– Anonymie innintelligible – [UC]

Identité – Il adoptera l’identité factice d’« Arsiesys ». Son passé trop occulté pour réussir à reprendre son patronyme d’antan. Les rares êtres encore présents auxquels il est sûr de pouvoir leur faire confiance le connaissent sous ce pseudonyme ancestral. La prime éteinte planant sur l’identité reniée qu’il arborait naguère n’est qu’une raison de plus pour cacher les méandres administratifs de sa précédente existence. Il naquit à l’âge de 17 ans sous une identité dont il connut l'existence grâce à une pierre ornée d'arabesques et de runes mystiques. Arsiesys n’est autre que l’appellation que celle que le Dieu du crime idolâtré à Alabasta portait. Prenant cette appellation par le biais d’une découverte clairvoyante, il se cache dans les décombres pour à présent exercer la vengeance divine.

Âge – L’abscons déchu eut recours à deux naissances. L’une d’entre-elles ayant pris place dans un lieu non-taché du sang du traître, dans une petite masure où s’attelaient plusieurs sages femmes, et l’autre naissance prit cours dans le Sanctuaire de sa propre rédemption, là où il crût découvrir ce qui était pour lui : la réelle histoire de sa vie. Si l’on fait le compte des années écoulées entre les deux, on obtient un chiffre avoisinant les 27 ans. Seul lui est réellement au courant des années qu’il a enduré comme un sacrifice chimérique.

Appartenance raciale – Sous l’ombre de sa capuche étoffée d’innombrables fioritures toutefois utiles selon Arsiesys, on discerne une certaine beauté latine, auxquels il ne manque pas de montrer à quelques personnes quand sonne le glas de leur décès. Il est à coup sûr dans la catégorie humaine, seul sa rage méphistophélique lui fait défaut quant à son appartenance à cette race. Aucune tergiversation ne pourra être établie quant aux capacités surnaturelles qu'il possède, malgré le fait qu'il appartient à la race humaine. Qui sait ? C’est probablement la haine ignominieuse que le temps lui a nanti qui l’amène à user aussi souvent des atouts qu’il s’est vu acquérir.

Vie professionnelle – Concernant la vie qu’il mène sur ce point-là, il est très pointilleux et précautionneux. Ses travaux menés à bien sont grassement récompensés par des bourses joyeuses. Mais une fois qu’il a terminé la mission qu’il exécutait, il conjure le client de ne pas parler sur l’homme qui a fait ce qu’il demandait. « Si te parle, je te tuerais après avoir tué la personne à qui tu parlais juste avant », c’est souvent ce qu’entend un client lambda de l’assassin. L’assassinat n’est qu’exercé en fonction du temps que lui accorde sa véritable appartenance professionnelle. En effet, il exerce, en contre partie des attentats ignobles qu’il commet, le rôle de représentant religieux international. Un métier plus que rocambolesque et inapproprié pour une entité aux idéaux aussi obscurs que terrifiants. On pourrait dire qu’il est « Pape », bien que l’appellation soit quelque peu décalée par rapport à la situation traversé mais qu’importe. La connaissance accrue par la rédemption interne n’a fait que croître au fur et à mesure des années passées dans les sanctuaires. L’éponymie qu’il s’octroie n’est autre l’appellation de commune de « Majesté » ou encore, « Père Sérénissime ». Il est sous la bénédiction d’une garde approchée pendant plus de vingt heures par jour, comprenez donc la rapidité de ses crimes.

Akuma no Mi – Kane Kane no Mi : Permet de créer du métal et d'en contrôler.

Description psychologique – Sinistre serait la qualification éponyme du liturgique. Un caractère laborieux pour un physique discret. Il est un spécimen non-commun qui ne vit que pour se venger de l’affront et de l’honneur qui lui fut bafoué il y a longtemps. Pour lui, l’honneur est plus important que tout. Un accord est un accord, le même serment concernant une promesse interne ou externe. Il possède une certaine vision des choses qui semble onirique et insûre. La névrose salutaire inhumaine que son sillage lui a munie l’a fait grimper tout droit au sommet de la sagesse. Il n’est présentement plus qu’hanter par la haine, bien que la température qu’héberge son corps dans le sanctuaire où il gite tempère ses effervescences. Il a abrité un monstre qui grandissait un peu plus à chaque fois qu'il essayait de le canaliser en se reconvertissant d'une manière ou d'une autre. Une verve stupéfiante s’est inculquée initialement chez le représentant religieux. Sa profession l’obligeant à se présenter, à cœur ouvert, face à ses confrères et à discourir religieusement sur les origines de nos mœurs. Il est très respecté, c’est un fait, c’est alors qu’un grand savoir, une prud’homie inouïe s’est instaurée chez lui. Il n’empêche que chez certains apôtres, une sorte d’horrification mêlée à une vénération ardente s’est éveillée chez eux vis-à-vis de leur grand précepteur dont l’ombre planant en halo au dessus de son âme réussirait à fasciner n’importe qui. Rien ni personne ne peut trahir sa tolérance, une genèse dont il s’est gorgé pour palier le manque de reconnaissance intime qu’il éprouve. Le pardon est une chose qu’il aimerait apprendre à nouveau, malheureusement, pardon et tolérance sont des choses bien différentes. La tolérance étant un point de vue indulgent et rédempteur d’autrui tandis que le pardon est la renonciation à la rancune envers un être ayant commis un acte malsain. Il adopte des caractères changeant en fonction de l’heure de la journée, néanmoins liés. La logique plurivalente qui mènerait à bien la thèse d’une sollicitude s’aliénant en fonction de l’avancement de la journée, exonérant parfois sa tolérance à toutes épreuves - ou presque -.

