Recherche de Nate Aisu: Shabondy

Sujet: Recherche de Nate Aisu: Shabondy Dim 22 Nov 2009 - 18:36

Acte 4: Le commençement de la fin

Shabondy, île d’esclave où la loi du plus fort opère, île de déchéance, de corruptions, de viols et traquenards en tout genre. Cette île est pour ainsi dire divisée en 8 parties, toutes différentes, Genjô le sait bien car il y a vécu quelque temps, tel Sodome et Gomorrhe, cette ville allait de plus en plus à sa perte et c’est à cause de cela que fuir avait été la meilleur solution. Donc nous disions une île divisée en 8 parties, chacune divisé en 10 niveaux. 1ère partie : niveau 0 à 9, zone réservée à l’élite et très difficile d’accès, même pour des membres du gouvernement. C’est ici que les esclaves les plus cher sont vendus, à cause d’un combat mal géré, un homme fit totalement explosé le Groove 1. La 2nd zone est de même structure. 3ème zone : espace détente, les pirates peuvent se bourrer la gueule en toute impunité. A la 4ème zone, allant de 30 à 39, ce trouve le parc d’attraction le plus estimé de tout les temps, barbe à papa et manèges ont fait de cet endroit leur pays. La 5ème et 6ème zone, embarcadère pour tout les bateaux civils et pirates, lieux de transactions de basses besognes et malversations. Lieux de ventes de souvenirs et spécialités, c’est ici que les chasseurs de primes et kidnappeurs choisissent leurs victimes. 7ème zone, zone sainte, pied à terre de la marine, ici, seul les fous viennent déranger la paix ambiante. Bien que les pirates on libre accès sur l’île, il n’empêche qu’ici, ils sont en terrain conquis, et ce sur tout les Groove allant de 60 à 69. Et pour finir zone 8, simple lieux d’habitation.
Le vaisseau de nos deux compère était enfin arrivé à destination, arrivant par le groove 41, ils descendirent pour inspecter les lieux de l’amarrage. Le capitaine et 5 de ses hommes partirent sur le champ au Groove 45, pour rechercher des cadeaux pour leurs femmes, et peut-être un peu aussi pour refaire les stocks de bouffe.. Mais pourquoi s’arrêter au groove 41, et pas aller dans le QG de la marine ? la réponse est simple, ses bonnets de la marine ne savent rien faire et de plus, c’est un marine que Genjô recherche, mais un marine malhonnête et avare, donc qui ne sera jamais avec ses congénères à faire son boulot tranquillement. De plus, Genjô avait avec lui un gamin qui s’amusait à faire pousser des bras sur les arbres et des jambes sur le sol.

Spoiler:

« Tu va arrêtés tes conneries, tu ne sais pas comme les utilisateurs de fruit du démon son critiquer ici, comme les hommes poissons et autres races inconnues. Tu es ici dans un lieu de meurtre, au lieu de faire le fanfaron surveille tes arrières, je t’ai assez entrainé pour que tu te débrouille seul ! »

Le jeune homme avait compris le message, il était de nouveau sur ses gardes, comme un véritable agent du CP9, c’est pour cela en même temps que Genjô voulais lui faire prendre un détour, histoire de le remettre dans le bain, car l’obtention de son nouveau pouvoir lui avait un peu monter à la tête, le duo marcha tranquillement en direction du groove 2, il semblerait que Bidebang faisait de la vente illégale d’esclave dans ces environs. Les deux homme marchaient d’un pas sur quand Genjô s’arrêta net, bloquant l’avancée de son disciple par le bras.

« Laisse la neige tomber. »

Une enclume atterrit du ciel, faisant une grande détonation et s’enfonçant dans le sol, un colosse sauta d’une branche d’un des nombreux arbres qui prennent pieds sur cette île étrange. L’homme en question est un pirate, sortant un peu de l’ordinaire car ayant tout de même sa tête mise à prix. Bien que peu rémunérant, sa capture ferai le plus grand bien au portefeuille de Genjô, qui à malencontreusement oublié de faire la demande de son salaire auprès des guichets de l’organisation avant de partir. Genjô s’assit sur le sol recouvert d’herbes humidifiées mais pas mouillantes ; vraiment étrange comme île.

