Calamasagne Dyplouf Personnalité
Profil Psy : Loyal, indifférent Nombre de messages : 11 Fruit du Démon : Mori Mori No Mie (Logia végétal)
[Feuille de personnage] • Renommée: 0 • Wanted: 0 • Grade dans la Marine: /
| Sujet: Présentation : Calamasagne Dyplouf [Terminé] Ven 8 Juin 2012 - 19:54 | |
| - Présentation du joueur IRL - Prénom : Jacques Age : 25 Homme/Femme/Okama : Homme Comment avez-vous connu le forum : Google ! Combien d'heures vous vous connectez par jour : Tout dépend du programme de la journée, mais on dira 4 minimum. Tes Mangas préférés : Star Wars ? Ton personnage préféré dans One Piece : Bien qu'on ne l'ai pas encore beaucoup vu, Trafalgar ! Ce qui t'as motivé à venir : J'avais envie de me relancer dans le RP ! Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : J'ai plus pratiqué de RP depuis bien 2-3 ans... Mais ces dernières années, j'me suis beaucoup tourné vers les GN, plus particulièrement les Murder Party ! Que ce soit simplement y jouer ou en créer quelques-unes. Rédiger une Murder impose une capacité de réflexion, d'innovation assez importante, donc je suppose ne pas être mauvais dans le domaine (par contre : français, je suis très loin du compte). Y jouer développe la capacité d'imagination, d'interaction, donc je suppose que cela implique le niveau minimal pour me (re)mettre au RP. Hobbys : Murder Party, le reste n'est que futilité. Autre(s) : Jusqu'à présent, j'ai principalement joué des personnages comiques, maladroit et totalement débile (un gros truc bien de l'univers d'Oda quoi !). J'ai eu l'envie de tester un autre style, un peu plus mélodramatique, un peu à la Tim Burton (mais bon, je suis très très loin de réussir à créer un personnage aussi charismatique que les siens), le tout, en essayant de ne pas m'éloigner de l'univers de OP, j'espère que ça donnera quelque chose de correct.
- Présentation du personnage - • Nom & Prénom : Calamasagne Dyplouf • Surnom : Pour ceux qui ont la flemme : Plouf • Age : 33 • Race : Humain • Camp : Civil (pour le moment) • Orientation psychologique : Loyal, indifférent • Métier/Spécialité : Esclave, paysagiste (éventuellement coiffeur) • Pouvoir demandé : J'ai rédigé cette fiche sans vouloir de fruit à la base, mais j'ai finalement eu le coup de coeur pour un fruit de lvl 8... J'ai bien conscience du haut niveau qu'il demande, mais dans le doute (espoir?), je formule quand même la demande. Logia de lvl 8 : Mori Mori No Mie : Permet de se transformer en végétal et de développer son corps en conséquence. Permet aussi de contrôler la végétation environnante. Faiblesses : Le feu, les insectes et autres parasites/maladies des plantes. Dans le cas d'un refus, jusqu'à quel lvl je peux prétendre pour un fruit ? • Rêve(s)/But(s) du personnage : Devenir le meilleur esclave du monde.
◘ Description Physique ◘
Au premier abord, Dyplouf est un personnage qu'on n'a pas envie d'aborder, encore moins de connaître. En effet, qui de normalement constitué aurait envie d'approcher un mec maigre comme un clou, vêtu d'une tenue en cuir très moulante et qui vous fixe avec de grand yeux sans dégager la moindre émotion ? Sans parler de sa peau très blanche, parfois bleuté selon la luminosité, une blancheur à côté duquel un vampire paraitrait bronzé. Il n'est pas très beau, pour ne pas dire laid, avec une tête disproportionnée par rapport au reste du corps. En effet, il possède une tête laissant paraître aucun sentiment, de forme ovale, avec une largeur presque aussi grande que son buste pour un coup ridiculement petit par rapport à ce qui lui sert de tête ; c'est à se demander si elle ne va pas tomber au moindre coup de vent. Quant à la longueur, n'en parlons pas, elle fait au moins trois fois la largeur ! À croire que les