Un secret persistant...

~~~~~~~~~~Présentation du joueur ~~~~~~~~~~

Bref, changement d'idée de perso, parce que j'ai envie de voir un vrai monstre de cruauté dans la marine avec un bon grade, parce que je veux influencer l'histoire, parce que j'ai le droit de savoir pour Negara théoriquement, et parce qu'il faut bien que la dictature gouvernementale prenne de l'ampleur^^ Bref, je vais tenter de devenir le plus méchant des méchants réunis...

~~~~~~~~~~Présentation du personnage ~~~~~~~~~~

Nom & Prenom : Féryl Du Ginache...

Pseudonyme : Le Loup...

Age : 27 ans (17 ans lors de la bataille de Negara, il y a neuf ans... Enfin, et quelques mois donc il désormais dix ans de plus qu'à l'époque)

Race : Homme

Occupation : Gouvernement; gardien du secret gouvernemental! Il gère les secrets qui ne doivent être révelés...

Rang Spécial : Gardien des Secrets, ce poste est nommé Era (On parle de l'Era pour désigner ainsi Féryl, à noter que les membres du conseil des cinq étoiles ne sont pas obligés d'avoir été informés des actes du gouvernement précédent s'ils ne le désirent pas, ils possèdent le droit de s'informer sans mourir, contrairement au reste du monde, mais ce droit n'est pas une obligation) d'après les membres des cinq étoiles. Officiellement, on lui attribue le titre de Haut-Chancelier pour justifier son pouvoir politique! (Rang gouvernemental lui permettant d'outrepasser toutes les lois et d'ordonner au même titre qu'un membre des cinq étoiles tant que le secret ne sera pas définitivement protégé... - Le titre qu'il faudrait approprier à Féryl serait sans doute Haut-Chancelier, car il s'agit du seul connu par la masse...)

