Whopon Freyjan

Histoire:

"Même venu d'un sol impropre et immonde, un magnifique arbre peut s'élever vers le ciel..."

Une petite île d'All Blue, perdue dans ces mers si grandes et à la fois si petites. Une île normale, soumise nullement à la guerre ou à la tyrannie. C'est là qu'est né Whopon Freyjan, d'une humble famille de serviteurs de la justice! Enfant unique, sa mère était gradée dans la marine, son père aussi mais un peu moins. Sa mère, d'ailleurs, prenait son métier très au sérieux et mourut donc en mission très vite sous le doux nom de martyr de la justice. Il devait avoir quatre ou cinq ans le petit, pas le plus belle âge pour entendre que sa mère a disparu, pas le bon moment pour se lamenter devant un cercueil... Elle était aimante, bien que souvent absente. Elle était loin, la plupart du temps, contrairement à son père, qui était moins plaisant, mais là, proche. Après tout, il n'était pas un homme d'exception et on ne lui confiait guère de choses hors de sa propre mer...
Amené à éduquer seul un gosse qui commençait à peine à comprendre de quoi il en retournait, le père n'eut d'autre choix que de le destiner à ce à quoi il pouvait le préparer au mieux, histoire d'avoir moins de chance de se tromper dans ce qu'il apprendrait à l'enfant: le choix de la sûreté en quelque sorte. Il serait donc marine, c'était déjà décidé. Aussi lui fallait-il aller à l'école, pour apprendre le minimum qu'un bon soldat doit savoir, et pour le reste, il devrait apprendre à se battre, ce qu'un soldat ou un gradé devait obligatoirement savoir faire. Il fut donc décidé de lui apprendre l'escrime et le tir. Décidé par son paternel qui croyait faire le bien en ne laissant pas son enfant errer comme un gamin ordinaire avec ceux de son âge, les bonnes et les mauvaises graines qui tailleraient avec lui le futur. Ce n'était pas forcément le meilleur choix, peut être, des années plus tard, son père se posa-t-il la question quand à la justesse de la méthode, mais pas longtemps en tout cas; il deviendrait fier d'avoir un fils marine. Et cruel car il l'aurait sous ses ordres...
Mais bref, restons dans l'enfance de cette future élite que deviendra Whopon. En effet, jeune, son père ne décelait pas de potentiel particulier chez le jeune homme. EN même temps, sa principale qualité était d'être intelligent, ce qui n'était pas le point fort de son père. Ni le talent mis à profit dans son entrainement qui se limitait principalement à tirer ou à cogner. Malgré tout, il s'en sortait pas mal avec l'escrime grâce à cette petite pointe de sagesse. Il comprenait des choses qui échappait à son paternel et en profitait pour lui placer des bottes et des feintes au cours des duels qui commencèrent à avoir lieu entre eux au cours de l'adolescence. Malgré tout, il se retenait dans ses coups: c'était son père après tout. Lui, par contre, il ne se retenait pas de lui en retourner une après qu'il lui ai fais mettre un genou à terre. Un tel manque de respect, il fallait que le gosse comprenne...
Bref, une adolescence toujours un peu solitaire, mais avec du mieux. Il ne s'entraînat rapidement plus avec son père, qui l'envoyait voir comment cela se passait réellement chez les soldats. Il s'y trouva plus à l'aise, bien qu'entouré de types de l'âge de son père. Une moins grande barrière morale face à ses agissements lui permettait de réellement briller, et ils n'étaient pas tous des crétins ce qui était bien heureux. Il s'y fit quelques compagnons, pas de réels amis, avec la différence d'âge et d'emploi, ce n'était pas vraiment jouable sur ce côté-là. Ils connaissaient son père, donc c'était plus des amis de la famille que de lui, dans le fond, mais il jouait souvent avec eux aux petits jeux d'argent sans intérêts que l'on pratique dans les casernes ou autrement ils parlaient avec eux pour analyser leur mode de pensée. Il aimait découvrir une culture, que cela soit celle d'un pays ou d'un emploi; c'était ce qu'il découvrait en ces instants. En résumé, il appris pas mal de chose à cette époque là. A mieux se battre, à mentir quand il le fallait, et surtout, à remettre en question le point de vue des gens. La morale n'était pas fixée de naissance, c'était chaque être humain qui déterminait sa propre balance de la justice; cette vérité fut sans doute la chose la plus importante qu'il appris en ces lieux!
