- Présentation du joueur IRL -
Voir Gouki et Doujouro
- Présentation du personnage -
• Nom & Prenom : Okina Yopparai, de son prénom Yopparai et de son nom Okina
• Surnom (facultatif) : A voir avec le peuple !
• Age : Soixante-douze ans
• Race (Humain, Homme-poisson, Ange, Géant) :Humain
• Camp (Pirate, Marine, Chasseur de Primes, Révolutionnaire, Civil, etc.) : Marine !
• Orientation psychologique (bon, mauvais, indifférent, ...) :Cartésien désabusé.
• Métier/Spécialité (obligatoire pour les pirates et les civils, facultatif pour les autres) : • Pouvoir demandé (Fruit du Démon, Arme d'Exception, Techniques Spéciales comme le Rokushiki ou le Fishman Karaté) : [Merci de regarder la liste des FDD/Armes disponibles avant de demander. Vous pouvez proposer un FDD ou une arme qui n'est pas dans la liste, mais faites-nous en une description détaillée. Merci également de préciser le niveau ou le rang du FDD ou de l'arme d'exception choisie.] Toshi Toshi No Mie : (Paramécia de l'age) permet de changer l'age d'une personne. Et de ce fait son apparence physique et ses capacités intellectuelles. Si la personne n'est pas l'utilisateur du fruit, les changements s'estompent au bout de 20 secondes.
• Rêve(s)/But(s) du personnage :Pouvoir prendre sa retraite !
• Code présentation [OBLIGATOIRE !!!!] à mettre entre balises hide, vous trouverez ce code très facilement si vous lisez toutes les règles du forum où il se cache) :
◘ Description Physique : [Minimum 5 lignes]*Hips* Comment ? Répétez siouplaît, j’suis un peu dur d’oreille. Ah, c’est pour un livre ! J’avais demandé une journaliste sexy et court vêtue pourtant… Enfin, fallait pas s’attendre à mieux. Tous les jeunes font n’importe quoi de nos jours. Mais puisque vous insistez, commençons. Comme vous pouvez le voir, j’suis plus tout jeune. Et j’ai les rhumatismes qui vont avec. M’enfin, on s’y fait avec le temps. *Hips*. C’est presque philosophique de se dire que plus on vieillit, plus… plus on est vieux. Bon, donc, comme vous le constatez, j’suis pas bien grand. Ca fait un bout que j’me suis pas mesuré. Je suis pas non plus bien lourd. Et je l’vois très bien, j’ai dix sur dix à chaque œil !
Le point le plus marquant de mon physique est sans doute mon style capillaire. Mes cheveux (blancs par ailleurs, l’âge fait des ravages, un jour toi aussi tu seras comme moi petit !) sont coiffés en un noble pompadour : absolument absents de mon front, ils sont plutôt longs sur le reste de mon crâne (hé hé, malgré mon âge j’suis bien conservé *Hips*) et sont fièrement dressés vers l’avant. Mais pas comme ces vulgaires bananes de rocker hein ! Non, mon pompadour est lui aussi courbé avec l’âge, et s’il a fier allure sur les bords, il s’écrase un peu au centre. Mais cela contribue à mon style inimitable. Et ça cache mon front ridé ! D’épais sourcils broussailleux blancs surmontent ce regard sans failles qu’est le mien. Mes yeux aux pupilles brunes sont encadrés par les pattes d’oie, mais j’m’en tire plutôt pas mal *Hips*. Deux petits cercles bruns sont fixés au niveau de ma tempe gauche. Mon nez épais et épaté est souvent rouge : j’bois beaucoup, mais la bibine c’est la vie bonhomme ! Mes oreilles sont plutôt décollées, mais j’permets pas la moindre critique, morveux ! D’ailleurs, pour distraire les gens de ça, j’accroche un petit anneau à mon oreille gauche, mais c’est mon petit secret, tu le répèteras pas j’espère ? Ma bouche est elle aussi entourée par les rides, mais mes lèvres restent charnues. Me manque deux trois dents, mais j’m’en sors encore pour manger, et pour boire surtout ! Enfin, sous mon menton cascade une barbiche blanche, assez longue et plutôt large. On m’dit souvent que c’est un trait majeur de mon apparence.