Spoiler:
« Je te le laisse, moi je ne suis pas venue pour sa, joue ta vie et gagne. »

Sujet: Re: Recherche de Nate Aisu: Shabondy Lun 30 Nov 2009 - 0:19

Un corps allongé sur la place publique, des tâches de sang ça et là tout autour de lui, ses vêtements sont déchirés en plusieurs endroits et ils étaient souillés par la sueur, la boue et le sang. Presque tous avaient fui le Groove où ce terrible combat avait eut lieux, au loin, on entendait encore des cris et des pleures. Mais que c’était-il passé pour l’amour de dieu? J’étais pourtant si confiant…Pourquoi est-ce que je me trouvais allongé sur le sol, à moitié mort, alors que mon ennemi me souriant à pleine dent comme si de rien n’était? Je devais trouver et concentrer ma force intérieure afin de reprendre le combat et ne pas faire défaut à mon maître. Il m’avait bien prévenu…« Je te le laisse, moi je ne suis pas venue pour sa, joue ta vie et gagne. » Je lui avais donné ma parole, il comptait sur moi. Mon corps ne répondait plus aux influx nerveux que mon cerveau lui envoyait, je n’étais plus capable de bouger mon corps. Mes jambes étaient incapables de soulever mon propre poids, mes bras incapables de se redresser…Seul ma tête pouvait encore bouger librement, quoique ce fût un bien grand mot. Du coin du regard, je pouvais voir Genjô toujours allongé dans l’herbe à ne rien faire. Était-il vraiment prêt à me laisser mourir? Oui, mourir…Car ma mort était proche, presque inévitable. Devant moi, l’immense colosse qui nous avait attaqués et qui avait été désigné comme étant mon adversaire avançait lourdement vers moi, son imposante enclume au-dessus de la tête. J’allais finir écrasé, écrabouillé, sous cette masse de fer et je ne pouvais rien y faire…Comment en étais-je donc arrivé là? J’étais pourtant très confiant en arrivant ici…

¶ FLASHBACK ¶

Nous étions arrivés à destination avant même que le soleil n’atteigne son zénith, au environ d’onze heure. Après avoir préparé ma valise et enfilé mes plus beaux habits comme maître Shan me l’avait ordonné, je m’étais installé sur le pont du navire en contemplant l’île qui se dessinait au loin tout prêt de l’horizon. Il s’agissait en réalité d’un archipel composé d’une centaine de petite île tous très proche les unes des autres. De loin, on aurait dit qu’une forêt avait poussé en plein milieu de l’océan. J’étais tout simplement fasciné par le spectacle que cette île m’offrait. J’avais vu dans des livres de biologies des îles extrêmement belles et luxuriantes, mais jamais je n’en avais vu des semblables. L’île me semblait tout ce qu’il y avait de plus irréaliste. Une forêt qui émergeait de l’eau, des bulles de toutes les tailles et de toutes les couleurs qui virevoltaient dans toutes les directions…C’était tout bonnement magnifique. Depuis ma naissance sur Heaven Town, la cité mécanique, je n’avais pas eu l’occasion de voir toutes les beautés du monde. Finalement, notre navire accosta près du Groove numéro 41. Je ne savais pas exactement ce que nous venions faire sur cette île, Genjô ne m’ayant informé que d’une seule chose : « On vient voir quelqu’un ». Je le suivais en silence à travers la ville en posant mon regard sur tout ce qui bougeait dans mon champ de vision. On aurait presque pu croire que nous nous trouvions dans un lieu magique et féérique. Des bulles flottaient au gré du vent dans toutes les directions, on croisait des gens de toutes les espèces et de toutes les couleurs. C’est lorsque je croisai du regard un énorme homme-baleine que je fus le plus surpris. Enfin !!! Un homme-poisson. Toute ma vie, j’en avais vu en livre et j’avais entendu mes voisins en parler…Et finalement je pouvais poser mes yeux sur l’un d’entre eux. Cependant, Genjô me stoppa dans ma contemplation en me tirant par les cheveux dans la direction où il voulait aller. « Tu ne dois jamais fixer les gens directement dans les yeux ici…C’est un plan pour finir découpé en petit morceau. »

