Ernest Valmond

Ernest est un homme qui a de la bouteille, la cinquantaine passé son corps n'est plus aussi frais que ceux des jeunes gens qui peuplent nos aventures. Comme beaucoup de personne de son âge il a des rhumatismes et en plus il a un genoux dans le sac. Il marche relativement bien mais il n'est pas loin de devoir s'aider d'une cane et courir lui demande un effort conséquent. Il ne s'en plaint pas et considère ces douleurs normales vu son âge, comme il dit; Si passé quarante ans quand vous vous réveillez et que vous avez mal nul part, c'est que vous êtes mort. Ernest est un type plutôt bien bâti de nature, il peut même entré dans la catégorie musclé. Ce qui est étonnant car il n'a jamais fait de sport de sa vie. il a un poids normal par rapport à sa masse corporelle mais doit faire attention à son alimentation tout de même. Son médecin lui a conseillé une alimentation riche en fibre et minéraux avec peu de matières grasses ce qui l'énerve au plus haut point. Son visage est assez large et patibulaire, il ne donne pas l'impression d'être un homme heureux de prime abord. Il porte des lunettes le plus généralement pour lire et entretien sa barbe avec plus de soin que tout autre partie de son corps. Il a des cheveux assez long et blond qu'il aime nouer avec une cuche de cheval. Il ne les a quasiment jamais coupé. Sa chevelure représente à elle seule le personnage, libre mais tenue. Son expression faciale est assez simpliste, on a toujours l'impression qu'il fait une tête neutre. Par contre quand il sourit (oui oui ça lui arrive) son visage se transforme en gentil papa poule et il devient tout de suite moins impressionnant. Il mesure un bon mètre quatre vingt dix et toise souvent les gens normaux de haut. Il est toujours bien habillé avec une chemise blanche et un petit gilet noir et quand il fait un peut froid il se couvre d'une veste mais ne quitte jamais sa cravate. Dans son métier l'élégance vous distingue du voleur, c'est essentiel. Il a apprit d'ailleurs la gestuelle des mains qui contraste beaucoup avec son visage. Il s'exprime presque mieux avec les mains qu'avec des mots, il sait comment mettre à l'aise les gens. Son attitude posée et son dos bien droit lui donne l'impression d'être un grand homme que l'on respecte pour ses qualités et sa posture sociale, ce qui est peut être le cas. D'une pilosité assez développé mais peu voyante grâce à sa couleur naturel il est assez pudique et rechigne à se déshabiller. Il n'a pas honte de son corps mais lui trouve toujours des défauts comme quelques boutons ou trait de vieillesse. Finalement Ernest est un homme normal usé par le temps et les voyage mais restant d'une bonne carrure.

Ernest Valmond a eu la chance de vivre dans une sphère familiale stable qui lui a procuré une bonne éducation et un savoir vivre. Il est bien élevé et foncièrement gentil sans tomber dans l'altruisme, il est généreux avec ceux qui sont dans le besoin. Il n'aime pas la violence et ne la tolère qu'en dernier recours ou pour de la légitime défense. La violence est une faiblesse que l'on doit pallier par des mots lui soufflait souvent son père. Il est pacifique et généreux malgré son travail de percepteur. Il participe à plusieurs oeuvres caritatives et fait régulièrement des dons du sang. Il est tolérant envers les autres races et montre du respect à ceux qui lui en donnent (sauf aux gros). Il est travailleur et le fait d'avoir divorcé l'a rendu un peu solitaire du coup il s'investi à 100 % dans ce qu'il fait mais quand il faut faire une pause, il sait aussi le faire. Ce n'est pas un jusque boutiste et apprécié autant le boulot que le repos. C'est un homme qui aime bien les plaisirs de la chair et de la nourriture mais sans en abuser. Il est contre la prostitution forcée mais pas celle choisie. Après sa mésaventure avec la marine il est entré dans la révolution avec une idée bien à lui de comment faire. C'est un solitaire mais il sait que pour cette tâche c'est le nombre et la qualité qui pèseront. C'est un idéaliste qui n'aime pas les pirates et il se méfie désormais du gouvernement. Proche de la retraite il cherche de nouvelles activités et si elles lui permettent d'en faire un monde meilleur alors ce n'est que mieux. Il sait qu'il y aura de la violence mais il fera tout pour l'éviter et réduire le nombre de victime. Pour lui la vie vaut plus que tout l'or du monde ce qui le distingue du gouvernement. Il a toujours essayé de faire un travail juste et honnête et de mettre le moins de famille dans l'embarras. Ce n'est pas un fêtard mais de temps en temps ça ne fait pas de mal. Bref, c'est un cinquantenaire comme beaucoup d'autres mais avec une idée précise derrière la tête et il souhaite y mettre son grain de sel. Pour faire simple voici un petit comparatif de ses goûts.

