Buenevo, "Tony" Green. Parce qu'il faut bien vivre. (Attente de validation.)

Prénom : Marc
Age : 17 ans
Homme/Femme/Okama : Homme.

Comment avez vous connu le forum : Bah... Je cherchais un vrai forum rp sur One Piece et le votre est celui qui m'a la plus convaincu.
Combien d'heures vous vous connectez par jour : Holà. Dépend des fois. Je peux ne pas être co, comme être là 10 heures... Disons que j'essaye de passer tous les jours. Au moins 5 heures par semaine, j'essaye.

Tes Mangas préférés : One Piece, Full Metal Alchemist et Samurai Deeper Kyo en tête.
Ton personnage préféré dans One Piece : Disons Marco et Luffy.

Ce qui t'as motivé à venir : La recherche d'un vrai rp sur One Piece. L'envie de rp tout court d'ailleurs. Attention, j'utilise la première personne. Il y a plus de challenge
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Pas mal. Depuis 4 ans sur un rp sur shinobi, quelques expériences sur un forum Bleach et sur Shinobi Rp...

Hobbys : Les jeux vidéos. Zelda, Metal Gear, Final Fantasy... Le cinéma aussi.
Autre(s) : Se prépare pour une carrière de technicien au cinéma. Si si. Bts Audiovisuel.

- Présentation du personnage -

• Nom & Prénom : Buenevo, plus communément appelé Tony, Green

• Surnom (facultatif) : Kuuhaku no Tony

• Age : 20 ans

• Race : Humain

• Camp : Pirate.

• Orientation psychologique : Indifférent à la situation. Juge son futur sur son présent et se tape du reste, en particulier de la guerre et de ses conséquences.

• Métier/Spécialité : Décoriste et Musicien autoproclamé bénévole.

• Pouvoir demandé :
Iro Iro No Mie : (Paramécia des couleurs) Permet à l'utilisateur de "donner de la couleur" à tout ce qui l'entoure et à soi-même ou peut absorber ces couleurs. Il peut changer la couleur d'un vêtement, d'une teinte de peau, d'une arme etc... Les effets cessent automatiquement au bout de 24 heures. Dans les régions humides, l'utilisateur peut même créer un arc-en-ciel et marcher sur celui-ci (en guise de pont). Néanmoins, il est impossible de se servir de l'arc-en-ciel pour attaquer. Il est également possible de faire des trompes-œil réalistes. Il ne peut se servir que des couleurs qu'il a déjà absorbé et il ne peut absorber qu'une quantité limitée de couleur. La saturation est signifié par un changement de teinte des cheveux de l'utilisateur. Il peut ainsi créer de sympathiques mirages et tromper l'adversaire de nombreuses façons. C'est un fruit de feinte. A noter qu'en peinture, un objet dont on a enlevé toute la couleur est blanc et un objet totalement saturé de couleur est noir.

• Rêve(s)/But(s) du personnage : Gagner un pari foireux fait avec un marine véreux.

• Code présentation :



◘ Description Physique :
Buenevo est maigre. Beaucoup trop maigre pour espérer être séduisant. Son visage est creusé, très fin. Il mesure 1m76, ce qui ne fait pas de lui quelqu'un de grand. En comparaison avec un préado, il fait deux fois moins épais. Heureusement pour lui et aller savoir pourquoi, seuls ses mollets et son bras droit sont musclés. Particulièrement l'avant-bras d'ailleurs. A coté de ça, il est albinos : ses cheveux sont blancs comme neige et Buenevo est très pâle, malgré son jeune âge. Ses yeux ont une teinte rougeâtre du à un manque cruel de mélanine. Heureusement pour lui, il voit encore correctement, ce qui n'est pas le cas de tous les malades souffrant de la maladie. A propos de ses cheveux, il n'a jamais cherché à les couper ou à les coiffer de quelque manière que ce soit : il se contente juste de les attacher, voir de trancher la queue de cheval d'un sobre coup lorsqu'ils deviennent trop long. A part ses cheveux, Buenevo n'est vraiment pas pileux. En effet, à cause de son manque de chair et sa maladie, le bonhomme n'a jamais vu le moindre poil poindre sur ses membres ou sur son visage. Et vu la tronche qu'ont certains avec, il ne s’en plaint pas. Enfin, Buenevo marche nus pieds, ce qui nuit pas mal à la santé de ceux-ci : une anomalie génétique empêche la formation d'une couche de corne, laissant ses pieds particulièrement sensibles aux coupures, brûlures et infections.

