>> Ashura ~ [ En cour ]

♣ Présentation du Personnage ♣

• Prénom : Ashura, qui veut dire " Âme tourmentée "
• Age : 27 ans
• Race : « … Cet enfant est un monstre ... »
• Occupation : Chercher. Cloper. Tuer. Cloper. Disséquer. Cloper. Bouquiner. Cloper. Ha ! Et encore Cloper.
• Rang spécial: Savante Folle ?
• Métier : Scientifique Satanique à l'esprit embrumé.
• Fruit du démon: Certainement.

• Physique: D’ordinaire, les passants, intimidés ou bien scandalisés, diraient simplement « Pauvre de lui… Il est ... Mort ? » ; vous m’en direz tant. Assise à même le sol, une jambe allongée et l’autre repliée, elle baisse la tête, perdue dans les méandres imprévisibles de ses pensées, heureuse et satisfaite. Une cascade de mèches rougeâtres, faisant office de barrage entre le soleil trop insistant et son visage cerné par la fatigue, s’écoule le long de son buste, caressant langoureusement ses épaules nues ainsi que la peau négligemment découverte de son ventre. Les bras ballants, trainant dans la terre sèche et craquelée, la jeune femme lève machinalement le regard et offre au ciel, attentif et chaleureux, une vision proche d’un rêve miraculeux. Qui aurait cru que cette énergumène, plantée là depuis les premières lueurs du jour, aurait pu s’avérer être une femme, et qui plus est, au visage si captivant ? Son front, petit mais gracieux, n’a rien de bien étrange au contraire, il laisse simplement une sensation d‘impassibilité déconcertante. Étonnement, il ne possède aucuns plis, aucunes rides d’aucunes sortes, comme si le soleil n’était en soi qu’une source de lumière anodine et complètement inoffensive. Vient ensuite les traits droits et minces de son nez qui, après une légère courbure, s’élargissent pour donner naissance à deux narines, fines et élégantes. Tandis que ses pommettes se creusent à force d‘abstinences alimentaires, ses lèvres, quant à elles, conservent à notre grand soulagement leur structure souple et appétissante. Pleines et rosées, elles se séparent en deux traits harmonieux, donnant ainsi du tonus à ce visage habituellement renfrogné. Étant plutôt grande, aux alentours d’1 mètre 77, et plutôt maigre - sans entrer dans l'extrême -, Ashura dispose d’une stature aux allures de « gueules cassés ». On la trouverait ainsi, assise par terre ou bien dissimulée dans un coin à l‘abris des regards, qu’on la croirait morte et de faim de préférence. Cette allure chétive presque maladive lui vaut toute l’animosité que peuvent faire preuve "les autres", inévitablement dégoutés et inflexibles. - Sûr qu'avec une tête de revenant, risque pas d'y avoir foule autour d'elle :] -. Enfin, qui dans ce bas monde serait assez tordue pour la comprendre, elle ? Le plus souvent, et ce si elle trouve la force nécessaire pour se lever, Ashura se revêt d’un pantalon noir, épousant divinement bien la courbe voluptueuse de ses hanches, fruit défendu du destin cruel, ainsi que celle de ses cuisses. De plus, seuls des bandages immaculés - ou encore une chemise bien souvent déchirée - s’évertuent à défendre la nudité imminente de sa poitrine et, bien que seul le vent pourrait prétendre être assez fort pour l’en défaire, il arrive que certains d’entre eux se détachent - rien de bien méchant rassurez-vous -, et se plaisent à danser au son imperceptible du temps qui passe et de la silencieuse rosée du matin.

Brève récapitulation: Ashura s'avère être donc une jeune femme à l’apparence fragile, plutôt maigre et démesurément grande, mais qui n’est pas vilaine pour autant, vous en conviendrez. Sachant que la totalité des éléments importants a été cités ci-dessus, nous allons néanmoins nous arrêter sur certains points à approfondir.