Physique :
Un homme grand, élancé, digne et un peu inquiétant... Nous décrirons ainsi la présence de Féryl. Il ne s'agit pas là d'un quidam, on sent dans son regard, ses paroles, son attitude, dans tout son être qu'il possède quelque chose qui le différencie. De toute manière, il ne mélange jamais réellement aux gens, il a tendance à s'afficher théâtral et surtout à ne jamais s'abaisser au niveau du peuple. Il se moque couramment des autres, railleur et qui vise souvent juste, et se contente la plupart du temps de rabaisser les gens. Il est un menteur né, considérant la vérité comme instable, il a une voix charmante et on le sent digne de sa confiance souvent dès l'instant où il commence à promettre... Mais il ne respect aucun code pour cela, la promesse qu'il fait à un instant pourrait n'avoir pour lui aucune valeur à la minute suivante. Tous les croient à moins qu'il ne leur ait montré sa cruauté, tous se trompent dans leur jugement. Il n'y a aucune vérité dans l'air qu'affiche cet homme. Féryl semble un homme bon mais n'en est pas un, nullement, aucunement...
Il place sa dignité très haut dans ses valeurs et possède un orgueil impressionnant, cela permet de facilement le provoquer, pour qu'il se venge ensuite sans ménagement. Il prend plaisir à apprendre aux gens le respect, il prend surtout plaisir à les humilier. Pour le reste, il usera, par exemple, de soldats pour s'éviter de marcher dans une flaque de boue s'il en a l'occasion, ce genre de comportement irrespectueux, inutile et qui resserre l'impression de pouvoir qu'il offre aux autres...
Une peau bien bronzée et une expression pleine de compassion, voilà le visage qu'il arbore en général. Toujours utile d'être beau aux yeux des gens, et de sembler amical et supérieur à la fois. Ses cheveux sont de couleurs vert-sombre, ils semblent toujours figés à la même longueur, du même principe que sa barbe semble ne jamais pousser. Il a des yeux de bronze, miroitant de milles promesses aux yeux de ses interlocuteurs, et souvent, sur son visage, un demi-sourire vient parachever le tableau. Un tel individu ne peut être qu'un noble sauveur...
Pour le point de vue vestimentaire, en général Féryl tend à s'habiller de longues, colorées et amples tenues des nobles de temps anciens. Ainsi il montre son pouvoir comme quelque chose d'héréditaire, d'inaliénable, plutôt que comme un stupide grade. A vrai dire, il est difficile pour quiconque de douter un instant de l'importance de cet homme tant il prend plaisir, dissimulé bien sûr, à montrer son autorité. Enfin, lorsqu'il le peut, il laisse éclater cette joie primaire et ignoble en humiliant toute personne assez proche de lui, mais en général il se retient de ce genre d'attention A noter également une forte tendance à porter des gants lorsqu'il travaille, pour éviter d'avoir à toucher certaines choses, certaines mains ou pour ne pas laisser d'empreintes...
L'une des seuls habitudes notables de Féryl que l'on constate rapidement est sa tendance à sortir de ses poches une montre à gousset dont il se sert pour avoir l'heure ou obtenir l'excuse qu'il lui faut pour fausser compagnie aux gens sans être trop vulgaire. Ainsi cette accessoire a finalement été attribué à la possibilité de fuir des présences ou de savoir comment se déroulent certains autres événements, cette montre est ainsi devenue très importante aux yeux de l'homme. Habitué au luxe, il ne supporte aucunement la pauvreté dans son entourage, en fait, quand à sa personne. Lorsqu'on tente, par exemple en le recevant, de lui servir un vulgaire vin de maigre qualité, il peut s'énerver et menacer d'exécution l'officier en question. Le main d'oeuvre se remplace, ainsi le verra-t-on toujours dans des lieux chics pour manger, habillés de façon à ce qu'un simple mètre de tissu sur lui vaille la solde annuelle de certains soldats, et ainsi de suite. Il se fera traiter comme un prince par ceux qui le côtoient, parce qu'il possède ce droit de par sa force et ses capacités. Il n'y a rien de plus à dire sur cet aspect-ci de Féryl...
Au combat, cet homme se bat à l'aide d'une épée courte aux teintes azurées, sans nom, ou en empruntant des armes aux gens proches, chose qu'il peut exiger. Il n'hésite pas à abattre ses ennemis de façon sanglante, n'épargne aucun civil, s'amuse même parfois de l'ironie de leur mort, apprécie les exécutions, surtout quand elles sont spectaculaires et, surtout, est sans aucune pitié. Un tel homme se fera craindre de tous en très peu de temps, trop peu de temps peut être, il aime profiter des gens qui le croient bon, de ceux qui croient en lui, mais c'est une autre affaire. Pour l'instant, sachez seulement que son air bestial et noble lorsqu'il guerroie le rend encore plus impressionnant...

