L'Encapuchonné

† Présentation du joueur †


Prénom :
Julien


Âge :
13 ans, adolescent pré-pubère


Sexe :
Féminin ( bawé travelo way )


Comment avez vous connu le forum ?
One Piece Rpg sur google et j'ai atterri ici =)


Combien d'heures vous vous connectez par jour ?
Quand chuis motivé, plus d'une dizaine


Tes Mangas préférés :
One Piece, Bleach, Hajime no Ippo, Eyeshield 21, HxH


Ton pirate préféré dans One Piece :
Crocodile je dirais


Hobbys :
PC principalement, j'aime bien la programmation, le hardware, les mmo comme wow et le rp




† Présentation du personnage †


Nom & Prénom :
Hakushu Bugen, mais peu de gens l'appellent par ce nom désormais


Pseudonyme :
« Shirobû », ce qui signifie littéralement chapeau blanc, surnom bien évidemment relié à son visage en permanence couvert, l'enchapuchonné


Âge :
23 ans


Race :
Humain


Occupation :
Révolutionnaire repenti, lieutenant-colonel ( si possible )


Physique :

Cet homme farouchement attaché à ses principes n'est pas quelqu'un que l'on remarque facilement. Bien que vêtu d'un costume assez farfelu, il est doté d'un véritable don pour se fondre dans la masse, qualité dont il sait tirer profit au moment opportun.

Shirobû est généralement habillé d'une élégante veste blanche longue, ornée de quatre rayures sur le buste, à laquelle il a lui-même cousu une capuche répondant aux couleurs de la pureté. Il tient énormément à ce couvre-chef qui symbolise sa détermination et son objectif. Pour lui, l'abaisser d'une quelconque façon serait une humiliation, non seulement envers lui mais également envers ses idéaux, et ce même pendant un combat. Une épaulière de cuir, d'une forme assez originale, protège son cou jusqu'à son flanc gauche et est décorée de motifs tribaux variés, peints avec attention. Cependant, cette spallière est profondément ébréchée au niveau de la clavicule, trace visible du dernier combat de l'ex-révolutionnaire. Son manteau est serré à la taille par une ceinture de lin rouge, elle-même entourée de deux chaînes en argent dont la jointure représente une tête de félin rugissant, signe intimidant pour un citoyen normal. La boucle a été forgée de telle sorte qu'on puisse y fixer un fourreau, mais, étant un pitoyable bretteur, Shirobû ne l'a pas encore fait. Quel que soit le pantalon qu'il porte, il est majoritairement recouvert par sa veste, il n'est donc possible de l'apercevoir que de dos ou bien quand son manteau se soulève lors d'un mouvement rapide. Cependant, il n'accorde pas une grande importance à cette partie de son ensemble vestimentaire et n'a pas daigné y placer une quelconque protection. Finissons par la fin, autrement dit par les bottes. D'apparence légères, elles sont constituées d'un alliage de mailles et de cuir qui permet une grande résistance tout en étant très confortable. Hakushu tient beaucoup à ces chausses qui lui ont été tannées et offertes par le dépeceur de son village natal.

Sous ces habits se cache un corps bien proportionné et musclé à la peau claire, que Shirobû ne manque pas d'entretenir régulièrement. Sans pour autant être culturiste, il compte beaucoup sur son agilité et veille à ne pas perdre la main lorsque l'action manque. Ses pectoraux saillants ne sont donc que le fruit d'un entraînement dur et répété, bien qu'il ne cherche pas particulièrement à les exhiber. Il dispose d'une bonne, voire excellente vitesse de course mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, sa force pure est assez limitée, il n'utilise ses poings qu'en dernier recours. Pour une description plus générale, Hakushu mesure environ 1 mètre 80, une taille moyenne pour une musculature assez développée. Seule ombre au tableau ; une large cicatrice habilement recousue qui le gène au niveau de sa clavicule lors des mouvements amples de l'épaule, balafre infligée par la même lame qui a transpercée son épaulière. Il espère donc que la douleur passera rapidement. Petit effet qu'il désirait depuis longtemps déjà, un tatouage sur sa cuisse droite représentant un visage marqué d'un grand sourire, que l'on pourrait qualifier de machiavélique.

