- Présentation du joueur IRL -
Age : 23 ans
Homme/Femme/Okama : Homm-euh
Comment avez vous connu le forum : Un Bisounours m’en a parlé.
Combien d'heures vous vous connectez par jour : Ça dépend BEAUCOUP du moment de l’année, je dirais. Mais je dirais assez souvent
Tes Mangas préférés : La liste est longue… mais je dirais pour faire court; Soul Eater, Berserk, Bleach, D.Gray-man, Claymore, Gintama
Ton personnage préféré dans One Piece : Zorro !
Ce qui t'as motivé à venir :Une envie soudaine de revenir dans l’univers RP après plusieurs mois d’absence.
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR :Pour le jeu de tables; des années de D&D, World of Darkness, et quelques autres jeux de ce genre. Pour ce qui est du RP sur forum, plusieurs forums Rp, ça doit faire 6 ans que j’en fais.
Hobbys : JDR/Rp (évidemment, sinon, qu’est-ce que je ferais ici, hein), dans le classique; ordinateurs (Je suis en fin d’étude de réseautique), lectures. Sinon, j’aime bien aller dans le bois avec d’autres personnes qui aiment aller dans le bois pour se taper dessus avec des armes en mousses injectés en se faisant à croire que l’on est dans un monde fantastique. En gros, des Grandeur Nature.
Autre(s) : Je suis canadien, donc, PARFOIS, sans faire exprès, je vais écrire des choses qui ne veulent rien dire pour vous, mais pour moi, ça veut dire quelque chose. Et comme je ne connais pas tous les québéquisme, je vais parfois en laisser passer.
- Présentation du personnage -
• Nom & Prenom : Beehive Lasigne Blanche, plus souvent écrit Beehive L. Blanche • Surnom : Apis
• Age : 19 ans
• Race : Humaine
• Camp : Marine
• Orientation psychologique : Loyal
• Métier/Spécialité : Est très doué pour faire la pâtissière, sinon… Tout le reste se rattache à son travail de soldat dans la marine.
• Pouvoir demandé : Hachi hachi no mie (modèle reine abeille) : Permet de se transformer en grosse abeille, ou en hybride. Le dard est long et lisse, conformément à celui d’une reine abeille, et donc, ne s’arrache pas après une piqure. Le dard possède du poison, plus ou moins létal à dose modeste. Loin d’être la chose la plus mortel au monde, mais crée des effets gênant… Possède une paire d’aile et peut cracher du miel bien collant.
• Rêve(s)/But(s) du personnage : Monter dans les échelons de la marine, et avoir la réputation d’être un véritable cauchemar pour les pirates… Ça, et ouvrir une pâtisserie à sa retraite.
• Code présentation :
◘ Description Physique : Blanche ne porte pas son nom pour la couleur de ses cheveux, qui sont vert. Tout comme la couleur de ses yeux qui sont dans le même ton de couleur. Sinon, pour faire dans la farce, on peut dire qu’elle a un corps d’abeille; mince, seins d’une grandeur respectable, et des jambes élancés. Elle mesure un mètre soixante-quatorze de haut. Tout dans son corps traduit agilité, et une certaine fragilité. La vitesse et la précision sont ses forces, contrairement aux muscles et à l’endurance. Mais malgré ce manque musculaire, elle est toujours droite comme le code de la marine l’exige.
Niveau vestimentaire, elle porte soit très fièrement son uniforme de la marine lorsqu’elle travaille, ou encore, des vêtements légers de couleurs voyantes lorsqu’elle n’est pas en service. Mais en tout temps, elle a toujours un sabre à sa gauche (elle est droitière), et un pistolet à sa gauche, avec le sac de poudre et celui des balles. Elle a également une bague en or à sa main droite, anneau de fiançailles de sa mère.
◘ Caractère & morale : Sa couleur préférée est… le violet, et elle a la dent sucrée. Mais outre cela, Blanche a, nous allons le dire ainsi, deux personnalités assez différente. La Blanche gentille pâtissière et la Blanche tueuse sanguinaire de pirate. La première Blanche est douce, attentionnée, se préoccupe de tout le monde, craint toujours de faire un mauvais pas, travailleuse, obéissante, mignonne, un peu maladroite, bref, la parfaite femme à marier ou à avoir sous ses ordres. Cette Blanche aime bien faire des pâtisseries pour ses confrères et consœurs de travail.
L’autre Blanche, par contre, est bornée, obstinée, légèrement sadique, et n’hésitera pas à utiliser des bas coups pour arriver à ses fins, bref, la méchante qui ne donnera pas la chance à son adversaire de s’expliquer deux fois. Cette Blanche n’hésitera pas non plus à se jeter avec quiconque la suit dans une bataille difficile juste pour chasser ces affreux pirates.
