• Nom & Prenom :Kekkai Asumi
• Surnom (facultatif) :Maintenant elle se fait appeler Apple June
• Age :17 ans
• Race (Humain, Homme-poisson, Ange, Géant) :Humaine
• Camp (Pirate, Marine, Chasseur de Primes, Révolutionnaire, Civil, etc.) :Chasseuse de prime
• Orientation psychologique (bon, mauvais, indifférent, ...) :Gentille
• Métier/Spécialité (obligatoire pour les pirates et les civils, facultatif pour les autres) : Cuisinière
• Pouvoir demandé (Fruit du Démon, Arme d'Exception, Techniques Spéciales comme le Rokushiki ou le Fishman Karaté) :Maitrise du combat au couteau
• Rêve(s)/But(s) du personnage :Découvrir le monde, rendre son entourage ainsi que elle-même heureuse.
• PhysiqueElle était Blonde...
Elle était blonde la belle et ses cheveux dégoulinaient sur son visage comme une cascade de blé sous le soleil, comme un temps fruité mais sans oseilles. Caché derrière cette cascade, brillent des yeux d'un marron enjoué et une croix blanche cerclé de dorure retient quelques mèches, laissant à découvert une parti de son front embrassé par les yeux des passants qui n'avaient jamais vu une telle peau auparavant. Son regard oscille entre le baisé et la morsure, son nez une fois froussé, une fois humant, ses lèvres rouges et pleines de vie jusqu'à son sourire épanouit donne à ce visage sa candeur d'ange du zéphyr. Et comme un ange ne peut voler sans ailes, elle ne peut entendre sans oreilles. D'une taille normale, elles sont pourtant craquantes à la vue et sucrées au touché. Terrées derrière un nuage d'or, elles attendent et écoutent le monde tout autour, vibrent lorsqu'une voix d'homme s'approche et sifflent lorsque les filles jalouses disent du mal de cette nouvelle arrivante.
Elle était Belle...
Un cou fin, des épaules douces et des bras pour enlacer. Une poitrine pour aimer, un ventre caressant pour souffler et des jambes longue et d'acier pour supporter tout ce poids de la jeunesse. Le corps de la jeune fille est à l'image de son visage. Fin et effilé, tendre et à croquer, il attire souvent les regards et souvent son postérieur est mis à rude épreuve face aux assauts des mains baladeuses. Ces grosses mains sale et grasses qui touche sa peau et la salissent. Ces mains qui laissent des traces de sueur sur les vêtements et dans les âmes. Au contraire, les mains d'Apple caresse plus qu'elles ne touchent et ses doigts ornés d'une absence de bijoux ont ce petit quelque chose qui donne un coté royal à tout ce qu'ils touchent. Sa poitrine peut développé est pourtant en harmonie avec le reste du corps. Assez de forme pour être désiré et assez peu pour ne pas en faire trop. Les cuisses de cette belle sont dénué de pilosité et douce comme du velours.
Elle était presque Naturelle...
Apple porte une chemise de soie blanche au col rouge. Rouge non pas sang mais chaud. Chaud et doux. Il n'y a rien d'agressif dans cette couleur et parfois, l'habit peut faire le moine. Pure comme son linge, un petit nœud fait à l'aide d'un ruban tenait le décolleté qui de toute façon n'était pas très plein. Une mini-jupe aux couleur de la chemise, une culotte dont vous ignorerez la couleur et la texture, et des chaussettes montant juste en dessous des genoux lui donnait un air d'écolière tout juste sorti de classe. Ses chaussures en cuir avait de petit talons qui claquaient sur les pavés et elle ne sortait jamais sans son cartable à main marron où était rangé tout ce qui lui restait de son ancienne vie. La démarche vagabonde, un rythme très aléatoire, elle avait toujours une posture droite et fière. Du haut de son mètre soixante-dix-huit, souvent des fleur dans les cheveux ou à la main, elle court le monde dans un doux rebondissement du corps.
• Caractère & moraleDécrire Apple en un mot ? Ciel. Elle est comme le ciel. Parfois claire et souriante, parfois nuageuse et triste, parfois orageuse et violente.
