[Validée]Eden's present' ...

~~~~~~~~~~Présentation du joueur ~~~~~~~~~~

Voir Greil Sutcliff et passer une commande pour un cercueil…

~~~~~~~~~~Présentation du personnage ~~~~~~~~~~

Nom & Prenom : Datura Narcisse, mais à présent, elle se présente sous le nom d’Eden.

Pseudonyme : Eden, Le Franc-tireur, l’Horloger.

Age : 17 ans

Race : Humaine

Occupation : Civil

Rang Spécial : Ancienne chef d’une des grandes familles, informatrice.

Métier : //

Physique : La première chose que l’on pense lorsqu’on la voit généralement est: « C’est un bel homme », le problème est, qu’Eden est une femme… En effet, soit on pense que c’est un homme aux traits efféminés, soit une femme légèrement garçon manqué. Ce qui n’est pas forcément le cas mais disons qu’elle est plus à l’aise en pantalon…

Son visage est relativement fin, d’une peau claire, quasiment blanche par endroits. Ses yeux son fins, espiègles et provocateurs. D’un bleu gris très clair, penchant presque sur le blanc. Son nez est surmonté d’un monocle, allant à l’œil droit. Ses lèvres son fines et forment, le plus souvent, un sourire hautain et dédaigneux. Ses cheveux d’un blanc aux reflets bleus encadrent son visage. Ils sont relativement longs, lui arrivant au milieu du dos, attachés derrière par un ruban bleu clair. Par devant une mèche passe par son front en diagonale pour arriver à côté de son œil gauche. Deux autres mèches retombent devant chaque oreille. D’autres encore parsèment le tout, donnant un air, à la fois négligé et soigné (contradictoire je sais). De toute sa personne, ce n’est que sur son visage que l’on peut voir sa peau, sur tout le reste de son corps, celle-ci est recouverte de ses vêtements.

Justement, au niveau vestimentaire, c’est…très compliqué. Etant une noble à la base, la jeune fille n’arrive pas à s’habituer à des vêtements banals. Elle porte une chemise blanche à manches longues, où se trouve autour de son col relevé un ruban noir. Par-dessus ce vêtement se trouve une veste pour le moins particulière. Un col très large, ne se rejoignant qu’au milieu de la poitrine…cela aurait pu faire un décolleté plongeant si Eden n’avait pas rajouté une large bande de tissu noir derrière. Par-dessus cette première partie du gilet s’en trouve une seconde contenant un nouveau col encore plus large et haut que les deux précédents, l’habit se prolonge jusqu’au bas du dos où il se divise en deux pans arrivant aux genoux. Au niveau du ventre, la première partie de ce vêtement est relié avec des boutons noirs classiques tandis que la seconde partie est rattachée avec trois chaînes allant d’un pan à l’autre par les mêmes boutons noirs. En dessous de la première chemise, elle porte de très longs gants en tissus rayés gris foncé et noir, et par-dessus ceux là se trouve une autre paire de gants en cuir noir.

En bas, c’est un pantalon en toile blanche se séparant sous le genou pour être relié par des lacets noirs. Au niveau de la taille, Narcisse porte une ceinture en cuir noir également, dont la boucle est en argent (d’ailleurs toutes ses chaînes et la grande partie de ce qui compose ses pendules son aussi en argent). Aux pieds, de larges bottes remontant jusqu’à mi-tibia, noires majoritairement et par endroits des parties blanches. Grande particularité de la jeune fille : ses montres. La première, est une pendule reliée à une chaîne. La seconde, la plus voyante et la plus…particulière. Sur l’un des boutons de sa veste est attachée une chaîne, où sur cette même chaîne est attaché un trousseau où se trouvent trois clés. A ce trousseau se présente un des maillons d’une très large chaîne. Celle-ci est relié à la seconde montre (enfin), elle mesure un cinquante centimètres de diamètres en ne comptant pas les ornements autour, autant dire qu’elle est très imposante pour quelque chose que l’on a toujours sur soi. Bien sûr, si ce n’était que cela, la jeune femme de la garderait pas en permanence, en effet, cette horloge, c’est aussi son arme. Non, Eden n’assomme pas ses adversaires à coups de pendule, la montre se prolonge en une fine lame noire tout en granit marin. Le tranchant est tel que la jeune femme pourrait couper de la roche sans problèmes avec, la lame s’affine au fur et à mesure qu’elle s’éloigne de l’horloge, tant et si bien que le bout ressemble plus à une aiguille qu’autre chose. La jeune fille tient son épée par une poignée en argent se trouvant exactement dans le prolongement de l’intersection des aiguilles. Soit, le centre de la montre.

