[Validée]Jenaiz De Bellum

~~~~~~~~~~Présentation du joueur ~~~~~~~~~~
Prénom: Julien
Age: 18 (depuis une semaine, ca se respecte^^)
Sexe: Masculin
Comment avez vous connu le forum?Etait sur une ancienne version et patati et patata^^
Combien d'heures vous vous connectez par jour? Totalement variable, suivant mes crises de démotivations (je suis franc au moins)
Tes Mangas préférés: En papier? Gunnm, Vinland Saga, Genshiken... Enfin, c'est assez long comme liste^^ [Et je saute les anime^^]
Ton pirate préféré dans one piece : Franky
Hobbys: Wow / Jeux videos divers / Rp / Lecture de manga / Matage d'anime / Ecriture / etc...
Autre: Oui... Non... Enfin, bref...

~~~~~~~~~~Présentation du personnage ~~~~~~~~~~

Nom & Prenom : De Bellum Jenaiz (né Caelum Jenaiz)

Pseudonyme : Il s'en invente sur le moment...

Age : 19 ans et des poussières...

Race : Humain

Occupation : Marine

Rang Spécial : Colonel (cela ne reflète pas sa force, mais le grade maximum qu'on ose lui offrir au vu de son respect de la hierarchie)


Physique : La première chose que l'on peut dire de Jenaiz, c'est qu'il ne prend guère soin de son apparence. Ses cheveux blonds, souvent graisseux, dont une mèche lui tombe presque tout le temps sur l'oeil droit, ses yeux, ou plutôt son oeil, la plupart du temps, affichant un certain manque de respect à tout ce qui pourrait être fait pour embellir ainsi que ses habits souvent couverts de tâches montrent bien son manque d'intérêt pour le soin de son propre corps. Quoiqu'en ce domaine, la pratique extrême d'activité physique lui donne au moins l'avantage d'être musclé. Le regard du jeune marine, bien que souvent moins expressif de par sa mèche tombante, montre beaucoup de ses sentiments à ses interlocuteurs. Rare sont ceux qui montrent autant tant leur animosité que leur amusement à travers un simple regard, regard très souvent perdu dans ses pensées lorsqu'il est seul. En résumé, cette fine tâche brune que l'on peut observer au fin fond de l'orbite du colonel ne semble guère resplendissant aux premiers abords mais se révèle vivant comme la faune sauvage de Little Garden lorsqu'il ressent la moindre parcelle d'émotion au fin fond de lui. A noter également que ces yeux ont tendance à presque pétiller d'ingeniosité lorsqu'il a une idée de chose à fabriquer, ce genre de moment arrivant souvent dans la vie de Jenaiz, ses yeux en sont d'autant plus intéressant. Le reste de son visage ne mérite pas réelement que l'on s'attarde dessus. Une bouche fine, un nez court, pas de double menton ou de grain de beauté quelquonque...
Niveau vestimentaire... Hum... Il faut le dire, si Jenaiz ne fait pas d'effort au niveau général, il n'en fait pas plus au niveau de sa tenue. Bien qu'il n'ait aucun mal à porter des tenues bien plus élégantes, il ne trouve pas le temps d'aller acheter autre chose qu'un uniforme particulier de travail trouvé sur son île natale. En général, il porte cela: une grande tenue bleu-gris, le gris étant venu à force de poussière, de saletés trainant dans tous les coins et de sang mal nettoyé, en tissu assez ample bien que tenant bien son corps. Avec cela, il porte une paire de chaussures noires. Il est évidement question d'un mal habillé dans cette description, mais Jenaiz fait l'effort de prendre des douches de temps en temps et a donc tout de même l'occasion de changer ces vêtements par des plus propres... Enfin, ceci est très loin de la réalité, tous les vêtements de Jenaiz tirant dans les gris pour les mêmes raisons... En fait, ses habits tirent tous dans les mêmes tons de couleurs précis, car ce distingué colonel s'est approprié, avant de partir en mer, une bonne dizaine de tenue de la même taille et donc semblable à celle qu'il porte. Il est donc difficile de différencier une tenue du lundi de celle qu'il porterait un mardi, sauf pour sa propre personne, capable d'identifier chaque tâche de graisse sur sa panoplie... Il est également à préciser que sous cette tenue, Jenaiz cache bon nombre de matériel... Chose qui ne l'encombre pas, grand bricoleur dans l'âme, il a su adroitement coudres des poches ou autres méchanismes dans ses tenues. Il a donc sur lui en permanence deux longues cordes, une dizaine d'aimant de bonne taille dont il connait les polarités, un sac de clou, un sac d'écrou et plusieurs sachets de poudre à canon hermétiques, histoire qu'il ne prenne pas feu par un faux mouvement...
Première chose à dire, Jenaiz est gaucher. Il se bat donc de la main gauche et bon nombre de geste sont inversés par rapport à majeure partie des gens, c'est à dire cette bande de droitié conformiste. Jenaiz avoue bien aimer ce trait de sa personalité que son éducation n'est pas parvenue à corriger malgré plusieurs efforts de sa famille dans ce sens. Pour parler ensuite du comportement général de Jenaiz et de ces mouvements, on peut dire que son corps prend des poses très... aléatoires. Suivant également le rythme de ses émotions, il peut sembler doux quand il est calme ou triste voir rêveur, il peut également paraitre pour un hyperactif avec un surplus de vitamine lorsqu'il est excité ou à une envie particulière de quelque chose. Il y a donc une variété, une gamme pourrait-on presque dire, d'attitudes qu'affiche le marine au gré de son humeur et des derniers événements de sa journée. On peut souvent le qualifier d'excessif lorsqu'il décide de faire quelque chose, ayant tendance à faire de grands gestes voir à brasser de l'air. Il aime beaucoup répéter les mots qui lui semblent agréables à prononcer, ce qui rajoute à son air étrange; il inspire aisément la curiosité à ceux qui ne le connaissent pas...
On peut ensuite parler de son affection pour tout ce qui tient du méchanisme, que ce soit un art oratoire permettant à quelqu'un un raisonnement fabuleux ou un navire, tout ce qui se construit intéresse le jeune homme et donc l'attire. On ne croirait pas facilement aux premiers regards qu'il dispose d'une telle dexterité avec sa clé anglaise entre les mains, sa fidèle Mechano. Bien qu'il n'en ait pas toujours besoin, en réalité, il affiche sa maestria avec n'importe quel outil et semble à une âme possédée dès qu'il s'agit de bricoler ou démonter quelque chose. En ce sens là, il devient assez impressionant. Malgré tout, le moment où le jeune homme est le plus impressionant est sans doute le combat. Lorsque l'on se retrouve face à lui, on peut lire dans ses yeux la haine qu'il nous porte, on peut voir dans ses mouvements toute l'agilité et la puissance d'un fauve en furie. Et souvent, le spectacle que l'on a sous les yeux ne peut difficilement être admiré longtemps tant l'espérance de vie du spectateur s'en trouve raccourcie. A noter finalement pour sa gestuelle que le jeune colonel tente tant bien que mal de se débarasser de toute trace de son éducation noble et essaie donc d'afficher un air relaxé et souvent insouciant. Malgré tout, l'on retrouver parfois un peu de dédain involontaire dans ses expressions faciales ainsi qu'une grande élégance dans ses gestes lorsqu'il effectue certaines tâches ou dans sa démarche...

