♥ Kanashi Yukai ♥ [Seconde validation s.v.p]

- Présentation du joueur IRL -

C’est Minami ;D

- Présentation du personnage -

• Nom & Prénom : Yukai Kanashi

• Surnom (facultatif) : Happy Sadness

• Age : 24 ans

• Race (Humain, Homme-poisson, Ange, Géant) : Humain

• Camp (Pirate, Marine, Chasseur de Primes, Révolutionnaire, Civil, etc.) : CDP

•Orientation psychologique (bon, mauvais, indifférent, ...) : Neutre à la base, mais variable selon les causes.

• Métier/Spécialité(obligatoire pour les pirates et les civils, facultatif pour les autres) : Cuisinier

• Pouvoir demandé (Fruit du Démon, Arme d'Exception, Techniques Spéciales comme le Rokushiki ou le Fishman Karaté) :
Uma Uma No Mie (modèle âne) : permet de se transformer en âne ou en hybride. [ Pépé camel ]

Précision : Il a un simple sabre.

• Rêve(s)/But(s) du personnage : Venger les siens en arrêtant tous les forbans du monde.

♥ Kanashi Yukai ♥ [Seconde validation s.v.p] 11022511462090842

◘ Description Physique :

Spoiler:

Une radieuse silhouette d’un bon mètre quatre vingts agrémentée d’un corps d’une couleur aussi pure que les nuages dont la brillance n’en était qu’encore plus embellie par la somptueuse coloration du blondinet. Et voici comment résumer le physique de notre protagoniste. Seulement, attardons-nous plus en détail sur l’apparence de l’adulte semblable à un Apollon, au plaisir des jeunes dames...

Sur ce visage de porcelaine, exsangue comme les nuages, entre ces deux pupilles d’azur qui vous fixaient de toute leur profondeur, se dégageaient quelques mèches blondes mal agencées appartenant à une seule personne : Yukai Kanashi. Ce jeune homme, en pleine forme, possédait une belle et courte chevelure ambrée qui encadrait sa tête. Totalement lisse et souple, elle volait au gré du vent et de ses déplacements à chaque fois qu’il faisait honneur de sa présence dans l’emplacement. Elle chatouillait aussi agréablement ses petites oreilles arrondies, à l’ouïe parfaitement opérationnelle, d’une façon si symétrique qu’on se demandait si tout son être n’avait pas été construit autour d’une seule symétrie axiale. Néanmoins, seules quelques-unes des touffes de cette tignasse se rebellaient contre sa fantaisie pour se placer entre sa paire d’yeux d’un bleu éclatant. Lorsque vous croisiez son regard, vous étiez captivés par ces iris bleutés d’un indescriptible abysse dans laquelle vous y perdiez les sens. Pourtant, outre la superbe couleur de ses prunelles, le reste de son visage qui commençait par une belle forme ovale pour finir sur un menton fin et affûté qui pointait vers le bas. De plus, au centre de celui-ci, un délicieux petit nez aquilin et retroussé apportait un air de malice à sa figure d’ange sur laquelle était aussi tracée une exquise bouche souvent ornée d’un discret sourire, signe de la joie de l’éphèbe. En outre, ces deux joues se voyaient fréquemment teintes d’un réticent rose qui s’apposait doucement sur ses pommettes pour ne faire qu’embellir son faciès de séraphin.

Mais ne vous arrêtez pas à la simple tête de ce charmant jeune homme, car, tout comme sa caboche, son corps, lui aussi, est finement tracé au plaisir des demoiselles. En effet, ce dernier possède un grêle cou d’une pâleur éclatante qui ouvre la voie sur une somptueuse physionomie sans défaut... Enfin, peut-être quelques défauts... Pourtant, avant ces imperfections, l’homme est muni d’un torse parfaitement tracé et lisse. Effectivement, les traits de son buste vont dans la continuité de ses graciles bras d’une remarquable subtilité qui se finissent par de raffinés doigts qui n’ont rien à envier à ceux des pianistes. Une savoureuse personne, me diriez-vous ? Et ceci n’est du qu’à son égard pour son propre charme. En revanche, cette grâce comporte quelques points noirs... Puisque, même si notre homme est porté sur la beauté physique et l’entretien de celle-ci, sans pour cela être un métro sexuel, (même s’il s’en rapproche grandement) son tronc reste composé de quelques bourrelets peu proéminents qui gâchent l’élégance du jeune chasseur de prime. Néanmoins, il ne faut pas vous arrêter là, puisque quelques rondeurs par-ci et par-là, ne font qu’enjoliver une personne et sont signes d’une bonne alimentation, ou pas, selon les cas. Seulement, outre cette maigre graisse, l’adonis possède une jolie paire de jambes digne de celles d’un mannequin et elles font sa fierté et son salut. Assurément, ces gambettes lui ont permis de s’enfuir au plus vite quand la situation était des moins avantageuses pour lui. Pour autant, ce qu’il aime le plus dans celles-ci sont sûrement leur absence totale de poils. A vrai dire, Kanashi est totalement imberbe. On ne trouve pas la moindre trace de pilosité sur sa chair. Il ne faut pas aller jusqu’à dire qu’il n’est pas viril, mais, juste qu’il est très attentionné à l’égard de son corps et que toute chose enlaidissant celui-ci sont à supprimer. Néanmoins, il y a un hic dans toute cette splendeur physique, car, bien que le jeune chasseur ait l’air d’un superbe Apollon, ses muscles sont surtout composés de graisse, peu de graisse, mais de lipides au détriment de la force. Ainsi, ce manque de puissance lui fait défaut au niveau de son endurance et son pouvoir.