Spoiler:

Petit détail qui peut avoir son importance. Sur la très grande majorité de ses objets est tissé, gravé, sculpté un dessin. Dessin représentant une étoile circonscrite dans un cercle, où au centre se trouve une croix. Sur chaque partie entre l’étoile et le cercle se lit des lettres formant le mot « Eden † ». En dehors de ce disque, à chaque extrémité est dessiné un symbole. En haut, une étoile dans un cercle, à droite l’insigne gouvernemental, en bas une croix dans laquelle est inscrite une autre croix, et à gauche une montre. Chaque dessin est relié indirectement dans des flèches. Ce symbole est l’insigne de sa famille. Seulement, après avoir été rejetée par celle-ci, la jeune femme rajouta une phrase sur l’insigne original, original étant un tatouage sur son omoplate gauche : « Si Dieu n’est plus avec moi, alors je serai Dieu ». Cette phrase résume son passé et son ambition.

Spoiler:

Bon, passons à sa corpulence, corpulence assez moindre d’ailleurs. Plutôt grande pour une adolescente, elle mesure cent soixante-treize centimètres. Cette haute taille est une des multiples raisons pour laquelle on la prend pour un homme. On ne connaît pas vraiment son poids exact à cause des nombreux vêtements qu’elle porte sur elle et des objets métalliques, mais il se situe entre quarante-cinq et cinquante-cinq kilogrammes. Son corps est fin et élancé, pas de muscles réellement apparents, en même temps on ne voit pas grand-chose… Cela surprend d’ailleurs qu’elle puisse se battre avec une arme aussi énorme, mais en réalité, son épée n’est pas très lourde, elle a la masse d’une épée basique, malgré l’immense ornement qu’est la montre. D’ailleurs elle se sert de celle-ci en bouclier par moment.

En résumé, c’est une jeune fille aux allures de garçon. Elle a une façon très classieuse de s’habiller et ayant de très nombreuses montres sur elle. Portant une immense épée dans son dos, où dépasse l’horloge qui y est incrustée du fourreau. Elle a également, en croisé de ce fourreau un étui à fusil, où y donc rangée l’arme en question, arme dont elle se sert seulement à longue distance et avec un temps relativement élevé, qu’elle prenne le temps de viser, mais si elle dispose de ce temps, elle ne rate quasiment jamais sa cible. On la trouve aussi très souvent avec des animaux, celui qu’elle a le plus souvent avec elle étant un aigle au regard perçant, nommé Caïn. Voilà donc principalement comment est Eden, l’adolescente à la vie bien remplie.

Caractère & morale : Caractère et physique sont toujours relies, du moins, majoritairement. Et la jeune fille ne fait pas exception à cette majorité. Ses yeux froids et son sourire hautain, ainsi que sa manière altière de bouger explique assez bien son tempérament. En effet, Eden est terriblement orgueilleuse et fière, disons que c’est normal puisqu’elle a été Tenryuubito. Jamais elle n’acceptera une défaite sans broncher, défaite ne se résumant pas à perdre lors des combats, où à faillir dans l’assassinat d’une personne. Non, il n’y a pas que ça. Son métier principal étant informatrice, la jeune femme fera tout son possible pour obtenir les données demandées…si elle ne les a pas déjà en tête bien sûr. Car oui, le garçon manqué a une mémoire énorme, rare sont les choses qu’elle ne retient pas. Elle pourrait réciter toutes les îles présentes sur les mers et une grande partie de celles se trouvant sur la première partie de Grand Line, ainsi que quelques unes du Nouveau Monde ayant vécu là bas lors de son enfance. Son savoir ne se restreint pas uniquement aux noms d’îles bien sûr. Cette mémoire incroyable en fait d’elle, une excellente informatrice, elle connaît une très grande partie de l’histoire, ainsi que tous les évènements importants. Une chose qui l’énerve au plus au point, est qu’on lui rappelle qu’elle ne peut connaître toutes les informations car elle n’a jamais lu le Rio Ponéglyphe, d’ailleurs, elle ne sait pas non plus le lire. Ceci étant une des nombreuses choses que son orgueil a du mal contenir.

