- Présentation du joueur IRL -
Prénom : Thibaut
Age :19 années
Homme/Femme/Okama :Homme
Comment avez vous connu le forum :Par Google je crois
Combien d'heures vous vous connectez par jour :Il y a des jours où je suis pas chez moi, dans ce cas je viens pas. Sinon de 1h à 5h
Tes Mangas préférés :Berserk, One Piece, 20th Century Boys, Ergo Proxy, pis Code Geass.
Ton personnage préféré dans One Piece :Chais pas
Ce qui t'as motivé à venir :L'activité des membres et du Staff, les règles qui pose un bon contour au RP sans limiter trop la liberté d'action.
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR :Pas beaucoup d'expérience dans le domaine du JDR sur table (3 fois MJ et c'était pas terrible T_T). Sinon je fais du RP depuis 6 ans maintenant (presque jour pour jour =D), j'ai fait plusieurs RP One Piece, un peu de Naruto, pas mal de médiéval, même un death note un jour (un échec d'ailleurs)
Hobbys :Liiiiire, et encore et encore lire (faut bien pour les études), sinon écrire évidemment, regarder des films (pas seulement pour le plaisir esthétique mais aussi et surtout pour le plaisir intellectuel). Enfin, sortir avec mes amis, passer des après midi, des soirées, à discuter *_*
Autre(s) :Non, non je suis tout seul.
- Présentation du personnage -
• Nom & Prenom :Saria Orwell
• Surnom (facultatif) : /
• Age : Vingt et une année
• Race : Humain
• Camp :Civil
• Orientation psychologique :Je me le demande bien.
• Métier/Spécialité : Chimiste
• Pouvoir demandé : Diverses produits chimiques. Saria n'est pas porté sur le combat, autrement que pour créer des poisons. Elle a une connaissance théorique très vaste, qui vont de la botanique à la chimie, en passant par l'anatomie humaine, mais tout n'a pas été un jour testé. Cependant, l'ensemble des inventions seront soumises au jugement du Staff dans ma fiche technique. Cela n'amputera pas forcément les connaissances même de mon personnage, mais plutôt sa capacité à les réaliser dans un milieu qui ne sera, de toute évidence pas, son laboratoire ultra équipé. De base, Saria a ce que vous avez lu dans l'histoire. Des explosifs basique, du poison paralysant (très lent, et nécessite une forte dose, ainsi qu'un endroit clos), du poison mortel (nécessite d'être ingurgité par l'estomac) et bien sur des drogues (référons nous à la réalité, elles vont du canna au LCD, en passant par l'exta et les amphet').
• Rêve(s)/But(s) du personnage : Saria sort à peine d'une sombre, très sombre, période de sa vie. Il était encore trop tôt pour dire qu'elle a un rêve ou même un projet.
• Code présentation [OBLIGATOIRE !!!!] à mettre entre balises [/hide][hide]
? Description Physique : Qui voudrait décrire Saria, se retrouverai confronté à sa beauté étrange. On ne peut décemment dire qu'il est laid, tant ses traits sont fins, son sourire enfantin et gentil, ses yeux noisettes plein de charme. On dirait presque que son visage a des airs d'animaux, comme un museau. C'est qu'il est effectivement allongé, quoiqu'il s'arrête net au niveau de son nez. Quel nez d'ailleurs ! Si fin et discret, aux airs aquilins. Si nous parlions de ses cheveux, il n'y aurait pas plus de doute, ils sont courts, doux, couleur aubrun, tirant légèrement vert le rose. Mais à l'inverse de ce beau visage, son corps est étrange et, presque dérangeant.
Il n'y a pas vraiment de muscles. Si il fallait être précis, il pourrait y avoir facilement des muscles, puisque le taux de testostérone est plus élevé que celui d'une femme, mais sans entraînements c'est même pas la peine d'y penser. Un corps androgyne, fin, pas plus grand que un mètre soixante quinze. D'ailleurs sa poitrine tiendrai à peine dans le creux d'une main. Mais elle se remarque tout de même, collé contre son torse.
Sa voix, puisqu'il faut en parler, est un mélange entre l'homme et la femme. Une vois suave, charmante, mais loin d'être aigüe, sans toutefois être grave.
Toute la grande beauté de cet être, ou du moins son originalité, se repère une fois qu'il est nue. Puisque sur son corps il y a la fois un sexe féminin, et du clitoris de celui-ci, un sexe masculin, aussi petit que ceux des japonais. Il est quasi impossible de féconder une femelle, tant le taux de chais plus quoi dans les spermatozoïdes est faible. Mais s'il n'est nu, c'est par ses vêtements qu'on remarque ses penchants de travestis. Saria s'accepte tel qu'il est, donc ni une femme, ni un homme. Juste un être humain, à ce titre elle ne se prive pas de s'habiller en homme, ou en femme. Et par n'importe quel femme s'il vous plait ! Élégante ou aguicheuse, parfumé des senteurs emprisonnée des fleurs, les lèvres, les yeux, coloré par les pigments naturels. Elle aime aussi parfois changeait la couleur de ses cheveux, via une longue et délicate opération à base de pigments naturel (trouvé dans les fleurs également). En femme, elle aime les jupes, les hauts de corps tout mignon. Elle aime s'habiller à la garçonne, avec une chemise blanche entrouverte, un pantalon serré, et un peu de maquillage. Quand il s'habille en garçon, c'est soit en sorte de dandy élégant aux manières maniérés; ou bien comme à la garçonne, mais sans maquillage.
