~~~~~~~~~~Présentation du joueur ~~~~~~~~~~ Voir Jonathan Rickshaw
~~~~~~~~~~Présentation du personnage ~~~~~~~~~~
Nom & Prenom : Harry Copperfield Blackthorn
Pseudonyme : Harry Blackthorn
Age : 318 mois
Race : Ange
Occupation : Civil
Rang Spécial : Pacifiste
Métier : Artificier/inventeur
Fruit du Démon : Iro Iro No Mie
Physique : Je dois vous avouer. J’ai volé un miroir. C’est extrêmement difficile répondre à cette section du formulaire sans ça. Si vous prenez un passant dans la rue et vous lui demandez de se décrire lui-même, sans miroir, sans photo de lui, sa réponse risque de ressemblé à ça :
-Euh… J’ai les cheveux bruns… Je porte des lunettes, j’ai des yeux marron… Je suis grand…
Mon premier jet ressemblait étrangement à ça. J’étais arrivé à quelques lignes simples qui ressemblaient à une liste d’épicerie. Depuis mon petit larcin, je peux être bien plus détaillé. Je peux décrire mon nez, par exemple. Il est assez large, assez carré, quoi que court. Il y a quelque heures, je me serais contenté de «J’ai un nez». Certes, ma description n’est toujours pas parfaite ou évidente, j’aurais peut-être pu continuer pendant longtemps sur mes narines un peu fines ou la trace qu’ont laissée mes lunettes, mais ce ne sont pas des détails marquant, ce ne sont pas des informations qui vont vous permettre de me reconnaître dans la rue. Mon miroir me permet aussi de parler de mes yeux. On voit rarement ses yeux. En fait, je vous souhaite de ne jamais voir vos yeux sans surface réfléchissante. C’est étonnant comment un simple petit cercle de verre peut relever une foule de petites caractéristiques autrement inaccessibles et invisibles. J’ai des yeux verts tirant sur le jaune, d’une couleur semblable à celle de l’huile d’olive. Mes yeux, encadrés de cils foncés quoi que discrets, luisent d’un humour naïf et innocent sous de petits sourcils sombres et minces, presque raffinés dans leur ligne. Pour continué ma progression ascendante dans ma description, mon front est assez large et commence à gagner du terrain dans la bataille éternelle contre mes cheveux - noir avec des reflets verts- qui effectuent un repli stratégique, probablement pour reprendre des territoires moins bien défendus dans quelques années, tels les oreilles ou le nez. Pour l’instant, les champs de bataille de la pilosité les plus contestés sont mon menton et mes joues. Je porte généralement une petite barbe qui laisse entrevoir la peau claire de ma mâchoire autoritaire, me rasant qu’aux quelques jours. Étrangement, ma lèvre supérieure est définitivement et irrémédiablement dans le camp de la peau immaculée, ne montrant aucun signe de céder du terrain à cet horrible envahisseur qu’est la moustache.
Ce joli minois que je viens de décrire repose sur un cou fin et pâle qui fait admirablement bien son travail esthétique de jonction entre ma tête et mes épaules. Mon torse est assez fin. Comme toute personne en ces temps troubles, je me garde en forme pour m’assurer une chance de survie en cas de raid pirate. Je ne présente pas la musculature hypertrophié des accrocs de la salle de gym, mais plutôt les muscles longs et fins d’un athlète.
Le tout mesure environ 180 centimètres et pèse dans les 70 kilos. Un bon repas risque de faire varié ça plus près de 80, mais généralement, je me situe vers le milieu de cette dizaine.
Côté accessoire, je porte des lunettes grises aux verres carrés. Ces verres ne sont supportés que sur les côtés, le haut et le bas sont laissé libres. Ce style de binocle me rajeunit un peu, on me dit que j’ai l’air d’au moins 360 mois, quand je les enlève, ce que je fais très rarement. Je suis pratiquement aveugle quand je les retire. Mon linge est simple. Je m’habille un peu n’importe comment, sauf dans mes missions où je porte généralement la veste d’un marine, pour moins attirer l’attention.
Caractère & morale : (5 lignes minima)
Je crois honnêtement que la majeure partie de mon mental est décrit par le titre de mon formulaire. J'adore les sourires, autant en faire qu'en causer. C'est si valorisant de voir le visage entier d'une personne s'illuminer en réaction à une blague, à un compliment ou à un feu d'artifice. Ce désire, presque ce besoin, occupe la majeure partie de ma vie. Je passe mon temps à planifier mon prochain coup ou à l'effectuer. J'ai en effet une boutique d'armes à feux, mais c'est loin d'être ma vocation. Je sais que c’est vraiment antithétique, un armurier qui veut faire sourire les gens, mais j’arrive à me le rationaliser assez facilement. Des fois, il est nécessaire d’avoir une arme pour protéger le sourire et les armes à feu sont les méthodes de défense qui prennent le moins d’entrainement pour être dangereuses, donc celles qui ont le plus de chances d’être utilisés pour défendre les faibles et les opprimés.