Mis à part son orgueil démesuré, elle est aussi très hautaine. Méprisant la grande majorité des personnes de son entourage. C’est un des vestiges de son rang passé, lorsque personne n’osait rien lui dire par peur de ramener toute une flotte marine à ses trousses. En réalité, à cette époque, Narcisse, car oui, à cette époque, elle s’appelait Narcisse, était très certainement la plus raisonnable des Tenryuubito. Raisonnable pour un enfant bien entendu. Généralement assez calme (oui, elle a aussi quelques qualités), elle prend son temps pour réfléchir et fonce très rarement, voire jamais, tête baissée. On peut cependant toucher ses cordes sensibles et la voir rentrer dans une rage folle. Les sujets à ne pas aborder, sauf si on veut réellement la voir en colère bien sûr, sont : le fait qu’elle ne sache pas lire les Ponéglyphes, qu’elle ait été rejetée par sa famille et qu’elle ressemble à un garçon. Ce sont les trois thèmes majeurs à ne par aborder, il y en a bien sûr d’autres, plus moindres, mais ce sont généralement les trois les plus courants…particulièrement le dernier.

A cause de très nombreux évènements, elle désire renverser le gouvernement actuel, mais elle n’est pas une révolutionnaire. Non, c’est un souhait qu’elle garde secret, en réalité, le mieux pour elle serait d’être à la tête du monde, rabaisser les Tenryuubito à de simples esclaves pour les humilier, mais il ne faut pas en demander trop non plus… A part ça, elle a une capacité assez incroyable d’adaptation…ou alors, c’est une très bonne comédienne. N’ayant pas une force physique monumentale, ni des capacités de combat extraordinaires, du moins à mains nues, elle bat ses adversaires par le bluff, le mensonge, la comédie et autres stratagèmes pour le moins…déloyaux. Pour ce qui est de l’amitié, la fraternité et tout ce boxon, elle ne connaît pas, du moins avec des êtres humains. Passant le plus clair de son temps avec des animaux, auxquels elle préfère très largement la compagnie, au moins eux, ne trahissent pas. Très pointilleuse sur les horaires, elle ne peut pas supporter les retards. En effet, Eden a légèrement la lubie des montres. Elle en a toujours une à la main, ou sur elle, jamais elle n’arrive en retard à ses rendez-vous (professionnels bien sûr), ni en avance d’ailleurs, toujours à l’heure précise, à la seconde près.

On peut la croire sans sentiments, froide comme un glacier, ou n’ayant aucune compassion pour son entourage. C’est vrai, en un sens, du moment qu’elle, obtient ce qu’elle veut, s’approche de son objectif, elle pourrait laisser mourir des milliers de personnes sans s’en soucier. Ce monde ne vaut pas la peine de vivre selon elle. Mais d’un autre côté, les personnes qui la connaissent réellement savent que ce n’est pas le cas…et les seules « personnes » qui le savent, ne sont autres que ses animaux. Ses animaux, seuls véritables amis pour elle, animaux qui l’aident dans beaucoup de domaines, et grâce auxquels elle a réussi à survivre jusque là. Pour elle, les animaux si méprisés par les humains sont les seuls à mériter la vie. Ainsi, si Eden pourrait laisser mourir des milliers de gens sans broncher, elle pourrait pleurer pour un oiseau tué par les humains.

Pourtant, tout cela n’est qu’une façade, une carapace derrière laquelle la jeune fille se cache. Son véritable caractère, que très peu de personne en ce monde connaît, est bien loin de tout cela. Ce véritable caractère, c’est celui qu’elle avait lorsqu’elle était enfant. Lorsqu’elle n’avait pas à se soucier de ce qui était bon ou mauvais, où elle ne faisait que grandir et s’épanouir. Gentille et attentionnée à la base, elle laisserait rarement quelqu’un dans le pétrin sans lui prêter attention. Joyeuse et naïve, c’est ce qu’elle est avec les personnes réussissant à percer cette carapace, mais...personne n’y est arrivé, puisque personne ne désire voir plus loin que le bout de son nez. Elle a un humour léger et enfantin, contrairement à « l’autre », qui en a un plutôt noir et morbide. Elle aime voir le sourire chez les gens, un sourire sincère bien sûr, et non pas un sourire hypocrite.

