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| C’est les soldes ! [Rang C] | |
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Donald W. Nottingham Colonel
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| Sujet: C’est les soldes ! [Rang C] Sam 13 Mar 2010 - 12:53 | |
| Sur Shabondy, mieux vaut faire profil bas parfois…
Jeudi, vingt-neuvième jour d’un mois de Juillet tout ce qu’il y a de plus méditerranéen, vingt-deux degrés Celsius au soleil pour environ deux de moins à l’ombre. Sur Shabondy, le climat était toujours le même, des bulles de savons flottant dans les airs, aucun vent naturel n’y soufflait, la température était idéale pour l’être humain. La clarté des groves impressionna alors notre nouveau Sous Amiral fraîchement nommé à ce post avec les honneurs et remit sur pieds par d’excellents médecins, avec tout ce qu’il avait prit lors de son combat contre les pirates du défunt Hugo Jackson, ce dernier en avait grandement besoin car il était à la limite de la mort à ce moment là… Même un vaillant guerrier solide comme un roc aurait mit un certains temps pour revenir en forme sur le devant de la scène croyez moi… Aujourd’hui, cette mission qui fut assignée à Donald était de contrecarrer les plans de marchands d’esclaves kidnappant des gens de l’archipel pour les asservir par d’effroyables méthodes toutes aussi humiliantes les unes que les autres, et donc il fallait stopper à tout prix ce mouvement horrible et déclenchant la peur auprès des habitants de l’archipel. Aujourd’hui, notre héros ne fut pas accompagné de ses précieux amis, juste de quelqu’un se nommant Walter C. Drake et occupant le grade de Colonel au sein de la Marine, ce qui signifiait qu’il faisait partie intégrante des officiers tout comme lui et qu’ils se devaient le respect mutuellement. Aussi, certaines personnes leur faisant concurrence depuis longtemps déjà engagèrent des mercenaires pour les éliminer ainsi que tous les esclaves qu’ils possédaient, vraiment quelle cruauté. C’était à se demander si ces gens furent humains à un moment de leur vie… Nos deux officiers furent dépêchés sur place dans le plus grand des secrets pour venir en aide aux marines submergés par les mercenaires combattant les contrebandiers tels des fauves, un véritable carnage dans toute sa splendeur au sein de la grove numéro neuf ! Et comme si tout cela ne suffisait pas, selon les sources fiables à 80% du Quartier Général, cela serait un ancien espion du Gouvernement Mondial qui aurait tout manigancé de A jusque Z… Pas de chance, car en plus d’arrêter l’énorme bagarre, il faudrait désormais coincer ce scélérat au plus vite avant qu’il ne sévisse d’avantage.
Par où commencer ? Voilà la question que le Sous Amiral Nottingham se posa à l’instant, car en effet, les directives reçues étaient très claires mais sans l’ombre d’une piste nos deux hommes n’allaient pas aller très loin dans leur enquête… Un détail allait bien attirer leur attention tôt ou tard, mais le plus petit des indices ferait l’affaire pour eux car par la suite déduire l’endroit où étaient emprisonnés tous les esclaves serait un véritable jeu d’enfants et après quoi, ils pourraient foncer dans le tas en prenant garde cependant de ne tuer aucun innocent. Donc, pour commencer nos amis (qui était habillés en civils tout à fait normaux pour garder leurs identités secrètes) commencèrent à chercher chacun de leur côté quand soudain, par le plus grand des hasards, vint une idée à Donald… Se laisser capturer en traîner dans les rues sombres et très mal fréquentées de la grove. Bien entendu une fois arrivés sur les lieux, les colliers électrifiés ne devaient surtout pas leur être passés faute de quoi, leurs actions s’en verraient fortement entravées. Cela était si bête que quand on y pensait, cela en était presque risible. Cela était si bête que quand on y pensait, cela en était presque risible. Au fait, les colliers électrifiés n’étaient autres qu’un moyen dégoûtant de «calmer» un esclave en lui envoyant une violente décharge électrique ! Tout ce qu’il espérait, c’était que son coéquipier du jour accepte sa proposition plutôt intéressante, au lieu de vouloir chercher seul pendant des heures sans jamais rien trouver de concluant. C’est alors que notre ami s’approcha du Colonel Drake pour lui proposer humblement et présentement son plan, ainsi les deux protagonistes de cette histoire pourraient accorder leurs violons pour ne pas tout faire foirer en plein milieu de l’opération. Cela serait malvenu de la part de l’un d’entre eux… Donc, Duck lança cette idée à son partenaire de mission pour ce qu’il en pensait :
«Dis moi Walter, je viens d’avoir une idée géniale à l’instant, je vais donc t’en faire part pour le bien de la mission. Comme tu le sais débusquer ces vils contrebandiers risque de nous prendre une éternité si bien qu’on puisse ne jamais les trouver. Donc j’ai pensé que peut-être, avec notre accoutrement de civils sans défense, nous pourrions traîner ou les disparitions se sont le plus produites, de cette manière nous serions conduit à l’endroit où sont retenu prisonnier les habitants de cet archipel. Nous pourrions ainsi les libérer et arrêter ces odieux criminels par la même occasion, qu’en dis-tu ? Tu es partant ? Aussi je me doute bien qu’il y a plusieurs cachettes donc nous pourrons tabasser les geôliers pour leur faire cracher le morceau…»
Au loin les coups de feu étaient parfaitement audibles, cela raisonnait dans toute la grove, certaines bulles avec le bruit généré éclatèrent. Au coin des rues, les marines combattaient des mercenaires qui tentaient de tuer les contrebandiers mais les contrebandiers à leur tour combattaient les marines, de par le fait, les militaires furent submergés par cette vague massive de combattant. Ce n’était que plus tard que le Colonel accompagné du Sous Amiral allaient entrer en action pour leur prêter main forte dans cette immense bataille faisant très désordre. Tout entrain d’attendre une réponse de la part de son coéquipier, il repéra une caisse collée au mur, ensuite il alla s’y asseoir pour patienter et écouter par la suite le point de vue du Colonel Drake. | |
| | | Walter C Drake Colonel
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| Sujet: Re: C’est les soldes ! [Rang C] Dim 14 Mar 2010 - 15:04 | |
| C’était une journée magnifique, avec un ciel dégagé, un soleil radieux et surtout l’air était lourd. Lourd de plomb ! L’écho des combats était plus prêt que je ne le voulais, surement en partie colporté par les bulles, mais je ne pouvais m’empêcher de rester sur le qui-vive, notre situation était plus que délicate, sans armes sur un champ de bataille, quelle folie ! Non loin de notre QG de fortune que constitué notre caisse, un brouhaha général mêlé de cris, de coup de feu et fracas de fers mêlé marines, mercenaires et contrebandiers se massacraient dans un bordel sans queue ni tête. Le mot boucherie était un euphémisme en puissance pour décrire cette situation.
Les marines étaient clairement en infériorité numériques, tôt ou tard l’affrontement tournerait à leurs désavantages. Malgré mon désir le plus profond de prendre part aux combats notre situation actuelle nous interdisait tout agissement lequel nuirait de façon irrévocable à notre mission. Nous bloquant pour le moment au simple rang de spectateur.