Pour le reste de son entrainement, quelques années plus tard, son père décida de confier son jeunot à un gradé de passage, le contre-amiral Stauzer. Stauzer pris Whopon sous son aile durant deux longues années de voyage en mer. Et l'on peut dire que c'était là la finalisation de sa formation. Là, était également la plus grosse marche qu'il devait grimper pour atteindre la maturité. Un obstacle si haut qu'on ne peut le comparer qu'à peu de gens. La vie en enfer pendant deux ans. Il y a plusieurs choses à retenir du Stauzer en question: première chose,c 'est un fanatique suicidaire! Il aime obéir aux ordres et accomplir n'importe quelle mission, aussi, peu de chefs de la paperasserie se sont retenus de lui confier des tâches dont n'importe quel individu sensé n'aurait pu que refuser. A noter que ce genre d'apprentissage fait très bonne vue sur un C.V, mais n'est pourtant guère désirable. Deuxième chose: il est d'une sévérité impressionante envers ses hommes et déteste les jeunes sans expériences. En bref, déjà que tout l'équipage en bavait et que personne n'aurait rechigné à suivre un leader mutin, poste qui ne fut pris par personne au final par peur du contre-amiral, Whopon, lui, morflait encore plus que les autres et passait souvent ses soirées d'après bataille sans dormir ni manger, à nettoyer le pont et à monter un tour de garde. Pour ainsi dire, la vie du jeune homme fut une véritable épreuve. Mais une fois la première année passée, il parvint à survivre plus aisément en voyant qu'il eut déjà fais la moitié du chemin. Et surtout, il avait vu que ses forces physiques et psychiques se développaient très rapidement face à une telle quantité de douleur et problèmes. Il comprit également qu'il pourrait plus aisément faire agir les autres après avoir été forcé d'agir si longtemps. Il profita donc d'un peu de son expérience pour assigner des corvées qui lui était dévolu à d'autres, durant cette deuxième année, et ce, avec une maestria impressionante. Stauzer le remarqua peut être une ou deux fois, mais le don que développait le jeune homme dû lui plaire car il sembla moins s'acharner sur lui durant cette deuxième longue période. Et il ne força jamais le jeune homme à travailler par lui-même à la place de faire faire le boulot à l'un de ses hommes...
Une fois revenu au port, il fut accueilli de manière peu expansive par son père qui se contenta surtout de lui annoncer qu'il était désormais engagé dans la marine, sous ses ordres de plus. On peut dire que les premières semaines qui suivirent firent regretter Stauzer à Whopon. Il était peut être sévère, mais au moins était-il brillant, comparé à son paternel... Médiocre et bête, il n'en finissait pas de coller ses erreurs sur les autres ou de se contenter de suivre les ordres. A ça il était heureux Mr Freyjan, que d'avoir un avis d'un supérieur au combien idéalisé pour guider sa lame vers un noble objectif, souvent dans une mission que n'aurait jamais accomplie Whopon s'il eut le choix. En effet, entre le fait qu'il s'agissait-là de celui qui l'avait élevé et également le fait qu'un bataillon entier de soldat se tiennent prêt à lui régler son compte en cas de problème, il n'aurait sans doute pas tenu un mois sans se montrer indiscipliné. Pourtant il tient bon, et ce pendant quelques années. Le temps qu'il finissent par obtenir son premier grade et sorte un tant soit peu de la piétaille. Là, sa vie pris enfin un cours éloigné de l'individu néfaste qui l'eut élevé...