Caractère & morale : Impitoyable, exalté lorsqu'il en vient aux moments cruciaux, sans crainte ni remord, il est aisé et à la fois malsain de décrire un tel individu. Que dire d'autre pour entamer une farandole de description sur ce serviteur du gouvernement? Peut être simplement qu'après les événements vécus, sa fierté et sa folie ont cru de façon impressionnantes. Il se prend en unique homme de valeur en ce monde et méprise chaque autre individu qu'il rencontre ou presque, quoique pas toujours ouvertement, il n'a même aucun respect particulier pour le nouveau conseil des cinq étoiles. En fait, son rôle de serviteur tient plus de la loyauté aux hommes dirigeant le conseil avant la guerre qu'au simple gouvernement, la vérité et les promesses éternelles de ceux connaissant le secret lui ayant fait perdre la raison et contracter cette démence qui lui sied si bien. Il se prend pour un être proche de Dieu, il a suffisamment de pouvoir entre ses mains pour se conforter dans son jugement.
Son unique but dans la vie étant d'enterrer à jamais le secret, de ne jamais voir dévoiler le siècle perdu ni toutes les informations concernant cette époque et la bataille de Negara, pour l'honneur des anciens du gouvernement, pour sa gloire éternelle promise et simplement par le fait qu'il n'a que cet objectif à présent, qu'il y a été formé et qu'il ne désire que de l'accomplir au plus vite. Malheureusement, ce sera sans doute une lutte sans fin face à cette stupide curiosité humaine...
Il est prêt à tout commettre pour accomplir ses objectifs, de la trahison au massacre d'innocents, il n'aura jamais aucune honte à agir ainsi. Ses paroles sont mensongères à chaque instant, car il ne les dit que pour influencer les personnes en face de lui ou en pensant que si son opinion changeait par la suite, il aurait dit la vérité sur l'instant. Il tue les civils sans la moindre once de regret, préférant enterrer une victime que de laisser envie un possible criminel. Il n'hésite pas à s'attaquer aux libertés des autres car celles-ci non aucune valeur comparé à sa mission propre. Ainsi il peut exécuter des journalistes néfastes à son activité ou tout autre choix sympathique de ce genre qui s'offriront au cours de sa carrière avec une joie légèrement dissimulée parfois. Il fait partie de cette maigre catégorie qui, face à l'horreur d'un buster call, se déciderait à tuer tous les civils au lieu de les évacuer pour montrer au monde le respect à avoir pour les dirigeants. Il défend le pouvoir et se considère comme le pouvoir. Il est aussi tyrannique que l'on peut l'imaginer...
Il se montre malgré tout souvent très doux aux premiers abords, lorsqu'il ne sait pas si la personne a une quelconque valeur à ses yeux, il préfère être sûr que celle-ci soit prêt à jurer de sa bonne foi plutôt qu'il ait à la contraindre directement. Malgré tout, il n'est jamais honnête, jamais gentil, uniquement intéressé. Il aura beau promettre d'épargner une balance, il n'hésitera pas à l'exécuter à côté de ceux dénoncés par la-dite personne de faible volonté. Il n'a aucune envie d'user de la force si la diplomatie permet d'accélérer l'avancement d'un projet, tant qu'il n'a qu'à parler, les gens peuvent le croire sans que lui-même croient en ces paroles. C'est ainsi la base des erreurs que font les gens en se confiant à lui...
Il a tendance à aimer déléguer les tâches mineures, se servant souvent de Den Den Mushi pour donner ses ordres. En effet, il n'a pas le temps lui-même de répandre la justice, il cherche des informations ou neutralisent, ce sont ses principales activités. Ainsi tout ce qui concerne les actes de corruption, les vols, les meurtres mais qui ne le concernent pas seront aisément ignorer de sa personne. S'il a le temps, il donnera justement des ordres, mais il a tendance à plus aisément ordonner pour cause de simple éloignement géographique. Son autre occupation principale étant que la marine reste une force puissante et que l'on ne met pas en doute. Les citoyens doivent apprendre à vivre dans la crainte pour que plus aucun criminel ne sorte de la masse. Ainsi, s'il faut tuer des innocents pour que les gens dénoncent, il n'y qu'à agir ainsi. C'est ainsi que Féryl exécute chaque criminel qu'il débusque ou presque, souvent sur l'île même après avoir réuni la population. Ses propres hommes le craignent plus qu'ils ne le respectent. Bien que les nouvelles recrues croient en sa douceur avant d'avoir vu de leur propres yeux les actes d'un tel chef. Il a tendance à se prétendre bienfaiteur du peuple en arrivant sur des îles, souvent, cela marche au vu de son air princier, quelle ironie que les futures victimes de ce monstre se mettent parfois à scander son nom...
Passons à présent à l'orgueil, ce mot ne peut que décrire un tel homme. Il se prend pour un Dieu, sans limite, sans juge, et supérieur. Ainsi il n'aura de cesse de rabaisser ceux qui n'ont aucune utilité, il ne supportera pas le moindre manque de respect envers sa personne et aura tendance à tuer tous ceux qui oseront se lever contre lui. Un mutin n'aura même pas à brandir une arme fermement pour se retrouver une balle plantée en plein coeur. Quelqu'un l'humiliant sera, en général, humilié à son tour de façon bien plus cruelle et devant le plus de gens possible, pour voir ainsi son existence se finir dans la honte, même sa mort, si possible, devrait être suivie d'une éternelle souffrance. S'il ne parvient pas à se venger, Féryl est capable de se mettre en chasse, de retrouver à tout prix sa victime quelque soit l'endroit où celle-ci ait pu se cacher, le monde est vaste mais d'une taille connue, la rage de cet homme, elle, n'a pas de limite!
Finissons cette présentation sommaire par parler des secrets, il est simple de dire que Féryl connait beaucoup de choses, beaucoup trop peut être, mais il ne diffuse jamais ses connaissances sans y être véritablement forcé. Même parler de ses affaires avec un membre du conseil nécessite une forte pression de le part du gouvernement pour l'obliger à divulguer quoique ce soit. Nul ne sait grand chose sur ce qu'il cache, c'est bien-là le but. Malgré tout, récupérer des secrets est une activité intéressante et, au cours de ses voyages, il tentera parfois d'en apprendre plus sur les rares choses qu'il ignore. Rien n'est plus précieux que le savoir, il doit donc être le seul à le posséder en ce monde...