Je pris quelque instant de réflexion, sur le plan avancé par Le Sous Amiral Nottingham
* Hum …. Son idée est tout ce qu’il y a de plus simple, quoi de mieux que se faire capturé en tant qu’esclave, ils nous mèneront eux-mêmes à leur planque. Un gain de temps considérable … Mais son plan réside tellement sur l’improvisation ! Nous savons si peu de leur organisation, leur méthode et surtout leur puissance…. Alors que faire ?... ! Au diable je ne vois aucune alternative raisonnable à son plan ! *
« J’accepte ton plan, le temps joue en notre défaveur les marines ne tiendront pas indéfiniment donc nous n’avons que d’autre choix . Mais n’oublie pas qu’une grande zone d’ombre couvrira nos agissements une fois sur place, les informations nous font cruellement défaut. Si le QG a placé sa confiance en toi pour cette mission alors j’en ferais de même Donald. »
Nous avons donc quitté avec précaution notre QG improvisé pour nous rendre à l’est de notre position vers un endroit surnommé le quartier des délateurs, ce qui en disait long sur ce foutu endroit. Celons le rapport que le QG nous avait fournit, il s’agissait de l’endroit de prédilection des rapts par les contrebandiers. Cette destination parut à nos yeux une évidence.
Au fur et à mesure de notre progression, l’état des bâtiments se dégradaient quasiment à vue d’œil, loin des richissime place de l’archipel, nous voilà maintenant rendu au cœur des quartiers populaires. Il n’y avait pas seulement les bâtiments qui avaient connu les effets néfastes de la pauvreté, la population se fondait entièrement dans ce décor terne et dépourvu de toute vitalité.
Après deux bonnes heures de marches nous voilà arrivés sur une grande place qui fut autrefois un marché de denrées et de produits manufacturés célèbre de ce côté-ci de l’archipel. Maintenant il s’agissait d’un souk de la contrefaçon et de l’illégalité le tout entouré d’immeubles délabrés et d’anciens hangars à fruit depuis longtemps désafectés.
« Nous voilà à destination, et je doute que nous soyons passé inaperçus »
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| | | Donald W. Nottingham Colonel
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| Sujet: Re: C’est les soldes ! [Rang C] Dim 14 Mar 2010 - 15:17 | |
| Attention Drake, ici c’est la jungle…
En effet, ici mieux valait ne pas trop faire de grabuge, et les têtes inconnues se faisaient souvent ennuyer également, la misère régnait en maître absolu en ces lieux sombres et humides, un monde sans lumière quasiment, il y avait un écart formidable entre le milieu social du centre des groves par rapport à leur périphérie, c’était indéniable et les habitants des deux partis ne s’appréciaient pas non plus tout naturellement. Toute cette partie tapie dans l’obscurité abritait les pauvres gens vivant sans le sou, les fugitifs en cavale au même titre que les escrocs tentant de gagner de l’argent sur le dos des honnêtes personnes, ce coin peu recommandé abritait également d’autres rebuts de l’humanité. Cette petite citée n’était autre qu’un immense Souk dans lequel l’illégalité, la contrebande d’alcools frelatés et de bijoux dérobés étaient monnaie courante. Fort heureusement, Donald ne s’occupait pas de ce genre de chose car les faux de contrefaçon, la contrebande de produits illégaux tels des armes armes blanches ou de poing lui passait carrément au dessus, mais bien sûr un autre Marine très à cheval sur les principes et la loi aurait directement grillé sa couverture et ce serait fait littéralement lincher par toutes les personnes malintentionnées et ayant une dent contre le Gouvernement traînant dans le coin. Non loin de Walter, une femme d’environ trente-cinq ou quarante ans au visage assez sale et habillée de haillons faisait cuire de la viande pour elle et ses trois enfants en bas âge, de la viande qui ne semblait plus très fraîche au premier coup d’œil. Cette scène fut horrible à regarder pour Donald qui quelques secondes après tourna la tête dans une autre direction, espérant trouver autre chose qui ne déclencherait pas le même effet émotionnel chez lui. Si bien que ce dernier failli en pleurer de tristesse. Cette fois, en face de lui, un individu assez vieux, environ d’une soixantaine d’années, aiguisait son couteau, non pas pour tuer avec plaisir mais pour se défendre des agresseurs ou des kidnappeurs potentiels car ici on était au courant des pratiques de la contrebande pour la vente d’esclaves. Cet homme était adossé à un mur d’un ancien bâtiment tout en étant assis sur une caisse en bois. Cette bâtisse plutôt vétuste ayant été un prestigieux salon de coiffure autrefois. Au loin, on pouvait apercevoir des pique pocket inexpérimentés se faire prendre la main de le sac et se faire dessouder ensuite par leur «Victime».
Soudain, Donald s’approcha de cet homme d’un pas assurés, ce dernier se tenait sur ses gardes, devinez pourquoi notre héros se dirigeait vers lui ? Pour des questions ! Bien entendu ! Mais, si c’était un contrebandier leur couverture déjà si compromise serait définitivement grillée et ils auraient par la suite beaucoup de mal à s’en tirer vivant, car les marines n’étaient pas du tout les bienvenus dans ce «monde» là… Le monde de la peur, le monde du crime et de l’hyper violence. Prudence était mère de sûreté, au milieu des gens, Duck avançait, mains en poche car même s’il n’avait rien de valeur à se faire prendre, ce dernier devait paraître calme et naturel. Car bien entendu, sa conduite serait trop prévisible, mieux valait adopter un comportement des plus normaux, sans excès. Une fois arrivé à la hauteur de l'homme ayant attiré sa curiosité, le Sous-Amiral Nottingham s’abaissa doucement, prenant appui sur une de ses deux mains pour trouver un bon équilibre pour ne pas tomber et salir ses vêtements de civils des bas quartiers plus qu’ils ne l’étaient déjà. Comme c’était prévu, leurs regards se croisèrent et très bientôt, les deux hommes se fixèrent mutuellement tandis que les autres personnes commençaient à les observer de loin, les plus curieuses tout du moins. En fait ce n’était pas n’importe qui, il s’agissait d’Evander le matraqueur un des individus les plus craint dans le milieu, en effet ce dernier fut gratifié de ce petit surnom pour ses faits, il matraquait tous ses adversaires et détracteurs en fait mais hélas pour Donald, il ne savait pas sur qui il venait de tomber, mais bon vu qu’il était nouveau dans le coin, cet affront serait très vite oublié par ce dernier, mais pour dire d’insister encore plus, notre militaire favori le questionna pour obtenir de lui quelques renseignements capitaux pour la suite des évènements…
«Monsieur, dites moi j’ai quelque chose d’important à vous demander… Des amis à moi disparaissent de plus en plus par ici, j’ai comme qui dirait l’impression que quelque chose de pas très net se trame dans les parages, je suis nouveau dans se quartier donc comme vous êtes le doyen ici apparemment, je pense que vous devez être au courant de beaucoup de chose se passant sur Shabondy… Au fait, je me nomme Dlanod.»