Malgré ses divers problèmes physiques, Buenevo est étonnement très agile... Evidemment, sa carence en poids et donc en énergie font de lui un personnage très atypique : capable de virevolter et de bouger rapidement, le bonhomme ne dispose pas de l'énergie nécessaire pour faire un exercice physique important plus de 5 minutes. Il est évident que ses coups de points ou de n'importe quoi ont l'équivalence d'une frappe de mouche.

Rompant totalement avec son physique, Buenevo a tendance à s'habiller toujours de la même façon, et en noir. Ce contraste avec sa peau est généralement relevé par les passants, mais Buenevo s'en fiche. Il porte ainsi une chemise noire et large qu'il attache aléatoirement et un panta-court de la même couleur. Autant dire que quelque soit l'endroit où il passe, on le remarque.

A coté de ça, et étonnamment, Buenevo est un trou sur pattes. Doué d'un foie étonnement efficace, et quelque soit la quantité d'alcool que le bonhomme boit, il est très rarement en état d'ébriété assez élevé pour ne plus être conscient. Disons simplement qu'il est victime de tremblement à partir d'un certain nombre de verres. Il est d'ailleurs le détenteur de tous les records des jeux d'alcool des bars du coin. S'il ne dort pas beaucoup, il n'est jamais fatigué et ne souffre pas de la gueule de bois, ou alors, c'est un état tellement naturel qu'il a appris à ne plus en souffrir.


◘ Caractère & morale :
À la vue de ses parents et de l'univers dans lequel il vit, non, on ne peut pas dire que Buenevo ait reçu une bonne éducation. Au contraire. Dès son plus jeune âge, dressé à être immoral, ou presque, le jeune homme n'a toujours connu qu'un seul espace : la taverne. Et lorsque l'on sait ça, il est normal de penser que Buenevo n'a aucune idée de ce qu'est la vie en société. Car sa société est celle de l'alcoolisme, du jeu, et de la violence entre ivrognes. Il s'est d'ailleurs mis dans l'idée que tout le monde ressemble à ce qu'il voyait alors, d'où sa méprise pour le genre humain, ou pour l'idée même de l'homme : la stupidité et la quête de pouvoir. Hormis la quête de pouvoir, il ne vaut pas mieux. Buenevo est un véritable ivrogne doué (enfin...) d'une descente phénoménale. Par contre, s'il boit beaucoup, il ne mange rien. Allez savoir pourquoi.

Paradoxalement, Buenevo parle bien. Il est même intelligent. A croire qu'il n'a relevé que les bons mots et comportements des gens qu'il a côtoyé. Mais cela n'est du qu'à la mémoire et à la capacité d'analyse phénoménale du garçon. Car non, ça ne l'empêche pas de dire les choses les plus ignobles par une phrase des plus poétiques.
Passionné par la mer et par la beauté des cerisiers, il arrive à Buenevo de rêver de choses qu'il pense ne pas exister. Il rêve ainsi d'une vie au bord de l'eau, entouré de ces arbres auxquels il tient tant. Il est d'ailleurs bon de préciser que grâce à son esprit poète et ses passions, Buenevo est devenu un esthète, obsédé par la beauté des choses (pas des gens, il s'en fout, mais du reste). C'est pour cela qu'il n'hésite jamais à répondre à quelqu'un qui cherche à décorer quelque chose. Et sans même s'en rendre compte, Buenevo fabrique toujours des paysages remplis de mélancolie, comme si son corps connaissait toute la tristesse de la situation du jeune homme sans que celui-ci ne s'en aperçoive.

