Nael Keel, Marine, truc tout pourri quoi... [Terminé]

~~~~~~~~~~Présentation du joueur ~~~~~~~~~~


Double Compte de Fye Sory

~~~~~~~~~~Présentation du personnage ~~~~~~~~~~

Nom & Prenom : Keel Nael

Pseudonyme : [Pas pour l’instant]

Age : 28 ans

Race : Humains/Cyborg

Occupation : Marine

Rang Spécial : Lieutenant Colonel

Physique :
Nael Keel est un homme, voilà déjà une révélation qui aura de quoi vous choquer… Plutôt grand, puisqu’il mesure dans les deux mètres, chétifs, palot, les gens on tendance a le comparer a un cadavre, mettons nous d’accord, Nael n’est pas un cadavre, un cadavre ne parle pas et ne marche pas… Nael est un humain, tout ce qu’il y a de plus banal, le cheveux bruns, un visage fin et délicat, des doigts longs ressemblants a des petites baguettes,… Bref un chef d’œuvre de banalité.
Enfin, voilà ce que vous dirait une personne dans la rue, si celle-ci prend la peine de le regarder… Car lorsqu’on s’intéresse a Nael, on découvre une multitude de petite chose sur lui, qui en fond un être un petit peu plus exceptionnel. Commençons par son visage, ce que les gens ne voient pas, c’est que sur les deux yeux qu’affiche Nael, seul un est encore fait de chair. En effet, le second est un prototype, inventé par un scientifique, le docteur Stein, qui remplace a la perfection un véritable œil. Comment ça marche ? J’en sais foutre rien, je ne suis pas scientifique moi…
Descendons maintenant, parce que bien qu’il ne soit pas désagréable a regarder, son visage est d’un ennui et d’un inintérêt des plus complet… Passons a son tronc. Et notons que la encore un génie de la mécanique c’est amusé. Pourquoi et comment on n’en sait rien, toujours est il qu’il a remplacé les poumons et le cœur de Nael par des machines, des pompes, les deux premiers pompes l’air et transmettent l’oxygène au sang, qui fait ensuite son travail, comme dans un vrai corps. Et le cœur a été remplacé par une pompe a sang, qui donc s’occupe comme un vrai cœur d’envoyer le sang vers les muscles. D‘un point de vu extérieur lorsque Nael se dévêtit on observe alors comme une plaque de métal posée sur son torse, celle-ci forgée de façon a ressembler le plus possible a un torse normal..
La encore ne nous attardons pas plus sur ces menus détail et allons directement a l’essentiel, le bras gauche de Nael. Arrachons là le tissu qui le recouvre et défaisons les ceintures l’entourant, pour admirer la suite des modifications, son bras mécanique ! Là ça à un véritable intérêt, si les précédentes modification n’étaient là que pour remplacer les organes perdu, ce bras lui a été donné pour le rendre plus puissant. La force de pression qu’il possède désormais dans ses doigts est incroyable, selon le brillant inventeur de celui-ci, toujours le même, cela peut approcher les deux tonnes de pression, soyons franc, l’alcool et les scientifiques n’a jamais fait bon ménage…
A l’intérieur de ce bras se trouve une lame, pas très longue, a peine vingt centimètre, là encore ajoutée pour rendre Nael plus performant. celui-ci ne s’en sert qu’en cas d’emprisonnement, si on le défait de ses armes de prédilection il lui reste toujours un moyen de s’en sortir.
Ces kilos de métal qu’il porte désormais l’ont considérablement alourdit de façon qu’au début il était incapable de se déplacer, de se mouvoir. Le docteur Stein, a alors modifier les jambes de Nael. Enfin, modifier.. Il les lui a retirer pour les remplacer par des méca-greffes, encore une fois… Tout comme l’œil et l’appareil respiratoire, les jambes n’ont rien de particulier, si ce n’est qu’il peut bouger plus facilement et qu’il craint moins les balles maintenant.
Bon maintenant que ce corps d’apollon a été étudié sous toute ses soudures, passons a son style vestimentaire. Première chose qui saute aux yeux, ce mec aime le rouge. Car par-dessus une chemise noire et un pantalon de toile bleu, il porte une imposante cape rouge, qui, outre le fait qu’elle soit légère, soyeuse et bien entretenue, possède un col dissimulant le coup et le menton du marine.
Je serait bref pour la suite, un morceau de tissu noir recouvre son bras droit, maintenu en place par une dizaine de ceinture (au bas mots). Sa main droite est recouvert d’un gant en cuir, pareil pour la gauche sauf que sur celle-ci les doigts ont été coupé pour en faire des mitaines. Dois je préciser a ce stade de la description que monsieur est gaucher ?
Les derniers effets personnels que porte monsieur sont les plus importants, du moins a ses yeux. Dans ses cheveux il accroche chaque jour un ruban rouge, cadeau de sa fille pour son vingt sixième anniversaire. Il y tient comme a la prunelle de ses yeux, c’est son joyaux, de la même couleur que sa cape, il y apporte le même soin, le lave lui-même, le repasse lui-même. Et surtout, il le porte constamment bon, sauf sous la douche ou pour éviter de l’abîmer il le retire, mais sinon il ne l’enlève jamais.
J’avais parlé de plusieurs effets personnels, car il y en a un second, son alliance. Bien q veuf, il ne s’en est jamais séparé, il la porte a l’annulaire gauche et elle est a ses yeux le dernier souvenirs le de sa défunte épouse et en raison de sa promesse d’un amour éternel, même par delà la mort, il ne la retirera jamais.