éléments du visage ont eu du mal à se positionner sur une tête si... « différente »... Il a de grands yeux, presque énorme, avec un tout petit point noir qui lui sert de pupille, qu'il ne ferme quasi pas. Il les cligne environ dix fois moins que n'importe quel humain considéré comme normal et dort même (très très) souvent les yeux ouverts. De quoi bien donner la chair de poule. À se demander comment il fait pour hydrater ses yeux. Beaucoup de gens peuvent croire, rien qu'au regard, qu'il s'agit d'un psychopathe prêt à bondir pour s'emparer de leur âme ! À côté, ou plutôt en dessous, il possède un long nez. Pas qu'il soit long sur la longueur, loin de là, si on le regarde de profil, il est très plat, mais il est long sur la « descente ». Bien évidemment, s'il possède une tête allongée, c'est dans la logique d'avoir un nez si allongé. Cependant, ses narines sont très petites, on se demande bien comment l'air peut passer. La bouche, quant à elle, ne suit pas la même logique ; elle est toute petite, fine, pas très large, mais très noir. On pourrait croire que ce personnage ne possède que deux couleurs, le blanc et le noir, parfois une troisième venant remplacer le blanc selon les reflets. Sur le sommet de son crane, se tient une grande chevelure très noir, bien grasse, tellement qu'on ne croirait jamais lavée, le tout ébouriffé comme pas possible. Pour quelqu'un capable de faire de très jolies coiffures, c'est un comble ! Le reste de son corps suit plus ou moins la même logique, un long corps pour une très petite largeur. Il mesure 1m87 pour seulement 56 kg ! Cela parait étonnant mais quand on sait qu'il mange uniquement un morceau de pain tous les deux ou trois jours, on comprend mieux, bien que, depuis qu'il a débuté son aventure, il a beaucoup augmenté son alimentation : un morceau de pain tous les deux jours, parfois même par jour. Bref, à part le poids et le gabarit, on ne sait rien de plus sur son corps, étant donné qu'il ne retire jamais, du moins, jamais devant quelqu'un, sa combinaison. Il possède une combinaison noire, on ne sait pas trop si elle est en latex ou en cuir vu sa solidité, recouvrant la totalité de son corps, ne laissant apparaître que la tête. Elle semble être constituée en une pièce, elle comprend directement les gants et chaussures, voire botes selon les points de vue de définition ; couverte d'un tas de morceaux de ceintures, permettant d'assurer la fermeture totale de cette combinaison. Autrement que ces bouts de ceinture, on est en droit de se demander comment il peut retirer le vêtement, sachant qu'il lui moule parfaitement le corps, voire même trop et ne semble pas posséder d'autres ouvertures ou moyen de la retirer. On peut aussi se poser la question de savoir comment il fait lorsqu'il a besoin d'aller aux toilettes, à se demander s'il y va de temps en temps au vu de la quantité minime qu'il ingurgite. Le plus intriguant sur son corps, sont ses mains. Celles-ci sont faites de lames de cisailles. On penserait qu'il a installé des bouts de lames sur ses doigts, mais ce n'est pas tout à fait ça. Ayant le bout des doigts sectionnés, il a installé directement à sa combinaison, des lames, lui permettant de posséder les doigts qu'il n'a jamais eu. Il les considère non pas comme des armes, mais comme le prolongement direct de son bras (de la même façon qu'il considère sa tenue comme une peau) et éventuellement comme un outil de travail. À la base, construit pour tailler des buissons, il les utilise aussi en combat et s'installe des lames plus solide dès qu'il entre en possession d'une lame plus résistante/puissante que la précédente. De fait, si on s'y connait, on arriverait à savoir quel « doigt » provient de quel instrument ou de quelle épée.
