Godwrath D. Nicholas [Terminé]

~~~~~~~~~~Présentation du joueur ~~~~~~~~~


It's me !! God' !!


~~~~~~~~~~Présentation du personnage ~~~~~~~~~~

Soyons honnête, Nicholas n'a rien d'exceptionellement différent des autres... Taillé comme un athlète, ce fringuant jeune homme de 27 ans avoisine le bon mètre quatre-vingt dix pour sa "presque-centaine" de kilo. "Fringuant", c'est exact, et cela se voit par l'attention toute particulière qu'il semble porter à sa garde-robe constituée exclusivement de costards-cravates et de chemises qu'il laisse toujours négligemment ouverte. Ce petit côté "je suis chic, mais pas conformiste", est appuyé par une chevelure noire élégamment en bataille allant de paire avec un regard ténébreux et sûr de lui. Ceci devrait faire le bonheur des Femmes... ou pas. Mais ceci est une autre histoire, abordée un peu plus tard. Que dire d'autre ? Ce jeune homme semblant avoir tout pour lui, avec une apparence de tombeur... n'en donne pourtant pas l'image lorsqu'il daigne se mettre en mouvement. D'une démarche rarement droite, mais plutôt traînante, Nicholas nous montre toute la splendeur de son caractère mou et flemmard. A un tel point, qu'il privilégie se déplacer par l'intermédiaire de son fruit du démon pour les trajets dépassant la centaine de mètres... Point de démarche fière, assurée et droite, donc. Et même si il semble dégager une aura de confiance, digne de quelqu'un qui semble de jamais douter, il est vite rattrapé par sa voix, souvent fatiguée quand il se sent forcé de prendre la parole. Cependant, ce qui étonne toujours autant ceux qui ont fait l'immense effort (option maux de tête), c'est sa capacité à adopter une tenue différente lors de certains combats. En effet, si lors de la majorité de ses missions, il remplit son office avec le flegme d'une poule, il se révèle être un combattant droit et ferme lorsqu'il le faut. A un tel point, qu'on en vient à se demander si c'est bel et bien la même personne qui se tient là. Lors de ces rares moments de sérieux déclenchés un peu bizarrement, nous avons à faire à un combattant droit au regard d'acier. Ce même regard bleu et perçant qui fait la fierté de la famille dont il est issu... la sainte famille Godwrath.

Goru Goru no Mi
(Logia de la Foudre, pour un garçon désinVOLT, haha)

Se battre contre la pseudo-Justice du Gouvernement, se trouver un meilleur hamac, protéger ses amis/les civils à tout prix, et répandre son nom pour ternir l'image de son père : Godwrath D. Alexander.

L’histoire de Nicholas débute durant une guerre qui opposa littéralement le ciel et la terre. Une bataille dans laquelle les Anges, ces créatures les plus proches de Dieux, ne furent pourtant pas considérés comme étant du bon côté des choses. Cette guerre obscure, qui ne fut que très brièvement évoquée comme une opération de routine dans les journaux de l’époque, s’est pourtant belle et bien déroulée avec son lot de cruauté et de sans versé… Ce fut il y a 27 ans. Nom de code : opération « Trône Céleste ». A ce sombre moment de l’histoire, la Marine était en première ligne pour attaquer un point spécial situé dans les cieux : Martyria, île céleste censée avoir abrité des opposants au régime, proches de Monkey D. Luffy. Cette rumeur évidemment infondée, fut ainsi l’instigatrice des tristes évènements qui vous seront relatés ici…

