~~~~~~~~~~Présentation du joueur ~~~~~~~~~~
¤ Prénom: Héléna
¤ Âge: 15 ans
¤ Sexe: Féminin
¤ Comment Avez Vous Connu Le Forum? Il y a un bail que je le connais… j’étais partie. Du moins, j’avais oublié le URL. Merci Brown.
¤ Combien D'Heures Vous Vous Connectez Par jour ? Euh, ça dépend, à partir de 16 heures(Québec) jusqu’à 22 heures(Québec) en semaine et la fin de semaine, presque toute la journée.
¤ Tes Mangas Préférés: Naruto, Death Note, One Piece, Nana et Pokémon
¤ Ton Pirate Préféré Dans One Piece : Sanji powaa !
¤ Hobbies: Ordinateur, RP, écriture libre, dessin, chant, musique et c’est ça.
¤ Autre: J'espère que ce sera bon, j'ai passé huit heures dessus xD
~~~~~~~~~~Présentation du personnage ~~~~~~~~~~
¤ Nom & Prénom : Voldark, Elliana
¤ Âge : 22 ans
¤ Race : Humain
¤ Occupation : Marine
¤ Rang Spécial : Bon marine, ne me demandez pas pour un grade précis. Je n’en ai aucune idée. Donnez moi ce que je mériterai.
¤ Physique : (74 lignes WordPad = 89 lignes Word)
Alors par où commencer. Je n’en ai complètement aucune idée. Il est très dur de décrire sa propre personne. Enfin, je vais y aller de la tête jusqu’aux pieds. Puis, je n’ai qu’une chose à dire, pour les podiatres, commencez par la fin. Histoire de savoir si j’ai de bons pieds. Bah quoi ? On n'est jamais trop prudente. Alors débutons !
Fixés à ma tête, un magnifique fleuve d’effluves particuliers s’échappe. Une bonne odeur familière. Celle de mes cheveux blonds qui ont tout à chanter à mon reste. Cette chevelure, qui m’arrive aux hanches, reste toujours dans mon dos et est libre de flotter, elle est rattachée ensemble grâce à une mince passe d’un bleu turquoise, qui se marie à ravir avec mes habituels habits. Sur cette même passe, une petite paire d’ailes est ralliée par un fil de la même couleur que le crépuscule. Ne voyant que peu les reliures, je ne puis plus les décrire, mais ces ailes sont d’un blanc profond. Elles sont un trésor rare pour moi. La chose la plus magnifique au monde dirais-je. Elles s’écoulent donc sur les côtés de ma tête camouflant que très peu mes oreilles normalement rouges de timidité. D’ailleurs, elles vont très bien avec mes joues. Eh oui ! Je suis timide. Bizarre, pour une marine. M’enfin bref. Pour poursuivre, sur ces mêmes oreilles, j’ai deux piercings. Tous les deux indiquent les initiales de mes parents. Mis à part ces deux boucles d’oreilles, je n’ai plus rien à cacher sur ces deux petites choses sensibles qui servent à pratiquer le sens de l’ouïe. Où mes cheveux se terminent, on ne voit déjà plus mon front. Je laisse tomber une partie de ceux-ci pour me faire une frange carrée. Je dois bien camoufler ce large front qui me sert d’abris célébral. On tombe alors face à mes yeux, surélevés de sourcils blonds, à peine visibles. Je disais donc mes yeux d’un bleu à la couleur de l’océan, au naturel. On peut y voir la souffrance que j’ai pu endurer. Ils ne sont pas moins envahissants, honnêtes et merveilleux. Malgré que relativement peu visibles, on puisse parfois voir qu’ils changent de couleur. J’ai comme impression que cela va avec mes sentiments. Verts, gris, bleus ou encore noisettes, ce sont les couleurs que peuvent portés mes yeux pers. Tout en laissant mon corps se former de mille et une particules d’eau, on arrive au point central du visage. Mon petit nez ravisseur qui porte la couleur du coucher solaire. Malgré que légèrement pointu, il remonte un léger charme chez moi. Du moins, selon ce qu’on m’a dit. Lorsque j’ai froid, on le sait tout de suite. Mon nez prend le même rouge que celui de mes oreilles. Un petit rouge magnifique variant de la gêne au bien-être. Lorsque l’on continue sur cet élan de considération de ma personne, on arrive aux lèvres. De magnifiques lèvres pulpeuses, juste assez grandes pour accueillir mes paroles et juste assez rouges vives pour donner le goût aux hommes de succomber. Toujours bien lisses, elles ne peuvent nier mes envies ou même mon petit âge. Des envies d’une vengeance impossible… C’est ce qui fait de ces lèvres des adjuvants étonnants. Malgré mon visage honnête, elles sont aussi fourbes que la langue de Cerbère. Lorsque ces deux membranes s'ouvrent, on peut voir mes dents d'une blancheur surprenante pour une femme des mers. Vous aurez deviné que ces traits