Voilà ce qu’est la véritable Narcisse, très loin de cette carapace qu’elle arbore, pour ne pas montrer cette faiblesse d’esprit selon elle. Elle s’est réfugiée derrière la haine, la violence et l’agressivité. Pourtant, elle ne demande qu’une chose, c’est qu’on l’accepte telle qu’elle est, mais elle n’arrive même pas elle-même à s’accepter. Comment accepter ce tempérament si faible qui lui a fait dégringoler de son piédestal ? Elle qui était si respectée lorsqu’elle était avec les Tenryuubito, à cause des Révolutionnaires, et bien d’autres facteurs encore, elle s’était créé cette carapace, carapace qu’elle n’osait ni n’arrivait à enlever, à cause de cette carapace, elle n’avait pas été reconnue, à cause de cette carapace, elle fut chassé des hautes sphères du Gouvernement, se retrouvant à la rue, en saltimbanque d’abord, puis en mercenaire…car oui, même si son métier est informatrice, à la base c’est un mercenaire.

En tant que mercenaire d’ailleurs, elle n’apprécie pas spécialement la violence, même si elle pourrait tuer de sang froid. N’ayant aucune personne à qui elle est réellement attachée (mis à part Caïn, son aigle et ses nombreux autres animaux), mais elle n’hésite pas à l’employer lorsque c’est nécessaire. Franche, directe, il est rare de la voir intimidée, cela peut arriver, mais, c’est rare. Elle dit toujours ce qu’elle pense, et ce, peu importent les conséquences. Eden a une détermination hors du commun, et pourrait faire n’importe quoi pour atteindre son but. Ce n’est pas vraiment une personne digne de confiance, ayant passé la grande majorité de sa vie à entrer dans des organisations pour les trahir, seulement pour recueillir des informations ou atteindre son but. Toutefois, si elle trouve quelqu’un en qui avoir confiance, elle serait sans doute, une alliée loyale et fidèle. Mais bon…il faudrait que ce soit réellement une personne exceptionnelle…et qui ne la prenne pas pour un garçon.

Pour finir ses goûts…goûts qui sont divers et variés. Adepte du silence, du calme et de la solitude, elle aime passer du temps, seule, à lire, écrire des informations récoltées, régler ses multiples pendules (car oui, elles sont toutes réglées à la même heure, à la seconde près), ou avec ses animaux. D’ailleurs, s’occuper d’eux la calme et l’apaise, c’est un des rares moments où on peut la voir sourire d’un sourire rieur et joyeux, et non pas, celui hautain et dédaigneux qu’elle affiche habituellement. Elle apprécie aussi tout ce qui se rapporte aux montres, chose bizarre, certes, mais très importante pour elle. Le blanc, sa couleur favorite, couleur pure. Elle apprécie aussi être en altitude et se promener au grand air. Disons qu’elle vit comme l’entendent ses très chers animaux. Et, come ils préfèrent rester dehors (logique), elle passe, elle aussi, le plus clair de son temps dehors. Autre chose, très importante à ses yeux, la ponctualité bien sûr !

Enfin, ce qu’elle n’aime pas. Beaucoup de choses donc…Parmi lesquels : les trois sujets à ne pas aborder, principalement le fait qu’on la prenne pour un garçon. On pourrait d’ailleurs se demander à ce sujet : pourquoi ne change-t-elle pas sa façon de s’habiller ou n’essaie-t-elle pas de se rendre plus féminine ? Tout simplement parce qu’elle n’est pas à l’aise autrement qu’avec ces habits classieux, et ses multiples montres sur elle. Elle n’apprécie pas non plus qu’il y ait trop de bruit ou pollution sonore, tout comme la pollution tout court d’ailleurs. Elle exècre les chasseurs, non pas de primes, non, les simples chasseurs qui tuent les animaux, si c’est pour se nourrir, elle peut l’accepter, mais pour s’amuser, jamais elle ne le pardonnerait. Eden désire également la mort des Tenryuubito…autant dire qu’elle ne les porte pas dans son cœur. Elle déteste aussi un tas d’autres choses, comme les retardataires, les idiots qui lui parlent de choses qu’il ne faut pas aborder etc…