La marche était longue…Très longue même. Je m’ennuyais fermement. Bien que ces îles étaient très belle, après quinze minutes, tout me semblait être du pareil au même. Pour passer le temps, je décidai de m’exercer un peu avec mon tout nouveau pouvoir. Ce matin même, j’avais goutté à la puissance même en avalant une bouché d’un fruit du démon qui me permettait maintenant de faire pousser des parties de mon corps en grande quantité partout dans mon champ de vision. Jusqu’à présent, j’avais été capable de faire pousser des bras et des jambes, mais rien de plus. J’avais essayé de faire pousser séparément mes mains et mais pieds, ou bien encore un œil, mais pour l’instant je n’étais pas capable. La quantité de membres que je pouvais faire apparaître en même temps ne semblait pas elle non plus limité, mais plus j’en faisais apparaître et plus s’était exigent. En me basant sur quelques tests et quelques calculs rapides, je compris que le nombre optimal et maximal de membres que je pouvais faire apparaître d’un seul coup était de dix. Au-dessus de ce nombre, je m’épuisais trop rapidement. Au bout d’une heure de plaisir, Genjô m’arrête brusquement en me disant que ce n’était ni l’endroit ni le moment de faire de telle plaisanterie car les utilisateurs de pouvoirs comme le mien était très mal vu dans les parages. Je repris mon calme et mon sérieux, en ne rouspétant presque pas cette fois-ci, et je me remis à marcher bien droit, comme un véritable petit soldat. Soudainement, une enclume tomba du ciel tout droit devant nous où elle créa un trou béant. Quelques instants plus tard, elle fut suivie par un énorme colosse de chair et de muscle. Comme si de rien n’était, Genjô alla s’installer dans l’herbe avoisinante et il me dit que ce combat était le mien. Je devais jouer ma vie et gagner contre ce monstre…Lui ou moi…Un seul gagnant. D’un geste vif, je sortis de la poche intérieure de mon veston noir mon lance-pierre et de l’autre main, je m’emparai d’une bille métallique. D’un mouvement tout aussi rapide, j’armai mon arme et je lançai le projectile vers mon adversaire. Ce dernier l’attrapa sans aucune difficulté avec sa puissante poigne et il me rit au visage.

« Mouhahaha ! Tu vas devoir faire mieux salle morveux si tu veux avoir une chance contre moi. »

Le colosse reprit en main son immense enclume et il la souleva comme si de rien n’était, comme si elle n’avait pas été plus lourde qu’une plume. Alors qu’il la lança une nouvelle fois vers moi, je frappai l’air sous mes pieds pour le condenser et m’en servir comme appuie pour me propulser bien haut dans les airs, suffisamment haut pour éviter l’énorme projectile. Je plongeai ma main dans une poche de mon veston et j’en sortis une petite bille rouge que j’armai aussitôt sur mon lance-pierre. Le projectile partie à toute vitesse vers mon adversaire et il lui éclata en pleine figure, répandant ainsi un nuage de poivre dans ses yeux, son nez et sa bouche. C’était mon attaque fétiche. Parfaite pour distraire et bloquer l’ennemi temporairement. Je profitai du moment de diversion pour enchaîner avec une autre attaque.

« One arm Fleur : strangolamento ! »