Achevons cette longue description de la personne par son visage au combien énigmatique. Comme spécifié un peu plus haut, sa tête est en quasi-permanence cachée par une capuche d'un blanc immaculée. Peu de gens ont réussi à lui ôter ce couvre-chef, ce qui, en plus d'avoir énervé Shirobû, leur a révélé un visage marqué à vie par la perte d'un oeil et de la moitié d'une oreille. En effet, sa « gueule d'ange » est ternie par ces deux terribles balafres, dont je ne manquerai pas de détailler l'histoire par la suite. Sa pupille sombre et sévère où se reflète un mélange de haine et d'espoir surplombe un nez aquilin aux dimensions parfaites et des lèvres fines. La forme angulaire de sa tête contraste légèrement avec ses cheveux noirs mi-longs, souvent décoiffés, dont quelques mèches tombent nonchalamment sur son front en retrait.

En résumé, Shirobû est un homme aux goûts vestimentaires assez étranges mais qui sait se faire très discret et qui n'hésite pas à user de son agilité pour ne pas se faire remarquer. Sa capuche porte différentes significations pour lui mais il cherche principalement à cacher son visage mutilé. Un ex-révolutionnaire assez énigmatique, qui peut faire penser au célèbre Dragon, aujourd'hui disparu.



Caractère & morale :

Shirobû est un homme étrange et assez mystérieux, il faudrait vivre des années à ses côtés en l'observant attentivement pour connaître toutes les facettes de sa personnalité. Néanmoins, il est possible de résumer son caractère en s'arrêtant aux points les plus importants.

Premièrement, Hakushu est... déterminé. Il suffit de dialoguer ne serait-ce qu'une minute avec lui pour s'en rendre compte. Non, déterminé ne conviendrait pas... obstiné serait plus adapté. Voilà, obstiné. Dans tous ses actes, ses paroles, ses décisions, on lit une volonté sans faille d'accomplir ce qu'il considère comme un devoir, comme sa raison de vivre. Sa vie mouvementée n'a pas la place pour accueillir des relations sentimentales d'après lui, c'est pourquoi il se consacre pleinement à ses objectifs. Sans pour autant être sans aucun scrupules, il est capable d'exploiter tous les moyens à sa portée pour avancer dans sa quête. Shirobû estime que certains sentiments peuvent obscurcir les yeux en s'infiltrant par le coeur, réplique qu'il affectionne et qui est également la raison de sa solitude. En effet, il n'a jamais vraiment cherché à nouer quelque relation profonde que ce soit.

On peut le considérer comme un vagabond associable. Il n'apprécie pas trop le contact avec les autres personnes à cause de divers problèmes, notamment le fait qu'il n'arrive absolument pas à tenir une conversation de par son manque de centres d'intérêts. Ce défaut l'amène fréquemment à des situations burlesques : pour combler les vides, il développe la première chose qui lui passe par la tête et déblatère des absurdités. Bien souvent, son interlocuteur renonce à comprendre ses propos et se dérobe par la première excuse venue. Au début de ses aventures, cet isolement l'attristait mais il a fini par s'y habituer. Désormais, Shirobû est un homme renfermé sur lui-même et qui préfère de loin agir seul, jusqu'à se jeter dans la gueule du loup s'il le faut.

Mais ce n'est pas tout, Hakushu ayant une personnalité tellement complexe qu'il serait impossible d'en lister tous les aspects. Une autre de ses caractéristiques notables est son ultime discrétion. Non seulement dans son attitude mais aussi dans ses actes. Il agit de son mieux pour ne pas laisser de traces derrière lui et n'aime pas se faire remarquer ou attirer l'attention, ce qui l'a amené à changer plusieurs fois de nom au gré de son voyage. Ses déplacements planifiés lui permettent de s'infiltrer là où il l'a décidé sans alerter qui que ce soit. Bien qu'il n'ait jamais été au centre d'opérations de grande envergure, il a auparavant déjà dû récupérer des documents importants dans des bâtiments sécurisés.

