Wilen Ichigo Doubt - The red Dream - Other ? [fini ?]

Montre moi tes yeux, je te dirais qui tu es. Que voyez-vous dans ce regard couleur azur dont le pourtour se voit renforcer d'ébène, dont les reflets turquoises s'illuminent au soleil, dont la froideur rappel le souffle des glaciers polaires, dont l'Iris d'un noir profond vous entraîne dans un lointain pays fait de meurtre et d'obscurité sans fond. Êtes-vous assez coupable pour regarder ce monstre à l'allure d'ange sans le dénoncer à l'instant même où vous rencontrez ces yeux qui vous pétrifie ? Vous êtes coupable, coupable de lâcheté et coupable de ne voir qu'en lui cette apparence si plaisante. Sa chevelure à l'aspect moderne par sa coupe asymétrique, plongeant son front derrière une grande mèches noirâtre à l'allure triangulaire, n'est qu'une absurdité face à sa mentalité conservatrice. Ce nez pointu et ses lèvres légèrement pulpeuses furent renier par la virilité généralisé de ses anciens, le nommant de "tapette" ou encore de "sirène des eaux douces". Mais de ces lèvres se répand un langage typiquement masculin faisant trait à ces remarques futiles. Ses dents parfaitement alignés grâce à une hygiène constamment surveiller sont aussi bien faite pour le mordillement intense de la chair voluptueuse que le lèchement furtif de la langue sur l'émail. N'ayez plus peur de caresser cette peau au teint blanc et à la velouté de pèche, un frisson de contentement vous ravira avant que le désarrois ne vous prenne aux tripes, ayant conscience que ce geste sera certainement le dernier de votre vie. Est-ce un ange ? un démon ? Ou bien un simple humain ? Et qui, je vous le demande ô commun des mortels, aurait la vantardise de s'assurer de son être. Un regard jeté discrètement ne vous sera suffire de cette curiosité malsaine. Une silhouette aux environs d'un mètre quatre-vingts six, et comme maigre butin, la seule vision de ses doigts frêles et longs, bordés de bagues épaisses et de vernis noirs fait à base de charbon. Rien ne laissera suggérer la somptuosité du reste. Et si par chance, vous vous trouvez dans ces femmes dont le coeur a joué un bien vilain tour, alors vous serez gracié d'avoir vu ce torse blanc et immaculé, rayonnant telle la plus pure des eaux douces et fluides. Le toucher ne sera d'égal que l'image que vous vous aurez faite et vos paupières sentiront le frémissement d'extase à ce contact si soyeux. Et lorsque la ligne sinueuse des muscles s'entremêleront dans les carrefours des pectoraux, le contours des hanches vous attirera tel le vide du précipice dont le fond n'est perceptible que par l'imaginaire. Vos doigts engourdis par le sentiment paradoxale d'appréhension et de hâte se laisseront glisser jusqu'à se détacher de ce corps dont le sacré pourrait avoir comparaison celui du Divin. Ô fugitive beauté, tu sens ce battement, ce tambourinement contre ta poitrine, celui qui se déchaine et te tire en arrière déraisonnablement. Mais la vision de ces pâles cuisses et de leur aspect si chétive et pourtant si incroyablement vigoureuse t'hypnotise. Et tu te sens prise comme cette proie dans la toile, prise par cette envie incommensurable de te délecter de cette image pendant des heures et des heures, de regarder les moindres détails de cet anatomie, de ces mollets athlétiques, de ces pieds agiles, de cette chaîne attachée autours de sa cheville. Et tu ne relèveras la tête que lorsque tu sentiras la tiédeur de sa paume te caresser la joue et t'emmener dans ces contrées lointaines. Celles fait de meurtres et d'obscurité que vous n'avez pas su voir et dénoncer.

Ne vous y trompez pas, on ne joue pas avec le prédateur, on ne joue pas avec l'archange de la mort






"toc toc - qui est là ? - le grand méchant loup"
Qui aurait cru le grand méchant loup portant une veste en cuir marron retombant dans une coupe parfaite sur les hanches et une simple chemise en lin. Les gouts ont changé, l'allure des méchants également. Troquez la pustule et les fripes déchirées, ayez plus peur de ce garçon marchant tranquillement dans la rue que ce vieillard à l'allure sinistre. "Qui a peur du grand méchant, du grand méchant loup ♪ " La douceur trompeuse des sandales en cuire marron, le pantalon à l'allure d'un jean légèrement serré et d'une couleur basique dans les tons de bleu . Non, il est vrai, les meurtriers ont souvent plus de classe que les gens normaux. Une chemise impeccablement repassé, de couleur clair pour s'assortir avec sa veste, et une ceinture de cuire pour faire écho à l'allure d'ensemble. Le gout et le soin y sont. Et qu'importe le temps, un cardigan noir à l'allure second empire enfilé par dessus sa chemise, le top de la mode, si mode il y a, et porter avec une classe et un charisme, qu'on voudrait que ce garçon se tourne sur soi pour nous satisfaire d'un de ces regards tant convoité. Et pour les temps de grand froid, un long manteau noir, comme ceux des hommes d'affaires. Après tout, la mort est une affaire. Et à quel prix.
.