Ce fut donc il y a 27 ans, les meilleurs éléments de la Marine de l’époque furent dépêchés pour mener une enquête musclée à Martyria, en vue de confirmer la présence de criminels gouvernementaux. Une terrible répression s’abattit sur la population en à peine quelques heures, plus de temps qu’il n’en fallait pour installer plusieurs contingents entiers d’officiers afin de resserrer l’étau sur les habitants. Les enlèvements étaient réguliers, avec leur lot d’atrocités innommables... Tortures, violences sur civils, sévices public, tout était bon pour mettre la pression sur le peuple et tenter d’arracher la moindre information. Mais un acte seul, déclencha l’apocalypse : un meurtre. Une balle placée entre les yeux d’une fillette de sept ans, pour un motif aussi futile que celui d’avoir osé demander traiter de « méchant » un officier éméché qui venait de violenter sa mère en essayant de lui voler sa vertu. Ce fut le feu aux poudres, et un violent mouvement de résistance s’organisa pour venger la fillette, martyre malgré elle d’une guerre sans aucun sens. Un personnage s’illustra trè vite au sein de ce mouvement de résistance : Orwell D. Amy, fille du chef de l’île et prêtresse locale, exécuté aussitôt après le meurtre de la jeune fille pour « propos hostile à l’égard du gouvernement »… Amy frappait vite et fort, après avoir rassemblé les plus courageux d’entre les anges, qui avait décidé que leur vie n’avait aucun sens s’ils ne la mettaient pas à contribution pour la défendre. Ainsi était né le « Mouvement de Libération Angélique ». Angélique… c’était également le nom du tendre cœur qui avait été sacrifié sur l’autel de la démence…

Un officier fit rapidement ses preuves et démantela une bonne partie du réseau à lui seul. Il se nommait Godwrath D. Alexander, actuel Vice-amiral, et héros de la Marine en devenir. Au moment des faits, Alexander était un lieutenant plein d’ambitions, fermé dans sa vision des choses liées à la guerre sainte contre les criminels mondiaux… en résumé, le pion parfait à manipuler pour lui faire rendre cette guerre parfaitement justifiable. Alexander avait la vingtaine d’années cette époque. Mais s’il s’était vite construit la réputation d’être un tueur et traqueur implacable, il n’a également eu aucun mal à se faire considérer comme ennemi numéro un de la rébellion. Les attentats se succédèrent contre sa compagnie, mais sans résultat. Alexander demeurait insaisissable.