D'ailleurs, Shirobû ne laisse jamais rien au hasard. Il apprécie cette phrase de sa conception : « Le destin ne nous guide pas, c'est nous qui le conduisons. » et en effet, c'est un stratège compétant qui aime prévoir ses actes longtemps à l'avance. L'imprévu le dérange et du moment qu'il n'est pas poussé à se servir de son fruit du démon pour se défendre, il préfère utiliser son cerveau plutôt que ses poings. Sans être calculateur pour autant, il n'a malheureusement été que peu souvent amené à mettre à profit ce talent.

Cet homme qui pourrait paraître très droit cache en réalité une certaine instabilité. Chacun a son petit grain de folie me direz-vous, mais le sien doit être assez volumineux. Comme indiqué plus haut, être contraint à enlever sa capuche ou se la faire ôter de force le fait entrer dans une colère noire. Dans ce genre de moments particuliers, finie la discrétion ou la stratégie, Shirobû exploite à pleine puissance les pouvoirs de son fruit du démon et ne poursuit alors qu'un seul objectif : tuer purement et simplement celui qui l'a humilié. Cette situation est généralement la seule dans laquelle il cherche la mort de son adversaire et c'est aussi la seule où il a commis un meurtre. Shirobû préfère ne pas en arriver là d'habitude, cependant il a bien du mal à se contrôler sans son couvre-chef et a, dans son passé, mis fin à la vie de deux hommes de façon irréfléchie. Il est évident qu'il a très mal vécu le fait d'être mutilé au point de ne plus pouvoir montrer en public à visage découvert sans terroriser les passants.


Fruit du Démon :

Douyou Douyou no Mi ( si vous pensez que mon niveau de rp me le permet ) : Ce fruit permet de déplacer un choc provoqué par l'utilisateur dans une autre zone que celle où il devrait être effectif. Par exemple, un coup de poing normal, en déplaçant le choc, peut toucher une cible à l'autre bout d'une pièce, la portée maximale étant de 30 mètres. On peut également déplacer un choc provoqué par une arme blanche contondante... et peut-être par d'autres moyens, mais ça c'est à l'utilisateur des les découvrir.

Histoire :

Hakushu Bugen est né il y a 23 printemps, sur une petite île tranquille au beau milieu de la Route de tous les Périls, plus précisément un archipel comptant une vingtaine d'habitants. Cet endroit isolé du reste du monde ne recevait qu'un nombre infime de visiteurs par an, le plus souvent des navigateurs égarés. Malgré tout, la grande majorité de ces navigateurs demandait des vivres lors de leur passage sur l'île, chose que ne possédaient pas les villageois en quantité suffisante, ce qui se terminait souvent par des conflits, parfois violents. Ainsi lorsqu'une femme revint sur l'île avec un mari nommé Kuruto, ex-chasseur de primes, un soulagement parcourut les habitants qui n'auraient désormais plus à se soucier des voyageurs mécontents.

Cet homme, qui prit l'habitude de combattre des visiteurs en manque de nourriture, devint l'oncle d'Hakushu. Dès l'âge de 7 ans, l'ex-chasseur de primes se mit en tête de l'entraîner pour qu'il soit capable de se défendre en prévision du terrible conflit à venir qui allait opposer la Marine et les pirates. A vrai dire, l'enfance du garçon fut calme et heureuse. Il pensait à l'avenir paisible qui l'attendait et n'avait aucune idée, comme presque tous les autres habitants de l'île, de ce qui se tramait dans le Nouveau Monde. Il n'avait même aucune idée du but de son entraînement qu'il commença progressivement à rejeter. Hakushu n'avait pas d'ami sur la vingtaine de villageois que comptait l'île, malgré le fait qu'ils les connaissait tous, et cette solitude l'affligeait de plus en plus. Néanmoins, Kuruto le remarqua et, attristé par le sort du garçon, il décida de le réconforter en se liant d'amitié avec lui. Une complicité rare s'engagea entre eux et les deux hommes, lassés de leur vie monotone sur l'archipel, aspiraient à un destin mouvementé.