Caractère & morale : --> Post suivant, je dépasse déjà la taille maximum (elle a baissé ou quoi?)

Fruit du Démon : Le fruit de l'invention [Paramecia; le fruit de l'invention permet à son utilisateur de fabriquer à l'aide de matériaux environant des objets dont il a le plan en tête. En résumé, le pouvoir de ce fruit agit comme une immense caisse à outils telekynésique. A noter premièrement que pour ses créations, Jenaiz ne peut manipuler ainsi que des éléments à l'état solide. Il peut user de liquide en les plaçant dans la machine mais ne peut pas les inclure de base. Il ne peut pas non plus user des gaz quoique l'air puisse être placé dans ses machines à moins qu'il ne fasse un vide dans celle-ci. En effet, difficile de retirer l'air environnant. Les plans qu'il matérialise peuvent avoir été vu ou inventé, mais une création doit être réalisable pour être réalisée. A noter que les matières peuvent être modifiés dans leur formes mais ne peuvent pas l'être au niveau chimique. Il est impossible, par exemple, de changer deux éléments en deux autres par transformation chimique à moins de fabriquer un appareil pour, ce qui serait une grande perte de temps et nécessiterait beaucoup d'implications. Jenaiz peut utiliser de n'importe quel matériau pour ses créations à condition que ceux-ci ne soient pas à plus d'un kilomètre de distance et puisse être vu par sa personne. Jenaiz n'a pas l'obligation de regarder l'objet qu'il utilise, mais celui-ci doit être dans un champs de vision de 360° autour du jeune homme sans qu'aucun autre objet ne le cache. En résumé, Jenaiz pourrait user des briques d'un mur mais pas d'une planche située derrière ce mur tant que celui-ci la cache. Plus l'objet que Jenaiz fabrique est grand ou complexe et plus cela lui prend du temps de le réaliser. Il peut très rapidement faire un piège à ours à partir d'un peu de métal ou recréer sa clé transformée en piège à ours, mais cela lui prend par exemple plus, beaucoup plus de temps pour fabriquer un navire (chose très complexe si l'on veut que le bâtiment ne coule pas dans la baie). En majeure partie du temps, l'utilisation du fruit par Jenaiz se fait en trois phases, l'observation des matériaux à disposition, l'imagination de l'objet à créer voir de la multitude d'objet puis finalement la création de ceux-ci. A noter ensuite la dernière restriction: le fruit de Jenaiz ne peut user d'animaux (sous entendu les gentilles bestioles, les humains, etc...) ainsi que de leur entourage direct. En quelque sorte, il ne peut pas transformer la chemise et le pantalon de quelqu'un en une grosse camisole de force, ni transformer le sabre de son opposant en raquette de tennis. Par contre, par exemple, s'il lance sa clé anglaise en l'air, il peut la modifier pour en faire un sabre, bien que ce ne soit pas quelque chose d'à son goût, cela reste une possibilité...]
-Désolé pour les admins de pondre un si gros pavé, mais faut tout décrire et bien donner les restrictions, histoire que ca reste moins abberant que le stella stella no mie^^ Je ferai un résumé si vous l'acceptez mais qui sera moins complet-

Techniques Spéciales :
-La danse du Diable: style de combat à la rapière qu'il utilise armé de sa clé, Mechano...
-Mechano: pluiseurs coups son possibles grâce à l'usage de sa clé anglaise, la majeure partie de ceux-ci utilisant la différence de poids entre la tête et le manche de l'arme qui est donc opposé à celui d'une épée...
-Densha Densha: Utilisation de son fruit.

Histoire : Post suivants...

Rêve / But : Démolir le portrait de son paternel // Retrouver Minaki et ne plus jamais la perdre...

Post RP : Post suivant le suivant sans doute...