L’un de mes bras poussa sur l’épaule du colosse et il commença à se resserrer violement autour de son énorme cou. L’ennemi ne sembla nullement affecté par l’attaque et il commença même à ricaner. D’un seul geste, il se débarrassa du bras qui le gênait et il fonça vers moi. Merde ! Il ne semblait même pas affecté par la douleur que le poivre lui avait causée. Ses yeux étaient encore rouges et pleurant et il continuait de tousser, mais cela ne semblait pas le déranger du tout. J’effectuai un nouveau Geppou pour éviter sa charge meurtrière, mais alors que je m’élançai vers le ciel, je sentis une puissante main se refermer autour de ma petite jambe et qui m’attira vers le sol. Alors que mon corps nouvellement musclé s’abattait durement au sol, je me rendis compte à quel point j’avais surestimé la hauteur de mon sceau, et surtout la porté de mon adversaire. Lorsque mon visage s’écrasa par terre en même temps que mon ventre, je sentis une terrible douleur parcourir mon corps tout entier, comme si on venait de me fracasser tous les os du corps d’un seul coup. L’écho de mon cri put être entendre jusqu’à l’autre bout de l’île et il résonna pendant un long moment. Mon ennemi ne lâcha pas prise. Après m’avoir écrasé au sol comme un vulgaire insecte, il me releva en me tenant la jambe et il me fit osciller dans toutes les directions, jambes en l’air et tête vers le bas. Ma tête tournait dans toutes les directions et je pouvais commencer à sentir le sang effectuer une pression de plus en plus forte contre les parois de mon crâne, ce qui me donnait un mal de tête épouvantable. Je sortis mon jack-knife de la poche de mon pantalon et je le plantai de toutes mes forces dans les côtes du colosse. Il laissa échapper le plus terrible des rugissements que j’avais entendu de toute ma vie, un rugissement qui, j’en étais sur, aurait pu faire trembler de peur la plus féroce des créatures sauvages. Alors qu’il me laissa retomber sur le sol, je tentai du mieux que je pus d’atterrir sur mes deux pieds, ce qui ne fut pas facile puisque j’avais encore la tête qui tournait. Ma démarche était chancelante et j’essayais de retrouver l’équilibre en m’appuyant sur un quelconque objet. Avant que je ne retrouve complètement mes esprits, le pirate avait déjà recommencé à foncer vers moi, le poing entrain de se charger, et il me l’écrasa en pleine poitrine. Momentanément, je fus privé de ma respiration et mes poumons se vidèrent de leur air. Je paniquais, je cherchais mon air, ma vision était complètement embrouillé…Est-ce que j’allais mourir? Dans un moment de confusion, je tentai une dernière attaque contre mon puissant adversaire.

« Ten arms Fleur : Pugno! »

Dix bras poussèrent alors un peu n’importe où sur le corps de mon adversaire et tous en même temps, ils donnèrent un coup de poing sur sa poitrine. Il broncha et laissa échapper un nouveau cri de colère et de douleur, mais ce ne fut pas suffisant pour l’arrêter. Le colosse se débarrassa d’un seul geste de tous les membres qui obstruaient son corps et il bondit dans les airs avec une fougue et une agilité que m’épatait. Avant même que je puisse réagir d’une quelconque manière, il se retrouva derrière moi et il écrasa la plante de son pied contre mon dos ce qui me catapulta une dizaine de mètre plus loin où j’atterris directement sur un petit stand de légumes. Je gisais à demi-inconscient sur le sol, complètement paralysé par la douleur…

¶ END OF FLASHBACK ¶

Je ne pouvais pas échouer…Je l’avais pourtant promis à Genjô-sama. J’avais mal partout, mon corps était complètement immobile et j’avais beau essayer de toutes mes forces, je ne parvenais pas à faire bouger autre chose que ma tête. Je gisais ventre à terre en plein centre de ce qui fut il n’y a pas si longtemps un stand de fruits et légumes. Le terrible colosse avançait vers moi d’un pas lent, mais déterminée, l’enclume entre les mains. Jamais de ma vie je n’avais été autant terrifié par quelque chose. Je sentais la mort proche et je n’aimais pas cela. Je ne pouvais pas quitter ce monde qui me réservait encore tant de surprise, se serait faillir à ma tâches et à mes rêves. Je rassemblais mes dernières forces pour tenter une dernière et ultime attaque contre mon ennemi. Si elle échouait, je ne donnais pas chère de ma peau si Genjô n’intervenait pas pour me sauver.

