Fumiko Nouveau
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| Sujet: Fumiko, une maid pas aussi commode que ça. {Terminée} Mar 20 Déc 2011 - 23:24 | |
| - Présentation du joueur IRL - Prénom : Elodie ♫ Age : 16 ♫ Homme/Femme/Okama : Une chose Comment avez vous connu le forum : Un TGV était passé par là! Combien d'heures vous vous connectez par jour : Dépend de ma fureur geek. Tes Mangas préférés : Plein! Ton personnage préféré dans One Piece : Robin-chan ♫ Ce qui t'as motivé à venir : Faire taire quelqu'un ♫ Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Ca fait faire 5 ans que j'ai commencé ♫ Hobbys : Ceux d'une chose! Autre(s) : Bah c'est Mina' et Kan', ben voyons
- Présentation du personnage -
• Nom & Prenom : Gaara Ginko
• Surnom (facultatif) : Fumiko, c'est le nom qu'elle utilise
• Age : Vingt-trois ans
• Race (Humain, Homme-poisson, Ange, Géant) : Humaine
• Camp (Pirate, Marine, Chasseur de Primes, Révolutionnaire, Civil, etc.) : Chasseur de Prime!
• Orientation psychologique (bon, mauvais, indifférent, ...) : Neutre bon.
• Métier/Spécialité (obligatoire pour les pirates et les civils, facultatif pour les autres) :
• Pouvoir demandé (Fruit du Démon, Arme d'Exception, Techniques Spéciales comme le Rokushiki ou le Fishman Karaté) : En fonction du niveau attribué à la présentation
• Rêve(s)/But(s) du personnage : S’enrichir suffisamment afin de survivre et peindre le monde sous tous ses tableaux. Puis trouver "la personne" qu'elle doit protéger.
• Code présentation [OBLIGATOIRE !!!!] à mettre entre balises , vous trouverez ce code très facilement si vous lisez toutes les règles du forum où il se cache) : La flemme de le chercher, z'avez qu'à le faire vous-même!
(Ou sa description physique.)
Mais que voyons-nous là? Une jolie tête rousse qui se démarque du lot avec ses grands yeux purpurins plein de curiosité. Elle semble marcher allégrement avec insouciance. Son esprit semble tranquille. Sa délicate et fine bouche aux lèvres rosées semble se mouvoir pour entamer une jolie chanson dont la douce mélodie pourrait réveiller les morts. De son visage de porcelaine se dégage un air d’ange et dont les deux rubis attirent en premier lieu votre regard. Tellement que vous en oublierez son ravissant petit nez mutin. Ou même ses somptueuses d’une blancheur à en faire pâlir un dentiste qui enferme, dans sa mince cavité buccale, sa petite langue rouge qui s’agite dans sa bouche au fur et à mesure qu’elle récite les paroles. Avec ses seuls coups de pinceaux, n’auriez-vous pas l’envie de la connaître un peu plus ? Si ! Alors, poursuivons. Nous pourrions s’accorder sur ce point et dire que cette pierre précieuse flamboyante a été plutôt gâtée par la nature. Avec sa majestueuse chevelure rousse parfaitement lisse qui dégouline, comme une cascade, le long de ses frêles épaules pour encadrer un tel visage d’ange, même en ayant toute son arcade sourcilière et son front cachés grâce à sa courte frange.
Cette tête qui tient d’ailleurs sur un cou des plus fluets dont ce qu’on pourrait appeler rachitisme n’est qu’accentué par le nœud papillon noir à clochettes d’or qu’elle porte autour de ce dernier. A se demander si une si belle poupée comme elle peut vraiment marcher droit sans se soucier de rien. D’autant plus que sa corpulence équivaut à celle d’une brindille, Fumiko paraît tellement gracile au premier abord. On pourrait penser qu’on l’avait mise à la diète tout au long de sa maigre existence et qu’elle était au bord de l’anorexie. Pourtant, détrompez-vous. Sous cet enchevêtrement d’habit particulièrement farfelu, mais aguichant, notre protagoniste cache des muscles rodés. En effet, notre héroïne est accoutumée des acrobaties ou autres singeries de ce genre. Pas forcément par choix personnel, mais plutôt parce qu’on l’y a forcé. Tout simplement parce que sa jeunesse ne fut pas des plus heureuses. Mais, cela, vous le serez bien assez tôt ! Approfondissons l’étude de notre superbe sujet. La rousse se vêtit le plus souvent un uniforme rose et blanc de soubrette d’une taille plutôt vertigineuse. Le moindre coup de vent pourrait vous dévoiler sa jolie petite culotte, toujours accordée avec la couleur de son tablier. Pourquoi ? Bonne question, mais le plus souvent, c’est ce qu’on pouvait remarquer.
