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Sujet: Haya Maboroshi [Technique & Seconde Validation] Ven 17 Déc 2010 - 1:37
- Présentation du joueur IRL -
Prénom : Charlotte
Age : Trop vielle :')
Comment avez vous connu le forum :
Je cherchais un forum RPG afin de pouvoir parcourir cet univers qui me plaît tant, et après avoir visité pas loin de 10 forums, c'est celui-ci que j'ai choisi pour les raisons qui suivent :
Le forum est dynamique
Le design est vraiment agréable, et c'est important de jouer sur un environnement relaxant
L'univers semble rondement mené ici, ce qui n'est pas forcément le cas ailleurs
Combien d'heures vous vous connectez par jour :
Je ne saurai le dire, cela va dépendre du travail que l'université va me demander, mais je pense pouvoir me connecter régulièrement, environ 2h par soir, entre 21h et 23h (peut être plus).
Tes Mangas préférés :
Alors je ne suis vraiment pas une adepte des animés japonais, mais après One Piece, j'ai beaucoup apprécié Death Note et Kaichou wa made sama
Ton personnage préféré dans One Piece :
Nico Robin pour son coté Mystérieux, Sanji pour son coté chevalier servant :')
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR :
Je n'ai que très peu, trop peu, d'expérience dans le domaine, j'ai essayé quelques jeux de rôle il y a de ça 5 ans.
Hobbys :Je fais de la Batterie !
Dernière édition par Haya Maboroshi le Lun 20 Déc 2010 - 20:46, édité 12 fois
Haya Maboroshi Nouveau
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Sujet: Re: Haya Maboroshi [Technique & Seconde Validation] Ven 17 Déc 2010 - 2:13
- Présentation du personnage -
• Nom & Prenom :Maboroshi Haya
• Surnom (facultatif) : (Faux nom pour être exacte) PerLove Ema
• Age : 23 ans
• Race :Humaine
• Camp :Pirate
• Orientation psychologique :Chaotique Neutre
• Métier/Spécialité :Musicienne / Voleuse
• Demande particulière :
Partition magique
Nom de la partition :
Mélodie des songes
Durée :
Le temps du morceau
Éléments requis
Nécessite les deux mains, ne peut être jouée qu'avec une flûte traversière
Conséquences :
Toutes personnes à portée de la mélodie (alliés compris) se retrouvent paralysées, dans un état de rêve éveillé. La personne ne bouge plus durant toute la durée de la mélodie, l'esprit est ailleurs, elle ne fait donc pas réellement attention à ce qui se déroule sous ses yeux, et quand bien même ce serait le cas, il ne subsisterait que quelques fragments désordonnés de la scène à son réveil.
Une personne ayant un esprit puissant n'est que partiellement voir totalement insensible aux effets de la mélodie.
A son réveil, la victime retrouve immédiatement la totalité de ses capacités.
Le moindre contact physique un tant soit peu franc (une baffe par exemple) sort la personne de sa torpeur.
Si la mélodie vient à s'arrêter pour une quelconque raison, l'envoûtement prend fin instantanément.
Un cache-oreilles ou tout autre objet immunisant au son, immunise à la mélodie.
D'autres mélodies pourraient être apprises au fil du temps.
• Rêve(s)/But(s) du personnage :
Prouver à son professeur de musique l'idiotie de son choix, et compte bien réduire la pseudo célébrité de sa rivale à néant au profit de la sienne, tous les moyens sont à envisager !
• Code présentation :
Dernière édition par Haya Maboroshi le Dim 19 Déc 2010 - 22:16, édité 17 fois
Haya Maboroshi Nouveau
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Sujet: Re: Haya Maboroshi [Technique & Seconde Validation] Ven 17 Déc 2010 - 3:58
- Description Physique -
Les premières lueurs du crépuscule démontraient une nouvelle fois la couardise démesurée du voile ténébreux. Dans son départ précipité, il avait été laissé à l'abandon, esseulé, insouciant, un imperméable manteau grisâtre. Vitrines, puits et fontaines, tous avaient été engloutis sous la masse intangible qui avait élu domicile sur la place du marché.
Non loin de là, je pouvais discerner le claquement de ses cuissardes sur le revêtement de pavés inégalement taillés, trahissant une démarche suave rythmée par une étrange mélodie qui se joignait à la légère brise de ce début de journée, rendue plus agréable qu'à l'accoutumée. Mais qui était donc cette personne ?
