- Présentation du joueur IRL -
Prénom :Simon
Age :15
Homme/Femme/Okama :Homme
Comment avez vous connu le forum :Je cherchais un autre rpg One Piece que celui ou je vais actuellement, qui est un peu… Inactif.
Combien d'heures vous vous connectez par jour :Cela dépend, jusqu’à22 heures quand je rentre du lycée en semaine, parfois au lycée… je mets grosso-modo une heure minimum par jour, sauf exceptions dans le cas des vacances et punitions infligées par mes parents.
Tes Mangas préférés :One Piece & Naruto. Je ne lis que ça, c’est de l’inculture totale ET J’EN SUIS FIER.
Ton personnage préféré dans One Piece :Cliché du fanboy, mais j’aime beaucoup Luffy, sa détermination est sans borne, il n’abandonne jamais son but et y croit, même dans les pires moments.
Ce qui t'as motivé à venir :Sur l’autre OPRPG (One Piece RPG), les équipages encore existants traînent sur les –blues, et aucun n’a l’ambition d’aller sur grand Line ou le Nouveau Monde. En revanche, j’ai été heureux de constater que celui-ci est actif dans ses moindres recoins, et j’ai constaté en faisant ma présentation que celui-ci était beaucoup, beaucoup plus profond, et je pense que je ne vais pas tarder à aller plus sur celui-ci que l’autre ^__^
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR :Un autre RPG One Piece , je joue avec des amis à Donjons et Dragons (Inimitable) , aux ombres d’Esteren (un truc « nouveau » (ça date de 2008 il me semble) axé sur une unique aventure qui te fait parcourir le continent avec des fiches persos ultra complexes avec même des maladies mentales ^__^ )
Hobbys :Le jeu de rôle, One Piece &Naruto, Jouer à HALO, faire des Machinimas, et le Thrash Metal (surtout le Big 4, Sepultura, Sodom, Kreator.. (‘fin bref que des vieux de la veille))
Autre(s) : Euh… GOD HATES US ALL \o/ !
Plus sérieusement, j’ai dessinné un avatar, est-ce qu’un aimable graphiste pourrait me faire les couleurs s’il vous plaît ^^ ?
- Présentation du personnage -
• Nom & Prenom : Gozen D. Shirai (en fait, dans mon pseudo, c’est le prénom en premier) .
• Surnom (facultatif) : Sera donné par les autorités.
• Age : 20 ans .
• Race : Humain
• Camp :Pirate.
• Orientation psychologique : Shirai est bon, en apparence, mais très calculateur intérieurement.
• Métier/Spécialité : Shirai n’a aucune spécialité, sinon qu’il se bat très bien, et qu’il a un talent pour réparer les choses. Il pourrait être charpentier dans un équipage.
• Pouvoir demandé : Je compte faire manger à Shirai un fruit du démon lorsqu'il aura plus ou moins avancé sur Grand Line.
• Rêve(s)/But(s) du personnage :Shirai rêve de répandre l'Anarchie, pour que le monde prenne conscience qu'il est opprimé et pour faire trembler le conformisme.
◘ Description Physique : Shirai est un jeune homme assez atypique si l’on peut le dire, en effet, malgré son récent 20ème printemps, il porte déjà la barbiche et possède de longs cheveux noirs hirsutes, des yeux tout aussi noirs, qui en résultent un regard assez spécial, que l’on pourrait qualifier de comique dans un certain registre, et de biens d’autre mots comme glaçant, terrifiant, ou idiot dans d’autres registres. Sa peau est un peu mate, ce qui laisse entendre des origines tropicales ou une enfance dans un milieu tropical. De corpulence plutôt normale, il mesure un mètre quatre-vingt pour soixante-trois kilos, et est musclé. Il s’habille avec ce qu’il trouve, ce qui donne un résultat parfois assez sale, par exemple avec des pantalons sortant de la rue, et des T-Shirt avec des provenances douteuses. Il se trimballe toujours avec un petit joint ou une cigarette, ou encore des feuilles d’une plante qui sent bon selon lui roulées dans du papier au bec, allumé ou pas, de même qu’un briquet traîne éternellement dans ses poches. Il possède des cicatrices assez impressionnantes dans le dos, incrustées dans sa chair par de nombreux coups de fouets, qui marquent un passage à tabac de sa jeunesse. Aussi, il s’est récemment fait tatouer un grand « A », symbole d’Anarchie, sur son épaule droite. Il possède une démarche nonchalante, ce qui agace parfois, qui laisse entrevoir très certainement son état d’esprit. Enfin, il a une bague assez mystérieuse sur son majeur assez apparent, car il adore faire des doigts d’honneur à quiconque qui ne lui plaît pas.