Ce qu'il apprécie:

La bonne boisson, les filles, le respect, la gentille, l’amabilité, la dévotion, le travail bien fait, les voyages en mer, la tranquillité, la bonne musique, une petite clope de temps en temps, les cornichons, les séances de cinéma, la justice, les impôts, l'inventeur du parasol, la bonne nourriture bien calorique, les chatons et se brosser les dents.

Ce qu'il n'aime pas:

Les pirates, les marines pourris, le boulot mal fait, les gros, les mauvais payeurs, le crabe farci, le bourrelet qui commence à se voir sur son ventre, les grévistes, l'injustice, les radins, les monstres marins, la possibilité qu'il ait oublié sa brosse à dents, les plis sur ces chemises, la bollognaise (ça tâche), les malpolis, les fanatiques et les marches à pieds.

I - Enfance Heaven Town

Il est naît sur les bords du fleuve Mississipi l'île d'Heaven Town et y a fait toute sa scolarité et ses études supérieurs. Issu d'une famille de médecin il eut une enfance relativement stable et saine ne connaissant jamais le besoin. c'est à l'âge de seize ans qu'avec ses camarades ils trouvèrent une épave de navire sur le rivage. La veille il y avait eu une grosse tempête qui avait malmené l'île et ses environs. Plusieurs navires dans le port s'étaient échoués ou avaient coulés. Quelques toitures s'étaient aussi envolées mais l'attraction principale restait le navire pirate qui était venu s'encastrer sur le récif. Ernest et sa camarde n'étaient pas les premiers sur les lieux mais ils avaient été les premiers à rentrer dans le navire. La fougue de la jeunesse comme dise certain, l’imbécillité comme lui avait dit ses parents après coup. Le navire était comme une maison fantôme, hanté et pleins d'horreurs mais il en fallait un peu plus pour décourager une bande d’adolescent en manque de sensation forte. Ils trouvèrent des cadavres, des armes et quelques babioles mais la pièce la plus géniale fut la découverte du fruit du démon. Tout le monde en avait déjà vu dans les livres mais aucun ne savait ce que celui ci faisait. Toute la bande connaissait les effets secondaire des fruits et donc ils jouèrent à la courte paille pour savoir qui le mangerait. C'est Ernest qui eu le privilège de le manger, ce fruit était très bon et lui donna une faim de loup. Tous attendaient avec impatience de connaître le pouvoir qu'avait hérité le jeune Valmond mais rien ne se passa. Il fallut attendre plus semaines avant que Ernest découvre son pouvoir. A force d'expériences plus ou moins rater Ernest compris son pouvoir et l'utilité qu'il avait. Il lui conférait la possibilité de réduire les gens et les objets dans une zone proche. Le véritable choc fut quand après avoir réduit un de ses collègues son ventre s'ouvrit comme un pont levis, il faillit perdre connaissance. Son collègue miniature avança et regarda à l'intérieur, ça ne ressemblait pas à l'intérieur d'un corps normal comme ils avaient pu le voir mais plus à un château fort. Son collègue entra en Ernest mais celui ci effrayait par la tournure des évènements voulu s'enfuir mais ses collègues l'empêchèrent. Finalement il ne se passa rien et le camarade du jeune Ernest visita son intérieur ce qui fit rire tout le monde. Avec le temps il découvrit qu'il pouvait ouvrir des passages pour son corps et y faire rentrer des êtres humains et des objets. Leur coup de maître furent de payer une place de cinéma pour six. Bref, jusqu'à son entrée dans le monde professionnel Ernest fit les quatre cents coups avec ses camarade dans son village. Mais la vie réelle et son ambition le remirent dans le bon chemin et il s'engagea pour le gouvernement mondial.