Ah ! Tenez, voilà qu’une mince brise vient caresser la douce peau blanche de notre sujet et la voilà qui tient fermement le bas de son uniforme pour ne pas le laisser s’envoler, qu’elle est mignonne ! Elle s’habille donc d’une courte robe de coton rose dont les bords sont surpassés d’un mince trait ambre. Tandis que son tablier immaculé n’est fait qu’avec de la dentelle et s’attache dans son dos en un large nœud papillon dont les deux pans tombent dans son dos. Cependant, par-dessus ce dernier, elle a pour habitude mettre un corset court d’ébène pour souligner sa taille de guêpe. Car, autant, ne pas se le cacher, mais avec d’aussi longues et d’aussi douces jambes graciles, une corpulence comme la sienne, on pouvait dire qu’elle avait vraiment une taille de guêpe. Pourtant, comme je le dis, ne vous leurrez pas, notre demoiselle possède quelques bons abdominaux en réserve ! Elle n’est pas une faible femme contre toutes les autres filles du genre qu’on pourrait rencontrer, même si sa tenue nous y fait penser ! Son uniforme s’ouvre finalement en un large décolleté qui offre une agréable vue à ses messieurs aussi bien de son dos que de son opulente poitrine. Pour finir, celle-ci ne couvre qu’en partie ses bras, s’arrêtant peu après le niveau de l’omoplate. Cependant, ce rubis à la crinière de cinabre agrémente aussi cet habit de larges bracelets blancs de tissu, fermés par un bouton noir, autour de ses poignets. Ainsi que d’une coiffe de soubrette en dentelle qui sert plutôt de serre-tête pour rejeter ses longs cheveux en arrière et ne laisser que quelques mèches en avant ou encore pour tenir ses quelques cheveux réticents malgré deux couettes parallèles à l’axe de ses oreilles et fixées par deux fins rubans rouges.
Néanmoins, cette tenue n’en est qu’une partie tant d’autres dont elle peut se vêtir. En effet, elle adopte parfois un style plus sobre en prenant un uniforme de maid traditionnelle et donc beaucoup plus loin ou avec une tenue plus décontractée se composant d’un mini short bleu, d’un bustier jaune sous une veste noire toujours ouverte. Tous rangés dans une valise accrochée à son dos par deux ficelles dissimulées sous sa toilette. Mais, en réalité, elle refuse de se séparer de cette dernière pour cacher un secret douloureux qu’elle se refuse à avouer. La rouquine n’est rien d’autre qu’une fille d’esclave, notamment d’esclaves employés chez un riche marchand d’esclave, ce qui fait qu’elle en possède l’insigne dans son dos, marquée à tout jamais au fer brûlant. Et bien sûr, la seule chose dont elle ne se sépare jamais serait tout simplement ses deux chaussures marrons à talons qui confère quelques centimètres de plus à son petit mètre soixante-cinq pour seulement cinquante-cinq kilogrammes. Toutefois, vous vous demanderez sûrement si elle ne porte pas d’armes sur elle ? Et bien si. Dans son dos, elle garde toujours son fidèle bâton de combat qui se révèle être, lors qu’on enlève l’embout, une lance acérée d’un mètre cinquante, ce qui lui donne une certaine possibilité d’attaque. Mais bien sûr, notre soubrette préférée aura toujours quelques tours dans son sac ! Et maintenant, vous aurez le plaisir de découvrir son splendide caractère !
(Ou sa description morale.)
Du regard des autres, l’écarlate paraît n’être qu’une jeune enfant. Son air d’ange, sa face si joviale, tout porte à penser que la demoiselle, qui se tient devant vous, est parfaitement ingénue et philanthrope. Dans un sens, cette première impression n’est pas totalement fausse, puisque c’est ainsi que ce petit joyau a l’habitude de se comporter, toujours très dynamique. Souvent elle sera particulièrement gentille avec l’autre. Pourquoi ? Etant donné que selon sa philosophie, lorsqu’on donne à l’autre une bonne image de soi-même, il vous le rend bien, enfin, sauf lorsqu’il abuse de vous ou que cette personne en question est désagréable. Mais à vrai dire, cette façon de pensée cache un caractère troublant pour une telle demoiselle.
