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 Soft D. Adebisi [ Fini]

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Lafayette
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MessageSujet: Soft D. Adebisi [ Fini]   Soft D. Adebisi [ Fini] EmptyMar 21 Sep 2010 - 22:13

۞ CARTE D' IDENTITÉ ۞


    Soft D. Adebisi
    -------------
    Soft D. Adebisi [ Fini] Charac12


    Nom: Soft D.
    Prénom: Adebisi.
    Surnom: Le tigre de North Blue.

    Age: 30 ans.
    Lieu de Naissance: Sibery Town, North Blue.

    Sexe: Masculin.
    Race: Homme.

    Alliance: Révolutionnaire.
    Orientation psychologique: Colérique.

    Métier: Forgeron.
    Pouvoir demandé: Seishi :
    Seishi est une lame maudite parmi les 12. Lorsque l'utilisateur se laisse emporter par sa folie, sa colère ou tout autre émotions obscures cette lame émet une lueur reflétant la couleur du cœur de celui-ci sur l'extérieur, décuplant ainsi la force des coups de son utilisateur. Autre aspect pratique de ce katana c'est qu'il fait aussi office d'arc lorsque la fourreau la recouvre.

    Rêve / But: Devenir l'homme le plus fort du monde ainsi que posséder Kokutou Yoru, mais surtout détruire le gouvernement mondial ainsi que la marine pour la changer.


۞ D E S C I P T I O N S ۞

    Physiologique

    Mesdames et monsieur, bonjour. Je vais en ces jours de tempête essayer de vous décrire au mieux M. Soft D. Adebisi. Je commencerais par son apparence physique, enchaînerais sur sa psychologie pour finir par son histoire, bien qu'elle ne soit encore finie. Pour vous donner un petit aperçu de son apparence, pensez à la réincarnation d'un tigre en humain, sa puissance et férocité faisant trembler le commun des mortels.

    Commençons donc par une description de son visage si typique, je dois dire qu'il ne m'a suffit que d'un regard pour le figer en moi, je pourrais en faire le croquis avec une grande aisance, tellement la représentation de l'archétype de la grosse brute épaisse est forte. L'absence de cheveux sur son crane massif permet de montrer au grand jour ses cicatrices. On peut en compter trois, l'une au-dessus de l'arcade de taille modeste, les deux autres forment une croix à l'arrière de sa boite crânienne. Cela lui donne également un air plus agressif, bestial. Il n'est pas rare de le voir avec un cache oeil noir, qu'il porte uniquement à titre d'handicap. Il le change régulièrement de place afin de ne pas baisser de vue et ne l'enlève que lorsqu'un affrontement devient sérieux. Ses yeux persans, dotées d'une forte acuité visuel, montrent une profonde et éternelle colère. Malgré la couleur proche du roux qu'ils possèdent, la première sensation que l'on a n'est autre qu'un frisson dans le bas du dos, ainsi qu'une irrémédiable envie de détourner notre regard du sien. Son nez aquilin, cassé de nombreuse fois, ne fait que compléter l'aspect sauvage de Soft. Comme tout prédateur qui se respecte, son odorat est développé tel un animal, lui permettant de traquer ses proies sur une distance plus que convenable. L'absence de sourire sur son visage ne fait qu'augmenter la sévérité de celui-ci, durcissent ses traits et le rendant peu amical. Cela cache également son admirable dentition pour laquelle il prend le plus grand soin. Ses pupilles gustatives ne lui servent quant à elle que trop peu, mis à part manger et boire il ne les utilise pas. Historie de compléter la panoplie de la parfaite brute, sa voix est grave et puissante, mais surtout possède une forte présence. Lorsqu'il parle, on l'écoute. Ses oreilles ne se voient que très peu, du moins, l'on y prête que peu d'importance. Elles ont été collées à son adolescence pour éviter qu'il ne les abime lors d‘entrainement. Son ouï est également développé, plus que l'individu lambda ainsi que le chasseur de gibier. Pour finir, son menton carré en parfait harmonie avec sa puissante mâchoire et le reste du visage, donne sur un cou développé à son quasi-paroxysme.

    Continuons maintenant par son corps, cette masse plus que visible chez lui. Adebisi mesure en effet plus de deux mètres cinquante pour peser dans les alentours de deux-cents kilos, mais n'allez pas vous imaginer qu'il y a une boule de graisse en face de vous, vous serriez choquer en le voyant sinon. À vrai dire, même en ayant la bonne image en tête, le voir est toujours un choque ... Son torse est comme qui dirait parfaitement développé, on peut y voir chaque muscles massivement gonflées lui offrant une puissance et résistance à ne pas négliger. Il garde également la marque d'un combat sur son buste, le traversant de l'épaule droite au côté gauche du bassin, d'une largeur d'épée. Son dos est lui aussi jonché de cicatrice, notamment dû aux nombreux coups de fouet qu'il reçut par ses geôliers, mais aussi quelque trace de balle rentrée çà et là. Différent tatouage recouvre également son torse, notamment un tribal de capricorne sur ses côtes droites, un ouroboros sur le coude droit, une toile d'araignée sur le gauche, une croix de la vie sur le coup, l'inscription 18 en pictogramme étrange (chiffre romain), un tigre sur tout le dos, un aigle sur le bras gauche ainsi que diverse inscription d'une langue ancienne, tel que "Carpe Diem" et" Si vis pacem, para bellum". Tous ses tatouages décrivent Adebisi et lui donne un côté mauvais garçon. Il annonce clairement qui il est lorsqu'il se dénude. Ses membres sont également développés de manière protubérante, en même temps, si vous voyez les entraînements quotidiens qu'il effectue, vous comprendriez pourquoi. Sa force grandement accrue lui permet de briser un homme sans trop de difficultés, du moins, un homme lambda, mais aussi différentes structures et habitations. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette masse qu'est le "faux borgne" se déplace plutôt vite et est doté d'une remarquable agilité. C'est de là que viens son surnom de Tigre de North Blue, car il le représente à la perfection. Sans sa vivacité et souplesse, il se serait surement fait appeler le buffle de North Blue, ou même l'éléphant ...