Il débuta donc sa carrière dans les services administratifs du gouvernement mondial. Il n'était qu'un petit fonctionnaire avec pour seule ambition de vivre simplement et de faire correctement son boulot. Durant plusieurs décennies il travailla donc de tout son coeur à percevoir l'argent des contribuables. C'est un boulot assez ingrat car les gens vous prenne la plus part du temps pour un voleur car ils ne savent pas à quoi leur argent sert. Ernest lui prenait le temps qu'il fallait pour expliquer à quoi servaient les impôts, il le faisait sans rechigner et avec plaisir. Il était convaincu que quelqu'un d'informé trouvera ça logique et participerait plus activement que si on restait flou. Ernest était pour la transparence et il arrivait à avoir un bon contact avec les personnes. Il détient d'ailleurs le record du service ayant le moins d'impayé. Il n'hésitait pas à prendre les doléances des citoyens et de faire remonter l'information quand un service défaillait dans un village. Il était convaincu que les impôts étaient la meilleure chose qu'il puisse arriver aux gens. Sans impôts il n'y aurait pas de route, pas de protection des marines, pas d'eau potable, pas de service de ramasse des ordures, pas d'éclairage publique, etc.. Quand il concitoyen ne pouvait pas payer il ne s'acharnait pas dessus et n'utilisait la saisi qu'en cas d'ultime recours. Pour ceux qui ne souhaitaient pas payer il préfère les convaincre par la parole que par la soumission c'est pourquoi il se faisait rarement accompagner par la marine lors de ses tournées. Au fil du temps il gagna en promotion et en responsabilité si bien qu'à l'apogée de sa carrière il était devenu responsable de la collecte de fond sur toutes les îles de la voie n°7 de GrandLine. Il gérait une petite équipe de dix percepteurs qu'il formait en continu. Il avait du mal à ne plus être sur le terrain et bien souvent il accompagnait ses subordonnés de maison en maison ou de mairie en mairie si il y en avait. La fonction était plaisante et couvrait pas mal de dépenses. Il était habillé, blanchi et logé dans une petite bicoque du gouvernement sur Heaven Town. Comme tout le monde Ernest avait cherché l'amour dans sa jeunesse. Il avait trouvé une charmante jeune fille, amie d'enfance, qui travaillait à l’hôpital d'Heaven et ils s'étaient unis quelques années après. Elle voulait des enfants, lui ne pouvait pas lui en donner, la nature en avait décidé autrement. Ils pensèrent à adopter mais le besoin de procréer avait kidnappé sa femme et leur amour s'était tarit. Ils avaient finis par divorcer quelques années après et Ernest était restait célibataire depuis. Il avait bien eu des rencards et des petites liaisons mais rien de bien sérieux. Finalement il s'était habitué à vivre seul et à avoir une relation avec les femmes de manière ponctuelle ce qui lui laissait moult temps pour effectuer son travail avec zèle. Mais ça, c'était avant l'épisode de Calm Island.