La philosophie de vie de notre héros, hélas, va à l'encontre de l'idée même de la réflexion. En effet, il est totalement désordonné, ne prépare jamais rien à l'avance et vit uniquement l'instant présent. L'idée de futur n'existe pas chez lui. Il dit uniquement ce qui lui passe par la tête et ne pèse jamais les conséquences de ses actes, ce qui l'amène parfois à des situations plus ou moins chaotiques, comme celle qu'il vit actuellement.

Pour finir, Buenevo est quelqu'un de sympathique, avec qui il est bon de passe du temps. Mais il est têtu. Trop. Mais heureusement pour lui, son naturel charisme lui permet d'être toujours entouré. Cependant, c'est Buenevo qui choisit ses amis. Lui et lui seul. Et, comme il n'a aucune notion de moralité, il n'hésite pas à aborder les gens qui ont commis les pires ignominies. C'est ainsi que l'on retrouve généralement autour de Buenevo des types parfaitement respectables comme des ordures de la pire espèce.



◘ Histoire :
En général, les jeunes gosses qui ont la mauvaise idée de naître d'un père alcoolique et d'une mère prostituée sont à plaindre et, soyons clair, c'est aussi le cas de notre concerné. La différence consiste dans le simple fait que Buenevo Green ne s'est jamais rendu compte qu'il était à plaindre, et pense même le contraire, les seuls individus qu'il connaisse se situants tous au même endroit : le matin, sur le perron, le soir, déprimés, dans la taverne. Y compris son père. En se comparant à tous les déchets qu'a rejeté la société, sans savoir qu'existe cette société, Buenevo, dès son plus jeune âge, a pensé que lui valait mieux que les autres vu que lui n'avait jamais rien perdu. Donc s'il faut le plaindre parce qu'il ne s'épanouit pas, ce n'est pas la peine de considérer Buenevo comme un malchanceux. Il a ce qu'on aurait pu appeler une jeunesse tout à fait souhaitable pour les gens vraiment à plaindre...

Nous disions donc, que Buenevo est né de l'alliance entre un homme ivre mort et une dame sympathique et coûteuse (au sens littéral). Problème pour la mère qui ne pouvait plus exercer son métier correctement avec un gosse dans le coin. Elle se mit rapidement d'accord avec le père, qui, dans un élan rare de sobriété, accepta d'élever l'enfant comme tout bon père se doit de le faire.
Bon.
Promesse d'ivrogne, bien entendu. Dès que la mère a pondu, elle s'empressa de refiler Buenevo, comme elle l'avait nommé, à son père qui lui était retourné dans son verre. Le bonhomme, qui avait oublié le marché, le prit quand même sous son aile. Les cinq premières années furent compliquées pour Buenevo qui allait de maison d'ivrogne à maison close, en passant par certaines auberges mal famées. Car bon, son père le confiait toujours au premier pote à lui qui passait, le temps de quelques heures, afin d'aller boire un coup. Le problème étant que le pote en question faisait généralement partie des ivrognes qui le rejoignaient plus tard dans la soirée. Buenevo passait alors de main en main et se créait une éducation et une culture bancale à travers les centaines de familles qui l'ont accueilli pour un soir... ou pour plusieurs. Cependant, son père qui avait réussi à aimer ce bambin a toujours réussi à le trouver quelque soit l'endroit, quelque soit le moment. C'est à travers ces retrouvailles que la relation entre le père et le fils s'améliorait.

Arrivé à cinq ans, le jeune Buenevo avait acquis l'âge de suivre son père où celui-ci se déplaçait, ce qui réglait pour le coup les problèmes de logement. Après... C'est en suivant son père en permanence que le jeune garçon bu son premier verre d'alcool le jour de ses 6 ans. Le premier d'une longue série. Peu après, son père, qui avait un peu oublié le prénom de son gosse, commença à le nommer Green Tonic, suite à un jeu de mot moisi mêlant les deux choses qu'il préférait sur terre, à savoir son fils et sa boisson favorite. C'est quelques années plus tard que le jeune homme se rendit compte que ce sobriquet était ridicule. Il persuada alors son père de l'appeler Tony, et pas Tonic. Car franchement, ça faisait moins con.