♠ "Si on te dis péchés, tu réponds quoi ? - Poisson" ♠

♦ Donnez moi un L comme Léviathan, et je vous dirais Wilen l'Invidia. Une envie de possession démesurer se loge dans le regard tandis que son iris se pose avec délicatesse sur le stand d'un brocanteur imbibé d'alcool où rayonne la marque "S&W" gravée sur une ancienne médaille rouillée. Wilen est profondément marqué par cette notion d'envie accentuée. On lui montre une veste, il préférera en avoir deux; on lui montre deux couteau, il préférera en avoir trois; on lui montre du sang, il préférera avoir la mort. Ce péché se traduit par le désir d'aller toujours au bout de ses gestes et de ses envies. Doté d'une volonté sans faille se mêlant parfois à une absence de raison, il ne s'arrête jamais au milieu d'un travail et n'a aucunement de regrets lors de la finitude. Il aime prendre ce qui appartient aux autres, cela le conforte dans son esprit de possession suprême, de supériorité malsaine. "quoi ? - il l'a tué ! -tué qui ? -il s'est passé quoi ? -je ne sais pas ! - il l'a tué! -tué qui ? -le vendeur !
Quatre coups de couteaux dont un mortel. Un seul objet volé. La marine recherche encore le meurtrier."

♦"je suis loin d'être avare, regarde, je vais prendre ta vie... Mais je ne la garderais pas après... Je vais juste te tuer, et là s'arrêtera mon envie de la posséder."
Il n'aime pas Mammon, et ne se considère pas comme une personne avare bien qu'il s'approprie le bien d'autrui avec une détermination sans égale. Il est tel un enfant ouvrant avec fougue les cadeaux de noël, s'extasiant les premières minutes de sa découverte puis laissant à l'abandon le jouet dépéris au bout de quelques heures. Cela pourrait s'apparenter à une lassitude vive et extrême qui l'emmène à envisager l'acte comme une fin en soi n'ayant pour autre conséquence que son achèvement. Ce pourquoi, il n'aura donc aucun regret pour ses actes puisque ceux-ci n'ont pas lieux d'avoir une suite morale ou gestuelle.
"Mais vous êtes fou ! - Je ne suis pas Satan mais dites lui bonjours de ma part"

♦ [La folie n'est faite que pour les êtres n'étant pas doté d'une suprématie permettant à leur esprit d'agir en toute raison - Notebook, 16 april.] Wilen n'a jamais été atteint d'un "coup de folie" ou d'une sensation semblable à une perte de contrôle totale de soi. Bien sûr, on pourrait apparenter son besoin de tuer à une folie meurtrière, mais qui dirait folie dirait actes irraisonnés ce qui serait alors en total contradiction avec lui. Très réfléchi, il ne laisse aucune faute ou détail sans que ceux-ci soient murement pensés. Ses gestes sont parfois analogue à une transe lors de sa délivrance à la vue du sang, mais en rien ses gestes sont dit "regrettables" dans sa propre vision. Il n'est donc jamais atteint de colère qui ferait trembler ses membres et le conduirait dans une rage irréversible. Malgré sa revendication d'être suprême et donc de self-control, il peut se confondre dans une colère relative, qui se montrerait par l'élaboration d'un jeu plus ou moins sadique et malsain.
[Il me suppliait, et plus j'entendais ses prières, plus je m'extasiais en tenant ma vengeance... Il n'aurait jamais dû me manquer de respect... ♪ Un Deux Trois, Nous irons au bois... - Notebook, 28 december.]

♦ Autre démon paradoxale de cet esprit, Belphégor lui donne accès à des moments de divine paresse. Lorsqu'il n'entretient aucune mission ou but donné, il se laisse tendrement aller à un instants de repos grandement mérité. Il se peut également qu'il dorme pendant plusieurs jours d'affilés, lui permettant dans une paresse plutôt extrême de pouvoir reprendre forces et d'entreprendre une remise en question sur son futur se rapprochant.

♦"Superbia, superbus, superbum... -Mais que dites vous voyons, on ne peut conjuguer ce mot en latin" Toujours fière. Toujours fière de ce qu'il est, de ce qu'il est devenu, et de ce qu'il deviendra. Wilen se conjugue aussi bien au passé, qu'au présent, qu'au futur et il sera à jamais marqué dans la liste des verbes du premier groupe. Car, qui dit premier, dit supériorité. Et Wilen s'en ai fait sa marque, sa propriété. Chaque geste, chaque idée, chaque partie de son corps, millimètre par millimètre, voila ce qui le rend fière et qui remplit en puissance son orgueil. Lucifer, il le connait, le berce et en fait son jardin secret. Car si l'orgueil dans le jargon populaire se définit par l'extrapolation de son contentement, Wilen préfère garder sous silence sa jouissance qu'il chérit et qui fait pétiller son regard d'une divine ivresse. "De toute façon, je sais que votre mort se conjuguera au passé dans peu de temps alors..."