Caractère & morale :
Pour comprendre la façon de penser de Nael pas besoin d’être un génie. Mais savoir que la justice et sa fille sont les deux choses les plus importantes à ses yeux, peut parfois aider à y voir plus clair. Encore que…
Commençons par la justice, n’allez pas croire que son statut de marine signifie qu’il est a 100% d’accord avec les idéaux du gouvernement et sa façon de faire les choses, de concevoir la justice. Par exemple le simple fait que l’esclavage soit permis est à ses yeux une injustice inqualifiable. Toutefois comme il n’est pas le dernier de l’imbécile, il a bien compris qu’en ce monde, pour faire valoir sa justice, la marine restait le meilleur choix. De plus, il n’a jamais vraiment réfléchis à une autre solution.
Passons à sa fille, la douce Pace, elle est la plus belle chose qui lui soit arrivée dans sa vie et ce papa gâteau le lui fait savoir constamment par des petites attentions et des cadeaux en tout genre. Avant d’avoir cette enfant, à l’époque où la marine était toute sa vie, il était quelqu’un d’assez froid et de cruel, il ne reculait devant rien pour arriver à ses fins. Il manquait de bonheur, et ça il l’a trouvé d’abord avec sa femme, même s’il ne le goûtait pas souvent, et ensuite avec sa fille. Ce bonheur l’a changé il est désormais doux comme un agneau, il n’a plus cette violence et cette cruauté dont il a pu faire preuve par le passé. Au contact de sa fille il a même retrouvé quelque peu cette innocence naïve qu’on les enfants, a cette époque ou il ne savent rien de ce monde…
Il est aussi quelqu’un de têtu et d’obstiné, pour élever un enfant il faut parfois s’entêter à lui inculquer quelque chose, à le lui répéter plusieurs fois pour qu’il comprenne. Chez Nael c’est très vite venu, ça lui a semblé naturel, sûrement l’était il déjà un peu. Mais aujourd’hui, même en dehors de sa fille, et de son éducation, il fait montre d’une obstination a toute épreuve, s’il sait qu’il a raison il ne lâchera pas le morceau avant d’en avoir convaincus son opposant. Ça peut être une qualité comme un défaut, et chez lui c’est plus un défaut… Surtout qu’en parallèle c’est développé un certain « ego », qui fait qu’il n’aime pas avoir tord. La dernière personne a le lui avoir démontré a été retrouvée suspendus par les pieds sous un pond, c‘est dire...
Que dire de plus, outre sa fille Nael aime tout ce qui est acide où amer. Ses goûts sont bien particuliers à ce sujet là, pour lui un bon plat ne sera pas un plats doux, qui passe « tout seul », non pour lui le plat idéal est un plat qu’on sent une fois en bouche, qu’il pique et c’est un véritable délice. Il préfère sentir ses papilles en enfer qu’au paradis.
En parlant de paradis, Nael y croit, tout comme à l’enfer, le concept de destinée aussi, ceux de Satan et de Dieu par contre, il y est totalement réfractaire. Sans raison particulière pour autant, il ne pense pas que ça existe point.
Ah oui, c’est vrai Nael est quelqu’un d’assez simple, il n’est pas abruti, mais disons que se prendre la tête pour rien n’est pas son genre, si il sent qu’une chose va être prise de tête il prend la décision la plus simple qu’il puisse trouver, généralement foncer droit devant…
Dernier point ses phobies, Nael à peur… Il a peur des oiseaux. A vrai dire ça remonte a son entrée dans la marine, on lui a compter une histoire dans laquelle les oiseaux se retourner contre les gens et les dévorait, depuis il les craint, comme s’ils étaient la peste personnifiée.