« Ten Legs Fleur : Gigante gamba ; sparato nelle palle ! »

Sur le sol, juste devant le colosse qui se trouvait encore à un peu moins de dix mètres de moi, dix jambes éclorent les unes sur les autres et elles formèrent une sorte de jambe géante, aussi grande que celle du colosse au moins, peut-être même un peu plus. L’énorme jambe se balança rapidement vers l’arrière et elle écrasa son coup contre les parties génitales de mon adversaire. Toujours immobile, je souris à pleine dente lorsque j’entendis mon adversaire bouillonner de rage et pousser un énorme cri. Il avait beau être très gros, très grand et surtout très imposant, il n’en restait pas moins qu’il était un homme…Et comme tout homme, il possède une faiblesse universelle…Sous la puissance du coup et le poids de son enclume, l’homme commença à chanceler dans toutes les directions et bientôt, avant qu’il ne parvienne à se ressaisir, il trébucha contre une roche et il s’écrasa sur le dos. L’enclume qu’il portait s’écrasa avec force contre son torse et après avoir poussé un dernier cri, il se tut…Je l’avais eut? Je l’espérais…Parce que sinon je ne pourrais plus combattre du tout. Ma vision s’embrouilla de plus belle et je sentis ma conscience me quitter progressivement.

Quelle fin de combat inattendue et navrante, la lutte avait été rude et laborieuse, mais finir d’une telle manière était le summum de la médiocrité. James avait essuyé plusieurs coups de fortes importances, c’était relevé à chaque fois, mais la force de l’homme dépassait grandement ce qu’il avait prévu. Même si il utilisa son pouvoir avec minutie, précision, force et persévérance, le dernier coup donné fut d’une telle bassesse… Le coup fut bien donné, toute les jambes du jeune apprenti s’unirent pour n’en former qu’une, aussi solide que le rock et d’une rapidité déconcertante. Le choc contre les parties intimes de notre adversaire fut brusque et le craquement de ces dernières parvint jusqu’aux oreilles de Genjô, qui ne put que prier et serrer les dents pour le salut d’Aldea. Celui vira au rouge, teint par la douleur, en même temps, qui aurait bien pu résister à cela, son cri résonna dans tout les alentours, les oiseaux s’envolèrent, les bulles éclatèrent sous le son strident du cri, Aldea avait donné toute son âme dans ce cri. Il chancela, s’appuyant d’arbre en arbre, il eu la malchance de poser son pied sur la mauvaise roche au mauvaise endroit, quelque peu humide, mais assez pour être des plus glissante, et tomba et son pauvre dos heurta cette dernière, sans oublier son enclume, arme de prédilection qui lui tomba lourdement sur la poitrine. James tomba dans l’oubli, son corps s’affala sur le sol, son adversaire quand à lui, était le victime de nombreuses convulsions, les douleur dues au choc lui avaient retourné les méninges. Il hurlai tout en donnant des coups dans le vide à faire trembler le sol. Genjô s’approcha de l’agonisant, le regarda puis l’assomma d’un coup de poing net atteignant le nez du géant qui se cassa sous le choc, tout comme sa vivacité. L’apprenti et la cible tout deux dans les vapes, Genjô regarda le ciel et se dit enfin qu’il n’aurait pas du laisser James combattre seul, il avait bien progresser mais pas au poing d’abattre un monstre de force. Notre agent du CP9 pris les deux corps inertes sur ses épaules, la ville n’était pas trop loin, l’on entendait les coups de feu retentir et les bocks de bière s’entrechoquer. La balade ne fut pas longue, Genjô arriva directement dans la festivité, des pirates faisaient tranquillement la fête et virent l’agent et ses deux colis qu’il portait sur le dos, le silence retenti. Genjô marcha jusqu’à un stand de change, ceux-ci sont situés partout sur l’île, incrémenté d’une prison en granit marin et d’un coffre fort bien rempli, ils sont la seul représentation de la force maritime ici. Quiconque capture un pirate se trouve dans le droit de le donner sans hésitation aux forces de l’ordres, qui le payeront pour cela, c’est comme ceci que marche les avis de recherche et leurs récompenses. La prise de James valait près de 100.000 Berrys, et pour vivre ici, il faut de l’argent, de plus, se faire passer pour un chasseur de prime est toujours mieux que de passer pour un agent gouvernemental.
La somme fut versée, le colis fut livré, la grosse masse atterri coincée derrière des barreaux quelle ne pourrait défaire, des barreaux qui allait sceller son destin, la prochaine halte fut un bar, où Genjô posa délicatement son apprenti sur une chaise et alla demander à boire, il était temps de se reposer et de trouver de bons informateurs. Le serveur arriva après quelques minutes d’attente et posa sur la table la boisson commandé, une sorte d’eau de vie mijotée à la méthode Shabondy, une légère odeur de prune, une couleur faisant penser à de la poire. Voici une boisson, qui vous réveillerait un mort, et James allait en connaître les bienfaits, Genjô se pencha au dessus de son disciple et rapprocha lentement le verre des lèvres de l’adolescent tout en redressant sa tête pour lui donner une position plus confortable et faciliter l’ingurgitation. Il faut tout de même avouer que James allait sentir passer cette substance, ses boyaux allaient hurler et s’entortiller, ses yeux se révulser et papilloter, mais au moins, il aurait repris connaissance. Le moment clef apparu enfin, une seul goutte coula sur les lèvres du disciple avant de rentrer dans sa gorge. La réaction fut rapide, Genjô se pris un coup de poing reflex de James qui avait sous la douleur et l’étonnement bouger par reflexes. La scène fut des plus comique, James à quatre pattes par terre entrain de s’étouffer et de l’autre coté, Genjô, assis sur le cul, l’œil droit gonflé et commençant à perdre patience. C’était la goutte d’eau qui avait fait déborder le bock de bière ! La boisson était tombé par terre, tout comme nos deux compères, James commençait à peine à retrouver sa respiration quand Genjô le pris par le col, le regarda avec de grands yeux amandes, hébergeant dans leurs abîmes un esprit salvateur.

