauvres qu’ils étaient heureux qu’il ait une chance de s’en sortir. Il se réveillât en sursaut.

*Partie de foot!*

Il sauta en bas du muret, prenant la veste et l’enfilant. Le tissu noir tombait bien sur ses épaules.

*Classe… Bon, fleurs, cimetière, parc. Go!*

Il partit à courir le long de la route, retournant à Suna. Il arrêta chez le fleuriste, prenant un bouquet de lys, déposant la monnaie exacte sur le comptoir sans ralentir. Il courut jusqu’au cimetière, ralentissant à l’entrée. Il se dirigea tout droit vers la tombe qu’il voulait. Un adolescent y était déjà, penché, en train de prier. Ne voulant pas le déranger, il attendit un peu plus loin qu’il relève la tête. Alors que son jeune frère se relevait, Sabahuro s’approcha, déposant le bouquet à côté de celui de Susaku.

-Hoy! Merci pour le repas, succulent, comme d’habitude. Fay l’a aimé aussi.

-De rien, je me doutais bien qu’elle viendrait manger. Donc, vous commencez à sortir ensemble quand?

Sabahuro lui lança un regard presque furieux en même temps qu’une roche. Alors qu’intérieurement, il espérait vivement sortir avec Fay un jour, les taquineries de son frère le mettaient toujours mal à l’aise. Surtout quand il les disaient devant la demoiselle en question.

-C’est pas comme ça, moustique. On est amis, c’est tout. Il y a une partie de foot au parc, tu viens?

Il lança un coup d’œil vers la tombe en se levant.

*Peu importe ce qu’il y a de l’autre bord, peu importe où tu es, j’espère que tu vas bien, maman. On prend bien soins de nous, inquiète toi pas de nous, occupe toi de toi.*

Susaku se leva aussi, souriant tristement à la tombe. Il hocha la tête à la suggestion de foot.

-Ouais, d’accord. C’est quand?

Sabahuro regarda la position du soleil. Il calcula rapidement dans sa tête. Il partit à courir avant d’annoncer la réponse.

-Il y a 10 minutes.

Susaku partit à sa poursuite. Ils coururent jusqu’à en être très essoufflés, se pourchassant en riant. Arrivé au parc, ils saluèrent les gens, puis attendirent le prochain arrêt de jeu pour s’élancer sur le terrain. En attendant, ils discutèrent des choses très peu importantes, comme le travail de Susaku, la veste de Sabahuro, les sentiments de ce dernier par rapport à Fay, l’état du terrain, le jeu. Les sujets étaient assez simples. Le premier se limitait en grande parti à « Pas si mal», le deuxième aussi, le troisième à un grognement et une claque en arrière de la tête. Le terrain était sec. La poussière levée par la partie était presque étouffante pour quelqu’un ne venant pas de Suna. Les locaux avaient vu pire. Lorsque le vent se levait vraiment, le sable du désert couvrait la ville entière de particules abrasives. Le jeu allait clairement en faveur des plus fortunés, mais leurs blessés commençaient à s’accumuler sur le banc. Bientôt, les forces allaient s’équilibrer. Justement pour prouver cette théorie, Un but fut compté. Hurlant de joie, Sabahuro s’élança sur le terrain, remplaçant le gardien couvert de crasse. Celui-ci sourit, courant vers l’avant avec Susaku, remplaçant deux joueurs fatigués. Fay se retourna de sa position de demi pour lui sourire puis elle se reconcentra sur le jeu, faisant battre son cœur en chamade.

Le frère fut admis d’urgence. Il n’avait rien de grave. Le bras prendrait du temps à guérir, mais il survivrait. Sabahuro et Fay furent examinés aussi. Fay était en bon état. Un peu secoué, mais quand même bien. Le médecin s’approcha de Sabahuro, regarda son œil endommagé, prit une pince et sortit un éclat de quelques centimètres de long. Il posa ses mains sur le visage du jeune homme. Une lueur verte filtrait entre ses doigts. Une chaleur étrange se répandait sur le visage de Sabahuro. L’œil ne verrait plus, mais au moins, Le jeune homme ne serait pas défiguré. C’était un maigre réconfort, mais c’était quand même un réconfort.