Fruit du Démon : Hiso hiso no mi

Techniques Spéciales : //

Histoire : C’est il y a un peu moins de deux décennies que naquit, sur la terre sainte de Marie Joa une nouvelle Tenryuubito. Les chefs des Datura, appartenant aux Dragons Célestes venaient d’avoir une fille, présentant quelques cheveux blancs et une peau très pâle, caractéristiques de beaucoup des membres cette famille. C’était le grand évènement, beaucoup étaient rassemblés, la majeure partie des Tenryuubito, et même quelques grands du Gouvernement. Cela annonçait donc une éducation attentionnée et chétive. Ce fut d’ailleurs ce qu’il se passa…du moins, au début.

Traitée comme une reine dès le début de son enfance, chaque chose qu’elle demandait, elle l’avait dans la journée. On cédait à tous ses caprices, et Dieu sait combien les caprices d’une fille gâtée peuvent être nombreux. En particulier lorsque le membre de sa caste le plus proche de son âge est un garçon idiot envahit par l’acné et a seize ans de plus que vous…Ainsi, la jeune Narcisse, car oui, c’est ainsi qu’elle se nommait vécu tranquillement dans ce monde isolé où elle pensait que tout le monde vivait comme cela, et que tout était tout à fait normal. Elle avait de très nombreux précepteurs lui enseignant bon nombre de choses. En effet, la famille Datura est l’une des rares familles Tenryuubito à accorder de l’importance à l’éducation intellectuelle et physique. C’est aussi une des plus indulgente envers les êtres dits « inférieurs », c'est-à-dire les humains de classe moyenne, plus indulgent ne signifiant pas sympathisant, ils restent des Dragons Célestes malgré tout…

Ainsi ses capacités intellectuelles furent entraînées et il est clair que la jeune fille, à l’âge de huit ans possédait plus de connaissances que ses idiots d’aînés appartenant aux autres familles. Oui, bien que Tenryuubito, chaque lignée ne s’apprécie pas pour autant, bien sûr, la moins aimée est celle à laquelle appartenait Narcisse, et ce, pour diverses raisons. Telles que, par exemple, leur acharnement à vivre de manière plus « normale », ils se faisaient donc traiter de « petits nobles » par les autres. Ou leur façon d’être plutôt désinvolte pour des personnes de leur caste. Bref, tout un tas de choses inutiles et ridicules qui les faisaient mépriser des autres. Bien sûr, on n’avait pas le cran de le dire en face alors on parlait dans leur dos, et l’hypocrisie servait beaucoup, ce qui exaspérait d’ailleurs assez les Datura, qui bien entendu, étaient au courant de tout cela. Mais, ils s’en fichaient bien pour ainsi dire.

Déjà toute petite, Narcisse commençait à s’informer sur de nombreuses choses, se demandant que se passait donc en dehors de Marie Joa, des divertissements, des études et des longues réunions assommantes et cinq vieux. Oui, on l’y avait emmené une fois, même pas dix minutes, mais la petite s’était déjà ennuyée pour le mois à venir. Elle lisait donc le journal, écoutait les conversations de ses parents tout en faisant mine de s’amuser avec son aigle, aigle qu’elle a toujours avec elle d’ailleurs. La gamine vécu ainsi pendant les dix premières années de sa vie, les seuls années où elle pouvait être ce qu’elle était, et agir comme bon lui semblait. Seules années paisibles de cette petite vie…