Comment ça c’est pas fini ? Ca s’serait pas plus simple que je me déshabille pour que vous me dessiniez ? Non ? C’est pas possible ? Enfin.. J’suis pas bien lourd, comme j’vous l’ai dit, et donc faut pas s’attendre à une musculature dantesque comme tous ces jeunes. Dans ma jeunesse, j’étais plutôt taillé, mais j’suis plus qu’un vieux piche *Hips* ! J’ai un torse tout maigre, laissant voir mes côtes sous ma peau, et plus une once d’abdominaux. Par chance, j’suis préservé de la bidoche du buveur invétéré, mais c’est pas pour autant que je suis sculpté. J’ai des bras courts, osseux, avec le même genre de cercles sur les épaules et sur les avant-bras que sur ma tempe. Mes doigts par contre restent entraînés pour éviter que je lâche la bouteille !
J’vais pas parler du privé de mon anatomie, si t’avais été une femme je dis pas, mais là ça te regarde pas bonhomme. J’ai des jambes vraiment courtes, assez osseuses, avec des g’noux cagneux. Mais bon, pour me porter de ma chambre jusqu’aux cuisines où s’trouve la binouze, ça suffit bien ! Contrairement à tous ces jeunes, elles sont pas méga longues ou méga musclées, ce sont des antiquités, comme moi ! Hé hé.. *Hips*
Après, pour m’habiller j’fais pas le difficile. Contrairement à tous ces petits gamins désireux de satisfaire le Chef, je porte rarement l’uniforme. Non, un simple débardeur jaune, maintes fois reprisé, suffit pour m’couvrir. Éventuellement un gilet renforcé vert, sans manches, dans les poches duquel j’entrepose de la bibine et deux trois outils. Et enfin un simple short, lui aussi raccommodé. Et des tongs histoire de pas marcher pieds nus. Ca te va gamin ? Et puis t’façon même si ça te va pas j’en ferais pas plus. Sujet suivant, allez ! Tu me fais perdre mon temps, et le temps c’est d’l’alcool !
◘ Caractère & morale : [Minimum 5 lignes]Bon, continuons gamin. L’ennui, c’est que même si je l’voulais j’pourrais pas te faire de dessin *Hips* Donc commençons, plus vite ça sera fait plus vite j’pourrais retourner boire. Parce que ouais, j’aime boire. J’imagine pas ma vie sans l’alcool, ce nectar divin, ce breuvage sacré, et tout un tas d’autres métaphores. J’suis un bon vivant, parce que je me fiche des conséquences : je bois et j’apprécie, simplement. Et quand je bois, je suis heureux. La seule chose qui parvient à me tirer de ce doux contentement, c’est quand y’a plus de bibine. Alors là, j’me fâche tout rouge. Mais vraiment tout rouge. Et j’me fiche des conséquences de l’alcool, que c’soit sur mon corps ou autre : même si j’ai été maintes fois puni pour être un pochard, j’m’en fous. J’boirais encore dans la tombe !
Mais c’est pas tout : en plus d’être un buveur invétéré, j’suis un sacré bougre pas facile à vivre ! J’ai aucun respect pour la jeunesse : tous des morveux pressés et incapables de se débrouiller seuls. De mon temps, quand un homme avait vingt ans, il faisait des choses respectables, comme enchaîner les conquêtes ou bien boire des canons avec ses amis. Mais là, soit il devient pirate, et donc la honte de ses parents, soit il devient Marine, et donc la fierté de ses parents. Oh, je te vois venir, l’air de dire que j’suis un vieux con *Hips*… Mais absolument pas ! C’est la jeunesse qu’est stupide ! Parce que sans m’vanter, j’suis quelqu’un d’intelligent. J’suis pas exemplaire et j’ai pas forcément une vision idyllique et manichéenne du monde, mais j’suis malin !