fins donnent une envie à croquer de me prendre, du moins je crois. Mais je n’ai toujours pas dit sur quoi se situe tout cela. Bien sûr, sur mon visage ! Mais encore. Des joues d’un rouge incroyable laissant tout juste croire que je suis gênée ou que je me prends pour une tomate sanguinaire… Comme je disais un rouge magnifique qui se fond parfaitement avec le rouge des flammes de l’amour. Vous aurez deviné que mes couleurs ne sont pas nulles, mais bien imagées et concordantes. Ensuite mon menton, tout juste pointu, laisse mon visage en un cercle presque parfait. Celui-ci, de la même couleur que ma peau normale : Soit beige-rosée, projette également l’image de mon bien-être physique immense. Ce visage est donc, je vais le dire, relativement magnifique, à quelques défauts près, du genre une cicatrice tout près de mon oreille droite. Toutefois, pour compenser, j’ai une vraie peau de bébé. Aucun boutons, ni points noirs ou encore de taches de rousseur. C’est donc ce qui crée mon visage.
Ensuite, mon corps s’égoutte plus épais un peu, un cou, certes mince, mais un peu plus dynamique que mon visage, disons bien proportionné et assez fort pour supporter le poids de ma tête. La peau légèrement distancée de mes os, on ne voit pas mes cordes vocales remuées lorsque j’émets un mot quelconque. Ce même cou porte aussi un magnifique pendentif en cristal. À son arrière, au niveau de ma nuque, on peut découvrir un cœur tatoué dans lequel sont écrits les noms des gens que j’aie pu aimer dans ma vie. Même ceux qui ont donné leurs vies. Mais, généralement, ce tatouage est camouflé par mes cheveux qui prennent pas mal toute la place de ma nuque.
Lorsque l’on descend encore, on peut voir aisément l’élargissement soudain dut à mes épaules. Bien que relativement étroites, normales pour une femme, elles donnent tout de même vu que je suis un brin musclée. Peut-être pas énormément, mais tout de même. Mes bras sont ainsi sculptés, pas énormément, mais tout de même un peu. Biceps et Triceps que développés normalement pour une femme, disons simplement que je ne suis pas la plus forte des marines. Quant à mes avants-bras, ils savent portés les armes marines. Toutefois, pour les armes trop lourdes, ne me demandez rien. Mais bon. Ces filets s’étirent ensuite en de délicates mains de racines merveilleuses. Toutes aussi douce que le duvet d’un poussin. Elles s’étirent en un blanc magnifique sur de longs doigts ornés d’ongles de bonne longueur manucurés avec soin. Retournant à l’abord du cou, on termine les surfaces non couvertes de mes vêtements. La prochaine étape est le tronc. Oui, un bon corps relativement mince qui n’a rien à voir avec les sordides corps des « Déesses » ou des « Pinbèches ». En fait, je ne suis pas du genre à me venter de ce que je puis posséder. Mais bon, poursuivons. Une poitrine généreuse s’offre alors, à moitié cachée d’un chandail, sans bretelles, qui forme mon haut. On descend ensuite dans un élan mince et fin. On peut apercevoir mon nombril ainsi que mes hanches, juste assez rondes, comme mon gilet m’arrive juste un peu sous les côtes.
Mon corps s’élargit à nouveau avec les hanches et on le voit ficeler à perfection avec mes membres inférieurs. Un bassin, de même largeur que mes hanches, camouflé d’une jupe bleue-turquoise qui continue jusqu’à mes genoux. Faite d’ondulations impossibles, on ira jusqu’à dire que je suis habillée pour provoquer les autres marines. Mes jambes, beaucoup plus musclées que mes bras, forment le soutien ultime pour mon corps avec mes pieds. Celles-ci sont bien plus tonifiées que tout le reste de mon corps. À vrai dire c’est surtout avec elles que je me battrai en dehors de mon fruit et les armes. Mes mollets, étant particulièrement la cible des muscles de la jambe, sont donc légèrement volumineux, ils sont, comme dirait-on, une petite honte. Ma jupe n’étant pas assez longue pour les cacher, mais c’est ce qu’il en est, j’endure. Pour finir, tout cela se termine, allant aux tibias. Ceux-ci dépassés, on pourra voir mes bottes blanches qui camoufle deux petits pieds adorables à l’odeur - insupportable, nan j’rigole - de la merveille. Tout simplement beaux. Mince en côté, assez longs pour les orteils et leurs ongles qui laissent voir la même manucure que mes ongles de doigts.