Parfois claire et souriante
Habituellement, cette jolie blonde est quelqu'un de très enjoué qui s'étonne d'un rien et qui découvre à chaque pas un monde nouveau. Calfeutré pendant des années, l'aventure qu'est la vie lui donne le sourire et déambuler dans une ville inconnu est l'un des petits plaisirs que tous les autres ont oubliés. Toujours à vouloir aider, toujours à vouloir faire rire, son plaisir est de faire traverser la route à une vieille dame ou aider un papy à porter ses courses. Cuisiner aussi est quelque chose qui la rend heureuse. Sentir l'odeur de la nourriture qui remonte dans les narines, cette fumée qui embaume et embrume. Lorsque rien ne va plus, un plat de patte ou un tartare de bœuf et tout vas mieux. La cuisine et les amis. Pour elle qui n'a jamais réellement eu d'amis auparavant, ce nectar rare qu'elle a découvert lors de son envol est devenu un peu comme une drogue mais aussi comme une source d'inspiration et de courage sans fin. Toujours prête à tout pour eux, elle mettra sa vie en jeu pour sauver ses nakamas, même si se sont une bande de monstres sans foie ni cœur (jeu de mot). Et avec le sourire s'il vous plait !
Parfois nuageuse et triste
Comme tout le monde, ce rayon de soleil a des haut et des bas. En haut, son visage est doux, son regard est une caresse, mais lorsqu'elle est en bas, c'est une tombe frêle et tremblotante que l'on en à face. Les yeux rouges, les larmes sur les joues, les épaules sautillant à coup de sanglot, cette douceur laisse parfois pleuvoir ses larmes. On la prend souvent pour quelqu'un de nié et un peu bête. Mais après avoir vécu seize ans de bonheur total avec des gens de confiance tout autour d'elle, il est normal qu'elle ne sache pas se méfier des gens. Accordant trop souvent sa confiance ainsi que son amitié, elle l'a souvent vu se fracasser lourdement sur le sol dans des rires moqueurs et hargneux. Mais la belle n'abandonne pas et même si parfois elle pleure, même si parfois elle est triste, elle cherche partout sa romance et son amour, même si au fond elle sait bien qu'on ne trouve pas le bonheur, c'est lui qui nous tire dessus.
Parfois orageuse et violente
Apple, bien qu'elle soit adorable et très sentimentale, est avant tout une fille de noble qui a toujours eu ce qu'elle voulait quand elle voulait et où elle voulait. Habitué à avoir des serviteurs, se débrouiller seule est une première et très souvent cela se déroule assez mal. Et dans ces cas là, la fille de noble entre dans une colère noire, hurle, casse et frappe tout ce qui passe. Même si cela arrive peu souvent, ça arrive. Et il vaut mieux lui apporter ce qu'elle veut car son dernier argument est de retenir sa respiration jusqu'à ce qu'on lui emmène ce qu'elle veut. Pourri gâté ? Non. Enfin pas trop. Et puis comment reproché à une jeune fille qui n'a jamais connu autre chose que le luxe et qui ignore jusqu'à la signification du mot "misère" d'avoir des demandes de riche ? Ses autres moments de colère sont lorsqu'elle se sent trahi. Elle hait les traitres. Enfin, tant que se ne sont pas ses nakamas. Car oui, elle pardonne tout (ou presque) à ses amis. Et les attaquer revient à se faire attaquer sans relâche par Apple qui fera tout pour tuer, ou bien faire souffrir, le pauvre combattant ayant eu la bêtise de toucher à ses compagnons.
Amoureuse et aimante, toujours prête à aider et toujours prête à se battre pour défendre, toujours à l'heure pour profiter du bonheur, Apple fait parti du groupe privilégié des humanistes qui aiment plus qu'ils ne sèment.
• HistoireUne jeune fille était assise dans l'herbe. Elle regardait dans le lointain ce soleil de sang se coucher dans son lit d'horizon. Les bras enroulé autour de ses jambes, le menton sur les genoux, dans ses brillait le vert de l'espoir. Le vent, qui battait sa beau, qui dansait avec ses cheveux, l'appelait là bas, tout là bas. Derrière ce grillage comme un jour de pluie. Le regard plongé dans les fonds de l'espoir, un petit cartable de cuir marron à ses cotés, elle se leva pour dominer cette pelouse et ce canal bleu. Il était l'heure.
