One piece Rpg Bienvenue sur les mers du Rp, Invité |
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| Sous la bruine... | |
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Auteur | Message |
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Rider D Kiku Forban
Nombre de messages : 309 Fruit du Démon : Kilo Kilo no mi
[Feuille de personnage] • Renommée: 326 • Wanted: 15.000.000 • Grade dans la Marine: /
| Sujet: Re: Sous la bruine... Mer 18 Aoû 2010 - 0:09 | |
| "Gaspiller ici votre vie serait une hérésie. La mort n'amène rien, si votre vie n'a plus de sens, pourquoi ne pas me l'offrir, cela aurait le mérite d'être utile. De plus, au sujet du massacre, je ne tuerais aucune personne rendant les armes. Il n'y aura de massacre ici si ces gens savent lâcher prise dès maintenant. Je promets même d'aider ceux qui voudront quitter cette île à quitter le port dès ce soir, pour peu qu'ils choisissent de manière sage la reddition plutôt que l'affrontement. Nous tenons à éviter de verser du sang tant que nous le pouvons."
Son homme venait de parler. Il rajoutait une couche moins sentimentale aux propos très humanistes de Kiku. D'ailleurs il était assez cocasse de remarquer que la jeune ancienne esclave avait réussi à conserver un fort amour pour son prochain malgré toutes les années de servages et de brimades. Il était plutôt logique qu'un esclave en liberté finisse par vivre égoïstement. Mais ce n'était pas sans compter sur l'incommensurable dévouement des natifs. Ces derniers vivent littéralement pour servir autrui. Ils ne savent pas évoluer dans le monde sans vouloir rendre service. Et ainsi était Kiku, bêtement serviable. Même maintenant qu'elle était affranchie, elle ne pouvait s'empêcher de vouloir le bien (du moins selon son échelle de valeurs) des autres. Souvent au détriment de son bien propre d'ailleurs.
Quant à Angel, il regarda longuement l'épée que lui tendait Jenaiz. L'homme souhaitait-il faire monter le suspense? Ou réfléchissait-il seulement à la porté de son acte futur? Puis d'un geste décidé, il récupéra son arme et annonça.
"Puisque vous ne voulez pas me la prendre, j’accepte de vous offrir ma vie… Capitaine.
Il marqua une courte pause et Kiku perçut un mouvement léger en sa direction comme si il voulait la regarder.
"Avant de passer a quelque chose de plus important, je tiens à vous dire que certains déposeront les armes mais refuseront de partir, certains ont tout ici, foyer, femme, enfants… Pour ceux là, je me porte garant, il ne feront rien pouvant vous contrarier, de toute façon tous vous craignent désormais… Votre victoire est déjà absolue, Don Diègue n’est plus et je me suis rangé a vos côtés…"
De nouveau, il laissa un court silence avant de reprendre.
"Mademoiselle, vous allez me conduire jusqu’à votre navire, nous devons, au plus vite nous occuper de vos blessures… Éviter que ça ne s’infecte et devienne plus grave que ça ne l’est déjà… Vous ne devriez pas avoir de problème pour la suite, si il y a d’autres blessé dans votre équipage apporté les moi, je suis médecin après tout…"
En effet, avec toutes ces émotions, Kiku en avait presque oubliée qu'elle était blessée. C'est assez bizarre d'ailleurs qu'on puisse oublier une chose de cette importance et qui provoque autant de douleur. Mais c'était encore plus étrange que cette même douleur qu'on avait oubliée il y a peu revienne au galop (et avec des renforts) dès qu'on se remet à y penser. Kiku avait été touchée par trois balles, une lui avait traversé le bras gauche, l'autre était resté dans l'omoplate du même coté et la dernière s'était fichée dans la cuisse droite de la native. Mais Kiku ne pouvait rester là comme une cruche à se morfondre sur ses douleurs. L'homme lui avait demandé de le mener au navire, et c'est ce qu'elle ferait.