Cependant, un jour allait changer le destin de ces deux hérauts de la guerre. Mêlée aux civils durant la journée pour espionner efficacement les agissements de la Marine, Amy avait pris l’habitude de servir au bar le plus couramment visité par la compagnie dans laquelle servait Alexander, usant du proverbe « pour te cacher de ton ennemi, places-toi devant ses yeux ». Lors d’une journée harassée par les tourments de l’hiver, seul Alexander revint d’une mission où avaient péri tous ses coéquipiers… Le MLA avait frappé aux abords d’une montagne nuageuse, suspectée d’être un nid à rebelles. Un traquenard savamment orchestré avait eu raison de la stratégie militaire gouvernementale… Et c’était un Alexander abattu qui s’était présenté ce jour-là au bar de la Rose des Vents. Amy le prit aussitôt à part, l’éloignant à une table reculée, prétextant partager sa douleur pour mieux en apprendre sur les possibilités de ripostes de l’armée. Mais contre toute attente, ce fut face à un homme parmi tant d’autres, qu’elle eut à faire. Alexander, cet homme de foi, à la conviction inébranlable, fissura le cœur résolu de l’ange en racontant le récit de sa vie après avoir brisé son vœu de sobriété. Le jeune homme qu’il était alors avait baissé sa garde, sa lourde carapace de paladin Godwrath, et s’était abandonné aux pleurs et aux cris, après avoir perdu toute son unité… Amy ne s’était jamais imaginée pouvoir un jour se prendre de pitié pour celui que son organisation avait toujours considéré comme le démon en personne. Son mantra, focalisé sur l’esprit effondré du jeune prêtre, lui avait renvoyé en pleine figure toute la sincérité de son combat. Il n’était finalement qu’une victime d’une manipulation parmi tant d’autres perpétrées par le Gouvernement, ce serpent insidieux qui savait empoisonner par les mots. Elle se prit d’affection pour Alexander sans crier gare, malgré sa lutte contre la Marine, elle avait ouvert son cœur à cet homme, éblouissant de sincérité et d’honnêteté, qui malgré ses crimes envers ses frères d’armes, n’était finalement qu’un pion. Ceci ajouté au charme chaste du jeune homme, brisa ce cœur plein de haine et de rancune. Ils discutèrent jusqu’au bout de la nuit, bien après la fermeture du bar. Lui, avait trouvé un refuge pour son cœur qu’il n’avait jamais connu auparavant, et avait ressenti un étrange sentiment vers la fin de la soirée envers la jeune Femme qui ne lui avait pas encore avoué qui elle était vraiment. Quant il fut enfin l’heure de se quitter, Alexander ne tenait plus vraiment sur ses jambes, et Amy se sentit obligé de l’emmener chez elle pour éviter au jeune prêtre de se faire agresser au coin d’une ruelle.
Incapable de se déshabiller pour retirer ses vêtements crasseux, elle avait entreprit de s’en occuper à sa place… et quelle fut sa surprise de voir ce dos et ce torse brisés par les sévices d’une vie entièrement vouée à l’armée… Une énorme cicatrice lui barrait le dos de l’omoplate au bassin, le tout parsemé de plusieurs traces plus ou moins difficiles à regarder tellement les origines avaient du être terribles à supporter. Le torse était balafré d’une multitude de cicatrices dans le même genre, mais en nombre bien supérieur, signe de l’homme qu’il était, préférant affronter ses ennemis de face. Amy passa alors ses doigts fins sur les stigmates du prêtre qui s’était écroulé sur le lit, les larmes perlant de nouveau sur ses joues. Ils e mit à lui parler de sa vie, de sa jeunesse qu’il n’avait pas eu. Il lui raconta que même s’il ne regrettait pas d’avoir dédié sa vie à Dieu, il se demandait parfois comment avait été sa vie s’il avait embrassé la vie d’un homme lambda, avec une Femme, des enfants et une vie d’une haute humilité. La jeune Femme allongea alors son corps qu’elle venait de dénuder à son tour sur celui qui lui faisait face, endolorit par tant de souffrance, et entreprit de lui faire connaître pour la première fois de sa vie la douceur et l’amour en lui offrant sa pureté. Le vœu de chasteté d’Alexander vola en éclat en l’espace d’un instant, fragilisé par l’état du prêtre, au bord de la mort spirituelle. Ce souffle qu’il sentait sur lui était celui d’un ange, et le libérait de sa douleur longuement subie. C’était si bon d’être près d’elle… et c’est ainsi qu’il se laissa aller au gré du plaisir, et de la délivrance de ses maux. Cette nuit-là, se déroula l’union de deux êtres malmenés par une guerre dont ils ignoraient tellement de choses, et qui étaient chacun dans les deux camps opposés. Une union sacrilège autant pour la Marine que pour sa Némésis, qui libéra de manière certes éphémère cette Femme et cet homme des chaînes de la souffrance. Mais cette union des chairs fut également l’origine de la naissance du véritable protagoniste de cette histoire…
En cette nuit de guerre, par cette combinaison de deux actes interdits - vœu de chasteté et de virginité - naquit celui qui allait devenir le pavé dans la mare du Gouvernement Mondial, cet enfant interdit : Godwrath D. Nicholas.

Dans l’ignorance de la fécondité, cette union secrète perdura quelques mois, durant lesquels Amy n’avait toujours pas annoncé sa véritable identité à Alexander… Mais à la fin de la guerre, il finit par apprendre le douloureux secret après avoir réussi à localiser le repère du MLA… Retrouver sa bien-aimée en plein conseil de guerre avec ces fameux criminels tant recherchés… Alexander fut brisé, et la Marine condamna à mort les têtes pensantes du MLA, sous l’échéance d’une semaine, afin de bien faire suivre l’information sur toute l’île céleste. Au bout du sixième jour, Amy avait entreprit de se laisser mourir, terrassée par le regard plein de haine que lui avait lancé le prêtre quelques jours plus tôt, persuadée qu’il ne lui pardonnerait jamais cette trahison. Son amour l’avait rejeté, et la mort l’attendait… C’est alors qu’une alerte retentit dans la prison, des explosions se firent entendre, et de la fumée emplit les lieux en un délai très bref. Entre deux quintes de toux Amy aperçut un visage s’approcher d’elle, appartenant à celui qui venait d’ouvrir sa cellule… Alexander était revenu la délivrer contre toute attente. Mais le regard plein d’amour et d’espoir d’Amy ne lui fut pas rendu. Le prêtre ne prononça pas un mot, et ses yeux en disaient long sur la rancœur qu’il éprouvait encore. Il repartit aussitôt après avoir brisé les chaînes de la jeune Femme, et partit sans demander son reste. Amy délivra ses acolytes, mais fut la seule à s’en sortir dans la course-poursuite qui s’en était suivi avec les forces de sécurité de la prison. Quelques jours plus tard, la Marine annonça la mort des derniers rebelles, Amy y compris. Alexander avait dû réussit à la faire passer pour morte.