De fait, Fumiko possède plus de défauts que de qualités, à commencer par celui de l’hypocrisie. Ce masque de gentillesse ne sert qu’à dissimuler une personnalité bien trempée. En effet, ce qui motive notre rubis n’est autre l’ambition. L’ambition de réussir tout ce qu’elle entreprend, de ne jamais abandonner. Cependant, instruite par sa mère et ne souhaitant pas devenir une brute épaisse à la recherche du seul pouvoir, elle s’était tempérée. Réussir ce qu’elle voulait, oui, mais en gardant une part de sourire pour les autres. Notre rousse est, en effet, particulièrement serviable. En ce qui concerne l’accomplissement d’une tâche, c’est un ange. Minutieuse, elle fera attention à ce que ce qu’on lui demande soit fait tel qui le lui a été ordonné. Comme au combat où le moindre geste d’inattention peut vous être fatal, notre petit rubis reste très vigilante sur ce plan-ci. D’ailleurs, la prudence est l’une de ses qualités. Ne rien faire d’irréfléchi dans des situations périlleuses, hormis quand on ne voit pas d’autres choix. Surtout lorsqu’on a toujours des intérêts à cacher derrière soi.
Bien qu’elle semble être un véritable enfant de cœur, il ne faut pas se le cacher, notre demoiselle est particulièrement égoïste. Au fond, si elle aide les autres, c’est parce qu’elle s’attend à recevoir quelque chose en retour. Quelque chose qui la satisferait plutôt dans ses ambitions. L’argent achète bien des hommes et c’est le cas de Fumiko, sauf pour l’or tâché de sang. Notre demoiselle est plutôt réticente au meurtre. Malgré le fait qu’elle en ait commis de nombreux dans sa jeunesse, le commettre lui laisse toujours une certaine part de dégoût. Toutefois, il existe des personnes qu’on ne peut laisser en vie sur Terre, parce qu’elles-mêmes osent ôter la vie des autres et s’en gausser. Des hommes de cette espèce ne peuvent exister, tout comme tous ceux qui sont profondément atteints des vices humains. Ils doivent être punis pour leur crime et, la rouquine, en tant que bonne « rédemptrice » de la justice, se doit de les combattre. Pourtant, notre protagoniste n’a jamais aspiré à rejoindre la Marine. Tout simplement, parce que tous les Marines ne sont pas aussi courageux qu’on peut le prétendre. Alors que notre demoiselle, si.
Préférer rester courageuse, mais posée face au danger, voilà un problème qui cause bien des soucis. Toutefois, c’est son sens de l’honneur qui le lui impose. Notre demoiselle est une femme digne et plutôt probe avec tout ça. Néanmoins, sa prise de position peut toujours différer selon les situations. Après tout, c’est l’ambition et l’intérêt qui la motive, sinon, pourquoi se battre face au monde ? Il faut toujours un but à fixer et à regarder droit devant soi selon ses dires. Mais afficher tant de bonnes volontés n’est que pure mascarade. La jeune femme ne cherche qu’à se faire accepter des autres. Privé de ceux qu’elles aimaient, elle cherche toujours quelqu’un qui pourra la motiver et la pousser à avancer. Cette personne serait en quelque sorte son joyau à elle. Celle qu’elle protégerait, même si sa vie en dépendait. Tout comme sa mère fit pour elle, elle le répète avec les autres.
Pour autant, ce ne sont pas les seuls enseignements de sa génitrice. Celle-ci lui apprit aussi l’amour des arts, de la littérature et surtout de la peinture. Peinture à laquelle elle adore s’atteler tout comme le chant, quand la chasseuse de prime est assurée de ne pas être dérangée. Ces passions ne lui vinrent que vers ses dix-septièmes années. L’année de la liberté pour elle et sa mère. Une année à marquer d’une pierre blanche dans son histoire. Année qui succédait à une vie pénible et cruelle. Enfance brisée où elle dut affronter de nombreux hommes et en éliminer une bonne partie contre son gré. C’était la seule chose à faire pour sa survie. Puisque, oui, après tout, sa vie lui importe beaucoup, hormis dans le seul cas cité plus haut. Pourquoi sauver des personnes qui ne le mériteraient pas ? Une raison de plus pour ne pas être engagée dans le corps des Marines. Même si elle trouvait que les idéaux qu’ils affichaient étaient bien beaux, elle ne pouvait se résoudre à les rejoindre. C’est pour ça qu’elle se décida à devenir chasseuse de prime pour répandre sa vengeance inassouvie sur tous les monstrueux pirates de ce monde.