Malheureusement, quelques années plus tard la terrible guerre civile éclata, ébranlant le calme qui régnait sur l'archipel. La Marine réquisitionna tout homme ou femme âgé de plus de 15 ans, une décision impitoyable et injuste pour Hakushu qui y échappa de justesse, étant donné qu'il n'avait que 14 ans à cette époque. La mobilisation ne laissa que trois personnes sur l'île dont le garçon. Le départ de Kuruto l'attrista profondément et il s'isola des deux autres habitants qui avaient eux aussi peine à survivre. Cependant, il restait un espoir et c'est dans l'attente que Hakushu vécut les années qui suivirent, passant le temps en s'entraînant comme le lui avait appris son oncle. En effet, ce dernier, peu de temps avant son départ, lui confia un fruit aux formes étranges qu'il décrivit comme étant son trésor... Le garçon se souvint parfaitement d'une de ses déclarations, qui allait le marquer longtemps :

« Je te lègue mon bien le plus précieux, Hakushu... Prends-en soin, je reviendrai le chercher une fois la guerre finie ! »

C'est ainsi, dans l'attente du retour de son oncle, qu'il va se motiver pour survivre sur la minuscule île où il s'était exilé. Deux ans passèrent et Hakushu ne possédait toujours aucune nouvelle de sa famille, coupé du monde sans Den Den Mushi. Isolé, sans aucun contact social, il entra dans une sorte de phase dépressive où sa seule action était l'entraînement. Epuisant toutes ses forces jour après jour, il alla jusqu'à un état de fatigue extrême et c'est sans surprise qu'il fut cloué au sol dans une léthargie évolutive. Il en sortit rapidement et se ré-alimenta pour se rendre enfin compte, quatre ans plus tard, que sa situation était complètement désespérée. Hakushu réfléchit profondément avant de prendre une décision importante : il allait briser sa promesse et partir sur les mers pour venger sa famille disparue. L'enfant devenu homme se remémora les dernières paroles de son oncle :

« Quand je serai de retour, je verrai si tu seras digne de ce trésor. Et si tu t'en révèles digne, je te laisserai le manger. »

Hakushu, dont la maturité avait évoluée, comprit que Kuruto ne reviendrait jamais. C'est pourquoi il jugea que manger le fruit était nécessaire pour comprendre quelle était la vraie nature de ce trésor. Sans hésiter, il en avala la totalité malgré le goût atroce et ne mit pas bien longtemps à se rendre compte des incroyables pouvoirs qui lui avaient été conférés. En effet, il était capable de déplacer dans l'espace un choc qu'il provoquait de lui-même. Finalement, il retarda son périple de plusieurs semaines pour habituer son organisme et pour tenter de maîtriser totalement cette nouvelle force. Après un dur entraînement qui porta ses fruits ( joke inside ), Hakushu rassembla divers objets, la plupart appartenant à son oncle, dont une boussole qui s'avèrera plus tard être un Log Pose, une canne à pêche, une tunique blanche, une vieille épaulière de cuir qu'il affectionnait tout particulièrement, des vivres, un peu d'argent et une modeste embarcation miteuse. Sans même se renseigner sur ce qu'il était advenu des deux autres habitants, il prit la mer pour une vengeance sans envergure. C'est ainsi que le garçon solitaire devint un révolutionnaire déterminé. Voguant difficilement sur les flots de Grandline, Hakushu arriva finalement et probablement par hasard dans une ville assez grande du nom de Bridge Harbour. Il ne mit pas longtemps à découvrir que ce lieu de vie paisible n'était autre que la couverture d'une armée d'un millier de révolutionnaires qui se préparait à donner l'assaut à la base de la marine la plus proche. Cette nouvelle était une chance inespérée pour celui qui se faisait désormais surnommer « Shirobû ».Sans plus hésiter, il s'engagea mais il commit une erreur qu'il n'aurait jamais pu prévoir. En effet, il annonça ouvertement qu'il disposait de pouvoirs particuliers, nouvelle qui parvint rapidement à l'oreille du chef des pirates rivaux.