◘ Caractère & morale ◘ Au second abord, quand on fait attention à son caractère, on peut dire que Dyplouf est quelqu'un d'assez... particulier. En effet, avoir pour objectif de vie d'être esclave est quelques peu... spécial. Cependant, on préféra dire qu'il est différent. Ce n'est pas le côté sadomasochisme qui lui plait, mais plutôt le rythme de vie qui va avec. En effet, il a vécu une vingtaine d'année de la sorte – à savoir en tant qu'esclave –, pensant que se lever pour travailler jusque tard dans la nuit, sans la moindre pause, pour ne manger qu'une à deux fois par semaine, était le but de toute existence en ce bas monde. Il croyait que tout être devait vivre séparément, accomplissant sa tâche sans demander quoi que ce soit en retour. Pendant la majorité de sa vie vécue, il agissait de la sorte, donc il lui est légitime d'avoir un point de vue de la vie bien différent de la majorité. Ce n'est pas tant le statut qu'il recherche, mais plutôt la « qualité » de vie qui l'accompagne. Qualité qu'il semble être le seul à apprécier. À noter que cela peut expliquer pourquoi il a autant de mal à comprendre les gens qui l'entourent. Dyplouf est quelqu'un d'assez peu bavard. Du moins, c'est ce qu'il semble paraitre, car lui, se considère très bavard, bien plus que la majorité des individus qu'il a pu croiser. Il considère la pensée comme parole et a du mal à comprendre qu'il faut émettre un son pour communiquer. Ce qui a trop souvent pour effet de ne pas avoir de réponse de sa part, ou alors uniquement des fragments de phrases, car, même s'il a appris à parler de façon audible avec le temps, ce n'est pas toujours le cas et bien souvent, il lui arrive de parler dans sa tête pour finir la phrase à haute voix ou inversement, chose qui n'aide évidemment pas à ce qu'il soit compris. Vous savez quand vous vous dites « Ah ? Je l'ai pas déjà dit ? Pourtant, je l'ai pensé tellement fort que je croyais l'avoir dit » ; pour Dyplouf, c'est exactement ça (attention à ne pas être dans l'une de ses phases où il croit ne pas avoir dit les choses et les répètes constamment, pensant que la précédente était dans sa tête). Il y a quelques efforts de fait à ce niveau-là, mais ce n'est toujours pas parfait. Sachant que cela inclut aussi l'effet inverse, à savoir qu'il lui arrive de penser à vive voix, alors que normalement, personne ne doit l'entendre. De plus, bien qu'il ne comprenne pas toujours ce que les gens ont pu vouloir dire, il tente de faire comme eux pour qu'on ne puisse pas voir qu'il est différent (du moins, c'est ce qu'il espère), il se met à rire quand il croit que c'est drôle ou quand la situation le demande (inutile de préciser qu'il rit alors bien trop souvent quand il ne le faut pas). N'ayant évidemment pas de rire naturel, il se met à rire (parfois en l'annonçant même...) d'une façon très forte et désagréable d'un son ressemblant à ceci : Sisisiiisisiiiii. Ce personnage n'a aucune notion du bien ou du mal. Ce qui est tout à fait normal quand on sait que personne ne lui a appris. La seule notion qu'il possède, c'est celle de la beauté. C'est certainement elle qui lui permet d'avancer dans le monde. Celle-ci provient des plantes dont il a appris à entretenir et à embellir depuis son enfance. Pour lui, une plante doit être belle, forte, afin de vivre en harmonie avec son entourage. Il sait que pour cela, il faut l'entretenir, prendre soin d'elle, la tailler, la nourrir et éliminer toute sorte de parasite pouvant lui nuire, que ce soit des mauvaises herbes ou des insectes, afin d'être la plus belle possible. En sachant cela, on peut un peu mieux le comprendre, car il installe cette logique pour tout individus/objet. Il ne va pas savoir si quelqu'un fait une chose bonne ou mauvaise, il va seulement savoir si celui-ci fait quelque chose dégradant l'individu/objet dont il porte intérêt. Par exemple, dans son passé, il a éliminé tous ceux qui s'étaient introduits dans le jardin pour voler la propriété de son maître. Dyplouf ne savait pas si voler était bien ou mal (on peut aussi se demander s'il avait conscience qu'ils étaient venus pour cambrioler), tout ce qu'il savait, c'est que l'harmonie avait été brisée, qu'ils avaient attaqué les plantes, voire la propriété auquel il portait un intérêt. De fait, il les a simplement traités de la même façon qu'il l'aurait fait avec un insecte qui s'attaquerait à une plante ou avec une mauvaise herbe qui empiéterait ou gâcherait le décor, c'est-à-dire qu'il les a éliminés. C'est aussi pour ça qu'il aime entretenir les choses et fait souvent le ménage - car oui, quand il n'a rien à faire, il passe son temps à faire le ménage -, car il apprécie que les choses soient bien entretenue. Chose paradoxale quand on sait à quoi il ressemble. À se demander s'il a conscience d'exister. On l'aura compris, il aime embellir les choses, qu'importe que ce soit vivant ou non (avec une très nette préférence pour les plantes), ce qui l'amène souvent à oublier le monde qui l'entoure, parfois même à oublier ce qu'il faisait. Dès que quelque chose le perturbe pour l'harmonie de l'environnement, il ne peut s'empêcher de vouloir arranger ça, que ce soit de la poussière en trop, une brindille qui dépasse ou une mèche de cheveux mal coiffée des gens avec qui il parle ou des inconnus qu'il croise, le perturbant parfois tellement trop qu'il se sent obligé de régler le problème. Il n'est donc pas étonnant de le voir partir d'une conversation pour venir faire une coupe, un brushing ou autre à un passant. Quant à son approche avec les autres, elle est assez particulière, parfois difficile à comprendre. Il ne ressent pas vraiment de sentiments à proprement parler. Comme dit précédemment, tout tourne autour de la beauté (qui lui est propre) et de l'harmonie qui va avec. Il crée donc des liens avec les individus pour lesquels il a quelque chose à apporter pour les embellir. Parfois, et principalement dans les moments de surprise - il faut aussi prendre en compte dans la surprise, quelqu'un qui le sortirait de ses pensées par exemple -, il oubli qu'il connait les gens et reprend son réflexe de sa jeunesse, à savoir se cacher. Chose assez « rigolote », car n'ayant pas conscience de son corps, il ne se cache jamais correctement (se cacher derrière un poteau ou un passant sont ses principales cachettes).