? Caractère & morale : Saria est une personne calme. Du moins en apparence, son regard posé, serein, laisse penser que toute catastrophes glisse sur lui comme le fait le ski en hiver. C'est un être réfléchit, taquin, légèrement susceptible. C'est là le fil de vie sur lequel il a décidé de marcher, il est prudent, n'aide pas les gens souvent. Bien qu'il soit un médecin, il ne se considère pas comme tel. D'ailleurs ce serait une erreur, il n'a fait des expériences que sur les animaux. Autrement il est difficilement influençable. Ou bien il faut l'influencer par le biais de l'entendement, à l'aide d'arguments. Car sa fierté s'abaisse sans mal face à la raison, mais ignore de manière hautaine, les sentiments humains.
Voilà que j'en viens à ce qui rend cet être étrange, comme une boule de sentiments contraires qui se confronte sans cesse en l'être que je viens de vous présenter. Pour le reste, résumons cela à une Saria qui marche en souriant, l'air confiant, sur un fil étroit. D'un coté, un vaste néant, noir, où sont morts ses plus beaux sentiments. Les drogues l'amènent là bas, quand il en abuse, les sentiments tristes également. C'est de la folie qu'il y a là bas, une déraison totale, un abrutissement proche de l'être animal. Une sensation de malaise constante, comme une spirale infinie au milieu du néant, qui le fait plonger pour toujours.
De l'autre coté, au contraire, un blanc éclatant. Une folle envie de se laisser aller à l'obsession, d'aider tout le monde qu'importe le prix. D'agir de manière tout aussi déraisonné, avec une volonté folle et incroyable. Pour que Saria tombe dans cet univers, il faut que tout son esprit soit attiré par un but, une obsession. Ne voyant que ce soleil brûlant, voulant à tout prix l'atteindre, et aidant à son passage les autres à aller eux aussi, vers leurs soleils brûlants. Cette manière d'agir ne peut durer bien longtemps, et le noir néant finit toujours par reprendre le dessus.
Saria est cette personne étrange, à cause des traumatismes qu'elle a vécu, mêlé à l'abus des drogues pendant deux ans. Elle commence simplement à comprendre ce nouvel esprit, elle a vécut pendant prêt d'un an dans le néant, elle frissonne à l'idée d'y retourner et sa prudence vient de là. Mais elle n'a fait qu'apercevoir vaguement le soleil blanc, lorsque celui-ci vint la tirer de son cauchemar.
? Histoire :C'est une petite histoire plein de tourments, d'émotions contraires, que je vais vous conter dès maintenant. Nous irons droit là où l'intérêt se trouve, esquivant les moments ennuyants. Nous passerons donc l'étendue des passages qui ont menés Saria à être tel qu'elle est. Nous ne nommerons que certains d'entre eux, choisis pour leurs force émotionnels, ou leur importance intellectuel.
Mais avant toute chose, il faut, pour la compréhension de cette histoire, décrire un minimum le contexte de celle-ci. Il s'agit d'une petite île sans histoire, une de celles où les gens vivent paisiblement, grâce à l'intervention de deux homme de courage qui ont sut lier les hommes et instaurer une justice pour la paix. Une île où la culture à son importance, là où les enfants sont traités comme l'avenir du peuple avec sur leurs petites épaules toutes les espérances passés. De l'agriculture à la science, un peuple qui avance doucement sur les routes du progrès. Rarement gêné par les pilleurs, la richesse n'étant rien là bas. Du moins, le peuple ne comptant que plusieurs centaines de d'habitants, il fut aisé de supprimer la monnaie, de s'auto gérer en se faisant oublier du monde. Toutes les productions étaient réunis chaque mois, et redistribué de façon égal. Bien sur, cela est la croyance des habitants, nul homme n'est à l'abri du vice. Pourtant, le système fonctionnait. Nul ne se plaignait au point de revendiquer franchement, lors des assemblés générales, ses petits avantages.
Laissez moi donc vous présenter le fonctionnement direct de cette communauté.
Pour cela, je me situerai à l'époque où deux hommes se liguèrent contre le mal et la discorde, dans leur jeune âge. Deux étrangers, qui débarquèrent en distribuant leurs connaissances, leurs volontés dirigés toutes entières vers le bien suprême. Gagnant la confiance des différentes tribus, ils réunirent leurs représentants afin de discuter du nouvel agencement. Un contrat, qui les liaient tous. Il fut décidé que la priorité soit donné à l'agriculture et la science, car ces deux pratiques suffisaient à la survie du peuple. Puis, les autres domaines, la milice, la justice, l'administration, l'éducation. Au fur et à mesure que le temps passa, d'autres institutions mineurs furent instaurés.
L'organisation d'un conseil suprême vit le jour, où se réunissait les dirigeants de chacune des institutions. Kalius prit en charge l'administration, qui comportait l'organisation des distributions des richesses, de l'expansion par construction du peuple, tandis que Vein s'occupait du département scientifique.
Ces deux hommes, bien que légalement égaux aux autres, bénéficiaient d'un statut privilégiés au sein de la cité. Pour cause, ils étaient la raison de cette prospérité que chacun aimait.