◘ Caractère & morale : Un seul mot peut qualifier Shirai : faignant. En effet, il ne trouve jamais de motivation pour quoi que ce soit, lorsque ce n’est pas dans son intérêt. D’un naturel nonchalant, insolent et rebelle, il refuse toute autorité et en a d’ailleurs payé les conséquences plus jeune, mais sans pour autant changer de convictions : il est amoureux de la liberté, possède une volonté d’acier et un courage à tout épreuve. Incroyablement social, il a énormément d’amis sur South Blue, partout où il a voyagé, dans sa jeunesse. Ses amis sont par ailleurs très important à ses yeux, car ils sont toute sa vie : Shirai est en effet un orphelin. Très débrouillard, notre protagoniste est un touche-à -tout, et c’est par ailleurs grâce à ça qu’il a pu survivre tout en désobéissant éternellement. Malgré une apparence irréfléchie et sûre de lui, il n’en n’est pas moins intelligent voire calculateur, et totalement hésitant intérieurement. Il a si honte d’être hésitant que cela l’a poussé à prendre des choix irréfléchis tels que désobéir perpétuellement, mais les regrets ne font pas partie intégrante de son âme. Son rêve est de plonger le monde dans l’anarchie, afin que le monde entier prenne conscience qu’il est important d’être libre est attaché à ses convictions, ce que le gouvernement mondial empêche continuellement depuis des siècles. Il rêve de partir à l’aventure avec un équipage, mais est trop pauvre pour pouvoir financer le sien, et aurait honte d’emprunter à ses amis, et même les équipages dans lesquels il a tenté sa chance l’ont rejeté, car il « créerait trop de problèmes ».
◘ Histoire : Shirai est né il y a de cela 20 ans, à South Blue, d’un père Pirate, qui décéda peu avant la naissance de son fils, lors d’un affrontement entre un équipage ennemi au sien, sur Grand Line. La quasi-totalité de ses compagnons furent exterminés, et les rares survivants tombèrent dans l’oubli d’une aventure finalement regrettée. Sa mère, accablée de douleur par la macabre nouvelle, éleva tant bien que mal son unique fils jusqu’à la fin de ses jours.
En effet, puisqu’elle fut tuée le jour du troisième printemps de Shirai, par un Marine lors d’un exercice. C’était un jour d’été, un radieux soleil brillait dans le ciel. Pendant que Shirai et sa mère se baladaient dans la forêt tropicale de l’île, les gens du village étaient briefés par les marines pour les informer de l’exercice qui allait se dérouler dans ladite forêt :
-Citoyens, interdiction FORMELLE de pénétrer dans la forêt de l’île, afin d’éviter le moindre accident. Je vous remercie de votre compréhension, avait dit le sergent-chef en charge de l’organisation de l’exercice.
Lorsque La mère de notre héros décida qu’il était temps de rentrer, environ une demi-heure après le début de l’exercice, une balle vint se loger dans l’estomac de la jeune femme. Elle s’agenouilla subitement, et cracha du sang.
-Shirai, mon chou… baisse…Baisse-toi s’il te plaît…
-Maman ! Est-ce que ça va ?dit le petit garçon sans pour autant obéir.
-Baisse…toi…
Une seconde balle vint faire sauter la boîte crânienne de la jeune mère, faisant s’envoler dans les airs sont cerveau mutilé par un coup de feu dégoulinant de sang. Prit de peur, son fils se coucha à terre. Le bruit bizarre qu’avait produit le second tir avait rameuté les soldats qui prirent un air coupable ; L’auteur du tir se mordait les doigts. Shirai ne cessait de brailler en sanglotant :
-Bande de vilains pas beaux ! Je vais vous casser la tête moi, à vous tous ! A TOUS ! UN JOUR, Oui, A VOUS TOUS !
Il gardait très peu de souvenirs de ce triste évènement, mais il grandit dans la haine des hommes en uniforme bleu.