Je ne pouvais correctement distinguer sa provenance tant l'ouïe et la vue étaient perturbés par notre sombre invitée. L'instrument au son chaleureux distribuait les notes tel un sabreur distribuait les coups. Chacun des souffles de la coryphée attestaient d'une verve musicale inouïe, reflétant avec force la passion de cette soliste égarée.
Le père des astres daignait se monter enfin, à demi-nue, embrasant par endroit le lac immobile. Une multitude de faisceaux lumineux venaient percer la brume récalcitrante, leurs chaleurs réchauffaient mon visage décrépit, le spectacle pourtant banal semblait irrésistible. La silhouette était également frappée par le flot lumineux, laissant son linceul d'ombre s'envoler, dévoilant une créature au charisme surnaturel, le frisson nocturne m'avait définitivement quitté au profit d'une sensation de bien être. Je savourai l'instant comme trop peu d'autres auparavant.
C'était une fille d'Ève dans la fleur de l'âge, vêtue de noir, la nuque angélique, le sourire comme une caresse, la peau d'un rose pâle proche de celui que l'on voit quand le soleil et la lune se font face. Son visage se noyait sous un pluie de longs cheveux bruns où trônait en leur sommet un chapeau entouré d'un foulard finement brodé.
Son parfum me parvenait jusqu'au palais, ajoutant une touche peu commune à l'ambiance déjà si envoûtante, seul son unique œil d'un rouge profond et froid transperçait dans cet enrobage si lugubre, un corset bicolore soutenait une poitrine légère, le bordeaux et le noir y formaient une dentelle fleurie plongeant sous une large ceinture en cuir munie d'une paire de boucles en fer.
Ses mains fluettes parcouraient l'instrument fatigué avec une parfaite maîtrise, ses doigts glissaient le long de la flûte tel un morceau de soie le long d'un bras, avec une grâce étonnante et une aisance fascinante. Le bois âpre et usé de l'objet était un juron envers la douce, comment pareille fleur pouvait-elle trainer si vieil article ?
La muse continuait son avancée d'un pas nonchalant, ma respiration se faisait de plus en plus haletante, la sudation n'était pas du plus bel effet, je sentais le ruissellement des gouttelettes sur mon front accidenté finissant leur vie par une chute vertigineuse entamée à la pointe de ce nez disgracieux qui m'a valu tant de préjudice tout au long de ma misérable vie.
Elle était si proche, son charme me faisait oublier la langueur de l'age, me voilà emplie de désirs inavouables ! Nos regards se croisèrent l'espace d'un court instant, mon souffle se coupa, mes muscles se raidirent, j'étais comparable à ce marine duquel je me moquais il y a de ça deux lunes, il était au garde à vous face à son supérieur hiérarchique, le pauvre homme semblait souffrir de sa position, et c'était le cas à mon tour. Douleur et passion, instant fugace de bonheur qui prit fin lorsque que je me rendais compte de la disparition de la demoiselle.
La brume s'était résignée et avait très certainement choisi de décamper, tout comme la fille s'était évaporée. Mes yeux fatigués devaient sous doute me trahir, je cherchais mais ne la trouvait nul part, je tendais l'oreille songeant à suivre la mélodie mais celle-ci s'était arrêtée, je finis par humer l'air dans un espoir insensé, mais seule l'odeur du pain fraîchement sorti du four parvenait à mes narines.
Incroyable, était-ce un rêve, rien de plus qu'une illusion venant tout droit de mon esprit sénile ?
Dernière édition par Haya Maboroshi le Dim 19 Déc 2010 - 3:10, édité 2 fois
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Sujet: Re: Haya Maboroshi [Technique & Seconde Validation] Dim 19 Déc 2010 - 0:27
- Histoire -
C'est elle, la garce qui s'est emparée de mon avenir, ce monstre à qui j'ai fait confiance, avec qui j'ai tant partagé. L'ironie de ma vie, je suis la créatrice de cette erreur. Jamais je n'aurai songé à l'influence que son arrivée dans la famille aurait pu causer. Il serait bon de brûler les contes fées, aucune histoire de ce genre ne devrait voir le jour, une belle mascarade voilà tout.