Caractère et morale:Commençons par le commencement, Jenaiz n'est pas quelqu'un de simple. Il est... complexe, comme tout être humain d'ailleurs, sinon l'homme ou la femme en question ne vaudrait guère plus qu'un poulet. Malgré tout, décrivons son caractère comme passioné. C'est le mot principal auquel on peut rattacher tout le reste. Les choses qu'il n'aime pas l'ennuie comme le plein désert et les choses qu'il l'aime l'excitent intérieurement comme un gosse de cinq ans à qui l'on promet du chocolat. Malgré tout, il n'est reste pas pour autant immature. On pourrait croire à ce début que le jeune homme fait preuve de beaucoup de simplicité dans sa façon de penser, mais il sait se perdre dans les contours laborieux de la réflexion et a de nombreuses idées plus ou moins bonnes lui venant au cerveau en permanence. Il considère également que la majeure partie de l'humanité est un ramassis de crétins et de profonds monstres, mais que ceux-ci servent uniquement à tailler une histoire plus héroiques aux légendes qui s'établiront en ces temps et à l'avenir. Si la masse était intelligente, elle n'aurait pas besoin de gens pour la diriger et encore moins de lois. Il considère que chaque être intelligent est digne d'être connu malgré l'inutilité flagrante de certains ou le manque flaggrant de compassion de l'autre. Bien évidement, il y a une grande différence entre les notions de considération et de valeurs. En d'autres termes, il est tout à fait possible de s'intéresser à quelqu'un que l'on va haïr au plus haut point et détruire de ces mains comme l'on peut se passioner pour quelqu'un que l'on respecte. En ce sens là, chaque histoire est intéressante bien que le jeune homme manque de temps pour écouter la plupart d'entre elles. Après tout, la vie de Jenaiz est principalement tournée vers un but, une chose qui donne une direction à son chemin qui sinon partirait sans doute en rond point: Minaki...
Minaki étant l'amour absolu du jeune homme, enlevée à lui par son père, ceci étant traité dans l'histoire, plus bas dans ce pavé de texte, nous ne nous consacrerons ici qu'à la vision qu'à Jenaiz de cette jeune demoiselle. Il la considère comme la plus précieuse des choses à ses yeux, et pour ne pas partir dans une dérive sans fin, nous dirons qu'il a pour elle un amour très romantique. En bref, il désire la retrouver et ce à presque n'importe quel prix, et dans les plus brefs délais. Et pour cela, il chassera du forban jusqu'à tomber sur son ennemi mortel, son géniteur. Il est donc centré sur un amour perdu qu'il est sûr de retrouver, rêvant à cela et se perdant souvent dans des pensées à ce propos. Malgré tout, il n'oublie pas de vivre le moment présent. Il sait qu'il va le retrouver, en cela, il ne se permet pas le doute car, selon ses propres mots, la vie serait trop mauvaise avec un tel état d'esprit. Il profite donc malgré tout du temps qu'il passe à se recherche, n'hésite pas à sourire et à s'amuser. En ce sens, on peut dire qu'il est optimiste et sociable. Il n'aime que peu être seul et apprécie de faire la fête en compagnie de ceux qu'il apprécie. A noter que, d'un humour assez particulier, il aime bien donner des surnoms légèrement agaçants aux gens ainsi que leur lancer quelques pics à l'occasion des conversations...
Pour continuer, parlons de son rapport avec l'autorité. Le jeune homme a un grand problème avec la hierarchie, il la trouve inutile. Il pense qu'une telle vision étroite est d'une aberrante bêtise tant par sa signification que par sa formation. Il estime que, bien que lui aussi juge les autres sur ses propres critères, il est impossible de véritablement jauger quelqu'un et que seul l'avis que l'on possède sur soi-même à une quelquonque véritable pertinence. En ce sens, une organisation prônant que certains surpassent d'autres par le pouvoir est totalement superflue et obsolète. Il n'a donc que faire du grade, de la position ou de l'autorité. S'il trouve l'ordre qu'on lui donne pertinent, il obéit avec bonne volonté ou en pestant suivant la manière dont on s'est adressé à lui, mais s'il trouve que l'avis qu'on lui donne est inapte, il l'ignore, quelqu'en soit le provenance. En cela, même l'Amiral en chef n'aurait pas le force de lui faire changer d'avis. Pour continuer avec son opinion sur les factions, on peut dire que Jenaiz se moque un peu de qui est pirate ou pas. Il décide d'interférer avec ses ennemis si ceux-ci troublent l'ordre publique, le provoquent ou agissent d'une mauvaise façon. Que cela provienne d'un marine ou d'un pirate, il n'en a pas grand chose à faire. Malgré tout, il a tendance à aller observer les actions des forbans et donc de souvent se battre avec eux. C'est en cela qu'il est utile à la marine, il frappe leurs ennemis avec justice et est donc un membre utile à ce camp. Malgré tout, il ne cherche les pirates véritablement que pour s'occuper et retrouver une trace le conduisant sur la piste de son père. Il n'a donc pas réelement de désir de purger les mers bien que cela soit ce qu'il fasse...
Pour continuer avec ses passions, on peut parler d'une évidence: Jenaiz aime voir les choses fonctionner, il aime également créer et détruire des objets matériels. Il éprouve une joie intense lorsqu'il brise quelque chose de non intéressant, ainsi qu'un plaisir particulier lorsqu'il construit une de ses inventions, et finalement une joie béate d'enfant devant une machine plus sophistiquées que ce qu'il ait pu créer auparavant. Il est donc passioné par le bricolage, le mécanique, la physique et toute science en générale. Pour continuer, on peut parler du fait qu'il aime lire, faire la fête, jouer d'instruments à vent, tel que les trompettes ou les cors, chose étonnant mais dont il s'était pris de passion étant enfant. Etant élevé dans une famille noble, il eut un jour un clairon entre les mains lors d'une chasse avec son oncle et se pris d'intérêt immédiatement pour celui-ci au point d'apprendre à jouer de bons nombres d'instruments pourtant peu commun dans ce genre. On peut ensuite dire qu'une chose étrange habite Jenaiz: l'esprit de stockage. Il prend avec lui bon nombre d'objet et a tendance à ne rien jetter, amassant souvent un grand capharnaum dans ses quartiers. Il aime les babioles et tout ce qu'il peut trouver de joli, ou de mauvais goût, cela l'amusant parfois d'amasser des choses d'un goût incertain dans la forme ou les couleurs...
Pour résumer ce que l'on sait de son comportement, on peut donc dire qu'il s'agit là de quelqu'un d'optimiste et curieux qu'un rien peut intéresser. Passioné de bricolage divers, il agit souvent comme un marginal, ne prend pas soin de son physique et recherche la cible de son amour à travers les mers en tabassant les semeurs de troubles qui se mettent sur son chemin. Allergique à toute notion si conformiste de hierarchie, il n'en reste pas moins intéressé de l'existence des autres et aime à connaitre leur avis bien qu'il puisse les ignorer par la suite. Il a tendance à aprécier la compagnie des autres et se moque grandement de l'impression qu'il fait aux autres sauf peut être aux gens qu'il admire ou à Minaki, s'il la retrouve un jour. Il cherche à cacher ses origines nobles car elles ne lui apportent pas grand chose et peinent parfois la communication...

[Histoire dans le prochain post, je pense pas que j'aurai la place dans celui-ci, le post rp viendra dans celui qui suivra le post de l'histoire^^]