Fruit du Démon : Goudron Goudron No Mie (Paramecia; permet de créer et de contrôler le goudron... En espérant qu'il soit accepté... Le goudron est créé sous forme liquide, donc à forte température, et se solidifie à bon rythme si Féryl n'intervient pas. La chaleur du goudron brûle en général ceux qui entrent en contact avec lui, sans compter les autres aspects) - L'intérêt vient surtout du sadisme permis par ce fruit, sceller des endroits, tuer par étouffement, empêcher des cibles de fuir...

Techniques Spéciales :
Buster Call d'urgence (Uniquement pour les cas comme Ohara auparavant, il ne doit pas ébruiter ce pouvoir pour une raison sans lien avec Negara ou le siècle perdu... Je ne compte pas l'utiliser à moins que Xino se mette à crier les événements de Negara sur les toits, par exemple)
Pouvoir hiérarchique de sa fonction
Seul à connaitre la nature exacte des événements de Negara, il peut se servir de cette connaissance contre ceux qui connaissent une partie de la vérité pour prétendre pouvoir déclencher à nouveau les événements, un mensonge très efficace en cas d'extrême urgence, de possible mort car dire un seul mot sur ces événements reviennent, pour Féryl, à assumer une défaite...

Histoire :==> Prochain poste <==

Rêve / But : Garder le secret à jamais, devenir l'être le plus proche d'un Dieu en ce monde...