Je me souviens encore de ma rencontre avec cette maudite félonne...
La petite fille gambadait comme à son habitude sur le retour du conservatoire, en poussant la sérénade tout du long, les arbres de Judée étaient en fleur, le rose emplissait les rues, c'était du plus bel effet quand le soleil fatigué, venait à se coucher, rendant les rues couleur guimauve, c'était magique.
Un pavé entreprenant s'empressa d'attraper le peton de la maladroite, qui la tête ailleurs, trébucha sans réaction, finissant sa pirouette la figure sous un banc. La petite ne manqua pas de se cogner le haut du crâne en se relevant, ajoutant à la souffrance, déjà ragaillardie par la chute, le soupçon de douleur nécessaire à déclencher l'alarme infantile ! De chaudes larmes coulaient le long de ses joues couvertes de poussière, le bouche décrivant un quart de lune, le pincement de lèvre attestant de la difficulté qu'avait la jeunette à retenir son mal.
Une main tendue vint se mettre en travers de son champ de vision, Haya leva les yeux et vit une camarade aux cheveux argents, le visage en fleur, un sourire bien amical dessinait de légères fossettes. Son accoutrement trahissait le milieu duquel elle venait, une tenue d'école de seconde main, sans aucun doute des bas quartiers.
L'imprudente usa volontier de l'aide apportée par cette heureuse rencontre, saisissant l'appui proposé, elle se releva rapidement, encore toute endolorie de son acrobatie.
Je m'en souviens comme si c'était hier, ce petit sourire que j'ai pris pour une invitation ne nourrissait en réalité qu'un objectif bien plus sombre, cette vipère voulait se rapprocher de moi pour accéder à des ressources qu'elle n'avait pas !
A l'époque, et c'est sans doute toujours le cas, l'entrée au conservatoire ne pouvait se faire que sur l'aval d'un professeur de haut rang, mais également avec l'appui d'un financement conséquent. Il était impensable d'autoriser l'admission d'un étudiant si celui-ci n'avait pas de lourdes garanties derrière.
J'ai eu la chance de naître dans une famille aisée, mon père s'occupe d'une compagnie de maçonnerie qui rapporte gros, une bonne partie de l'île avait été bâtie par son entreprise, et bon sang quelle ville !
Ma mère quant à elle, se contente de vivre à son crochet, sa vie se résumait à me gâter et prendre le thé en "plaisante" compagnie ! Mère indigne qui n'a vu qu'en Kami la seconde fille qu'elle n'avait pu avoir, au diable cette peste et cette famille !
Kami et moi avons passé beaucoup de temps ensembles suite à cette rencontre, elle est également musicienne et je serai de bien mauvaise foi si je disais qu'elle n'avait aucun talent. Je dois bien le reconnaître, quelque chose me fascine chez elle.
Nous avons fait les folles toutes les deux, chaque matin, elle m'accompagnait à l'entrée du conservatoire, c'était un moment difficile à surmonter, la culpabilité me rongeait, le fait de naître dans une famille bourgeoise m'avait octroyée bien plus que je n'imaginais, dont des cours musicaux de qualité, ce que Kami n'avait aucune chance de suivre étant donnée sa condition sociale.
L'idée avait fait son chemin, chaque jour qui passait ajoutant à cette déjà pesante culpabilité, il était de ma responsabilité de donner à mon amie l'opportunité d'entrer au conservatoire. Résolue, j'ai permis à Kami d'entrer dans le cercle familiale, en espérant secrètement convaincre mes parents d'investir un peu d'argent pour permettre à cette musicienne de talent de suivre sa voie. Ce soir là, un festin avait été organisé avec bon nombre d'invités de marque, c'était la soirée idéale pour dévoiler son talent, alors nous nous sommes mises à jouer, notre passion dévorante pour la musique et notre fougue avaient donné au repas des allures de bal, bon dieu quelle soirée…
La pression montait à chaque invité passant le perron, le nombre se portait maintenant à près de 21, ce qui en regard des années passée au conservatoire, était de loin la représentation la plus peuplée pour Haya. Kami avait revêtu pour l'occasion l'une des plus belles robes de son amie, faite d'une soie azurée de la meilleure facture, ornée ça et là d'une fine dentelle fleurie. La touche finale venait d'être donnée, un collier de perles en provenance de south blue, toutes scintillaient aux dernières lueurs du couchant.