Un peu après ses 17 ans, Buenevo "Tony" Green tomba encore plus dans la débauche. Son père et ses amis lui ayant raconté qu'il ne serait pas un homme avant d'avoir... euh... "joué de la cornemuse", il se mit en tête de trouver une femme, de passage ou non, avec qui il pourrait s'essayer à cette discipline dans un hôtel. Coup du sort, c'est avec sa mère que Buenevo joua de la cornemuse pour la première fois. Celle-ci n'étant pas au courant que l'homme qui le payait pour faire de la musique était son propre fils, elle n'a jamais compris l'immoralité que lui a plus tard reproché le père de Buenevo qui, saoul, ne s'expliquait pas franchement clairement.

Après cette jeunesse plus ou moins marginale, c'est au comptoir que commence véritablement l'histoire de notre concerné. On y est depuis le début, me direz-vous. C'est un peu après ses 19 ans de débauche en tout genre que Buenevo, sifflotant une boisson à laquelle le patron tenait particulièrement, aperçut son père qui, face à un homme que l'on avait encore jamais vu, semblait pour la première fois s'inquiéter de son sort. S'approchant alors des deux bonshommes concernés, Buenevo se rendit compte que son ivrogne préféré s'était mis dans une plutôt mauvaise position dans un pari dangereux. Décidant de préserver le concerné, le jeune garçon prit sa place dans le jeu qui l'opposait à un homme se prétendant marine. Bon, manque de pot, Buenevo perdit. Le marine l'informa alors de l'enjeu du pari qui amusa profondément notre héros : devenir un pirate afin que le marine puisse l'attraper et gagner en grade. Ne refusant jamais un pari, le garçon se renseigna sur ce qu'est un pirate avant de partir à la nage vers l'île la plus proche. Allez savoir pourquoi, il coula net et fut repêché in extremis par un pirate musicien retraité, nommé Chaussette par ses compagnons.

C'est en la compagnie de Chaussette que Buenevo commença un long périple sur les mers afin de devenir pirate, bien décidé à ne pas se faire attraper par le marine. Malgré la déception de laisser ce qu'il aimait ici (à savoir la taverne, la cornemuse, et très éventuellement son père) et le danger potentiel qui l'attendait, notre héros ne se retourna pas sur ce qui allait être son passé.

Un pirate n'est pas fait pour la vie en société. Buenevo "Tony" Green non plus. Franchement, ça tombe bien.



• Exemple de post RP :
(Ce rp traite d'une partie de l'histoire de Buenevo de manière plus détaillé, et surtout de son point de vue, comme je resterais désormais dans mes rp.)


"Ne t'inquiète pas Tony, jamais je ne ferais payer la nouvelle boisson au type qu'a le record absolu au jeu du bourré habile."

Non, franchement, je ne vois pas ce que ça a de bizarre. Mais, mais, hé. Grâce à ça, j'ai boisson gratuite depuis deux ans. Avouez le bon plan. Enfin bref, la journée était agitée aujourd'hui. Il y avait deux personnes de trop dans le bar, qui avait d'ailleurs une sale tronche aujourd'hui. A moins que je ne vois déjà flou. Et, d'ailleurs ça doit être ça. J'ai pas mangé depuis 5 jours, putain. Et je commence seulement à avoir faim. Je ne comprends pas comment les gens peuvent manger trois à quatre fois par jour. Et eux, ils ne mangent pas que des fruits ou de la salade. Donc bon. Sob.

"Dis patron, t'aurais pas de quoi man... Oh putain, c'est quoi cette bouteille là?"
"C'est la fierté du magasin bonhomme ! C'est une bouteille unique, qu'un ami pirate m'avait refilé il y a très longtemps. On l'appelle la bouteille du démon, mais ne va pas me demander pourquoi hein. On dit que c'est une liqueur délicieuse dont la teneur en alcool est plutôt forte et qui..."
"Ouais, non, c'est dégueulasse."