Soudain, pour en revenir au Colonel Drake, ce dernier ne vit plus la trentenaire accompagnée de sa jeune progéniture qui se trouvait pourtant là il y a à peine deux minutes, de plus elle n’avait pas pu disparaître comme cela. Certaines personnes n’étaient plus là également, notamment les femmes et les hommes les plus costauds, quelque chose de bizarre se passait en ce moment et nos deux compères commencèrent seulement à réaliser dans quel merdier ils s’étaient fourrés. L’opération était à présent un franc succès, vu que les faits exposés au Quartier Général lors du briefing de la mission s’étaient vérifiés à l’instant… De mystérieux kidnappings étaient orchestrés de mains de maître par quelqu’un, dans le seul et unique but d’asservir les humains que ces vils contrebandiers capturaient honteusement et sans le moindre scrupule. Ensuite pour ne pas se montrer impoli envers celui qui venait de se présenter humblement à lui, car même dans un endroit aussi crade que celui-ci, il y avait les us et coutumes à respecter, il se présenta donc à son interlocuteur très amicalement à son tour :
«Je me nomme Evander, beaucoup de personne ici me surnomme le matraquer car je massacre tous les idiots voulant me voler ma bourse ou encore ma vie si précieuse à mes yeux. Je suis sans pitié envers mes ennemis que je prends plaisir à écraser… Enfin pour en revenir à nos moutons, je sais effectivement certaines choses sur ces multiples disparitions aux périphéries des groves les plus fréquentées. Ce sont en réalité des raves visant à capturer des gens inconnus de presque tout le monde pour les réduire en esclavage. Tu t’es bien rendu compte à l’instant que la présence de certains c’était brusquement effacée non ? Ah ah, moi je n’ai strictement rien à craindre car je suis respecté ici mais vous deux qui êtes nouveaux ici, vous n’allez pas faire long feu, pas plus tard que maintenant regarde là-bas ton ami.»
Drake se fit attraper comme prévu par deux grosses brutes apparemment dotées d’une force prodigieuse, et au fond de lui, Donald priait pour que ce dernier ne tente rien ou qu’il ne tue ses détracteurs par pur réflexe, sinon la mission serait un échec total et se n’était pas son but premier… Puis, à peine quelques secondes plus tard, lui aussi se fit attraper par des contrebandiers assez patibulaires et se firent emmener ensuite par delà le Souk dans lequel ils se trouvaient alors. Le plan fonctionna à la perfection, se faire attraper et conduire à l’endroit désiré puis là-bas, libérer tout le monde et tenter d’obtenir d’avantages de renseignements sur l’organisation. Les criminels en fuite avec leur pactole couraient à toute vitesse dans les plaines de la groves, faisant éclater les bulles de savon sur leur passage. Pendant ce temps, le Sous-Amiral Nottingham souriait à son comparse Walter, lui faisant bien comprendre que c’était on ne peut mieux pour l’instant. Les pauvres bandits, ils ne se doutaient absolument pas de ce qui allait leur tomber sur le coin de la figure dans très peu de temps… - Spoiler:
Désolé s'il y a des fautes d'orthographe Walter, aussi je me suis nommé Dlanod pour masquer ma véritable identité et conserver mon anonymat
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| | | Walter C Drake Colonel
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| Sujet: Re: C’est les soldes ! [Rang C] Jeu 18 Mar 2010 - 21:09 | |
| Paradise Hotel
Pendant que Donald discutait avec un homme affaissé contre un mur, j’essayais au mieux de couvrir la zone du regard pour mémoriser quelques visages ou capter par chance une conversation utile. Toutefois, une atmosphère bizarre flottait dans l’air. Les regards des riverains étaient fuyants, leurs attitudes laissé transpirer une certaine précipitions et gaucherie. Et en effet la place se vida en un clin d’œil. Nous laissant quasiment seuls, moi, Donald, l’homme affalé contre le mur et un groupe de braconniers comparable à un troupeau de Gnous qui tentèrent grossièrement une approche discrète. Il ne fallait pas être devin pour comprendre ce qui allait m’arriver sous peu.
* hum… ce n’est plus qu’une question de secondes, nous avons visé juste*
Deux hommes au gabarit d’ours m’empoignèrent en faisant étalage de leurs forces brutes. Ils me soulevèrent par la même occasion du sol.
« Si jamais tu résiste on te tue compris ? »
Au même instant, mon regard croisa celui de Donald qui affichait un sourire de satisfaction, notre plan se déroulait dans les temps. Alors que Donald subissait le même sort l’un des deux vauriens me plaqua contre le sol tandis que son compère m’attachait les bras et les jambes avec du cordage, puis l’un des lourdauds me jeta sur son épaule comme un vulgaire sac à patate. L’homme qui me transporta puait à plein nez la transpiration et le manque d’hygiène.
* Crois moi mon cher pansu tu vas me le payer cher cet affront *
Sur le dos de nos ravisseurs d’un jour nous avons pris la direction d’une ruelle à mes yeux plutôt étroite, mon faible sens de l’orientation était mis à rude épreuve. J’espérais seulement que Donald prit bien connaissance de notre cheminement. D’ailleurs en parlant de lui il me suffisait de lever la tête pour voir son cul.A voir les ruelles désertes sur notre passage, les contrebandiers devaient vraiment exercer une grande terreur sur ces malheureux habitants. Alors que j’examinais les trois brigands derrière nous l’un deux remarqua mes coups d’œil à droite et à gauche
« Regarde bien dehors minable, maintenant tu n’es plus qu’un vulgaire esclave » En affichant un sourire de fierté
Voyant que je le défiais des yeux il m’assena un coup de poing dans la mâchoire qui m’entailla la lèvre sur le côté droit
* Toi tu ne perds rien pour attendre crois moi ! *
Ses compères et lui éclatèrent de rire est partirent dans des discutions aux sujets aussi gras que leurs ventres. Après un bon quart d’heure de marche , un peu en retrait de souk devant ce qui semblait être depuis mon poste d’observation de fortune un vieux hangar désaffecté ,le gorille qui me trimballait tapa à trois reprises sur la porte, s’en suivit le bruit d’ouverture d’une trappe :
« On amène deux nouvelles marchandises, repérés il y à quelques heures, elles sont d’excellentes qualités ! »
La trappe se referma et laissa place au bruit déverrouillage puis de l’ouverture de la porte. La lumière fit place à l’obscurité et le couloir était trop étroit pour deux personnes. Pas de doute possible maintenant au vu de l’immensité du bâtiment, il s’agissait bien d’un ancien entrepôt mais laissé à l’abandon depuis longtemps, comme en témoignaient les tas de déchets couvert par des toiles d’araignées ou encore les trous dans le toit qui laissaient passer quelques rayons de lumière. Mon nez fut agressé par une odeur nauséabonde qui me souleva le cœur, cela s’entais à plein nez la charogne. Arrivé dans une pièce au fond centre du lieu, nos escortes de luxe s’arrêtèrent net.
Les gorilles nous jetèrent comme un vulgaire sac sur le sol humide et crasseux, pas de doute possible la femme de ménage avait du périr bien avant ma naissance. La petite pièce ressemblait à une cabane de forgerons avec étalés en vrac des marteaux, enclumes, pinces et autres ustensiles lies au métier de forgeron. Au mur étaient suspendus des chaines et des colliers. A peine nos liens coupés, qu’un gorille m’écrasait déjà le dos avec son genou pendant qu’un autre attachait à mon cou l’un de leur fameux collier électrique. Puis une fois fixé, il le testa avec un malin plaisir
« EnnnNNNnnfoirééeééé ! » Je ne pus contenir ma rage sur le moment, mais je ne gagnais qu’une deuxième décharge.
Les autres guignols éclatèrent de rire et l’un d’eu en profita pour me flanquer un coup de pied dans les côtes. Une fois repus de leurs doses d’humour quotidien, mon bourreau me prit par mes vêtements et me souleva en direction de son horrible tête. Son visage était couvert de cicatrices sur le visage, et une forte calvitie trahissait son âge. Un détail me frappa, sur le bras qui m’empoignait, le tatouage d’une des factions de la marine. Je ne pouvais pas le distinguer clairement mais il avait forcement appartenu dans le passé à la marine. La marine devrait mieux contrôler qui elle embauche parfois.