Depuis longtemps déjà, une terrible tension opposait les pirates de la zone à l'armée de révolutionnaires de Bridge Harbour et les révolutionnaires avaient pris le dessus sur leurs ennemis en rassemblant une armée qualifiée. Ils s'apprêtaient à attaquer la base de la marine et à humilier leurs rivaux, mais l'arrivée d'Hakushu incita le leader des pirates à commettre une tentative de meurtre pour déstabiliser les révolutionnaires. Un mercenaire s'infiltra dans la petite armée la veille de l'assaut de la marine et reçut la tâche d'assassiner la puissante recrue qu'était l'homme encapuchonné. Mais rien ne se passa comme prévu. En réalité, le siège gouvernemental local avait demandé l'appui d'un sous-amiral pour se défendre contre les révolutionnaires et c'est après avoir rassemblé ses forces que le colonel affilié à la base décida de décimer les ennemis pendant la nuit noire qui s'annonçait.

Dérangé dans l'exécution de sa mission par l'attaque imprévue de la Marine, le mercenaire se précipita pour tuer Hakushu avant de prendre la fuite mais se fit remarquer par deux gardes dans les couloirs du bâtiment où dormait sa cible. Ainsi s'engagea une course-poursuite terrible. Le souffle haletant, l'assassin parvint à se rendre jusqu'à la chambre d'Hakushu. Il défonça la porte d'un coup de pied puissant et se jeta sur lui. Heureusement, il ne donna que deux coups de couteau avant de se faire arrêter d'une balle dans le coeur. Les blessures du révolutionnaire étaient graves mais pas fatales, le premier réflexe des gardes ayant été de stopper l'hémorragie dont il était victime. Malgré tout la panique prit le dessus et les sauveurs s'enfuirent, effrayés à l'idée d'être tués par les marines. Ces derniers finirent par découvrir Shirobû inconscient dans sa chambre, le visage couvert de sang alors qu'aucun soldat de la base ne s'était encore aventuré dans cette zone. Apitoyés, ils décidèrent de ramener le blessé à la base où il reçut des soins importants.

Hakushu ne reprit connaissance que plusieurs heures plus tard, le conflit s'étant apaisé depuis déjà longtemps. Il se trouva allongé sur un lit d'hôpital, une terrible douleur le harcelant à l'oeil et à l'oreille droits. Un autre homme à la carrure imposante était assis de dos dans la petite pièce. Une fois sa vision trouble rétablie, il put distinguer entre ses mains un petit livre et comprit quelques instants ensuite qu'il s'agissait de la Bible. Shirobû lança un regard par la fenêtre et se vit entouré de mouettes en vol, symbole de la Marine. L'esprit confus, il se décida à questionner l'homme imposant qui était lui aussi source d'interrogations. Celui-ci lui narra les évènements dont il avait été malheureusement victime. Captivé par les paroles du religieux, il réfléchit et finit par lui demander sa version des faits quant à la mobilisation quelques années auparavant. Convaincu que le révolutionnaire avait été sauvé d'une mort certaine par une main divine, il accéda à sa requête et raconta ce qui était arrivé, mettant en valeur la culpabilité des pirates dans la bataille. Après plusieurs minutes, l'homme se releva et, juste avant de quitter la pièce, se nomma à Shirobû, qui lui n'en revenait pas.

- J'en ai oublié de me présenter. Je suis le contre-amiral Alexander. J'espère sincèrement que tu feras le bon choix quand à ton futur. Peut-être nous reverrons-nous un jour."