Elle prit donc le même chemin qu'elle avait emprunté pour venir sur cette place. S'enfonçant dans les ruelles d'Ame Town afin de regagner le port, elle claudiquait plus qu'elle ne marchait tant elle était gênée par la douleur lancinante dans sa cuisse. Au bout d'un bon quart d'heure de marche sous cette bruine qui décidément ne voulait pas s'arrêter de tomber, il finirent par arriver devant le Vivacia. Là encore, Kiku mena silencieusement Angel sur le navire et surtout vers l'officine de feu Fye Sory leur ancien médecin. Le mutisme de la native s'expliquait pas le sang d'encre qu'elle se faisait pour le petit Sei mais surtout pour son Jenaiz. De plus elle se demandait comment l'homme qui la suivait allait trouver le cabinet de l'ancien docteur de l'équipage.
(Angel tu peux manipuler le personnage de Kiku pour la soigner) | |
| | | JESSE Jenaiz De Bellum Nouveau
Nombre de messages : 696 Age : 33 Fruit du Démon : Entre l'est et l'ouest
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| Sujet: Re: Sous la bruine... Dim 5 Sep 2010 - 17:09 | |
| Aucune trace de Sei à première vue. Mais le mêlée semblant s'être calmée, Jenaiz en déduisit que le problème ne devait pas être urgent. S'il avait été en train de se battre, les environs n'auraient pas pu être aussi silencieux, tendu; le public n'aurait pas centré son attention uniquement sur le chevalier et Angel. Sei devait donc être soit disparu, c'est à dire suffisamment en bonne santé pour que Jenaiz puisse mettre quelques temps à le retrouver, soit mort, ce qui lui donnait également une certaine marge de manoeuvre puisqu'il ne pouvait plus rien faire pour lui. Bien évidemment, cette pensée lui était douloureuse, perdre encore quelqu'un, ici, sur ce médiocre rocher, première marche vers la gloire mais marche si infime qu'elle ne méritait pas tout ce sang versé. Malgré tout, son esprit le rassurait en lui disant que ses adversaires auraient été nettement différent s'ils avaient eu la capacité de l'abattre au cours de la mêlée. En effet, le tuer aurait signifié éliminer un tiers des effectifs de Jenaiz, et même face à des adversaires nettement supérieurs, le simple fait de leur infliger des pertes auraient poussé des idiots comme ceux de l'équipage de Don Diègue à continuer un vain affrontement menant au carnage. En résumé, d'après ses rapides déductions, le jeune homme n'avait pas pu se retrouver dans un trop mauvais état et il aurait d'abord le temps de donner ses ordres avant de chercher à remettre la main dessus.
-Puisque vous ne voulez pas me la prendre, j’accepte de vous offrir ma vie… Capitaine.
Angel acceptait de devenir son vassal? C'était une bonne nouvelle, très bonne, même. Les effectifs des anciens Kaze avait diminués à tels points qu'à présent les vétérans ne se comptait plus que sur les doigts d'une main, c'était peu dire. Jenaiz évitait à présent de songer tant à la déchéance de Xino qu'à sa propre renaissance. Il fallait bien continuer à avancer, pour ne pas s'écrouler, et le bretteur qui le rejoignait à présent donnait à son prochain pas un élan bien plus impressionnant. Sa conversion renflouerait non seulement la force brute de son équipage mais également l'autorité dont il pourrait faire effet sur ceux qui décideraient de rester et donc, tacitement, de le tolérer voir le rejoindre. Avec un homme connaissant ses lieux et la vie de ses occupants, Jenaiz s'assurait un meilleur contrôle et une meilleure fidélité dans l'avenir.