♦Un regard de braise, un mordillement de lèvre inférieure, une langue furtive passant sur cette même lèvre pulpeuse... Luxure, Luxure quand tu nous tiens. Wilen aime la vie tout comme il l'aime l'ôter aux autres. Cependant il n'est pas de ces jeunes chastes insouciant qui se font bercer par de puissantes illusions venant de diverses Aphrodite humaine. C'est le péché qu'il considère comme le plus ridicule venant des croyances. Il peut se moquer ouvertement de ces personnes bibliques, ne pouvant pas considérer le sexe comme un danger et donc un péché. En effet, pour lui, cela n'est que le résultat d'actions chimique du corps qui n'est faite que pour être assouvis. Il ne considère pas les sentiments amoureux comme quelque chose d'extraordinaire, ni même ayant une place plus importante dans la liste des sentiments humains. Une animosité l'imprègne lorsqu'il se trouve en présence de personne qu'il juge "fou" d'amour. Même si cela ne vaut pas la peine d'être dans la liste des péchés selon lui, il ne fait aucun doute que par son physique plutôt charmeur, il succombe volontiers à la tentation qui pour lui figure plus au rang de jeu que de "chasse au trésors du coeur".

♠ "Si on te dis relationnel, tu réponds quoi ? - Il suffit de beaux mots pour avoir les plus belles courbettes" ♠

♦Pourquoi donc la description de péchés avant celle d'une généralité sociétaire ? Tout simplement parce que Wilen n'est pas une simple personne dont les gestes transfigurent toutes ses intentions. Pour comprendre amplement son esprit complexe, faut-il encore savoir sur quoi s'est bâtit cet esprit pervertis par le mal.
♦ Il sait manier la diplomatie, les ombres et les masques afin de s'immiscer dans la populasse à la recherche de sa prochaine victime. Son âme, dont le fond sombre ne se perçoit que lors du franchissement de votre mort par sa volonté, n'est qu'une âme au déguisement cruel et efficace. Il sera votre ami, invisible aux yeux des autres, mais dont l'absence sera marquée imperceptiblement. Dès qu'il s'insinue dans votre cercle, des changements s'opèrent sans même que vous en preniez conscience. L'ennemi le plus grand sait se faire invisible et revêtir l'habit de moine pour paraître le bon samaritain au service de dieu.
Doté d'une politesse pointilleuse, jamais vous ne le verrez jouer de bassesses et de flatteries dont les hommes de pouvoir ont l'habitude de disposer. Il restera juste dans sa voix et ses mots, et ne cessera de vous surprendre par son côté adroit et faussement fidèle. Ô pauvre des idiots qui le prendrait pour un de ses laquais, il apprendra que Wilen ne se laisse jamais dicter ses affaires sachant pertinemment que les siennes seront les meilleurs. Un funèbre futur proche de la terre attendra celui qui osera manquer de respect et s'élever au-dessus de ce jeune homme sans que celui-ci est donné son accord. Accord, qui bien entendu, aura été mûrement réfléchi et dont l'intérêt le servira tôt au tard. Il traite les personnes selon le degrés et l'importance qu'elle occupe pour ses futurs envies ou désirs. Une des spécialités qu'il aime entreprendre lorsque la mort se trouve indigne d'une personne qui l'aurait irrespectueusement parlé, est de l'anéantir psychologiquement.

♦ Pour ce faire, son Humour dont la principale référence doit se monter aux troisièmes degrés et se loge dans le noir profond, permet une sorte d'avertissement caché. L'ironie dont il fait preuve est également le complice parfait de son humour qui ne cesse de poser malaise à certain par son ton à en faire découronner les rois.

♠ "Si on te demande tes goûts ? - D'un rouge profond et d'une diversité semblable à la population... une petite tasse de thé ?" ♠

♦ Une "cup of thea party". Wilen aime agrémenter son thé d'une petit nuage de crème et d'une dosette de sucre.
Organiser ce genre d'évènement est pour lui, une façon de trouver la vie plus douce. Non pas que sa vie soit difficile mais la vision du lait formant de délicieuses arabesques dans le thé l'apaise inconditionnellement. Il ressent alors une certaine zénitude qui s'évapore au contact de la dernière goutte de ce fabuleux breuvage.
Il lui arrive, lors de ce moment privilégié d'être aussi sympathique que son être le permet et qui pourrait être l'égal d'une personne normal de la société. Et même, ô belle image incongrue, un sourire agréable et sincère peut s'esquisser sur ses lèvres.

♦ A croire que les vampires étaient de sa descendance puisqu'il a une irrémédiable attirance pour ce liquide rougeâtre qu'est le sang. Le voir s'écouler aux travers de plaies, procure chez lui un frisson d'excitation. Il se délecte de cette vision et ira même jusqu'à caresser furtivement ce fluide à la température chaleureuse. A noter quand bien même, que lorsqu'il se trouve plongé dans un jeu avec sa victime, il laissera le temps aux sang de se vider de lui-même et ne fera rien pour accélérer la mort de sa proie, ce qui serait décevant puisque le sang ne serait plus d'aucune utilité. Au fond, son âme ressemblerait à celle des artistes en proie à l'émerveillement devant les touches de leurs pinceaux sur la toile, devant les arabesques et les formes sinueuses des Van Gogh.