« Maintenant tu sais ce qui t’attend si tu n’obéis pas minable, mettez lui les fers et balancez le dans la cellule N°13 »
Une fois ferré comme il se doit, des mains et pieds, l’un des braconniers me traina jusqu'à ma fameuse chambrée. Durant le trajet j’entendis le cri de rage de Donald qui subissait lui aussi leur stupide supplice pour nouveau arrivant.
La porte était faite de barreaux rouillés par l’humidité ambiante, l’obscurité envahissait la quasi-totalité de la pièce. Le confort était très sommaire, juste une litière en paille et un seau pour les besoins. L’eau ruisselait des murs, et une forte odeur de mort empesté dans cette pièce. Une fois jeté à l’intérieur le garde me fixa en croisant les bras et bombant son torse comme il se doit. A ce moment arriva à mes oreilles l’écho des plaintes et des cris déchirés des occupants des autres cellules.
* Il y’a donc au moins 13 cellules, et pour l’instant je n’ai vu que 12 contrebandiers*
Donald ne tardas pas à me rejoindre. Le garde verrouilla la porte avec un trousseau de clefs attaché à sa ceinture et partit rejoindre ses compagnons. Donald me cherchait du regard dans l’obscurité
« Walter ? Tes là ?»
« Maintenant commence enfin notre mission » | |
| | | Donald W. Nottingham Colonel
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| Sujet: Re: C’est les soldes ! [Rang C] Ven 19 Mar 2010 - 11:21 | |
| L’entrepôt prison :
Nous fûmes amenées dans une espèce de hangar insalubre, j’entends par là que ce dernier était très mal éclairé, que par endroit l’humidité donnait naissance à une espèce de mousse verdâtre nauséabonde et truffée d’acariens. Aussi le plafond de l’infrastructure semblait avoir subit le courroux du ciel, c'est-à-dire que des grêlons de la taille de mon poing virent perforer le plafond pour bientôt le transformer en véritable passoire. Aujourd’hui, de faibles faisceaux lumineux s’infiltrèrent par ces mêmes trous pour venir m’aveugler malicieusement alors que je me faisais mettre aux arrêts en me libérant de mes liens. Enfin tout de suite après de fus enchaîné, menotter puis passé d’un collier tel un chien. Allais-je réellement devenir un esclave ? Non, ça c’était parfaitement hors de question même pour une sublime créature aux formes divines ! Je comptais bien éclater mes détracteurs pour libérer mon ami et tous ces autres gens ayant une famille et pourvus d’une irrésistible envie de vivre. Ma mission primait sur ma vie, mais pas sur celles des autres que je me devais de faire sortir de ce cauchemar. Enfin bon dire cela c’est effectivement très bien et beau mais comment allais-je bien pouvoir m’y prendre pour y parvenir sans trop me faire blesser ? C’est à ce moment là qu’il me vint une idée assez géniale selon moi, c'est-à-dire qu’au moment où il ne resterait plus qu’un seul dans la salle ou bien deux au grand maximum, je fasse un peu de bruit dans ma cellule jusqu’à ce qu’ils y pénètrent. A ce moment la je n’aurais que très peu de temps pour les neutraliser tout les deux afin de leur subtiliser leurs clefs et m’enlever ce collier délivrant des décharges électriques pour leur mettre à eux afin qu’ils répondent à mes nombreuses questions. Ainsi dans le cas contraire, chaque refus d’obtempérer ou encore une réponse ne me satisfaisant pas assez, ces gros balourds recevraient une méchante décharge... Cependant, je me devais de rester à l’affût, toujours là à attendre le moment propice pour mettre mon plan à exécution et tenter ma chance, mon unique car le temps nous était compté. Enfin bon au pire on se battrait avec des décharges à fond la caisse mais j’userais quand même de mon pouvoir de mauvaise fortune pour essayer de bien les affaiblir pour mieux les corriger par la suite. Aussi j’ai oublié de vous dire que ces colliers sur Shabondy étaient tous différents, des électrisés, des explosifs, etc… Bref toute une panoplie quoi. De plus, même si ce n’était pas dans mon mode vie, je comptai bien me venger des coups que je reçu au début de ma capture, vraiment je ne rigolai pas avec ce genre de choses moi !
Les gouttes d’eau provoquées par l’humidité ambiante tombaient dans un coin de ma cellule à un rythme régulier et dans un bruit plus qu’énervant, environ cinq secondes d’intervalle. A force, je fini par le connaître par cœur… En tournant ma tête, moi, Donald pus voir mon collègue Walter dans la cellule voisine couché sur son siège prêt à m’aider si besoin était, et dans l’autre sens, des civils attachés tout comme moi, certains pleuraient toutes les larmes de leur corps meurtri, d’autres tapaient sur les barreaux de leur cage comme des animaux en hurlant à la mort dans des plaintes effroyables puis se firent électrocuter par les gardes pour tomber ensuite face contre terre. Je me disais bien que ceux-ci recevraient une punition à la mesure de leurs affronts. Mais qu’ils ne s’inquiètent pas tant, j’allais bientôt m’empresser de leur venir en aide. Nous n’avons même pas dû attendre une journée complète dans cet enfer obscur, juste quelques petites heures, à attendre qu’ils partent à la chasse… Doucement, le hangar commença à se vider, bientôt il ne resta plus que trois pauvres gardes bourrus et mal lavés dans cette immense pièce lugubre. Nous avions un large créneau d’environ deux heures, mais mieux valait ne pas traîner dans nos actions car nous n’aurions sans doute pas assez de temps pour interroger ces grosses brutes après notre libération soudaine. Quoiqu’il suffirait juste de supprimer tous ceux qui oseraient encore lever la main sur nous… En bref j’étais tout aussi heureux pour mon comparse car celui qui l’avait malmené tout le long du voyage et même lors de son enchaînement était encore là à nous surveiller, donc Walter pourrait se faire plaisir un moment en le tabassant. Donc, à présent il était temps pour moi de mettre mon plan minutieusement préparé à exécution, j’entends donc par là que je me laissai tomber au sol tel un livre chutant de sa bibliothèque. Je simulai alors une perte de connaissance mais je savais pertinemment bien qu’ils allaient me balancer plusieurs décharges électriques pour me faire réagir, donc je me devais de rester couché sans broncher comme un grand et encaisser les chocs tout en souffrant en silence. Ce qui, vous en conviendrez, s’annonçait très difficile pour ma personne si chétive… Donc je restai à terre le temps que ces trois hommes me remarquent entrain de joncher le sol poussiéreux de cet entrepôt désaffecté.