◘ Histoire ◘ Le père de Dyplouf, Raphton qui vivait sur une petite île proche de Shell Town dans les mers d'East Blue, était issu d'une famille de noble. Tous les nobles de sa famille étaient des individus détestables ayant une grande panoplie d'esclaves tous plus différents les uns des autres, afin de « prouver » leur pouvoir. Raphton était légèrement différent. Certes, il possédait des esclaves, mais il avait plus de gentillesse que le reste de sa famille, les autorisant à dormir dans des chambres isolées ; il avait de la considération pour eux. C'est sans surprise qu'il était tombé amoureux de l'une de ses esclaves, allant même jusqu'à l'épouser. L'amour étant, il écoutait la gentillesse de sa femme pour aider le peuple, notamment en construisant des lieux et bâtiments publics. Voyant que son épouse s'était fortement liée d'amitié avec d'autres esclaves, particulièrement avec un homme-poisson, il dépensa une grande partie de sa fortune pour les acheter, afin de les libérer ensuite. Peu après, elle tomba enceinte, le bonheur était à son comble, le couple pensait vivre un conte de fée, rempli de bonheur et sans histoire. La naissance de Dyplouf avait changé toute cette utopie. Alors que les parents étaient des humains, plutôt bronzé et esthétiquement agréable, le nouveau né ne ressemblais pas du tout à eux ; il était d'un blanc légèrement bleuté, avec de grands yeux effrayants et une tête ovale, ajouté à ça que, contrairement aux naissances habituelles, il ne pleurait pas et dès sa sortie, il regardait fixement Raphton, droit dans les yeux. Ce dernier avait pris peur, s'était mis à suer sans comprendre pourquoi son enfant était d'une telle laideur. Pendant quelques secondes se tenait un silence de fer, tous se contentaient de regarder l'enfant avec frayeur. C'est alors que Raphton arriva à la conclusion qu'il ne pouvait être son enfant, il était blanc-bleu, plus ou moins de la même couleur que l'homme-poisson, ancien esclave libéré il y a neuf mois de ça. De plus, seul les hommes-poissons peuvent avoir une tête ovale - du moins, c'est ce que pensait l'homme sur le moment, car il se trompait, c'était bel et bien son fils, simplement qu'il possédait une malformation provoquant la laideur qu'il avait en face de lui. Tout en gardant le regard fixé sur la chose venant de sortir du ventre de sa femme, il en avait déduit qu'elle l'avait trompé avec l'esclave homme-poisson, qu'elle ne l'avait jamais aimé et qu'elle avait profité de lui en le manipulant depuis leur rencontre. Pris de rage envers elle, et sans lui laisser le temps de se défendre, il l'étouffa avec un coussin, disant ensuite à ses sujets ayant aidé à l'accouchement qu'à partir de ce moment, ils seraient à nouveau des esclaves ordinaires, privé de tout droits acquis précédemment, leur ordonnant de ne jamais révéler ce qu'il venait de se passer, affirmant que sa femme était morte en accouchant d'un enfant mort-né. Alors qu'il s'apprêtait à également assassiner l'enfant, l'une des servantes, ne réalisant pas encore ce qu'il venait de se passer, le supplia de l'épargner, expliquant que ce n'est qu'un nouveau-né, qu'il n'était responsable de rien. Raphton l'autorisa à vivre sous la condition qu'il ne le dérange jamais, sous aucun prétexte, pas même pour pleurer, qu'il ne devait jamais rien savoir de ses parents et qu'il vivrait comme le pire des esclaves pour le reste de ses jours. Depuis, le noble redevint comme le reste de sa famille, voire pire. Croyant toujours que son fils ne l'était pas et était un mélange entre un esclave et une sous-race - telle est sa nouvelle considération des hommes-poissons -, il décida se l'empêcher d'obtenir la carrure des hommes-poissons, en lui sectionnant les phalanges afin qu'il ne puisse jamais avoir de main palmée et en lui installant comme vêtement une sorte de combinaison très serrée, afin qu'il ne puisse développer quelconque aileron ou nageoire, ni même de muscles et ainsi rester assez fin pour ressembler à un homme, ou du moins, à un esclave. Ainsi, l'enfant vécu ses premières années comme son père, devenu son