Ce qui constitue l’un de ses principaux défauts. En combat, cette douce toupie de feu peut très bien se déchaîner telle une furie sur son adversaire comme utiliser la ruse pour se railler de lui en utilisant quelques stratagèmes bien pensés. Etre formée à la bataille pendant près de cinq ans lui avait donné quelques rudiments pour la guerre. Elle n’était pas faible. Du moins, c’était ce qu’elle pensait. Elle refusait d’être vue telle une pauvre femme faible à protéger. Elle voulait être estimée à sa juste valeur. Être vue par les autres tel qu’elle se voyait. Et oui, notre tendre Fumiko se révélait n’être qu’une forme de prestidigitatrice inavouée. La vérité devait rester secrète.
(Ou son histoire.)
Par où commencer ? Par la naissance de la demoiselle ? Sûrement, mais, avant de démarrer par celle-ci, il vous faudrait une rapide esquisse de la vie des parents de cette dernière. Pour comprendre les motivations du petit joyau, il faut fouiller dans le passé de sa famille.
I - Au commencement, rien n'était rose...
La mère de la rouquine répondait donc au doux nom de Gaara Fumi. Une jeune femme en pleine fleur de l’âge d’une beauté à peu près similaire à celle de sa fille et dont la qualité était plutôt modeste, ce qui ne l’empêchait pas d’être passionnée des arts et de la littérature dès que le hasard lui en laissait l’occasion. Cependant, son destin ne fut pas aussi clément avec elle, puisqu’elle fut mariée de force à un goujat, un bougre de la pire espèce. Sans qu’elle ne puisse rien faire et sans être prévenue, on célébra les noces du jour au lendemain. Tout simplement pour une question d’argent. En effet, son mari appartenait à la bourgeoisie et on pouvait dire que sa famille avait une certaine somme dans son compte en banque. Toutefois, ce dernier ne semblait pas tellement s’intéresser à sa tendre épouse, hormis pour user de ses atouts corporels en la forçant à s’agiter de différents manières, malgré elle. Mais, l’homme avait un défaut terrible : une addiction destructrice aux jeux d’argent, ce qui causa sa perte. Ayant usé tout son argent, il fut bien obligé d’emprunter pour survivre, ne voulant aucunement finir à la rue. Sauf que son créancier était un homme de la pire espèce. Un riche marchand d’esclave, connu sous le sobriquet de Gaku, l’incrédule.
En vérité, il n’était rien d’autre qu’un escroc qui tentait de trouver tous les stratagèmes pour s’emparer des belles pièces qu’il pouvait croiser sur son chemin. Et lorsqu’il aperçut la mère de notre héroïne pour la première fois. Il ne put résister, il était sublimé par sa grâce. Elle apparaissait à lui tel un ange. Un ange qu’il ne tarda pas à capturer. En effet, le conjoint de Fumi, n’ayant pas pu rembourser ses arriérés, fut jeté à la rue par son créditeur. Cependant, cet harpagon ne s’arrêta pas là. En plus de le priver d’un logis, de chaleur et de nourriture, il prit aussi sa femme. Et ce fut à ce moment-là que son mari se rendit compte de la valeur de son épouse, de l’amour qu’il lui portait réellement. Il lui était impossible de se résoudre à l’abandonner. Contre vents et marées, il tenta de la sauver, de la rependre, mais il était trop tard, beaucoup trop tard. La fatalité de son destin funèbre fondit sur lui. Il fut abattu comme un lapin, d’un coup de fusil dans le crâne. Quant à la pauvre infortunée, on l’intégra comme une superbe bête à la garnison personnelle de cet avare. Sa vie dut être bien pire que celle qu’elle mena avant. Littéralement réduite en esclave, elle accomplissait les tâches les plus ingrates, sans un mot, séparé de tout ce qu’elle appréciait.