Mais une vie aussi insouciante ne pouvait durer. Une nuit, alors que Narcisse avait dix ans des Révolutionnaires réussirent à pénétrer dans Marie Joa. Il fallait dire que le monde était en crise, et que chaque groupe complotait contre l’autre. Les criminels étaient axés sur les Tenryuubito, quoi de mieux pour renverser un Gouvernement que les descendants des fondateurs de ce même gouvernement ? Ainsi, alors que l’enfant dormait tranquillement, il y eut un véritable massacre. Massacre ne visant que la famille Datura, en guise d’avertissement. Elle fut enlevée ce soir même, la peur qu’elle ressentit cette nuit là, jamais elle ne l’oublia, la peur d’être éloignée de ses proches, la peur de ne plus jamais pouvoir les revoir, la peur de ne plus pouvoir être ce qu’elle était. Pourquoi l’avait-on enlevée et pas tuée ? Révolutionnaires ou pas, on peut difficilement assassiner une enfant alors qu’on pourrait simplement l’amener de son côté, à moins d’être un psychopathe.

Le matin, on retrouva quelques membres de la Famille Datura, morts dans un des bâtiments et quelques corps furent retrouvés en mer, pas tous, dérivés sûrement, et on pensa bien entendu que celui de l’enfant avait lui aussi été emporté par les vagues. Même si c’était très certainement un des plus grands désastres de cette planète, et que tous les révolutionnaires, ou mes supposés, furent traqués, chez les Tenryuubito, on était plutôt content de s’être enfin débarrassés de cette famille dérangeante et qui était si différente d’eux par certains points de leur caractère. Bien qu’ils fussent les as des hypocrites et qu’ils paraissaient presque tristes de la disparition de quelques un des leurs. Mais, il ne faut pas trop croire les jeux des Dragons Célestes…

Bien sûr, Narcisse était toujours vivante, au même moment où l’on découvrait le massacre à Marie Joa, elle se réveilla dans une pièce ordonnée, dans un lit, certes pas aussi confortable que le sien, mais acceptable tout de même. Un instant, l’enfant ne savait pas où elle se trouvait et ce qu’il s’était passé, mais des bribes de souvenirs lui parvinrent et elle fondit en larmes en se remémorant le sang maculant les pièces et ses parents, étendus par terre. Elle porta alors sa main à son cou prenant une montre argentée, montre qu’elle porte toujours sur elle, et sur lequel est gravé l’insigne familial. Contempler cet objet la calma un peu. Entra d’ailleurs dans la pièce, un homme vêtu de noir, assez imposant, du moins, de taille respectable, apparemment il ne voulait pas de mal à la jeune fille, il lui posa simplement un plat sur une table et repartit silencieusement.

Durant plusieurs jours la jeune fille ne sortit pas de cette pièce, ce ne fut qu’environ un mois après qu’elle osa pointer son nez dehors. Elle était dans une petite île très peu affluente, pour ne pas dire qu’elle était complètement déserte mis à part ces hommes qui l’avaient emmenée. L’homme qui lui apportait tous les jours ses repas vint à sa rencontre lui racontant brièvement les raisons pour lesquelles elle était encore en vie et ce qu’elle devait faire pour le rester : être à ses ordres. On lui fournit un fusil et elle apprit le tir en cours intensifs. Dans ces moments là, Narcisse était réellement lassée de la vie, ne rien faire à part se faire crier dessus et viser une cible immobile, c’est vraiment ennuyant…Pourtant, il s’avérait qu’elle avait un certain talent puisque ses progrès furent fulgurants bien que ne dépassant pas les capacités humaines, en ayant un temps nécessaire pour viser elle ne ratait que très rarement son objectif.

C’est pour cela qu’une année plus tard, alors qu’elle était âgée de onze ans, on l’emmena à une des missions. Pas grand-chose, juste arranger la fuite de quelques pirates prometteurs. Restée en arrière, dans une tour, haut placée, elle ne visait les marines, histoire de leur faire lâcher leurs armes, n’arrivant pas encore à se résigner à les tuer. Cette entreprise fut une réussite, ses tirs de précisions déstabilisèrent les militaires ne savant pas par où provenaient ceux-ci, les pirates purent ainsi s’enfuir sans problèmes. Bon nombre de missions de ce genre se succédèrent, à chaque fois, l’enfant, rebaptisée « Eden » par ses congénères, prenait de l’assurance et sa véritable personnalité se cachant à chaque fois de plus en plus derrière l’armure qu’elle se forgeait. Au bout d’un ou deux ans (elle avait donc treize ans), elle pouvait tuer de sang-froid, mais restant toujours en arrière, elle fut surnommée par les marines : Le franc-tireur. Ne pouvant savoir si c’était une fille ou un garçon qui visait leurs hommes, ils optèrent pour ce surnom, témoignant de son habilité au tir.