maître, l'avait exigé : sans faire le moindre bruit et en travaillant dès qu'il avait appris à se tenir debout. Il dormait à même le sol, à peine quelques heures et devait travailler tout le reste du temps, pour ne manger qu'une bouchée de pain tous les trois jours. De fait, Dyplouf - prénom donné par la servante s'occupant de lui, lui ayant aussi légué son nom, à savoir Calamasagne - n'avait jamais rien fait d'autre qu'obéir aux ordres, sans se plaindre ni même verser une larme. Dyplouf avait beau ne pas connaître les liens de sangs qui le liait à son maître, il devait le sentir, car, malgré la manière dont le noble le traitait, il ressentait un fort lien bien qu'il ne l'ait jamais vu ; ce qui était plutôt comparable à une loyauté sans faille. Ne connaissant que son sort et ne voyant que le sort de l'esclave s'occupant de lui, il pensait donc que la vie fonctionnait de cette façon : chacun avait son rôle et tout le monde vivait de la sorte. Au fur et à mesure que les années passaient, l'enfant, devenant adolescent ne parlait toujours pas ou presque pas, bien que la servante qui s'occupait de lui, tentait de lui parler aussi régulièrement qu'elle pouvait le croiser ; du moins, c'est ce qu'elle pensait, parce que lui pensait parfaitement parler. D'ailleurs, il la trouvait très bizarre, car jamais il n'arrivait à tenir une conversation normale avec elle. Ce qu'il s'était produit, c'est, qu'habitué à ne devoir faire aucun bruit, il parlait, mais dans sa tête ; parfois il sortait un son, ou un bout de parole, mais c'était souvent des milieux ou fins de phrase, ce qui ne l'aidait pas à se faire comprendre, alors que lui, avait toujours cru parler de façon totalement audible, pensant donc qu'elle n'avait pas la capacité intellectuelle pour le comprendre. Croyant que le monde entier tournait de cette façon, il préférait se contenter de s'occuper des tâches qui lui étaient confiées et ce, malgré les doigts coupés, il se débrouillait sans trop de difficultés, développant avec le temps des affinités pour l'entretien des jardins, impliquant le fait d'être à l'aise et très rapide dans le découpage et l'entretien des haies, arbustes et tout autre verdures. Il s'était créé une sorte de gant directement lié au reste de sa combinaison dans lequel était fixé des cisailles, lui permettant de les manier comme si c'était ses propres doigts. Au fil du temps, il arrivait à tailler avec un tel art, qu'il était reconnu comme un artiste dans la zone d'influence de son maître, arrivant à tailler les plus beaux arbres, créant ainsi le plus beau jardin du milieu, chose qui ne déplaisait pas à son maître. Du moins, ses travaux étaient reconnus, lui n'étant bien évidemment au courant de rien. Paysagiste était tout de même devenu sa principale fonction dans la propriété, tâche conférée uniquement par l'intermédiaire de celle lui ayant sauvé la vie. Raphton, pour pouvoir profiter d'un encore plus beau jardin, avait fait importer des plantes de la Grand Line, chose qui comblait bien évidemment Dyplouf. Jusqu'à ses quinze ans, il ne vécut rien de bien passionnant. Les choses ont commencé à changer durant l'année de sa quinzaine. Son maître, amassant de plus en plus de richesse, commençait à attirer la convoitise de divers bandits. Dyplouf, travaillant dans la discrétion, se cachait constamment, tellement que Raphton n'avait que son jardin en bon état pour se rappeler son existence. De fait, les cambrioleurs, attirés par le butin n'avaient pas conscience de son existence et bien qu'ils tentaient de se préparer au mieux pour voler en toute discrétion, l'adolescent les repérait toujours, faisant justice lui-même - bien qu'il n'avait pas la notion de justice, en quinze ans, il n'avait jamais vu de tels agissements et c'est principalement dû à la façon dont les bandits traitaient le jardin qu'il lui prenait l'envie de les empêcher de nuire. Il n'était jamais rentré dans le manoir de son maître, mais le jardin entourant la totalité du bâtiment, il le connaissait par coeur et pouvait donc, rien qu'en voyant l'état de l'herbe, savoir si quelqu'un était