C’était bien ce que je pensais, ces gros lourdos m’envoyèrent deux grosses décharges, ces dernières firent vibrer tout mon être en l’engourdissant quelques peu. Aussi je me mordis la lèvre inférieure pour parvenir à ne pas hurler de douleur. Les trois imbéciles crurent que leurs chocs électriques m’avaient achevé, pfeu… Sottises, il en faut bien plus pour terrasser quelqu’un comme moi plein de volonté. Il me semble inutile de préciser que je voyais trouble pendant quelques secondes, lors de celles-ci, les contrebandiers pénétrèrent dans ma cellule humide et sombre pour hélas ne pas en ressortir de si tôt. Me voyant « inanimé » face contre terre, ces odieux personnages me mirent quelques petits coups de pied au niveau des côtes, mais dans un mouvement explosif de ma part, je me retournai pour faire tomber le premier adversaire me faisant face en lui balayant les chevilles avec les miennes. La télécommande de mon collier tomba au sol, puis prévoyant le coup, je shootai dans cette dernière pour la faire parvenir dans la cellule voisine, celle de mon collègue en outre, pour ne pas que ces messieurs s’en servent une nouvelle fois contre moi. Ensuite, me relevant en tournoyant sur le dos, je parvint miraculeusement à asséner deux violents coups de talons dans le visage de mon adversaire qui tapa sa tête dans les barreaux par la suite, ce qui eut pour effet direct de l’assommer. J’employai par après le saut de la feuille morte pour esquiver le coup de pied de mon deuxième ravisseur. Une fois face à lui, je portai un magnifique coup de pied à son visage sale, pour le faire tomber raide K.O. Bon sang que j’étais fier de m’être passé les nerfs sur ces abrutis de première catégorie. A cet instant je ne pensais qu’à une seule chose : Ne pas me faire attaquer par derrière car si c’était le cas, notre chance de sortir de ce pétrin retomberait alors à zéro pour ne plus jamais remonter et finirions esclaves, car la Marine ne pourrait plus rien faire pour nous venir en aide. Donc une fois que j’avais mon dernier opposant en face de moi, j’avais tout le loisir de le massacrer car cet individu n’était vraiment pas impressionnant ni très doué du reste… Tout ce qu’il trouva de mieux à faire était de me charger avec pour seule arme ses deux poings. Une fois à bonne distance je le poussai avec la plante de mon pied trois mètres en arrière et donc sous la puissance du choc doublée de son énorme poids, la porte de la cellule ne résista pas et céda, la faisant voler dans l’entrepôt. Notre ami était légèrement inconscient, mais nous aurons les moyens de le réveiller, par exemple on pourrait très bien le ligoter à une chaise en bois et lui bourrer le visage de coups de poing ou encore l’électrifier comme il prenait plaisir à le faire aux autres… Enfin bref, je ramassai les clefs des menottes pour les donner à Walter, afin qui m’ôte ses bracelets de fer me faisant horriblement souffrir. | |
| | | Walter C Drake Colonel
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| Sujet: Re: C’est les soldes ! [Rang C] Sam 20 Mar 2010 - 15:28 | |
| Le combat tourna court, à peine le temps de me redresser que les gardes étaient hors d’état de nuire. Donald vint par la suite me rendre une petite visite dans ma cellule pour me défaire des mes chaines ainsi que de ce foutu collier électrique. L’heure ne se prêtait guère à la courtoisie, en le remerciaient brièvement je me levai et marcha d’un pas lent et appuyé en direction d’un des gardes qui sortait à peine de l’inconscience, il était à quatre pattes et essayait vainement de se relever, il tourna la tête dans ma direction toujours à moitié dans les vapes en essayant de prononcer une phrase à peine compréhensible.
« Qui ….. Qui êtes vous ?..... Enfoirés … »
Alors que je me rapprochais lentement mais surement de ma proie, une cohue générale se produisit derrière moi, il s’agissait d’esclaves spectateurs de toute la scène furent galvanisés par la vision de leurs bourreaux terrassés. Le bruis provoqué par les détenus en état de quasi frénésie devenait à peine supportable. Ces derniers criaient à s’arracher les cordes vocales et tapaient avec leurs gamelles en tôle contre les barreaux. Ce qui ne manqua pas de terroriser d’avantage le contrebandier, il était dégoulinant de sueur, son visage livide était déformé par une grimace de terreur, trahissant la crainte éternelle de la mort.
« Pitié….. Je vous... »
Je ne lui laissai pas le loisir de finir sa phrase que je l’empoignai par le cou pour le trainer en direction de la cabane du forgeron, escorté de Donald.
« Noooooon…. » L’homme s’écroula en larme et ses forces l’abandonnèrent immédiatement, il se résigna à la dure épreuve qui l’attendait, transformant la mort en délivrance.
« Malheureusement pour toi, nous allons inverser les rôles et tu seras très coopératif crois en mon expérience »
Derrière nous le raffut des prisonniers cessa brusquement, ils comprirent eux aussi ce qui allait advenir du garde. Ces gens pour la plus part étaient des femmes et enfants, les souffrances reçues durant leur captivité n’avaient fait qu’amplifier leurs rejets de toute violence. A ce moment là nous ne valions pas mieux que les contrebandiers à leurs yeux.
Mais avaient-ils entièrement tord ?
Ce silence créa une atmosphère oppressante, les bruits de nos pas résonnaient à travers le hangar entrecoupé par les plaintes du condamné. Une fois pénétrés dans le petit cabanon l’interrogatoire commença et sembla sans fin.
Je me dégoutais moi-même, j’étais bien loin de mes idéaux de jeune adolescent lors de mon engagement dans la marine, défendre la veuve et l’orphelin, combattre de puissant pirate donnant un sens au mot honneur, faire des rencontres aux quatre coins du Grand line. Au lieu de cela me voila entrain de torturer un pauvre bon à rien accompagné d’un autre marine dans un endroit des plus lugubres qu’il soit. J’essayais de me convaincre de ma bonne action en pensant à toutes ces femmes et enfants prisonniers et voué à l’esclavage. Mais à ce moment la nul doute que nous étions plus proches de ses crapules, que des idéaux féérique de la marine.
Malgré l’emploi de technique peu chrétienne avec notre patient, le résultat fut au rendez vous voire même bien au-delà de nos espérances. Le pauvre bougre entre deux décharges nous livra les positions des deux autres entrepôts servant de geôles pour esclaves ainsi qu’une information bien plus précieuse, le nom du commanditaire de ce trafic d’esclaves.
Aussi archaïques que furent nos méthodes furent pour cet interrogatoire nous n’étions en rien des criminel, certes il était mal en point, mais nous n’avion nulle intention de le tuer. Une fois la séance terminée on le traina lui et ses deux autres comparses encore assommé dans ma cellule bouclé à double tour, ils attendraient patiemment l’arrivée d’une escouade de marine qui se chargerait de les mettre au trou pour un bon bout de temps. Ensuite vient la phase de discussions et la mise en confiance des esclaves, ils étaient au début très réticent, c’était tout à fait compréhensible à cause de nos agissements avec les gardes. La chose la plus difficile fut de leur expliquer que nous étions des marines. Nos accoutrements jouaient vraiment en notre défaveur et pouvaient laisser planer un gros doute sur notre véritable identité, sans parler de nos méthodes de travail pas très en liens avec la discipline de l’armée. Cependant nous n’avions pas le temps de rester à parlé des us et coutumes de la marine. Comment leur faire comprendre que nous ne pouvions nous permettre de les libérer pour le moment ? Le risque était trop grand qu’ils se fassent repérer par des guetteurs, est notre mission serait de ce fait dévoilée au grand jour. | |
| | | Walter C Drake Colonel
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| Sujet: Re: C’est les soldes ! [Rang C] Lun 12 Avr 2010 - 12:06 | |
| Dans l’énervement et l’incompréhension générale, difficile de réfléchir pour trouver une solution, le temps jouait comme à notre habitude en notre défaveur. Plus on attendait, plus le risque de voir le reste des braconniers revenir à l’entrepôt pendant notre absence était grand. Je tentais sans grande réussite de calmer les détenus de plus en plus hystériques dans l’attente de leur libération mais comment ne pas les comprendre ? A leur place qui ne serait pas pareil ?!