C'est derrière quatre murs blancs que le premier cri d'Apple s'enfuit du gosier de celle-ci. Long, puissant, "C'est une fille !" hurla le médecin pour que tous l'entendent. La joie était totale. Le père tenait maintenant son enfant dans ses bras et il coupa le cordon ombilical avec la plus grande fierté possible. Ils souriaient tous, ils riaient tous. Le bonheur avait emplit la salle et était presque palpable. Ils profitaient de ce moment magique, de cette bénédiction du ciel qui montrait que même dans ce monde, que même parmi les Hommes, la vie naissait. Tous ? Non. Seul la mère restait sur son lit, les jambes écartaient, la bouche ouverte et le regard vitreux. Sa poitrine ne se soulevait plus et déjà la chaleur quittait son corps. Elle était morte. Dent pour dent, vie pour vie.
Malgré ce drame et le fait que sa fille était déjà une meurtrière, Harold Kekkai éleva son enfant comme un père normal. Enfin, comme un père noble normal. La belle grandit dans un monde coupé du monde, là où l'esclavage et la richesse suffisent pour vivre. A chaque fois qu'elle descendait de sa tour d'ivoire pour aller apercevoir le reste des autres, le noble la tenait par la main. Il n'était pas question que sa peau touche celle d'une chose du bas peuple ou même qu'elle parle à ces ignares juste bon à obéir. Éduqué dans l'optique des tenryuubito, le groupe de celle qui se fait maintenant appeler Apple ne portait pas la combinaison de ces fanatiques mais n'en était pas loin. Mais la petite était une mine de question. Et bien souvent, elle posait celle qu'il ne fallait poser. "Pourquoi ?". A chaque fois qu'on lui apprenait quelque chose, la question qui revenait sans cesse était "Pourquoi ?". C'est dans cet univers d'incompréhension que grandit notre future chasseuse de prime.
Devenu une jeune adolescente, en pleine période d'opposition, elle ne savait toujours pas pourquoi elle était d'une caste supérieur mais s'y était fait. Et pourtant, voir les domestiques se faire traiter comme les chiens choquait son petit esprit où pleuvait toujours le même mot. Elle devenait d'heure en heure une humaniste au grand cœur. Aidant pour les tâches ménagères, elle savait faire la cuisine et le service. Et son père, bien qu'il n'aimait point le fait que sa fille passe son temps avec les "inférieurs", la laissait faire. Depuis qu'elle tentait d'aider, son visage rayonnait de joie et, comme l'eau éclabousse, son bonheur se transmettait de corps en corps. Apple était devenu le centre névralgique d'une heureuse demeure blanche et claire, planté au centre d'un village qui la voyait de temps en temps courir dans les rues lors de ses fugues pour découvrir le monde. La jeune fille était curieuse, et le monde n'attendait qu'à être découvert. Alors parfois, lorsque ses gardes du corps ne regardaient pas, ou peu, elle se jetait dehors pour voir le ciel bleu depuis un autre endroit que son jardin, pour suivre les nuages des yeux et faire la course avec eux, pour souffler et sentir le vent qui ne passe pas les grands murs de granit qui entourent le foyer de ce si jolie rayon de soleil. Elle voulait l'aventure.
A ses quatorze ans, Asumi décida qu'il était grand temps qu'elle apprenne à se défendre. La candeur des premières années étant tombé, elle savait que tout n'était pas au mieux dans le meilleur des mondes et que dehors, il fallait se battre pour survivre. Que fallait-il faire alors pour vivre ? Une autre question qui ne trouverait de réponse que dans l'expérience de la chose. Aidant toujours à la cuisine, il n’y avait plus qu’un seul homme, large et fort, qui veillait sur elle. Le second était mort de maladie. Le pauvre n’avait pas souffert et était parti heureux, c’est au moins ça. La pauvre pleura durant de nombreuse nuit car c’était la première fois que la mort se tenait en face, et que cette grande dame lui enlevait une personne chère. La belle avait grandit avec ces deux personnes à ses cotés, et maintenant l’un d’eux était mort. Triste histoire, mais il faut tomber pour mieux se relever. Et Apple décida de devenir quelqu’un de fort pour pouvoir aider, et protéger. Quelques techniques d’auto-défense, quelques techniques de frappes, et puis le totem.