Histoire:
Né dans une petite île perdue aux confins de South Blue, Jenaiz naquit du noble Joseph Caelum et de Sarah Nobilis De Bellum. Sa mère mourut à l'accouchement et son père, lui, s'était fait porté disparu un mois auparavant, le jeune homme naquit donc orphelin. Heureusement pour lui, son oncle maternel étant un homme foncièrement bon, celui-ci décida malgré tout de s'occuper de lui, malgré les avis mitigés du reste de la famille De Bellum partagé sur plusieurs petites îles de South Blue. Sa famille apreciant relativement peu le fait que leur fille se soit enamourachée avant sa mort d'un gueux, il fut hors de question pour tout autre que son oncle de s'occuper de lui. Le jeune enfant eut donc la joie de faire ses premiers pas, ses premières paroles dans le manoir De Bellum de l'île de Nelta, sous les yeux attendris de son ventripotent tuteur: Olaf.
C'est donc dans un cadre malgré tout fort agréable que Jenaiz passa les dix premières années de sa vie. Son oncle s'occupait de lui comme un père et une mère, l'encadrant suffisament agréablement pour que le jeune homme puisse l'aimer et l'admirer comme quelqu'un de positif pour le monde tout entier. Il apprit rapidement à lire, à écrire et à s'intéresser à tout. Etant un garçon très peu fort physiquement, il étudiait les aspects théoriques de la vie dans le but de devenir un érudit, bien qu'il soit adroit dans l'art complexe du bricolage et de l'assemblage illogique de pièces détachées dans le but d'inventer quelque chose. Olaf, bien qu'attristé que son jeune protégé ne profite guère de la douceur du soleil en été et du froid de la neige en hiver, était malgré tout heureux de voir son garçon ainsi épanoui et heureux. Toujours aimable et serviable, prêt à tout pour assister les domestiques ou le maitre de maison, le jeune homme, bien que les rumeurs l'affirment authiste, était aprécié de son entourage et personne n'hésitait à lui demander de l'aide.
Durant les quatorze premières années de sa vie, il ne se passa guère grand chose de notable si ce n'est sa maladive curiosité de tous les sujets, les quelques explosions mineures qui eurent lieu dans l'atelier qu'il s'était bâti dans la propriété et les quelques incidents qui avaient eu lieu lorsque, dans un élan de motivation, son oncle eut tenté de lui faire pratiquer des sports. Après quelques foulures, un déboitement de l'épaule et une manifeste incapacité à se motiver, celui-ci eut abandonné l'entreprise et le jeune homme en avait été d'autant plus comblé et impressioné par la capacité à comprendre et à lâcher prise de son tuteur...
A l'âge de quinze, il fit malgré tout une rencontre qui changeant sa vision du monde. Il eut à sortir, les domestiques ayant besoin d'un excédent de nourriture qu'ils n'avaient le temps de chercher à cause de l'urgence des préparatifs d'un dîner. Jenaiz fut donc envoyé chercher cela au village et, en chemin, tombat sur un étrange groupe de combattants. Une école d'art martiaux ayant sa fondation sur Nelta, le jeune homme pu voir pour la première fois ces forts combattants. Une partie de disciples s'entrainant aux sommets de poteaux de bonne hauteur, le jeune homme s'arrêtat alors un moment pour les observer. Soudain, voyant l'un d'entre eux tomber par un faux mouvement, il se précipita pour rattraper la personne en danger. La personne en question, il ne savait pas encore alors qu'il entamait son geste, était l'une des filles du maitre de l'école de combat Lirée: Minaki Lirée. Rattrapant dans ses bras la jeune fille, celui-ci eut, pour la première fois à ses souvenirs, un contact physique avec une quelqu'un du sexe opposé. Cela entraina une terrible rougeur sur ses joues et une fuite rapide après avoir posé la jeune fille à terre. Il alla acheter ce pourquoi on l'avait envoyé, puis, sur le chemin du retour, s'était forcé à repasser devant le terrain d'entrainement des disciples, ne revit malheureusement pas la jeune fille. Inutile de préciser qu'il ne put dormir de la nuit et fut l'objet de plusieurs rumeurs enfantines de la part des cuisiniers et cuisinières qui l'énervèrent un certains temps. Malgré tout, il s'amusait malgré tout à entendre les rumeurs sur lui et la jeune fille, rumeurs totalement infondées mais qui lui apprenait quelques éclairs de la vie de celle-ci. Etait-il amoureux? Il avait lu pas mal de chose là-dessus mais peinait à se représenter une telle chose. Malgré tout, pensant à la jeune demoiselle aperçue pourtant qu'un court instant, il réfléchit alors de manière logique à la situation. Il ne voulait pas d'un sentiment aussi idiot qu'un coup de foudre, mais il voulait connaitre la jeune fille, alors il ne lui restait qu'une seule solution: s'inscrire à l'école de combat Lirée pour la fréquenter un certain temps. Il s'agissait de faire une activité physique, chose peu motivante pour Jenaiz, mais, se disant qu'il le devait pour atteindre son but, il se força à y aller. Olaf en fut très heureux, malgré le fait qu'il ne comprenne pas en cet instant les motivations de son protégé...
Entrant ainsi au sein d'un cercle d'enseignement rigoureux, Jenaiz eut affaire pour la première fois avec la vrai discipline. Auparavant, il avait toujours bien agis parce qu'il le désirait; il n'aimait pas faire du mal aux autres et était donc un bon garçon en général. L'aspect si forcé de l'école de combat lui donnait, par contre, une forte envie de contrevenir aux règles car elles ne semblaient là que pour frapper comme un clou les jeunes apprentis. Malgré tout, il tient bon dans son bon comportement, baissat les yeux et se tut. Il était enfin aux côtés de Minaki, qui ne lui avait rien dit par rapport à leur première rencontre jusque là. Il était heureux d'être à ses côtés, ce sentiment qu'il ne parvenait plus à contrôler, il en était sûr, c'était l'amour. Malgré tout, il rougisseait dès qu'elle le regardait et elle semblait ne pas comprendre lorsqu'il parvenait malgré tout à parler avec elle. Enfin, il aurait aimé qu'elle comprenne d'elle-même à cette époque, car il ne mentionnait en rien ses sentiments. Il apprenait à la connaitre au fur et à mesure, une gentille fille peu apréciée par les garçons, sans doute en raison de son père, maître de l'école, dont la principale activité de la journée consistait à broyer des pierres à main nue. Peut être également parce qu'elle était en ce temps la plus forte de tous les disciples, cela ayant tendance à repousser la plupart des jeunes hommes. Jenaiz, pourtant, ne pouvait s'empêcher de l'observer lorsqu'elle s'entrainait et, à force, parvint à se lier d'amitié avec elle...
Au niveau de l'entrainement, on peut dire franchement qu'à ce moment de sa vie, Jenaiz tentait de s'appliquer. Il n'avait pas un bon niveau, mais vu qu'il avait quinze ans de retard, on peut malgré tout dire qu'il faisait de gros progrès. Malgré tout, après une année d'entrainement, le maitre de l'école, le père de Minaki vient lui parler et lui conseillat fermement de cesser de se fatiguer avec les autres disciples, tant il lui paraissait peu prometteur et que ce fut sans doute une perte de temps pour eux tous. On ne peut pas dire que Jenaiz s'était trouvé particulièrement bien à ces entrainements, mais malgré tout ces paroles le blessèrent en de multiples sens: il s'était fait plusieurs amis en cette activité et certains lui manqueraient car ils ne les verraient sans doute plus, il aurait également une sensation de défaite quand à avoir perdu à sa tentative sérieuse d'entrainement martial et, surtout, il ne pourrait plus voir Minaki. Pourtant, ce fut cette dernière qui vint ensuite lui expliquer, le soir-même, qu'elle serait heureuse de le voir arrêter car elle ne voulait pas le voir se faire encore retamer par d'autres élèves lors de combat ou de tournoi. Bien que l'intention fut fort bonne de sa part, elle tenait au jeune homme, celui-ci le prit encore plus mal. Il se retint devant elle, la remercia et laissa ses affaires. Il rentra chez lui et décida désormais de s'entrainer d'arrache-pied. Il devait prouver à tous qu'ils se trompaient et, surtout, devenir plus fort que celle qu'il désirait désormais plus que tout protéger. Ce n'était pas un cas de fierté masculine que de vouloir la dépasser, il s'agissait là d'un raisonnement logique: il ne voulait pas être celui de leur futur couple à être défendu et à se retrouver impuissant face à une menace. Même s'il ne finissait que par atteindre son niveau, il en serait heureux car il ne supporterait pas d'attendre si un jour des ennemis se présentaient. Malgré tout, le jeune homme savait que son manque de muscle pur, malgré le fait que cela serait compensé par un entrainement excessif, serait toujours un problème. Il lui fallait donc trouver une école de combat suffisament technique pour que l'application de celle-ci surpasse la force brute qui pourrait lui manquer. Il se plongeat donc dans des recherches éprouvantes au sein de la bibliothèque de son oncle, cherchant jusqu'à finalement trouver l'antique style qu'il apprendrait en autodidacte, avec un seul livre mal détaillé pour maitre: la danse du Diable...
Continuant à apprendre, mais avec moins de rigueur, lors des soirées, il consacrait ces journées à l'entrainement. Frapper, vriller, courir et découvrir les formidables danses macabres dont seuls quelques récits d'observateurs restaient. Il apprenait à combattre sans adversaire mais avec une vigueur digne des plus grands guerriers des temps anciens. S'inspirant même pour ces excercices de ceux pratiqués des décennies auparavant. Au cours du semestre suivant sa démission, seule une visite de Minaki vint interrompre temporairement son ardeur à la tâche, celle-ci venant prendre de ses nouvelles le priat alors d'arrêter de se faire souffrir de telle manière, tant ce qu'il faisait à son corps était difficile. Il lui promit d'arrêter mais se remit dès le lendemain aux mêmes exercices...
Après presque neuf mois d'exercice quotidien, Jenaiz s'en alla trouver l'un de ses anciens amis et disciple de l'école Lirée. Il lui demanda humblement de se battre en duel contre lui, celui-ci, bien que réticent au départ, ne voulant guère amocher encore le jeune noble, acceptat tout de même suite à ses insistances et se prit la plus grosse raclée de sa vie. Le style de Jenaiz n'en était pourtant qu'à la moitié de sa finalisation... Quoiqu'il resterait sans doute à jamais inachevé, tant les trois dernières poses qu'il avait à découvrir étaient composées de minces indices dans les ouvrages de bretteurs. Son ami, impressioné par la force de Jenaiz, décida d'être désormais son partenaire d'entrainement. Il voulait voir jusqu'où pourrait aller le jeune homme et si lui pourrait progresser en l'affrontant. C'est ainsi que Jenaiz débaucha un premier membre de l'école Lirée. Ce ne fut pas, en ce moment, une glorieuse chose, mais entre ses autres amis à qui il administra des défaites mémorables et les disciples amis de ses amis et ainsi de suite, il finit par voir défiler, en fins de mois, l'école entière Lirée exceptée le maître et sa fille. Jenaiz, inquiété par la possibilité que ceux-ci apprenent quoi que ce soit de sa force actuelle, décida de ne plus rassembler tant de monde d'un coup. Il continua ses combats contre les apprentis au rythme d'un différent par semaine, gagnant toujours et améliorant encore sa dexterité. Il se mit également à travailler son style une arme à la main, étant donné que celui-ci fut à la base une technique d'escrime et que lui s'était forcé à le pratiquer à la main...
Un jour, malgré tout, le père de Minaki finit par suivre l'un de ses élèves à leur mystérieux entrainement. Intrigué par leur comportement depuis un certain temps, il n'avait pu s'empêcher de se laisser aller à la curiosité et était finallement tombé sur Jenaiz, explosant encore une fois l'un de ses apprentis en combat amical. Agacé de voir le jeune garçon s'accrocher, intéressé par l'observation de ses progrès et blessé dans le fierté de son jugement, le maitre n'eut qu'une seule idée en cet instant là: défier le jeune homme en duel. Celui-ci, bien que peu convaincu du bien fondé d'un tel processus, acceptat et se retrouva dès le lendemain, au milieu du terrain d'entrainement, à affronter le père de celle qu'il aimait. Les hostilités commencèrent mais Jenaiz dominait largement. Pourtant, en voyant les yeux de Minaki fixés sur son père, Jenaiz se décida à une chose: il murmurra à son père lors d'un échange de coup qu'il le laisserait gagner. En communiquant ainsi, les deux hommes eurent une longue conversation dans laquelle le maitre avouait sa défaite mais acceptait le point de vue du jeune combattant quand à ne pas blesser les sentiments et les idéaux de sa fille. Jenaiz se laissa donc perdre et le maitre, lui, instaura officiellement de s'entrainer avec le jeune homme. Lui était heureux, il revoyait enfin Minaki avec qui il pu reparler. Bien qu'heureuse d'avoir vu son père gagné, elle encourageait désormais Jenaiz à persevérer dans ses efforts. Rien ne lui faisait alors plus plaisir que d'entendre la voix enjouée de celle qu'il aimait...