Ses éducateurs changeaient les uns après les autres, car personne ne pouvait rien faire de cet enfant désobéissant et violent. Il était pourtant si gentil avec les autres de son âge. Il refusait catégoriquement l’autorité. Il prit goût au voyage en changeant de nombreuses fois de domicile. Cela l’amusait même parfois de devoir changer d’île pour avoir un autre éducateur.
Cependant, l’année de ses douze ans, il fut surpris. Les services sociaux le réexpédiaient sur son île natale, non loin de la frontière avec Calm Belt. Amusé par le courrier, il reçut son billet de ferry peu après, et fit le voyage en bateau en repensant à sa mère, dont il ne garde que de rares souvenirs qui sont heureux, et de son père, qu’il n’avait jamais connu. Etait-il encore vivant, lui ? S’il ne s’occupait pas de lui, c’est qu’il devait être un grand pirate naviguant sur Grand Line ! Enthousiasmé à l’idée d’en savoir plus, le voyage lui parut plus court que jamais.
Le nouvel éducateur s’appelait John. Il fumait.
-Gozen D. Shirai ! avait-il dit impérieusement. Ta réputation te précède. Je ne sais pas éduquer un enfant, mais j’ai accepté de m’occuper de toi car j’ai connu ton père et ta mère.
-Pourquoi tu parles de lui au passé ? avait rétorqué le pré-adolescent. Il est mort ?
-Ouais. Ta mère a pas dû t’en parler, t’étais trop jeune. Viens t’asseoir, fiston, dit-il en s’asseyant sur les marches en pierre qui précédaient sa maison.
-Allez vous faire voir, dit-il pour cacher son désarroi
-O-o-o-o, tu me parles mieux que ça si tu veux pas t’en prendre une, jeune homme.
-Je vous met au défi d’essayer de me frapper, avait dit Shirai, amusé.
-Tu crois que t’as le niveau, gamin ? Et moi c’est tu.
En guise de réponse, le garçon fonça sur lui en criant. John leva sa jambe, ce qui fit atterrir sa semelle sur son visage. Le jeune homme tomba à terre, se tenant le visage de douleur.
-‘Tain, enculé ! Pourquoi tu m’as frappé ? T’as pas le droit, j’vais m’plaindre aux services sociaux.
-Plains-toi à qui tu chantes, mon garçon, je m’en tape ! Maintenant vient t’asseoir, je suis sûr que tu brûles d’en savoir plus sur ton père.
-Comment vous en êtes si sûr ? Dit-il en se relevant péniblement.
-Hé bien, si j’étais toi, je voudrais savoir toute sa vie !
Shirai sourit, et courut s’asseoir à côté de John.
-Cigarette ? proposa son tuteur.
-Euuuh pourquoi ?
-A ton âge, je fumais déjà.
Le jeune homme accepta l’offre, et essaya de fumer. Il toussota, ce qui fit rire John. Celui-ci passa la soirée à lui raconter des aventures de son père, car il le secondait en tant que vice capitaine des Gozen pirates sur Grand Line, il y a de cela déjà douze ans. Avant de s’endormir, il lui confia une bague qui a appartenu son père, qu’il enfila au Majeur.
Les années passèrent, et Shirai continuait à désobéir, refuser l’autorité et se battre. John ne lui en voulait aucunement et l’encourageait à désobéir, pour affirmer ses convictions. Cependant, à force de désobéir, on peut s’attirer de graves, très graves ennuis.
Alors qu’il avait 15 ans, des gradés des quartiers généraux faisaient des tournées dans toutes les « blues » pour recruter activement. Ce fut un Colonel, accompagné d’un régiment qui toqua à la porte de John. Ce fut après cinq minutes d’attente que son jeune protégé ouvrit la porte, visiblement gêné d’avoir été réveillé, et nullement impressionné par le grade du Marine, ce qui semblait l’agacer. Il vérifia ses papiers.
-Gozen D. Shirai, dit-il d’un ton agacé. Es-tu intéressé par une carrière dans la marine ?
-Oh, va te faire voir.
Il claqua la porte au nez du Colonel, dont le sang ne fit qu’un tour. Il envoya voler la porte dans le dos de Shirai, qui tomba à terre. Le colonel l’attrapa par le pied, et le traîna jusque dans un cachot local où il fut fouetté pendant une heure. Avant de le relâcher le dos en sang dans la rue, le colonel lui murmura à l’oreille.
-Je reviendrai l’an prochain. J’espère pour toi que tu seras devenu poli.
Il le fît relâcher dans la rue, le dos parsemé de lignes rouges provoquées par les coups de fouets.
John était quant à lui parti en ville pour savoir ce que faisait Shirai si tôt le matin. Il l’aperçut en sangs, le ramena chez lui et le soigna. A son réveil, ils eurent une discussion quant à son avenir, et Le Jeune Homme quitta le domicile, pour voyager dans tout South Blue, afin d’être plus fort.
Cela fait maintenant cinq ans qu’il vagabonde entre les îles, et il s’estime désormais assez fort pour commencer sa vie de pirate !
• Exemple de post RP : (c’est un de mes rp sur l’autre OPRPG que je fais, Ou Shirai est né à EastBlue, est un Homme-Poisson, et est moins profond que ce que j’ai décrit ci-dessus (déjà qu’il est pas trop ici ^^’ ))
[spoil]
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Shirai était arrivé sur l’île depuis maintenant trois jours, sans le sou, ni aucune affaire. Il pensait qu’il ne possédait rien non plus sur son île natale, comme pour se rassurer que son choix de partir était le bon.
Malheureusement, les regards des habitants ne lui dirent rien de bon. Ils étaient d’ailleurs tous tournés vers lui, pleins de haine, ou de peur. Cela dit, les enfants le regardaient simplement avec curiosité.
Il avait réfléchi à ceci dans une caverne non loin des falaises, depuis qu’il était arrivé, et en avait conclu que des hommes-poissons avaient un passé plus ou moins mauvais sur cette île.
Le matin du jour suivant, il partit s’asseoir juste devant la mer, dans le sable. Il ne pensait qu’à partir avec un équipage pour vivre d’extraordinaires aventures sur Grand Line. Il se doutait qu’il y rencontrerait des adversaires terrifiants, mais c’était le prix pour naviguer sur ce légendaire océan que seule une infime poignée d’équipages ont réussi à parcourir du début à la fin. Le nom de rough tell laissait Shirai rêveur : il ne rêvait nullement de One Piece, mais que son nom inspire aux gens une envie d’aventure, et au gouvernement de la terreur. Il se releva car la marée avait atteint ses pieds, et ne jugeait pas nécessaire de se baigner.
Il aperçut une croix au sommet de la falaise, ainsi que divers arbres de plantation. Intrigué, il l’escalada, et il tomba nez à nez avec une dame d’une quarantaine d’années de visu, aux cheveux bleus. Tout de même séduisante malgré son âge, elle poussa un cri d’horreur lorsqu’elle se rendit compte qu’elle avait en face d’elle un homme-poisson :
« -AAA-AAAH ??!!
-Bonjour! demanda Shirai, en s’accroupissant pour paraître amical.
- excuse-moi, dit la femme, calmée, mais tout de même craintive.
-Excusez-moi de vous demander ceci dans de pareilles circonstances, mais y’a-t-il une raison particulière à l’attitude des gens d’ici à mon égard ? Enfin je veux dire, envers les Hommes-Poissons ?
-Tu ne m’as pas l’air dangereux… Entre, je vais t’expliquer ça autour d’un verre ; dit-elle en pointant de son index son habitation en bois ;car il fait soif»
Avec un léger sourire, Shirai suivit la mystérieuse femme aux cheveux bleus dans sa maison, en prenant bien soin de s’abaisser pour ne rien casser, du haut de ses trois mètres de haut. Il n’eut pas besoin de chaise pour être la hauteur de la table, et s’assit par terre en tailleur. La dame lui servit un jus d’orange, et prit un verre d’eau pour elle.
« Tout d’abord, parles- moi un peu de toi, avant que je ne commence… Comment se fait-il qu’un surpuissant homme-poisson soit sur East Blue ?
-Je suis né sur une île à quelques dizaines de milles marins d’ici. Mes parents m’ont dit y avoir émigré juste avant ma naissance, disant que les avis divergent trop sur l’île des Hommes-poissons, que je n’ai naturellement jamais visitée. Je m’appelle Shirai. Shirai Gozen, de la race des requins-tigres, dit-il dans un sourire.
- Moi c’est Lucy, dit-elle en lui rendant son sourire. »
Elle lui expliqua donc simplement qu'il était extrêmement rare de voir des hommes-poissons dans un coin aussi reculé du monde, car ils se trouvent pratiquement tous sur Grand Line.
« C’est donc ça… je suis désolé de t’avoir effrayé, dit-il sur un ton d’excuse.
-Ce n’est rien, le rassura-t-elle. Tu es né Homme-Poisson, et ça n’est pas plus mal je pense, car bon nombre d’humains les méprisent, et vice-versa ; tandis que ce n’est pas ton cas.
-Si tu le dis… Je te remercie Lucy, mais il faut maintenant que j’avance vers l’aventure ! »
Il s’en alla, ravi, et descendit vers Cocoyashi.
En arrivant au village, Shirai se dirigea vers le Pub, et demanda au barman, bizarrement couvert de cicatrices, ce qu’il servait gratuitement :
« Qu’avez-vous de gratuit ? demanda-t-il en rigolant.
-Pour quelqu’un de votre rang, tout, dit le vieil homme la voix tremblante.
-Je ne pense pas que les humains sont une race inférieure, dit-il calmement.Par contre, si tout est vraiment gratuit ici…
-Excuse-moi, Jeune squale, dit alors le vieil homme qui semblait bien moins pâle et plutôt poivrot ! je t’offre une bière parce que je me suis trompé à ton sujet, mais c’est la seule, attention !
-D’accord, dit Shirai en rigolant.
-Alors dis-moi, qu’est-ce que tu viens faire ici, euh…
-Shirai.
-Donc, qu’est-ce que tu fous sur East Blue, Shirai ?
-J’suis né à East Blue. Je cherche un équipage pour partir sur Grand Line.
-Grand Line ? T’es fou ou pas ? Ceux qui en reviennent sont meurtris et couverts de blessures… remarque, pour un homme-poisson, ça paraît moins dur…
-Je verrai quand j’y serai, dit naturellement Shirai.
-En tous cas, si je peux me permettre un conseil, gamin ; poursuivit le vieux rougeaud d’une voix plus basse ; si t’es primé, t’auras plus de chances de trouver un bon équipage rapidement ...
-Ben ça tombe bien, j’ai un million de berrys sur ma tête, dit l’homme-poisson naturellement.
-Moins fort, idiot souffla le barman. Ici, t’as pas mal de chasseurs de primes. S’il y en a ici, tu peux t’attendre à un combat en sortant. Par contre, je connais qu’un seul Homme-Poisson primé à un seul million… C’est toi, poing aqueux ?
-Yep, approuva-t-il en finissant sa bière.
-Essaie de faire attention, y’a deux jours, un chasseur de primes assez connu m’a demandé si je t’avais vu. J’ai répondu que j’avais vu un Homme Poisson, mais que je savais rien d’autre. Ce qui est vrai par ailleurs. Mais enfuis-toi de cette île, ce type est vraiment puissant.
-Qui est ce chasseur ?
-On l’appelle Cyclope, car il ne laisse entrevoir qu’un seul de ses yeux sur son visage qui est recouvert par un étrange masque de cuir. Certains disent qu’il a voyagé à Grand Line en tant que pirate, et que, dégoûté par les crimes son équipage, il les a tous tués avant de revenir à East Blue pour combattre les pirates tout en s’enrichissant. Il est terrible, il se sert même parfois de gens normaux comme appâts pour les plus sanguinaires. Il dit combattre pour de noble choses, mais il est loin d’être noble en s’enrichissant ainsi.
-Connais pas, s’enquit-il, visiblement inquiet. Merci pour la bière, dit Shirai en s’en allant. »
Le crépuscule était tombé, et Shirai marchait tranquillement tranquillement sur la plage, quand il entendit le bruit d’un sabre sortant d’un fourreau.
Il se retourna, et constata avec étonnement qu’un homme masqué de cuir se tenait devant lui, et ne laissait paraître qu’un seul œil. Vêtu d’un pantalon marron, son torse était nu et couvert de cicatrices.
« Merde … » Pensa Shirai, qui bondit en arrière, pour esquiver un premier coup de sabre de peu.
« Hum, dit cyclope, je pensais bien que tu ne valais pas qu’un million. Les primes devraient être mises à jour avec le temps.