Post RP : /

Histoire:
Notre histoire commence sur une petite île sans nom, cachée quelque part en ce bas monde. Sans nom, car après une vie comme la sienne, Féryl n'aura eu ni le loisir d'y retourner, ni le plaisir d'y séjourner plus que cinq ans au cours de son existence, laps de temps fort court après la naissance, trop peut être pour apprendre quelque chose d'aussi élémentaire mais également d'aussi inutile...
Enfin, pour résumer, une famille noble et illustre des siècles auparavant, mais en disgrâce. Un cadet nommé Féryl, qui n'était pas désiré. Et voici donc le charmant cadre qui accueilli cette âme alors innocente. Envoyé dès sa cinquième année sur une autre île proche, pour entamer une carrière militaire, un beau métier qui permettrait à sa famille de totalement l'abandonner à moins qu'il ne parvienne à un grade élevé, auquel cas il aurait été le fils prodigue. Pas mal de changement d'île durant cette période, des souvenirs flous, des instructeurs tous cruels ou sans charismes dont il se serait bien passé. Mais ce qui devait être fait alors avait été fait, il avait appris à tirer, à utiliser un sabre de façon médiocre et à utiliser son cerveau le moins possible pour bien obéir aux ordres. Il savait lire mais pas beaucoup plus, que faire d'une chair à canon éduqué? Il tenta durant la fin de son apprentissage de rattraper en douce son retard à ce niveau là, mais n'y parvint pas complètement. Il aurait tant aimé être l'ainé ces moments-là, celui qui est destiné à un minimum de grandeur et choyé par des tuteurs prodigieux. Ce n'est pas toujours la vérité, mais dans une imagination attristée et jalouse, ce genre de chose arrive fréquemment. Enfin bref, il n'était qu'un minable soldat au début de cette folle guerre, un homme parmi dans d'autres destinés à retourner à la poussière. Pourtant, pour lui déjà, cette grande guerre n'était pas signe de fatalité, elle était justement présage de plus hautes inspirations pour lui, il pourrait briller sur le champs de bataille pour enfin s'élever!
Premiers combats, premières désillusions... Adieu imaginaire chevaleresque et romanesque, place à la réalité. Des combats bref et intenses, la poussière, le sang, la mort... Que dire, l'enfer sur terre. Pour chaque homme qui s'y plonge, la guerre est un fléau. On ne s'y démarque pas vraiment, surtout pas à une échelle pareille, il s'agissait simplement de descendre le type en face avant de se faire descendre. Il pris du galon, jusqu'à lieutenant, ce n'était pas à cause de ses capacités, ça non... Il avait survécu, assez de temps, pour accumuler ce que l'on appelait l'expérience. Il s'agissait là d'un mot vague qui cachait plus la lassitude et l'habitude immonde d'un individu à la guerre ouverte, le tout assaisonné de chance, de beaucoup de chance. Ainsi il n'était pas mort, s'il survivait encore plus, peut être finirait-il amiral en chef même... Ce genre de pensées lui venaient à l'esprit, et quelle immonde logique... Si les plus hauts chefs n'étaient que des types comme lui qui avaient survécus alors que les autres crevaient comme des chiens, s'élevant toujours plus alors que la mort les fuyait, ce monde était définitivement fou et corrompu...
Le lieutenant Féryl, au fond, cela sonnait bien... Il s'y habituait à ce grade, signe d'un faible mais existant respect des troupes. Pourtant, un jour, ses quelques subordonnées lors d'une bataille lui reprochèrent de mauvais choix... Avant de désobéir à son ordre de rester à couvert et de se retrouver criblés de balles par une volée de tirs ennemis. Malgré le fait que lors idées étaient mauvaises au final, Féryl se mit à réfléchir sur une chose... Qu'est-ce qui permettait à ces blanc-becs de le juger, lui? Eux qui commençaient à peine à sentir la poudre pensaient le valoir lui, un homme qui avait tant de fois frôlé la mort et qui empesterait le sang à jamais quelque soit les parfums dont il pourrait bien user? On peut dire que ce fut ces instants qui créèrent en Féryl les fondations de son orgueil. L'habitude du grade lui fit commencer à songer qu'il le méritait, ainsi il se mit à se croire supérieur et à s'écarter d'une voie de la justice...