Fruit du Démon : Pas pour le moment.

Histoire: Elle arrive :p

Rêve / But : Laisser une trace derrière lui et surtout rendre le monde meilleur, pour sa fille.

Post RP : Lui aussi :p

Histoire :Ma chère Pace,

Je me doute qu’a l’heure ou tu lis cette lettre, il y a longtemps que j’ai disparu de ta vie, très longtemps même… Tu as dix ans a l’heure ou je t’écris, j’espère que tu en auras au moins quinze quand tu me liras, car certains de mes propos pourrait te choquer, ou alors tu ne pourrais pas les comprendre…
Tout d’abord je tiens à m’excuser, j’ai était un bien piètre père et je m’en excuse. Durant les sept premières années de ta vie je n’étais pas souvent là, c’était maman qui prenait soin de toi et t’élevait. A sa mort, il c’est passé bien des choses, et au final j’ai mis en pause ma carrière de marine, pour venir m’occuper de toi et t’élever, que tu ais au moins l’un de tes deux parents. Et je ne suis pas déçu, ces trois années ont été magnifiques.
Mais je dois reprendre du service, car j’ai compris que sans ça, je te laisserais à ma mort, seule dans un monde pourri. Et ça je ne le veux pas. Je vais déjà t’expliquer pourquoi si tôt, pourquoi n’ai-je pas attendu plus longtemps. Tout d’abord la marine a des problèmes en ce moment. A l’heure ou je te parle, un Buster Call c’est fini, on en entendras sûrement pas parler, mais pourtant, c’est bien le cas, je suis sur de mes sources. Un Amiral les a trahis. Ce sont des coups durs pour la marine, employer leur arme ultime et perdre un de leur plus grand officier…
Enfin, là n’est pas la question, cette lettre a un but tout autre. J’ai peur qu’en grandissant tu aies l’impression de ne pas connaître ton père, de ne rien savoir sur lui, tout comme moi je ne savais rien sur le mien. Alors je tiens à ce que tu saches tout de ma vie, c’est pourquoi je vais te la narrer dans ces lignes.

Toute mon histoire commence ici même a Partage… Aujourd’hui, je vis dans la tour Cartouche, la rumeur veut que ce nom lui vienne de moi, je ne sais pas comment on a pus effacer tant d’histoire de la mémoire des gens, mais les faits sont là. Je n’ai jamais donné ce nom à cette tour.