-Avant de passer a quelque chose de plus important, je tiens à vous dire que certains déposeront les armes mais refuseront de partir, certains ont tout ici, foyer, femme, enfants… Pour ceux là, je me porte garant, il ne feront rien pouvant vous contrarier, de toute façon tous vous craigne désormais… Votre victoire est déjà absolue, Don Diègue n’est plus et je me suis rangé a vos côtés…
Les volontés d'Angel correspondait parfaitement aux intentions de Jenaiz. Chasser tous les habitants de l'île ayant eu un lien avec Diègue? Très peu pour lui, malgré la vision plus que négative qu'il avait d'eux, ils restaient un peuple, et pour régner, c'était une nécessité. Il préférait posséder un début d'armée dans son royaume, quitte à devoir enseigner sa vision de la justice et de l'autorité à ceux-ci, plutôt que de devoir veiller sur une île très peu peuplée et incapable de se défendre en elle-même. Il fallait qu'il convainque, quitte à y prendre du temps, et qu'il établisse une base solide pour une capitale, ayant de poursuivre ses conquêtes. Car oui, Jenaiz prévoyait déjà la création d'un ersatz de nation. Son paradis? Il faudrait le créer lui-même. Ses intentions seraient-elles profitables aux hommes et à la population? Qui était-il pour juger, il savait uniquement qu'il considérait ses idées comme justifiées et qu'il n'avait pas d'autre choix que de s'en remettre à son propre point de vue. L'avenir lui montrerait bien si ses jugements étaient erronés. Pour l'heure, il continuait son avancée vers le moment fatidique, qui correspondait parfaitement avec l'idée de laisser vivre ici des hommes capables de défendre leur famille, un foyer, et donc une terre, qu'elle leur appartienne totalement ou non.
-Mademoiselle, vous allez me conduire jusqu’à votre navire, nous devons, au plus vite nous occuper de vos blessures… Éviter que ça ne s’infecte et devienne plus grave que ça ne l’est déjà… Vous ne devriez pas avoir de problème pour la suite, si il y a d’autres blessé dans votre équipage apporté les moi, je suis médecin après tout…
Un médecin? Le hasard se moquait-il de lui? Fye l'avait à peine quitté que la providence se décidait à lui trouver un remplaçant? Il peinait à croire cette coïncidence plus que surprenante, mais avait-il quoique ce soit à dire dans l'affaire à présent? Ce genre de chose... C'était le type même de preuves qui faisait croire aux fous qu'un destin solide les attendait. L'avenir était-il écrit? Jenaiz n'en savait rien, son idée propre sur le sujet étant que de connaitre son destin empêchait celui-ci de se réaliser lui avait fait prendre l'habitude de ne jamais se poser de question quant à une telle croyance. Qu'elle existe ou pas, y songer ne servait en rien sa cause... Il regarda la silhouette de sa douce Kiku s'éloigner avec cella de son nouveau docteur, à la fois soulagé du fait que ceux-ci puissent à présent panser leurs blessures, et pleine réflexion pour leur réaction face à la situation qu'il allait provoquer. Il n'y aurait pas de divergences quant à son autorité, sans doute, mais ce qu'il comptait faire risquait de plonger cette île dans le conflit. Il n'espérait pas voir arriver une armée désireuse de le tuer, mais, ignorant ce qu'il se passait exactement dans le reste du monde en cet instant, il savait que le gouvernement se trouverait peut être désireux de faire des exemples de lui et son équipage, surtout après ce qu'il avait à son actif... Il espérait simplement triompher de l'avenir, que ses adversaires ne soient pas d'une puissance suffisante pour éteindre cette flamme qu'il allait allumer, que leur contact ne fasse que renforcer ce brasier qui incendierait un jour le monde entier... Sur ce, il se retourna, tendit le bras vers la foule de ses anciens opposants, encore en train de se questionner sur ce qu'il se passait exactement et sur leurs objectifs à court terme, et il leur dit d'une voix forte:
-Pour tout ceux qui veulent quitter ces lieux, sachez qu'aucun mal ne vous sera fait et que, dès ce soir, vous aurez le droit de déserter cette île. En contrepartie, je tiens simplement à interdire tout départ avant ce soir, que je puisse m'exprimer devant vous tous. Ce soir, sur cette même place, je tiens à ce que chacun soit présent. Je vous parlerais alors de l'avenir de cette île, puis vous serez libre de partir. Jusque là, que chacun sache que relancer une quelconque rixe sur cette île méritera une punition, sans doute suffisamment douloureuse pour servir d'exemples à tout à chacun. Rompez!