    Pour finir, je vais m'attaquer à sa tenu vestimentaire qui est des plus classiques dans le reste du monde, mais reste original dans son pays tant il fait froid. Il ne porte, pour ainsi dire, jamais de vêtement sur son torse, seul une fourrure de tigre blanc recouvre son dos avec les pattes légèrement sur ses pectoraux. Il décida de la porter suite à l'acquisition de son surnom et de l'épreuve pour devenir le "fils de son père", qui sera décrite plus tard dans l'histoire. Ses pieds et mains sont bandés d'un tissu noir de grande valeur, absorbant facilement le sang et se nettoyant rapidement, faisant également ressortir ses nombreux tatouages sur la couleur mate de sa peau. Il habille ses jambes en général d'un kimono blanc traditionnel du dojo d'art martiaux de sa ville, recouvert d'une épaisse ceinture noire sur laquelle est inscrit Kantai, le nom de sa ville natal, sur l‘île de Sibery Town. Elle représente également sa place dans le dojo ainsi que son niveau, par conséquent, lui procure un certain respect auprès de tout son pays. On y trouve également accroché un sabre faisant partie des douze légendaire, Seishi, qu'il affectionne et bichonne autant que faire se peut. Ce sabre a la particularité d'être d'une taille plutôt imposante, mais surtout de posséder un manche en or blanc massif recouvert de quelque diamant, où le bout en cercle forme une crois de la vie. Il y a également une arme à feu de type pistolet, volée à un marin, ainsi qu'une poche de munition, également volée, deux poings américains qu'il fabriqua lui-même, sertie de pierre rouge formant les lettres "LOVE" qui, à ses yeux, n'ont aucune valeur marchande et d'une bourse dans laquelle il verse ses quelques économies. Enfin, il porte une chaine massive autour du coup en guise de collier. À l'origine, ce n'était rien d'autre que les menottes le maintenant prisonnier chez lui par les gardes de son père. Il est également à noter qu'un tonneau de Rhum ne se trouve jamais loin de lui, il lui arrive même d'en porter un voir deux sur le dos, reliés un petit tuyau descendant sur sa bouche. Il en boit plus qu'il ne boit d'eau et ce, depuis le berceau. Ceci à bien évidemment affecté sur sa démarche dite "d'alcoolo". Mis à part lors de ses combats ou entraînements, il aborde les rues en penchant de droite à gauche, manquant de renverser quiconque passe à proximité de lui, en gloussant régulièrement. Cependant, il ressent de moins en moins les effets de ce breuvage. Bien que cette démarche passe inaperçu chez lui, car, rappelons-le, il fait en général -50° et l'alccol, ça réchauffe, d'où le fort taux d'alcoolémie, dans les autres îles, en plus de son imposante carrure il a le dont de se faire remarquer à peine le pied posé sur terre.



    Psychologique

    Il est maintenant temps de passer à sa description psychologique, pour que vous puissiez découvrir qui est vraiment Mr Soft. Bon nombre d’entre vous se font une idée plus qu’inexacte de cette montagne de muscle en y voyant le parfait cliché de la brute épaisse ne pensant qu’à tuer, mettre à feu et à sang ce qui l’entour ! Et bien vous n’avez pas tout à fait tord, bien que derrière cela se cache un grand cœur ne demandant qu’à être exploré.