Si, si, je vous jure. La bouteille avait beau être unique, et si le liquide était frais et goûteux, le fruit qui baignait à l'intérieur était vraiment mauvais. Et d'ailleurs, c'est toujours comme ça. Lorsqu'un fruit baigne dans une bouteille d'alcool, soi-disant pour donner du goût, si on s'amuse à le manger, il est systématiquement pas frais, souvent pâteux et au goût bizarre. Papa m'a dit que l'alcool aspirait tout le bon goût de la chose, donc je suppose que c'est pour ça. Pourquoi je le mange alors? Non mais attendez, toute chose imprégnée d'alcool se mange, ou se boit. Donc, hors de question de gâcher un fruit qui a trempé si longtemps dans une bouteille. N'empêche que celui-ci était franchement étrange: on aurait dit une pomme rose, avec des écailles, avec une texture d'abricot... Et vraiment mauvais. En attendant le patron n’avait pas l'air content. En même temps voilà quoi, je veux dire, il me dit que c'est gratuit, donc je bois. Et pis en plus, grâce à ce fruit à la con, j'ai plus faim pour une semaine. On voit déjà le ventre du gars qu'a trop mangé, sérieux.

Alors que le patron gueule, voyons ce qui se passe dans le bar. Voyons le bar tout court d'ailleurs. Parce que bon, si la zone n'est généralement pas dans un superbe état, là, c'était à la limite du grand n'importe quoi. Pour faire simple, depuis l'arrivée d'un des deux types étranges dans le bar, l'ambiance s'était profondément dégradée. Disons qu'à la place d'avoir des tables plus ou moins remplies, quelques clodos adossés au bar et deux péquenauds sur la terrasse qui vomissait, là... On s'était retrouvé avec tout un lot de bonshommes étalés sur les tables plus ou moins renversées, voire brisées pour certaines. Et, à part moi et l'autre individu bizarre, plus personne au bar. Etrangement, le patron n'avait pas levé le pouce, lui qui n'aime pourtant pas que l'on fracasse son fidèle ramasse-fric.

Les deux individus ne sont vraiment pas net. Le premier, le plus proche de moi, est un vieillard moustachu. Il venait de s'enfiler une plus grosse quantité d'alcool que ce que mon père pouvait ingurgiter avant de s'étaler au sol, et semble pourtant parfaitement le vivre. Depuis qu'il m'a vu siffler la bouteille au fruit goût dégueuli, il n'arrête pas de me fixer. Tout en discutant avec le patron, son ami visiblement, qui lui avait compris que je n'écoutais pas ce qu'il disait. Autant, à cause de ma maladie, j'ai l'habitude qu'on me regarde bizarrement, autant je n'avais pas encore vu un regard comme celui qu'il me jette. C'est assez troublant. De plus, c'est le seul en plus de mon père que le deuxième homme avait laissé tranquille lors de la bagarre générale. Parce qu'en effet, le plus étrange des deux bonshommes est sans aucun doute celui en habit blanc et bleu qui était arrivé tout à l'heure. J'ai eu la chance d'arriver après, mais d'après le patron, ce n’était pas beau à voir. C'est apparemment un marine, à qui l'on avait donné la mission de retrouver un pirate dans le coin, qui n'avait alors pas eu de succès. C'est pour cela qu'énervé, il avait décidé d'arrêter tous les délinquants présents dans le bar, et Dieu sait qu'ils sont nombreux. Comme 95% d'entre eux étaient déjà bourrés et que le marine avait tout de même reçu un entraînement digne de ce nom, il n'eut aucun mal à finir d'assommer les ivrognes. Sauf mon père apparemment. D'après le patron, c'est parce que c'était le seul qui était encore sobre et qu'il fallait bien quelqu'un avec qui jouer s'il ne voulait pas perdre sa journée. Je suppose que s'il n'a pas touché le vieux, c'est parce qu'il a justement plus l'âge de jouer à la bagarre.

"Au lieu de mes siffler mes meilleures boissons, tu voudrais pas aller aider ton père à faire sortir ce type du magasin? Parce que c'est pas qu'il empêche la clientèle de revenir mais presque hein. D'autant que mon ami n'aime pas trop voir ce genre de type ici."

Je me suis mis à regarder le patron et le vieux qui s'étaient remis à discuter. Bah, après tout. Je me lève donc pour m'approcher des deux personnages, m'apercevant alors que mon père n'est pas en bonne posture. Ils jouaient et, ça ne fait aucun doute, c'est le marine qui gagnait. Autant que je vous prévienne, je n'ai jamais entendu parler des marines. Mais vu sa tronche, j'ai rapidement compris que ce sont des mafieux violents, qui en plus de se battre, ne savent rien faire d'autre qu'arnaquer de pauvres individus, comme mon père. Le jeu était simple. Le but était d'empiler le plus possible de coupes de saké. La difficulté étant de boire le saké et d'empiler les coupes, ce qui, croyez moi, est particulièrement compliqué une fois l'alcool monté à la tête. Le fameux jeu du bourré habile. Et j'ai bien fait d'arriver maintenant. Car le marine avait pas mal de coupes d'avance sur mon père qui ne tenait même plus sur sa chaise, signe universel de celui-ci qui s'apprête à tomber, ivre. Heureusement, le grand type fut ravi de me voir arriver, comme si j'étais une plus belle proie. Je m'asseyais donc à la place de mon père et rapidement, je remontais au même point que mon adversaire du jour. Il avait l'air bon. Ce jeu est particulièrement compliqué, et rare sont ceux qui dépassent la douzaine de coupes, la tour oscillant facilement, et l'ivresse n'arrangeant pas l'équilibre. Coup de bol, je suis le meilleur à ce jeu dans le coin. Problème, le fruit que j'ai mangé tout à l'heure commence à me peser sur le ventre. Déjà qu'il était dégueulasse, maintenant, le fait d'avoir trop mangé me gênait. Quelle connerie.

Vingt-neuf, cet enfoiré. Il n’est pas mauvais. Franchement, j'en peux plus. J'ai vraiment du mal aujourd'hui, moi qui croyait avoir une gorge sans fond. Alors que je tentais de poser ma trentième coupe, la tour s'écrase. Quelle honte. Ma première défaite, tout ça à cause de ce fruit dégueulasse. Je tiens à dire que mon record personnel, c'est quarante-deux. Mais, croyez moi, aussi doué soit-on, une fois qu'on fait tomber notre tour, il nous est impossible de tenter de la refaire. Vous comprendrez pourquoi.

"Bouahahah ! Je le savais que j'étais le plus fort gamin ! Mais tu as bien joué. Aussi, je décide de ne pas t'embarquer tout de suite en prétendant avoir attrapé mon pirate... Je vais attendre que tu le deviennes, bonhomme. Tu as perdu, tu dois donc réaliser un défi que je décide. Et aujourd'hui, je te propose un truc mon garçon. Va sur les mers, vogue aussi loin que tu peux. Deviens fort, connu. Et lorsque je te retrouverais... Nous jouerons à nouveau. Et si cette fois encore tu perds... Je t'emporterais. Toi et ta tête renommée."

Pas tout compris. N'empêche que là dessus, il se leva et se dirigea rapidement vers le patron. Lui demanda où il pouvait jouer de la cornemuse dans le coin, puis sortit. C'est à ce moment que mon père s'est relevé. Le regard paniqué, le visage livide. J'ai les mains qui tremblent. Rassurez-vous, je n'ai pas peur, j'ai juste bu. C'est normal. En tout cas, Papa a beau me regarder, il ne dit rien. Tant pis pour lui. Le vieux vient de m'appeler et je le rejoins. En plus, je dois poser des questions au patron. Je sais pas ce qu'est un pirate. Encore moins un marine. Alors je comprends pas l'intérêt du défi là.

"Tu comptes fuir ou respecter le pari? Parce que c'est dangereux, tu sais. Si tu reperds contre lui, tu vas y laisser ta peau. Et puis, de toute façon, rien que le fait d'être pirate est dangereux."
"Non, c'est hors de question que je perde un pari. Par contre patron, va falloir que tu m'expliques l'intérêt de la chose. Je ne sais pas ce qu'est un pirate. Et je comprends encore moins l'intérêt qu'il a à m'emporter si je suis connu."

Le vieux éclata de rire. Le patron aussi. J'ai relativement compris que le pari allait être plus compliqué que prévu. Le vieux se mit à parler.

"C'est assez étonnant de voir quelqu'un d'aussi naïf et mal informé comme toi prendre la route des mers afin de gagner contre un marine qui ne mérite visiblement pas son uniforme. La vie réserve bien des surprises. Je ne les aies pas toutes connues. Mais celle-ci est la plus excitante. Oh oui. Et tu verras, bonhomme, pirate est la meilleure chose qui me soit arrivée. J'espère que tu auras le même plaisir que moi à vivre ta vie comme elle te plaît. Parce que c'est la définition du pirate. Libre de tout, capable du meilleur comme du pire. Vivant sur l'eau. C'est la plus belle des vies mon garçon. Gagne ce pari."
"Laisse tomber mon ami, Tony. As-tu déjà entendu parler de Monkey D. Luffy?"
"Non."

C'était clair, et ça avait l'avantage de clore le bec au patron qui, pour le coup, s'était retourné pour nettoyer des verres, boudeur. C'est vrai que sa question sonnait épique, mais elle impliquait une réponse claire. Le patron devra réviser son speach pour la prochaine fois. En attendant, ce que vient de dire le vieux me plaît. Beaucoup. Alors, sans la moindre once d'hésitation, je m'approche de lui. Et je lui pose la question : comment fait-on pour vivre cette fameuse vie? Le vieux me répondit. Me parla longtemps. Et j'éprouvais du plaisir à écouter ce qu'est un pirate, et ce qu'est le monde. J'ignorais ça. J'ai toujours rêvé d'un monde en dehors des maisons closes et des tavernes. Et il existe. Il est pour moi. Il n'attend que moi.

"Tu sais mon garçon... Aujourd'hui, je te souhaite de devenir un grand pirate. Et tu as déjà les plus grandes capacités à exaucer ce souhait. Tu es enthousiaste. Tu regardes tout. Tu veux ce monde. Tu es naïf. Et ça t'as déjà porté chance. Va, Tony Green. Je n'attends que toi... Patron, rends moi ma bouteille. Comme ce jeune homme l'a vidé, j'aimerais bien la récupérer.

Le patron lui donna la bouteille de liqueur du démon que j'avais vidé. Et le vieux s'en alla par la porte. Le temps passa. Mon père vint me parler, mais je n'écoutais plus. Lui et le patron semblaient tristes. Mais quand pour la dernière fois, je les saluais de la main en franchissant la porte du bar, ils levèrent un verre. Comme d'habitude.

Alors oui, ça me rendait triste, aujourd'hui de quitter mon père, le patron et tous les ivrognes. Ces hommes qui ont forgé ma vie. Mais la mer, que j'ai toujours rêvé de visiter en entier... Me tendait la main. Et je n'hésiterais pas à la saisir. Merci le vieux. Merci marine véreux. Merci les gars.

Je courais vers le port. Il me fallait partir avant que je change d'avis. Mais le bateau le plus proche était celui d'un pêcheur au loin. Tant pis, je vais le réquisitionner. Après tout, j'ai une ambition moi.
Je deviens comme tous ces ivrognes. A chercher un avenir qu'ils n'ont pas.
Sur le coup, ça m'a choqué. Je me retrouvais comme tous ces types. Je devenais le genre humain que je méprisais. Et alors que je sautais dans l'eau pour rejoindre le pêcheur à la nage, j'ai coulé. Et j'ai perdu conscience.