Soudain, un petit éclat de lumière apparut et Susaku commença à saigner des oreilles, du nez et des yeux. Un bref hurlement sortit du corps maintenant tendu puis tout s'arrèta. C'était le silence complet. Personne dans la salle ne bougeait. Personne ne respirait. Le ninja médical qui s'occupait de Sabahuro s'élança vers le cadavre après quelques secondes de surprise. Rien a faire. Un grand trou passait de l'arrière de la tête du cuisinier pour passer à travers le plancher et aboutir dans une salle plus bas. Un homme surpris les regardaient un peu plus bas. C'était un homme important de la ville.

Quelques jours plus tard, après les funérailles, Fay commença à militer pour la démotion de l'homme qui avait osé utiliser un tel jutsu d'attaque dans un hôpital sans raisons valable. Elle distribuait des pamphlets, racontait l'histoire, tout ce qu'elle pouvait faire. Elle continua pour plusieurs jours pendant que Sabahuro continuait ses cours et pleurait la mort de son frère. La tentative de Fay lui remontait un peu le moral. C'est dans la nature humaine de vouloir emporter les autres dans notre malheur. Un jours, alors qu'il rentrait de l'école, il remarqua que Fay n'était pas à son endroit habituel pour militer. Étonnant. il arriva à la maison. Personne. Il alla voir les parents de Fay. Ils ne l'avaient pas vu depuis le matin. Vraiment étrange. Sabahuro commençait à la chercher aux alentours quand il la trouva. Elle était sous un tas d'ordure, un grand trou dans le corps, seul les pieds dépassaient des immondices. Sabahuro resta plusieurs heures à bercer le corps, puis il le ramena chez lui. Il avertit les parents de la défunte, puis commença à faire ses bagages.

Alors qu'il rangeait ses dernières possessions, la porte s'ouvrit aussi silencieusement qu'un porte puisse ouvrir avec des gonds rouillés. Un homme de grande taille entra doucement. L'intrus parut surpris de le trouver encore debout, l'heure avancée et les cours du lendemain suggéraient que Sabahuro aurait du dormir. Néanmoins, il se reprit rapidement. Une lumière commença à s'accumuler autour de la main droite, éclairant le visage du meurtrier de Susaku. Sabahuro lança son baluchon puis plongea sur le côté, évitant de peu le rayon de vent lumineux qui transpersa le sac. L'étudiant fit quelques signes puis posa ses mains au sol. Un grand requin se forma sous l'homme d'état puis tenta de le manger. Le ninja plus expérimenté sauta, évitant la majorité des dégats mais la machoire du prédateur se referma sur le pied, le sectionnant net.

Le vieu shinobi, serra les dents, prenant la douleur sans un son. Il atterit sur son pied, lançant des shurikens vers sa cible. Le sol se déforma et une grande queue de requin s'interposa entre l'attaque et Sabahuro. Celui-ci refit les mêmes signes que la première fois. Le prédateur dans le sol s'approcha pour sa seconde attaque, identique à la première. Les grandes machoires s'ouvrirent. L'homme politique sauta, attendant l'attaque. Alors que le rayon de lumière allait partir, un second requin sortit du plafond et happa le ninja en vol avant d'aller se fondre dans le plancher.

Sabahuro s'effondra en tremblant. L'adrénaline le poussait à bouger, mais le danger qu'il venait de surmonter le paralysait. Il prit une grande respiration, le collier de Fay puis partit vers l'extérieur, fuyant le village. Alors commença la recherche de nourriture. Il vivait près des routes, attaquant les passants par surprise. Un jours, deux hommes en toges noires décorées de nuages rouges furent ses cibles. Mauvaise idée. Il fut facilement battu, mais un des deux, celui avec la grande épée recouverte de peau de requin, aimait bien l'attaque qu'il avait utilisé et décida qu'ils le prendraient sous leur aile. Il apprit énormément dans les quelques semaines qu'il passa avec les deux, mais un jours, le moins bavard des deux, partit chasser son frère et ne revint jamais. Depuis, il fait équipe avec l'autre ninja au requin.