    Commençons par les émotions, qui, pour la majeure partie de gens, sont très nettement visibles. Le Tigre de North Blue est quelqu'un qui, aux premiers abords, vous paraitra très froid et distant car il a peur de s'attacher aux autres et de se dévoiler. Son expérience de la vie a fait de lui un homme très méfiant. Avec les personnes qui l'entour, il s'avère être l'un des meilleurs amis que l'on puisse rêver d'avoir, sa gentillesse et sa générosité étant presque sans égal, il n'est pas rare de le voir faire bon nombre d'acte qu'il n'aurait jamais fait de sa propre initiative. Il serait même prêt à risquer sa vie pour eux et ce, sans la moindre hésitation. L'éducation qu'il a reçu fait d'Adebisi un homme très cultivé, il connait bon nombre de choses sur la nature, les sciences, l'architecture... Mais n'aime pas trop en parler. En effet, cela lui rappel de mauvais souvenir qu'il essaie tant bien que mal d'oublier. Comme chaque homme, ou presque, il incarne l'un des sept pêchés capitaux et vous l'aurez sans doute pressenti, c'est la colère. Adebisi n'arrive pas à contrôler ce sentiment qui le rend si dangereux, il lui suffit d'un rien pour que son courroux bestial se libère et se déchaîne. Jusqu'à présent, seul la mort du provocateur le fit se calmer, le rendant désespéré de lui-même une fois sortie de cette rage sanguinaire. Il rêve de trouver quelqu'un capable de le calmer pour pouvoir vivre en paix. L'amour est une chose qu'on a tendance à écarter du forgeron, car nous pensons généralement aux femmes ou à la famille lors de l'emploi de ce sentiment. Mais Adebisi éprouve belle et bien ce sentiment et surement avec plus d'intensité que quiconque, son grand amour, bien que l'on devrait plutôt dire ses grands amours, car il en a trois, sont la paix, la nature et les armes. Vous me direz, pourquoi est-il si musclé et s'entraîne-t-il autant s'il aime la paix ? Et bien c'est la signification de l'un de ses tatouages « Si vis pacem, para bellum » soit « Si tu veux le paix, prépare la guerre ». Soft applique ce vieux dicton avec peut être un peu trop d'empreint, de passion, mais cela lui permet d'être en constante évolution. La nature, vous constaterez qu'il l'adore et fait tout pour la préserver. Dans sa vie, il n'eut à tuer qu'un animal et le regrette. Il n'est pas rare que ces images de cet acte abominable le hante lors de son sommeil. Son amour pour l'espèce animal est à des années lumières de celui pour l'être humain ... Pour finir, les armes, d'où son métier de forgeron et son habilité avec la plupart d'entre-elle. On peut plutôt classer cet amour comme une passion, bien qu'il se lie de profond liens pour celle-ci. Mais qui dit amour, dit haine et notre colosse ne déroge pas à la règle. Comme dit plutôt, l'homme ne lui évoque pas que de bon sentiment, mais le marin ne lui en évoque guère plus, au contraire. Il le plonge dans une colère monstrueuse et ce depuis son adolescence. Elle naquit suite aux nombreux actes de son père, qu'il hait surement plus que ces pauvres hommes en uniformes. C'est entre-autre lui qui l'obligea à tuer le tigre, mais aussi le força à devenir marine puis l'enferma au cachot de la base, qu'il appelait autrefois maison... Bref, l'image gravé en lui de ce dernier n'est que trop peu agréable pour qu'il s'en remémore. Adebisi possède aussi une profonde haine contre les riches de ce monde qui ne pensent qu'à s'enrichir sur le dos des autres, sans penser aux conséquences ... Mettre en esclavage quiconque leur donnera cette envie, faire ce qu'ils veulent sous prétexte qu'ils possèdent un titre de noblesse ... De ce fait, il n'accorde que peut d'importance à l'argent et préfère donner ce qu'il a au plus démunie plutôt que de le dépenser inutilement. Lorsqu'il a besoin de quelque chose, l'idée de voler devient la majeur partie du temps réalité, bien qu'il ne vole pas n'importe qui.

    Finissons maintenant par son idéologie, sa façon de vivre, ce qui nous fait comprendre les agissements d'un individu. La principale chose qui caractérise le tigre de North Blue dans ce domaine est qu'il ne veut plus vivre dans le regret Son enfance n'est qu'un trop mauvais souvenir pour qu'il veuille, même puisse continuer ainsi. Cela nous ramène alors à un deuxième tatouage, « Carpe Diem » signifiant selon son interprétation « vie au jour le jour sans te soucier du lendemain » et c'est ainsi qu'il se comporte. Peu importe la journée qu'il passera, peut importe les ennemies qu'il rencontrera ou même les tragédies qu'il affrontera, il trouvera un moyen d'en profiter. De ce jour est née un tatouage que l'on ne voit pas, un tatouage inscrit en lui, à l'intérieur de ses entrailles, un tatouage auquel il ne pourrait désobéir, un tatouage où ces mots sont gravés à jamais ; « Improviser, s'adapter et triompher ». Vous constaterez que même affecté à des travaux forcés, il les adaptera en entraînements, un séjour en cellule sera pour lui un endroit de méditation, d'une pour vaincre sa claustrophobie et de deux afin de se renforcer mentalement ... En relation avec l'un de ses amours, Adebisi possède le rêve de vivre en paix et pour cela il décida de devenir l'homme le plus fort du monde et ce, dans quelque domaine qu'il soit. Être le plus grand épéiste du monde peut signifier être moins fort qu'un spécialiste du corps à corps, ainsi qu'être cela peut vouloir dire perdre face à un tireur d'élite. Sa détermination est pour le moment sans faille, de plus, sa volonté d'aller de l'avant et de ne jamais abandonner le pousse dans cette destinée qu'est de devenir le meilleur, quel qu'en soit le prix à payer. Il a également un dernier rêve, un rêve que sans doute tout épéiste et forgeron qui se respect aurait, le rêve de posséder un autre Meitou, enfin, pas n'importe lequel, le Kokutou Yoru, vous savez cette massive épée à lame noire où le manche dorée et sertie de pierre forme une croix. N'allez pas croire qu'Adebisi est croyant, du moins, pas en un Dieu, mais plutôt en la vie, ce qui nous renvoie à deux de ses tatouages, la croix de la vie et l'ouroboros (signifiant que toute chose à une fin, donc qu'il faut profiter de chaque instant ...). Et bien voilà, c'est terminé, j'espère que vous vous êtes fait une meilleure idée du personnage et vous invite à passer à son histoire, qui, si vous le permettez, sera raconté par lui-même.