Le scion entre ces deux facettes est sa haine sans retenue pour la piraterie, qui est selon elle, l’acte le plus égoïste qu’un homme, ou une femme peuvent faire en s’inscrivant en tant que pirate. Pour elle, la loi est là pour protéger les gens, et les gens qui la contournent ne cherchent qu’à gagner en profit personnel. L’appel de la mer et de l’aventure ? Oui, c’est ça, on ne peut pas faire tout cela sans être sous le drapeau pirate !
La piraterie a pris son père et son frère. Mais l’ironie voulant qu’eux même fussent pirates. Qui plus est, tué par la marine. Mais c’était entièrement la faute de son père, entièrement. L’anneau qu’elle garde à son doigt est un rappel de jusqu’où l’homme est prêt à descendre pour ses besoins personnels, comme abandonné sa famille et emmené son propre fils à la mort.
Sinon, dernière caractéristique est qu’elle a une affreuse mémoire pour les noms, que ce soit les noms de lieux ou de personnes. Et lorsqu’elle oublie un nom, au lieu de demander, elle décide d’inventer ce qui lui semble le plus plausible, pour espérer de ne pas insulter la personne en lui demandant son nom. Mais cela finit souvent par être le contraire et les gens susceptibles n’apprécient pas forcément.
◘ Histoire : Elle se souvient d’avoir demandé à sa mère où partait son père et Albert, son grand frère. Elle lui avait répondu, sourire triste aux lèvres, qu’ils étaient partit combattre pour leurs idéaux, pour leur liberté, pour le drapeau qui flotte au-dessus du bateau qui emmenait son père et son frère. C’était une belle journée, ensoleillée, avec quelques nuages pour embellir le tout. Les abeilles faisaient entendre leur mélodie dans les pâturages qui composent cette île en plein West Blue. Cela est de bon augure, disait sa mère, alors que le bateau qui emportait la moitié de la famille de la petite Blanche descendait à l’horizon. La petite fille espérait que sa mère dise la vérité… elle n’aimait pas savoir son père et son frère aussi loin d’elle… Même si elle devrait avoir l’habitude avec son père, qui navigue sur la mer depuis toujours, sous la bannière pirate.
Mais pourtant, cette fois-ci, tout était différent. On appelle pour la dernière grande bataille, la plus grande que l’homme est connue; Negara. Mais tout devrait bien aller, sa mère lui avait dit que tout irait bien, et son père se bat pour la liberté de choisir sa voie. C’est le gentil de l’histoire, et le gentil gagne tout le temps dans les histoires. Elle n’avait qu’à attendre le retour de son père, comme toujours. Entre temps, la petite Blanche aidait sa mère avec les abeilles qu’elle élevait, pour le miel. Ça fait depuis de nombreuses années que la jeune fille n’a plus peur des abeilles, habitué avec elle. Il faut juste avoir du respect pour elle et savoir comment les traiter. Et qui de plus, elle adore le miel. Les pâtisseries qu’elle et sa mère font avec le miel sont succulentes. Depuis le départ de son père, Blanche s’assure à toujours avoir des gâteries au miel de prêtes pour lui en offrir à son retour.
Retour qui semblait arriver, en une autre douce journée, un an après le départ de son père. Un petit bateau vient d’arriver au port, portant le drapeau pirate sous lequel son père naviguait. La petite blanche, entendant la nouvelle, cours, un petit sac plein de friandises au miel, jusqu’au quai du village. Quelle que fût sa surprise de voir que le navire était minuscule… Peut-être que son père l’avait acheté après la victoire ! derrière elle marchait sa mère, au visage des plus triste, sentant ce qui allait arriver. L’histoire de Negara a atteint l’île il y a quelques mois, mais elle n’avait rien dit à sa fille, incapable de lui dire la vérité, incapable de l’accepter.
Évidemment, la personne qui sortit du petit bateau n’était pas le pirate Lasigne, mais une femme, enfin, plutôt une adolescente, au visage affligé par tout ce qui s’était passé cette dernière année, avec un grand sac de voyage dans son dos. Madame Beehive l’invita bien sûr à la maison. L’étrangère, du nom de Mela Phantom, expliqua qu’elle était membre du même équipage que le père de Blanche, et une amie assez proche d’Albert. Mais lors des préparations pour Negara, le capitaine lui ordonna de rester à la base. Elle n’a jamais su pourquoi, mais évidemment, cela lui sauva la vie, puisque personne ne revint vivant de l’île. Elle était venue là pour rapporter les affaires des deux Lasigne disparus au combat. Cette nouvelle détruisit sur le coup la petite Blanche qui attendait depuis un an le retour de son père… Pourtant, c’était lui, le gentil… il ne pouvait pas perdre… Mais pourtant, c’était la triste réalité… Phantom laissa le sac sur place, et ne resta qu’une nuit avant de repartir.