Ces mots furent ses dernières paroles. Il quitta la pièce et Hakushu se sentit plus imbécile que jamais, en plus d'être mutilé. En effet, il s'était reveillé avec l'oreille à moitié arrachée et l'oeil inutilisable. Le cours de sa vie venait d'être renversé par une tentative d'assassinat. Toujours en convalescence, il prit la peine de réfléchir longuement aux raisons de son voyage. Et après tout, s'il s'était trompé depuis toujours ? Si les responsables de la disparition de sa famille, ce n'était pas les marines mais les pirates ? Cette perspective le rebuta au premier abord, mais il se remémora ensuite les conflits provoqués par les pirates qui venaient quérir des vivres dans son île natale. Il changea du tout au tout après cet événement, que ce soit au niveau des idéaux, du physique, de la personnalité ou encore des principes. Le révolutionnaire était devenu une arme au service de la justice. Depuis sa rencontre avec Alexander, il s'est engagé dans la Marine et a rapidement gravi les échelons grâce aux pouvoirs conférés par son fruit du démon, sa discrétion et ses actes réfléchis. Mais désormais, son objectif principal lui est rappelé par une phrase courte :

« Peut-être nous reverrons-nous un jour. »

( Bon honnêtement je trouve que cette histoire c'est la quantité plus que la qualité, je m'en excuse donc, j'vais essayer de me rattraper sur le post rp, si jamais y'a un souci notable je m'occuperai de réagencer tout ça )

Rêve / But :
Objectif à court terme : Rejoindre l'équipage des Immortels
Objectif à long terme : Eradiquer la piraterie et rétablir la paix et la tranquilité

Post RP :

Les premiers rayons de soleil de la journée illuminaient déjà de leur ardeur la cabine du capitaine. Celui-ci, le sommeil dérangé par la soudaine clarté matinale, se plongea inconsciemment sous sa couette légère lorsqu'un matelot fit brusquement irruption au beau milieu de la pièce, le réveillant en fanfare. Fixant rapidement sa capuche sur sa tête, il reporta son regard sur son subordonné et l'observa de la tête aux pieds. Habillé du costume rayé bleu et blanc habituel des matelots, ses yeux plissés étaient ombrés par sa casquette décorée d'une mouette, le fier symbole de la Marine. Le souffle haletant, il se laissa une poignée de secondes pour récupérer de l'éventuel sprint qu'il venait d'effectuer avant de briser enfin le silence qui s'était installé :

« Sous-amiral, veuillez m'excuser de cette entrée brutale, mais une île est en vue et elle semble entourée d'imposants monstres marins. Quels sont vos ordres ? Rebroussons-nous chemin ou affrontons-nous ces créatures ?

Shirobû hésita un moment, non pas parce que la décision était difficile mais à cause de son engourdissement. Il exécuta quelques mouvements de l'épaule, pivota son cou de gauche à droite, puis déposa sa main sur sa clavicule et frotta sa récente cicatrice en grimaçant, avant de se motiver à répondre :

- Nous n'avons pas fait tout ce trajet avec des hommes affamés pour rebrousser chemin si tôt, je me trompe ? l'interrogea-t-il sur un ton neutre, avant de se diriger vers la porte de sa cabine, tournant ainsi le dos au matelot gêné.
- Non... bien sûr, répondit-il en bafouillant, importuné par cette situation. Avez-vous d'autres directives à communiquer, sous-amiral ?
- Aucune, déclara Shirobû avant de réfléchir à une façon de clore cette conversation. Comme à son habitude, il se déroba avant de fermer la porte. Bon, je vais pêcher la truite. Je... à bientôt, jeune homme ! »

Le matelot resta de marbre, son esprit s'embourbant dans les propos étranges tenus par le sous-amiral. Il se demanda alors pourquoi ce dernier allait-il pêcher la truite s'il était censé débarrasser les alentours des monstres marins. Sans essayer plus de comprendre le paradoxe et ne voulant pas rester plus longtemps dans une chambre qui n'était pas la sienne, le mousse s'échappa de la pièce pour retourner sur le pont.