Mais hélas, ma paresse m’empêche de bien faire. En vieillissant, mes os se sont abîmés, et j’peux plus errer comme avant. A peine si je peux aller jusqu’à la cave à vin quand mon mal de dos me prend. Déjà que dans ma jeunesse j’étais pas le premier question motivation, mais alors là… Mais j’m’en plains pas. J’suis content d’être comme je suis. Trop de précipitation et de zèle n’apportent rien de bon. J’pourrais te citer des pages et des pages de types morts parce qu’ils ont voulu aller trop vite *Hips*. Prendre son temps, c’est le secret de ma longévité ! C’est en prenant son temps qu’on retient le mieux. Pourquoi tu crois que j’ai tant de mémoire et de souvenirs ? Parce que j’ai pris mon temps et apprécié chaque minute de ma vie, même les plus sombres.
J’ai une philosophie simple : je suis un cartésien désabusé. C’est simple, je pense donc je suis, mais je m’en fous. Je crois en notre existence, en l’existence de toute chose pensante (ou à propos de laquelle on peut penser, comme l’alcool !) mais ça ne m’intéresse qu’à peine, à part l'alcool, évidemment. Certaines mauvaises langues diront que c’est parce que je suis un vieux papy aigri et solitaire constamment en train d’emmerder la jeunesse. Mais c’est que des foutaises *Hips* ! J’ai perdu l’envie de m’intéresser, c’est tout. Mes convictions sont intactes, mais le cœur n’y est plus. C’est pour ça aussi que, contrairement à tous les gosses de nos jours, j’n’aime pas me battre. Se battre, c’est douloureux, et ça n’apporte que du malheur. Certes, j’me préoccupe pas des autres, mais ça m’apporte du malheur et je préfère mille fois boire un verre, voir même plus d’un verre d’ailleurs, avec un adversaire plutôt que lui foutre joyeusement sur la gueule.
Houla, mais c’est que ça m’ressemble pas de parler comme ça.. T’as intérêt à ce que ton bouquin soit bien écrit ! J’suis pas fana de livres car la fiction et moi ça fait deux, mais j’ferais une exception si j’suis dedans. Allez, dépêchons-nous de finir, la boisson n’attend pas !
◘ Histoire : [30 lignes minimum - les dialogues ne comptent pas dans le nombre de ligne]Bon, ça va être long. J’en ai, des histoires à raconter. Va falloir que j’m’humidifie la gorge pour tout ça ! Hmmmm… Ah, ça fait du bien par où ça passe ! Allez, je commence : ma vie a plutôt bien commencée. J’suis né d’un père sommelier et d’une mère.. Elle était quoi Maman déjà ? Bah, c’est un détail trivial. Avec le boulot de papa, on vivait bien. Buveur notoire, il ajoutait quelques gouttes de vin dans chacun de mes biberons. Qu’est-ce que tu dis gamin ? Que c’est à cause de ça que j’suis un vieil ivrogne ? Mais n’importe quoi ! Bon, peut-être que ça a joué, mais c’est surtout l’hérédité et l’influence de l’environnement : quand on baigne dans un milieu viticole, c’est normal qu’on finisse par aimer l’alcool. Parce que ouais, j’suis pas un ivrogne, juste un bon vivant ! J’ai grandi sans trop me plaindre, j’allais à l’école du village, j’avais des amis, y’avait cette petite fille que j’aimais… J’avais pas à me plaindre. En grandissant, je formais ma petite bande de copains… Y’avait Kobo, le fils du charcutier, qui nous fournissait toujours de la viande pour les petites soirées qu’on s’organisait. Et puis Maki, dont les parents étaient riches, qui étaient toujours prêt à nous laisser sa maison gigantesque pour qu’on s’y humecte le gosier. Et moi, bien sûr, je fournissais la boisson. Tout cela m’amène à mes quinze ans. Je pensais reprendre le travail de Papa, et j’commençais donc à vraiment m’intéresser au vin. J’apprenais à discerner les saveurs, les odeurs, pour pouvoir conseiller au mieux les gens.