Quel con.

Lorsque je me suis réveillé, j'ai aperçu le vieux en face de moi.

"T'es un bel abruti."

C'était bizarre. Une sensation que je n'avais jamais connu. Un peu comme si on était bourré, mais sans l'être. Je crois que Papa appelait ça "tanguer". J'étais allongé, dans une sorte de petite barque en bois. Le vieux juste au dessus, canne à pêche à la main. Sur le coup, j'ai pas trop compris. Mais bon, je me suis finalement rendu compte que le pêcheur et mon vieil ami étaient la même personne. En gros, j'ai eu un vilain coup de pot. Je me redressais, et je ne vis rien. Que de l'eau. Plus de terre, nulle part.

"Ta naïveté est vraiment une chance. Un peu plus et je n'étais pas celui que tu poursuivais. Je t'ai vu te jeter à l'eau. J'ai beaucoup rit. Puis je me suis rappelé que t'avais vidé cette bouteille."
"Je ne vois pas le rapport... Et puis bon, au moins j'ai un bateau."
"Si tu avais toujours su nager, et bien c'est terminé. Le fruit qu'il y avait la dedans est un fruit du démon. Je ne sais pas si tu en avais entendu parler, mais c'est un met précieux. D'ailleurs, je ne vois toujours pas en quoi ça te change. Je la gardais chez le patron pour un pote à moi, mais t'en as profité avant lui. En attendant, va falloir que tu viennes avec moi quelques temps. Vu que tu sais pas nager et que tu n'as pas terre où poser le pied, je vais t'apprendre ce que tu dois savoir sur la navigation et sur la piraterie. Apparemment, tu es à coté de la plaque."

Bon. Est-ce que j'étais tombé si bas que ça? Finalement, j'étais sur la bonne route. Donc bon.

"Au fait, je m'appelle Chaussette. Ce sera toujours mieux que le vieux. Et je n'ai plus d'alcool."

Damn.

Fruit existe deja et est deja pris sur le forum

Kami Kami no mi : paramecia du papier pris par l'amiral chef Godwrath D. Alexander.

Bon voilà. Fiche terminée en attente de validation donc. En espérant que mon fruit sera validé, cette fois.
Merci d'avance pour les commentaires

On accepte plus de nouveau logia :/

Okay, j'ai donc changé de fruit. En même temps, je m'y attendais un peu.

Je me suis permis de prendre un fruit de la liste (Le Iro Iro no mie), mais j'ai un peu modifié la définition vu qu'elle ne convenait pas vraiment à l'idée que je me faisais du pouvoir. Alors, je sais pas trop si je l'avais mal compris et si ça modifie la puissance ou non, mais bon, c'est pas vraiment moi qui en décide. Merci de votre compréhension, en espérant cette fois qu'il n'y aura pas de problème

Ben la définition actuelle


Iro Iro No Mie : (Paramécia des couleurs) Permet à l'utilisateur de "donner de la couleur" à tout ce qui l'entoure et à soi-même. Il peut changer la couleur d'un vêtement, d'une teinte de peau, d'une arme etc... Les effets cessent automatiquement au bout de 24 heures. Dans les régions humides, l'utilisateur peut même créer un arc-en-ciel et marcher sur celui-ci (en guise de pont). Néanmoins, il est impossible de se servir de l'arc-en-ciel pour attaquer. Il est également possible de faire des trompes-œil réalistes.

Permet de le jouer de façon dont tu veux le jouer (et même plus).

Ou bien faudrait m'éclairer sur ce que ta version ajoute.

Bon, ok :p
J'ai rajouté dans la définition du Iro Iro ce qui me paraissait pas clair à moi :p
En espérant que c'est bon, désormais.

Vu que tu n'as fais que détailler les pouvoirs de ce fruit sans en changer le fond, pour moi c'est bon. Je valide rang 2, attends donc une deuxième validation.

Je valide rang 2 avec le fruit et des macarons complémentaires .

Bon jeux.