Chika, Chu... [Fini Fini]

Nom & Prenom : Chika.

Pseudonyme : Chu le Paresseux.

Age : Inconnu.

Race : Il faudrait inventer la race de l’Homme-Paresseux rien que pour lui...

Occupation : Citoyen – Plus connu comme un sportif de "haut niveau".

Rang Spécial : Charpentier de Renom, Star d’Aqua Volley.

Métier : Charpentier.

Physique : La profondeur du regard de Chika est pire qu’un trou noir. Ne vous y perdez jamais... Cette arme que sont ses yeux différents aspirent littéralement le regard d’autrui. L'oeil droit est couleur jade, l'autre est couleur bleu ciel. Le pire étant que, derrière ce regard intense, vous croirez y déceler la réflexion, alors qu’en vérité, le vide interstellaire est plus fourni à ce niveau.

Une fois que vous savez cela, on a presque tout dit. Si Chika n’est pas ce que l’on peut appeler un Dom Juan, il n’est pas moche. Il n’est pas exceptionnellement beau non plus. Il arbore sans cesse la même expression impassible au quotidien, lui conférant un air perpétuellement niais et désintéressé. Sa chevelure décolorée, entièrement blanche, s’ébouriffe violemment dans tous les sens, sans compter qu’il ne se coiffe jamais. Il a une crinière vraiment sauvage.
La plupart du temps à poil, en caleçon voire en toge dans le meilleur des cas, la tenue vestimentaire est le cadet de ses soucis. Son visage endormi forme un contraste marquant avec sa musculature saillante. Difficile de se dire qu’un type comme lui ait pu à un moment ou un autre, développer sa masse musculaire...

Oh, petite parenthèse ! Pour un humain de son âge, Chika est étonnamment grand : 1m95 pour 76 kilos.

Caractère & morale : Avec Chu, la vie sera un long fleuve tranquille... ou pas. Particulier, vous l’adorerez ou le haïrez à la première altercation. Rêveur, constamment perdu dans ses songes abyssales, Son statut est comparable à celui d’un autiste de haut-niveau, enfermé dans son propre monde, se révélant être une personne absolument formidable lorsqu’il s’agit de construire ou de réparer quelque chose, arrêter les balles au but, ou lorsqu’un mot l’interpelle assez pour le faire sortir de ses rêveries.
La conversation n’est pas impossible pour autant, cependant, vous éprouverez beaucoup de mal à avoir une discussion sensée avec ce garçon pour le moins attachant, que beaucoup qualifient injustement de poids et de boulet. Ce n’est pas une flèche, c’est vrai la plupart du temps, et ses remarques, comme son manque de motivation apparent, peuvent apparaître comme de sérieuses lacunes, mais les deux dons principaux de Chika font qu’on peut lui pardonner le reste, en dépit de ses soucis d’élocution et de compréhension. Génie ou parfait crétin ? Certains couperont la poire en deux, et le diront illuminé.

Si Chika est un personnage au charisme indéniable, difficile à vivre parfois, il n’en reste pas moins humain et éprouve de nombreux sentiments, qui ne se manifestent toutefois que lorsqu’il pratique les deux activités susmentionnées. Naïf, il fait confiance et s’attache très vite aux gens, qui abusent aisément de son innocence, laissant derrière eux un garçon toujours plus mélancolique, perdu et plongé dans l’incompréhension d’un monde injuste.

La plupart du temps, il dort. Des fois les yeux ouverts même !

Techniques Spéciales : Sa passion est de réparer. Trouver une arme pour se battre, ce n’est pas son fort. Par contre, demandez-lui de vous fabriquer n’importe quoi, il le fera avec un professionnalisme à vous couper le souffle, comme s’il avait fait ça toute sa vie, et en un temps record.
Bien que sa position au front soit discutable, il suffirait de le choquer avec quelques mots étranges pour le réveiller. Il s’est avéré que certains mots, dont le sens paraissent flous et qui, sortis de leur contexte, sont parfois burlesques, parviennent à sortir Chika de son coma quotidien et à le plonger dans une rage destructrice. Imaginez cette force de la nature déchaînée, alors que vous l’avez connu si paisible. Un choc pour certains, qui fait que Chika n’a jamais eu d’amis...

Autrement, donnez une balle d’Aqua Volley à Chu, et il vous fera des choses avec que vous n’aurez jamais cru possible. Une balle d’A-V, ce n’est pas bien sorcier. C’est une balle ronde, grosse comme deux crânes réunis, extrêmement dure, possédant de petites boules en acier trempé autour d’elle, et à disposant en son centre d’un système rotatif perfectionné propulsant la boule à une vitesse ahurissante. Chez lui, notion relativement vague, Chika possède une balle particulière...