Histoire (suite):
Ainsi s'écoulèrent encore plusieurs années. Jenaiz venait finalement d'atteindre ses 19 ans. En cet âge, les événements se précipitèrent pour faire désormais de Jenaiz ce qu'il est en ce jour. Premièrement, son oncle, inconscient de l'amour que le jeune homme portait à sa combattante favorite, tenta de le fiancer. Sous ses instistances, il finit par rencontrer une donzelle mesquine et peu franche d'une autre famille de noblesse. Après seulement quelques instants en sa compagnie, il ne pu rien faire d'autres que de finalement se dire que le temps lui manquerait s'il attendait encore plusieurs années. Il devait se déclarer à Minaki. Quittant immédiatement la noble avec qui il était en rendez-vous, il retourna avec une vitesse prodigieuse sur Nelta. Fonçant, rêvant à l'amour de sa vie, il arrivat finalement au dojo de Lirée pour tomber sur ce qui ressemblait à un champs de bataille. Il ne l'avait pas réalisé en arrivant sur l'île, mais tous ou presque s'étaient terrés chez eux et des bruits de violence résonnaient à travers toute l'île. Les disciples semblaient affronter des hommes plutôt fort, peut être des forbans aux vus de leurs techniques. Malgré tout, Jenaiz peinait à identitifier les aggresseurs précisement, ils étaient tous vêtus d'espèce de toges maculées de sang et armés de sabres de brigands. Sans trop se poser de questions au final, Jenaiz déguainat la rapière d'apart qu'il avait avec lui, par chance, sa tenue de noble avait cet avantage. Il abattit à lui tout seul une dizaine de ses hommes, permettant à ses cammarades d'entrainement de posséder à présent un avantage numérique. Un de ses amis lui prévint que le chef des assaillants était allé chez Minaki. Le jeune homme courut, plus vite sans doute qu'il ne l'eut jamais fait. Chez celle qu'il aimait, il eut le soulagement de voir qu'il arrivait à temps. Le père de Minaki était au sol, pas mort mais blessé, il avait sans doute perdu en affrontant l'étranger. Sa fille s'était jettée devant lui et le protégeait ainsi, l'inconnu, lui, semblait prêt à empaler toute la jolie famille. Jenaiz se placat devant celle qu'il aimait, lança l'une de ses superbes phrases de héros qu'il avait préparées depuis plusieurs années au cas où, ce fut sans doute le moment le plus mémorable de sa vie que l'instant pendant lequel il pu placer son héroique discours avec panache. Il engageat ensuite l'affrontement avec l'assaillant qui, bien que fort, semblait à Jenaiz une cible atteignable. Après quelques minutes d'échanges de coups forcenés, il tua l'homme par accident, celui-ci commetant une tentative de coup imprudente. Il n'aimait pas tuer, mais vu le caractère de ces envahisseurs, cela ne le marquat pas plus que cela. Minaki, elle, pleurait de joie. Il aidat la jeune fille et les disciples indemnes à s'occuper des multiples blessés rapidement avant de se préparer à partir pour le manoir voir si son oncle allait bien. Lorsqu'il vit la jeune fille approché, il ne put se retenir plus longtemps de lui avouer ses sentiments. Elle en fut muette de stupeur et relativement rougie, il l'enlaca et elle se décida finalement à le suivre chez lui...
Avec la jeune fille, il arrivat sur les lieux où il avait vécu jusqu'à présent, dans la joie. Là, tous les domestiques étaient morts ou blessés et les survivants purent lui indiquer que l'aggresseur, seul, s'était rendu à la cave familial avec son oncle. Il dit à Minaki de l'attendre ici au cas où cela tournerait mal. Il descendit seul pour se retrouver face à un étrange aggresseur qui lui rappelait quelque chose et à son oncle, une épée pointée vers le coeur. Celui-ci tentat de crier au jeune homme de fuir, puis mourut. L'étranger, lui, profita de l'occasion pour en rire et se défouler sur le cadavre d'Olaf. La rage montait en Jenaiz qui s'essayat à un assaut fulgurant sur la cible de sa haine. L'homme en question esquivat le coup et lui expliquat alors qui il était. Membre important d'une organisation nommée le Crâne D'Argent, il était son disparu père: Joseph Caelum. Le jeune homme s'en retrouvait en quelque sort désemparé. Son père ne lui avait jamais vraiment manqué, mais il ne se serait jamais attendu à ce que son géniteur soit un tel monstre. Il ne savait pas quoi faire, il hésitait à le tuer malgré tout. A cet instant, la voix de Minaki se fit entendre, elle avait contredit les ordres de Jenaiz et avait suivit celui qui l'aimait. Horrifiée devant le spectacle, Jenaiz était peiné qu'elle ait à assister à ceci. Mais pire encore, il vit alors le regard malin qu'eut son père en les regardant. Il comprit instantément le genre d'intentions qui animait son paternel. Il ne pouvait le supporter. Pris d'une rage sans précédent, il s'attaqua à ce puissant bretteur. Il perdit. Pour la première fois depuis longtemps, Jenaiz se fit rétamer. Son père attrapat alors la jeune fille apeurée. Relevé une dernière fois par son sentiment de devoir protégé Minaki au péril de sa vie, le jeune homme parvint, à l'aide d'un mouvement qu'il ne parvint plus par la suite à se souvenir, à blesser son père à la main. Celui-ci lui dit finalement qu'il désirait voir son fils rejoindre le Crâne D'Argent et que, pour ceci, il aurait à le retrouver de par les mers. Il enleva Minaki et lui promis de la garder jusqu'à ce qu'il soit suffisament apte pour se retrouver face à lui, Joseph Caelum, le plus puissant des quatres Lames de Perséphone, sorte de grades très honorifique de son organisation. Le jeune homme était dans un état de rage incontrolable, mais également dans une si faible condition physique qu'il perdit conscience...
Lorsqu'il se réveillat, il se précipitat hors du manoir, espérant encore peut être pouvoir poursuivre son père. Il comprit bien vite pourtant que trop de temps s'était écoulé. Il descendit au village, insulta copieusement les villageois, acceptat que cinq de ses plus proches cammarades de Lirée le suivent et, après avoir parlé avec le père de Minaki, partit en direction du poste de marine le plus proche. Il fallait la retrouver, sans elle, sa vie semblait dénuée d'intérêt. Arrivant dans la base Marine, il eut la grande joie de voir que leur gouvernement était d'une prodigieuse aide. La meilleure réaction à sa demande fut le hochement de tête compréhensif de l'un des matelots en corvée de nettoyage. Légèrement énervé, pour ne pas dire en état de pure furie, le jeune noble débarqua armé de sa clé anglaise, objet de bricolage qu'il avait embarqué pour être armé suite au fait qu'il eut réalisé que sa rapière avait été brisée lors du combat contre Joseph, chez le colonel gérant la base. En produisant un brouhaha suffisament gros pour attirer toute la piétaille des environs autour de lui, il reformula poliment sa demande. Le marine cracha sur sa table. Jenaiz lui mit un coup de clé dans la face suffisament fort pour lui faire voler trois dents à travers la pièce tout en le laissant suffisament conscient pour reconsidérer sa réponse. L'homme se contenta à nouveau de l'envoyer voir ailleurs s'il y était. A ce moment là, brandissant sa clé comme un sceptre, Jenaiz s'assit sur le pupitre de l'homme. Là, il hurla que puisque la marine n'était pas capable de faire son boulot, il le ferait à leur place. Il hurla à ce que chacun qui estime vouloir mériter sa paye ou faire un peu valoir la justice en ce monde le suive. Il demanda poliment au capitaine où se situait leur navire pour les missions en mer proche. Celui-ci, ne comprenant pas tout de suite, un peu sonné par le coup de clé sans doute, lui répondit directement. Le jeune homme sortit de la pièce, les marines s'écartant sur son passage et le suivant comme une nuée de poisson. Il monta à bord du navire, bien que modeste, celui-ci était fort suffisant pour faire son bout de chemin en mer. De toute manière, le jeune homme le modifierait sans doute en bricolant un peu par-ci par-là. Il mit en premier les pieds sur le navire, suivit de ses cinq cammarades qui le considéreraient désormais comme leur chef. Le suivirent finalement une vingtaine de marines, pour diverses raisons ceux-ci soutenaient le jeune homme. Lui les accueillat à bras ouvert et leva les voiles. Le colonel en place tentat bien de les arrêter après avoir repris ses esprits, mais personne ne semblat finalement l'écouter. Le jeune Jenaiz De Bellum était en marche, un homme que rien n'arrêterait tant qu'il n'aurait pas retrouvé Minaki...