II - ... et même au cours du temps qui passait, ...
Néanmoins, passons sur le reste de sa vie de dur labeur et avançons un peu plus jusqu’à la naissance de notre protagoniste. La jolie jeune femme était, bien entendu, issue d’un crime. Sa mère avait été privée du reste de son innocence qu’elle avait pu garder si longtemps. Forcée d’accoucher douloureusement d’une bâtarde qu’elle ne rejeta pas, assistée uniquement d’une unique femme à qui elle accordait toute sa confiance. Elle voulait que sa fille, appelée Ginko, Gaara Ginko, vécût la vie qu’elle aurait toujours rêvée. Toutefois, elle ne pouvait toujours pas l’exposer aux autres, après avoir épuisé de tant d’efforts pour cacher sa grossesse. Les rumeurs qui couraient racontaient que la dernière femme engrossée avait été crucifiée en exemple et étripée, encore vivante, tandis que le fœtus avait été sauvagement écrasé. Il n’était donc pas question que l’on fasse de même avec ce pauvre bébé à peine né. Alors, l’angelot grandit dans le secret, dorlotée et instruite par sa mère, jusqu'au premier jour de ses douze ans où se produisit l’événement qui fit basculer. La chère amie de sa génitrice la trahit, avouant la vérité à son maître pour quémander une modique somme de berrys qu’elle ne reçut même pas. A vrai dire, elle fut même tuée pour sa révélation étant impliquée dans l’affaire.
Quant à la jeune enfant ? L’escroc vint la chercher en personne, voulant s’assurer de son existence. Et lorsqu’il la découvrit, il entra dans une fureur viscérale, haïssant complètement son illégitime progéniture. Elle avait les mêmes cheveux que lui. Cette même chevelure rousse qu’il avait toujours rejetée. Elle avait hérité de ces gênes qui avaient fait de lui un être rejeté, méprisé et complètement mis à l’écart. Il n’avait eu plus qu’une seule envie à cet instant : éradiquer notre héroïne. Seulement, sa mère intervint. Suppliant en larmes son maître, elle jura de subir tous les maux du monde à condition qu’on laissât sa jeune enfant en vie. Etonnement, c’est ce qui se produisit, sûrement parce que, même après ces quelques années de vieillesse, elle restait toujours aussi attirante. Ainsi, la gamine eut la vie sauve à quelques conditions près. En effet, ce monstre sépara la mère et la fille, l’engageant dans de brutaux combats sans merci entre esclaves, tandis qu’il tortura de longs jours durant sa pauvre mère. Fumiko n’en sut rien, bien sûr, on lui avait juste dit qu’elle retrouverait sa mère plus tard. Sa pauvre génitrice qui fut sauvagement amputée d’un œil, d’une main, de ses ovaires et devint une femme amazone, signe qu’on lui enlevait sa fécondité. Cette opération se réalisa bien sûr sans anesthésiant et l’infortunée garda cette douleur de nombreux mois, seulement, elle s’accrocha à la vie, dans l’espoir de sortir sa fille de cet Enfer terrestre.
L’adolescente vécut sûrement ce qui serait appelé la pire période de sa vie. En effet, les esclaves qui combattaient étaient le plus souvent des hommes sans foi, ni loi, ni vergogne. Ils s’attaquaient brutalement les uns les autres pour vivre. Seuls ceux qui gagnaient leurs combats vivaient. On les envoyait à l’abattoir et ce fut ce que subit la pauvre enfant. Elle combattait avec rage et virulence contre ses machines de guerre. Ils s’auto-formaient pour battre jusqu’à perdre leur âme. Ils ne devaient même plus savoir qui ils étaient. Pourtant, la jeune demoiselle, n’oubliant jamais les conseils de sa mère, restait clairvoyante. Elle se battait pour sa survie, pour combler le fossé qui les déchirait si loin l’une de l’autre. Cependant, on ne la tuait jamais, tout simplement, parce que l’escroc l’avait demandé en personne. Il avait bien d’autres projets pour cette demoiselle. Il ne souhaitait seulement qu’elle obtienne assez de puissance pour rivaliser avec l’un de ses meilleurs combattants, devant les yeux de sa mère. Il voulait une mise à mort publique, qui réduirait en poussière l’âme de cette pauvre femme. Ce n’était que la pire ordure que le monde ait pu supporter. Pourtant, la rouquine apprit de ses combats. Petit à petit, elle perfectionna son style au corps à corps et aussi au bâton.