Peu après ma naissance, cette tour, condamnée des années auparavant par les villageois, fut rouverte. Un homme cherchait un refuge et un lieu ou laisser quelque chose pendant un certain temps… Ce quelque chose c’est moi, et cet homme est mon père, qui a cette époque n’était qu’un jeune sergent de la marine, il a décider d’abandonner son fils dans un endroit sauvage et inhospitalier, toutefois il fit une dernière chose pour lui. Il demanda a la famille Vine, régnant sur l‘île, de s’occuper de cette enfant, jusqu’à ce qu’un jour il vienne le récupérer. Ainsi, Cartouche Tower fut ma chambre pendant de longues années et mon seul contact avec l’extérieur fut ma nourrice et Madame. Je vécu ainsi jusqu’à mes douze ans, jusqu’à ce qu’un jour mon père se souvienne de mon existence. A cette époque, je ne connaissais rien du monde extérieur, je savais lire et écrire, mais parler m’était difficile, je me déplaçais peut et l’espace restreint de ma chambre ne me permettais pas de faire de grands exercice physique. Mon univers se limité a un salle ronde au milieu de laquelle se trouvait un cercueil, pas de fenêtre, juste des briques rouges. Les seuls autres êtres de mon univers étaient la nourrice, le squelette, les araignées et un énorme rat que j’avais apprivoisé.

Ma relation avec chacun était plutôt ambiguë… J’étais alors persuade que le squelette me parlait, il agissait sur moi comme s’il avait été ma conscience, avant d’agir je me tournais vers lui pour savoir si je devais ou pas… Ma nourrisse était celle qui m’apprenait a lire et a écrire, elle m’apprenait des choses que je jugeait fantaisiste et sans intérêts. Mon rat, Pucth était mon confident, autant que le squelette, les araignées mes ennemis, ces effroyable guerriers contre lesquels je bataillait durant mes épopées fantastiques

Comment vous expliquer mon état d’esprit d’alors… J’étais seul au monde, amour et haine ne voulaient rien dire pour moi, guerre et paix n’était que des mots inventés pour nommer un concept, une éventualité. Meurtre et cruauté, des choses faites pour m’effrayée… Je ne saisi pas ce qu’était le bien, le mal, pour moi tuer était aussi bien que de laisser vivre, il n’y avait pas de différence, j’était neutre. Certains me qualifieraient de froid et de cruel, d’insensible et de monstre, même de salop. Mais j’étais alors un enfant innocent j’avais les mêmes facultés de jugement qu’un nouveau né.

Cet isolement m’avait aussi rendu fou sur certain point. Comme je vous l’ai dit, le squelette me parlait, j’entendais aussi d’autres voix. J’étais persuadé de ne pas être seul, dans un endroit où il n’y avait que moi. J’était capable de rester immobile des heures durant, en de rares cas, j’en oubliais de manger et restais ainsi plusieurs jours, jusqu’à ce que ma nourrisse me retrouve, inconscient, ou dans un état de faiblesse extrême, mort de faim. J’oubliais aussi de dormir et lorsqu’une tache m’absorbait plus rien n’avait d’importances. Le gamin de l’époque est bien loin aujourd’hui, mais il m’a aidé a me former…

Puis un jour mon père vint me chercher, je n’était alors que « mon enfant » ou encore « toi ». Il m’a donné un prénom, et plus encore un nom. C’est à ce moment là que je suis devenus Nael Keel. Que je suis devenu un étranger… Il m’a arraché a mon foyer, a mon univers, m’a emmener vers un monde impitoyable et hostile. Il m’a emmené dehors m’a arraché a ma tour, a mon isolement. Je ne sais plus comment tout ça c’est passé, je sais juste que j’ai emmené Putch et la tête du squelette avec moi… C’est à ce moment là que ma seconde vie a commencé…

Durant les premières semaine mes habitudes n’ont pas trop changées je restais muet quoi que l’on fasse… Mon père m’a enfermé dans une cabine sur un navire de la marine. Il venait me parler chaque jours, me parlant de mon avenir glorieux au sein de la marine. Je ne comprenais pas ce qu’il me disait, il parlait de combattre le crime, de servir mon gouvernement. Tout ça n’avait strictement aucun sens pour moi. Mais à force de m’en parler, jour après jours et ceux pendant toute la durée de notre traversée des mers, mon père finit par me convaincre. Pour comprendre, je dois te parler de mon père et de son histoire.