C’est ainsi que mon physique se décrit. Bien que timide, je n’ai aucunement peur de le montrer. Je sais qu’il peut montrer la plus grande beauté d’un navire. Mais tout se forge également avec mon caractère ambigu.
¤ Caractère & Morale : (48 lignes WordPad = 58 lignes Word)
Oh gosh ! Vous ne trouvez pas que cela devient difficile ? Puisque vous insistez, je n’ai d’autre choix. Je me présenterai comme la femme que je suis. Unique ? Certainement ! Sans défauts ? Sûrement pas ! Bon aller commençons. Le plus simple d’abord ?
Alors je suis une femme d’un sérieux incomparable, mais quand vient le temps de rire: Le visage morne et ennuyeux fait place à de douces formes de plaisir, même si je ne préfèrerais pas. On ne peut pas cacher quand je suis sérieuse et quand je ne le suis pas. Ça se voit que trop. Ensuite, je suis calme, timide et réfléchie. On ne me verra jamais casser un câble en public d'autant que ne pas avoir l'air pensive. C'est l'impossible de ce que je suis. Puis, je ne m'énerve que très peu, étant d'un être calme. Toutefois attention à ne pas trop me faire rougir. Car oui je suis zen, mais avec la timidité que j'aie, je peux tout prendre mal et à ce moment, la rencontre privée... Croyez-y. Je suis l'une de ceux qui détestent montrer ce qu'ils ressentent. Que voulez-vous ? Même si on le voit facilement. Que trop facilement, mes couleurs d'autant que mes yeux changent avec mes sentiments et je suis très susceptible, donc on sait rapidement quand quelque chose ne me plaît pas.
Euh... ensuite, n'essayez pas de me faire rire quand je dois être sérieuse sinon c'est rapide... Non pas l'exécution, mais bien autre chose. Je disais donc. Ah oui ! Sachez que j'aime écrire. La poésie et tout, c'est tout à fait mon genre. Disons simplement que j'adore cela. Ça en est même tel que ça peut affecter mes dialogues, par moment. On s'y habitue.
Ainsi on arrive tranquillement à l'un de mes traits principaux: La vengeance. Oui, en effet, j'ai des idées vengeresses énormes. Encore faut-il que je puisse retrouver l'homme de qui je veux me venger. Celui qui m'a fait tant de mal. Car oui dans cette confortable et bien aisée enveloppe se cache une femme souffrante qui a énormément souffert de sa jeunesse. Une femme qui est prête à tout pour voir un jour son plus grand désir s'assouvir. Une femme déterminée. Après ce trait, disons-le, effrayant, arrive mon caractère impulsif, rare à voir. Comme toute personne susceptible, je dois posséder ce trait que je ne me gênerai pas, contrairement à mes cris, à utiliser dans le public. D'ailleurs c'est ce qui aidera à entraîner mes coups et mon tact. C'est sans doute l'un de mes plus grands défauts après mon désir de perfection envers les hommes que je pourrais contrôler ou quoi que ce soit, en fait.
Mais ce caractère rude n'est pas tout ce qui me forme puisque sous cette couche, très large, se cache une femme douce, sereine, drôle, par moment, et ouverte. Ouverte à quoi ? À tout. En ce qui me concerne, je ne prends jamais la liberté de me divertir tant que je n'aurai pas accompli ce que je dois faire en ce bas monde. C'est une résolution que j'aie prise. C'est pourquoi je n'ai jamais touché à l'alcool ou encore au tabac. Je ne fête pas donc. Sans pourtant empêcher les autres marines de boire à leur goût et d'exécuter leurs envies. Après tout, un homme de guerre a une soif étange. En fait, je dirais que si je devenais commandante, je serais assez libertine envers mes hommes lorsque leur chiffre d'affaire serait terminé. Je ne serais pas bien méchante, pour tout dire. Seulement lorsqu'ils échoueraient ou essaieraient une quelconque tentative à faire de l'humour quand ils doivent être sérieux.