venu, tout en connaissant ses déplacements. Ainsi, il les traquait avant même qu'ils n'atteignent leurs buts, ou même s'ils l'avaient atteint, avant qu'ils puissent s'échapper de la propriété et les prenait par surprise pour les assassiner. Personne ne fut jamais au courant de ses exploits, car il prenait toujours soin de se débarrasser de la moindre partie des corps des bandits, recyclant les vêtements en ustensile d'entretien, utilisant les armes, pour remplacer, solidifier ses cisailles ou les divers outils de jardin et utilisait le plus souvent les corps comme engrais, ce qui avait pour résultat de donner un jardin encore plus fabuleux. Parfois les bandits étaient difficiles à tuer, mais il finissait toujours par les battre, lui permettant tout de même d'apprendre à combattre. Dans sa dix-neuvième année, lors d'une attaque de bandits, plus massive que par le passé, un seul, réussi à s'échapper des cisailles de Dyplouf, dans un piteux état, ce fut le premier. Quelques mois plus tard, le temps probable de son rétablissement, il revenait avec une force d'attaque bien plus grande et certainement préparé à contrer Dyplouf. C'était la première fois que l'homme aux cisailles n'avait pas réussi à prendre le dessus. Bien qu'il avait réussi à contrer et tuer un bon nombre d'entre eux, le surnombre avait eu raison de lui et ce fut sa première défaite. Il avait été laissé inconscient. À son réveil, la propriété était en feu, le jardin était dévasté et rien ne semblait pouvoir arrêter les flammes. Alors qu'une foule commençait à s'approcher, son habitude avait pris le dessus, il s'était alors éloigné pour se cacher. Une fois l'incendie éteint, aucun survivant n'avait été recensé. Son maître mort, c'était donc la fin de l'esclavage de Dyplouf. La propriété avait ensuite été rasée pour y construire à la place une piscine municipale. Dyplouf n'y avait évidemment plus sa place. Ne sachant plus quoi faire, il se mit à errer sur l'île en continuant ses activités d'avant. Il taillait donc les haies de toute l'île, s'occupait des jardins de la majorité des propriétés, s'occupait des façades des maisons, de nettoyer ou de réparer tout ce qui pouvait être sale ou cassé à l'extérieur de celles-ci, tout particulièrement les vitres, qui de fait, étaient toujours propres, même après une grosse pluie. Tout ceci, il le faisait sans ne jamais être vu, car il se cachait toujours dès que quelqu'un s'approchait. Du moins, c'est ce qu'il croyait, car même si on ne le voyait pas s'occuper des choses, on le voyait caché. En effet, il ne savait pas très bien se cacher ; autant dans la propriété de son ancien maître, il connaissait parfaitement les lieux pour trouver une bonne cachette, autant là, il ne connaissait rien et se contentait de se cacher où il le pouvait. Le plus souvent, il se planquait derrière un poteau, derrière un arbuste, parfois même derrière des passants... Autant dire qu'il n'était absolument pas discret. Le plus souvent, les gens, le trouvant plus que bizarre et effrayant avec ses grands yeux et surtout ses ciseaux à la place des doigts, se contentaient de l'ignorer pour ne pas avoir à faire avec lui, le laissant donc croire qu'il se cachait bien. Lorsque Raphton était en vie, Dyplouf ne se posait pas la moindre question, il se considérait content de la vie qu'il menait, alors que depuis son décès, bien qu'il continuait de réaliser les mêmes travaux, il ressentait un grand vide le menant à se poser des questions existentielles. Il en était arrivé à la conclusion qu'il lui fallait un nouveau maître. Seulement, il ne savait pas comment le « recruter ». Pour cela, il pensait qu'il fallait donc les tester. Ainsi, il se retrouvait à s'introduire dans les propriétés de diverses familles, mais cela finissait toujours de la même façon, avec la marine qui débarquait pour l'y chasser. D'un être caché - plus ignoré que caché -, il devint un être méprisé, craint et recherché par la marine locale. Cela devenait donc de plus en plus difficile de mener la vie qu'il souhaitait, mais il ne désespérait pas, jusqu'au jour où il avait enfin