Vein était un homme jovial, blagueur, mais le travail le retenait sans cesse dans ses laboratoires. Il ne sortait que trop peu, travaillant à la fois sur la médecine, et sur d'autres projets dont il ne parlait à personne.
A l'inverse, Kalius était un homme sévère, mais juste. Il n'avait rien à cacher, et portait fièrement dans son esprit l'honneur qui l'habitait. Il riait peu souvent, mais aimait discuter.
Ces deux hommes rencontrèrent une femme, d'abord Vein la charma, puis il s'en retourna travailler. Kalius discuta alors avec elle, une femme douce et charmante, au sourire angélique. Elle intégra très vite le département de l'éducation, offrant sa protection maternelle, son inquiétude naturelle pour le développement des enfants. Kalius et elle se marièrent, quelques années plus tard. L'allégresse de Vein s'éteignit au moment où il apprit cette nouvelle, son coeur ravagé par la rancœur conçu un plan. Il partit, sans rien dire à personne.
Saria naquit, voyant le jour pour la première fois au moment de l'année où les fleurs germent. Il fut surprenant pour son entourage, de voir une petite enfant doté d'un attribut différent. Une femme avec un sexe ? Trop étrange, inconcevable. Mais Vein partit, comment arranger cela ? Saria, ainée de la famille Orwell, du rester équilibriste entre les deux sexes. Sans savoir où se placer, ce n'était pas le soucis le plus grand à ce moment. Kalius refusa de s'occuper de cet enfant, et sa mère resta à ses cotés, tout le temps. Loin de déplaire à l'enfant, cette attention merveilleuse comblait toute ses volontés primaires. Oh monde merveilleux, oh mère attentionné. Toi qui es tout, donne moi ton lait. Nourris moi, et je te rendrai ces sourires magnifiques, je te donnerai la vie que tu m'as offerte, en te prouvant combien il est important de vivre. Mais, cela fut de courte durée. Passé cinq années, alors que Saria allait à l'école, parfois en garçon, parfois en fille, sans que nul ne s'en soucie. Eh bien, sa mère tomba gravement malade.
Saria n'eut jamais à se plaindre de sa vie, bien que son père ne lui accordait que peu d'importance, le fait même qu'elle soit sa progéniture lui accordait le droit d'être respecté au sein de la cité. Mais la perte de sa mère affligea la petite. Celle-ci s'était toujours enquis de lui faire connaître les deux sexes. Du moins, les deux façons d'éducation, pour que le jour venant où le choix serait à faire, elle n'ait aucun problème pour se décider. Cette nouvelle la bouleversa, mais bien impuissante, elle laissa le temps filer. Elle continua sur le petit chemin que ses parents avaient jadis construits, apprenant les règles d'une vie en communauté, les bienfaits de la sympathie et de la politesse. L'importance de cultiver son jardin intime, de l'enrichir en partageant avec autrui ses pensées, de le laisser germer en réfléchissant seul, de planter en lisant les récits d'auteurs qui eux, ont déjà réfléchit et vécus. Mais aussi des notions de mathématiques, de physique, de chimie, quelque fois de musique. Bien sur, de littérature, quand à la philosophie, si elle existait, c'était dans les préceptes de cette vie en communauté. Saria étudiait avec attention, voulant au plus prêt possible ressembler à ce que sa mère désirait. Car elle avait pour Saria, un amour tout différent que celui réservé à sa soeur, ou aux autres enfants. Si c'était à cause de sa différence, Saria s'en moquait bien, mais ne manquait pas une occasion de satisfaire sa mère, de récolter son sourire bienfaiteur et de se sentir protégée, aimée, dans ses bras. Elle resta dans un lit, faible, durant une dizaines d'années. Dépérissant peu à peu, le département scientifique était clair, il pouvait ralentir la maladie mais pas la stopper. Kalius était fou de rage, Saria pleurait. Si Vein n'était pas partit, peut être qu'elle aurait vécu longtemps encore.
A son entrée dans l'adolescence, Saria s'était décidée à poursuivre ses études. Il faut savoir que là bas, une fois passé l'âge de quatorze années, il faut faire un choix. Se décider, pour le restant de ses jours, à vivre dans l'un des départements de l'île. Bien sur, pour qui se lancer dans des études non scientifiques, il restait bon nombre d'années avant de choisir précisément la justice ou l'administration. De même que dans tous les autres domaines, le choix des métiers était assez variés pour ne pas angoisser les enfants. Saria décida de se lancer dans la science. Sitôt elle enfila une blouse blanche et partit dans les laboratoires stérilisés une semaine, puis revêtit ses vêtements une autre semaine pour suivre les cours. On lui apprenait bien sur la médecine, le corps humain, son fonctionnement, mais aussi la botanique, la chimie, la physique. Puis, deux autres matières venaient englober toutes celles là pour leur donner une perspective bien plus intéressante: la Logique, et l'Histoire des Sciences. Cette histoire ne se résumait pas qu'à l'histoire de l'île, qui était bien pauvre. Non, elle provenait d'un carnet de notes de Vein, qui dans son adolescence et dans la vie des ses parents, avait recueillis de précieuses informations. La démonstration du fonctionnement de l'histoire de la science, permit à Saria d'analyser sa situation présente. Elle passa de moins en moins de temps chez elle, juste pour se coucher tendrement prêt de sa mère. Mais le plus clair de son temps, elle le passait aux cotés des scientifiques. Deux années plus tard, le visage de sa mère devenu creux, sa voix rauque, fit pressentir l'énorme tristesse qu'elle allait ressentir. Des lames coulaient sur son visage androgyne, partant de ses yeux noisettes, glissant le long de son visage aux traits fins, atterrissant sur sa poitrine si petite. Sa mère prît sa main.