M'enfin pour revenir à moi, je peux être sympathique, si on ne me déçoit pas trop, à vrai dire. Et on sait vite quand je suis déçue ou rageuse, mes yeux tournent noisettes. Lorsque je suis triste, c'est plutôt le gris. Euphorique, ils seront verts. Alors que si je suis plus songeuse, on verra mon bleu océan traditionnel. Pour en revenir au trait où je suis ouverte à tout. Cela fait de moi une confidente extraordinaire.
En plus de l'empathie que je peux éprouver lorsque l'on me parle de quoi que ce soit. En effet, je trouve une façon à coïncider avec ma vie, ce qui me rend d'autant nostalgique. Pourquoi ? Je l'ignore que trop, mais je vis dans le passé. Je me bats pour mon passé davantage que pour mon présent. Étrange me direz-vous ? Eh oui ! Je suis comme ça. Je ne pense jamais au futur, seulement à ce qui a pu se produire autrefois. Toutes les embûches de ma vie. Ce qui explique pourquoi j'affiche que très rarement un sourire, raffiné ou pas.
Malgré tout ces traits de fille passive, je reste avec le caractère habituelle de toutes les femmes de mon âge: Gourmande de savoir, dévouée et contrôlée, même si par moment je suis moins en contrôle de ma personne. Et si je sais me montrer mesquine, je déteste ça, les remords viennent me hanter par la suite. Je n'aime pas rejeter les autres d'autant que je n'aime pas être rejetée. Comme le vieux dicton le dit: Ne fait pas aux autres ce que tu n'aimerais pas te faire faire. N'est-ce pas le grand terme de la sagesse ?
M'enfin. C'est donc dans toutes ces facettes toutes plus étranges les unes que les autres que je me forge. Une femme talentueuse, par moment, et impitoyable, à d'autres. C'est mon caractère et je l'aime bien comme il est.
¤ Fruit Du Démon : Kaga Kaga no mie. Paramécie de niveau 8. Fruit des miroirs.[Dites-moi tout de même mon niveau RP.]
¤ Techniques Spéciales :
¤ Histoire : (107 lignes WordPad = 130 lignes Word)
Comment narrer une vie si brève qui n'a que pour seuls détours, des aboutissements de sang. La mort, voilà ce que j'aie vu. La faux de cet avide fantôme qui enlève la vie à tous les êtres qui nous sont chers. Que je ne le veuille ou pas, je voyais toujours sa cape noire flotter dans ma maison, à la recherche d'une âme complète à enlever à un corps. Pourquoi avait-elle choisi ma famille à cet effet ? Je n'en ai aucune idée, mais j'ai du endurer la souffrance du vide. Le silence de la mort. L'angoisse d'être seule au monde avec cette chose immonde. Ce fantôme flottant qui se lançait à une nouvelle quête tous les jours. Je me suis bien vite ramassée seule survivante de ma famille autrefois si nombreuse, du moins je croyais. Mais qui était ce fantôme à qui je fais allusion ? Vous le découvrirez de vous-même. Par vos propres moyens, vos yeux. Mais commençons avec le début de cette légende flatteuse. Là où nous tous commençons: À l'époque où nous tous sommes vulnérables. Vous aurez deviné: Celle où nous sommes des bambins sans défense. Tout commence le jour où l'assaut se fait. Le jour où l'assaut des douleurs attaquent notre mère. Où elle éprend tous les désirs de faire sortir le petit poupon qui croît en son antre depuis neuf mois. C'est là que commence mon histoire. L'histoire sombre d'Elliana Voldark, fille d'Alyssa Sparks et d'Orion Voldark.