trouvé une famille qui l'acceptait, ou du moins, qui acceptait de faire semblant de ne pas le savoir présent. Il s'agissait en fait d'une maison avec une vieille dame et de son petit fils. La dame était atteinte d'Alzheimer, ce qui lui permettait de ne pas se préoccuper de Dyplouf et l'enfant, qui avait 12 ans, était au courant de l'avis de recherche locale du parasite, mais était surtout content de sa présence, car il n'avait plus besoin de s'occuper de l'entretien de la maison de sa grand-mère. Une certaine harmonie régnait donc sur son nouveau foyer. Avec le temps, la curiosité de l'enfant prenait le dessus et il tentait jours après jours de nouer un lien avec l'intrus. Cela avait prit du temps, mais l'enfant avait réussi à tisser un lien. Au bout de quelques années, ils pouvaient tenir une conversation, bien que sans fondements, lié au fait que Dyplouf oubliait trop souvent de parler à vive voix. L'enfant, devenu adolescent se prénommant Koyable, s'étant lié d'amitié, tentait d'apprendre à Dyplouf à ne plus craindre le monde, à ne plus se cacher, à rire et à vivre autrement qu'en se cachant. Ainsi, l'homme aux cisailles s'en trouvait transformé. Plus les années passaient, plus il changeait. Il arrivait à se promener sans se cacher - pas toujours, parfois il (tentait de) se cachait(er) sans la moindre raison, des fois même en milieu de conversation plus ou moins passionnante -, à (enfin) tenir une conversation à des parfaits inconnus - qui, soit-dit en passant, préféraient oublier le fait qu'il était recherché par la marine, car il aidait beaucoup la vieille dame. On pourrait penser Dyplouf épanoui dans sa nouvelle vie, mais ce n'était pas le cas et Koyable l'avait bien compris. Avec les années, il avait réussi à faire parler Dyplouf sur son état d'esprit comprenant que même s'il appréciait sa nouvelle vie, ce n'était pas suffisamment pour lui. Dyplouf pensait que le niveau d'esclavage n'était pas suffisant pour lui, que les liens entre son maître et lui n'étaient pas assez intense, alors que Koyable, ne comprenant pas trop le concept de vouloir être un esclave, pensait plutôt que la passion de son « ami » lui manquait, à savoir s'occuper de jardins, chose qu'ils n'avaient pas dans la petite maison. Koyable avait donc fait promettre à Dyplouf, qu'une fois sa grand-mère décédée, il devrait accomplir sa passion, à savoir devenir un bon jardinier, pourquoi pas le meilleur du monde, et s'il y tient vraiment à être esclave, qu'il le fasse, mais sans être l'esclave du premier venu, seulement de quelqu'un ayant les capacités pour posséder les plus belles plantes du monde, à savoir quelqu'un étant sur le nouveau monde, car c'était probablement là-bas que les plus belles plantes du monde pouvaient se trouver. Par la suite, la guerre civile connue de tous avait éclaté et tous, qu'ils le souhaitent ou non, avaient été obligés d'y participer. Une fois passée, de son nouveau foyer, seul Dyplouf y avait survécu. Il ne lui restait donc plus qu'à accomplir la promesse faite à Koyable, pas spécialement pour respecter la promesse, mais plutôt car il trouvait intéressant la chose. Ce dernier avait laissé rêver d'un endroit (probablement) magnifique en verdure - ainsi que d'être capable de se faire respecter et obéir par bon nombre de gens, chose qui semblait plus intéresser Dyplouf - dans le nouveau monde. C'est sans aucune autres informations sur le lieu désiré que l'homme aux cisailles décida de prendre la mer, de se faire de nouveaux maîtres jusqu'à trouver le bon. Commença ainsi son aventure.
◘ Exemple de post RP ◘ [Celui-ci illustre (dans un monde parallèle) le début du premier combat de Dyplouf dans la propriété de Raphton, face à un bandit. Cependant, cela ne correspond pas au combat réel, car est utilisé pour ce rp, son caractère actuel, sachant que normalement, il possède un caractère bien plus réservé à ce stade de l'histoire. Déjà il ne parle pas et se serait simplement contenté de le trancher par derrière alors que c'est plus intéressant de le voir avec sa mentalité actuelle. Au moins pour un peu mieux le saisir.