Le vieux pendule d'acajou sonnait le début des hostilités, les deux princesses magnifiquement vêtues se regardèrent une dernière fois avant de se lancer dans cette folle entreprise la boule au ventre, yeux dans les yeux, luisants pour cause d'humidité, des larmes de joie, provoquées par un degré d'excitation nettement supérieur à l'accoutumé, s'étaient installées sur leurs longs cils comme observateurs d'un symposium.
Les convives jouissaient du buffet cocktail qui était à leur disposition, il longeait le mur du salon tout du long, couvert d'un épais drapé blanc. Il y foisonnait une multitude de plats en argent, à chacun avait été attribué des petits fours, chauds, froids, fais de minuscules saucisses, de foie de morue ou encore d'oeufs de lympe. La gente féminine se retrouvait à partager les potins habituels avec une suffisance exacerbante, quant aux hommes, cigare porté à la bouche, l'argent semblait être le principal centre d'intérêt.
Les domestiques s'avancaient pour orienter les invités aux places qui leurs avaient été attribuées, le repas allait pouvoir commencer, un table majestueusement dressée les attendait à quelques pas du salon, dans une salle incroyablement grande, un lustre de cristal trônait tel un seigneur à sa cours, il scintillait de milles feux. Elle devait mesurer pas loin de 20 pieds de long et 4 de large, faite d'un bois de chêne massif, sculpté par des mains de maître, l'histoire d'un guerrier s'y déroulait sous forme d'une fresque parcourant toute sa périphérie.
Les rires montaient durant le festin déjà bien entamé, la couleur de la dinde dorée à point en faisait saliver plus d'un, les marrons chauds disparaissaient aussi vite qu'ils étaient venus, le bouillon de légumes semblait avoir ses fans, l'ambiance était chaleureuse, les gens heureux, les odeurs sublimaient le tout, rendant l'instant mémorable.
C'est durant le dessert que les deux enfants lancèrent leur attaque musicale, l'imprévu semblait ravir la grande majorité, flûte et violon à la main, l'interprétation pouvait commencer. Dès les premières notes, les bouches tombèrent, les yeux s'écarquillaient à leur paroxysme, la salle demeurait sans voix, la composition semblait animer toute la pièce, les sons des instruments s'imbriquaient avec grande subtilité, insufflant la vie à l'impersonnel, tantôt l'une jouait, tantôt l'autre, puis les deux, les applaudissements montèrent, les hommes battaient la mesure, tous étaient entrainés dans ce torrent symphonique d'une rare intensité !
Bien évidemment, après ce show rien ne pouvait plus nous arrêter, mes parents avaient accordé l'investissement à Kami, son entrée au conservatoire s'est fait sans embuche, tout semblait parfait. Nous avons passé les 7 années suivantes à jouer ensemble, notre duo est rapidement sorti du lot. Nous étions douées, ça c'est une certitude, à tel point que durant cette dernière année, nous avons été choisies pour faire l'ouverture d'un concert donné en l'honneur de l'élection du nouveau maire. Une chance pour toutes les deux de se faire remarquer, des habitants de tout East Blue s'étaient déplacés pour l'occasion, ce n'était plus 21 mais 2000 personnes qui étaient en face de nous, de quoi vous mettre la pression, j'avais un de ces traques !
La foule était en délire, le maire venait de faire son annonce à grand coup de mots poignants, deux milles personnes criaient le nom du pouvoir entrant. Haya et Kami étaient plantées derrière le rideau, toutes tremblantes, c'est à ce moment précis que Kami tendit son petit doigt, le sourire aux lèvres, proposant à sa meilleure amie, que quoiqu'il arriverait après ce spectacle, elles se soutiendraient pour aller jusqu'au sommet.
La gloire est à nous Haya, à toutes les deux.