En effet, pour corser les combats, on leur donnait des armes. Arme qu’elle sut particulièrement bien maîtriser et qui lui permit, avec pas mal de ruse, d’abattre ses adversaires un à un. Mais ces rixes n’étaient pas le pire. Le petit rubis devait passer ses nuits avec tous les autres gladiateurs, tous entassés dans une même prison. Alors, son repos n’était pas des plus paisibles. Elle devait toujours rester vigilante. Elle ne pouvait pas se permettre d’être naïve au point de penser qu’on la laisserait tranquille. Le danger rôdait constamment. Les hommes se mêlaient à l’odeur putride des morts. Cette geôle était lugubre, sale, pestilentielle. Elle ne savait même pas comment supporter tout ça. Alors, elle fredonnait des chansons. Elle murmurait les berceuses que sa mère lui avait toujours apprises. Sa vie n’était pas du tout enviable, pourtant, tout bascula ce jour. Le jour où elle affronta son adversaire final entre ses murs.
Dans une arène clandestine, de nombreuses personnes étaient venues pour ce combat qui devait être le plus sublime du siècle. Les paris allaient bon train, surtout pour l’antagoniste de la petite rousse de dix-sept ans. Tous étaient persuadés qu’elle serait écrasée comme un moucheron. La mère de Fumiko était assez dans l’un des gradins les mieux placés, non loin de la sortie, juste à côté de son bourreau. Elle pleurait toutes les larmes de son cœur, déjà effrayée de ce qu’elle était forcée de voir. Sa si belle progéniture allait être réduit en bouillie par le mastodonte qui lui faisait face. Son ennemi, dénommé Goro, devait bien peser le quintuple de son poids, si ce n’était pas plus. C’était une montagne de muscles à la figure effrayante qui ne quémandait que le sang et la mort de ses adversaires. Fumiko ne faisait donc pas exception, ce qui réjouissait complètement l’organisateur de cette rixe. Cependant, la demoiselle s’était déjà suffisamment entraînée au cours de ses derniers combats et elle se savait capable de le battre. Il fallait juste qu’elle soit rusée. Il lui était parfaitement impossible de s’engager dans un face-à-face mortel.
Goro n’avait jamais été bien intelligent. Il n’était qu’une machine de guerre formée au combat depuis sa plus tendre enfance. Mais il avait la particularité de n’avoir jamais été esclave. Amoureux belligérant, il tuait dès qu’il en avait l’occasion. Autrefois, il était intégré dans la garde personnelle du riche marchand. Son efficacité était telle que le plus souvent, il était le seul demandé en protection lors de courts déplacements. Cependant, naguère, il demanda à devenir un lutteur, suite à une révolte des esclaves qu’il aida à soumettre et qui avait causé du fil à retordre à cette petite organisation. L’arbitre fit un petit récapitulatif élogieux de ce dernier, tandis que, pour la rousse, il ne la présenta que sous le nom qu’on lui avait attribué Fumiko. Le gong sonna et l’affrontement fut lancé.
La petite, munie seulement de son fidèle bâton, fixait, de son regard le plus noir, Goro, qui le lui rendait bien. Pendant quelques secondes, la tension crût. Aucun des deux camps n’esquissa le moindre geste. La foule se taisait. On pouvait entendre les souffles de chacun. Tous les yeux étaient rivés sur les deux gladiateurs. Puis, brusquement, la bête furieuse bondit sur l’enfant, massue en avant, il voulait en finir en moins d’un coup. Toutefois, la jeune femme eut largement le temps de le voir arriver et roulant sur le côté sur le sable ensanglanté, elle évita aisément cette attaque. Elle profita du temps qu’il lui tournait le dos pour lui entailler le dos, tentant vainement de percer cette peau aussi solide que l’acier. Alors, elle dut se précipiter pour s’éloigner de lui. Seulement, ce dernier refusait de lui laisser le moindre répit. Partant dans un rire gras, il n’avait de cesse de l’injurier et fonçant sur elle.