La lumière commençait à se faire voir, un blanc m'illuminait de plein fouet. Un blanc magnifique qui n'avait d'autre source que l'extérieur de ce monde fluvial dans lequel je vivais depuis un bout de temps. Depuis qu'il l'avait fécondé. Tout autour de moi était encore noir, mis à part ce petit trou qui parvenait à pénétrer mon repaire. Ce même trou par lequel dans quelques instants, je sortirais. Ma maison se collait à moi, le liquide amniotique était déjà parti. J'avais maintenant peine à respirer. Mon nez était bouché de cette partie de peau qui empêchait mes poumons de se remplir de mon ancien ami qui m'avait maintenant quitté après m'avoir peinturé en rouge. J'avais les yeux ouvert et je fixai toujours le trou de lumière qui m'inquiétait. Et si c'était un trou qui nous tuerait. Mon ami y avait disparu, je ne vois pas pourquoi ce serait le contraire pour moi. Je tentais tant bien que mal de résister au mouvement du bassin. Je faisais tout mon possible pour rester accrochée à mon cordon. Celui qui me nourrissait depuis mes débuts, depuis que j'étais un embryon. Hélas, bien malgré moi, je ne pus tenir bien longtemps. Je fus bientôt basculée vers l'arrière et je fus entraîner dans le trou. Mon sac m'avait abandonné, par chance mon cordon, lui, me suivait toujours. Je tentais encore de résister, mais bientôt je pus entendre des sons. Des sons étranges, que je n'avais jamais entendu. De mes yeux je découvrais tout juste le tunnel noir encore bloqué de mon corps. Je me mis aussitôt à pleurer ce qui déchira les lambeaux de peaux qui servaient à retenir mon nez et sa respiration. Je continuai ainsi quelques minutes puis je fus totalement dehors. On me mit dans les bras d'un homme, je découvris plus tard que c'était mon père, qui à l'aide d'un couteau coupa mon cordon. Mes larmes recommencèrent à couler. Cette fois, l'homme me mis dans les bras d'une femme. Son front ruisselait, mais elle semblait si heureuse. Étendue complètement sur un lit blanc. Elle captura aussitôt mon attention. Cessant ainsi mes larmes, je me mis à la regarder jusqu'à succomber au sommeil. On m'enveloppa dans une couverture, me nettoya et je ne me souvins plus de rien par la suite. C'était le jour où j'avais donné mon premier souffle et avait vu pour la première fois de ma vie ceux qui plus tard me serviraient de parents.
Quelques temps plus tard, je me réveillais à nouveau. Cette fois tout était clair, plus rien était flou. Je pouvais voir les murs bruns ornés de mille et un cadres qui portaient, quant à eux, des figures. Des figures que je n'eus jamais connu. Des fenêtres faisaient des trous de lumière, remplaçant ainsi le soleil ou encore les lanternes et les chandelles. Lorsque je levai les bras, à défaut de m’étirer, cinq personnes que je n’avais jamais vu vinrent m’entourer. Stupéfaite, je me m’y mis à pleurer ! Je compris rapidement que c’était mes frères et mes sœurs. J’étais leur benjamine, du moins pour le moment. Lorsque la femme qui m’avait pris à l’hôpital vint me consoler, mes pleurs cessèrent à nouveau. Je semblais toute émerveillée. La dame m’amena avec elle dans un endroit totalement tint de blanc et me nourrit. C’est alors que je vis pour la première fois de ma vie le lugubre personnage en cape noir. Je l’avais assez regardé pour savoir qu’il désirait que du mal. Je l’avais vu près de la porte deux fois. La deuxième, il était taché d’un liquide rouge. Ma mère s’était levé avec moi et s’était en aller dans le salon. On découvrit alors ma sœur noyée dans son sang. Les quatre autres n’étaient plus là. Ils s’étaient réfugiés à l’approche de ce personnage que trop traumatisant. Ma mère s’était mise à crier et au même moment mon père rentrait dans la maison, un sac à la main. Il vint serrer ma mère avec un sourire étrange. Ce fut la première fois que je le vis, cet esprit, et j’espérais que ce soit la dernière. Même si j’étais jeune, je comprenais déjà ma mère.
Je continuai à vieillir auprès de mon père, ma mère et les quatre frangins qui me restaient. Craignant que l’affreux personnage de ma naissance ne revienne jamais. Mais ces espoirs étaient vains. J’avais cinq ans, je jouais avec l’un de mes frères dans le bac à sable, quand je vis mon père partir avec le même sac que tous les jours. Quelques minutes plus tard, je voyais revenir l’homme que je craignais. Je m’étais aussitôt cachée avec mon frère en pleurant. Cinq minutes plus tard il ressortait de la maison, taché de sang. Mon frère et moi rentrâmes en vitesse et l’on découvrit, dans le même état que la dernière fois, le corps de mon frère. Accaparée, je vint tirer les tissus de ma mère qui pleurait à nouveau. Je pleurais avec elle, sans pourtant comprendre. Quand mon père revenu avec le sac, deux heures plus tard, j’allais le coller et lui pointa la flaque de sang pas complètement séchée de son fils. Sa seule réaction fut de me frapper. Je me mis à pleurer et il me laissa là. Comme si nous n’avions pas droit d’avoir de sentiments, il nous frappa tous un à un, sans le regretter. Qu’est-ce qu’il lui prenait ? On ne put le savoir. On ne pouvait pas non plus le comprendre et puis avec la tristesse qui nous prenait, nous n’avions pas la tête à penser cet acte.