Celui-ci est écrit comme si le bandit était un autre joueur, duquel j'attendrais une réponse pour continuer le rp. ] Dyplouf, comme à son habitude, et ce, depuis bien plus de dix ans, prenait, une fois de plus, soin de la verdure du grand et magnifique jardin de son maître, Raphton. Il était tard, il faisait nuit, mais ça ne le gênait absolument pas. Il connaissait par cœur ce jardin qu'il chouchoutait tous les jours. De plus, la lune était pleine et, d'après Dyplouf, éclairait merveilleusement bien le jardin. Il adorait les moments de pleine lune – bien que ne connaissant pas son appellation, il l'appelait la lumière de la nuit – et attendait avec impatience celle-ci pour admirer la beauté et l'harmonie du jardin, de son art. Il se trouvait sur le toit de la propriété de son maître à contempler les rayons de lune sur ses plantes. Originairement vert, les plantes se mélangeaient à une couleur quelque peu bleutée, rendant Dyplouf bien plus admiratif de ses oeuvres. Il regardait plus particulièrement sa dernière réalisation, à savoir une arche de fleurs recouvrant une grande allée menant à une petite zone de pic-nique. Celle-ci, il l'avait réalisée à partir de nouvelles fleurs apportées par son maître, un type de fleurs qu'il n'avait jamais vu auparavant. Il s'agissait d'une plante se tenant au bout d'une longue tige. Ces fleurs pouvaient donc être plantées dans le sol, pour pousser autour de l'arche. Il les avait plantées à des profondeurs différentes pour s'assurer qu'on puisse voir uniquement les fleurs et leurs pétales sur l'arche. Il s'agissait donc d'une grande allée où l'on était entouré de magnifique fleurs, ressemblant un peu à des roses et sentant très bon ; certaines de couleurs blanches, d'autres de couleurs bleues, donnant alors un somptueux mélange. La particularité de ces fleurs, c'est que les pétales poussent très vite et qui tombent dès qu'elles ressentent la présence de quelqu'un. Ce qui a pour effet, lorsqu'on passe dans cette allée, d'avancer sous une magnifique pluie de pétale, laissant derrière soit un tapis très joli pour le prochain qui aurait le bonheur de marcher dessus. D'ailleurs, les pétales étaient actuellement en train de tomber ; sous la lune, cela avait un très beau rendu. Tomber ? Dyplouf quittait son admiration pour se questionner à ce sujet. Pourquoi les pétales tomberaient alors que personne n'est censé être présent de nuit dans le jardin ? Peut-être un animal passant trop prêt ? Quoi qu'il en soit, il se devait d'aller voir. Une fois sur place, Dyplouf avait pu constater avec effrois ce que l'arche cachait de son ancien point d'observation : une énorme dégradation (il faut comprendre que pour Dyplouf connaissant par coeur ses oeuvres, même une ou deux brindilles de travers sans raison serait énorme) sur les buissons alentours, comme si quelque chose était passé par là, activant au passage la pluie de pétales ! Pris de l'envie de réparer les dégâts, il fallait d'abord que Dyplouf s'occupe de retrouver la cause pour la supprimer. Suivant la piste, il tombait un peu plus loin sur un homme semblant discret et épiant autour de lui. Était-ce l'un des sujets de son maître ? Non, il ne l'avait jamais vu auparavant. L'homme aux cisailles avait donc décidé d'aller voir de plus prêt ce qu'il en était. Tout en s'approchant le plus discrètement possible, il pensait :
*Qu'est-ce que c'est que cette chose ? Un parasite certainement ! Il va falloir que je m'en débarrasse. Faudrait pas qu'il abîme davantage la beauté de mon jardin ! Bien que... Il ressemble aux autres humains, je vais d'abord essayer de savoir pourquoi il ne se contente pas de profiter sans abimer comme tout le monde.*
Évidemment, comme à son habitude, certains mots étaient sortis de façon fort audible donnant : - Un parasite ...ment ! Il .... m'en .... Fau... pour .... se .... monde.
Ne se rendant pas compte qu'il venait de dire quelques mots bien fort il enchaîna pour aborder l'individu :
- .... toi .... invité .... men... j'ai .... ici...
Alors qu'on pourrait comprendre qu'il l'invite à manger, Dyplouf voulait initialement dire : *Hey toi, tu fais quoi ici ? T'as été invité par qui ? Si t'es un mendiant ou un parasite, j'ai pas le choix je vais devoir me débarrasser ici de toi !*
Dyplouf se trouvait alors derrière l'inconnu, se tenant droit, avec ses yeux grands ouverts, bougeant légèrement ses doigts cisaillé, sous les reflets de lune lui donnant un ton légèrement bleuté en attendant une réponse.
Dernière édition par Calamasagne Dyplouf le Sam 9 Juin 2012 - 17:26, édité 1 fois (Raison : Passé de pirate à civil) | |
|