Les deux doigts menus s'entrecroisaient, de grands sourires étaient apparus sur les visages d'ange des deux artistes, chacune d'elle avait le cœur gonflé d'émotions, l'instant était intense, moment qui resterait gravé dans les mémoires. Le maire était à présent sur le point d'annoncer l'ouverture du concert, les deux jeunes filles préparèrent leurs violons et entrèrent sur la scène bras dessus bras dessous en galopant jusqu'à leurs places respectives. Kami entama la mélodie avec une grâce surnaturelle, Haya suivit de près sa camarade usant de gestes fluets d'une grande précision, les deux instruments résonnaient sur toute la place, bientôt l'ambiance montait d'un cran, les deux protagonistes se mirent à jouer en même temps, déchainant toute la couleur de ce morceau, les frissons sautaient de personne en personne, certaines venaient à pleurer, touchées par toute la sensibilité que dégageait cette symphonie incroyable. Il était entrain de se dérouler l'un de plus beaux concerts que l'île avait connu.
Soudain, le drame, les planches fracassées s'envolèrent, l'explosion minutieusement orchestrée réduisit la scène en un amas de bois et métal. Kemi fût envoyée dans la foule et se releva sans grosses égratignures, le maire lui avait été pris dans la décharge, il était la cible des révolutionnaire et l'attentat n'avait pas raté, des idées neuves pouvaient en effrayer plus d'un, quant à Haya, le souffle l'avait envoyée hors de la scène, quelques mètres plus loin, un copeau de bois était venu se loger dans son œil droit. L'ambiance surprenante du concert venait d'être réduite à néant en l'espace d'un instant, le chaos régnait désormais, la foule s'affairait à éteindre les foyers de feu et transporter les blessés à l'infirmerie la plus proche.
J'ai bel et bien perdu mon œil ce jour, ça a été difficile pour moi de l'accepter, je n'osais plus me regarder dans une glace, je n'avais pas eu la chance de cette mijaurée. La suite de l'histoire m'a conduite à ma vie d'aujourd'hui, j'ai du rester un bon moment en soin, pendant ce temps, je n'ai pas eu de visite de Kami, je me suis demandée s'il ne lui était pas arrivée malheur dans cet incident. En réalité, elle avait été approchée par un géant de la musique qui souhaitait nous prendre, elle et moi dans une tournée sur East Blue. Le rêve que l'on attendait depuis tant d'années. Malheureusement mon état de santé n'étant pas au beau fixe, et l'homme étant d'un naturel pressé, il décida de partir avec Kami en me laissant à mon statu d'infirme. Je ne l'ai plus revue depuis ce jour autrement que sur une affiche.
Je l'ai maudite, j'ai maudit ma famille, mes amis, mon professeur de musique, tous autant qu'ils soient, tous avaient ce regard, je n'étais plus qu'un monstre à leurs yeux, c'était invivable ! J'ai tiré un trait sur le conservatoire et me suis alors enfermée dans ma chambre pendant plusieurs mois, le noir complet, le seul endroit où je me sentais comme jadis. J'ai refusé toutes visites, même de père, malgré ses multiples tentatives, il n'a pas réussi à apaiser cette souffrance qui me hante encore aujourd'hui.
Un beau jour, après avoir pleurer tout ce qui était humainement possible, quand la douleur avait suffisamment diminuée pour laisser place à l'espoir, que l'ombre avait rempli son office, je me suis décidée à sortir, en ouvrant la porte de la chambre, le soleil m'avait frappée si férocement au visage, que c'était comme si je voyais pour la première fois. Mon pied se posa sur un objet qui m'était familier, il avait été disposé au bas de la porte, sur la parquet fraîchement lustré, c'était ma flûte, elle était dans un sale état, l'explosion ne l'avait pas épargnée. Le bois était noirci, l'odeur de cendre emplissait ma bouche à chaque souffle. C'est à cet instant que j'ai compris quelle était ma nouvelle destinée.
Cet instrument avait beau avoir vécu l'enfer des flammes, il émettait encore ce son magnifique qui était si cher à mes oreilles, il en était de même pour moi, malgré la meurtrissure, je devais continuer à jouer, le conservatoire ? Non, cette routine n'aurait que plus vite fait de me renvoyer à ma déprime, il me fallait une nouvelle vie.
J'ai dévalisé le coffre de père, pris les quelques objets de valeur facilement transportables pour les revendre à bon prix, puis la flûte en main, ai discrètement quitté le domicile familiale pour rejoindre la place de la ville. Il me fallait rendre un dernière fois hommage à ce lieu qui m'avait tant apporté, mais aussi tant fait souffrir. Posant la main parterre, je me suis jurée de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour surpasser Kami, ma voie serait certes différente et parsemée d'embuches, mais le résultat n'en sera que plus beau. Le monde sera ma muse, mes mélodies n'auront d'égale pendant les cent siècles à venir.