Pendant ce temps, le sous-amiral se hissa sur la figure de proue représentant un lion à la crinière large et observa les soi-disant « monstres marins » qui bloquaient le passage. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour se rendre compte que les rares créatures qui entouraient l'île à l'horizon n'étaient rien d'autre que des hydres bicéphales. Shirobû avait déjà vu ce genre de bêtes par le passé, elles se reproduisent facilement dans les îles tropicales et elles en font leur territoire. Néanmois, de par leur taille gigantesque, elles ne peuvent pas occuper une île à plus de deux individus. Il connaissait également leur point faible : un de leurs deux crânes est extrêmement vulnérable, c'est celui où est situé leur unique cerveau. Etant donné qu'il apercevait dans son champ de vision quatre têtes flottant hors de l'eau, il en déduisit facilement que s'il parvenait à vaincre ces deux hydres, l'île serait à eux. Lorsqu'il réfléchit à une manière d'atteindre leurs têtes sans glisser sur leur cou, il se rendit compte que si leur viande était comestible, cela en serait véritablement fini avec la disette qui sévissait sur le bateau depuis déjà une dizaine de jours. Le sous-amiral esquissa un sourire mais ne daigna pas annoncer cette nouvelle aux membres de son équipage. Il demanda juste quelques outils pour affronter ces hydres au premier matelot venu.

« Hep, attends une minute ! lui lança-t-il avant de se rapprocher d'un pas tranquille. Pourrais-tu m'apporter un ou deux harpons je te prie ?

Le mousse s'exécuta immédiatement et rapporta deux armes effilées à Shirobû qui s'en empara en le remerciant. Les membres de l'équipage commencèrent à se masser sur le pont pour observer le combat de leur capitaine qui prenait place dans un canot d'embarcation. Le handicap apporté par son fruit du démon l'obligeait à utiliser ce moyen de déplacement pour s'approcher des hydres. Une fois à distance suffisante, il dirigea sa main gauche vers une des deux têtes de la première créature et adopta une pose de lancer. Après s'être légèrement incliné en arrière, il se rabattit vers l'avant et envoya avec précision le harpon qui se logea dans la gueule béante de la cible. Celle-ci ne marqua aucune réaction. Le hasard faisant bien les choses, il semblait que le sous-amiral avait touché le crâne vulnérable. Cette supposition se confirma une demi-douzaine de secondes plus tard, lorsque les cous immenses de l'hydre tombèrent en direction de l'île, provoquant une énorme vague qui s'éclata contre les hauts rochers bordant la côte. Shirobû eut à peine le temps de savourer son succès que la deuxième créature s'approchait de lui à vive allure. Son premier réflexe fut de se saisir du dernier harpon et de le lancer de toute ses forces en direction d'une des deux têtes. La lame ne semblait pas filer vers la créature mais une rapide bourrasque changea sa trajectoire en un instant et elle se planta violemment dans le haut du crâne du monstre marin. Les flots de sang qui s'écoulaient dans l'eau et la teintaient d'un rouge pâle et luisant n'ont pas fait broncher un instant l'hydre – à la grande surprise des spectateurs - qui était maintenant à portée du sous-amiral.

- Ces bestioles ont un système nerveux assez avantageux... grogna Shirobû, comprenant qu'il avait malheureusement touché le mauvais crâne cette fois-ci.

Mais son esprit combattif ne fut que réveillé par l'aggressivité de la créature. Elle plia son cou titanesque dans le but de déchiqueter le sous-amiral avec ses puissantes mâchoires. Sans hésiter une seconde, il esquiva le coup avec un saut d'une hauteur hors-norme puis retomba directement sur la tête de l'hydre. Avec un rictus de rage, il troqua son poing pour une lame terriblement effilée et transperça sans trop de mal la peau épaisse de la bête. Celle-ci poussa un rugissement strident avant de devenir un cadavre encombrant. Fier du combat qu'il venait de remporter, et ce avec une aisance remarquable, il s'assit sur le cou de sa proie en attendant que ses subordonnés viennent le chercher. Ebloui par le soleil radieux, il conclut cette bataille en arborant un grand sourire :

- Je crois que ce soir on va bien manger. »