Histoire : L’histoire de Chu n’a rien de passionnante, comme lui.
Né d’une famille pauvre dans une cité ou le vice était maître de tout, son enfance fut difficile.
Garçon normal de prime abord, il aimait profondément sa famille, et plus particulièrement sa petite soeur : Flamme.

Leur père était un honnête homme, un menuisier très reconnu mais que l’on ne payait jamais, car la haute-société considérait que de laisser travailler un bouseux pour eux était déjà un grand honneur. Mais l’honneur ne nourrit pas une famille nombreuse. Leur mère était lavandière, une magnifique femme, à la fois douce et juste. Les temps étaient durs.
Pour les parents, avoir un enfant qui ne dit jamais mot, ne sait ni lire, ni écrire, et utilise la force en raison de son gabarit pour régler ses soucis, est synonyme de problèmes. Malgré les différents de leur enfant, ils l’aimèrent avec tout l’amour du monde... Un jour, il se révéla capable de parler, pour défendre sa mère brûlée à la joue, que les gamins du village traitaient de moche. Fou de colère, il prononça ses premiers mots : " maman est belle ". Cette annonce frappa plus qu’un coup de poing et rendit fou de joie la famille, qui le soir, fit la conception d’une petite soeur au jeune homme.

Pour subvenir à leurs besoins, Chika travailla très jeune aux côtés de son père, l’aidant à vendre à moindre coût ses magnifiques ouvrages sculptés... Flamme naquit quelques temps après, dans une euphorie générale, et on du redoubler d’effort pour nourrir la famille s’agrandissant. Les parents eurent d’abord peur de devoir tenir l’enfant à l’écart de la petite, en raison de sa maladresse et de son gabarit imposant. Contre toutes attentes, Chika se révéla d’une douceur incroyable et éduqua sa soeur avec le même amour qu’on lui avait donné.


Depuis son plus jeune âge, et en dépit de la désapprobation mutuelle de ses parents, Chu était passionné d’Aqua-Volley, un sport extrême qui se pratiquait depuis longtemps et qui donnait lieu à des rencontres internationales formidables. Fasciné par ce sport, il brava un jour l’interdit pour réaliser son rêve : assister à un match d’A-V. Cette étape de sa vie marqua un tournant majeur de son existence. En un soir, tout s’écroula.
Extasié par l’effervescence de ce sport incroyable, emporté par l’euphorie générale, Chika ne vit pas arriver la balle dans les gradins et le hasard ou le destin fit qu’il la reçut en pleine figure. Le choc fut tel que Chu perdit connaissance et sombra dans un coma de trois ans. Ses cheveux et ses yeux prirent une autre couleur durant ces années d’inconscience. La famille était morte d’inquiétude, incapable de survivre, elle dépérit lentement. La mère mourut d’une violente toux, et la petite Flamme fut contaminée avant que Chu ne sorte du coma changé à jamais.
Il ne restait plus que son père, lui aussi affublé de cette horrible maladie, consolé néanmoins par le réveil miraculeux de son unique enfant. La vie était plus dure que jamais et la découverte du nouveau Chika fut un nouveau choc pour le père affaibli. Il était devenu incapable, aussi vivant que la tombe d’un muet... Les années passèrent ainsi, jusqu’au jour ou...


Chika se retrouva un jour, au milieu du stade d’Aqua-Volley, dans les buts, arrivant de nulle part pour remplacer à un moment critique le gardien tombé au combat de l’équipe sur le point de perdre. Tout le monde riait, certains villageois le reconnaissaient et se moquaient de sa mort imminente. Rien ne fut comme ils l’espéraient. Chu arrêta absolument tous les tirs. Il se révéla être un gardien des Dieux, un véritable ange du ballon, capable d’arrêter n’importe quoi... ayant cependant la fâcheuse particularité de s’endormir entre chaque tirs, et de se réveiller au dernier moment. (ce qui a façonné entre autre son surnom de Chu le Paresseux)

Il fut engagé à une somme astronomique par l’équipe, son père accepta à contre-coeur afin qu’ils puissent survivre et payer leurs dettes colossales. Chika devint bientôt une star internationale que toutes les équipes s’arrachaient, un véritable mur vivant. De toute sa carrière, il n’a jamais laissé passé un but. Certains commencèrent à s’intéresser à lui de près pour mieux l’escroquer. Son père, malgré les dettes, mourut de la toux, harassé par la tâche. Chika se retrouva seul, célèbre mais à la rue, délaissé de tous lorsqu’il ne s’agissait pas d’arrêter des ballons...