-Fort heureusement, que je vaux bien plus qu’un million, rétorqua Shirai, à moitié amusé. »
L’homme-poisson tenta tout d’abord un rapide coup de poing, que le chasseur de prime bloqua de son sabre, ce qui entailla les doigts de Shirai. N’y prêtant aucune attention, un coup de genou s’en suivit, mais Cyclope, très agile, monta sur son genou pour que sa lame atteigne sa gorge.
Ni une, ni deux, Shirai abaissa sa tête pour bloquer le sabre de ses dents, puis le brisa, d’un coup de mâchoire, ce qui surprit Cyclope. Profitant de cette ouverture, L’Homme-Poisson envoya un coup de poing du gauche dans son flanc, ce qui lui fit faire un vol plané tout à fait honorable dans la paroi graniteuse des falaises.
«Cela faisait longtemps qu’un combattant ne m’avait pas contraint à me battre à mains nues, dit très calmement cyclope, toujours masqué de son étrange morceau de cuir. »
Il fonça sans toucher le sol, à la manière d’un missile, dans le ventre de Shirai en lui assénant deux coups de poings au même moment.
L’homme Poisson recula de quelques mètres, les pieds toutefois collés au sol sableux de la plage, et cracha un peu de sang, épris d’un rictus terrifiant. Cyclope, n’eut pas le temps de souffler, qu’il était déjà à quelques centimètres de lui, lui donnant des coups qu’il bloquait non sans peine, et bloquant les siens.
Cet échange dura plusieurs minutes lorsqu’enfin Cyclope eut une ouverture : il tenta un coup de poing de droite dans son visage. Shirai ne semblait pas le pouvoir le bloquer. C’est à ce moment que l’homme poisson ouvrit sa bouche, pour y accueillir l’avant-bras du chasseur de prime.
Shirai referma sa mâchoire, et d’un mouvement de cou, arracha le bras de Cyclope.
Il cria de douleur, et tomba au sol sans connaissance, un bras en moins. L’homme-Poisson s’accroupit, pour recracher son bras, puis regarda la mer.
Il sentit une énorme douleur au torse : Cyclope avait feint d’être défait, et lui avait fait une énorme entaille aux pectoraux à l’aide d’une machette pendant qu’il rêvassait.
« Quoi…. ? »
Shirai lui donna de suite un énorme coup de pied qui l’envoya valser plus loin, mais il atterrit sur ses pieds, et se mit à courir, comme s’il était devenu plus fort avec la douleur qui devait le lanciner à son épaule sans bras.
Shirai constata avec étonnement qu’il n’était que plus fort. Esquivant coup sur coup la machette de Cyclope qui fusait dans l’air plus rapidement que jamais, il se résolu à l’encaisser une fois afin de placer un coup.
La lame se planta dans l’abdomen de l’homme-poisson, ce qui lui provoqua une douleur inimaginable, qu’il surmonta pour lui agripper le cou et le plaquer au sol, afin d’écraser sa cage thoracique d’un coup de pied.
Lanciné par les douleurs de ses dernières blessures, Shirai avançait en titubant vers la maison de Lucy.
Il s’étonnait d’avoir perdu autant de sang, et s’évanouit avant de quitter la plage.
Shirai sentit une odeur d’orange avant d’ouvrir péniblement les yeux. Il était chez Lucy. Allongé sur le carrelage, il sentait des bandages là où Cyclope l’avait attaqué. Il parla péniblement :
« Que… Que s’est-il passé ?
-Bah tu nous as fait un sacré exploit ! s’écria Le Barman, qui était chez Lucy. Tu nous a débarrassé d’une sacré pourriture !
-Oui, approuva-t-elle. Il avait même fait quelques victimes à Gosa, sur la même île. Mais tu nous as également fait peur.
-Oui, la plage était baignée de sang, ajouta le Barman. On t’a tiré de là avec un Homme du village.
-Merci, balbutia Shirai… Quel est ton nom, vieil homme ?
-Je suis Yôku, dit-il. Excuse-moi pour hier après-midi, j’étais ivre, je n’aurais pas dû te parler de cyclope, ça t’as mis dans un sacré état…
-Non, non il m’est tombé dessus, insista Shirai d’une voix faible.
-On devrait le laisser se reposer, dit Lucy.
-Oui, tu as raison. »
La femme et le vieil Homme s’en allèrent, laissant l’Homme Poisson à moitié endormi
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Sujet: Shirai D. Gozen [refait en intégrale =D ! ] 