C’était un jour d’Octobre, frais et venteux. Les feuilles dansaient dans l’air et l’orange de leurs peaux donnait au ciel un corps de plein et de chaleur. C’était le temps des vestes de laines et des bonnets, des moufles et des longues robes aussi douces que l’animal à qui elles avaient appartenu. Lors du dernier entrainement, elle n’avait pas réussi à se servir d’aucune arme conventionnelle et se battre sans arme, c’était comme aimer sans yeux. Elle cherchait et puis il lui vint une idée. Une idée folle, mais une idée tout de même. Courant sur le chemin de terre bordait d’érables et de platanes, poussant la porte de sa demeure emplit de l’odeur du feu de cheminée qui flottait tendrement sous les nez, ouvrant la boîte à outil caché au fond de l’écurie pour qu’elle ne se fasse pas mal avec les objets vivant à l’intérieur, Apple en sorti un couteau-papillon. Elle avait déjà joué avec et s’était même coupé la paume de la main. Quelle excuse minable il avait fallut trouver tout de même ! Mais tout ceci n’était qu’un bon souvenir. Asumi n’avait pas beaucoup de puissance et devait donc se servir de la force de son adversaire. Mais elle ne pouvait pas se battre au sabre. L’arme était trop lourde. De même pour les poignards. Alors elle avait pensé au couteau. Léger, tranchant, peu couteux, personne ne penserai qu’une si jolie petite fille sortirai un papillon pour taillader des faces et des peaux.
Le jour de ses seize ans, une surprise de taille l’attendait après le gâteau de quatre étages que toute la maison lui avait concocté. Après avoir soufflé les bougies, la porte d’entrée claqua violemment et entra un homme plus grand que le maitre de demeure, suivit d’une ribambelle de personnes qui emmenèrent monsieur Kekkai. Le Parrain qu’il se faisait appeler. En fait, cet homme était le parrain d’Asumi et avait évincé Harold histoire de lui prendre sa place au sein de la noblesse. Devenu le chef de famille, la vie ne fut jamais plus comme avant et la joie était parti, elle avait fermé la porte et ses pas résonnaient dans les souvenirs aigris des habitants qui ne voyaient pas d’un très bon œil l’arrivé de cet énergumène. Fini la belle vie, la tranquillité, les fugues punis par un sourire bienveillant. Fini la belle vie.
Chaque jour, Apple faisait une promenade dans le village mais ce n’était plus la même chose. Tout y était devenu gris, comme ce grillage. Et à chacune de ces promenades, elle s’asseyait pendant une heure sur une pelouse, au bord du canal, derrière le grillage, et rêvez. Son garde du corps juste derrière, son couteau juste à coté, elle rêvait de liberté.
Une jeune fille était assise dans l'herbe. Elle regardait dans le lointain ce soleil de sang se coucher dans son lit d'horizon. Les bras enroulé autour de ses jambes, le menton sur les genoux, dans ses brillait le vert de l'espoir. Le vent, qui battait sa beau, qui dansait avec ses cheveux, l'appelait là bas, tout là bas. Derrière ce grillage comme un jour de pluie. Le regard plongé dans les fonds de l'espoir, un petit cartable de cuir marron à ses cotés, elle se leva pour dominer cette pelouse et ce canal bleu. Il était l'heure. Son professeur de combat était parti. Il avait senti qu’aujourd’hui sonnerait le départ de cette âme pure, et il ne voulait pas s’y opposer. Son cartable en main, son couteau sous la jupe, elle sauta par-dessus le grillage et traversa le canal à la nage. Trempée d’eau et de bonheur, elle s’enfuit en direction du port où sa nouvelle identité l’attendait ; Apple June.