III - Calme Island

Calm Island, île aux multiples facettes rayonnait par sa douceur sur la voie n° 7, il y a quelques temps cette était la plus calme et la plus joyeuse de la voie n° 7 grâce à ses habitants dont la quiétude égalait leur hospitalité. Ernest était toujours content de faire la tournée de ce petit village et de discuter avec les habitants. On lui offrait souvent une boisson qui souvent était alcoolisé si bien qu'à la fin de la journée le percepteur était guilleret. En général en 2 jours il arrivait à récupérer tous les impôts et à les mettre en lieu sur dans la base des marines de l'île. Le commandant de cette base était un vieux briscard à cheval sur les règles et la sécurité, il respectait les ordres à la lettre sans jamais tergiverser. Ernest n'aimait pas trop avoir à faire avec lui, il le trouvait trop pète sec et trop rigide. Néanmoins comme il sortait rarement de son fort il ne polluait pas la bonne ambiance des lieux. Mais l'année dernière fut mouvementée pour les habitants, les marines et Ernest. Alors qu'il faisait sa tournée dans le quartier nord du village des bruits de canons alarmèrent la population qui depuis près de vingt ans vivait dans la paix. Ernest coupa court à sa tournée et se dirigea comme la majorité des habitants vers le port pour voir ce qui s'y tramait. Trottinant pour arriver jusqu'au port Ernest craignait pour sa sécurité et celle des habitants, son seul réconfort était que c'était depuis le fort de la marine que l'on tirait. Arrivé au port il comprit la scène, deux navires battant pavillon pirate étaient à quelques encablures de l'île et semblaient avoir affalé leurs voiles. Croisant un lieutenant qu'il connaissait bien le percepteur l’interrogea sur la situation, celui ci bien que pressé lui résuma la situation. Ça faisait une heure que le navire pirate était arrivé et qu'il attendait hors de portée des tirs du fort. Après s'être renseigné au QG le commandant avait put identifier le navire et il avait décidé de l'empêcher d'accoster. D'habitude le commandant était du genre à rester passif si les pirates ne posaient pas de souci, ce qui était généralement le cas mais celui ci avait une farouche réputation de pirate sanguinaire. Le problème est que le fort pouvait tenir à distance un navire mais pas deux. D'où la tension palpable dans le village. On invita les gens à rester chez eux et à faire comme d'habitude, que le fort tenait le coup et qu'ils n'avaient rien à craindre. Un peu perplexe à cause des information du lieutenant Ernest pénétra dans le fort dans l'intention de discuter avec le commandant de la base pour essayer d'en savoir plus. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit que tout l'argent qu'il avait perçut pour les impôts était en train d'être sorti du coffre et préparé dans des sacs de transport. On lui interdit le passage et qu'il devait voir le commandant dans l'heure. Ce qu'il fit dans les cinq minutes qui suivirent. Arrivé dans le bureau du commandant il le trouva entrain de brûler des documents et avec l'aide de matelots de faire ses valises. Interloqué le percepteur lui demanda ce qui ce passait et pourquoi tout le fort était en ébullition et sur le départ plutôt que de prépare un plan de défense. Le commandant lui expliqua clairement la situation. Il avait reçu l'ordre de battre en retraite avec ses hommes, l'argent des impôts. Pour rassurer le percepteur il l'informa que lui aussi était du voyage et que la nuit venu ils embarqueraient à bord de la caravelle. Ernest tenta de protester mais on le coupa et le commandant lui fit le topo de la situation: Cette île ne représentant pas un point stratégique sur cette voie il est inutile de risquer la vie d'une centaine de marine dans un affrontement qui est perdu d'avance. L'ordre venait d'en haut, battre en retraite et sauver l'argent. Fou de rage le quinquagénaire s'emporta et demanda ce qu'il en était pour les habitants. Aucune réponse, il savait ce que cela voulait dire, on les laissait aux mains de pirates. Ernest supplia de demander des renforts et de sauver au moins les femmes et les enfants. On lui rétorqua que l'or prenait déjà trop de place dans les cales et que jamais les renforts n'arriveraient à temps. L'évacuation se ferait de nuit pour éviter de créer un mouvement de panique et surtout pour mieux filer tout feu éteint au nez et à la barbe des pirates.