Commençons par le commencement voulez-vous ? Sa chevelure flamboyante est d’une abondance impressionnante et n’éprouve de ce fait aucunes difficultés quant à chatouiller le creux de ses reins ou le haut de ses cuisses. Pouvant être considérée comme divine - je ne vous le fait pas dire - elle s'applique à garder dans un état acceptable cette partie de son corps qui lui tient à cœur depuis longtemps, sans raison évidente me ferez-vous remarquer. Bien que la jeune femme n’est pas très pointilleuse au sujet de son aspect physique, voir même je-m'en-foutiste, elle reste néanmoins une jolie "fille" aux airs de malade grave certes mais qui peut de temps à autres faire preuve d'une certaine féminité. Tout comme sa chevelure, les pupilles perçantes de ses yeux sont d’un rouge sang presque inhumain - voir monstrueux pour certains - ce qui lui confère un charisme jusque là insoupçonné. Ensuite, vous avez pu, en brillants érudits que vous êtes, déduire de ces précédents écrits qu’elle ne fait pour ainsi dire absolument pas de différence entre un simple manteau et une écharpe; ce qui cause la plupart du temps des conséquences désastreuses sur la qualité de son allure. Elle se retrouve donc souvent en fâcheuse posture ; avec de simples tissus à l’incongruité flagrante et la longueur conséquente de ses mèches pour dissimuler ne serait-ce qu'un minimum la nudité involontaire de son buste. Grâce à ce détachement et cette apathie exagérées, beaucoup on put découvrir des marques aux motifs originaux escamotées çà et là : une lune sur la hanche gauche, un serpent autour du bras droit et trois papillons aux allures de démons sortit tout droit des enfers dans le bas du dos. Empruntes indélébiles d’une jeunesse peu commune ou bien souvenirs douloureux d'une époque pourtant révolue, les erreurs passées sont bien souvent sources de terribles tourments…

• Caractère: Sachez tout d’abord qu’il y a toujours eu cette anormalité flagrante dans son comportement, cette sensation d’amertume, et cette incompréhension dans le regard des autres. Pourtant, à la place de ce masque d’indifférence il y eut autrefois, il y a bien longtemps cependant, un sourire aussi pure que l‘eau cristalline des rivières et aussi beau que le ciel d‘été dans sa première nuit en tant que tel. Ne jugez pas cette femme seulement sur ce qui va suivre, ne limitez pas ses sentiments à de simples phrases peut être médiocrement rédigées et prenez en considération ce sombre passé que je vous conterais une fois tout ceci terminé.

Croyez-vous que le caractère d’une personne ne s’établit et ne s’appuie que sur une seule et unique situation ? L’être humain est si complexe, si surprenant, que s’il en avait été ainsi on en serait venu à s’ennuyer et, qui sait, peut être bien le délaisser... En effet, il est une chose qu’Ashura, même avec la plus grande volonté du monde, ne pourra jamais maitriser : Sa folie du savoir, cette envie insatiable de parfaire ses connaissances et de croitre son intelligence. Je vois déjà venir des points d’interrogations dans vos yeux dubitatifs et pourtant, ce n’est que la pure vérité que je vous dis là. Mais, cessez de penser et Imaginez plutôt. Il fait nuit noir et un croissant de lune rougeoyant s’élève au rang de roi des nuées tandis que des cris de femmes lubriques s’épanouissent, comme des fleurs, pour finalement terminer dans les oreilles faussement inattentives des indiscrets. Elle ? Elle marche, vacille, s’accroche au mur puis repart. Le regard dans le vide, elle fixe un point imaginaire au loin et tente de se tenir droite. Du haut de ses un mètre soixante dix sept, elle trébuche, plus pitoyable que jamais, mais s’accroche finalement à une barre de fer fixée là, inconsciemment déterminée à se remettre debout. De nouveau sur ses deux jambes, elle s’étire péniblement et fixe le ciel, aussi stoïque qu‘une statue de pierre. Elle ne pense à rien, ne nie ou n’approuve rien, elle attend simplement en silence que quelqu’un vienne la délivre de son affligeant mutisme. Mais alors qu’elle s’attendait à rester planter là jusqu’au petit matin, une ruelle aux odeurs pestilentielles attire son attention. Incapable de retenir cette curiosité maladive qui la ronge, elle se met en tête d’y entrer. Arrivée à destination, un amoncellement d’ordures nauséabondes lui souhaite joyeusement la bienvenue, mais, complètement imperturbable, elle dirige plutôt son regard vers un rat étendu à proximité de ses pieds. Il vient tout juste de succomber; elle le sait. Ses doigts se mettent étrangement à bouger, ses jambes à trembler et ses yeux à briller; C’est le signal.