Il est né dans une famille de marchand et tout en lui le désignait apte a reprendre la succession de son père. Tout en lui était marchand, son talent naturel pour la négociation, son charisme fou… Mais lui ne rêvait que de voyages, de combat héroïque, de justice ! Il ne rêvait que de marine. Rien d’autre n’avait d’importance à ses yeux, tout était secondaire. Lorsqu’il prit sa décision il avait 19 ans, et il alla a l’encontre de la volonté de ses parents, la dispute qui s’en suivit fut si violente qu’il n’eut plus jamais affaires a eux… Suite à ça, il décida de consacrer entièrement sa vie à sa carrière de marine.

Dès le début il montra un fort potentiel, selon ses supérieurs, toutefois il avait tendances a l’insubordination, c’est pour ça que quatre années après son enrôlement il n’était que sergent. Son caractère trop enjoué, trop expressif et trop emporté lui valurent bien des problèmes durant ses premières affectations, parmi ceux-ci il y eut moi. Il ne m’avait jamais voulut, mais un jour, il céda au péché de chair avec une professionnelle. Il ne sut pas tout de suite que celle-ci était tombée enceinte et même si ça avait été le cas rien ne lui aurait dit que l’enfant été de lui. Il repartit pour une mission longue au bout de quelques jours. Sa mission dura près d’un an et lorsqu’il revint enfin il découvrit ma mère, un enfant dans les bras l’attendant sur le quai. Elle était extrêmement faible, presque mourante. Il décida dans un premier temps de l’ignorer, mais lorsqu’elle l’interpella il ne put continuer. Une longue discussion s’engagea entre eux. D’après ce que j’en sais les échanges de voix furent vifs et violents, jamais mon père ne s’était montré aussi agressif envers quelqu‘un. Il faut dira qu’a cette époque il avait déjà du mal a s’occuper de lui-même alors, un enfant cela lui semblait impensable.

Ce jour là lorsqu’il quitta ma mère sur le quai, ce fut seul, sans bébé dans les bras. J’étais alors condamné à rester avec une mère qui n’aurait pu m’aimer, destiné à une fin proche, car un bébé ne pouvait que la gêner dans son travail. Elle décida alors de forcer mon père et m’abandonna au pied de sa porte. La suite de l’histoire vous la connaissez, il vint jusqu’ici et m’abandonna, presque seul dans cette tour… Suite a ça, mon père continua sa carrière chez ses braves marines, il leur avait donné sa vie, a eux, a personne d’autre. Il travailla d’arrache pied pour se faire un nom, gommant tout ses défauts, il devint plus autoritaire, développa des tendances a la colère, en échange il devint un bon mouton, suivant les ordres qu’on lui donnait. Il devint le marine parfait, et à partir de ce moment là il put commencer à gravir les échelons. Le père Sergent, qui m’avait abandonné devint rapidement un colonel, affecté au QG d’East Blue.
C’est a ce moment là, que ses démons l’on amené a venir me rechercher. Il avait besoin de se racheter. Et il avait donc pour but de me faire enrôler dans la marine… J’étais alors un gamin, je n’avais rien à faire dans la marin et en temps normal je n’y aurais même pas été accepté. Mais mon père avait tout planifié, il avait quelque bonnes relations dans les recrutements, et modifier un l’âge d’un candidat n’était pas la chose la plus compliquée qu’on eut pu leur demander. C’est ainsi que gamin, on me fit passer un « entretien » avec un recruteur du bureau de la marine. Enfin, entretien est un bien grand mot, on m’a présenter, fait signer tout un tas de papiers, remis un costume, alors trop grand pour moi et affecté a un navire, sans m’expliquer ce que j’allais devenir.