« Donald, il faut faire quelque chose ! Ils font finir par alerter d’autres gardes !! …. Donald ?! »
Mais tout à cette tâche je n’avais pas remarqué l’absence de mon collègue, trop occupé à calmer les esprits, celui-ci avait tout bonnement disparu. J’essayais de le chercher du regard dans le bâtiment sans résultat.
* Mais où a-t-il donc bien pu aller ?*
« DONALLLLLLLLLLLLDDDDD ?!!!! »
Toujours aucune réponse, je commençais à m’alarmer, et si jamais ont avait omis la présence d’un autre garde ?! Je pris la décision de quitter mon poste avec les prisonniers pour me diriger prudemment vers le fond de l’entrepôt le seul endroit où n’étions pas encore allés. Alors que je m’éloignais des prisonniers en longeant les murs, leurs cris redoublèrent d’intensité.
* Putain ! Mais ils veulent vraiment notre perte !!!*
Cependant aller au combat à main nue était pur folie, ne sachant pas ce que j’allais trouver là-bas. Mais où trouver une arme ?! J’aurais du y penser avant, refaire demi tour vers les cellules ou on avait enfermé les gardiens .Encore une perte de temps. Alors je me résolus à revenir sur mes pas, la vision du cabanon me donna une brillante idée ! Il y avait forcement des objets utiles pour se défendre !! M’y rendant avec le souci d’être le plus discret possible, les prisonniers quant à eux ne l’entendaient pas exactement de la même oreille ! Leurs appels à l’aide redoublèrent comme jamais.
* Soyez maudits !*
Je trouvais comme prévu ce que je convoitais, en l’occurrence une barre à mine. Certes peu efficace contre les attaques à distance mais redoutable utilisée dans une attaque surprise ! J’avais oublié un instant qu’avec mon public, toute attaque surprise était à écarter. Une fois sorti du cabanon mon arme en main, la même scène se reproduisit qu’a l’aller, dorénavant toute discrétion possible était perdue ! Je n’avais plus le choix, je devais foncer ! En déboulant comme prévu dans la partie inexplorée de l’entrepôt, je me retrouvais en face d’une petite pièce sans fenêtres, dont la porte était qu’a moitié fermée. Une voix s’échappait de cette pièce, et pas n’importe quelle voix, celle de Donald ! Mais à qui pouvait-il bien parler ?!
Avant de rentrer dans la pièce pour avoir enfin les réponses à mes questions, je me devais de prévoir toute embuscade ou coup foireux. Je fis un tour complet sur moi-même en cherchant le moindre détail suspect mais aucun signe. Je franchis la porte en la poussant délicatement avec la pointe de mon arme, la pièce était encore plus sombre que le reste du hangar, il aura fallu un léger temps d’adaptation à mes yeux pour pouvoirs distinguer les différentes choses présentes en ce lieu. Pendant un bref moment j’avais même écarté de mon esprit la raison de ma venue. Ma mémoire fut rapidement stimulée quand j’entendis une voie :
« Très bien ! Nous allons donc continuer la mission. Fin de la transmission ! »
Sur ma droite se tenait Donald un Den-Den Mushi à la main, tout en soufflant et en baissant mon arme je venais enfin de comprendre de quoi il en retournait ! Ce dernier eut l’air très surpris quand il se retourna et me vit derrière lui avec une barre à mine. Apres avoir fait un rapide résumé des faits, dans le quel j’expliquais le pourquoi de ma présence derrière lui, ce dernier m’expliqua qu’il était parti à la recherche d’un moyen de communication, pour pouvoir prévenir la marine de venir délivrer les esclaves retenus ici.
Dorénavant, le temps était compté plus que jamais, trop de temps s’était écoulé ! Il nous restait deux hangars à visiter, nous n’avions d’autre choix que celui de nous séparer pour agir plus rapidement, si jamais l’alerte était donnée, notre mission deviendrait un cuisant échec ! C’est dans cette optique, que je pris la décision de m’occuper de l’entrepôt le plus au nord d’après les indications du braconnier qu’on avait torturé, nous étions environ à une demi-heure de marche. Tandis que Donald tout logiquement s’occupait du quartier est, bien plus loin de notre position. Apres quelques dernières mises au point et conseils, un bref adieu eut lieu devant l’entrepôt, et nous étions déjà partis chacun de notre côté, mais je ne pus m’empêcher de me retourner pour lui jeter un dernier regard, une sensation bizarre me vint en le regardant, comme si c’était la dernière fois que je le voyais. * Quelle étrange sensation, mais en venant ici nous savions tous les deux à quels risques nous étions opposés alors…* Tres vite il disparut de mon champ de vision, après un bref instant où je restai immobile, et je repris ma route en me couvrant la tête d’une capuche, la barre à mine caché le long de mon bras, cette fois-ci il était hors de question que je me fasse capturer, dorénavant je ne pouvais que compter sur moi. | |
| | | Walter C Drake Colonel
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| Sujet: Re: C’est les soldes ! [Rang C] Lun 12 Avr 2010 - 22:41 | |
| La guerre, c'est comme la chasse, sauf qu'à la guerre les lapins tirent. [Charles de Gaulle]
Avec toute cette succession d’événements, je me rendis compte en levant les yeux au ciel que la journée était bien avancée, combien de temps s’était écoulé dans le hangar ? Aucune idée, mais bien trop à mon goût. Je marchais vers ma destination, sur le qui-vive en ne lâchant jamais du regard les quelques âmes que je croisais par-ci par-là. Le vent me ramenait des odeurs de poudre à canon, nous étions loin de la zone de combat et pourtant cela me semblait si près, j’étais persuadé que si je me concentrais mon ouïe pourrait entendre le rugissement de la bataille. Les rues étaient toujours aussi désertes, comme si la peste était passée par là ! Comme toujours cette sensation étrange d’être épié de toutes parts, les rares habitants pressaient le pas à m’a vue pour rejoindre leur taudis. Une fois de plus cela sentait le traquenard à plein nez pour moi, mais cette fois-ci ce serait complètement différent. L’expression « le calme avant la tempête » était parfait pour définir la situation dans laquelle je me trouvais, plus âme qui vivent autour de moi, un grand silence régna pendant quelques instants autour de moi, l’action n’allait pas se faire attendre longtemps. Mon intuition se révéla juste, des trois ruelles adjacentes dans la rue où je me trouvais, plusieurs hommes surgirent pour former un cercle autour de moi, quelques uns étaient armés, mais seulement de matraques, quel affront pour ma personne, me sous-estimer ainsi ! Ce crime ne restera pas impuni ! Avec leur répugnante arrogance ils commencèrent à rétrécir le cercle et l’un d’eux situé derrière moi eut même l’audace de vouloir posez la main sur ma personne.