۞ H I S T O I R E ۞


    Certain raconte que l'on voit sa vie défiler à l'approche de la mort, d'autre qu'il y a une vie après celle-ci, d'autre encore que vos actes font que vous montrez au paradis ou décéderez en enfer ... Et d'autre sont comme moi, ils se fichent de savoir ce qui adviendra de leur être à ce moment, car ils savent que cela arrivera et n'en on pas peur. Voyer vous, pour le moment, ma vie a été telle que plusieurs fois j'ai songé à y mettre fin, à abréger mes souffrances, aujourd'hui je me rends compte que la vie est bien trop précieuse pour y couper court. Après ce récit, vous comprendrez peut-être pourquoi je suis ce que je suis et aurez une idée plus précise des épreuves que j'eus à endurer.

    Tout commença il y a près de trente ans et deux-cents-vingt jours, sur l'île de Sibery Town à North Blue, dans le QG de la marine. Cette île est connue pour être la plus froide de toutes, j'entends par toutes, toutes celles du monde. La vie y est donc très dure et seul les plus forts survivent, imaginer donc ce que c'est de naître en pleine hiver ... Mon père, Soft D. Barracuda était alors Colonel et dirigeait toute l'unité sur place. Sa réputation faisait de lui quelqu'un de peu fréquentable, mais rendait ses hommes plus aptes à quitter les Blues pour rejoindre Grande Line. Son autorité naturelle ainsi que son charisme balayait toute idée de rébellion, ou autre acte de vandalisme sur l'ile, de même que sa force faisait frémir ses adversaires. Depuis son arrivée au poste, la criminalité avait diminuée contrairement aux autres îles subissant la vague créée par la génération de pirate. Tous voulaient parcourir les mers et devenir un grand homme, tous y comprit moi, enfin pour le moment, je n'étais qu'une petite chose insignifiante ... L'éducation qu'il me fit avoir était rigoureuse pour ne pas dire spartiate, bien que ce mot ne soit sans doute pas assez fort pour décrire l'enfer dans lequel j'allais être plongé. Ma mère, quant-à elle, travaillait au Dojo du village en tant que maître. Sa pratique du Katana faisait d'elle une adversaire redoutable et redouté de tous, y comprit mon père. D'après les rumeurs, c'est pour cela qu'il l'épousa afin de s'assurer qu'elle ne lui cause aucun tord, ainsi qu''avoir un allier de poids dans sa pseudo dictature. Elle était néanmoins une mère très attentionné et patiente, enfin, dans son genre. N'allez pas vous imaginer qu'elle me câlinait, me berçait, remettait ma couette la nuit et me témoignait de son amour autant de fois qu'elle le pouvait. Elle pratiquait une méthode plus docile et ferme, mais qui, je dois dire, fut plutôt efficace. Les souvenirs que j'ai de ma créatrice sont plus que bon et créer en moi un sentiment des plus agréable tels une chaleur dans mon cœur, proche de l'apaisement. Je subis donc les aléas du climat et survit tant bien que mal dans des conditions précaires, jusqu'à ce que je puisse marcher, parler et écrire. Dès ce moment, le début de mon long et périlleux entrainement commença, me plongeant dans ce que j'appelais alors les ténèbres ou même l'enfer. Je ne recommande cela à personne, sauf si vous voulez que votre fils vous haïsse jusqu'à la fin de sa vie et même au-delà.