Ma première affectation… J’en garde un douloureux souvenir… A vrai dire c’est elle la première a m’avoir fait perdre un membre, pour le coup c’était mon système respiratoire qui prit cher…Les évènements qui se sont passé ce jour là je ne t’en parlerais pas, pas besoin de le savoir, ce que j’ai fait par la suite non plus, je n’en suis pas vraiment fier donc, ce sera mon secret… Mais c’est à ce moment là que je rencontrais pour la première le professeur Stein, Franck Stein. Tu le connais, c’est ton parrain, et sans doute le meilleur ami que j’ai. J’étais mourrant quand je lui fus apporté par les survivants de la bataille. Le docteur avait besoin de corps en bonne état pour ses nouvelles expérience. Je me souviens qu’un homme a dit au moment ou il m’a déposé devant lui « Il n’est pas mort, mais dans quelques minutes ce sera réglés.» Stein, est alors intervenu, il a déclarer avoir d’autres projets pour moi. Ce fut la première fois qu’il me charcuta, il s’amusa comme on s’amuse avec un jouet. Me trafiquant,… C’était la première fois qu’il le faisait et par la suite, cela devait se répéter…

Je passais alors trois années avec lui, de quinze a dix huit ans, aussi surprenant que ça puisse paraître il n’était pas beaucoup plus âgés que moi, seule deux années nous séparait et a part le fait qu’il était un génie, il avait beaucoup de choses en commun avec moi. J’ai donc très vite sympathisé avec lui, de temps a autres j’effectuais pour la marine des missions, mais toujours je revenais chez lui. Et chaque fois que je me blessais, il me soignait, à sa façon…

Pourtant, même avec ce cadre presque parfait, je n’allais pas bien. Il me manquait quelque chose, j’étais réellement quelqu’un de froid et cruel, je n’arrivais pas à aimer.

C’est à cette époque que je rencontrais ta mère. Je venais de partir de chez Stein, on m’avait attribué une nouvelle mission, longue cette fois ci… Je devais partir en mer et y rester pendant plusieurs mois. Un long voyage m’attendait et ce n’était pas pour me réjouir. Les hommes avec qui j’avais été affecté étaient des barbares, des sauvages. Ils étaient loin de Stein, moins délicat que lui, c’étaient… des hommes… A notre premières escales ils m’entraînèrent dans une maison close pour que je découvre les choses de la vie et que je devienne un vrai « homme ». Il me payèrent un prostituée et ù’enfermèrent avec elle dans une chambre. L’idée devait leur sembler plaisante, m’imaginer seul avec une femme… De plus, mon corps avait déjà beaucoup changer par rapport a celui d’un être humain, je n’en avais pas honte, mais je savais qu’il pouvait effrayer et la prostituée l’était déjà suffisamment.

Cette femme, c’était ta mère. Je te demanderais de ne pas la juger sur ce qu’elle faisait à cette époque, elle se dégoûtait elle-même et la vie ne lui avait pas laissé beaucoup de choix. Quand j’y repense j’ai été puéril cette nuit là, ne sachant ce que je devais faire, j’ai commencé à parler avec elle. J’ai appris a la connaître et je me suis confiée a elle, de toute façon, je ne pensais pas la revoir alors…

Sauf que pour cette femme, mon cœur a commencé a battre de plus en plus fort, au fur et a mesure que la nuit avançait naissait des sentiments. Je commençais à l’aimer. Oh, contrairement a toi tout ne c’est pas fait en une nuit, je commençait a l’aimer, mais ne savait quel sens donner a ce sentiment, en matière d’amour j’étais alors novice. Je l’ai revue de nombreuses fois par la suite, a vrai dire, chaque nuit avant que nous ne quittions le port. Et au terme de tout ça, la dernière nuit avant de partir, nous avons tout deux laisser libres cours à nos pulsions charnelle.

C’est cette nuit là que tu fus conçue, juste avant que je ne reparte en mer. Je ne pouvais cependant la laisser dans la même misère que je l’avais connu, je lui donnais donc tout l’argent que je possédais et l’adresse de Stein. Je ne savais pas encore que lorsqu’elle se présenterait devant lui, ce serait pour lui dire qu’elle portait mon enfant et avait besoin d’aide.