Pendant toutes ces années où la jeune fille voyageait et effectuait ces missions, jamais personne ne su qui se cachait derrière ce « Franc-tireur », encore moins qu’il s’agissait d’une adolescente anciennement Tenryuubito…surtout si elle est censée être morte. Lors d’une de ses multiples escales, Eden trouva un coffre dans un des navires qu’elle avait infiltré (oui, car elle faisait aussi ça, puisque personne ne connaissait son vrai visage…et qui elle était réellement), discrètement, elle le prit et repartit dans le quartier général improvisé. Seule, le soir même, elle l’ouvrit et y découvrit une sorte pomme verte, un peu trop verte d’ailleurs. Elle coupa le fruit en deux et aperçut l’intérieur rouge vif. Ayant déjà effectué des recherches et appris bon nombre de choses, elle se remémora un livre montrant divers fruits du démon. Elle ne se souvenait plus très bien de quoi il s’agissait mais, après une grande inspiration, elle croqua la pomme. Rien ne changea…

Ce ne fut que quelques jours plus tard, alors qu’elle se promenait tranquillement dans une ville qu’elle entendit une voix, celle d’un enfant pleurant, ne voyant rien qui ressemblait à un gosse en pleurs, elle s’aperçut que c’était en fait un chaton miaulant devant une porte. Abasourdie, Eden partit, l’ignorant. Ce phénomène se reproduisit plusieurs fois avec des animaux différents, elle mit un certain temps à l’accepter et cela la gênait plus qu’autre chose. Mais à sa grande surprise, alors que, comme d’habitude, elle appelait son aigle pour une quelconque raison, ce dernier lui parla aussi. Comprenant enfin que pouvoir discuter et comprendre les animaux était un très grand avantage, elle s’en servi pour quelques missions. Caïn, l’aigle, pour les tirs, d’autres assez banals pour des renseignements, poussant le bouchon jusqu’à certains insectes.

Ce fut d’ailleurs l’un d’eux qui lui fit remarquer qu’il se déroulait une vente aux enchères dans une île voisine qui pouvait fort l’intéresser. Eden avait alors quinze ans, faisant plus confiance à ces bêtes qu’aux hommes, elle finit rapidement ses missions pour partir sur cette île avec l’aide d’un vaisseau de croisière. Ce dernier l’emmena dans un archipel assez paisible, sans grands évènements, mis à part cette vente aux enchères où elle se dirigea. Les objets qui y étaient vendus n’étaient pas extraordinaires mais intéressants. Pierres précieuses, bijoux, armes, montres, livres anciens, tous se succédaient pour trouver un propriétaire. Mais un de ces objets impressionna l’adolescente, par sa taille d’abord, par sa beauté ensuite, et la stupéfia encore plus lorsqu’elle reconnu l’emblème de sa famille gravé dessus. C’était une énorme épée où y était incrustée une horloge, la lame entièrement en granit marin, un joyau de sa famille. Ne pouvant accepter qu’il aille à quelqu’un d’autre, elle débita une somme astronomique pour l’obtenir.

Très fière d’avoir récupéré le bien héréditaire elle retourna au quartier général avec. S’apercevant de sa trouvaille, ses congénères essayèrent tant bien que mal à la lui prendre sous prétexte que cela la rendait suspecte etc…Mais l’homme qui lui avait tout appris au tir, qui était d’ailleurs le même homme qui lui avait apporté ses repas les premiers jours, stoppa rapidement ces chamailleries proposant en plus à sa protégée de lui enseigner l’art du sabre. Ce qu’elle accepta, bien évidemment. Reprit ainsi le meme entraînement intensif, et en quelques mois elle avait acquis un niveau qu’on obtenait normalement en plusieurs années, bien qu’elle était très loin des sabreurs exceptionnels tells que l’ancien Shichibukai Mihawk ou le bretteur des Mugiwara, Roronoa Zoro.