Nous n’étions donc plus que quatre enfants et les deux parents. Nous vivions toujours dans le deuil, en particulier ma mère. Elle venait de prendre l’une de ces dépressions. Normal, perdre un enfant était la pire chose qui puisse arriver. Vous imaginez deux ? Je n’étais plus capable de sourire, d’autant que ma mère. Le seul qui y parvenait, mon paternel qui continuait à nous battre. Mon pauvre corps de six ans était couvert d’ecchymoses. Je commençais à penser qu’il ne nous aimait pas. Quelques temps après. Ma mère succomba à sa dépression, ce fut ce que l’on nous dit, mais je n’y crus pas. Pas une miette. Je savais depuis toujours que mon père était un menteur et c’est lui qui nous avait dit ça. Sans nous laisser voir le cadavre de celle qui nous avait dévoué corps et âme à ce que l’on vive, il l'enterra. Le lendemain de ce tragique événement, le personnage que je nomma La Mort entra à nouveau. J’eus idée de sortir de la maison avec mon frère, le même que le bac à sable, la meilleure idée que j'aie eu. Tous les deux, on s’échappa, on se réfugia dans la remise. Lorsque le personnage fut parti, nous retournâmes dans la maison. J’avais omis, nous vivions sur Trickbast. On découvrit les deux corps de nos derniers frères et sœurs. Hélas, il était trop tard, ils étaient tous les deux morts. Mon père rentra et je me mis à le craindre. Je partis en courrant alors que lui, mon frère, n’en eut pas le temps. J’entendis ses cris, puis je me mis à pleurer. Vous imaginez-vous, six ans, votre mère est décédée d’autant que tous vos frangins. Comment l’auriez-vous pris ? De plus, quand c’est votre père l’assassin… Je le déteste maintenant.
Je levais mes yeux vers le ciel. Seule survivante d’une famille de six. C’est tout ce que je savais m’imaginer. Tout ce que je savais me dire. La seule chose que j’avais amené avec moi, c'était un petit ourson en peluche que ma mère m’avait donné à mes deux ans, en même temps qu’un joli pendentif en cristal. Je les traînais partout depuis. Donc, je marchais, aussi facilement que difficilement, je tentais de me rendre au seul endroit qui me laisserait vivre sous son toit: L’orphelinat. Même si je ne voulais pas être adoptée, je n’avais d’autre choix. Jeune, mais déjà j’étais brillante à ce point. Je continuai ainsi à marcher dans les rues de l’île pour enfin arriver à ma destination. Je cognai et une dame me recueilli, je ne parla pas et elle m’installa dans une chambre avec d’autres filles qui me regardèrent marcher jusqu'à un lit tout au fond du dortoir, j’y installa mon ourson puis je m’étendis à ses côtés. Mon désir de vengeance grandissait déjà. J’étais une gamine qui nourrissait les sentiments d’une adulte.
Ainsi, je continuai de vivre. À mes douze ans, je n’étais toujours pas adoptée, malgré que magnifique. J’étais maintenant une adolescente qui passait son temps à courir dans les rues. Qui s’en réjouissait. C’est d’ailleurs là que je trouva une boîte. J’ignorais ce qu’elle faisait là. J’y jeta un œil et vis un fruit à l’intérieur. Tout décoré de petits poids violets et roses en son entièreté. Je touchai mon ventre, le caressa un peu, puis je pris le fruit. Je le mangeai à moi seule malgré son goût caoutchouteux. Je ne sentis rien dans l’immédiat ni même après, mais un homme me hurla après. Je dus courir pour lui échapper. Je rejoins l’orphelinat où il ne me suivit pas. Je ne le revis plus après, d’autant que je ne remarquai pas tout de suite qu’il s’agissait d’un fruit du démon. Celui de : À remplir selon le niveau RP que j’aurai. Je ne le dis jamais à personne. Ils le remarqueraient le jour où j’en ferais usage.