    Je devais peut-être avoir quatre ans, cinq tout au plus, que j'entrais à l'académie de Kantai (ville principale de l'ile) ainsi qu'au Dojo qui y est relié. Les mots repos et vacances n'existent pas là-bas, ainsi que beaucoup d'autres en fait, seul les mots discipline, travail et persévérance nous sont inculqués. On y tenait compte de notre âge ainsi que des besoins qu'il demande, de nos capacités de base et de la volonté des parents, de ce qu'ils veulent pour nous, du niveau qu'ils attendent qu'on atteigne. Malheureusement, la destiné qu'avait été choisie pour moi était celle de me placer au-dessus des autres, de devenir celui qui gouvernera les autres, celui qui sera capable de s'opposer à quiconque se mettrait en travers de mon chemin sans trop de difficultés. Bien sûr, ce n'est pas le cas aujourd'hui, je suis loin d'être digne de ce qui m'était destiné, mais je dois bien avouer que ça m'a beaucoup aidé par la suite. J'avais donc comme tout enfant de mon âge droit à dix heures de sommeil par nuit, manger plus que convenablement, pour le pays en tout cas, car la nourriture se faisait rare en ses temps délicats. Ma journée débutait après un petit-déjeuner et une toilette sommaire par deux heures d'apprentissage intellectuelle diverses et variés, pour suivre de quatre heures de sport. Dans un premier temps, je ne pratiquais que de l'endurance physique le matin. Puis j'avais le droit à une heure pour manger, pendant laquelle on me rabâchait une propagande sur comment je devais être plus tard, la façon dont je devais me comporter avait tel ou tel personne ... Ensuite je repartais sur deux heures d'intellectuel et quatre heures de sport, mais cette fois, c'était du sport de compétition que l'on effectuait. Chaque jour, il changeait, passant de la maitrise du sabre au combat pur, sans oublier le lancer de javelot & tir à l'arc. Enfin, je prenais une douche chaude puis froide, me faisais masser pour détendre les muscles et dînait avec encore cette doctrine que l'on m'impliquait. Je regagnais mon lit et m'allongeais pour dix heures de sommeil avant de recommencer une journée similaire. Ceci dura jusqu'à ma pré-adolescence, j'avais alors environ douze ans si ma mémoire est bonne et le rythme s'accéléra. Deux heures de sommeil m'étaient enlevés pour les remplacer par deux heures de ce que j'appelais souffrance physique ou torture, tandis qu' eux appelaient ça "renforcement du corps & de l'esprit". Dans un sens, ils avaient raisons, mais compte tenu de la douleur enduré, le nom aurait pu être changé ... Je commençais petit à petit à comprendre ce qui m'arrivait et avoir un jugement sur ma vie, regrettant le moment de ma naissance. La tristesse en moi se transformait à petit feu en haine, une haine plus sombre que les ténèbres, plus profonde que les abysses, plus vaste que l'océan. J'arrivais à la faire ressortir en colère lors de mes entraînements ce qui ravissait ceux qui m'enseignaient tout en les apeurant légèrement. Je pense qu'ils voyaient ce que j'étais en train de devenir et redoutaient que je change de bords ...

    Ma vie changea du tout au tout à l'âge de seize ans. C'est ce jour-là que la tradition familiale voulait que l'on traque puis tue de sang froid un tigre blanc. Il n'y en avait que très peu dans la région et leur taille, force et férocité en faisait des proies difficiles à vaincre. Bon nombre avait essayé mais seul une poignée y était revenue, défiguré pour les plus chanceux, amputé pour les autres. Depuis plus de vingt ans une légende sur l'un d'entre eux circulait en ville, faisant le blâme de cette terrible bête que seule un démon pouvait vaincre. Il paraissait que sa taille dépassait du double celle des autres ainsi que sa puissance était telle que mon père lui-même ne pouvait lutter, sans parler de ses griffes plus tranchantes qu'un sabre. On racontait également que ses canines dépassaient pour toucher le bas de son menton. En réalité, je dois dire qu'elle était plutôt belle, voir même magnifique. Je n'ai malheureusement pas eu la chance de le garder à mes côtés ... Sa force, bien qu'elle me faisait peur au début, n'était qu'exagération. Les corrections que mon père me faisait endurer était de loin plus atroce que ce petit chat de gouttière. Je dus donc l'affronter un soir de pleine lune, sous une légère tombée de neige. Je mis près de deux jours à trouver sa trace puis une semaine à la pister avant d'élaborer un plan pour la tuer. Vous comprendrez que mon amour pour la race animal était déjà très grande et que le simple fait de l'affronter ne me plaisait guère, mais je n'avais enfin ne pensais pas avoir le choix. Je l'attirais entre deux rochers d'une importante hauteur, attendant qu'elle se jette sur moi. Nos regards se croisèrent et je vis toute l'animosité en elle, toute cette haine qu'elle éprouvait à mon égard, je me voyais en elle ainsi je pouvais comprendre et anticiper ce qu'elle allait faire.Au moment de son jaillissement, mes bras se levèrent automatiquement soulevant la lance que je portais. Mes yeux se fermèrent et avant que je ne puisse comprendre ce qu'il m'arrivait, la tigresse était morte dans ma main. Je versais une petite larme puis m'excusa de mon geste. J'essuyais et soignais les diverses blessures qu'elle m'avait causées au visage puis me reposa un peu histoire de me remettre de mes émotions. Le lendemain, en son honneur, je décidais de récupérer sa peau et de me la porter sur le dos avant de rentrer à ce que l'on me faisait appeler maison. Pendant tout le trajet, une chose hantait mes pensées, je n'arrivais à me défaire de l'acte que je venais de commettre, car il était envers la seule chose pour laquelle j'éprouvais de la compassion. Je compris alors la phrase "c'est en perdant quelque chose qu'on se rend compte de sa véritable valeur". Je venais de perdre mon humanité, ce qui remplissait mon corps ainsi que mon âme de colère, de haine, de rage ! L'être que j'étais devenu par la faute de mon père, bien qu'il ne mérite, à mes yeux, pas ce titre et je lui en voulais terriblement. De retour au village, je fus acclamé par tous, tous sauf Mr Barracuda, le seul que je voulais voir. Par politesse, je me laissais prendre au jeu et passa une petite partie de la soirée avec les habitants de Kantai puis me dirigea vers ma demeure pour régler quelque petite chose avec lui. Dès que mes yeux se pausèrent dessus, sans m'en rendre vraiment compte, mon poing partit en direction de sa mâchoire, mais sans réel conviction. Le colonel esquiva tout naturellement le coup et me propulsa violemment contre le mur puis se rapprocha de moi et me dit quelques mots, mots qui sont restés gravés en moi, je m'en souviens comme si c'était hier ;