Une corroboration quant à l’épais dossier que constitue le psychédélique état spirituel de l’évêque universel. Ravagé par des crises événementielles successives, on ne peut s’avancer plus loin sur la thèse d’une subite vengeance synonyme d’une incertaine vésanie. Il semblerait que ce legs miséricordieux se soit soldé par une frénétique rancune, ainsi, le métier qu’il exercerait ne serait que le simple pont vers le pouvoir inter-universel qu’allouerait une place de si haut galon. L’adrénaline qui parcourt constamment son corps constitue une aide intégrale à glaner quelques fins plans pour exécuter la contre-conspiration qui obsède chaque rêve que le sort lui accorde de vivre. En outre, son outrecuidance effective n’est rien par rapport à la capacité intellectuel que la réhabilitation religieuse lui a procuré. Aussi indéfinissables que paraissaient les sentiments de cet oligarque, il y a une certaine logique dans les chimères comportementales que présentent celles d’Arsiesys. . Une apathie situationnelle pourrait s’avérer prendre le contrôle et l’omniprésence de l’esprit souillé de l’être « originel », ce qui, ayant la fâcheuse habitude à prendre des fréquences rapprochées et nombreuses, peut tendre à agacer ses sous-élèves, païens incorrigibles et avides de connaissances, fussent-elles fugitives vu la rapidité à la mise en place au titre noble et inébranlable de leur maître. On discerne néanmoins une volonté de fer sur l’attèlement des lois religieuses qu’instaure de son propre chef le vengeur, les années ayant passées avec une langueur infâme, il a bien fallu que le choix qu’il a prit en ayant l’arrière pensée de se servir de ce poste comme d’un tremplin pour l’acquittement des dettes que Satan lui a impartie, commence à marquer un intéressement un tant soit peu important pour l’homme qui en représentait l’intégralité. C’est avec ces avantages qu’il se tapit dans la pénombre avec méticulosité, attendant tel l’aigle guettant la faute fatale de la proie qu’il traque, pour frapper et toucher au but. Un art de virtuose auquel il ne manque pas de satisfaire chacune de ses victimes, l’axe de sa lame arrachant les veines de la gorge du traitre, témoin silencieux de son funeste destin.

Une autre partie des facettes de cet infernal scélérat, sa rage. Cette névrose combattive qui lui offre ainsi une vision tout-à-fait différente des combats qu’il effectue. Une fougue démoniaque débarquerait donc dans l’esprit du schismatique prêtre lorsque l’Assassinat s’avèrerait trop « complexe » pour un être stoïque comme il le laisse paraître. C’est un peu comme une sorte de tare maladive qui ne prend forme que lorsqu’une envie bestiale prend le contrôle de son cerveau. Comme il le dit si bien : un homme ne nait en aucun cas fou, il le devient au fil des évènements qu’il rencontre et c’est ce besoin si véhément de tuer qui prend le dessus sur la personnalité morose du religieux éphèbe. Heureusement pour sa personne, cette ignoble bestialité prend le contrôle de son corps que lorsqu’un combat s’annonce inéluctable. Cette scélératesse procure ainsi une puissance si animale qu’elle en est incontrôlable, de ce fait, il l’a drape de plusieurs substituts de calmants platoniques, comme par exemple, des prières ou des bains. Donc pour revenir à ses envies délétères, on peut ainsi dire qu’il est hanté par l’inassouvissable démon, gourmand du sang de l’ennemi. Cette barbarie tacite, ne s’étant oblitérée sous aucunes parties et d’aucunes façons, prenant les atours d’une élégie enchanteresse et enivrante se jouerait des méfiances de son détenteur et serait donc impossible à contrebattre. La géhenne qu’il vit lorsqu’il est prisonnier de son animalité n’est cependant rien comparée aux douleurs et aux peurs que ressent son face-à-face. Toujours est-il que c’est un désastre pour quiquonque serait présent lors de ce réveil luciférien. Mais, selon-vous, que se passe en l’intérieur d’Arsiesys quand cela arrive ? Que se passe-t-il donc quand tonne le dernier souffle de l’adversaire, dans l’âme lacérée de ce démon ? C’est bien plus horrible que vous pouvez l’imaginez. Des flashs, de nombreuses images brouillées, des souvenirs effacés apparaissent, gravés aux noms des défunts qu’il portait jadis de son cœur, bien qu’à certains moments, ils se manifestent sous des formes joyeuses, au plus souvent, ils apparaissent en sang, déchiquetés et terriblement humiliés. Comprenez-vous, là, les horribles représailles que ce passé sordide lui apporte ?

Description Physique –

†»°'o._ Terrain conquis par le Saint esprit. _.o'°« †