[Fini cette fois ; plus que le post rp^^]

Post rp: La grande porte d'acier de la salle s'ouvrit dans un grand bruit, un son sourd résonnat dans les murs de pierre du petit fort Alnero. Dans la grande salle, pièce principale de la bâtisse, un triste tableau: un homme, fort et de bonne stature, le dénommé Alnero, en l'occurence, tenait de sa main droite un sabre à l'éclat bleuté dans la semi-obscurité de la pièce. Toutes les bougies étant soufflées et les fenêtres tamisées, seule l'ouverte de la porte donnait un aperçu de ce qu'il se passait ici. Cinq hommes, portant des tenues de matelots de la marine, se retrouvaient allongés sur le sol, tous ensanglantés. En piteux états, ceux-ci réussissaient tout de même à survivre à la fureur de leur aggresseur, deux en simulant la mort, un en se terrant dans un coin de la pièce et deux autres en montrant à quel point ils agonisaient. Pourtant, tous savaient en cet instant qu'il n'était plus qu'une question de temps avant que cela s'achève par leur victoire. Ils savaient que, à partir du moment où avait résonné le bruit de ses pas dans la salle, leur opposant était foutu. D'autant plus qu'Alnero se trouvait être une Lame de Perséphone, soit l'un des ennemis mortels de leur chef, de leur ami. Le jeune Jenaiz De Bellum, armé de sa clé anglaise, négligent tenue derrière ses épaules et solidement en prise avec la main gauche du jeune homme. Celui-ci affichait un air qu'il désirait ennuyé. Alnero, lui, en tout maître des lieux qui se respecte, finit d'essuyer grossièrement le sang sur sa lame à l'un de ses beaux rideaux, puis se tournat vers le nouveau venu, un air mauvais passant à travers son regard. Le genre de chose que l'on apprécie en général de ne pas retrouver dans les yeux de celui qui nous fait face. A mi-chemin entre le "je-vais-te-tuer" et le "tu-es-amusant, vermine". En résumé, quelque chose de peu flatteur et de fort détestable...