      "Adebisi ! Comme tu dois t'en douter, j'ai de grands projets pour toi, mais je ne sais pourquoi, je sens que tu n'as pas les mêmes ambitions, c'est pourquoi je vais te confronter à un dilemme. Soit tu rejoins mon unité de marine et j'oublie le geste que tu viens de faire envers moi, représentant de l'autorité sur l'île et plus encore, soit je prends cet acte comme une provocation direct et conformément à la loi j'accepte le défis que tu me lances. Cela dit, je tiens à te prévenir, si c'est le deuxième choix vers lequel tu te diriges, sache que je ne te considèrerais dès lors plus comme mon fils, de ce fait je ne ménagerais aucun de mes coups, j'irais même jusqu'à te tuer s'il le faut ! Et si par malheur tu venais à survivre, je t'enverrais pour une bonne décennie croupir en prison, où tu subiras un châtiment pire que la mort. Pour résumé, tu n'as que deux solutions, vivre ou mourir, à toi de choisir."

      "Et bien, si je venais à mourir demain, je mourais heureux, heureux d'avoir pour la première fois de ma vie put prendre une décision, bien que celle-ci se résume à ce qu'il adviendra de ma vie. Jamais plus je ne deviendrais ta chose ! Je sais très bien pourquoi tu as choisi ma mère et pourquoi tu m'as envoyé dans cette académie, mais non monsieur, je ne deviendrais pas ce que vous avez toujours rêvé d'être, je n'atteindrais pas les hautes sphères du monde sous la bannière qu'est la tienne, comme tu l'as souligné, je ne te considère pas comme mon père, pas plus que moi comme ton fils. Peut importe de ce qu'il adviendra de moi, car je préfère mourir en tant qu'homme bon plutôt que vivre en tant que monstre !"


    Dès le levé de soleil, une unité vint me chercher et m'emmena dans la coure du QG. A mon grand étonnement, aucun civil n'était convié au spectacle ce qui confirma mes craintes et réveilla mon instinct. Il me criait de fuir et je dois avouer qu'aujourd'hui encore je me demande si cela n'aurait pas été mieux ... Cela dit, je ne serais surement pas la même personne. Le combat eu lieu et se déroula pendant près d'une demi-heure. Le coup ainsi que les techniques que nous utilisions étaient semblables, ma rage et jeunesse me permettait de rivaliser avec son expérience, cependant je ne parvenais à le frapper assez fort pour mettre fin à ses jours, cela dit, lui non plus, c'est pourquoi il décida de faire intervenir des sabres, pensant que ça allait l'avantager. Ma maitrise du katana était bien supérieur à la sienne, du coup je ne tardais pas à trouver la faille en lui et la perforer, suite à quoi, les gardes se jetèrent sur moi et m'emmenèrent en cellule. J'y suis resté pendant un peu moins de quatorze ans et subit toute sorte de torture et autre châtiment possible et imaginable, ce qui me renforça physiquement mais surtout mentalement, ainsi que fit grandir mes convictions. Excusez-moi, mais je n'aime pas trop parler de cette période ... Au bout donc de cette dizaine d'année, ma mère me fit sortir et, après m'avoir longuement réconforté, m'apporta ma fourrure ainsi que son sabre qu'elle chérissait tant. Elle m'accompagna au port et me laissa prendre l'un des petits navires sur la baie.


ps : vous trouverez cette présentation sur un autre forum, mp moi pour avoir confirmation car je n'ai plus accès à la prez mais toujours au compte :p


Dernière édition par Soft D. Adebisi le Dim 26 Sep 2010 - 18:30, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: Soft D. Adebisi [ Fini]   Soft D. Adebisi [ Fini] EmptyJeu 23 Sep 2010 - 0:00

Voilà c'est fini =D

Bonne lecture :p
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MessageSujet: Re: Soft D. Adebisi [ Fini]   Soft D. Adebisi [ Fini] EmptyJeu 23 Sep 2010 - 18:21

Yop !

La fiche dans son ensemble n'est pas mauvaise, cependant, il y a quelques petits points à corriger pour que je t'accorde ma validation :

  1. La ponctuation : Elle est assez aléatoire, il manque des virgules, il y a une mauvaise utilisation de certains signes, etc.

  2. Je te conseille vivement de te relire : Il y a quelques petites fautes d'orthographe/grammaire qui sont à corriger.

  3. Enfin, j'ai un peu de mal avec certaines tournures de phrases, qui ne sont pas très française, donc encore une fois, une relecture est de mise.