Lui et son géniteur partir à deux pour rechercher sur l'île voisine des esclaves. Oui, évidement, ce genre de pratiques n'était pas bien tolérée dans certaines parties d'All Blue, même en ces jours, mais la marine était d'accord, semblait-il, avec la légitimité de ce type d'acte. Ils fut donc commandé à la famille Freyjan de fouiller une petite île proche pendant que le gros des troupes recherchait sur l'île bien plus développée qui était la seconde piste quand à ces individus portés disparus. Whopon ne s'était pas vraiment intéressé aux détails. Un navire avait coulé, d'après ce qu'il se souvenait avoir lu dans l'ordre de mission. Les esclaves se seraient enfuis à la nage sans leur maître qui désirait les récupérer. Il y en avait un bataillon, normalement, il fallait espérer qu'ils soient restés groupés, sinon cela allait prendre un temps fou à la marine pour les récupérer. Pour le reste, il n'y avait rien de vraiment intéressant du point de vue du jeune homme quand à cette mission. Bien sûr, il n'aimait pas vraiment l'idée de l'esclavage bien qu'il n'en ait jamais vu un, d'esclave. Mais il ne voyait pas cela comme monstrueux. Assurer sa survie même s'il fallait se soumettre, c'était déjà proposer une alternative plus enviable que la mort aux prisonniers...
Aucun des deux hommes ne parlait plus que nécessaire. Ils s'étaient encore un peu éloignés depuis le temps. Ils questionnaient les villageois et préféraient garder le silence pour le reste. Leur recherche n'avançait pas vraiment, jusqu'à ce qu'une vieille grange ou un entrepôt très laid attire le regard du père de Whopon, légèrement à l'extérieur de la ville. Malgré son esprit simpliste, il eut l'idée d'aller y chercher les fuyards et c'est là qu'ils les y trouvèrent. Ni Whopon ni son père n'était en tenue de marine, heureusement, sinon sans doute les esclaves se seraient-ils attaqués à deux simples personnes, ou les aurait enfermés quelque part le temps de fuir. Nul ne pouvait le savoir. En tout cas, les deux hommes se présentèrent comme des habitants du village à toute cette bande de mendiant soumis en cavale. Whopon sentait que son géniteur avait un mépris intense pour ces gens, lui non. En contemplant la foule, il y repéra surtout: deux enfants à l'air innocent, un vieillard au regard plein de confiance et de bonté, l'archétype du patriarche, en quelque sorte, et une fille triste qu'il trouvait loin d'être laide. Pour conclure, on peut dire que le jeune idéaliste y trouva les stéréotypes des gens à qui l'on a envie de porter secours. Bien qu'il y ait un nombre non négligeable de crétins au regard vitreux, il ne pu s'empêcher de se demander s'il fallait bien les ramener à un violent et stupide maitre sans compassion ni intelligence...
Alors que son père soutirait discrètement des informations, quoiqu'il aurait sans doute été trop direct pour des gens un peu méfiant, contrairement à ce groupe qui semblait assez naïf, Whopon approcha la jeune demoiselle, un peu timidement, il l'avouerait facilement si on lui posait désormais la question. C'était non seulement par envie mais également par nécessité, elle avait son âge et donc un point de vue un peu plus comparable avec le sien que celui des autres, il désirait avoir une opinion d'autrui sur ce qui les attendait. Il s'arrangeat, contrairement à son père, pour ne pas paraitre poser la question, mais se renseigna sur son avenir possible. La fille pleura plusieurs fois, il y compris les dureté qu'elle avait vécu jusque là ainsi que le fait qu'ils seraient tous exécutés par leur riche propriétaire pour donner l'exemple, chose qui dégoutât réellement le jeune marine. Quelques dizaines de minutes plus tard, lui et son père sortirent de cette grange. Commença alors leur dernière discussion amicale. Après quelques minutes, Whopon compris que son géniteur les livreraient sans hésitation aucune et les condamneraient à mort. Il se rappela alors tous les mauvais choix qu'avait accompli celui-ci et tout le mal que le jeune homme l'avait vu faire autour de lui. Un seul réflexe pour le fils prodige: il dégaina! Son père rit, et l'imita. Peut être ne l'avait-il jamais vraiment aimé? Whopon s'en moquait en fin de compte. Il détestait cet homme désormais. S'engageat un impressionant duel qui se soldât par la destruction de la rapière du père, aisément brisée par la volonté et la force du petit. Celui-ci alors entama un long discours sur la lâcheté, la médiocrité et l'idiotie de son fils, en lançant plusieurs fois à la figure du rejeton le fait qu'il n'oserait jamais lever véritablement la main sur son père. Affirmation qui fut rapidement contredirte par la tâche rouge qui se format au niveau du poitrail de Mr Freyjan. Au bout de la pointe de fer, en plein dans la chaire de l'homme, au niveau du coeur. Celui-ci eut un air ou un hoquet de surprise, Whopon essaie encore de l'oublier. Peut être avait-il dit quelque chose? Cette scène aurait été d'un triste si le jeune homme n'avait été persuadé du bien fondé de sa résolution. Il jeta le cadavre à la mer, revint auprès des esclaves et leur expliqua qu'il était dans la marine, qu'ils étaient recherché et qu'il ne les dénoncerait pas. Il frappa le crétin qui voulut l'emprisonner en lui expliquant bien calmement qu'il ne serait nullement revenu le leur dire si cela avait été sa véritable intention. Pour le reste, il leur proposa le petit navire qu'il avait utilisé pour rejoindre l'île. Il n'aurait pas contenu autant de personnes normales, mais eux, habitués à s'entasser, aurait pu le prendre pour fuir. Ils acceptèrent et certains le remercièrent. Le vieux, les gosses et la jeune fille surtout, pour elle, il détourna le regard, par par un quelquonque manque de politesse mais parce qu'il devait ressembler à une tomate bien mûre, lui, si peu habitué à recevoir des compliments que d'être remerciés par tant de gens ainsi que par une demoiselle.
Dans son rapport, il fut dit qu'un équipage de pirate les avait attaqué. Son père l'avait mis en déroute presque tout seul mais était mort de ses blessures et tombé à la mer; lui avait survécu grâce à lui. C'était un mensonge dont il ne retirerait aucune gloire, donc peu remis en question. De plus, avoir un père martyr l'aiderait à prendre un peu de galon au début, ne serait-ce que pour le récompenser de sa fidelité envers la marine, ainsi que de celle de ses parents. Whopon se remis à l'entrainement avec une ardeur renouvelé, désirant pouvoir choisir du destin des autres comme en cet instant à l'avenir, pour ne pas laisser cela qu'à des hommes comme son géniteur. Une future légende était née...