A terre, l'un de ceux qui avait simulé sa mort lança d'une vive voix:

-...monsieur, démolissez-le pour... nous... on est vraiment... des incapables au fond, haha...

Alnero étant malgré tout quelqu'un avec une patience fort faible et un ego assez prononcé, il mit à ce misérable un coup de pied dans la tête, de manière à lui faire définitivement perdre conscience. Il prendrait son temps avec lui une fois le dernier de ces fichus marines à terre. Mais, avant d'en finir, le distingué corsaire à l'air quelque peu pédant se devait de poser une banale question, en fait, trois simples mots et plutôt deux questions...

-Comment? Et pourquoi?

Jenaiz avançat tranquillement de trois pas, précisement trois pas. Il devait se rapprocher de sa cible, sa future victime, mais sans pour autant déclencher directement les hostilités. Il avait besoin de parler un peu avant d'enfin se défouler. Il fit faire un petit rebond à sa clé sur son épaule droite, puis dit d'une voix simple:

-Avec un peu de boulot, simplement parce que les types comme toi, je peux pas les blairer!

Il mentait totalement en cet instant. Retrouver une Lame de Perséphone parmi l'océan d'infâmes forbans que rassemblait ces mers était loin d'être une tâche ne nécessitant qu'un faible investissement. Et sa rechercher dépendait d'avantage de ses chances, ses possibilités de mettre la main sur son père que de simplement punir un crétin. Malgré tout, il préférait y aller doucement. Il voulait que l'adversaire qu'il avait parle avant d'avoir à l'exploser. Après tout, celui-ci s'en était pris à ses hommes et Jenaiz ne tolérait pas cela. Pas qu'il considére ses comparses comme des sous-fifres, mais plutôt comme des amis et, en quelque sorte, sa bande de nettoyeur. Ceux qui seraient prêts à aller jusqu'au bout pour purger ces mers du fléau que représente l'homme dans ses dérives. Les hommes capables de l'accompagner jusqu'aux fins fonds des enfers pour sauver celle qu'il chérissait étaient les seuls à qui il ne laisseraient rien arriver face à un ennemi, de plus aussi médiocre que Alnero, le plus faible membre des Lames...

-Tu me sembles bien motivé sur le coup... N'est-ce pas idiot de te réjouir de périr comme tes compagnons les larbins?

-Ils sont au moins plus courageux que toi, Mr Bunker. La forteresse, c'était pas très aventureux. De plus, cela m'as pris un certain temps de sécuriser les lieux, sans cela, tu ferais déjà moins le fier...

Alnero fit grincer ses dents, il ne semblait pas apprécier que le marine remette en cause les faibles prises de risques qu'il prenait, chose réelle mais effectivement peu digne de quelqu'un censé exceller dans l'art complexe de l'escrime. Quelqu'un se battant parmi les meilleurs ne se devait-il pas d'être un minimum exposé? Jenaiz sentit soudain que ses chances de voir parler son adversaire diminuaient drastiquement, il ne lui restait plus qu'une solution pour entendre les réponses à ses questions. Quoiqu'il fut décidé qu'il n'essaierait d'en poser qu'une, préférant ne pas viser trop haut face à une lâche de cette envergure. Il fallait donc entamer les hostilités, Jenaiz fit un pas en direction de son ennemi, il était trop près pour que le maitre des lieux l'ignore, à partir de cette distance, la confrontation commençait. Faisait virevolter sa lame d'une propreté discutable et sa longue tresse noire, le bretteur chargeat Jenaiz d'un pas si rapide que peu auraient été capables de le suivre sur cette île. Le colonel fixa son oeil gauche sur la lame de l'ennemi avec intensité. Lorsque celui-ci frappa d'un coup latéral parfait, le jeune marine fit un mouvement arrière du torse puissant, perdit l'équilibre et tombat à terre. Son adversaire souriait, il se tenait désormais debout d'un air dominant...

*Parfait... Tout est ok...Vas-y, mets-toi à crâner, frimeur...*

Jenaiz se rendit soudain compte qu'Alnero le dévisageait. Pouvait-il être un peu plus intelligent que le marine l'eut pensé aux premiers abords? Si celui-ci semblait désormais si interessé par son visage, c'était sans doute qu'il y eut finalement un peu de mémoire dans le grand grenier vide qui devait lui servir d'esprit...

-Ton visage... ton visage... Mmh... Oui, je sais... Non... Si..? Le fils de Joseph? C'est toi le marmot qui cherche sa petite donzelle et son paternel? Celui que Joseph compte... Non... Pas possible, pas une crevette comme toi...

Jenaiz saisit l'occasion, si Alnero parlait de son paternel avec une telle familiarité, c'était qu'il devait être suffisament proche. Suffisament proche, peut être, pour lui permettre de le localiser. D'une voix forte, le jeune colonel braillat ceci:

-Eh bien, oui. Je suis bien le fils de mon, père, c'est ça? Il m'a laissé un très mauvais goût dans le bouche la dernière fois qu'il s'est amusé avec son gentil sabre. J'aimerai bien lui montrer un peu, cette fois... Tu ne saurais pas où il se trouve, par hasard? Quoique... Mph... Je vais bientôt me faire percer comme une barique, mais c'est pas grave. J'aimerai au moins le hanter un peu, tu vois?

-Eh bien, vois-tu... je vais bien sûr devoir te punir, tu t'es attaqué à moi, tu le comprends, n'est-ce pas? Tu ne dois pas être irrécupérable avec un père pareil... Je ne sais pas sur quelle île il se trouve en cet instant sinon, le dernier qui a dû le voir, c'est Tora... Mais bon, il n'est pas vraiment nécessaire que tu t'en inquiètes... Vu ce que tu as été capable de faire jusque là, je crois qu'il vaut mieux que je t'enterre ici... Je dirai à ton paternel d'envoyer ta donzelle t'accompagner pour le grand voyage... Comment s'appele-t-elle déjà, on avait bien ri à ses dépends, elle pleurait en invoquant ton nom lorsque je l'ai vu... son prénom... c'était... c'était... Kaki, c'est ça?

