A pirate land !

Cela faisait maintenant deux semaines que Don était la bonne à bord d'un navire pirates hommes poissons. Certains membres de l'équipage, d'éternel racistes, le méprisait et refusait qu'un homme soit à bord de leur vaisseau. Cependant, le capitaine avait de la sympathie pour Don, ce dernier était nourri et se déplaçait sans encombres sur Grand Line, c'était un bon compromis. Il se chargeait de réparer le bateau bien qu'au milieu de l'océan cela était difficile. Le capitaine des hommes poissons savait que Don était un pirate avec un passé de criminel sanguinaire, ce pourquoi il l'attacha toutes les nuits avec du granit marin, dans la cale. Un matin, le cyborg fut réveillé par l'un des pirates du navire :

« île en vue ! île en vue ! »

Heureux de savoir qu'il pourrait enfin poser les pieds sur la terre ferme, Don se mit à sourire. Seulement, seul au fond de sa cale, il se pourrait bien qu'on oublie de l'en sortir et qu'il passe quelques jours dans cette pièce délabrée. Le Supernova se mit donc à crier, assez fort pour qu'on puisse l'entendre, mais pas trop, pour qu'on accepte de le détacher. C'est le capitaine qui vint sortir le cyborg de sa petite prison afin qu'il puisse comme tous les membres d'équipage, se dégourdir les pattes. Le bateau accosta, ils venaient d'arriver sur l'île de Nothing Island. Une fois sur la terre ferme, Don demanda au capitaine du navire de lui enlever ses maudites menottes en granit marin. Perplexe, Regys, le capitaine du navire, lança :

« Et en quel honneur ? »

Levant la tête de façon à regarder l'homme-poisson dans les yeux, Don se mit à demander :

« Mais steuplait ! J'ai été cool tout le trajet je ne vais pas être chiant maintenant et j'ai besoin de vous pour naviguer ! Et tu ne voulais pas que j'retape ton navire ? »

Regys plaça sa main sous son menton et prit une pose de penseur. Après quelques secondes, il donna la clef à Aipom, le petit singe de Don perché sur son épaule. Le Supernova fit un signe de la tête pour le remercier tandis que son singe le débarrassait du granit marin. Don sentit son énergie revenir en lui, il était tout léger et fort aussi, une sensation dont il avait été privé pendant plusieurs jours. Aipom remonta sur l'épaule du cyborg, avant que ce dernier ne s'adresse au capitaine homme-poisson :

« Pfiouuuu... ça fait du bien d'être libre ! Bon j'vais faire un tour, vous n'partez pas sans moi, hein ! »

Puis comme un joyeux gamin, le Supernova se mit à courir le sourire aux lèvres à la recherche d'un bon bar pour boire un verre. Au fur et à mesure de sa course, le cyborg se rendit compte qu'il venait de mettre les pieds sur une île assez spéciale. On aurait dit une fête géante, beaucoup d'ivrognes ornait les trottoirs et croiser des gens se battre était aussi naturel qu'en croiser d'autres se baladant. En effet, Don venait de mettre les pieds dans une ville où la piraterie régnait, où seul le plus fort pouvait faire sa place. * Géniaaaaaaaal !* Pensât-il. Au terme de sa course, c'est dans une ruelle déserte que se trouva le jeune pirate. Face à lui se trouvait une porte, avec une affiche tachée de sang. C'était un bar. Un petit bar, pas très populaire qui comptait une dizaine de clients. Parfait pour ce rassasier ! A peine entré, Don se dépêchât d'attraper la chaise de comptoir, car tourner et être en hauteur, c'était plus qu'amusant. Une fois assis dessus, le pirate demanda en chuchotant une grenadine. Oui, en tant que pirate, boire une grenadine c'était la honte. Malheureusement, le barman se mit à rire aux éclats à la demande du cyborg. L'homme se mit à rire haut et fort en ridiculisant le Supernova, qui était la risée du bar. Seulement, après avoir passé deux semaines avec des menottes qui vous pompe l'énergie, il est tentant de se défouler une fois qu'on ne les as plus aux poignets. Détachant ses mains, Don les projetât sur le col du barman afin de le saisir et le soulever. Sans un mot, il lança l'individu au fond de la pièce l'envoyant s'écraser contre... contre... une jeune femme assise seule à une table ! LA BOULETTE ! Jolie jeune fille, en plus. On ne pouvait voir ses formes car elle était assise, mais la jeune demoiselle portait une paire de lunette comme celle des motards, ce qui était un détail remarquable. Don ne put rien faire et le gros plein de soupe se dirigea sur la jeune femme aux cheveux verts.