Et j’continuais de grandir, que je l’veuille ou non. Bientôt, j’atteignis mes vingt ans. Sans que je m’en rende compte, j’étais dev’nu adulte. Et prêt à succéder à papa. Oh, bien sûr il resterait me conseiller, mais je serais le sommelier officiel du village : j’étais assez heureux. J’aimais beaucoup l’alcool, et j’avais un certain talent dans ce domaine. Mais hélas, Dame Providence avait décidé de me jouer un tour. Un matin après une soirée plus qu’arrosée, je m’étais réveillé dans un QG de la Marine. Les pirates et les criminels proliféraient à l’époque, et donc les soldats de la Justice recrutaient toujours. Mais pourquoi ? J’n’avais jamais été animé par la flamme de la justice, ou un quelconque baliverne de ce genre, j’étais même souvent le premier pour faire des conneries… J’ai appris plus tard que, complètement ivre, j’avais tenu le pari de devenir un grand marine. Et j’n’étais pas homme à abandonner mes promesses. Résultat, bon gré mal gré, voilà que j’étais un Marine. Ca me dépitait : je voulais pas d’une vie guerrière à poursuivre des chimères et des criminels. Je voulais rester un simple sommelier. Mais bon, j’avais une promesse, et j’étais nourri et logé là-bas, donc je décidais de faire de mon mieux pour m’acquitter au plus vite de ce fichu pari, puis retourner à ma vie tranquille. Mais j’n’étais pas fait pour ça. Les corvées, les combats, la hiérarchie, les corvées, les réveils, les corvées.. C’était trop pour moi qui avais toujours rêvé d’une vie simple avec papa et maman pour m’aider.
Tellement le fait d’être Marine était incompatible avec mon caractère, je pensais même me faire parjure. Mais on ne désertait pas la marine comme ça : je me serais retrouvé avec deux problèmes : cette maudite promesse (mais en disant que j’étais bourré, ça aurait pu être crédible.. Et puis t’façon j’m’en fiche de ton jugement petit con !) et le fait d’être poursuivi. Il fallait m’y faire : je ne pouvais plus être le je m’en-foutiste laxiste que j’étais avant. Je devais me faire violence, et devenir un guerrier. Mais un autre choc survint lorsque je reçus ma première réprimande pour m’être enivré avec mes camarades de dortoir. Et oui, c’est vraiment une arnaque, mais un justicier doit être toujours propre sur lui. Impossible de boire la moindre goutte d’alcool. C’était la goutte qui faisait déborder le vase, ou plutôt qui le vidait : il fallait que j’me tire. Chaque jour était un nouveau défi, et chaque jour je le rayais d’un calendrier : plus que des milliers de jours avant ma retraite. Plus que des milliers moins un jours avant ma retraite. Dès que j’avais des permissions (et elles étaient rares, vu mon entrain à travailler), je retournais m’enfiler des verres sur mon île. Peu à peu, dix ans passèrent. La fameuse vague de la piraterie lancée par ce Gol D. Roger eut lieu, et il y eut une recrudescence de forbans. Chaque jour, je travaillais plus que la veille. Je ne montais pas en grade : ça la foutait mal, un type dans mon genre à la tête d’une patrouille. Si j’avais su que les gradés avaient plus de privilèges, j’aurais peut-être fait quelque chose. Et encore, ce n’est pas sûr. J’me connais, seul l’alcool me ferait aller contre mes convictions les plus profondes.
Le temps passait. Je vieillissais. Bon gré, mal gré, j’étais poussé au combat par les autres. La plupart des temps, je me faisais porter pâle ou je m’esquivais en plein combat pour me réfugier dans une taverne, mais si on me retrouvait le blâme était sévère. Ca n’allait jamais jusqu’aux sévices corporels, mais, bien que j’espérais toujours qu’on me réforme, mes supérieurs devaient se douter que ça me ferait trop plaisir, et ils ne le faisaient pas, m’infligeant seulement des punitions absurdes censées me mettre du plomb dans l’aile. Quand j’y pense, c’était tous des sales jeunes pressés de s’élever dans la hiérarchie ! Mais mon corps changeait : je passais d’une silhouette maigrichonne à un corps plus solide : je suais, j’y laissais des plumes, et je finissais souvent à vomir après les punitions, mais mon corps changeait, évoluant, m’aidant à supporter la difficulté de tout cela. L’alcool, dans lequel je me noyais dès que possible, aidait à supporter, en ami fidèle qu’il était. Et ma silhouette n’était pas la seule à changer : pour protester contre la rigueur des conditions dans cette Marine, je commençais à porter mon fameux pompadour, celui-là même qui a fait ma célébrité.. J’avais fier allure à l’époque, avec mes cheveux noirs.. *Hips*.. Désolé, j’ai soif, faut que je boive !.... Délicieux, celui-là ! Où en étais-je ? Ah oui, à quand je commençais à devenir plus fort, merci gamin. Et avec le temps, j’étais presque pris de motivation, et je me faisais porter pâle moins souvent : je restais l’un des Marines qui combattait le moins, mais j’y mettais déjà un peu plus du mien. Les années passèrent, on commença à m’accorder des responsabilités. Mes parents se faisaient bien vieux, et au final ils avaient confié la boutique à un gus du village. J’avais confiance dans le jugement de mon père. Pis après tout, j’avais raté ma chance.