Il ne savait rien, il était si désesperant pour Jenaiz d'avoir enduré les flots de stupidité d'un tel enfoiré si longtemps. Au moins, il savait désormais qu'il aurait à chercher Tora Jones, le deuxième plus faible membre des Lames... La main du jeune homme se ressera sur sa clé alors que son opposant continuait de citer des faux noms, des erreurs grossières. Voyant le jeune homme reprendre du poil de la bête, Alnero pointat tout de même sa lame sur Jenaiz, en plein vers son coeur. Le jeune garçon allait lui faire payer toute sa stupidité. D'un mouvement d'une vitesse et d'une force que son adversaire n'aurait jamais pu percevoir auparavant, Mechano servit à devier l'épée pointée sur le coeur de Jenaiz. Le geste fut accompagné d'un bruit puissant de métal, résonnant à travers la bâtisse comme une cloche d'église. Jenaiz hurlat d'une voix qu'il ne pouvait plus mépriser:

-Elle, c'est Minaki, enfoiré!

Entrant dans un grand état de rage, le colonel lança une série de coups violents en direction de son ennemi. Celui-ci les parant tous, mais voyant sa main trembler à chaque impact. Chaque fois que Jenaiz frappait l'arme de son ennemi, il répétait le nom de celle qu'on lui avait enlevé. Si son ennemi devait se souvenir d'une chose, c'était bien de cela. Ignorer les motivations profondes de son adversaire était un affront en ce genre de situation, et Jenaiz ne supportait pas ce manque de respect flaggrant de la part d'un tel gibier de potence. Cela devait faire longtemps qu'il n'eut frappé quelqu'un avec une telle véhémence. Alnero, sentant que sa force ne suffirait pas à retenir la colère du jeune homme, s'écarta sur le côté d'un mouvement de pas rapide, un mouvement que Jenaiz connaissait bien, la seconde Danse du Diable: Mephisto Tango. Une série de pas compliqué permettant des mouvements latéraux d'une rare vélocité. Problème de taille pour Alnero, Jenaiz connaissait également cette technique et suivit donc sa effort son ennemi dans ses mouvements. Continuant de frapper une épée qui se faisait de moins en moins forte pour parer. Alnero sentait le combat tourner à son désavantage. Pourtant, il lui restait une botte secrète. Comme toutes les Lames de Perséphone, il ne se contentait pas de s'avouer vaincu en tombant sur plus fort que lui, bien que ceci soit censé être rare voir inexistant. Il avait une arme cachée, comme tout à chacun dans son ordre, la sienne pourrait être déclenché ici, mais était-il prêt à risquer sa fierté pour gagner? Malgré tout, avait-il une autre solution? Lorsqu'il faillait lâcher son arme, suite à une frappe particulièrement enragée du jeune colonel, Alnero comprit qu'il n'avait dès lors plus le choix. Continuant de parer, il pointat son bras gauche vers le buste du jeune garçon. Alignant bien sa manche avec sa cible, il alluma la courte mèche. Le stupide Jenaiz découvrirait bientôt la puissance du Crâne d'Argent face au canon portatif du Grand Alnero. Un puissant "BLAM" se fit entendre. Le jeune homme, armé de bon réflexe, avait réussi à amortir l'impact, se servant de sa clé pour ralentir le boulet. Il se le prit pourtant en pleine poitrine et volat vers l'arrière tel un fétus de paille. Alnero, saissisant l'occasion, reprit fermement son arme en main et courut mettre un coup fatal à son ennemi avant que celui-ci ne touche à nouveau le sol et puisse se défendre. Se précipitant sur le marine, il eut soudain cet affreux pressentiment qui précède toute erreur fatale. Tout faute que l'on comprend que trop tard, lorsque l'on a déjà perdu. Il comprit sa défaite lorsqu'il vit le visage de Jenaiz. Celui-ci souriait d'un air malin, bien que saignant un peu du poitrail. Faisant un geste de main bien connu, une imitation de conducteur de locomotive, celui-ci dit simplement:

-Tchoutchou!

Ne comprenant pas tout de suite, Alnero tournat la tête vers la direction que lui indiquait le regard de Jenaiz. Direction dans laquelle il vit ce qui serait l'instrument de sa perte: à l'instant où il aperçu l'impressionante locomotive noire, sans doute suivie d'un wagon ou deux, il entendit le sifflement caractéristique de ce genre de machine. Sous ses pieds, il réalisa soudain qu'il y avait un bout de rail. Celui-ci s'arrêtait pile derrière lui, montrant à quel point même sa technique la plus secrète pu être anticipée par le jeune homme. Celui-ci savait qu'il avait gagné, malgré l'air enragé qu'il eut abordé plutôt, lorsqu'il s'était déchaîné sur la position défensive de son ennemi, il avait profité de ces précieux instants pour placer parfaitement son chemin, la route qui le guidait à la victoire. Son ennemi était désormais perdu. Alnero écarquillait grandement ses yeux, criant d'une voix cinglante une espèce de non qui résonnat jusqu'au bruit puissant que fit le métal de la machine lancée à plusieurs dizaines de kilomètres/heure percuter sa cible...

Alnero fut ramassé par le train comme un oiseau sur une vite. Pas brisé instantément, il eut le temps de traverser la pièce alors que la machine déraillait de manière à percuter les murs et à s'arrêter. Jenaiz avait suffisament bien calculé son coup pour que le train crée ne percute pas ses amis. Des morceaux de pierres voletèrent lorsque la puissante machine rencontra la pierre des murailles de fort Alnero. Jenaiz fit apparaitre plusieurs paires de rails, quatre traversant la pièce d'un mur à l'autre, se servant de ceux-ci pour rester au-dessus du sol et destinées à parer les débris, deux pour soutenir le mur lorsque le train disparaitrait, quelque secondes après. Le colonel attendit tous ces éléments s'arrêtent définitvement pour faire disparaitre les rails qui bloquaient le passage et aller contempler Alnero. Il était en train mauvais état, pour tout dire, il était mort. Un train de cette taille à pleine vitesse, cela ne pardonne guère, n'importe quel homme pourrait vous le dire. Pourtant, le marine s'avouait un peu deçu de ce manque de résistance, il s'était attendu à mieux. Il pesta, expulsant un grand coup d'air de sa bouche, il grogna sur le manque de résistance de son ennemi et les futurs ennuis qu'il allait avoir avec ses supérieurs pour avoir savaté sa proie...

-Mouais... Paix à son âme quand même, on va pas rechigner... Ca en fait un de moins au moins...

Il lui restait en effet trois Lames de Perséphone affronter, et cela ne serait guère une mince affaire. Sa journée n'avait pas étét totalement perdue au moins, mais soudain, il fut pris d'une grande crise de découragement. Il lui fallait désormais traîner cinq impotents jusqu'à so navire...