Peu de temps après cet évènement, la Marine arriva sur l’île pour y établir une base, continuant de s’étendre pour tirer avantage de la défaite pirate. Les gens du village voyaient cela d’un mauvais œil, la plupart d’entre eux ayant perdu des membres de leur famille contre le gouvernement pour cette guerre de pouvoir. Mais Blanche, elle, aimait regarder les constructions de la Marine, aimait s’imaginer à quoi cela ressemblera, une fois fini. Le gouvernement était, au final, les gentils qui avaient gagné, qui apportent sécurité. Son père n’était jamais à la maison pour les protéger, sa mère et elle. Juste parce qu’il avait le rêve de voyager. Il ne rentrait à la maison que pour remarquer qu’elle avait grandi, et lui apporter un cadeau pour l’anniversaire raté. Ce n’est pas ça, un héros. La Marine se rapproche beaucoup de l’idéal du héros protecteur que son père. Il n’est pas mort en héros, il est mort en égoïste, mourant pour un rêve de liberté stupide, emportant son fils avec lui. Elle ne pourra jamais lui pardonner de n’avoir jamais senti le besoin de s’occuper d’elle. Sans doute que tous les pirates sont identiques. Le monde irait bien mieux sans eux, moins de famille sans père ou mère qui court après richesse, gloire et liberté. Moins de petites filles qui attendent comme une conne que son père indigne rentre de ses pillages annuels ! Elle a un nouveau rêve que celui d’attendre le retour de son père. Ce qu’elle veut maintenant, c’est porter l’un de ces uniformes de la Marine et débarrasser le monde de ces inutiles pirates.
La jeune fille commença donc à s’entrainer pour pouvoir entrer dans l’armée. Exercice gymnastique, renforcement physique, et maniement du sabre, avec le vieux sabre de son père. Sa mère n’appréciait pas vraiment cette nouvelle voie que sa fille prenait, mais elle l’acceptait, comme elle avait accepté celle de son mari et de son fils. Elle donna tout de même quelque chose à sa fille; son anneau de fiançailles. Ce n’était pas grand-chose, mais c’était en quelque sorte un mémento du père de Blanche. La petite le prit, plus pour se rappeler ce qui arrive à l’homme qui choisit la piraterie plus que pour sa réelle signification.
Ce rude entrainement continua un an avant une certaine journée qui allait changer sa vie. Comme souvent, elle fouillait dans les nombreuses affaires de son père avant de retomber sur cette boite qui contenait un drôle de fruit noir rayé jaune. Au début, elle s’était dit que si c’est un vrai fruit, elle le jetterait lorsqu’il commencera à pourrir, et si c’était un truc décoratif, elle le garderait. Mais tout de même, ce truc gardait sa forme originelle, même s’il restait aussi mou qu’un vrai fruit. Blanche décida de le gratter, pour voir s’il s’agissait d’un enduit qui le recouvrait qui le gardait ainsi. Elle fut vite surprise d’arriver bien vite à la chair du fruit. Une odeur sucrée envahit la pièce… Ça venait de ce fruit ? Timidement, elle posa la langue sur la partie exposée… Pour se rendre compte que ce truc avait un excellent goût de miel. Ha bah, elle s’était trompé, alors. Ça doit être une friandise au miel, pour être toujours bon après autant de temps. Et, sans faire plus attention, elle le mangea. Par la suite, en soirée, elle se sentit bizarre… Après mûre réflexion, manger quelque chose vieux de plus d’un an, ce n’était pas forcément la meilleure idée.
La nuit fut rude, et le réveil le fut davantage. Se réveillant, Blanche se rendit, comme à chaque matin, à son miroir pour peigner ses cheveux. Puis… Son cri envahit la maison et les alentours. Sa mère, balai en main, se précipita dans la chambre de sa fille, pour y voir une sorte de femme-abeille assise au sol. Sans y penser, madame Beehive se jeta dessus avec son balai. Blanche cria à sa mère d’arrêter, et la femme reconnu vite la voix de sa fille… Ça, ça commence difficilement une journée.