Voyant la situation Ernest savait que rien ne ferait changer d'avis au commandant et que quoi qu'il arrive il s'enfuirait abandonnant les habitants. Pour la première fois de sa carrière le percepteur se senti trahi par ses supérieurs. Il se sentait sale à l'intérieur, comme si le remord pouvait le tuer. Il eu aurait presque pleuré si il n'avait pas eu l'idée qui sauva des centaines de vies. Jamais il n'avait signalé son fruit, jamais il ne l'avait utilisé dans sa carrière, son pouvoir. L'homme forteresse se rappela son enfance et comment il l'utilisait plus jeune. Il ne savait pas si il pouvait le faire mais il fallait tenter le tout pour le tout. Il se faufila hors du fortin et se dirigea vers le village. Il du convaincre la sentinelle qu'il avait oublié un document important à l’hôtel et qu'il serait de retour avant le départ. Une fois au centre de la place il utilisa l'escargophone de la mairie pour réunir tous les habitants sur la place centrale du village. Trop occupé à vider les lieux les marines n'entendirent pas l'appel et continuèrent leurs préparatifs. Les habitants un peu inquiet du manque d'information se réunirent rapidement et croyant qu'on allait les mettre au courant de la situation furent surpris quand ils virent le percepteur prendre la parole sur les marches de la mairie.

Moins d'une heure après la sentinelle laissa rentrer dans le fort Ernest qui tapota sa sacoche devant le garde et le remercia pour lui avoir permis de récupérer ses documents. Il lui expliqua avec un large sourire que dans son action le garde avait permis de sauver maintes vies, celui ci ne comprit pas mais acquiesça. Le commandant sonna l'embarcation immédiate de tout le personnel et fit tirer quelques salves depuis le fort pour maintenir les pirates dans le doute. En moins de dix minutes le navire était complet et prêt à lever l'ancre pour se mettre à l'abris. la fuite se déroula sans encombre et la petite île fut livrée aux pirates. Arrivé sur l'île refuge la marine déchargea l'or et le commandant fut congratulé pour avoir ménagé ses troupes et n'avoir pas présumer de ses forces. Celui ci fier d'avoir éviter les ennuis indiqua tout de même qu'il faudrait y retourner en force pour déloger les pirates et secourir les habitants. Son responsable acquiesça et promis qu'il trouverait dans la journée de quoi bouter les pirates hors de l'île. Il fut applaudit par les habitants du village qui s'était tous rassemblés sur le pont de la caravelle et le maire lui demanda que la présence de la Marine soit plus conséquente à l'avenir. Les deux gradés ainsi que la majorité des marines furent bouche bée devant cette incohérence. le supérieur du commandant lui demanda si il avait laissé de l'or sur place pour embarquer les civils mais celui ci répondit qu'il ne restait pas une pièce dans les coffres du fort et il ne comprenait pas comment était ce possible. Avec tous le matériel, l'or et les troupes le navires étaient pleins à craquer, jamais il n'aurait eu la place d'emporter 200 personnes en plus. Ernest lui riait sur le pont et descendit auprès du commandant et le félicita pour son organisation qui lui avait permis de sauver l'or et les habitants.

IV - Révolutionnaire

L'île fut pillée et par endroit brûlée mais aucune vie n'avait été perdue. La marine reprit facilement le contrôle de la zone et entama des travaux de fortifications. Les habitants rentrèrent chez eux et ne trahirent jamais le secret qu'un percepteur leur avait confié. Cette mésaventure se termina bien mais Ernest revu considérablement son opinion sur le gouvernement mondial et la marine. L'histoire lui avait laissé un gout amer et malgré avoir passé tant d'année à prendre l'argent du contribuable il n'en oubliait pas le côté humain ce que visiblement le gouvernement lui, avait oublié. De retour dans sa ville natale il prit quelques congés et orienta sa future retraite vers une activité beaucoup moins légale que celle qui l'avait occupé depuis près de trente ans.