J’ai une certaine éthique de travail, quand même. Je fournis des armes de bonne qualité, la plupart du temps. J’ai déjà saboté de mes créations parce que je considérais l’acheteur comme une mauvaise personne. Vous savez, le genre de type qui arrive dans une boutique dans un long manteau sombre, la moitié du visage couvert, par son col et la fumée de son cigare qui empeste, une expression funeste dans son regard et qui tire derrière lui deux esclaves enchainés qui pleurent toutes les larmes de leurs corps. Vous savez, les gens qui vous donnent la chair de poule. Ceux là ne méritent pas un révolver. Généralement, je me contente de leur fabriquer une arme qui ne marchera pas. Une fois, une seule fois, j’ai construit un truc qui allait péter et sérieusement blesser l’utilisateur, mais c’est la limite que je suis prêt à tolérer comme violence directe que je fais à quelqu’un. Je suis incapable de voire le visage de quelqu’un de blessé sans vouloir l’aider, ce qui n’est pas vraiment l’attitude la plus gagnante sur un champ de bataille.
Techniques Spéciales : (facultatif)
Histoire : - Spoiler:
Mon histoire commence et finit avec un sourire. Elle commence avec le joli sourire d’une toute aussi jolie boulangère blonde . Ce sourire était dirigé vers le sympathique et séduisant policier qui passait dans la rue. L’homme passa son chemin, un rayon de soleil dans son cœur. Ce petit évènement innocent allait se reproduire maintes fois dans les semaines et les mois qui suivraient. Ces deux jeunes gens allaient devenir, vous l’avez deviné, mon père et ma mère. Leur relation était jolie, pure et simple. Ils se souriaient à travers une vitre. Des fois mon père poussait sa chance jusqu’à entrer dans la boulangerie pour commander une petite brioche. Les jours où il poussait l’audace jusqu’à faire un achat, le paternel était récompensé sans le savoir, puisque, comme par hasard, tous les autres employés étaient soudainement trop occupés pour répondre aux clients, tout particulièrement à ce client.
- Spoiler:
Mon père était un grand homme calme au sourire facile et chaleureux. Sa petite barbe lui donnait un air sympathique quoi qu’un peu mal organisé. Quand il me regardait avec son petit sourire qui exprimait un tel bien être, j’avais le cœur qui voulait exploser. Son approbation me rendait si fier, si heureux. Il avait toujours ce sourire à ce qu’on m’a dit, quand il entrait dans la boulangerie de ma mère. Elle lui rendait un sourire similaire et toute la pièce s’éclairait. Leur gène et leur intérêt l’un pour l’autre rendaient foi en l’humanité et ensoleillait la journée de tous les gens qui avaient le bonheur de voir leur rencontre, peu importe le temps qu’il faisait dehors. C’est comme ça qu’a commencé leur histoire d’amour qui résulta en moi. Ils se courtisèrent pendant quelques temps avant de commencer à se fréquenter. Ils se marièrent assez rapidement quand ils commencèrent à voir les premiers signes que ma mère était enceinte. Malgré que la décision fût un peu précipitée par mon arrivée imminente, ils étaient toujours heureux et amoureux. Ils harcelaient leur famille et leurs amis par tous les moyens possibles, cartes, den den mushi, etc, pour les inviter à leur mariage et les énerver, sans le vouloir, avec leur amour.
Je suis né environ sept mois après leur mariage et quelques sourcils levèrent à ma naissance. Je suis clairement un enfant conçu en dehors du mariage, mais mes parents se sont mariés assez rapidement après, donc peu de gens s’en sont offusqué, et ceux qui en ont prit offense ont simplement évité mes parents pendant quelques temps, mais ils étaient si sympathique, si heureux, que personne n’a osé les déranger outre mesure. Ils m’ont élevé dans une atmosphère détendue, agréable. J’ai eu une enfance heureuse, quand même. Mes parents avaient chacun un emploi stable, bien rémunéré. Je suis allé à l’école, j’ai eu des amis, des amourettes d’enfances, des peines d’amours. Une vie presque normale. La plus grosse différence était que mon père me laissait «jouer» avec son révolver. Il m’a appris à le manipuler, à le nettoyer, à le réparer et à le détester. Mon cher père me répétait toujours que celui qui aime trop son arme avait tendance à trop l’utiliser.
Malgré cet enseignement, je me suis passionné toute ma jeunesse pour cette invention. Pas pour l’utiliser pour blesser quelqu’un, loin de moi cette idée, mais plutôt pour la beauté et la simplicité de la chose. Je m’y suis intéressé pour l’odeur de la poudre à canon, pour le tonnerre retentissant de la détonation, pour le déclic effrayant du marteau. J’ai travaillé sur les armes à feu jusqu’au jour où j’ai découvert les feux d’artifices. C’était prendre une invention destructrice et vile et en faire quelque chose de sublime et de magnifique. Les feux d’artifices prenaient une invention qui rendait triste et la transformait en sourires. J’ai toujours été en extase devant le sourire des enfants regardant les couleurs se propager dans le ciel. Malheureusement, les feux d’artifices ne paient pas vraiment assez bien pour vivre, donc j’ai continué mes deux passe-temps en parallèle. Les armes à feu sont maintenant mon gagne-pain alors que les feux d’artifices sont ma source de bonheur que j’essaie de partager avec le monde entier. Pour ce faire, j’ai décidé de lancer des spectacles clandestins à partir des endroits qui ont causé le plus de tristesse sur ces mers. Maintenant, à tous les endroits où je fais un spectacle, je laisse ma marque:
- Spoiler:
Rêve / But : Lancer des feux d’artifices à partir de tous les monuments marines.