Depuis ce jour où je me suis introduite dans ce bateau en partance pour une croisière sur East Blue, ma vie de petite bourgeoise ankylosée sous le nom d'Haya Maboroshi m'a abandonnée pour céder la place à une vie de mensonge, corruption, arnaque, vol nommée Ema PerLove. Je me suis d'abord refusée à ce genre de pratique, mais mon petit confort était bien trop précieux, les lois sont rapidement devenues une ligne franchie, j'usais de la musique pour mendier, distraire afin de subtiliser bourses et portes-feuilles. Je suis douée à ce jeu, et je dois bien l'admettre, cette vie est bien différente de la pouponnière où je suis née, mais elle a son charme, on y rencontre des gens incroyables, on y voit des paysages sublimes, on y vit des moments forts et on y entend des rumeurs au sujet de mystérieux fruits du démon, de magie…
Tout ça ne m'aura appris que deux choses, Kami n'est qu'une menteuse, prête à promettre monts et merveilles dans le seul but d'obtenir ce qu'elle veut, et de sa félonie, j'ai compris que les promesses ne sont pas faites pour être respectées, la confiance n'est qu'un parjure de la pire espère, drainant le peu d'amour qu'il reste en ce monde.
[– Histoire terminée dans les grandes lignes, se verra peaufinée au fil du temps (essentiellement de l'attentat à aujourd'hui) -]
Dernière édition par Haya Maboroshi le Dim 19 Déc 2010 - 21:28, édité 1 fois
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Sujet: Re: Haya Maboroshi [Technique & Seconde Validation] Dim 19 Déc 2010 - 21:27
- Description Morale -
En pleine crise de personnalité, l'utilisation d'un faux nom ne fait que rendre compliqué ce délire parano dont elle souffre déjà. Haya Maboroshi n'est que le reflet d'une petite fille ayant vécu au sein d'une famille bourgeoise. Le cocon familiale ayant préservé la pureté de la jeune durant 22 années, enfermée dans une maison emplie de contes de fées et autres rêves de princesse.
Les milieux aisés sont connus pour inculquer des valeurs fortes, souvent méprisées des populations d'un niveau social moins élevé. La fillette ne dérogeant pas à la règle, fût imprégnée de cette culture que la riche bourgeoisie s'efforce de maintenir, dernier bastion qui selon eux, permet encore de distinguer l'homme de bonne famille du rat de bas quartier.
Dans cette culture on peut y retrouver: les goûts de luxe, le caprice, l'égocentrisme, la suffisance, mais également la politesse, la courtoisie, le savoir vivre et un certain sens du beau. Face à une personne issue d'un milieu équivalent au sien, Haya saurait se montrer de bonne compagnie, à contrario, face à un pathétique bougre de ville basse, elle ne saurait que se pincer le nez en émettant tout un tas de jurons.
Un paradoxe est venu s'installer dans l'esprit de la petite lors de l'attaque révolutionnaire sur son île, il y a de ça quelques mois maintenant. Pour des raisons qui lui sont propres, Haya a quitté ce cocon pour devenir une méprisable vide-gousset, embrassant de ce fait une vie de débauche et de perversité, d'arnaque et manipulation en tout genre. Ces goûts de luxe l'ayant entrainée dans une spirale qu'elle ne maîtrise plus aujourd'hui.
Cette seconde vie s'est vue nommée Ema PerLove, saltimbanque de bas étage, ayant oublié les contes de fée pour une vision bien plus terre-à-terre. C'est dans cette nouvelle vie qu'est né chez Haya l'irrespect des lois, l'outre-passage de ses droits et parfois la grossièreté. Ceci étant la compassion à fait son apparition, la pitié, la générosité, en grande partie dû au contact avec la pauvreté, l'oppression et l'injustice.
Vous l'aurez compris, Haya est une personne ayant des tendances lunatiques, le fait d'avoir vécu différentes vies engendre un certain degré de folie, elle est encore toute relative, et peut être arrivera t-elle à se retrouver, mais si jamais cette psychose venait à s'aggraver, la jeune femme pourrait bien se perdre définitivement, et laisser place à différentes entités. Une de ces garces que l'on souhaiterait ne jamais croiser comme une généreuse ladie que l'on aimerait épouser, autant de facettes que seul son esprit torturé par la haine et l'amour est capable d'inventer.