Vers la fin de cette même année, la jeune fille profita d’une mission ratée pour s’échapper du joug des révolutionnaires qui commençaient sérieusement à lui taper sur les nerfs. Le problème était que, aussi énervants qu’ils soient, c’étaient eux qui lui donnaient son gagne pain, sa nourriture, un toit et un lit. Sans eux, elle était livrée au monde. Ainsi, Eden décida de retourner voir sa famille, espérant qu’ils étaient toujours en vie et qu’elle pourrait retourner à son mode de vie originel. Elle s’engagea dans la Marine histoire de bénéficier des navires avec la coque en granit marin et, grâce à ses supérieurs ils allèrent sur Grand Line. Arrivée à une île assez proche de sa terre natale, elle quitta l’armée en bonne et due forme.

Décidemment née sous une bonne étoile –ou pas- elle trouva sur l’île où elle avait accosté quelques Tenryuubito. Ceux-ci, après quelques discussions reconnurent leur Narcisse, décidant de la ramener à Marie Joa. Arrivés là-bas, tout se passa beaucoup moins bien. Les vieux croulants qui avaient toujours porté un mauvais œil sur les Datura, on parle bien ici des Dragons Céleste de l’ancienne génération et non pas du conseil des cinq étoiles, n’acceptèrent pas la revenante. Aucune protestation ne fut admise, Eden fut passée pour un imposteur et renvoyée immédiatement de l’île sacrée. Profondément choquée par cela l’adolescente resta amorphe durant quelques jours…

Passa alors sur l’île des saltimbanques, cela faisait depuis bien longtemps qu’Eden n’en avait vu, et ce fut la première fois depuis au moins aussi longtemps qu’elle ria et s’amusa autant. Ce qui l’intéressa le plus dans tous ces numéros fut celui du domptage. Le début se passa très bien, mais le dresseur fit un faux mouvement, apparemment du moins, pour que le lion (car oui, c’était un lion avec qui il faisait le spectacle) lui sauta dessus s’apprêtant à le mordre en plein cou, de quoi décapiter l’homme. L’adolescente fit un bond magnifique des gradins pour donner un coup de pied au dompteur, histoire de l’éloigner et se retrouva dans la ligne de mire de l’animal, un simple coup d’œil de sa part, et le félin se calma. Il avait dû comprendre qu’elle ne lui voulait pas spécialement de mal…Les idiots de spectateurs applaudirent, en croyant que cela faisait parti du numéro…

Le même jour, Eden avait décidé de rentrer dans ce groupe de saltimbanque, de toutes manières, après avoir chuté de son rang de Tenryuubito, rien ne pouvait plus vraiment la rendre mal à l’aise. Ainsi, au sein de cette nouvelle famille, la troisième à ce jour, l’adolescente apprit bon nombre d’acrobaties, et sa grande agilité venait compenser son manque de force. Eh oui ! Douée au tir, à l’épée et gymnaste, si elle se retrouvait dans un combat à main nues, elle ne ferait pas le poids contre un garçon de son âge un peu expérimenté en arts martiaux, elle pourrait esquiver ses coups pendant quelques temps, mais rien de plus…Les spectacles se succédaient, l’ancienne Tenryuubito voyageait, participant à quelques numéros, majoritairement de domptage, ensuite de tir et d’escrime, quelques fois d’acrobaties mais pas énormément. Elle voyait du monde, et s’amusait, mais cette vie commençait à l’ennuyer…

A dix-sept ans, Eden quitta cette famille d’emprunt et commença une nouvelle vie de mercenaire cette fois ci. Se servant de ses habiletés, elle se spécialisa dans les informations. Très vite, on entendit parler d’elle, du moins, ceux qui cherchaient à savoir certaines choses. Rares sont les fois où elle ne put obtenir une réponse…d’ailleurs jusqu’à présent, jamais elle n’eut à donner une réponse négative. Ainsi, elle voyage, d’îles en île dans la mer de South Blue, essayant tant bien que mal de trouver le moment propice pour renverser le gouvernement actuel…

Rêve / But : Réduire les Tenryuubito au rang de moins que rien, rencontrer le plus d’animaux possible…

Post RP : J’en fais un ou pas ?

J'ai un peu bâclé la fin de l'histoire, JE SAIS >.<