La Marine s’en alla, abandonnant Martyria à son triste sort d’endroit après –guerre, emmenant l’amour d’Amy avec elle. Depuis ce jour, elle n’eut plus aucune nouvelle de lui, et inversement. Alexander tenta à partir de ce moment de se racheter de ses vœux non-tenus, et devint la personne que l’on connaît, se forçant à oublier ce triste moment de son histoire personnelle, ou - à son sens – le seul amour de sa vie l’avait trahi avec l’ennemi… A Martyria, la jeune Femme éleva cet enfant qui devint alors le dernier souvenir de l’homme qu’elle avait tant aimé, et l’éleva dans le respect et la vertu, combinant sa profession de prêtresse et les idéaux de son père absent. Si Nicholas devint un jeune homme de cœur et d’une grande bonté d’âme, il n’en demeura pas moins qu’il voua une colère particulière à son père, l’accusant de ne jamais s’être demandé comment allait sa mère devenue malade après son accouchement. Elevé seul par sa mère, le garçon développa une grande sensibilité, qu’il prit soin de masquer par une nonchalance débordante. Il prit vite une apparence de jeune homme zen et posé, préférant observer avant d’agir. Il se construisit une philosophie de vie complètement en décalage avec les croyances de sa mère et de son père en rejetant toute notion de Dieu. La grande solitude de sa jeunesse, dans laquelle il ne réussit pas à se faire beaucoup d’amis à cause de ses ailes inexistantes, le poussa à réfléchir longuement sur le sens de la vie, et en vint à la conclusion que seuls les Hommes sont responsables de leur destinée. Jusqu’à ses vingt-cinq ans, Nicholas vécut dans les îles célestes pour assister sa mère dont l’état de santé s’aggravait d’années en années. A sa mort brutale, ses proches l’accusèrent de ne rien avoir ressenti à la perte de sa mère, bien qu’il n’en était rien. Nicholas n’arrivait pas à pleurer, et ce, depuis tout petit. La mort de sa mère fut une terrible épreuve pour lui, malgré ce manque de manifestation extérieure de ses sentiments, et il s’en était d’ailleurs voulu de ne pouvoir offrir ses larmes à la défunte. Exaspéré par les proches de sa mère qui ne comprenaient rien à cette très particulière relation mère-fils, il décida de descendre parmi les Hommes pour s’exiler et rencontrer d’autres choses. C’est là qu’il entendit parler d’un homme portant le même nom que lui, et dont la réputation ne faisait que croître : Godwrath D. Alexander… son père. Les descriptions de sa mère étaient toutes vraies, cet homme était un fervent croyant et pensait se battre pour la Justice. Et si sa mère croyait également en lui, il n’en était hélas pas le cas de Nicholas qui s’était bien gardé de le lui dire. Sans le vouloir, Nicholas éprouva une certaine jalousie vis-à-vis de cet homme qui était si célèbre malgré tous les maux dont il était à l’origine, et se mit à vouloir s’élever au même niveau, mais au nom d’une Justice différente. Une justice athée, qui ne s’encombrerait pas de ce Dieu inutile que son père aimait visiblement plus que sa mère…

A partir de ce jour-là, il rejoignit la Révolution, afin de faire connaître son nom, qui ternirait de plus en plus celui de son père au fur et à mesure que le sien serait connu comme étant un rebelle à l’idée de Justice du Gouvernement.

Le souvenir de sa mère qui n’aurait pas approuvé ce choix l’attrista, mais pour la première fois de sa vie, ce jeune homme qui n’avait jamais trouvé sa place était devenu sûr d’une chose : en devenant un Révolutionnaire, sa vie aurait enfin un sens.