Bon courage Wink


@Staff :Vérification effectuée ; Ce n'est effectivement pas du plagiat ^.^

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MessageSujet: Re: Soft D. Adebisi [ Fini]   Soft D. Adebisi [ Fini] EmptyMar 28 Sep 2010 - 11:15

Ce Poste Rp est un peu ... nul et je ne pense pas qu'il reflète mon niveau ... (je ne me rappel plus s'il était corrigé ou non :s)

    Cela faisait une éternité maintenant que Gaki attendait un signe de ses supérieurs, le fait d'être ignoré comme il l'était le plongeait dans un abysse d'interrogation, lui qui était si sur de lui ainsi que de ses capacités se mettait aujourd'hui à douter, à perdre quelque peu confiance. Il ne voulait s'abaisser à faire une mission dite de rang "D", qu'il qualifie de dénigrant envers sa personne mais surtout d'une perte total de temps. Le jeune adolescent ne voulait pour l'heure écouter les conseils et recommandations de M. Tamekaze, qui lui conseillait d'accepter dans un premier temps toutes les missions que l'on lui proposerait, de prendre sur lui pour au final gagner de l'expérience, monter en grade mais surtout se faire un nom. Leur vision du monde shinobi différait, mais petit à petit le jeune marionnettiste marchait dans les traces de son père, apprenant de ses erreurs pour progresser vers un avenir meilleurs. C'est pourquoi se matin là, après avoir passé une longue nuit à cogiter, il décida d'aller pour la première fois chercher un parchemin de mission, dans l'espoir de tomber sur une recherche d'objet ou bien un paquet à livrer, ou même promener un chien, bref, une mission qu'il effectuerait sans trop se fatiguer. Un fois prêt, il se dirigea vers le palais du Kazekage et retira l'un des parchemin lui étant destiné ... Tandis qu'il l'ouvrait avec la plus grande méfiance et appréhension, ses yeux se remplir de regret ...


Parchemin de mission a écrit:
  • Pour Doru no Gaki - Mission de rang "D"

    • La petite Matsu ( 5ans) est insupportable depuis qu'elle a apprit que sa maman allait avoir un bébé. La pauvre mère excédée, demande à ce que vous occupée sa fille toute la journée afin qu'elle puisse un peu se reposée et faire son ménage tranquille, sans devoir vérifier toute les 5 minutes si la gamine n'a pas fait de bêtise ou lui pique une crise.

    Le jeune gennin regarda d'un air triste sa marionnette, comme s'il pouvait communiquer avec elle, puis songea à reposer le parchemin, ni vue ni connu. Mais la lâcheté n'est pas une qualité figurante chez notre marionnettiste, sa fierté est bien trop grande pour daigner faire une chose d'aussi bas. Il s'approcha d'Haki et lui murmura, ou plutôt lui soupira quelque chose à l'oreille, bien qu'il n'ai pas vraiment d'oreille : "Et bien ... je crois que la journée va être longue ... Je compte sur toi pour m'aider avec cette petite peste ... Kuso" Il sortie du palais la tête basse, remplie de désespoir, avec une seul envie, que la nuit tombe rapidement, pour se diriger dans le centre ville. Le lieu de rendez-vous se trouvait sur les balançoires du petit parc pour enfant, dans le quartier sud, juste à côté de l'animalerie. C'est un endroit que notre Master of Puppets côtoya pendant de nombreuses années, il adorait se poser sous l'arbre, une marionnette entre ses doigts maladroits, observant les autres enfants se chamailler pour un "oui" ou pour un "non", courir après un ballon ou encore se disputer les beau yeux d'une filles. Son tempérament quelque peu solitaire lui permettait de combattre facilement l'ennuie ainsi qu'étudier le comportement des autres, ce qui lui permet aujourd'hui d'anticiper de manière plutôt aléatoire les actions de certains types d'individus. Il arrivait au lieu dit avec un peu d'avance et, comme par nostalgie, retournait à son emplacement fétiche.

    "-Hey c'est ma place ici ! J'ai réservé cette endroit depuis longtemps ! Bouge de là avant que je ne m'énerve !" dit une jeune fille, à peine plus haut qu'Haki.

    "-Hmmm, je voie que je ne suis pas le seul à adorer cette emplacement." Répondit d'un ton calme et heureux Gaki. "-Dit moi petite, comment t'appelles-tu ?"

    "Je ne suis pas petite ! Et ma maman m'a dit de ne jamais parler aux inconnus !"

    D'un léger rire moqueur notre jeune gennin lui fit remarquer que c'est elle qui avait commencé à lui parler, de ce fait, les paroles prêché par sa mère n'avait plus lieux d'être. Il lui fit un grand sourire puis posa de nouveau sa question. "-Quel est votre nom mademoiselle ?"

    "-Je préfère cela ! Je m'appelle Matsu, maintenant j'aimerais bien reprendre ma place avant qu'un méchant gennin ne vienne s'occuper de moi ... J'en suis sur qu'il ne fera que m'embêter, comme tout les autre d'ailleurs ..."

    "-Matsu-sama ?! Et bien, me trouves-tu méchant ?"

    "-Non tu m'as l'air plutôt calme, je ne pense pas que tu es du genre à embêter les gens. Pourquoi ça ?"

    "-Et bien parce que c'est moi qui vais m'occuper de toi aujourd'hui, je suis heureux de faire ta connaissance. Je m'appelle Gaki."