L’atmosphère se met doucement à changer, l’aura de nonchalance qu’elle dégageait jusqu’à présent n’est plus et le fourmillement d’espèces non identifiés dans les environs cesse de se manifester. C’est alors que ses lèvres, autrefois décrites comme belles et charmantes, s’étirent en un sourire malsain. Le voile léthargique qui recouvrait ses yeux a été chassé et une lueur démoniaque se mélange au sadisme de son expression. Un rire pervers vient ensuite pénétrer l’air glacial de l’endroit et tandis que les derniers êtres vivants aux alentours s’échappent à pas de course, la jeune femme entre dans une hystérie folle. Un sentiment d’euphorie l’envahit ; elle ne peut plus se contenir. Complètement submergée à la seule pensée des atrocités excitantes qu‘elle pourrait entreprendre, elle empoigne le rat et à l'aide de différents ustensiles horrifiants lui découpe stratégiquement la peau. Violente gaieté & joie condensée, elle rit, rit de tout son cœur, de tout son corps comme si ces tripes allaient subitement en sortir. Seul témoin de ces bizarreries incontrôlées, des corps animales en putréfaction la fixe de cet œil à présent dévoré par de vicieux asticots blanchâtres, gratifiant le ciel de ce fabuleux festin. Jeune femme à l’intelligence prodigieuse, elle se laisse emporter par le flot exaltant de ses divagations injurieuses et macabres. Boucherie tout aussi artistique que méthodique, la jeune femme étudie minutieusement chaque partie de l’animal, l’observant sous toutes les coutures comme possédée par le spectre de la folie. Prête à tomber dans l'exquis précipice de la démence, elle admire ce méticuleux tableau construit de ses mains ; c'est si … envoutant. Comme un peintre avec son pinceau, comme un écrivain avec sa plume, elle continue d'exercer son art, scalpels en main, sans aucunes bavures et sans aucunes erreurs, elle ressort victorieuse de ses recherches. Et ce n’est qu’au petit matin que la jeune femme, amplement satisfaite de ses investigations, reprend le contrôle de son corps, encore soumis à quelques rares tremblements électrisants, et retrouve son indifférence et sa maladresse habituelles. Matériels nettoyés et œuvre d‘art laissée pour compte, elle range négligemment le tout dans ses poches et sort, complètement remise… ou pas.

Vous l'aurez compris, elle a beau être dotée d'une apparence calme, complètement désintéressée et insensible, elle n'en reste pas moins une savante au sadisme sans limites et c'est peu dire je vous l'assure. Heureuse d'offrir au monde des chefs-d’œuvre sanguinaires, elle cherche, cherche et cherche encore comme possédée par l'envie de trouver, trouver... quelque chose. Enfermée la plupart du temps dans un mutisme sans failles, on en oublierait presque qu'elle est bel et bien humaine. Elle est certes un peu - un peu ? - spécial .. Mais, vous le comprendrez je l'espère, un savant digne de ce nom se doit d'être fou sinon il ne serait pas un vrai savant.

♣ Son Histoire ♣