« Pauvre fou ! »
Juste avant que celle-ci ne m’atteigne, je la brisais d’un mouvement sec, permettant à son possesseur de donner libre cours à ses cris de douleurs. Pendant une infime seconde, les autres molosses restèrent bouche bée devant la scène, ce qui me permit de me jeter à corps perdu dans la bataille, la première victime fut l’homme en face de moi, sur lequel abatis ma barre à mine vengeresse en pleine mâchoire, le fracas des os la mâchoire fit jaillir un flot de sang mêlé de bouts de dents , ce dernier vrilla sur lui-même avant d’atterrir face contre terre , hors état de nuire , mais cela n’était que le début , alors que je continuais à courir pour échapper à leur étreinte d’un revers de mon arme je fis éclater la rotule du loubar à ma gauche qui tentait de me plaquer. L’enchainement de ses deux actions me permit de sortir de leur cercle, maintenant je me situais face à eux, avec les deux à terre il en restait sept debout. Cette situation semblait à mon avantage, certes pas numériquement mais les abrutis en face de moi ne savaient qu’utiliser leur force et non leur cerveau, si toutefois ils en avaient un. Conforté dans la situation je leur fis grâce d’un de mes sourires carnassiers : « Décidément chez vous l’union ne fait pas la force … misérables que justice soit faite ! »
Mes paroles les jetèrent dans une rage folle, ce qui les rendit encore plus con ! Deux d’entre eux se jetèrent sur moi dont l’un d’eux armé d’un couteau, avec la ferme intention de m’ouvrir comme un poisson. Tout en restant à ma place, je les attendais de pied ferme. Lorsque celui qui était armé de son couteau se trouva à bonne distance il reçut une attaque un temps sois peut originale avec ma barre, je me servis de mon arme comme s’il s’agissait de ma rapière, lançant une attaque horizontale, plongeant ainsi le bout de la barre en direction du nez de mon agresseur, l’écrasant comme une vulgaire feuille morte , ce dernier se jeta en arrière en plaquant ses mains sur ce qu’il restait de son nez , véritable fontaine à sang. L’autre agresseur plongea sur moi et m’entraina avec lui à travers la porte d’une chaumière. A peine le choc passé, mon assaillant commença déjà à me rouer de coups, je pus m’en défaire avec mes jambes, le jetant devant moi mais il revint à la charge immédiatement, mais cette fois-ci ce ne fut pas mon pied qui l’arrêta, je tenais toujours fermement ma barre dans ma main gauche et le malheureux ne la vit qu’au dernier moment mais il était trop tard, il s’était déjà empalé sur cette dernière au niveau du cou. Les autres ne tardèrent pas à débarquer dans la chaumière, j’eus juste le temps de dégageait ma barre du mourant en m’aidant du pied. La vue de leur collègue agonisant dans une flaque de sang, les fit réfléchir, surtout que maintenant ils n’avaient plus l’avantage du nombre car l’entrée ne permettait l’accès qu’a une personne.
* Certes cela ne vaut pas ma lame, elle est plus lourde, mais cette barre à mine est tout de même une arme redoutable *
Il en restait donc cinq, dont le meneur, un colosse armé d’un sacré matraque, qui était justement en face de moi. Il hésitait à avancer, gêné par l’agonie de son homme à terre.
« Enfoiré …… tu ne sais pas qui nous sommes … tu va le payer de ta vie ! Fils de chien ! »
Les insultes lui donnèrent du baume au cœur, et il se jeta tant bien que mal sur moi avec sa matraque en acier, nos deux armes se percutèrent dans une explosion d’étincelles ! Une fois ! Et une seconde fois ! Il n’avait aucune technique juste de la puissance, je réussis à bloquer sa nouvelle attaque ce qui me permit de frapper assez vite pour lui démettre la rotule. Dans un cri de rage et de la douleur le colosse s’affaissa, il n’eut que le choix de mettre genou à terre. D’un revers à de main, mon attaque suivante lui démonta la boite crânienne, pendant que ce dernier tenait tant bien que mal sa rotule en vrac dans les mains. La barre explosa littéralement la tête de l’homme, recouvrant ainsi la moitié de la pièce, de sang et de morceaux de cervelle, j’étais moi-même couvert de sang, mais ce n’étais pas le mien.
Cela portait maintenant leur nombre à quatre, sans leader, j’attendais tout en reprenant mon souffle, leurs réactions face à cette nouvelle situation. Le colosse à moitié décapité et l’autre homme baignant dans son sang occupaient maintenant l’entrée, impossible de la franchir avec une attaque rapide. Un cri brisa le silence, un des braconniers jaillit la petite fenêtre à ma gauche la traversant de ton son corps avant d’atterrir sur ce qui semblait servir de table la brisant net. Je n’eus pas le temps de me préoccuper de lui deux autres brigands apparurent dans la petite entrée avec la ferme intention de me tuer.
* La meilleure défense c’est l’attaque*
Je les pris de cours en les chargeant avec mon épaule, en mettant toute ma force, heureusement pour moi ni l’un ni l’autre n’avait une arme ils reculèrent sous l’impact de ma poussée, mais je ne pus les empêcher de me latter de coups de toutes parts. Nous étions une nouvelle fois dehors, mais je n’avais plus mon arme pour me défendre, un combat à main nu s’engagea entre mes deux adversaires, ce que faisaient les deux autres était un grand mystère mais pour le moment j’avais d’autres chats à fouetter ! Le combat était plutôt confus, des coups violents pleuvaient de toute part, je ne pouvais que me défendre dans un premier temps, esquivant et bloquant tant bien que mal les coups reçus je ne pouvais pas tenir longtemps à ce rythme la ! Il était grand temps que je passe à l’offensive mais je devais chercher une faille avant tout, et elle ne se fit longtemps attendre, l’un des deux combattants passa dans mon dos pour me bloquer pendant que son acolyte allait me refaire le portrait dans les règles de l’art. Voila leur erreur !
J’avais les bras bloques mais pas les jambes, lorsque le braconnier courut pour m’éclater , je pus lui remettre les idée en place d’un violent coup de pied sous la mâchoire , puis ce fut au tour de celui-ci qui me sermonnait , avec une pluie de coup de tête sur le visage jusqu'à ce qu’il lâche prise, ce qui ne tarda pas tout en tombant à terre le visage meurtri par les coup je profitais de cette situation pour récupérer mon arme restée dans la maison . Mais l’homme qui avait reçu mon coup de pied ne l’entendait pas ainsi ! Il me plaqua sur le montant de la porte, m’étalant sur l’un des deux cadavres. Alors que commençait mon lynchage, je tentais de me relever couvert de sang je glissais à chaque tentative de me relever ! Pas d’autre choix que de faire face à lui, j’essayais tant bien que mal de contrer ses coups avec mes pieds mais rien à faire, il était acharné sur moi. Alors que je tentais de ramper pour échapper à ses coups, ma mains sur posa sur leur leader, une chose froide et dure se trouva sous ma main, pas de doute il s’agissait d’un couteau, je réussis malgré les coups à le dégager du corps. Une fois larme en main je pus me défendre contre son attaque en lui plantant le couteau dans le mollet, ce dernier poussa un cri recula, mais il perdit l’équilibre et tomba sur le cul. Alors qu’il tentait de dégager la lame de sa jambe, je profitais de cette accalmie pour me dégager à mon tour de la marre de sang en rampant, je récupérai au passage mon arme initiale et surtout je pus me remettre enfin debout.
J’étais couvert des pieds à la tête de sang, quelle horreur ! Mais je n’avais pas vraiment le temps de penser à ça à vrai dire. Me tournant vers la gauche, je vis un homme sur ce qui semblait un reste de table, cet abruti en traversant la fenêtre s’était tranché la carotide et il agonissait dans son sang à ses cotés se tenait un braconnier qui tentait de le secourir sans grand résultat.
* Arrête de moisir ici Walter !! Bouge ton fion tu perds trop de temps avec de tels minables!!!*
De nouveau en possession de ma barre vengeresse, il était grand temps de terminer le boulot ! Premièrement finir celui qui m’avait latté pendant que j’étais au sol, je pris mon élan et glissai sur la marre de sang pour finalement arriver sur ma proie lui offrant une fin sanglante. Une fois sur le palier, à ma droite apparut la tête du braconnier resté à l’intérieur pour sauver son collègue d’une fin annoncée :
« Espèce de raclure tu as tué mon frère ! Tu va me ! »
Je ne lui laissai pas le plaisir de terminer sa phrase, le saisissant par les cheveux j’écrasais sa tête sur le rebord de la fenêtre rempli de morceaux de vitres qui n’étaient pas tombés au moment de l’impact.