Le temps passa après cette aventure. Blanche se rendit à l’évidence que ce qu’elle avait mangé était un Fruit du Démon. Cool ! Mais la question se pose… Pourquoi son père avait un fruit qui la transforme en grosse abeille au lieu de lui donner le pouvoir de se transformer en glace ou un truc du genre ! Il devait trouver qu’avec le travail d’apiculture de sa femme, c’était approprié, comme pouvoir… Connard… mais tout de même, elle n’allait pas cracher dessus. Donc, dans son entrainement, elle rajouta; apprendre à se transformer et à combattre sous forme abeille. Mais tout de même, elle devait s’entrainer plus loin de la maison, maintenant… Tous les mâles des ruches lui tournaient toujours autour.
Et finalement, ses quinze ans arrivèrent. Il était temps de faire un pas en avant pour réaliser son rêve. Sabre à la taille, elle se dirigea vers la base Marine, direction bureau d’inscription. Le gars responsable de l’inscription leva un sourcil en voyant cette maigre fille venir s’enrôler, mais il ne posa pas vraiment de question. On avait encore besoin de plusieurs soldats pour maintenir l’ordre. On lui attribua une couchette dans une chambre de femme soldate, un coffre pour entreposer ses affaires, et les quelques effets personnels utiles à la vie de tous les jours… Voilà son monde, désormais, et elle en était contente. Elle avançait vers son but.
La journée suivante, c’était l’évaluation. Sabre en bois à la main, elle tentait de se relever du dernier coup administré par l’instructeur qui devait l’évaluer… Pas bon, pas bon du tout, elle n’avait même pas passé proche de faire une belle attaque. Elle leva difficilement la tête pour voir que le sergent instructeur la regardait avec un certain ennui, son sabre en bois posé sur son épaule. À ce rythme, elle va être envoyée à la cuisine et au nettoyage ! Non ! Non ! NON ! Ce dernier sortit en cri alors qu’elle chargeait l’instructeur, surpris par ce soudain changement de comportement de la part de l’adolescente. Quelle que ne fût pas sa surprise lorsqu’il tenta de bloquer l’attaque à venir pour se rendre compte que Blanche était un instant plus tard derrière lui… Après un saut de près de deux mètres. Pas assez rapide pour réagir à la situation, la jeune femme descendit à toute vitesse son arme dans le dos du marine, redescendant au sol par la même occasion. L’homme, débalancé, tomba au sol, alors que le reste de l’assemblé regardait Blanche les yeux grands ouverts. Une femme-abeille se tenait fièrement devant eux fière comme un coq d’avoir administré ce coup. Le sergent se releva et fut surpris à son tour par la vision que Blanche lui offrait. Mais il sourit, et avança jusqu’à elle, pour passer sa main dans ses cheveux, et lui souhaiter bienvenue dans la marine de West Blue, au rang de soldat.
Il faut dire qu’un soldat possédant le pouvoir d’un fruit du démon ne fait pas la cuisine, on l’entraine, et férocement. Et c’est ce que les deux années suivantes furent pour Blanche; un féroce entrainement. Elle améliora grandement ses techniques de combat et découvrit avec joie le pistolet. Ça allait assez dans son style, ce jouet. Sabre dans une main, pistolet dans l’autre. Il est évident qu’elle a un talent inné pour tout ce qui est de la vitesse d’action et de la précision, pour compenser son manque de force physique. Avec ses compétences et le pouvoir qu’elle possédait, ce ne fut pas long avant qu’elle ne soit envoyée sur la mer pour des endroits plus importants qu’une base où rien ne se passait. Encore un pas de plus vers son but, se disait Blanche. La jeune femme fut ses adieux à sa mère, et quitta sans regret cette île.
Les deux années suivantes furent composer d’arrestation de voleur ici et là, quelques arrestations de pirates inconnus et toujours plus d’entrainement. Mais au moins, un évènement aida Blanche à se faire un minimum connaître. Ce n’était rien, juste l’arrestation d’un pirate. Mais le pirate avait une prime, certes minuscule, mais ce n’était pas rien. Blanche combattit le pirate en pleine ville, et gagna ! Le pirate fut jugé et condamné à mort. La jeune femme accepta avec joie et fierté les félicitations de ses confrères, alors que la pirate Mela Phantom passait à l’échafaud.
Et la vie continue.