Puis vint Negara, une bataille au cours de laquelle il aurait pu mourir, sans doute, mais il ne la vécu pas comme les autres. Il avait alors reçu un ordre de mission différent, complémentaire pour ainsi dire. Au final, les premiers soldats arrivés sur l'île, sans doute même avant les pirates, étaient composés d'un groupe de crétins dont il faisait partie. Chacun avait reçu des instructions précises et incompréhensibles. Féryl, au cours de l'accomplissement de sa tâche, tomba sur l'un des idiots en question. Le vide que composait le regard de cet individu était effrayant, comme pouvait-on autoriser un tel type à s'écarter du troupeau ne serait-ce que cinq minutes? Il avait accompli ses ordres et attendrait maintenant la bataille, comme les neufs autres demeurés choisis avec précision. Le gouvernement avait fait une grossière erreur,malgré ce qu'ils avaient pu penser, Féryl était loin, très loin d'être idiot... Il s'empara de tous les ordres de missions dont les autres n'avaient plus rien à faire, les analysa et déduit partiellement ce qui allait s'ensuivre... Une chose était sûr, les neufs autres débiles allaient mourir dans d'affreuses souffrances... Il n'y avait aucun intérêt à leur éviter ceci... Ainsi, Féryl quitta l'île par une voie qu'il avait jugée sûr grâce aux souvenirs des plans d'assauts vu la nuit précédente. Il était le seul à savoir, il serait le seul à ne pas mourir ici...
Ainsi, depuis le large, de ses propres yeux, le jeune lieutenant pu contempler toute l'horreur de l'indescriptible scène. Que dire, sinon ce mot de cinq lettres: folie! Oui, la démence, l'incompréhension, il avait pu imaginer quelque chose de vraisemblable, mais ce qu'il vit dépassa ces attentes. Au final, il y survécu, il s'était suffisamment éloigné pour survivre, mais il passa cinq jours à dériver dans un état de débilité profonde. Parvenant, par on ne sait quel miracle, à ne pas passer à l'eau depuis sa maigre embarcation; il se serait noyé dans cet état... Puis, lorsque son esprit lui revint, il était à présent clair qu'il était un élu. Il avait survécu, il savait et il ne pourrait être éliminé s'il avait vu juste. Il serait plus qu'un simple lieutenant, à présent, il serait quelqu'un de plus puissant qu'il ne l'avait jamais rêvé... Nous passerons sur les détails pour simplement établir le fait final du retour de Féryl auprès de ses supérieurs, il fut porté devant le conseil, entouré de mystère, face aux cinq sages de l'époque. Chacun d'entre eux, à cet instant, était au courant du secret dans son ensemble, ce serait la dernière génération à porter sur leurs maigres épaules un tel fardeau chacun. Le simple fait qu'il ait survécu à la bataille lui permis d'accéder aux chefs du gouvernement, tous les marines qui l'avaient aidés à parvenir devant eux furent ensuite éliminés, une bande de témoins trop compromettants...
Face au conseil, plusieurs jours de discussions qui semblèrent durer des années pour Féryl, alors partagé, tour à tour, entre l'émerveillement face aux choses qu'il apprenait, le rêve que permettait les promesses faites par les cinq étoiles, et la peur face à ce qu'il ne commençait que trop bien à concevoir... Il fut finalement désigné pour un poste d'exception, comme il s'y était attendu, un poste qui nécessiterait une disparition de dix ans pour parachever sa formation. Une existence inédite dans l'histoire, un individu chargé de porter le secret pour tout le sang versé sur l'autel du secret, quelqu'un qui serait supérieur en cela à une réunion de vieil hommes épuisés par la vie, la trop longue vie... Il serait l'Era, le gardien des ères à venir. On lui promis une gloire éternelle, elle existait, il le savait. Il serai un homme au pouvoir divin dès qu'il serait à nouveau prêt. Il serait le nouveau, le véritable Féryl, celui qu'il aurait toujours du être...
C'est ainsi que commencèrent dix années de formations intensives dans un lieu sans nom. Entouré par le secret, sous la terre-même, entouré par ceux qui savaient et ne reverraient jamais la surface, sans regrets, ces ombres autrefois appelées hommes. Il appris tout ce dont il avait besoin et même plus, tous les secrets possibles lui furent transmis à l'époque. De vive bouche de préférence, il avait également droit à des rapports de tous les espions et autres informateurs s'il le désirait. Quelle triste vie que d'être enfermés hors du temps et de tout savoir, ces pensées auraient peut être envahies des esprits normaux, mais le Secret était si beau, les informations si intenses, qu'au final, rien ne pouvait plus interrompre l'idéal exalté de Féryl. Il plierait ce nouveau monde, préserverait la gloire éternelle de ses prédecesseurs et assurerait sa propre entrée dans l'Histoire. Que dire d'autre, après une telle décennie... Il serait impossible de réellement mieux décrire la vie de Féryl avec des mots...
A présent, après une telle absence, le premier Era va enfin pouvoir retourner à la surface, le vestige suprême des centaines d'étoiles depuis la créations... L'homme qui peut se prétendre le plus proche d'un Dieu...