-C’est comme cela que tu me remercie ? Tien, voici de l’argent de poche, à ton âge tu te bas encore avec des jouets et nous allons régler cela, règle ma consommation perdue par ta faute et après rejoins moi dehors.

Le jeune homme s’exécuta, ayant reçu 100.000 Berrys de la part de son maître, il avait déjà compris qu’il s’agissait de la somme donné pour Aldea, son ancien adversaire. Il rejoins vite Genjô dans la rue, qui commençait à être bondée de monde.

-Un jour, ton sale lance pierre te lâchera, ne compte pas trop dessus, tout comme tes pouvoirs, si tu à failli perdre ton premier combat, c’est juste par le simple fait que tu utilise trop tes pouvoirs. Tu es un agent du CP9 entrainé, ton corps est résistant et rapide. Souviens-toi de cela lors de ton prochain combat.

Genjô pointa du doigt une armurerie au coin de la rue.

-Allons là-bas, c’est ton argent, fais-en ce que tu veux.

Sujet: Re: Recherche de Nate Aisu: Shabondy Dim 10 Jan 2010 - 11:52

Le duo marcha en direction de l’armurerie, la rue était pleine à craquer, les marchands ambulants montraient leurs articles, tous plus loufoques les uns que les autres. Cette partie de l’île était devenue un vrai coupe-gorge, les pirates, les chasseurs de primes, les révolutionnaires, les pillards et vendeurs d’esclaves, cet endroit était le moins sur du monde. L’armurerie se situait à l’intersection de deux ruelles en parfait angle droit, ces rues étaient celles des revendeurs d’armes, des trafiquants de drogues, des maisons de passes et encore pire. Genjô détestait cet endroit, mais aimait il y a un certain temps ce promener ici, se battre contre les forces présentes et découvrir un tout autre univers. Aucune force de police ne vient ici, le dernier marine ayant eu le courage de mettre son pied ici fut immolé et pendu au dessus d’un puits, les malfaiteurs furent bien sur trouvé et envoyé en prison mais le mal était déjà fait, ces rues étaient maudites. Ne craignant rien et surtout n’étant au courant de rien, James marchait tranquillement, ayant caché son butin avec efficacité, c’est Genjô qui lui ouvrit la porte de l’armurerie. Cet endroit puait, des rats vivaient librement et se nourrissaient en grignotant un vieux morceaux de pain posé sur le comptoir, comptoir qui ne comportait aucune sonnette ou autre moyen d’avertir de sa présence. Ce fut par chance qu’un vieillard passa devant la compagnie et s’installa derrière son comptoir, homme au lunette aussi ronde que la lune, tout comme son ventre d’ailleurs, il paraissait être le maître de ces lieux, chassant les rats devant lui à coup de couteaux dans le bois dur du comptoir, tout ceci paraissait d’un pittoresque à faire pâlir n’importe quel individu.