Le conflit dut bien durer plus d’une trentaine de minutes. Le petit joyau se fatiguait déjà au fur et à mesure que le temps s’avançant, pendant que le mécontement du public grandissait et que la haine de Goro s’intensifiait. Tous étaient las de ce combat, mais il devait y avoir un seul vainqueur et aucun des deux n’était près à abandonner. Après un long moment de heurts, l’ennemi de notre héroïne tomba finalement face contre terre. Il lui avait suffi d’un seul coup. Un seul coup dans le front, seule partie de son corps qui n’était pas aussi résistante que le reste. Elle lui perça bien sûr l’encéphale et c’est ce qui causa sa mort. La petite fut déclarée victorieuse, toutefois, la défaite de Goro n’amusait personne. A vrai dire, ils étaient furieux. Alors, armes en tout genre dégainées, ils les pointèrent sur la nouvelle héroïne de l’arène. Elle n’aurait jamais du gagner. Elle aurait fallu qu’elle eût décédée. C’était sa mise à mort, pas celle de quelqu’un d’autre. Le destin de la jeune fille aurait du lui être fatal ce jour-là, pourtant la Providence était avec elle.
III - ... sa vie ne fut pas des plus joyeuses.
C’était la débandade dans l’entrepôt. Des Marines avaient envahi la propriété du marchand d’esclaves. En fait, il était un pirate particulièrement recherché et les forces de l’Ordre avaient trouvé sa cachette. En trop grand nombre pour tous ses trafiquants, la Marine les mata assez rapidement. Nonobstant tous leurs efforts de résistance, ils furent abattus un par un. Seuls les esclaves furent épargnés. Fumiko avait été rejointe par sa mère qui l’enlaçait délicatement. En pleurs, elle savourait leurs retrouvailles. Il ne fallut pas plus de temps que cela pour que toute cette population oppressante ne fût exterminée. Quant aux coupables ? Ceux qui avaient organisé toute cette traite ? Ils furent arrêtés et laissés en prison. Cependant, ce que ne savait personne, même pas notre protagoniste, c’était que celui qui avait arraché sa mère à son foyer originel avait pu s’enfuir.
Pour autant, en ce qui concernait ses sombres conseillers, ils n’eurent que moins de chances, condamnés à la prison à perpétuité. Tous les opprimés garderaient pourtant cette douleur sempiternelle d’avoir été enfermés si longtemps entre ces murs. La seule chose que la mère et la fille savaient, c’était qu’elles devaient leur survie à ces Marines qu’elles remercièrent gracieusement. Cette vie de soumission à être rabaissée à l’état de cendres était terminée. Fumi rendit grâce au Ciel pour son salut. Enfin, elle pourrait vivre tel qu’elle l’avait toujours espéré, gardant toujours sa fille à ses côtés. Son enfant qui lui avait été arraché tant de temps et dont elle manqua de connaître le funeste décès.
Les deux femmes furent donc emmenées par les Marines. Heureuses de se retrouver, la mère et la fille s’étreignirent. Le temps avait altéré les traits du visage de Fumi, elle n’avait plus son charme d’antan, mais elle n’était pas non plus en reste, tandis que Fumiko était devenue une superbe adolescente, malgré les nombreux combats qu’elle avait dû mener. Elle arborait un sourire rayonnant. Comblée de joie parce qu’elle avait enfin retrouvée sa mère et qu’elles pourraient enfin mener une vie paisible. Ainsi, les deux dames furent déposées sur Fushia Town, ville de Dawn Island sur East Blue. De là, elles recommencèrent tout à zéro. De grâce, les habitants leur offrirent une modeste maison dans les coins reculés du petit village. La vie y était agréable. Tout semblait devenir un rêve. Elles étaient libres pour toujours. Le destin leur attribuait enfin de justes faveurs. Un an se passa donc et rien ne changea. La rouquine avait changé de caractère, plus détendue d’avoir retrouvé sa mère et de vivre tranquillement, elle était douce, gentille et insouciante. Tout le monde paraissait l’apprécier dans cette ville, même si personne ne connaissait rien de son douloureux passé.