Afin de se consoler, d’oublier et de se rappeler son père, Chika fabriqua sa propre maison, véritable petit palais, et monta une sorte de stand. D’abord ignoré, il démontra rapidement ses talents en réparant presque inconsciemment ce que personne d’autre ne pouvait réparer. Ainsi naquit une seconde renommée, et tous les partis se jetèrent tels des rapaces sur lui afin d’en extirper un maximum. Triste spectacle.

Aujourd’hui, il est une star d’Aqua-Volley, un Charpentier de Renom, demain, que sera-t-il encore ?

Rêve / But : Aucun. Du moins, il ne l’a jamais dit. Est-ce que lui même y songe ? Nous nous perdons dans la voie lactée Chika...

Le match était terminé.

73 à 0. Les Ouragons avaient encore gagné, emportant tout sur leurs passages, en partie grâce à une seule personne. Le gardien de but vedette : Chu le Paresseux.

Les joueurs, de véritables colosses, défilaient à l’extérieur des vestiaires, félicitant d’une claque timide le gardien fétiche perdu dans ses songes, fixant son porte-manteau l’air vide. Aujourd’hui, il avait stoppé plus de 89 essais. L’équipe d’en face avait bien joué... C’est ce qu’il pensa, sans aucune manifestation physique sur son visage impassible.

Sans s’habiller d’avantage, retirant même son maillot détérioré de l’équipe pour rester torse nu, le jeune homme mystérieux prit son barda et sortit lui aussi des vestiaires, sous une tonne d’applaudissements et d’acclamations. Il n’y prêta aucune attention, car il ignorait même que c’était lui que l’on appelait. Il n’écoutait pas, et ne regardait pas. Sans mot-dire, il s’engagea après plusieurs minutes d’attente dans une ruelle sombre et sale, menant indirectement vers son chez-lui. Il ne savait pas pourquoi cette route, mais il savait en revanche qu’il y avait 96 trajets différents qui menaient à sa maison.

En marchant, il se fit bousculer, mais ne broncha pas. Il semblait ne l’avoir pas remarqué. Des menaces, des insultes, des bousculades. On le reconnut, on s’excusa faussement avant de tenter de le frapper. Combien ? Peut-être trois. Sans prêter un regard aux trois détrousseurs, Chika sortit de sa besace la belle balle abîmée du match. En un instant, il la lança à une force raisonnable sur le mur à droite, et la laissa aller. Avec précision, elle heurta tour à tour les trois hommes surpris qui tombèrent comme des mouches assénées de violents coups de tapettes. Impuissants, les hommes crièrent, insultèrent le morveux, et fuirent tant qu’ils le pouvaient encore, pendant que Chu récupérait sa balle au vol et la rangeait comme si de rien était. Le spectacle était surprenant, pour lui, c’était l’habitude. Il n’y avait pas un soir dans cette ville sans embrouilles. Cette ville de pêchés...


Finalement, il arriva sans d’autres encombres au seuil de sa maison. Avant de franchir le palier, il resta une demi-heure sans sourciller, à fixer les étoiles nombreuses sous ce ciel automnale... Il se sentit nostalgique et repensa une énième fois dans la journée à sa défunte famille. Si ils avaient étaient là, réunis, ils auraient regardés les étoiles ensemble. Le terrain était idéal pour les contempler. Il soupira de façon inaudible, ni la tristesse, ni les regrets ne marquèrent son visage. Telle était la soirée type de Chika.

Ce soir là, il parla, balbutiant ces quelques mots : " J’ai... je... voudraéais... âtre ailleurs... "

Dans les larmes, Chika pensa dans son lit, sans que ses traits ne soient affectés par la souffrance intérieure qui était sienne, encore une fois. Ses "lames", comme ils les appelaient, coulaient abondamment, mais son regard restait fixe alors que ses yeux singuliers contemplaient la lune, complète et étrangère, qui lui rendait son regard et son reflet. Les pensées suivantes n’appartiennent qu’à l’homme.

Terminé.

Désolé, c'pas bien joyeux comme Test Rp mais j'ai pas vraiment d'idées lumineuses quand je n'ai pas de contexte.
J'espère que le fond du personnage vous plaira quand même, je le trouve sympa personnellement.

Bonne lecture, si c'est pas déjà fait. (sinon, prout)

Bonjours pour commencer,
Avec tous les utilisateurs de fruit du démon sur le forum, ca ne va pas être facile de trouver des adversaires pour jouer à l’A-V.


Bonne chance pour la suite.

NB: Tu dois attendre une seconde validation et les couleurs d'un administrateur.

Merci.

Allez hop, une troisième pour la route. Parce que tu as réussi à reprendre le principe du Blitzball de FF X, tu as droit à: