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 [Terminée]Kasuke [civil]

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Ma Chao
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Ma Chao
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Fruit du Démon : Sumisu Sumisu No Mie

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MessageSujet: [Terminée]Kasuke [civil]   [Terminée]Kasuke [civil] EmptyDim 30 Mai 2010 - 0:09



    Mon passé, mon présent et ce que je souhaite être mon avenir, vous sera conté ici, ma vie vous sera dévoilée, apprenez à me connaitre, ou passer votre chemin si la vie d'un homme ne vous intéresse pas..

[Terminée]Kasuke [civil] Drywindbyfoureyes


    "La vie des grands hommes nous rappelle que nous aussi nous pouvons rendre notre vie sublime, et laisser derrière nous, après la mort, des empreintes sur le sable du temps."

Henry Havelock Ellis






_____Présentation de la personne derrière l'écran________________________

    Voir Kazuma


_____Présentation du personnage joué______________________________________

[Terminée]Kasuke [civil] 100529110027335674


    ¤ Nom & Prenom : Kasuke
    ¤ Pseudonyme : K
    ¤ Age : 21 ans
    ¤ Race : Humain
    ¤ Occupation : Civil
    ¤ Rang Spécial : Aucun
    ¤ Métier : Aucun en particulier
    ¤ Fruit du Démon : Sumisu Sumisu No Mie : (Paramécia du forgeron) Permet de faire des objets ou armes en frappant de ses poings en utilisant la matière environnante (Gaz, liquide ou solide). La matière frappée composera la futur arme/objet et les caractéristiques dépendront directement de la matière utilisée. L'avantage d'utiliser des gaz ou des liquides est sa légèreté ainsi que sa visibilité réduite pour l'ennemi malheureusement, sa durée de vie est réduite et sa puissance également. Dans le cas des solides, delà dépend des matériaux utilisés mais sont généralement mieux façonnés et ont plus de puissance.
    ¤ Rêve / But : Une utopie, protéger ce monde de ses abominations.
    ¤ Autre : Ce perso prendra la place de Lazy que j'ai trop délaissé en terme de présentation, et pirate ne me correspondant pas je décide de changer, merci de votre compréhension.






_____Description physique du personnage_________________________________

Pour mon physique comme toutes les créatures de ce monde il évolue au fil du temps, ma chevelure possède une teinte brune plutôt foncée virant au noir. Plus jeune mon teint était blanc, puis ils progressa vers le blond sablé pour enfin atteindre une couleur plus ténébreuse et en arriver à ce stade. Je suis passé par plusieurs coupe de cheveux tantôt c’était court, le mois d’après je décidais de les garder long pendant quelques temps jusqu'à faire des tresses afin de styliser le tout, mais pour au final garder une coupe située entre le court et le long, le mi-long ! Révélation ? Je ne crois pas. Mes yeux sont avec le nez et la bouche au centre du visage, pas au centre, centre, mais sur la surface du visage, mes yeux sont légèrement espacés pour que l’arrête de mon nez puisse prendre la forme qui était sienne, mes narines n’étaient pas trop larges, et même plutôt fines, ce qui expliquait pourquoi je n’étais pas souvent enrhumé. Mes lèvres étaient fines d’une teinte légèrement beige, voir rosé, leur épaisseur ? Pas évidente à définir. Mes yeux s’accordent à mes cheveux, un marron foncé envoutant siège au centre de ce blanc lunaire. Les traits de mon visage sont plutôt fin, mais ne cache pas une mâchoire inclinée et un large menton. On dit que j’ai une voix commune loin des castras ou des ténors, la carrière de chanteur n’était envisageable vu mes prestations vocales lors des fêtes auxquelles j’ai chanté, durant un court instant d’ailleurs.

Ma taille n’est ni trop petite, ni trop grande, juste normale pour une personne de mon âge tout comme mon poids. Mon corps, je l'entretiens grâce à des entrainements quotidien, dont l’habitude à vue le jour lors des entrainements que mon père me donnait, des courses à pieds, des séances d’abdominaux, des pompes, des activités physiques, cardiaque et mentale. Mentale car il fallait surpasser ses limites c’est ce qui déterminait la force de caractère, notre famille était aussi réputé pour cela. J’ai une certaine agilité qui me permet des prouesses physique bien sûr je ne suis pas élastique, mes articulations cèdent parfois et d’ailleurs certains os ont bien souffert, mais ils s’y sont fait et donc maintenant je me blesse toujours autant. Mon endurance est plutôt satisfaisante elle me permet de tenir de longue heures de courses n m’hydratant à l’évidence, je ne suis pas un surhomme hein. Une bonne vitesse anime mes jambes, malgré le fait que j’ai pensé le plus clair de mon temps, étant jeune, sur le dos d’un cheval, je ne le menait pas souvent au combat, parfois je faisais mes foulées moi-même, étonnant non ? Faut dire qu’un cheval face à toutes ces armes, c’était pas évident pour lui surtout quand on se sent proche de cet animal, je ne voulais pas le voir blessé par ma faute, c’est pourquoi je prenais ma lance et mon armure de l’époque afin de me ruer dans les lignes ennemis. En parlant de vêtement, mon style à bien changé depuis le temps.

Finit les armures ou équipements lourds, maintenant, vive la légèreté et l’agilité ! Des vêtements léger doux au toucher, des mouvements amples et faciles, non je ne fais pas de pub, oh et puis zut! Je portes une chemise blanche, un veston en tissu décoré doté de couleurs noirs, marron et or, un foulard aux mêmes tons, un pantalon marron, des chaussures aussi élégantes. Bref, j’étais une personne anodine vagabondant dans les ruelles de ce bas monde…


_____L'aspect psychologique__________________-________________________________

Pour se décrire on dit souvent au gens de se regarder dans un miroir, mais ils ont tendances à être trop subjectifs c’est entre autre pour cette raison qu’on demande à des inconnus de nous décrire, à des personnes qui ne nous parlent jamais de nous comprendre, de déterminer ce que nous sommes, nous ne sommes que le reflet de la société pour certains, ce que nos parents ont fait de nous pour d’autres, ce que la vie à fait de nous pour un autre groupe de personne. Mes parents, enfin mon père à fait de moi un homme capable de juger selon le point de vue d’une personne qui gouverne un peuple, le bon et le mal, je vivais pour le bien de mes sujets avant le mieux, leur bonheur suffisait à m’accorder un sourire, voire les autres heureux me rendait heureux. Je ne supporte pas la vue d’un enfant en larme, pleurant la mort d’un de ses proches, pleurant suite à une injustice, face à une telle scène je me sentais mal à l’aise, c’était dû à une empathie que mon défunt père m’enseigna lors de nos balades en ville, lorsque nous parcourrions ces rues faites de pavés taillés dans la pierre. Il m’enseigna qu’un homme capable de comprendre ses compagnons était un homme capable de les rassembler afin de former un groupe soudé capable de vaincre n’importe quel armée aussi nombreuse soit-elle, la confiance que ces hommes avaient les uns envers les autres étaient minimes comparé à celle que partageait des amis ou des frères. En parlant de frère j’en avais deux plus jeunes que moi, je partageais avec eux des batailles de polochons, des courses durant lesquels le perdant se voyaient de corvée de cuisine, je perdais que très rarement, mais l’important c’était de partager ces instants car plus tard mon père se devrait de céder le trône et je ne voulais pas qu’on se batte pour si peu, je voulais qu’on soit nous trois au service du peuple sans distinction de rang. Par là vous pouvez comprendre que je n’aime pas les conflits pour un poste, un leader pouvait se faire planter une dague dans le dos si ses conseillers le décidaient car aucun lien ne les unissaient. Le lien qui rassemble chacun de nous est le centre de toutes aventures.

Jeune, j’étais quelqu’un de joyeux, taquin, prêt a faire des blagues pour amuser l’assembler, mais mon statut me fit devenir mature rapidement, rassurez vous ce n’est pas ce qui m’empêchait de faire des farce. Une personne forte doit savoir quand s’amuser et quand rester sérieux, trop d’amusement nuit à la crédibilité mais trop de sérieux empêche toute affinité, le juste milieu était une bonne chose pour créer ses liens sociaux. Mes passions se comptaient sur une main, j’adorais les escapades à cheval, parcourir de longues distances sur le dos de mon fidèle destrier était une chose qui me plaisait énormément, ajoutons à cela les combats au corps à corps, mon arme de prédilection était la lance, manier un tel instrument pouvait être difficile mais pour moi c’était comme une seconde nature, je l’utilisais comme pas un ce qui fit ma réputation dans mon île d’origine. J’aimais aussi partager des moments avec mes frères, jouer à des sports collectifs tel que le football, le basket, ou encore à des jeu plus individualiste mais tout aussi marrant notamment la bataille de polochons. J’étais un fin gourmet, enfin pas vraiment, j’appréciais juste manger, en cachette, les préparation de nos cuisiniers, avec mes frères on faisait des opérations commandos, un de nous faisait une diversion, l’autre le guet et l’autre raflait les trésors, combien de fois on s’est fait choppé tout ça parce que mon petit frère oubliait son poste, j’en rigole encore.

Maintenant plus âgé et ma famille décédé, je vois les choses différemment, j’ai pris conscience que la mort d’une personne pouvait affliger son entourage et causer des vengeances sans fin, un homme sage doit savoir quand s’arrêter et surtout quand juger bon de stopper une querelle incessante. Ce qui pouvait sembler minime pouvait prendre des ampleurs inimaginables, je ne penses pas avoir besoin de vous donnez un exemple, vous semblez comprendre ce que j’avance. La rencontre avec cet homme m’a permit de voir le monde différemment, de comprendre un peu plus la complexité des hommes, et par la même occasion de découvrir certaines facettes cachées de leurs personnalités. L’Homme est sans nulle doutes la créature la plus fascinante sur Terre, mais aussi la plus dangereuse, elle ne juge pas l’impacte de ses actions sur le monde extérieur, la majorité des hommes est focalisé sur soit même pensant de manière ethnocentrique, uniquement en fonction d’elle, comme l’ermite je décidai de faire part de mes découvertes aux autres personnes, plus jeunes que moi afin que les générations futurs ne soit pas comme la présente, il fallait créer un nouveau monde à partir des nouvelles graines, la voie des anciens n’étant pas forcément la bonne route il nous fallait les guider sur le chemin qu’ils jugeront comme bon pour le monde extérieur…




Dernière édition par Lazy Dreamer le Mar 1 Juin 2010 - 17:20, édité 8 fois
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Ma Chao
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MessageSujet: Re: [Terminée]Kasuke [civil]   [Terminée]Kasuke [civil] EmptyDim 30 Mai 2010 - 0:25



_____L'histoire qui va déterminer mon avenir___________________________-_


_____Introduction______________-_

[Terminée]Kasuke [civil] 100530020859557283

Je ne suis pas né dans ce côté de la mer je proviens d'une terre désertique ressemblante à celle qui compose l‘île d‘Alabasta, Xi Liang, mon père Ma Teng était le gouverne d'une province cette île qui composait une des nombreuses voies, mais en ces temps trouble ma vie ne se composait que de guerre, de complot et de toutes autres formes de combat ou de magouilles. Mon père, voulait faire de nous (mes deux frères et moi-même) des combattants qui favoriseraient la justice et défendraient quiconque en avait besoin et ce avec une grande puissance guerrière. Mon entraînement commença avant celui de mes deux frères, étant l'aîné il était normal que je commence avant eux, mon père me faisait combattre en plein désert il disait que si je réussissait a me défendre et a attaquer en ces lieux je serais d’une puissance non négligeable et c’était surtout grâce aux conditions météorologiques. En hiver on atteignait des températures glaciales, quant a l'été c'était l'inverse il faisait une chaleur apocalyptique de plus dans un désert piégé dans le sable qui nous tirait vers le sol c'était plus qu' ardu pour s'y déplacer. Ses propos et sa technique était donc justifiés, j’étais curieux de voir avec quelle puissance j’allais sortir de cet entrainement. Pour assister mon père, il y avait un étrange personnage combattant de la province de Xi lui aussi renommé pour son style de combat à cheval, a savoir Pang De, mon père lui demandant de m'enseigner le combat a cheval avant même de commencer celui au sol, d'après lui il fallait que je comprennes ma monture afin de ne faire qu'un avec elle, il me présenta mon cheval, il était noir comme les ténèbres, ce n'était encore qu'un poney certes mais nous allions grandir ensemble, son nom ? Je décidais de le nommer « shadow runner », dans une autre langue ça signifie coureur d‘ombre ce qui convenait à son allure bien qu‘il soit encore jeune. Un nom trouvé, je montais en son dos, c’était difficile au début, je n’avais pas un bon équilibre, mais au bout de quelques minutes je commençais à prendre mes marques et lui à s’habituer. La première montée fut suivit d’une chute, ma future monture m’envoya manger des grains sables plusieurs fois de suite, mais comme je l’ai dit plus haut elle s’habitua ou s’épuisa et m’accepta.

Mon entrainement pouvait commencer, la première choses a faire c'était de galoper avec ma monture, afin de pourvoir la maitriser et faire qu'un avec elle afin de gérer les déplacement connaitre ses capacités et autres, ce n'était franchement pas facile, car je n'y comprenais rien a tout ce charabia je n'avais que 10 ans à cette époque, j'essayais quand même ce qu'ils me demandaient, à mon âge les jeunes avaient d'autres occupations mais je n'étais pas dans leurs situations un jour je devrais moi aussi protéger cette province des tyrans du monde c'était pour cela que je m'entrainais ainsi. Pour comprendre mon cheval, je devais faire en sorte que mon corps emprunte les courbes de ma monture, pour que lors de ses déplacements, elle ne soit pas gênée, il fallait que ce poney court comme si il ne possédait rien sur son dos, comme si il était encore sauvage. Des jours passèrent et je commençais enfin à comprendre les mouvements de Shadow, un jour mes deux tuteurs vinrent me voir pour qu’on passe à autre chose, à savoir le combat au corps à corps, mes adversaires et entraineurs avaient avec en guise d'armes une lance pour mon père et deux piques pour Pang De, moi je devais me contenter d'esquiver afin de recevoir le moins de coup que possibles et parfaire mon endurance. Ils lancèrent leurs offensives, le général de Xi (Pang De) vint me porter une attaque qui provenait à la fois de la gauche puis de la droite, je reculais de quelques pas afin de me mettre hors de portée puis d'un saut en avant je pris mon impulsion sur ses piques croisés en un point, et le frappa a l'aide de mon pied en pleine face, ou plutôt dans son casque, mon père arriva part mon flanc gauche, donnant un coup de lance pourfendant en ma direction, j'esquivais le bout pointue de la lance pour enfin la prendre à pleine main et tenter de la dégager des mains de mon père, mais celui-ci bien plus fort que moi me lança voltiger dans une dune en basculant sa lance vers la droite. Ils se dirigèrent vers moi tels des loups blancs des plaines du nord, j'effectuais une roulade et me mis sur mes appuis, bien que ses derniers creusaient le sol, le regard bouillant je m’apprêtais à continuer le combat quand mon père me félicita, mes esquives et ma conviction étaient bonnes, il me manquait la force et la sagesse. Fier de moi je sourirai le visage plein de sable, mais mon père en profita pour me renvoyer au sol tout en rigolant, c’était pas méchant de sa part, uniquement des plaisanteries entre un père et son fils.

On rentrait ensuite au palais, mon père me donna en guise de récompense une lance connue sous le nom de "l'étalon féroce", l'arme qui faisait la fierté de notre famille, mes deux frères me félicitèrent même si ils étaient encore très jeunes, mon père s'y prenait tôt, il savait qu’ un jour il allait mourir et qu’ il fallait passer le flambeau rapidement afin que nous soyons responsables très rapidement, c'était un père pleins d'attentions qui malgré son travail ne nous négligeait pas. Notre mère elle est morte sur le champs de bataille elle était une combattante habile et puissante malgré son corps fin qui se faufilait parmi les rangs ennemis et les frappait au cœur comme un serpent, c'est ce qui lui couta la vie lors d'une bataille plus rude que prévu, elle méprisa ses adversaires et y perdit la vie, néanmoins son habilité lui à voulue le statut d‘héros du Xi Liang...

Les années passèrent j'avais dès lors 20 ans, ma maîtrise du combat avait beaucoup augmentée, j'étais maintenant connu dans toute la province comme le fils du gouverneur certes ainsi que sous le nom de "Ma Chao le splendide", mais surtout comme un combattant rivalisant avec les plus grands de mon époque, j'ai mis en déroute plus d'une armée entière, shadow runner et moi-même étions perçus comme les terreurs du champs de bataille pour les ennemis, pour nos allier et nos villageois nous étions comme les envoyés de Dieu venu pour ramener la paix en ces contrées désolées. Un jour mon père reçu une invitation de la part d'un des grands gouverneur de l'époque, il se nommait Cao Cao, c'était un grand stratège et un poète reconnu des terres environnantes, mon père et mes deux frères y allèrent moi, je devais rester ici afin de protéger le royaume de toutes attaques. Les jours passèrent, l'attente commençait à être désagréable et de mauvaise augure, c'est alors que je vis un soldat galoper en ma direction. Il semblait affolé, derrière lui une armée se dirigeait vers nous. D’instinct je mis en position les archers sur les remparts, et la cavalerie derrière les portes, les lanciers et les piquiers en bas des remparts, cette armée n’était pas une de nos allier vu son allure. Les piquiers et les lanciers se préparaient au combat, les archers tendaient leurs arcs près à décocher leurs flèches. Les cavaliers montaient leurs chevaux et préparaient leurs équipements, quelques soldats vinrent en hauteur placer des flèches à côté de chaque archer afin qu’ils trouvent les munitions nécessaires en cas de besoin. Le messager pénétra l'enceinte du château et la porte se refermait derrière lui. Il monta les escaliers qui menaient à moi, passa quelques archers et vint me trouver, il annonça la trahison de Cao Cao, et la mort de mon père ainsi que celle de mes de frères, ma lance tomba au sol, mes mains tremblaient, mes yeux étaient tétanisés je fixai l’horizon prit par la haine, j’hurlais le nom de mon ennemi juré, celui de Cao Cao, en jurant de venger ma famille défunte…

Pris par la rage je me dirigeais vers les escaliers quand le messager m’arrêta pour me demander de ne pas céder face à la colère, il me signala que l’armée qui était derrière lui était celle du traitre et qu’il était de mon devoir de mener les troupes à la victoire, le but de cet homme fourbe étant surement de me déstabilisé, ses paroles étaient sage mais la colère m’empêchait toutes réflexions, j’ignorai donc les propos de ce messager et attrapais ma lance, pour enfin descendre les escaliers et siffler mon cheval avant de l’enfourcher pour rejoindre l’extérieur afin de tuer ce fourbe de mes mains. Les portes s’ouvraient pour se refermer après mon passage, je me dirigeais en galopant vers les troupes ennemis, leur chef, le seigneur des ténèbres Cao Cao, me regarda avec un sourire provocateur qui explicitait toutes ses pensées vis-à-vis de moi et des miens. Mon poing serra le manche de ma lance, une seule pensée envahissait mon esprit, celle de voir la tête de cet individu parcourir les steppes ardentes dans lesquels je vivais, de tout mon soul je continuai en sa direction hurlant à vive voix : « Je vais tu tuer espèce de chien galeux! ». Et c’est avec une rage phénoménale, que je me ruais dans les lignes ennemis, je déviais chaque attaque de ma lance tantôt à droite tantôt à gauche, ce n’était que des moins que rien, en même temps, que pouvaient ils faire face à ma puissance ?! Je ne tuai personne ma cible principale était cet unique clown à la barbichette mal rasé, la distance qui me séparait de lui s’amenuisait jusqu’à ce qu’il soit à portée de frappe, mais une personne me barra la route, c'était un officier de ce chien, il était très imposant, il possédait une lourde masse, Cao Cao était juste derrière lui, celui-ci me regarda dégageant un soupir puis il s'en alla. Je distinguais de la peur dans son regard malgré tout, il savait que si cette chose n'était pas là il y serait passé. Je devais maintenant me défaire de celui-là, la rage était toujours mienne mais cette fois ci elle était tournée vers cette chose. Un combat commença dès le moment où il frappa le sol lourdement, dans un simple saut et avec l'impulsion prise sur la selle, je me trouvais derrière lui pour le frapper avec le dos de ma lance, il se retourna et tira lourdement ce qui lui servait d'arme afin de me frapper, j'esquivais tout en me baissant puis je le balaya avec mon arme, j'allais l'achever quand une armée de soldat m'encercla. C’est à ce moment là que je fis le signe d'ouvrir les portes et d'envoyer la cavalerie, les soldats de Xi n'allaient pas se laisser faire par des traîtres. Mes camarades traversaient les rangs ennemis, moi pendant ce temps j'avais a nouveau enfourché mon cheval, à la recherche du fuyard, celui-ci avait disparut...

Les jours ont passés depuis cette bataille, on y a perdu de nombreux soldats, j'avais vraiment mal en ces lieux, je sentais que si je restais ici d'autres allaient mourir, c'est alors que je pris la décision de laisser ces terres au seigneur Pang De, pour moi il était temps de quitter cette vaste île, trop de malheureux souvenirs y siègent...

_____Un nouveau monde pour une nouvelle vie________-_

La traversée vers ma destination était longue, les personnes qui faisaient le voyage, que ce soit des membres de l'équipage ou de simple voyageur comme moi, ne semblaient vouloir de moi sur ce bateau, surement à cause de mon titre, de mon passé en tant que guerrier de Xi, cela devait être la raison, je ne voyais rien d'autres, en même temps si j'étais a leurs places je penses que je réagirais de la même façon, pour eux je ne suis qu'un tueur, une personne qui pouvait déclencher une guerre, une personne qui aurait pu tuer un membre de leur famille, ils n'avaient pas entièrement faux j'avais tué des gens afin d'en protéger d'autres, le fait de vouloir aider quelqu'un est noble mais au prix de celles des autres vies, est-ce que ça en valait le coup ? Je restais songeur face à cela, j'avais certes perdu ma famille, et comme tout homme dans cette situation je voulais les venger, même s'il ne s'agissait que d'un homme, derrière lui il y avait ses enfants, sa femme, ses parents, et si je faisais cela j'aurais la rancœur de sa famille et cela n'en finirait pas. Devais-je parfaire mon souhait de vengeance au risque d’avoir ses descendant sur le dos et pour voir mes descendants mourir de leurs mains ? Je vais donc oublier ce désir de vengeance, désolé père, frères, je ne peux faire cela le chemin que j'ai choisi est celui de la paix un monde sans conflits, le monde que toi père tu aurais voulu, je vais réaliser ce souhait a ma manière, mais pour cela je dois changer mon nom, rejeter cette armure et cette lance, je vais tenter de trouver une tenue plus adéquate afin de ne pas me faire repérer et commencer à zéro, commencer un nouveau départ, une nouvelle vie, voilà ce a quoi je pensais pendant que le soleil se levait sur l'étendue bleu, qu'on appelait l'océan, un lieu ou la paix régnait, enfin c'était vite parlé...

[Terminée]Kasuke [civil] Bateaukasuke

En effet un bateau pirate s'approchait , il avait de grandes voiles, une coque robuste et sur le pont on pouvait distinguer plusieurs silhouettes avec des objets scintillants surement des lames de couteau, de lance, ou de hache, il semblerait que j'ai un dernier combat faire avec cette armure et cette lance, mais comme je l'ai dis tôt je ne ferais pas couler de sang, en revanche je les empêcherais eux aussi d'en faire couler. Je me dirigeais dès lors vers le pont ma lance a la main, le regard vers le capitaine, à peine eu-je croisé le sien que je lui fis comprendre que je prenais part au combat. Le bateau ennemi se rapprocha de plus en plus, une fois a porté les pirates sautèrent sur le pont du navire où nous étions posté, l'un d'eux arriva face à moi, il était encore dans les airs quand le dos de ma lance le frappa et le projeta dans l'eau. Le capitaine semblait bien se défendre, quant à ses matelots ce fut de même a croire qu'ils en avaient l'habitude, peut importe tant qu'ils pouvaient se défendre cela me permettait de me concentrer sur mes adversaires, adversaires qui s'étaient réunis autour de moi, difficile d'évaluer leurs nombres. Je tenais ma lance a l'horizontal le dos toujours en avant, le plus nerveux d'entre eux lança l'assaut, je l'esquivais d'un simple pas, puis le repoussa en donna un coup de lance dans son dos ce qui le projeta hors du bateau avec un de ses amis, après avoir propulsé ce nabot un autre arriva ainsi qu'un autre, je bloqua ma lance dans mon dos a l'aide de mon bras gauche puis j'effectuais un rotation sur place ce qui repoussa tous les ennemis qui se situaient autour de moi, ils quittèrent le pont, il n'y avait plus personne si ce n'est, le capitaine et ses matelots ainsi que moi même, il tapa sur l'épaule de ses camarades de voyage et il vint me voir tout en esquissant un sourire.

Il me proposa une compensation ou plutôt une récompense en guise de remerciement, bien sûr j’avais quelques idées en tête notamment en ce qui concernait ma nouvelle identité. Il écouta attentivement mes propos et me donna les vêtements et les armes que je lui avais demandé, en terme de vêtement il m'amena une chemise blanche un foulard noir avec des dessin doré, un long manteau avec différentes couleurs majoritairement constitué d'un marron très claire, ainsi qu'un pantalon noir assez large assorti a mes nouvelles chaussures, en termes d'armes, il me donna deux dagues très simples mais bien aiguisées. Je le remerciais tout en prenant mes nouvelles affaires, je prenais la direction de ma cabine afin de me changer. Une fois en ce lieu, j'enlevais mon armure afin de prendre une douche et d'aller me coucher la nuit était tombée entres temps. Le lendemain j'enfilais mes nouveaux vêtements, ils étaient bien plus léger, comparé a mon armure, avec ces vêtements je me sentais comme vêtu, euh, ben comment dire, comme ben sous des vêtements légers quoi. Enfin bref, je rangeais mon armure dans un sac que je disposais au bout de ma lance, je les disposais sur la table, puis j’allais rejoindre mon lit pour me reposer…

Quittant mes appartements, je rejoignais le pont, là où le capitaine me salua et me signala notre arrivée prochaine sur la terre ferme, il me demanda de ramener mes affaires afin de procéder au débarquement, je récupérais ma lance et mon sac dans lequel mon armure était rangée, je me dirigeais vers le pont, le bateau était arrivé a bon port, face a moi le capitaine et un homme assez âgé il me présenta a ce monsieur il s'agissait de celui qui allait me fournir ma nouvelle identité, je le suivais après avoir remercié le capitaine pour ce qu'il avait fait pour moi. Le monsieur que je suivais avait l'air d'une personne assez banale, il était vêtu de noir avec un gilet blanc, il se dirigeait vers une petite cabane dans un coin reculé, il ouvrit la porte et me demanda d'entrée en ce lieu il me fournissait quelques papiers qui me permettrait un changement d'identité, il alla chercher quelques chose dans un vestiaire, en attendant je regardais ce que j'avais autour de moi, il s'agissait d'un endroit plutôt lugubre dans un coin reculé de la ville, un endroit qui laissait penser plusieurs choses. L'homme revint en se ruant vers moi un couteau a la main placé sur ma gorge. Il me menaça en tentant de m’escroquer mon argent, bien évidement je ne cédais pas mais, j’avais une petite idée, je lui tendais mon sac afin qu’il en vérifie le contenu. Il l’attrapa, le posa au sol et l’examina, pendant qu'il faisait cela il me tournait le dos, je profitais de cette occasion afin de le frapper, avec la tranche de ma main, sur sa nuque, il tomba au sol et je récupérais mon sac, puis je quittais la cabane décidément ce monde aussi est corrompu, pour me trouver un nom j'allais donc pas procéder ainsi, vu que personne me connaissait en ces lieux je pouvais utiliser n'importe quel nom personne saurait s'il s'agissait d'un vrai ou d'un faux, il me fallait un nom donc, lequel choisir aussi. Plusieurs noms me vinrent à l'esprit des noms tels que :

Homura, Geikou, Eichi, Brian, Tadekatsu, Kasuke.... C'est ça, Kasuke ! Voilà mon nouveau nom, j'allais m'appeler ainsi dorénavant il est simple et je l'aimes bien. Une fois cela fait, je pris la route d'un marchand afin de vendre mon armure et ma lance, même si cela m'embêtais car ces objets étaient les dernières choses qui appartenaient a ma famille Après une certaine réflexion je décidais de les conserver sur moi ils pouvaient m’être utile puis je régnais mon passé, pas ma famille…

[Terminée]Kasuke [civil] Plainekasu

_____La rencontre avec un érmite________-_

[Terminée]Kasuke [civil] Vieuxkasu

Voilà cinq minutes que j'ai quitté le port à présent je suit cette route, sans vraiment savoir où elle me mènerait, il y avait aucunes indications pas même un passant a qui je pourrais demander le chemin, c'était un chemin vers une destination inconnue remarque même si je connaissais mon lieu d'arrivée, cela m'aiderait pas plus sachant que je ne suis pas de ces terres donc connaître mon lieu de destination si je ne connais personne là-bas, ni même a quoi ça ressemble ne change que très peu de chose au final il y aura toujours quelques chose d'inconnues. Enfin bon, je marchais au gré du vent enfin pas vraiment au gré du vent sinon je devrais changer de direction ou alors m'arrêter si celui-ci vient a le faire. Bref, le soleil commençait a se coucher au fur et a mesure que je marchais, je progressais une main dans la poche comme un mon habitude, j'avais un pas plutôt rapide, étant de nature pressée cela me paraissait normal de plus avec ces vêtements j'avais l'impression de marcher plus vite qu'avant, je n'allais pas m'en plaindre bien au contraire. J'avais déjà parcouru plus de 2 km, je commençais a fatiguer mes mollet se contractaient de manières bien plus pressantes qu'auparavant ça faisait de plus en plus mal ça me tirais sur les tendons cela devenait insoutenable. J'allais m’asseoir sur une pierre afin de me reposer quelques temps. Quinze minutes de repos voilà ce qu'il m'a fallu pour voir la pluie s'abattre sur l'étendue verdâtre des champs environnants, bien sûr je n'étais pas à l'abri et il n'y avait rien aux alentours, j'allais donc devoir continuer ma route sous la pluie en espérant trouver un lieu où je pourrais me trouver au sec. Lors de ma progression sur ce terrain, je voyais la pluie s'intensifier jusqu'à en devenir torrentielle, j'avais beau courir n'ayant aucun endroit où m'abriter cela ne servais pas a grand chose.

Une voie se porta jusqu'à mes oreilles il s'agissait d'une invitation, je me tournais en direction du point d'origine de ce son, il s'agissait d'un vieil homme s'appuyant sur une canne, il avait des vêtements usés il devait beaucoup voyager et vu son visage il s'agissait d'un homme d'expérience, il a beaucoup vécu et a vu beaucoup de chose, il devait s'agir d'un vagabond voir un ermite en quête de je ne sais quoi, enfin j'allais pas refuser son invitation j'accourais sous son abri a savoir une espèce de tente cela confirmait le fait qu'il s'agissait d'un vagabond, il y avait aussi un feu de camp. Je le remerciais puis m'excusait car j'allais surement trempé ses draps a cause de l'eau que mes vêtements laissait tomber. Il rigola et me dit : « De toutes les façons c'est toi qui dormira sur là. Au faite on m'appelle « l'ermite tout court » surnom que je dois a ma petite taille, surnom que je me suis moi-même trouvé par ailleurs, quant à toi « jeune tout mouillé », comment te nommes-tu ? »

Kasuke : « Ma... Kasuke, je viens d'arriver sur ce continent, mon lieu d'origine je n'ai pas envi de l'évoquer, ni mon passé d'ailleurs, je suis venu en ces terres afin de prendre un nouveau départ. »

L'ermite : « Hum, je vois, le ciel commence a se dégager, cependant, il fait nuit que dirais-tu de dormir ici ? Je supposes que tu n'as pas de lieu pour dormir, et personne qui t'attend, ai-je tort ? »

Kasuke : « Non, vous avez raison et j'accepte votre proposition, j'aimerais aussi que vous m'expliquiez les choses a savoir a propos de ce continent.... D'accord.... Bonne nuit... »

Le vieil homme s'était endormit sans même m'écouter alors qu'il m'avait posé une question, décidément les gens d'ici ont vraiment très bizarre, déjà la première fois il a littéralement changé de sujet, super comme première rencontre, j'étais tombé sur une personne qui se foutait royalement de ma personne malgré ses questions. Bon, il était temps pour moi de rejoindre le monde des rêves mes vêtements ayant séchés et n'ayant pas de quoi me couvrir il me fallait dormir avec si je ne voulais pas mourir de froid car le feu s'étant éteint et la nuit tombé après une telle pluie il n'allait pas faire chaud au contraire. Je ne trouvais pas le sommeil, j'avais beau le chercher il m'étais difficile de mettre la main dessus, il était fort à cache-cache faut croire, surement le boss ultime de ce jeu. Je m'asseyais sur mon lit improvisé et regardais les étoiles dans le ciel, elles se déplaçaient, j'arrivais pas a en croire mes yeux, de quelle sortilège cela provenait, que se passait-il ?! Je ne comprenais pas, du moins jusqu'à ce que l'une d'elle se pose au sol, il s'agissait de simples lucioles... Je regardais cet insecte avec un clignement des yeux, c'est dans ce genre d'instant où l'on sent a quel point on est bête ou fatigué tout dépend dans mon cas il s'agissait de la fatigue.(si si je vous jures), bon d’accord et d’un peu de bêtise.

L'ermite : « Fascinante ces bestioles n'est-ce pas ? Elles ont une petite espérance de vie, mais leurs lumières est éblouissante pour ma part je te vois un peu comme ces insectes : Une âme aussi pure que la lumière, un sens du devoir inébranlable, mais tu es trop sûr de toi et tu évites tous contacts cela causera ta perte en ce monde où la traitrise règne et où la soif de pouvoir est ce qui guide la vie des gens, et ce malgré ta sociabilité ton envi d'aider les autres, tu refusera toutes aides, mais écoute moi et change cela. Deviens quelqu'un qui lira dans le regard des autres, une personne qui saura distinguer le bon du mauvais, et recherche le contact, sans forcement tisser des liens profond avec les autres, deviens ce type de personne et tu verras comment ta vie seras... Bon faut que j'aille au dodo moi... »

Kasuke : « Que, comment savez vous tout cela ? »

L'ermite : « J'ai lu en toi dès que nos regards ce sont croisés, bonne nuit... »

Kasuke : « Bonne nuit a vous aussi... »

Ses révélations mes laissèrent pratiquement muet, il avait su tout cela rien qu'en lisant dans mon regard, c'était horrifiant, en même temps il s'agissait bien d'un ermite cela me le confirmait, j'en fus étonné mais en même temps content j'avais la chance d'être tombé sur une personne qui pourrait m'apprendre toutes les choses a savoir de ce monde, encore fallait-il pour cela qu'il accepte de moi comme fardeau durant ses voyages, j'allais le lui demander demain, à présent au lit, je le méritais grandement je penses. Je me recouchais puis rejoignais le pays des rêves en moins de dix minutes. La suite a mon réveil...

[Terminée]Kasuke [civil] Luciolebyhamsterprinces

_____Une escapade en foret________-_

Une nuit paisible m’était offert, j’en avais bien besoin après tout ce que j’avais vécu depuis mon arrivé sur cette île lointaine, les rencontres que j’avais faites étaient aussi étonnantes les unes que les autres, celle qui me marquait le plus était sans nulle doute celle de cet homme. Il semblait très dissipé et plutôt arrogant mais derrière cette facette un homme plein de sagesse se dressait, un homme fascinant que je voulais apprendre à connaitre, il devait savoir tellement de chose. Le réveil se fit très tard dans la matinée, j’avais récupéré de ma journée d’hier, sans faire trop attention à ce qui m’entourait je pris la gourde à côté de mon « lit » pour me rincer le visage comme tous les matins depuis maintenant plusieurs années. Les yeux et mon esprit maintenant réveillé, je scrutais les alentours à la recherche de l’homme qui m’avait gentiment accueillit. Ses propos de la veille avait, comme vous le savez, éveillés ma curiosité, ma vue ne repéra pas la personne recherchée, son lit était défait, des sacs avaient pris place non loin de l’emplacement qu’occupait le vieil homme. Je me levais afin de guetter leur contenu, quand une voix porta jusqu’à moi en m’ordonna le port de ces sacs après que mon lit soit défait. Cette voix n’était nulle autre que celle de l’ermite, il siégeait sur un rocher une brindille dans la bouche. Voyant que je le regardais avec un air hébété, il me lança d’un ton narquois « Ben alors, bouges toi ils vont pas se porter tout seul, la magie n’existe pas mon pauvre. » Prit au dépourvu et me sentant dans l’obligation de remercier cet homme pour son aide, je me voyais porter les sacs sur mon dos en plus de mes effectifs personnel. Le vieil homme trouva malin de me poser une question, il me demanda où je comptais amener ces sacs ? Ma réponse était muette, il venait de marquer un point, je portais ces objets sans savoir où je devais aller, pas besoin de préciser que je me sentais plus que ridicule. L’homme vint en ma direction en s’appuyant sur sa canne, il me menait vraiment à la baguette, une idée me passa par la tête, je me demandais comment lui, seul, avait réussi à installer ce camp dans son état, curieux et pensant l’avoir à son propre jeu, je lui posai la question. Sa réponse fut une fois de plus sans rapport avec ma question, il me signala notre départ prochain pour un petit village non loin de là…

Les sacs sur mon dos, l’ermite guidant mes pas, je progressai dans cette foret qui m’était complètement inconnue, je découvrais chaque décor comme un enfant. Là d’où je viens, il n’y avait aucune foret, enfin, j’en avais visité aucune, elles étaient trop éloignés de notre territoire ce qui m’empêchait d’y aller. La verdure de ces lieux livraient une ambiance agréable fortuite à toutes activités de décontraction loin de tous les tracas quotidien que connaissent les gens des villes, un lieu de repos pour quiconque aspirait à une tranquillité. L’ermite resta silencieux tout le long du trajet, je tentais bien une petite discussion mais ses réponses n’étaient pas existantes, j’avais l’impression de parler à un sourd, je décidais donc de l’imiter et de faire le muet à mon tour. Plusieurs mètres après nous nous trouvions face à une cascade impressionnante les fracas de l’eau sur ces rochers montraient toute la force de ce liquide tombant d’une hauteur digne de géants, l’ermite jugea bon de faire un moment de halte en ces lieux, il se posa le dos contre un tronc d’arbres assit sur cette herbe encore fraîche il n’était que 11h du matin et il voulait déjà se reposer, ma foi je respectais son souhait. Je déposais mon inventaire à terre pour enfin m’étirer les membres, les articulations craquèrent une à une montrant ainsi l’engourdissement dans lequel ils étaient plongés. Je voulais tenter une nouvelle fois un dialogue avec mon compagnon de route, mais il avait les yeux fermés, je pensai à une méditation, jusqu’à ce qu’un filet de bave s’écoula le long de son menton. Je regardais la scène la bouche béante, cette personne était vraiment pleine de surprise tantôt il racontait des choses fascinantes, et après il somnolait comme un gros bébé, mais bon sang qu’est-ce que je foutais avec lui ?! A mon tour je décidais de pioncer afin de faire comme lui et de montrer mon énervement.

A peine eu je fermé l’œil qu’un bout de bois mal taillé me frappa le front, dans le même instant mes oreilles décryptaient un son : « debout, c’est pas le moment de dormir, on a de la route. ». Je levais les yeux dévisageant cet homme comme pas possible, la haine se discernait aisément en mon regard, comme pouvait il me dire ça alors qu’il y a même pas deux secondes il dormait comme un loir ?! Je tentais une réponse mais sa main me frappa le front m’empêchant toutes paroles car il avait prit un air sérieux l’air de dire : « chut, voilà quelqu’un ! » mais c’était juste pour m’empêcher de parler. Il voulait avoir le monopole de la conversation le bougre, bref passons, je ne vous caches pas ma déception…

Quelques pas plus tard alors que nous venions de reprendre la route, l’homme aux cheveux grisonnant et à la barbe mal taillée prit la parole : « Tu sais, dans la vie on apprend plus de chose à écouter les autres plutôt qu’à chercher des réponses en posant des questions, parfois les réponses viennent à nous sans qu’on les demandes c’est ce qui est agréable lorsqu’on écoute notre interlocuteur, tu as pas mal à apprendre, mais auras-tu la sagesse de te taire jusqu’au bout ? » Dans ses mots, je retrouvais la personne avec laquelle j’avais parlé le soir précédent, des mots sage et des paroles fondées sur des faits réels cet homme avait tant à m’apprendre, première chose à laquelle il voulait m’enseigner c’était la patience, mais surtout l’écoute, voilà ce qu’il attendait de ce premier jour. Et c’est sans réponse et sans question que ce jour continua. Nous arrivions maintenant aux portes du village dans lequel nous devions nous rendre. Il était au cœur de la foret, ses rues étaient improvisées parmi cette nature accueillante, les maison étaient faite de bois et décoré de plantes sorties de la terre aux pieds des maisons. Les villageois affichaient des sourire, partageaient des discussions et prêtaient une maigre attention à notre arrivée. L’ermite nous conduisait vers une auberge dans laquelle je déposais les sacs qui me provoquaient des douleurs dans le dos, l’aubergiste était fort aimable; il nous ouvrait une chambre que je devais partager avec mon compagnon de voyage, épuisé par cette journée je m’allongeais dans mon lit non fait pour gagner les bras de morphée…

[Terminée]Kasuke [civil] Villageinmemorybyphoeni

_____L'esprit d'un homme domine ses facultés physiques________-_