Lorsque je suis rentré de mission, tu étais née et ce fut Stein qui m’expliqua tout ce qui ce passait et c’était passé. Ce fut aussi lui qui m’expliqua la symbolique du mariage et qui, une arme pointée sur ma tempe me força à en faire la demande à ta mère. Il m’a forcé la main ce jour là, car quoi qu’il me dise, je n’en comprenais pas l’importance, la symbolique de cette cérémonie dépassait ma capacité de compréhension.

Mais je ne le regrette pas, j’ai épousé ta mère et ai vécu heureux. Puis, on me donna une nouvelle mission et une autre encore. De façon à ce que je ne t’ai pas vue grandir. Pendant ce temps là, je gravissais les échelons ce qui devait faire plaisir a mon père, mais moi je n’étais pas heureux.

Et le pire arriva. Ta mère décéda. Personne ne l’avait vu venir, jamais on ne s’était douté de son état, ce fut… foudroyant. Tu ne t’en souviens peut être pas, tu étais sûrement trop occupée a pleurer ta mère pour remarquer un père absent, mais durant quelques mois je ne mis pas les pieds chez Stein. J’avais perdu le goût de vivre, j’ai sombré petit à petit dans le désespoir et l’alcoolisme… Là encore ce fut Stein qui m’en sortit. Il vint me chercher un jour, dans mon caniveau, endroit où j’adorais décuver. Je ne l’avais jamais vu aussi remonté, aussi violent… pourtant quand on connaît la nature emportée du bonhomme… Il m’a frappé jusqu’à ce que je le suive, puis une fois ici il t’a fait venir. J’ai tout de suite compris le but de la manœuvre, il voulait me donner une nouvelle raison de vivre, me montrer celle que j’aurais du voir depuis le début…

La suite tu la connais, j’ai demandé a la marine de prendre un congés exceptionnelle et a durée indéterminée, pour élever le seul parent me restant. A vrai dire, il n’ont pas eu leur mot a dire je ne sais même pas ce qu’ils en ont pensé… Mais je ne le regrette pas, j’ai aimé t’élever, te voir me sourire, m’appeler « papa ».

Je me suis occupée de toi jusqu’à aujourd’hui… Même s’il n’est pas ton père, Stein s’occupera aussi très bien de toi je sais que je peux lui faire confiance. En attendant sache que je t’aime, tout comme j’ai aimé ta mère et que même la mort ne fera pas cesser cet amour.

Armes :

Les armes a la disposition de Nael sont :

Le Kerberos, un pistolet à trois canon.

Spoiler:

Alors comme on peut le voir, le Kerberos possède trois canons, ce qui permet d'effectuer trois tir à la suite ou simultanément. Toute fois la limite reste de 1 tir par canon avant de devoir recharger. Donc bon, ça a ses avantages et ses inconvénients... Parmi ceux ci le fait par exemple que pour recharger l'arme en entier, ça demande trios fois plus de temps que pour une arme normale...
Pour finir, notez que le Kerberos a trois gâchettes différentes (une par canon).

Seconde arme : Un simple sabre, la lame mesure 120 cm. Il n'a rien de particulier, il coupe c'est tout...

Et donc avec ça je pense pouvoir déclarer ma fiche terminée...

tu as la Validation de la Perversion.

Merci pour les validations (leur rapidité surtout ^^)

Et ensuite, pourrais je savoir quel grade je peux avoir ?

Kuro propose Contre Amiral ou Colonel.

NON NON et NON, selon les nouvelles règles, il est interdit de monter plus haut que colonel au début.


Je dis Lieutenant-Colonel

Ok ^^ Merci bien ^^

En version zen, le souci est que colonel est le grade maximum, et que c'est full au niveau des places ^^ Donc Lieutenant-Colonel me va bien. Puis, on verra pour faire du ménage si y'a lieu d'en faire à l'occas' quand tu voudras changer de grade suivant le fil du Rp