- Ma fille, je sens la fin proche, mais j'ai quelque chose à te dire avant que je disparaisse.
- Maman...
- Tu sais, je suis la seule à le savoir sur cette ile.
- Quoi ?
Saria prît de ses deux mains fines, la main tremblante de sa mère. Celle-ci toussa, puis sourit- La raison du départ de Vein.
- Vein ?! Pourquoi ce génie est partit ? Il aurait pu te sauver maman... C'est sur...
- Je n'ai que ce que je mérite ma fille. J'ai épousé Kalius, alors que Vein travaillait, sans relâche, pour être le génie que tu connais.
-...
- Vein était amoureux de moi, bien avant que je me marrie avec Kalius, il m'a tout avoué. Je lui ait promis une chose, j'étais jeune et inconsciente. Quelques années plus tard, comme je ne pouvais respecter ma promesse, il vint me voir et me demanda une autre faveur.
- Laquelle ?
La voix de Saria commençait à tremblait- Un enfant.
- Quoi ?!
- Oui, un enfant... Il a passé ici plus de quinze années, avant de partir ailleurs. Il voulait qu'un enfant profite de l'héritage qu'il a laissé ici. J'ai accepté, je me suis occupé de toi avec plus d'amour que pour aucun autre enfant.
- Alors... Alors ! Où est cet héritage ?! Je peux peut être te sauver maman ! Pourquoi ne pas me l'avoir dit plus tôt ?
- Dans le laboratoire des sciences, une porte menant à un sous sol te mènera à son laboratoire personnel. La seule manière d'entrer, c'est d'avoir son code génétique en toi. Je n'en sais pas plus...
Saria abandonna là sa mère et se précipita vers le laboratoire des sciences. Elle passa toute une journée à chercher, pour trouver enfin la mystérieuse porte. Celle-ci avait déjà été découverte auparavant, mais nul n'avait trouvé un moyen de l'ouvrir et on l'avait laissé à l'abandon, caché derrière un tas d'objets inutilisés. Saria aménagea une entrée discrète, resté caché. Elle pénétra l'antre de son père biologique, un laboratoire aux allures chaotiques, où tous les instruments, les meubles blancs, étaient recouvert de documents. Un nappe de poussière recouvrait le tout. Saria n'en croyait pas ses yeux, voilà que devant elle se trouvait le laboratoire de l'homme qui lui avait indirectement tout appris. Celui qui avait élevé tout un peuple au delà de sa condition, par la science. Elle fouina dans tout le bordel, découvrit une cuisine, un frigo, une douche, un lit, dans une petite pièce annexe. Elle brancha le secteur d'énergie, et une lumière blanche, froide et puissante, envahit toute la pièce. Un ventilateur se mit en marche, Saria décida dans un premier temps de laver entièrement le laboratoire. Dans ce nettoyage colossal, elle découvrit un carnet noir, où était inscrit en lettres joliment dessiné: « Pour mon enfant »
Bien le bonjour mon enfant
Que tu sois homme ou femme, j'espère que tu as apprécié assez les sciences pour apprécier aujourd'hui ce que j'ai à t'offrir. Mais ce carnet ne te révèlera rien des sciences. Alors avant de le lire, prends toi à manger pour deux semaines, ma chambre est la tienne.Saria ferma aussitôt le bouquin. Elle tremblait d'excitation. Elle sortît en trombe du laboratoire, croisa les scientifiques sans dire mot et se précipita chez sa mère.
- Maman ! Maman ! Vein m'a laissé un carnet, pour moi ! Je vais partir deux semaines dans son laboratoire et quand je reviendrai, je pourrais te sauver !
Elle se chargea effectivement d'un large paquet de vivre. Bien qu'elle était proche de l'anorexie, Saria mangeait convenablement, parfois même il engloutissait beaucoup, sans jamais grossir. Mais là les vivres étaient prévus larges, il ne voulait surtout pas devoir retourner à la surface avant d'avoir trouvé la solution.
Ainsi, il repartît dans le laboratoire et lu le livre. Il commençait par l'histoire de Vein, son enfance, son adolescence, ses désirs, ses envies, les réalisations qu'il avait terminés. La reprise du travail de ses parents, sa rencontre avec des pirates. Deux jours durant, Saria plongea son esprit entier dans la tête de Vein. Puis vint enfin le moment où il débarquait avec Kalius, un homme avec qui il s'était lié d'amitié quelques années auparavant.