[- Refonte complète durant les vacances scolaires -]
Dernière édition par Haya Maboroshi le Lun 20 Déc 2010 - 1:09, édité 3 fois
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Sujet: Re: Haya Maboroshi [Technique & Seconde Validation] Dim 19 Déc 2010 - 23:16
- Un peu de Jdr -
Cette beuverie était d'un pathétique… La salle principale de ce saloon s'était vue devenir le théâtre de guignols en tout genre. Il était impossible de lever le coude sans risquer de faire tomber le shooter tellement la clientèle était agitée en cette chaude nuit d'été. Il était temps pour Ema de quitter cet enfer, demeurer dans ce bar plus longtemps se révèlerait n'être que pure folie, il ne faudrait que quelques minutes de plus pour risquer de ce prendre l'un de ces macaques pendus au lustre ou bien encore se voir arriver une chopine sur le museau.
Que diable l'Homme avait-il en tête lorsqu'il a découvert cette abjecte boisson. Nul doute que la fin de soirée se terminerait avec quelques blessés sérieux et le gérant fusil à la main, balayant la vermine de son entreprise.
•Hé toi poulette ! R'gardez les amis, une brebis esseulée, allez, soyez charitables invitez la boire une chopine en not'compagnie !
Ema ne se retournait pas face à ce genre d'accroche pathétique, seul un gentleman pourrait espérer éveiller sa curiosité à l'unique condition que pende à sa ceinture une bourse bien pleine. Mais l'abject singe ne baissa pas les bras et s'approcha en titubant, passant son bras autour de la saltimbanque.
•Hé bébé, tu n'voudrais pas indisposer ton homme, tu sais bien que ça s'rait une grave erreur hein ? Viens donc passer la soirée 'vec moi, je m'occuperai bien d'toi, n'aies crainte.
Ema approcha ses lèvres de l'oreille de l'ivrogne, les pochtrons de sa table s'agitaient, tapant des pieds, comme si la conclusion était évidente:
•Vas-y Franck ! C'est du tout cuit !
Ema susurra quelques mots avec une assurance déconcertante, ses lèvres semblaient se délecter des tirades qu'elle sifflait. L'homme lâcha soudainement la demoiselle, les yeux écarquillés, lui jetant un regard d'incompréhension et recula de quelques pas manquant de glisser sur le parquet imbibé d'on ne sait quelle substance.
Le sourire en coin d'Ema trahissait sa victoire, elle continua finalement sa sortie en levant la main en signe d'adieu. L'homme était effondré, ses guiboles flageolantes semblaient ne plus le soutenir.
•Franck qu'est ce que t'as ? Franck !
•Elle nous a tout dérobé, nos poches sont vides.,viiiiiiides vous dis-je!
Le restant de la troupe s'empressa de retourner leurs poches, tous s'étaient vues subtiliser leurs argents quelques minutes, peut être heures voir même jours plus tôt.
Le capitaine restait assis là, la tête gisant entre ses mains, l'équipage s'apprêtait à donner la chasse à l'ordure, quand une main vint se poser sur l'épaule du second, celui-ci se retourna :
•Vous ne comptez pas partir sans payer j'ose espérer ?
Trois videurs et le gérant de l'établissement se tenaient à deux pas du gang, arme au poing.
•Je n'avais rarement vu de videurs aussi massifs
,"Songeait Haya, ricanant discrètement en poussant la porte du saloon".
Dernière édition par Haya Maboroshi le Lun 20 Déc 2010 - 16:28, édité 1 fois
Kazuki Contre-Amiral
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Sujet: Re: Haya Maboroshi [Technique & Seconde Validation] Lun 20 Déc 2010 - 11:43
Je valide, rang 2, MAIS pour les techniques, il faudra qu'on en discute. Donc elles seront validées en Fiche Technique.
PS : Ton HTML bug et déforme mon CSS >_<
Jaag Akanawa Pirate légendaire
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Sujet: Re: Haya Maboroshi [Technique & Seconde Validation] Mar 21 Déc 2010 - 15:59
Kazu', s'toi qui bug. Hinhinhin !!!
Validé
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Sujet: Re: Haya Maboroshi [Technique & Seconde Validation]