« Quesqu’vous voulez les jeunes ? »

Genjô se promenait tranquillement, regardant les étalages, certains comportaient des épées rouillés, des œuvres de manufacture grossières et inimaginables, vendre cela était vraiment le signe d’une pauvreté navrant, il est normal que la maladie ravage cette partie de la ville, un seul coup d’épée et vous attraper le tétanos et encore bien d’autres choses pas ravissantes. James lui, regardait lui les stocks d’armes basiques, d’un état correct et surtout valant leur prix, mais son regard resta figé sur un blouson d’une élégance remarquable qui était fait d’un tissu rare, ce James, toujours attiré par les belles choses et de bonne facture. Il pointa du doigt l’objet désiré, le vieil homme se retourna et pris le manteau en question, le posa sur le comptoir juste après avoir passé son bras pour enlever les fientes et miettes de pains que ces satané rongeurs avaient posé partout.

« Belle ouvrage hein ? Cela à appartenue à un pirate assez connu fut un temps, on l’appelait « mille-pattes » héhé, je me rappelle quand il ma vendu cte choses pour des clopinettes, d’ailleurs il est mort le lendemain avec une fourchette dans l’œil… Enfin bref, je vous explique un peu, cte blouson, cte tunique, enfin ct’affaire quoi dispose dans son intérieur et dans sa doublure des emplacements pour différents type d’armes, mille-pattes s’en servait pour ne jamais être à court de munition et d’épée. La vous voyez, c’est parfait pour mettre un pistolet, et dans la doublure, paf vous pouvez mettre au moins 2 fusils. Vos yeux montrent que vous êtes intéressé, je vous le fait à 10.000 Berrys ! »

Un somme totalement folle pour un simple blouson, bien qu’il soit beau et totalement dans les goûts de James, cela restait un escroquerie, mais l’apprenti restait maître de ses actes et ne changea pas d’avis, il tendit une somme d’argent assez conséquentes, encore plus élevé que la somme voulue par le vendeur.

« Voici 30.000 Berrys, pour cette somme, je veux le blouson et que chaque compartiment dont il dispose soit rempli de l’arme la plus adaptée. »

« Bie-bien sur, tout de suite. »

« Et ne lui refilé pas de la gnognotte comme il y a ici… »

Le vieil homme parti dans la remise, il venait de faire une affaire en or, mais ses deux clients n’avaient pas l’air d’être des gens à prendre à la légère , peut-être des chasseurs de primes, peut-être pire… Il revint peu de temps après les bras chargés d’armes à n’en plus compter, pas loin d’une vingtaine d’armes, tout pour une fois de bonne qualité. Le vendeur entreposa chaque nouvelles acquisitions à son emplacement voulu, il était vrai que ce blouson renfermait un nombre impressionnant de cachettes en tout genre.

« Alors cela nous fait 4 sabres, chacun mis à l’intérieur du blouson, 3 fusils dans la doublure, 4 pistolets dans les poches avant et à l’intérieur. Je vous ai mis aussi des pistolets de petite taille dans vos manchette, cela fait 2 armes de plus, à la place d’un 4ème fusil, je vous ai mis une massue à une main, au cas où les épées ne suffiraient pas. A oui, dans votre col se trouve des couteaux de lancer, au nombre de 6, après, je ne vois pas au mettre d’autres armes. »

« Cela suffira, merci. »

« De rien mon p’tit »

Genjô et James sortirent du magasin, le vieil homme tenait dans ses mains la recette de cette affaire et pleurait de joie, cette ville avait vraiment un problème monétaire des plus important. Le duo se retrouva encore une fois dans la rue, la foule était encore devenue plus dense, des prostitués, des voleurs, chacun faisait leur travail et vivait leur vie au jour le jour. Mais dans cette foule biscornue, une silhouette, puis une odeur titilla les sens accrus de Genjô, son regard se figea, un homme venait d’entrer dans le bar d’en face, et cette personne l’avait intrigué au plus au point.