Néanmoins, s’arrêter à cette simple description ne serait que voir qu’une partie de la physionomie totale de notre personnage. En effet, celui-ci est loin d’être un exhibitionniste qui se promènerait nu dans les rues sans se soucier du choc qu’il pourrait faire à la populace. Bien au contraire, ce cher Yukai choisit avec attention sa garde-robe pour paraître, à la fois, raffiné et élégant. Selon cette optique, l’hominien se retrouve souvent juchés sur une paire d’étincelantes bottines d’une belle teinte d’ébène et dont le cirage ne laissait pas passer la moindre parcelle de ces chaussures à la trappe. Cependant, même si l’on pouvait reconnaître un gentleman à ses souliers, il ne fallait pas s’arrêter à ses deux bottillons. Effectivement, ceux-ci caressaient le prolixe pantalon neige, qui affermissait ses jambes d’une longueur déconcertante, retenu par une simple ceinture en cuir d’une chatoyante nuance havane qui empêchait de voir ses bas partir sur ses mollets. En outre, elle constituait le seul lien sûr entre son futal et son haut. Ce dernier était, d’ailleurs, fréquemment constitué, d’un t-shirt à collerette et d’une chemise du même temps. En général, l’éphèbe les accordait par couleur et y rajoutait un corset ainsi qu’une cravate pour embellir le tout. Mais cela, c’était plutôt pour les occasions rares comme les soirées mondaines ou les fêtes de ce type. De plus, pour avoir un air plus décontracté, il lui arrivait de simplement mettre une chemise accompagnée d’un simple T-shirt sans fantaisie, mais cet ensemble s’accompagnait souvent d’une jolie paire de lunettes aux verres foncés, empêchant l’azur qui composait ses yeux de disparaître. Seulement, hormis, les vêtements que le jeune homme possédait, à l’index de sa main gauche, une remarquable bague en or, sûrement le seul vestige des souvenirs de son passé. Toutefois, l’on n’en savait peu à son sujet, juste qu’elle comptait réellement pour lui...

Cependant, ne vous arrêtez pas sur cette note dépressive de notre adonis. Puisque, outre son aspect humain comme vous et moi, le damoiseau a ingéré un zoan. Et, malgré lui, lorsque la fatalité s’abat sur lui, il revêt sa seconde forme pour se transformer en un majestueux destrier, accompagnant les hommes depuis la nuit des temps. La crinière volant au vent, les sabots martelant le sol, ce regard qui vous perçait jusqu’aux entrailles, les naseaux fumants du dioxyde qu’il rejetait, les crins voltigeant au gré du vent et voici comment dépeindre l’équidé que le blond incarnait. Mais regardons plus en détail la bête. En effet, si vous vous penchiez sur la question, vous verriez que tel l’adonis, le zoan possédait une crinière, un toupet et une queue totalement lisses d’un beau doré qui étaient chatouillés au gré des va-et-vient de la brise qui rafraîchissait notre jeune homme. Cependant, cet animal ne s’arrêtait pas, car, avec ses deux grandes oreilles, dressées fièrement, notre homme était un parfait âne ! En effet, Kanashi avait ingurgité le zoan de l’âne, ce qui faisait qu’il se transformait en petite bourrique toute mignonne aux crins blonds et à la robe blanche. Sexy, n’est-ce pas ?