« Étrange les liens familiaux... Tu as connu la même fin que ton frère … »
Le dernier survivant de mon carnage, se releva rapidement et détala à ma simple vue, c’est alors que commença la partie de chasse à l’homme. Je savais pertinemment où il courait se réfugier, l’endroit que je cherchais justement. L’homme ne courait pas bien vite, mais ce n’était pas dans mon intérêt de mettre la main dessus pour le moment, je me contentais de lui filer le train, ruelle après ruelle, il essaya de me semer plusieurs fois en jetant sur ma route des ordures et autres saloperies entassées le long des ruelles mais cela tout au mieux me ralentissaient. Comme prévus le braconnier me mena à leur repaire, cependant j’avais volontairement pris de la distance dans la course pour ne pas foncer bêtement dans la gueule du loup. Ce dernier pensa un moment m’avoir largué, stupide pensée, j’étais juste planqué dans l’angle d’une ruelle. Il balaya du regard la zone avant de pousser la porte du bâtiment devant lui, un autre hangar similaire à l’autre. Il était grand temps pour moi de passer à l’action !
Âpres avoir jeta un dernier coup d’œil sur les environs, je décidais d’entrer dans le hangar, ma proie avait laissé la porte grande ouverte quelle erreur une fois de plus ! L’homme encore tout essoufflé tentait d’expliquer les événements :
« Là-bas …. Dans la rue …. Un Homme ….. Il nous a massacrés … ! »
Le pauvre homme ne s’était pas rendu compte que j’approchais derrière lui, mais ceux en face de lui par contre m’avaient bien vu venir mais impuissants, j’étais déjà ma sur proie, il eu à peine le temps de se retourner quand il vit la stupeur de ses compagnons que le coup partit, rapide, précis et surtout sanglant, en plein dans sa mâchoire qui vola en éclat sous l’impact. Alors que le mort percutait le sol, il laissa place à une tablée de contrebandiers tous debout, lame à la main. Ils n’avaient rien à voir avec les guignols précédemment rencontrés dans la rue. L’homme qui semblait être leur leader leur donna un ordre sec :
« Emparez vous de lui, mort ou vif je m’en contrefiche »
Tout à l’heure les neuf contrebandiers dans la rue ne m’avaient au final posé guère de problème, mais cette fois, ils avaient beau n’être que cinq, ils étaient tout de même sacrement armés, et de lames, pas de vulgaires matraques. Je devais la jouer en finesse sous peine de me faire trucider. La première vague composée de deux attaquants arriva sur moi, je réussis à repousser leurs premiers assaut sans trop de difficulté, heureusement pour moi, il s’agissait de novices dans le domaine du maniement des lames, pas de feintes et encore moins de parades ou coups techniques. Armé de ma seule barre à mine je réussis à encaisser leurs attaques, mais de la à pouvoir mener une offensive, c’était une autre histoire. Tout en reculant je réfléchissais à une façon de mené mon attaque. L’occasion se présenta quand un des deux se trouva un peu trop gourmand dans son geste et voulut me trancher du haut vers le bas, entrainé par le mouvement sa lame percuta le sol et resta bloquée par mon pied. Il eut à peine le temps d’essayais de la dégager que je lui assenais un violent coup de barre dans la tempe, le tuant net. Au même moment son collègue dos à moi, plongea pour m’empaler, mais prévoyant son attaque je pus réaliser d’un geste souple, un pas de côté. La lame glissa le long de mon rein, ne provoquant qu’une blessure superficielle. Je me repris immédiatement pour lui assener un violent coup dans le dos, lui brisant net sa colonne vertébrale. Leur chef beugla une nouvelle fois :
« Mais putain qui m’a fichu des novices pareils !! Je veux sa tête sous mes yeux dans 5 minutes! »
La nouvelle vague ne se fit pas attendre longtemps, cette fois-ci ils étaient trois, mais dorénavant ce n’était plus la même chose, j’étais armé d’une épée, mon arme de prédilection après tout.
J’entrai immédiatement dans le combat, imposant MON rythme, certes la lame était de piètre qualité et ne valait en rien ma lame de prédilection, mais elle était suffisamment aiguisée pour permettre à mes estocs d’être saignants et plus ou moins précis. Dans un premier temps mon objectif était de réduire la vitesse des attaques de mes adversaires, les estocs étaient la pour ça, des petits coups précis dans les articulations et le tour était joué. En quelques secondes mes adversaires étaient couverts de blessures principalement au niveau des jambes, maintenant commençait le véritable combat, la vitesse et la précision était de mon côté, quant à eux ils n’avaient que le nombre. Ma première attaque de front visa le meilleur des trois, il n’eut pas le temps d’esquivait, sa cuisse avait reçu trop de coups, la lame lui transperça le cœur, le tuant en quelques secondes. Maintenant nouvel avantage de mon côté, la confiance ! Les deux derniers combattants n’en menaient pas large et quand on se bat avec la peur au ventre … on meurt. C’est ce qui leur arriva quelques secondes après leur ami, une nouvelle attaque frontale tua le premier, tandis qu’un revers dans la foulée égorgea l’autre.
« C’est une blague ?! On est jamais mieux servit que par soi-même ! Tu vas crever enflure ! »
L’homme saisissait dans son dos une large hache, en dépit de sa taille moyenne, il avait l’air redoutable comparer aux autres combattant ici présents, le combat s’annonçait difficile avec de ma lame de piètre qualité, je regardais rapidement si l’un des autres braconniers morts avait une meilleure lame, c’est à ce moment là que je remarquai que l’un des cadavres sur le ventre laissait apparaitre un pistolet caché dans le dos. Mais l’homme à la hache n’était plus qu’à quelques mètres de moi, si je ne le retarde pas je suis mort ! Je ne trouvais pas d’autre moyen de le retenir que de lancer sur lui mon épée, qu’il dévia facilement avec sa hache dans un grand cri de satisfaction, pensant qu’il m’avait d’ors et déjà tué. Mais ce n’était qu’une manœuvre de diversion pour que je puisse me saisir de l’arme. Une fois en main le coup partis droit dans son œil gauche atteignant son cerveau, il resta quelques secondes debout avant de tomber à son tour la tête en avant sur le sol.
Je me relevai péniblement, tout ces combats m’avaient d’une part bien fatigué et surtout m’avaient ouvert l’appétit, je me rendis prés des prisonniers pour les libérer, ils n’en croyaient pas leurs yeux, de leurs cellules ils n’avaient pas pu suivre le combat, seul le coup de feu les avaient alarmés. Le groupe d’intervention envoyé par la marine sur la demande de Donald arriva sous peu, permettant la prise en charge de tous les captifs. En tout aujourd’hui j’avais permis la libération de cinquante esclaves, tués ou blessés 19 braconniers et parcouru un bon nombre de kilomètres, une sacrée journée en somme !
Le soleil était en plein déclin laissant place petit à petit à la nuit, sur le chemin du retour au QG, je me permit de prendre un petit instant de calme pour penser à Donald, regardant dans la direction ou il m’avait quitté.
* J’espère que tu t’en es sorti aussi bien quoi … A bientôt qui sait ?* | |
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