« Quel bande d’amateurs, viens petit, on va en face. »

Genjô suivit de son disciple traversa la rue, ils entrèrent dans le bar, celui-ci était bombé, au moins une personne gagnait bien sa vie dans cette île de fous, ressemblant en tout point au bar de type Western, avec une musique bien rétro, des coco girls toutes ravissantes et surtout une ambiance tendu comme c’est pas permis. Un pas de travers et une guerre urbaine apparaissait. Rien de grave pour Genjô, celui-ci s’installa à la table de l’individu, lui pris son verre qu’il venait de recevoir et lui parle en le regardant droit dans les yeux.

« Vous les gars de la marine êtes reconnaissables à 20km, votre odeur de parfum bon marché et de poudre à canon, c’est vraiment trop futile, alors ? Espion en mission ? »

L’homme venait de se crisper comme une araignée entrain de mourir, il était découvert, et souvent cela signifiait la mort, des gouttes de sueurs coulèrent le long de son front et de ses lèvres, ses mains sous la table tremblaient comme des feuilles, il devait sans doutes tenir des pistolets, braqués sur Genjô.

« Je ne suis pas la pour toi, je dois voir Bidebang. »

« Mais il est mort monsieur, la nuque fracassé après une chute, nous sommes sans dirigeants mais nous devons tout de même faire notre boulot d’investigation. »

« Quoi ? Il me fait venir ici et meurt sans me prévenir ! »

« C’est un peu normal monsieur … »

Genjô tapa du poing sur la table tellement il était énervé, celle-ci se cassa en deux et pour une raison encore inconnue, une bagarre apparue, les poings volèrent, les tables et les verres aussi. Devant ce tumultes, Genjô attrapa par le col l’agent de la marine.

« Tu sais quelque chose à propos de Nate Aisu ? Tu es un confident de Bide donc il a surement dut t’en parler ! Réponds ! Et James calme moi tout ça bordel ! »

James s’exécuta directement, ses bras apparurent autour de lui et prirent chacun les armes cachés de notre nouvel agent du Cp9, la bagarre s’arrêta directement, certains fuirent apeurés par l’utilisation d’un fruit du démon, d’autre tombèrent sur leur chaise, reprenant leur discussion calme et posé. En deux coups de cuillères à pot, James avait rétablit la situation.

« Et vous la, personne n’a entendu parler de Nate Aisu ? »

« Des rumeurs monsieur, comme quoi il serait mort en trahissant la marine, mais sa ce n’est que les rumeurs de Shabondy ! Il aurait aider un révolutionnaire et serait mort pendant qu’il fuyait…. »

Malheureusement les rumeurs de Shabondy étaient souvent exactes, et Genjô croyait cela, tout ce voyage avait été conclu par un payot de bas-étage. Tout ce voyage pour presque rien, m’enfin, l’épée de Damoclès était enfin levée, Genjô allait enfin pouvoir repartir pour la base et donner son rapport à Anima, qui devait sans doute être impatiente. Genjô avait réussi sa mission, mais n’avait pas pu ramener le corps de Nate Aisu, il avait entrainer son disciple et remis les pieds sur Shabondy, et tout cela pour un seul homme. D’un certain coté, Genjô était content que cela finisse. Le voyage de retour ne fut pas long, la proximité de la base et de l’île d’où partirent nos héros permis à nos compères de s’entrainer pour la dernière fois lors de cette mission. Arrivé au Quartier Général, il ne restait plus qu’à donner son rapport, qui finirait la où tout à commencer, dans la Bibliothèque.

"Juste gamin, la prochaine fois évite de braquer des types avec des armes pas chargées. "

Fin de la quête

» L'interview Véridique d'Antharia Aisu!
» Les Hope N' death débarquent sur Shabondy !
» C’est les soldes ! [Shabondy, Rang C, Gouvernemlent, Rétablir la Justice]
» Une equipe reformée ! [Shabondy, Rang C-B, Chasseurs de Prime, Sauvetage]
» [Validée]Nate, Cyclone Narcissique