Mmmh... J'avais pas pensé à ça God ^^ Bon alors dans un premier sens, pour les possibilités, c'est pas pour ça qu'il va forcément changer. Il peut très bien être suffisament attaché au pouvoir pour cela. Après tout, en ce cas là, il sait déjà pour son âge et les qualifications il n'a pas à en tenir compte. On va déjà dire que si le mensonge est basique il tient pas longtemps... Disons que plus ce que je dis est complexe plus il est dur de le démentir, mais en résumé, je peux refaire une description, cela ira plus vite...

Veritas Veritas No Mie (paramecia): Permet à son utilisateur de faire croire à n'importe qui que ce qu'il dit est la vérité! Bien entendu, il ne peux pas faire mentir des faits profondement admis comme "le ciel est bleu"; son mensonge ne prendrait pas. Il faut également qu'il soit à proximité de la personne pour qu'il puisse mentir, cela ne marche pas par den den mushi. A noter également qu'un mensonge simple et sans argument a une durée de vie souvent inférieure à une heure. Il est également facilement possible à quelqu'un de briser un mensonge pareil s'il s'agit d'une décision vitale. (abandonner son poste, ses compagnons, etc... ==> Le temps passé à réfléchir malgré l'avis de Whopon permet d'émettre trop de doutes. En effet, un choix ainsi fais hésiter même si l'on a une idée de quel choix est optimal et l'hésitation suffit).

Cela irait comme cela? Je l'ai bien affaibli sur la dernière ligne, le reste c'était prévu mais cela ne changeait pas grand chose... Sinon, je ne peux briguer plus que colonel?

Bon bon bon, je vais créer un autre perso alors... Je serai sans doute pas accepté avec ce fruit et il va avec le perso au final Alors pas grave, j'ai quelque chose de prévu avec quelqu'un... J'enverrai une autre présentation d'ici quelques jours Ne vous souciez plus trop de cela (quoique ne deletez pas, on sait jamais^^)