Lorsque j’eus seize ans, l’orphelinat me jeta, je dus me débrouiller à mes moyens. Je pris un petit logement que je payais grâce à un emploi à la taverne. Jusqu’à ce que la marine prenne place dans le village, je le garda. Ce ne fut pas bien long que je m’y intéressai. Je continua à observer son mouvement. Histoire de connaître les capacités et si le style me convenait. C’est six mois après leur arrivée que je m’y joins. Je fus d’abord ravie d’être acceptée, puis je repensai à mes six ans… C’est ce jour précis que j’entrepris de me venger de cet homme qui avait assassiné toute ma famille. Il goûterait à ce point de la vengeance, tué par sa plus jeune fille, la seule qui avait survécu à ses cinq assauts dégoûtants. Juste à y penser j’en avais la grimace.
Je suis maintenant âgée de vingt-deux ans. L’une des plus jeunes membres de la marine. Et mon destin est entre les mains de mon futur, à la vie de mon passé et à la lumière du présent. Je suis Elliana Voldark et j’atteindrai tous mes buts ! Même le plus sombre de tous et qu’il soit grand ou petit. C’est mon objectif, c’est mon but… c'est mon destin.
¤ Rêve / But : Me venger... mais de qui ? Moi je sais, mais vous l’ignorez si vous n’avez pas deviné.
¤ Post RP: (71 lignes WordPad = 84 lignes Word)
[Titre : Le désir caché ; Personnage narrateur: Elliana Voldark]
J’étais là, assise sur ce rocher. Laissant mes cheveux flottés au gré du vent, les laissant s’abandonner au sort le plus beau: S’échapper de ce monde cruel où tous sont blessés, où tous souffrent et où chacun ne pense qu’à soi, à quelques exceptions près. Mes yeux, d’un gris profond, laissaient voir les remords, les regrets les plus grands, que j'éprouvais. Je fixais cet océan depuis déjà une bonne heure. Assise sur du roc trop solide et qui laissait souffrir mon postérieur. La température était douce et enchanteresse. Un profond coucher de soleil laissait couler les flots limpides dans une brillance étonnante. Je ne pouvais dissimuler les formes de toutes les particules aqueuses, mais pour sûr, elles fuyaient vers le nord avec les doux sons des vagues qui frappaient les berges. Je me laissais bercer par ce chant mélodieux que les goélands accompagnaient de leurs petits cris aigus. J’entendais tout cela résonner avec aise dans ma tête. C’était si rare depuis mon engagement que je puisse trouver un moment à moi pour serrer ce pendentif précieux qui m’avait été donné par ma génitrice. Je n’avais que faire d’autrui en ce moment. J’étais et je voulais être seule. Peu importe ce qui arrivait, c’était mon moment à moi. Au nombre de fois que j’avais l’un de ces moments, je voulais en profiter. Non, pas je voulais… Je devais ! Oui ! Je devais en profiter au maximum. Je disais donc: Je me berçais tranquillement avec cette brise brutte qui fendait mon visage de sa fraîcheur magnifique. Une froideur rare qui m’en donnait même les frissons dans le dos. Un vent simplement magnifique qui laissait tous les passants stupéfaits. Tout ça se produisait dans une disparition solaire splendide. Le reflet orangé qui paraissait sur l’eau, éclairant un ciel rosé tout simplement splendide. Quelque chose qui laisserait même la lune en de telles couleurs. Les couleurs chaudes, celles qui savaient réchauffer nos cœurs froids, celles qui savaient même séduire le plus vulgaire et méchant des criminels. Des couleurs uniques variant de la beauté à la magnificence interne. Malgré le vent tiède, je m’embrasais. J’étais l’un des plus grands braisiers… d’amour, de réjouissance et de force. Alors que cette même chose évoquait les plus beaux sentiments au monde, les plus tendres de tous, ceux qui savaient engendrer la bonne foi. Ainsi vois-tu, naissaient en moi ces choses. Alors que je caressais tout simplement ce cristal blanc opaque, pur de mes émotions de toujours. Mais cette fois, il en ressentait un tout récent, un que j’aimais, je dirais même mon préféré : La tranquillité. J’étais si sereine à ce moment précis, dans les moments où je l’éprouvais. Il était encore mieux que la compassion, encore mieux que mon habituelle nostalgie. On ne pouvait nullement le nier, être seule était, non pas des plus divertissants, mais bien l’une des choses les plus agréables connues. On ne pouvait s’en languir, c’était tout à fait exceptionnel. Tout à fait… agréable. Lorsque les goélands s’eurent rangés, je cessai d’écouter et me mis à penser, à penser ce que je devais faire, ce qui était mien, ce que je projetais de faire. La Marine était, très certainement, mon métier et sans doute un jour j’atteindrais de meilleurs grades. Sans doute j’atteindrais les flots, le lointain de ce monde. Ce que je rêvais de découvrir, ce qui était mien et qui appartenait d’autant aux autres. Je voulais tout explorer et capturer plus que des bandits d’île. Je voulais attraper des pirates, oui ces criminels navigateurs qui visent tous la même chose: Le One Piece. Je voulais les chercher eux, pas les saisonniers d’ici. Surtout que j’étais presque sûre que mon géniteur n’était plus à Trickbast, qu’il était parti loin, très loin. Voilà ce que je pensais.