Nous étions tout deux, de jeunes adultes plein d'espoir. Je voulais énormément d'argent pour construire mon laboratoire, Kalius voulait du pouvoir pour vivre sa vie sereinement. Nous avons choisis cette île en raison de son faible développement. Nous avons payé un homme pour qu'il engage des mercenaires. Nous sommes arriver sur l'île, nous les avons prévenus, nous leur avons apportés des armes. Connaissant la tactique des mercenaires, leur attaque fut facilement repoussé. J'ai guéri les blessés, Kalius s'est occupé de toute l'organisation. Nous avons proposé un nouveau fonctionnement pour ces tribus dispersés. Ils avaient beau être un peu primitif, il n'en restait pas moins que les chefs avaient des quantités d'or suffisante à mon projet. Notre communauté leur prît tout l'argent, je me suis construit le laboratoire que tu vois. La flore de la l'île fît qu'il n'était pas obligatoire d'acheter des matériaux en dehors de l'île. Nous avons donc coupés tout contact marchand. Enfin, je passais moins du quart de mon temps à aider les habitants. Tu seras peut être désolé de l'apprendre, mais je me fiche des habitants de cette île, il n'y a que ta mère qui m'a importé. J'ai passé le plus clair de mon temps à travailler ici, dans le secret. Chaque expérience, chaque hypothèses, sont dans l'un de ces documents que tu vois. Tout est simplifié, tu pourrais passer cinq années à refaire tout ce que j'ai fait en quinze ans. Je veux que ce laboratoire soit ton enseignement. Mais, dans ce cas, comment aurais-je pu deviner que tu te passionnerait pour les sciences ? Il était trop risqué de laisser cela à l'éducation donné par ta mère. Je craignais qu'elle n'ait pas assez de pouvoir direct pour te lancer là dedans, aussi je ne lui ait rien dit. Mais, je l'ai empoisonnée. Un poison lent, très lent, je savais que l'amour qu'elle te porterait te donnerait la conviction passionné de te lancer dans les sciences. Voilà qui est aujourd'hui le cas, j'espère. Sinon j'aurai gâché la vie de ta mère pour rien. Mais ce n'est pas grave, tu peux bien me haïr. En tout cas l'antidote est dans ce laboratoire, sa recette du moins. J'ai prévu qu'en deux semaines tu sois capable de le réaliser.Saria ferma aussitôt le carnet noir. Fou de rage, il se précipita frénétiquement vers les documents et entreprît un rangement colossal pendant quatre jours. Dormant peu, mangeant une fois par jour, oubliant de se laver, il finit par trouver la réponse parmi le fouillis qui traitait de tant de sujets différents.
Il passa en effet deux semaines à réussir l'antidote. Vein avait un niveau qui le dépassait de trop loin, elle le maudissait, sans savoir que tous ces documents écris seulement pour elle était le meilleur enseignement qu'elle aurait pu recevoir.
Elle sortît alors, les yeux cernés, le regard presque éteints, le corps faible et vaincu. Mais l'esprit heureux, d'avoir trouvé enfin la solution au problème qui la rendait si triste depuis des années. Elle courut jusqu'à sa maison. Elle y trouva sa mère, les yeux éteins, dans son lit. Elle lui parla, en pleurant elle lui offrit son breuvage. Sa mère le but, en la remerciant. Elle resta plusieurs jours à son chevet, dormant à ses cotés. Elle lui répéta que tout allait bien se dérouler, chacun de ses mots faiblement exprimés donna à sa mère la force de lutter. Pour quelques jours, un matin elle ne se réveilla pas. Saria cria, pleura, s'accrocha au corps inerte de sa mère. Sa soeur n'osa intervenir, elle pleurait aussi, mais sa tristesse, son chagrin, n'était en rien comparable au sentiment noir qui envahissait Saria. Un gouffre sans fond, dans lequel son esprit plongeait sans espérer en sortir.
Maintenant que ta mère doit être sauvée, tu va pouvoir travailler sereinement sur mes projets. J'ai étudié la botanique, la chimie, le corps humain en priorité. Tu trouveras dans tous mes documents les expériences qui résument tout cela. Bon courage mon enfant, je crois en toi.Kalius arriva le soir, énervé et excédé, il découvrit le petit monstre accroché à sa mère en criant. Il saisit l'engeance de ses bras puissants et l'enferma dans sa chambre. Il fut donné à son épouse de glorieuses funérailles, accompagné d'un discours élogieux qui méritait de loin ce nom. Cette femme douce et gentille s'était retrouvé sur le chemin d'ambitions qui la dépassait. Son esprit faible avait accepté cette mort, chose que Veine n'aurait jamais deviné. Il ne la connaissait pas. Il ne connaissait personne, il avait juste compris que cette femme donnerait à son enfant un amour prodigieux. Ce fut la perte de cette famille. Puis de cette île, Saria cria, cria autant que possible à travers les murs de sa chambre. Elle fit découvrir à son père, à sa soeur, l'horrible vérité sur son enfance. Kalius le fit taire, en battant son corps bizarre et faible. Elle le maudit, puis fugua. En passant par la fenêtre, elle se rendit compte ensuite, dans sa profonde solitude, combien la communauté crée par ses deux hommes la privait aujourd'hui de toute liberté. Elle ne pouvait manger sans voler, seul le laboratoire de Vein l'accueillait les bras grands ouverts. Elle rentrait chez elle la journée, lorsque tout le monde bossait, pour voler de la nourriture. Puis elle restait enfermée, sans côtoyer personne, travaillant sans relâche. Elle lisait les mots que Vein lui avait destinée, pleurant.
Saria ne s'était jamais vraiment lié avec les autres enfants de son âge. Elle avait des amis, car le respect du à sa naissance était tel que nul ne le rejetait. Mais ses camarades, ne sachant où placer l'hermaphrodite dans leurs relations, la craignant comme un monstre étrange, ne furent pas plus malheureux qu'à l'ordinaire en apprenant sa disparition. Les scientifiques du laboratoire la regrettèrent un peu, il était doué, et il était enthousiaste à l'idée de découvrir. Il aurait relevé le flambeau que Vein avait donné autrefois avec la plus belle des volontés. Mais il en était ainsi, il avait disparut et c'était son choix. Quand à Kalius, ne l'aimant déjà guère, ayant appris la vérité à son sujet, se réjouit que sa vie ne soit pas plus gâché par Vein qu'elle ne l'était déjà. Après tout, c'était de la faute du scientifique si sa femme était morte. Seule sa soeur se souciait de son sort. Ils étaient plus complices ensemble, que ne l'était aucun autre personnage de l'île. Ils jouaient toujours à deux, ils discutaient souvent. Saria avait la facilité d'une femme à lui parler des sujets intimes, que les garçons à cet âge trouvent chiant, mais il avait aussi le calme des hommes, à ne pas envenimer certaines situations. Sa soeur, se retrouva déchirée à sa disparition. Elle laissa plusieurs semaines passés, sans comprendre ce qui lui arrivait. Mais remarquant la disparition des vivres, elle prît la décision de rester debout une nuit. Elle vit Saria pénétrait la maison avec le silence d'un voleur aguerrit. Son corps fin et agile marchait à tâtons sur le sol carrelé, sans faire plus de bruit qu'un chat. Elle le suivit. Elle marcha derrière la silhouette silencieuse. Elle entra dans le laboratoire à sa suite, elle descendit les marches, traversa les couloirs noires. Enfin, Saria s'arrêta, bougea des objets, et sa soeur, lui fit connaître sa présence.
- Saria !
Il se retourna, surpris, sans savoir quoi faire. Dans sa main, une petite boule de plastic contenait un gaz soporifique. Il hésita. Mais sa soeur pleura, elle se mît à genoux.- Saria ! Je ne veux pas que tu me quittes...
Il versa à son tour quelques larmes, se retournant, il l'invita à rejoindre son antre. Ils se retrouvèrent tout deux, l'un en face de l'autre, une rougeur chaude et agréable sur les joues, le coeur battant comme la dernière battue.- Saria... Je crois, que je t'aime.
Il en fut tout étonné, il ne sut pas quoi faire, elle lui prît la main, et l'entraîna vers la pièce d'à coté.- C'est le laboratoire de ton père ? C'est austère. Mais ça ne fait rien.
Elle retira lentement sa robe de chambre, dévoilant sa poitrine. L'habit blanc glissa le long de ses jambes, elle se retrouva nue.- Ce que je ressens pour toi, je ne le ressens pour nul autre. Saria, je ne suis pas sur de ce qu'on va faire, mais je veux le faire.
Il ne bougea pas, elle se jeta tendrement sur lui et le colla contre le lit. Elle déboutonna sa chemise, dévoilant là sa petite poitrine, qui ne tenait pas même dans le creux de ses mains. Elle lécha ce corps androgyne, descendant de plus en plus vers l'endroit étrange. Elle joua avec les deux instruments en même temps. Il faut savoir que le pénis de Saria s'est formé à la place du clitoris habituel d'une femme. Il s'agit d'un petit sexe, à la ressemblance de ceux des japonais. Le plaisir fut tout de même immense. Délivré de l'étrangeté de la situation par une envie brûlante, il offrit à sa demi-sœur le même genre de plaisir. Puis, ensemble, d'un commun sourire, ils s'allièrent. Leurs corps s'entremêlèrent, dans leurs cris, leurs mouvements sublimes. Ils dormirent ensuite, l'un contre l'autre. Trois années passèrent ainsi, durant lesquelles Saria ne côtoyait personne d'autre que sa demi sœur. Elle passait deux fois par semaine, dans son abri blanc. Elle lui apportait de la nourriture, de l'amour, de la tendresse, de l'humanité. Elle renforçait l'envie pour Saria de poursuivre ses études dans les documents de son père. Chaque compte rendu des expériences étaient dotés de petits mots, de petits pensées tendres, parfois sévères, tant qu'elle avait l'impression que son père était à ses cotés. Les espérances de Vein furent largement comblés, en trois années elle avait étudiée l'ensemble de son travail. Cela était sans doute du au fait qu'elle ne quittait le laboratoire que très rarement. Seulement, une nuit, Kalius découvrit l'absence de sa fille dans sa demeure. Il la garda prêt de lui, en l'enfermant dans sa chambre.
Saria avait déjà dix années ans, et sa sœur en avait dix-sept. Fou de rage, il s'arma d'un poison dangereux et s'en alla trouver son père. Debout, face à la porte, dans la nuit noire, il entrouvrit l'entrée de la maison. Il se dirigea en silence dans la chambre de son père. Trouvant une porte fermé, un flacon d'acide se chargea de lui ouvrir la voie de la vengeance. Il plaça un masque à gaz sur son visage, et sortît son dispositif étrange, celui là même qui contenait le poison mortel. Une sorte de mine en forme de bouse pour anus de vache. Il alluma l'extrémité, où était placé un trou. Une petite mèche grésilla, le feu entra dans la mine. Une fumée grise s'en échappa aussitôt. Elle envahit toute la pièce, jusqu'à ce que cinq minutes plus tard, Kalius se réveille. Il était paralysé, pouvant à peine parler avec difficulté. Mais ses yeux voyait très bien, la silhouette androgyne qui se dessinait dans la brume mortelle.
- Mon gars, tu m'a jamais aimé. Vois ce que je te fais maintenant, vois l'héritage de Vein.
-Saaaaaaleeee chiiiieeeennn
- Je suis une chienne, un chien errant. Mais ne m'en veux pas, meurs plutôt, comme le porc que tu es.
Il finit par s'étouffer, alors que Saria était monté sur lui pour secouer son corps inerte. Ses petites mains saisirent son col, et elle lui cria ses mots plein de haine.- C'est autant ta faute que celle de Vein !! Bande de chiens ambitieux ! Vous vous êtes bouffés l'un l'autre, vois aujourd'hui où cela vous mène ! Ma mère est morte, Vein est partit, encore et toujours seul, et toi tu va crevez de la main de leur fille ! Abusé par le pouvoir, t'as même pas su voir que ton ami avait besoin de quelque chose !
Elle relâcha son étreinte, Kalius mourut. Il sortît, reprenant son prototype avec lui. Puis, il ouvrit à sa sœur.
Elle le regarda, à la fois étonnée et heureuse. Il voulut la prendre dans ses bras, mais il savait le crime qu'il avait commis. Il n'avait pas seulement condamné sa sœur à la tristesse, mais aussi il avait laissé la gestion du village dans l'anarchie. Impossible de savoir si les institutions en place seraient suffisantes au maintien de l'ordre.- Ma soeur, tu dois venir avec moi.
- Quoi ? Pourquoi ?
- J'ai agit sans réfléchir. Mais c'est trop tard maintenant, partons ensemble de cette île.
- Quoique tu ait fait...
Elle tremblait à l'idée de deviner ces actions, et elle angoissait de ne pas savoir si, effectivement, elle allait lui pardonnerJe te pardonnes. Mais tu as encore tant à apprendre de ton père. J'ai ma vie qui m'attend ici. Alors pourquoi ?
- Kalius... Il, est mort.
Elle s'effondra sur le sol, pleurant. Les mains sur son visage, n'osant regarder Saria. Il voulut l'emmener avec lui, la prenant par un bras. Elle refusa, criant qu'elle ne pourrait jamais. Elle le repoussa en dehors de sa chambre, lui chuchotant qu'ils continueraient à se voir comme il l'avait fait durant ces années. Mais Saria, doutant que la situation ne change pas du tout au tout dans la Cité, la pria de rester à ses cotés. Lui, il pourrait la protéger. Lui, il avait trouvé un moyen de créer de la nourriture, et s'en était fait un grand stock. Mais elle fut insouciante de ses problèmes là, elle refusa. Alors il s'en alla. Il se réfugia dans son laboratoire pendant deux années entières. Sa soeur ne vint pas le voir. Il se lança sans grande volonté dans l'expérimentation des drogues, passant tout son temps à tester des produits hallucinogènes. Il mangeait la nourriture dégelasse qu'il avait crée à partir d'éléments chimiques. Le goût n'était plus le même sous acide, que lui importait la qualité, tant qu'il ne mourrait.
Mais un jour, sa retraite, sa fuite, comme un rêve qui n'en finit pas, trouva sa fin. La porte qui ouvrait son laboratoire s'ouvrit en grand. Un homme pénétra. Un large manteau de cuir sur ses épaules, il regarda sans sourire, Saria, omnibulé, apeuré, en plein délire. Lui ne pouvait bouger, totalement paralysé. L'homme posa sa main sur sa tête, puis il le serra très fort contre lui. Sa voix, forte et réconfortante, lui dit ces mots, gravés dans sa mémoire.
- Saria... Je n'ai pas voulu ça, j'en suis désolé. J'ai agis sous l'effet de la colère. Mais, des hommes de notre trempe, ne devrait pas faire cela. On ne peut nous stopper, nous avons un pouvoir ravageur. Je l'ai compris, trop tard. Je suis revenu sur chacune des îles que j'ai visité, où j'ai apporté mon savoir. Celle-ci, où les passions se sont déchainés plus qu'ailleurs, où j'ai passé le plus de temps, a mené le pire des résultats. Regarde toi, ton visage est dévoré par les drogues. Je ne te parle même pas de ce qui s'est passé dehors. Il est temps, ma fille, que tu sortes d'ici. Je vais te débarrasser de ce mal qui te ronges, je te ramène à la réalité.
Il lui donna une gélule. Elle fît l'effet d'une explosion de lumière tout à l'intérieur de Saria. De l'éclipse qui s'était installée depuis quelques temps; remplaçant les illusions les unes après les autres, l'image de sa sœur disparut, celle de sa mère oubliée, toute nature détruite; un soleil naquit. Il transperça les nuages noirs, rendit à l'esprit la possibilité de voyager en dehors de ce néant morbide. En elle s'introduisit ce brûlant astre, et elle finit par réussir à se placer entre les deux. Quand elle se réveilla, son laboratoire était d'une propreté incroyable, impeccablement rangé. Elle remarqua que tous les documents de son père avait disparu. Ne restait que ses propres expériences. A dire vrai, ces expériences n'étaient qu'une avancé de la base que Vein lui avait offert. Mais elle comprenait qu'elle devait prendre en charge son propre savoir, alors que son père prenait en charge le sien. La porte de son laboratoire était encore ouverte. Saria comprit qu'elle devrait à partir de cet instant, marcher droit et fièrement sur le fil qui la tenait debout entre les deux extrémités de son esprit. Elle craignait de retomber dans le géant néant, mais ne voulait se consumer dans le blanc éclatant que son père lui avait ligué.
Durant un bon moment, elle reprit l'ensemble de ses recherches et les concentra en un carnet de découverte, de recettes. Elle prit un nombre limité de flacons, d'inventions, et fît exploser le laboratoire.
Elle sortît pour la première fois depuis deux années. Le département scientifique était vide. Il marcha dans les couloirs vides, le regard empreint d'assurance. Il sortît dehors. Il ouvrit grand la bouche devant l'horreur qu'il vit. Des corps, des corps pourris partout. Des maisons laissés à l'abandon. Il n'osa pas même penser à sa sœur, il marcha droit vers le port. Suite à l'assassinat de Kalius, la situation avait semblé se stabiliser, des âmes prudentes alertèrent tout le monde qu'il fallait gardait l'équilibre que Kalius maintenait. Ils avaient votés pour élire le nouveau dirigeant administratif. Il fut assassiné deux jours plus tard. S'ensuivit une atmosphère horrible où son prochain pouvait être son futur assassin. Le département scientifique voulut quitter l'île. La milice l'en empêcha. Ils finirent par être tués, et se mit en place une dictature. Mais les agriculteurs refusèrent de donner leurs nourritures à cet état. Tout le monde finit par se rebeller, et les survivants n'eurent pas la chance de survivre bien longtemps sans soin, sans nourriture, sans navigateurs.
Saria monta dans la barque la plus proche et s'en alla de cet enfer.
• Exemple de post RP : (Tiré d'un forum médiéval du nom de Miradelphia. Pour vérification, je ne RP plus là bas depuis longtemps et il suffit donc de remarquer que je viens de me connecter à l'instant, pseudo: Aurore)
Aurore était partie dès l'aube... Et de ce chemin qui se voulait celui de la vérité, à travers les mensonges et le passé, elle avançait. Sur son cheval, avec tout son équipement habituel, si bien que lorsque la pluie arriva sur sa personne, aucune protection possible ne pût l'abriter."Ca c'est bien embêtant..."
Et comment ! Car la belle se retrouva bien vite en proie à de longues larmes qui trempaient véritablement toute parcelle de son corps et jusqu'à son armure de cuir noir, qui se vouait maintenant à lui tenir chaud. Mais Aurore ne se laissa pas abattre, après quelques secondes de réflexion, elle hâta son cheval pour qu'il se presse d'entrer en ce funeste cimetière. C'était la dernière solution envisageable, trouver une sépulture et y protéger l'animal ainsi que son propre corps.
Le galop du cheval s'enfonça dans le boue, et naviguant autour des tombes, il manque de glisser. Les yeux jaunes d'Aurore firent une fois le tour du terrain, alors que maintenant, le tonnerre se faisait entendre, et ce faisant, elle découvrit le gîte de fortune. Il s'agissait d'une sépulture plus grande que les autres, plus une crypte en vérité, et de cet endroit, Aurore et son cheval se contenteraient afin de passer la colère d'un dieu dont elle ne connaissait pas même le nom. Ainsi, elle se précipita au sein de l'établissement de pierre, et y logea son cheval. La tombe qui leur servait de compagnie laissa de marbre la belle, qui dans son égoïsme ne fît que s'en approcher pour en lire l'appartenance. Un nom inconnu, Aurore s'en détacha rapidement, puis elle regarda vers le haut de la colline, où sous un arbre se tenait une personne. Lâchant quelques instants son égoïsme et aidé de son inconscience, elle se précipita, non sans oublier sa lance, vers la personne afin de lui dire en toute amitié combien il était dangereux de rester sous cet arbre; car lors de son éducation, ce genre de petites choses ne pouvait lui échapper, surtout pas à elle qui de la nature, se faisait la conservatrice. Dans le sens des affaires et des cartes, bien entendu. Car de l'écologie comme des morts, elle s'en fichait quelque peu.
Mais là voilà donc à courir vers l'inconnue, et chose presque incroyable, la pluie et le tonnerre dévoila ses pas, et malgré la boue, malgré le poids des cheveux complètement trempée, elle fût comme totalement surprise face à l'épée de l'inconnue. Et malgré le fait que ce soit chose commune en ce monde de menaçait son prochain sans le connaitre, Aurore trouva cela si incongru, qu'elle pensa se retrouvait face à une drown et elle braqua sa lance face à l'inconnu, en plissant son genou arrière afin de se retrouver dans sa position favorite, la lance suivant le cours de sa jambe gauche, tendu vers l'avant, alors que son corps était penchée vers l'arrière, prenant appuie sur sa jambe droite.
Pourtant, il était difficile pour elle de combattre alors que le sol était glissant. Ainsi, elle garda cette posture et dit à l'inconnue, d'une voix presque timide et comme absenteAurore- Qui... Qui êtes vous ?
Si belle et si féminine, le cimetière semblait avoir sur Aurore quelque emprises qui l'empêchait de raisonner correctement...