• Exemple de post RP : Son sabre fut envoyé à plusieurs mètres d’elle, tournoyant à vive allure avant que la pointe de la lame n’entre dans le sol. La jeune femme était tombée en même temps à la renverse, maintenant assise sur le sol, alors qu’une lame en acier se trouvait sous son nez. Aucune peur, juste… déçu. Elle laissa tomber un soupir. L’homme devant elle rangea son arme, laissant tomber un soupir similaire. " Vous ne prenez pas ces entrainements au sérieux, Beehive, ça en devient presque insultant. Pourtant, je sais que vous pouvez faire bien mieux. "
" Désolé, capitaine… "
" Je ne veux pas d’excuse, je veux des résultats ! "
Sur ces mots, sans attendre, Blanche sauta sur son arme pour charger ensuite le capitaine… L’instant après, elle était assise sur un banc extérieur, son lunch sur les genoux, un sac de glace posé sur son œil gauche, cachant la nouvelle marque violacée qu’elle avait maintenant au visage. Un coup de pommeau directement dedans… Et le capitaine s’était amusé à dire qu’elle ne l’avait pas vu venir, celui-là. Elle laissa tomber un autre soupir en pigeant dans la boite pour en sortir une pâtisserie au miel. Elle en avait laissé une boîte pleine tout à l’heure dans l’aire de repos des soldats. Ça devrait leur faire plaisir. Mais surtout, ça lui permettra de manger elle-même ces propres pâtisseries sans se faire harceler. Habituellement, elle n’arrive même pas à en manger si elle n’en fait pas une fournée pleine pour la caserne. Et là, elle allait déguster son dessert préféré en paix, pour se réconforter de la session d’entrainement." Blanche ! "
Évidemment… Elle leva le regard vers la personne qui l’avait interpellé, posant la pâtisserie qu’elle tenait dans la boîte. C’était un soldat qui était entré dans cette compagnie à peu près en même temps qu’elle. Elle lui fit un doux sourire avant de lui parler." Euhm… Taramisu ! "
" C’est Tehemasa ! "
Cria le soldat, gueule grande ouverte. Il se racla la gorge pour se calmer. Elle n’en avait même pas perdu son sourire… " C’était juste pour te dire qu’on a eu l’information comme quoi qu’un groupe louche s’amuse à dire à tout le monde qu’ils sont de redoutables pirates pour effrayer. On pensait faire un tour pour leur apprendre d’arrêter de dire des conneries, tu viens avec nous ? "
Le visage de la jeune femme devint des plus sérieux. Il était évident qu’elle allait y aller. Comiques ou vrais pirates, elle allait leur apprendre. Mais alors qu’elle pensait à cela, elle ne vit pas la main qui plongea dans sa boîte à lunch et en sortit la pâtisserie au miel. Et lorsqu’elle le réalisa, elle n’eut pas le temps de protester, levant la main vers le soldat qui commentait l’irréparable. En désespoir, elle laissa tomber sa tête en découragement, laissant un court instant deux rivières de larmes couler… Elle ne pourra jamais avoir son dessert en paix. Mais finalement, elle se ressaisit. Elle avait du travail à faire.
Le bar était presque vide, la plupart des personnes étaient parties avec ces cinq gars qui s’amusaient à terroriser tout le monde avec des histoires de pillages et de combats de pirates. Et ils étaient du genre grandes gueules ivrognes à harceler la serveuse. Pas la meilleure des compagnies. Juste ça donnait le droit à Blanche et aux quatre marines qui la suivaient de venir les pousser un peu. Marchant droite, portant fièrement l’habit des marines, la jeune femme se dirigea d’un pas assuré vers les cinq soûlards. Celui qui semblait être le chef se tourna vers elle." Ha bah, regardez ce que l’on a là, les gars. Crois-moi petite, tu irais bien mieux dans un habit de serveuse que militaire, ha haha ! "
Elle ignora la remarque, air stoïque et sérieux sur son visage. " J’ai entendu dire que vous disiez à tout le monde que vous étiez des pirates. "
" Bah, et si c’est vrai que l’on le dit, tu vas faire quoi ? Arrêter cinq ivrognes sur ce qu’ils disent ? Allez, petite fleur, dégage ou sers-moi à boire. "
L’ivrogne posa sa main sur l’épaule de Blanche, et la seconde suivante, il rencontra violemment le plancher, face première. Tenant la main de l’homme, un pied posé sur son dos, la soldate le tenait fermement au sol. Son autre main sortit son pistolet qu’elle pointa vers l’un des hommes qui allaient aider son ami. Les quatre autres hommes ne réfléchirent pas longtemps à rester immobile, alors que les marines qui accompagnaient Blanche sortirent à leur tour leur arme. " Merci, maintenant, je peux t’arrêter pour agression envers un soldat de la Marine. "
L’homme grogna de douleur. " Saloperie de marine, tous les mêmes. Salopes ! "
Elle allait forcer la prise qu’elle avait sur lui pour lui apprendre les bonnes manières lorsque quelque chose attira son attention devant elle.
Sujet: Beehive L. Blanche. Miel, pâtisserie, et épée 