Le soleil eut tôt fait de disparaître, il s’était déjà caché derrière les collines des autres îles. Mon admiration en était lasse maintenant. Je me levai alors que les lanternes s’ouvraient et me mis à courir. Ce dernier instant m’avait été si confortable, sans dérangements, sans problèmes et surtout sans citoyens plaintifs. C’était bien la première fois depuis mes seize ans que j’y arrivais. Oui, la première fois que cela se produisait et j’en avais ressenti le plus grand bien. J’y songerais plus souvent, venir ici dans mes temps libres se serait tout à fait ce qui me faudrait pour me détendre les nerfs. Après tout, le stress que je pouvais éprouver en était ras, je ne pouvais plus me permettre de trop stresser, je devais me détendre. Bref, à la lueur de la nuit, je fis retentirent mes pas qui envoyèrent des échos impossibles à travers les lieux. On pouvait à peine dissimuler mon ombre qui traversait les fenêtres comme si elle n’avait été qu'un des murs de leur maison. Par coïncidence, on n’eut vu des corbeaux se rassembler sur les fils si le jour avait fait mine. Je ne les voyais pas, mais je les entendais et je pouvais voir, tout à peine, leurs fines silhouettes ailées secouées leurs membres en frissonnant. Le froid s’installait docilement comme un chien rejoignait son maître. À un tel point que j’étais seule, on aurait dit que tout le village dormait déjà, plus personne n’était dehors. Un brouillard commençait à peine à apparaître, que déjà les lumières s’opacifiaient. Je pus reconnaître celles de la base que je rejoins plus qu’en quelques mouvements. Cette marche bien que peu mouvementée ne m’avait pas laissée muette, elle m’avait laissée penser encore plus. Je récidivais toutes mes réflexions. J’entra dans la base et regagna ma chambre dans laquelle je pris place sur le lit.
Mes rêves s’amenaient et je ne tenais plus qu’à un fil de tomber dans un sommeil profond qui me prendrait pour la nuit. Une dure journée m’avait été propice pour prendre un repos et maintenant je l’intégrais à une scène magnifique de mes actes. J’aimais tant être seule, on ne pouvait cacher que ce sentiment n’était pas que le mien. En fait, les gens devaient souvent en faire preuve pour que le silence, duquel j’ai eu connaissance pendant ma marche, soit pris ainsi, au sérieux. Alors que j’entrais sous la couette, j’avais retiré mon habit turquoise pour laisser place à une robe de nuit, je me mis à songer. Je me demandais de quoi avait l’air les mers de par leur dessus. À quel point elle pouvait enchanter les gens. Je voulais le découvrir et ,tôt ou tard, cela arriverait. Je n’avais pas joint la Marine seulement pour vivre sur une île en tant que policière. J’étais destinée à prendre les mers un jour. Ce jour pourrait être demain comme dans vingt ans, mais j’attendrais impatiemment le moment où il viendrait. Je pourrais enfin me laisser bercer par les vagues qui se tuent sur la coque, m’endormir avec le chant des oiseaux tout près de mon oreille, m’éveiller sous des rosées de mouilles inconditionnelles. C’était l’un de mes grands désirs, mais si un jour il se produisait, je devrais dire adieu à ceux que j’aie connu pour laisser mine d’une vie sur les flots et de nouveaux gens. Là, à ce seul moment, je serais réellement une marine pour moi. Oh oui ! J’aimerais tant voir ce que les mers ont à offrir de plus précieux, voir ce qu’elles peuvent cacher et voir ce qui la peuple autrement que les petits poissons que je prenais peine à déguster. Les océans avaient tant à donner, du moins j’imagine, alors pourquoi ne pas en prendre les rênes maintenant et m’endormir dans leurs berceuses immortelles qui tiennent à cœur aux gens comme aux parasites de notre espèce. Ce que je voulais c’était ça, voler de mes propres ailes… ou plutôt naviguer. Ce sont les derniers mots qui me vinrent à l'esprit puisque quelques secondes plus tard, je rêvais déjà.