Douloureux passé qu’elle semblait essayer d’oublier. Pour cela, elle gardait constamment son masque de gentillesses. Mais ce n’était pas la seule raison, elle le faisait aussi pour sa mère. Ne voulant aucunement gâcher ses nouvelles années avec elle, l’ancienne combattante s’était décidée à devenir parfaitement philanthrope. Cependant, ce doux réconfort ne fut que de courte durée. En effet, une bande de pirates sanguinaires débarqua sur l’île, avide d’argent et de plaisir. Ils comptaient mettre cette place à feu et à sang, surtout pour ceux qui leur résistaient. Tous les habitants furent ainsi décimés et le village ne devint plus rien d’autre qu’un terrible brasier ardent qui avalait de pauvres victimes, hurlant pour leur survie. Mais, personne ne vint les aider. Personne, même les Marines qui avaient été appelés. Bien trop froussard pour combattre, ils avaient lâchement fui. Et ce jour marqua la mort de la génitrice de notre héroïne. Défonçant la porte de leur demeure, ils demandèrent nourriture et or. Voyant la jolie mère de Fumiko, ils n’hésitèrent pas une seconde à lui faire subir en masse ce que les dangereux pirates ont l’habitude de faire sur les femmes avant de l’achever brutalement.
Notre protagoniste n’était pas encore aux côtés de sa mère à ce moment-là. Mais elle accourait, ayant constaté, impuissante, le carnage qui s’était abattu sur le patelin. La demoiselle découvrit donc les pirates en train de se régaler autour d’un festin, buvant comme des trous autour du corps sans vie et ensanglanté de sa mère. Pour notre petite femme, son sang ne fit qu’un tour et elle déboula littéralement sur cet amas de forbans. Lance dégainée, elle les abattit un par un pour ne laisser qu’un triste massacre autour d’elle. Elle ne fut que l’unique survivante de cette hécatombe. Toute la nuit durant, elle pleura le décès de ceux qu’elle aimait. Complètement démunie, elle se sentait réduite à l’état de poussière. Pourtant, une force inconnue la secoua, la forçant à se relever. Elle se battit contre le désespoir qui l’envahissait et se jura d’offrir à sa mère sa juste vengeance. Elle voulait déferler sa colère sur tous les pirates du monde. Seulement, il lui fallait beaucoup plus de pouvoir pour éviter des meurtres de masse tels que celui-ci.
Toutefois, elle ne voulut pas rejoindre la Marine, bien trop lâche, au vu de ce que les matelots avaient fait. Ils avaient détalé par peur comme des lapins. En quoi pouvaient-ils s’appeler défenseurs de la justice ? En rien. Alors, elle avait son idée, elle ne deviendrait rien d’autre qu’une chasseuse de prime. D’une part, parce qu’elle en avait besoin, parce qu’elle avait une dette à rembourser et parce qu’elle voulait réaliser les rêves de sa mère. Elle qui était tant attachée aux arts. Elle peindrait le monde sous sa réelle forme pour elle. Dans tous ses états. Le monde lui annonçait une vie pleine d’aventure et de paysages en tout genre, mais elle s’y préparerait. C’est pourquoi, elle commença sa quête de puissance, quelques temps plus tard. Voyageant entre les mers des Blues grâce aux services qu'elle rendait, elle vit un peu de tout et de rien. Enchaînant les petits boulots, parfois ingrats, pour se payer de quoi vivre chaque jour. Pour plaire plus aisément aux patrons, elle avait même adopté un uniforme de maid. Mais elle ne se séparait jamais de la lance qui lui avait permis de vaincre son dernier ennemi. Elle restait forte et toujours souriante, car c’était ce que sa mère avait toujours voulu d’elle. La rouquine ne voulait pas afficher un visage plus sombre et renfermée, alors, elle gardait cette attitude enfantine qui avait le don d’en agacer certains ou d’en ravir d’autre. En tout cas, elle avait maintenant vingt-trois ans. Ayant acquis un peu d’expérience et quelques objets en tout genre - cachés dans sa valise - par-ci, par-là, elle se sentait prête à commencer sa réelle aventure et à braver tous les dangers pour se faire.
• Exemple de post RP : Bon... Tous les rps de Minami, de Kyouki et de Kanashi!
PS : Si vous savez comment remédier au problème suivant: "Les nouveaux membres ne sont pas autorisés à poster de liens externes ou des emails pendant 7 jours. Veuillez contacter l’administrateur du forum pour plus d’informations." J'aimerais bien qu'on me prévienne, s'il vous plaît ( parce que je voulais rajouter des musiques ♫ ) et merci d'avance! | |
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