La personne qui a le fruit du Phenix a prévenu pour son absence, mais il va revenir ^^

Bienvenue.

Pour vrai? Zut... Ce serait possible d'en créer un pour l'oiseau-tonnerre?(tiré de la culture amérindienne)

salutet bienvenu sur OP RPG !

Alors pour l'oiseau-tonnerre hésitation !
Ensuite, longue histoire, long post Rp', mais le tout manque de couleur et de mise en forme ce qui rend la lecture plutôt ... désagréable ^^' Même si le style d'écriture est pas mal
De plus, je trouve tes descriptions plutôt ... (bon je trouve pas d'autre mot mais le prend pas mal surtout hein xD) médiocre par rapport au reste :/ Et dans une présentation, tout compte ! Donc j'aimerai que tu améliore tes descriptions et je pense que tu auras ma validation =)
Mais attention au grosbillisme avec la jitte en granit marin ^^'

Est-ce qu'il y manque de l'information?

Jonathan Rickshaw a écrit:

Les yeux sont plus difficiles à prouver naturels, mais, d’habitude, une personne convaincue que les cheveux le sont accepte assez facilement la couleur légèrement dérangeante des yeux. Mon nez

Il manque la suite,non?

Jonathan Rickshaw a écrit:

Ensuite, Je suis assez grand et svelte. Il pèse une vingtaine de kilo de moins que ce qu’on pourrait croire à le regarder, affichant un aberrant 50 kilos sur la balance. Ce n’est pas par manque de muscle, simplement que son fruit m’a modifié un peu pour me permettre de voler. On m’a déjà dit que mon visage est séduisant, avec un sourire facile, des yeux qui pétillent dès que je commence à m’amuser et mes cheveux scientifiquement placés pour avoir l’air en bataille.

Tu n'a pas fait de demande de fruit, j'aimerais donc savoir comment tu expliques le passage en rouge.

Ensuite une longue histoire mais je n'aime pas le style narratif même si je dois concéder que c'est original.

Le post rp est bon mais n'est pas très lisible par manque de couleurs dans les dialogues.

Au final si tu corriges ça,je ne verrai aucun inconvénient à te valider au niveau 6 de fruit;

La première citation réfère en effet à une erreur idiote de ma part, je me mets à la correction immédiatement.

Pour la seconde, je veux avoir un fruit d'oiseau, peu importe si j'ai besoin de demander le pit pit no mie, zoan du moineau.

Pour le niveau du fruit, si j'allonge la description physique pour inclure la description de la transformation et celle mentale pour inclure sa relation avec son pouvoir, est-ce que ce serait possiblement suffisant pour le monter à 7?

bon comme nous avons mis ton fruit niveau 8/9, j'aimerai que tu étoffe tes descriptions xD parce que là tout va sauf ça. Donc augmente la taille (bon c'est pas trop important hein), donnes moi plus de détails, plus de ressenti tu vois ce que je veux dire ?

J'ai refait les descriptions au complet, elles étaient en effet pas fameuse. Je n'ai pas trop travaillé sur la longueur, j'ai surtout travaillé sur le style, selon ce que Jaag m'a demandé. J'ai changé la demande de groupe de justice à caporal de la marine... Je ne l'ai pas encore fait, mais je vais modifier l'histoire pour que ce soit un oiseau-tonnerre et non un phénix avant votre matin. De plus, j'ai laisser tomber l'arme en granite marin. C'était fort, mais pas amusant. Je vais trasnporter une paire de menotte du même matériel si nécessaire.

Tiens, pour fêter ma dernière clope de Golden Virginia, je te valide =D

Attends encore Jaag et je pense que ce sera bon ^^

Bump

Validé

Histoire longue, détaillée.
Post Rp suffisant.

Pour moi c'est bon.

Tu as la Validation de la Démone Noire !