    C'est suite à ce court dialogue entre les futurs "amis d'un jour" que la mère de Matsu débarqua, observant tendrement sa fille ainsi que le shinobi l'accompagnant. Elle était porté par un élan de joie en voyant l'entente entre ces deux là, ce qui lui enleva de suite toutes craintes sur ce qu'il pourrait advenir de cette journée, bien une légère appréhension lui restait au bas du ventre. Elle s'approcha du marionnettiste pour lui expliquer tout ce que sa fille pouvait et ne pouvait pas faire, sur ses habitudes, ses réactions ainsi que ses besoins. Elle lui demandait aussi d'essayer de comprendre pourquoi l'arrivée d'un nouvel enfant la perturbait tant et la rendait aussi odieuse avec son entourage, notamment ses parents. Gaki écoutait avec attention les recommandations puis rassura son employeur avec de la laisser s'en aller. Il était lui même rassuré de ne pas avoir eu à parler avec une charmante mère, car, comme il le sait très bien, sa timidité l'aurait empêché d'avoir un quelconque rapport avec celle-ci ...

    Le jeune adolescent se rapprocha alors de sa "mission", si l'on peut ainsi qualifier une personne et l'emmena faire un tour un peu sportif autour du village, avec une idée simple en tête, la fatiguer le plus possible afin de la pousser à faire une sieste après le repas. Il lui faisait découvrir des lieux peu fréquenté par les jeunes de son âge, notamment les salles d'entrainements & d'enseignements ninja. La petite tomba de suite sous le charme de cette vocation, bien que son caractère à vouloir toujours décider de tout pouvait lui jouer des tours ... Gaki lui fit comprendre que pour devenir shinobi, il ne fallait plus penser "Je" mais "Nous", qu'il fallait savoir obéir au moindre petit désir de ses supérieurs, dans la mesure du raisonnable bien sur, mais surtout être prêt à mourir pour une cause qui n'est pas forcément la notre ... Il se doutait bien que la petite ne comprendrait pas tout de suite ses saintes paroles, il avait néanmoins l'espoir de la voir plus tard rejoindre les rangs de Suna, car avec un tempérament tel que le sien, les hautes sphères lui seraient accessibles. Il était maintenant l'heure de manger, c'est pourquoi ils se dirigèrent au restaurant de ramène créer il y a bien longtemps pour la visite d'un Hokage ... Les deux se délectaient de cette denrée plutôt rare au pays du vent, puis se dirigèrent au parc botanique afin de s'y reposer.

    Une fois la petite réveillée, Gaki la questionna longuement sur son comportement, d'une manière détournée afin de n'éveiller aucun soupçon en elle, mais surtout de ne pas la brusquer. L'enfant était au début un peu réservé, réticente envers les interrogations, puis fini par se livrer au jeune homme. Gaki s'en doutait bien, il eu alors une idée pour y remédier. Il l'amena à son atelier afin de récupérer une marionnette en forme de bébé puis lui expliqua, bien qu'il ne le sache pas vraiment, comment il fallait s'en occuper, de l'importante attention à offrir ainsi que de la vigilance quasi-permanente à avoir. Son discours se porta ensuite sur le rôles de sa mère et du travail qu'elle aura, il essayait de la rassurer tant bien que mal sur la baisse d'attention qu'elle ressentira, lui expliquant qu'elle ne serait plus au centre des discutions mais que sa petite sœur ou petit frère s'y joindra. Il lui rappela qu'elle ne devrait dès lors plus penser avec "je" et admettre qu'il y aura "nous". Afin de ne pas ennuyer la fille avec tout ses discours un peu lourds, il la laissa jouer avec la poupée, observant avec joie l'attention qu'elle lui portait.

    Le soleil commençait à se couché, poussant Gaki à abréger les jeux pour ramener l'enfant à sa mère. Il était très fier du travail qu'ils avaient accomplis et marchait serein jusqu'au lieu de rendez-vous. Il attendait depuis une dizaine de minutes lorsque une femme magnifique se dirigea vers lui, il arrivait à peine à la reconnaitre. Son cœur se mit à battre de mille feux tandis que la petit courait dans les bras de sa mère, poussant un cri de joie intense et embrassant son ventre. Plus cette dame se rapprochait, plus le teint du shinobi se rapprochait du rouge, tandis que son nez ne tardait pas à couler. Pour le remercier, elle lui vola un baiser sur la joue, ce qui fit littéralement bondir en arrière laissant trainer dans les air une giclé de sang avant de s'évanouir. Il se doutait bien qu'il n'allait pas résister à sa mère, qui, bien qu'à leur première rencontre ne ressemblait pas à grand chose, une journée de repos et de soin l'avait complètement métamorphosé. Il se réveilla quelque minute plus tard, un mot de remerciement posé sur le ventre.


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MessageSujet: Re: Soft D. Adebisi [ Fini]   Soft D. Adebisi [ Fini] EmptyMar 28 Sep 2010 - 18:17

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MessageSujet: Re: Soft D. Adebisi [ Fini]   Soft D. Adebisi [ Fini] EmptyMer 29 Sep 2010 - 18:34

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