Bientôt j’eus cinquante-deux ans. Je me souviendrais tout le temps de cette année. J’étais à l’apogée de ma forme. Ma barbiche et mon pompadour, des muscles presque capables de guerroyer, j’n’avais pas à me plaindre. Mais se succédèrent des évènements vraiment pas cools, qui achevèrent de forger l’être que je suis.. Note-bien ça gamin, et prends-en de la graine ! D’abord mon père est mort. Il avait bien vécu et s’est éteint paisiblement dans son lit. Cet homme auquel je n’avais finalement jamais succédé, a disparu du jour au lendemain. Alors, pris d’une vague de nostalgie, je me suis rendu compte que j’étais débiteur d’un pari depuis trente ans, et que j’n’avais pas vraiment avancé de façon significative. Le temps devenait court, et je devais me dépêcher si je voulais être libéré de ces obligations avant ma mort. Au pire, je pourrais prendre ma retraite d’ici peu. Mes supérieurs n’avaient plus trop à se plaindre vu que j’étais devenu presque correct. Mais la série noire n’était pas finie : y’a eu cette putain de bataille.. Negara. Ce môme de Second Seigneur des Pirates n’était pas resté à sa place. Il avait déclaré la guerre. Je me refusais à aller là-bas. C’était bien trop de souci pour moi. Y’avait de l’avancement à prendre, mais c’était trop risqué. Pour la première fois depuis longtemps, je me fis porter pâle. Grossière erreur. Il y eut peu de survivants, mais officiellement, la Marine avait gagné. Les nouvelles huiles durcirent leur politique, et les traîtres et les lâches furent punis. Toute l’estime que j’avais acquise, perdue. Toute possibilité de retraite, envolée. Mes certitudes volèrent en éclat : j’avais perdu mon temps. C’était reparti comme au début.
Je m’en fichais : j’ai commencé à boire ouvertement, à me révolter, et je ne faisais plus montre du moindre caractère conciliant. J’faisais ce qu’on me demandait et pas plus. Soixante ans, mes cheveux blanchissaient, toujours pas la moindre once de liberté en vue. Soixante-dix ans, toujours rien. Et les pirates ressortaient. Soixante-douze, me voilà ici devant toi, à raconter une succession d’échecs. Mais qu’est-ce que j’en ai à fiche après tout ? Ils peuvent pas me garder toute ma vie. Maman est morte elle aussi, ptêtre deux ou trois ans Negara. Le gus doit toujours avoir la boutique. Mes papilles ont fatigué, je savoure plus aussi bien le vin qu’avant, et j’me réfugie dans les alcools forts. Quand je dois me battre, je me bats. Sinon, je reste là à rien faire. Et puis de toute façon, quand je serais mort je serais libre. T’as bien tout noté gamin ? Que ça te serve de leçons. C’est l’histoire d’un mec à qui l’alcool a joué des tours, mais qui regrette pas d’avoir bu. L’alcool, y’a bien que lui qu’est fidèle. Et maintenant, va écrire ce livre ! J’ai mieux à faire !
• Exemple de post RP : [Un post Rp est l'exemple-même d'un message de base que vous pourriez poster sur ce forum. Soyez imaginatif, parlez de n'importe quel sujet, cette partie nous sert à juger la qualité de vos posts Rp - 15 lignes minimum sans dialogues]...
Sujet: [Finish]Pochard à 3 heures! 
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