Il savait qu'il se faisait déjà des ennemis avec le très militaires "rompez" de fin de discours, mais il préférait tout de suite montrer qu'il se considérait comme apte à leur donner des ordres. Certes, il ne voulait pas être un despote démoniaque sur cette île à l'avenir, mais il voulait malgré tout régner, et donc ne pas laisser place à une situation d'anarchie. Il fallait qu'il leur montre dès à présent qu'il était le maitre de ces lieux, quitte à déclencher à nouveau ces mêmes hostilités qu'il désirait éviter. Heureusement, personne n'émit de protestations violentes quant à son comportement et la foule se dispersa. Il avait à présent l'occasion de chercher Sei, ce qu'il fit. Aucune trace! Depuis le ciel, il n'arrivait à retrouver ni cadavre ni quelconque possession de celui-ci. Il avait tout bonnement disparu... Avait-il déserté? Quitté le champs de bataille et la ville par accident? Disparu dans une plus tragique circonstance? Quelque peu tourmenté par ces idées, Jenaiz continua à chercher une bonne heure durant depuis ses chemins d'escaliers célestes, de manière à pouvoir scruter le plus de rues possibles. Au-vu de son physique peu commun, Sei aurait été pourtant facile à repérer, si seulement il avait encore été présent en cette cité désormais conquise. Quelque peu tourmenté par cette disparition, Jenaiz finit par abandonner en voyant la nuit se rapprocher à grand pas. Ce soir... Il devait faire une discours qui non seulement ferait comprendre ses intentions aux forbans mais également à la marine, voir au monde entier. Il devait être à la fois clair et mystique, clair pour gagner en renommée et mystique pour accroitre son charisme. Il savait que certaines symboliques aidaient à forger une certaine foi parmi les troupes, aussi réfléchissait-il précisément à la manière dont il pourrait annoncer toutes ses choses dont il avait grandement besoin de parler... Il rentra rapidement au navire et commença, à son plus grand désarroi, par se changer. Il ne lui restait pas autant de temps que cela et il devait être d'avantage présentable qu'à présent. Il avait réussi à récupérer une tenue un peu plus noble dans l'une des minables boutiques de la ville. Il avait annoncé au pauvre possesseur de sa nouvelle tenue qu'il la payerait, chose en laquelle le marchand ne mettait pas énormément de foi. En même temps, celui-ci devait s'estimer relativement heureux que le pillage se résume à ces habits plus ou moins impressionnants que peu de gens auraient jamais envisagés de porter. Jenaiz avait fais exprès de prendre quelque chose de clinquant, malgré le peu de temps qu'il avait eu pour ramener ces nouvelles pièces de tissu au navire. Comment résumer sa présente apparence? Il avait troqué ses habits habituels pour une tenue sombre, noire et parcourue de quelques frissons de bleu abyssaux, et avait nettoyé son arme qu'il tenait à présent à la main comme un symbole de son autorité. Les principaux attraits de sa tenue étant une cape plutôt impressionnante et des épaulettes. Ce n'était peut être pas la plus belle tenue qu'il avait portée, mais elle restait honnête quant à les objectifs qu'elle avait à accomplir: en deux mots, montrer une certaine noblesse ainsi qu'un pouvoir. Il gagnait, ainsi vêtu, une allure encore plus fière que d'ordinaire ainsi qu'un petit côté imposant. Sans doute ces habits ne seraient utilisés que pour cette unique occasion de discourir, mais ils rempliraient leur rôle. Il descendit ensuite à l'infirmerie, de manière à en faire sortir Angel et Kiku, qui avaient plus ou moins besoin d'être présent pour cette espèce de couronnement qu'il allait donner à sa propre gloire. Il espérait que les deux soient en états de se tenir à ses côtés, mais il pourrait simplement les laisser poster plus en arrière dans une position leur permettant au moins d'observer si leur état s'avérait trop critique...
[Vous pouvez répondre ici, si vous le désirez, ou dans le prochain sujet que je posterais entre ce soir et demain qui comportera le discours. Désolé encore pour le retard.] | |
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