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◘ Caractère & morale :

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Et vous allez me demander en ce qui concerne son caractère ? Kanashi est tout d’abord quelqu’un de peureux. En effet, le courage n’est pas vraiment le maître mot chez lui. En général, lorsqu’on lui pose une colle et dès que sa vie est en jeu, il prend ses jambes à son cou pour préserver sa vie. Malgré le fait qu’il soit très excentrique et assez engagé dans tout ce qu’il fait, lorsque le destin l’oblige, l’instinct de survie reprend sa place majeure dans son esprit. Il aurait beau essayé de faire quelque chose, sauf que la peur tétanisera sa raison et ses capacités, alors, la seule solution qui s’offrira à ses yeux sera celle de la fuite. Néanmoins, à force de persévérance et d’essais de retrouver une certaine conscience, il se peut qu’il revienne à lui-même et tente de ne pas utiliser la solution de fuite en premier, puisque avant la peur, la valeur qui lui aie chère est celle de l’amour. Oui, l’amour... Quand l’éphèbe aime, il ne compte pas et au moment où il est très attachée à quelqu’un, sa vie n’est plus rien à ses yeux, parce qu’il ne souhaiterait pas commettre les erreurs du passé. Ces lourdes erreurs qui font peser une déchirante souffrance au plus profond de son âme. Les personnes, auxquelles il tenait le plus, laissées mourir sans aucun action, épris de peur et de pleurs... Alors, pour enfouir cette douloureuse peine, l’Apollon se construisit une nouvelle personnalité. Réformant totalement ses manières et son caractère, il devient plus excentrique, plus dévoué pour les causes qu’il défendait et se jura de ne plus jamais laisser quelqu’un qui lui serait cher mourir devant ses yeux.

Pourtant, ceci n’est qu’un rapide portait moral de notre homme. Effectivement, comme tous les autres êtres humains, il possède un large lot de qualités tout comme de défauts, ou peut-être plus de défauts que de qualités ... ?

Seulement, pour ne pas gâcher votre plaisir, damoiselles, abordons la chose par ce qui fait son mérite. Ce charmant jeunot est particulièrement respectueux des femmes. Trouvant qu’elles sont la plus belle chose que Dieu ait pu créer sur Terre, il leur prédestine un culte sans limite, quitte à aller leur offrir des roses bien qu’ils ne les connaissent même pas, dans la mesure où elles lui rendent un minimum de respect, autrement, il les laissera là comme une vieille chaussette. Après tout, avant même d’être intéressée par les si délicieuses créatures que sont les femmes, la personne qu’aime le plus Kanashi est lui-même. Il peut être tellement absorbé par sa propre personne qu’il en vient à imaginer des scénarios totalement délirants le mettant en scène. D’ailleurs, pour rien au monde, il ne raterait une occasion de se contempler dans une glace. Au moins, l’on peut dire qu’il a une bonne estime de lui-même. De plus, ce narcissisme lui a ouvert les portes de la folie silencieuse, puisque, dès qu’il se perd dans ses délires de sa propre admiration, son corps, son âme, son esprit dansent en même temps que ses idées. Il virevolte dans la pièce, inspiré par ses conceptions désaxées qui lui font perdre sa raison. Néanmoins, par retenue pour les autres, ce dernier a tendance à s’agiter en secret, loin des regards indiscrets. Simplement pour le plaisir de se voir s’ébrouer avec la grâce d’un signe. Du reste, cette spiritualité peu commune lui donne un air de rêveur, de personne qui s’échappe de la réalité de ce monde par les rêves. Et ceux-ci sont rarement dans la normalité. Pas qu’ils soient tous forcément totalement déments, mais ils étaient souvent dénués de sens et notre pauvre petit blondinet se réveille souvent dans l’incompréhension totale.

Par la suite, notre protagoniste est assez excentrique. Rien qu’à voir les tenues qu’il arbore, l’on peut voir que cette personne a un certain grain, même dans ses manières. En effet, comme dit plus haut, il peut avoir certaines attitudes assez dénuées de l’ordinaire ou encore, avoir des raisonnements totalement aberrants jusqu’à pousser les gens à se donner si ce garçon-là n’aurait pas une araignée au plafond... Mais rassurez-vous, même avec ces aspects inaccoutumés, notre jeune homme peut se montrer absolument aimable en étant serviable et - lorsqu’il le veut bien et lorsque ses intérêts entrent en jeu - n’ayant plus de limite pour la tâche qu’il effectue à corps et âme, s’investissant au maximum de ce qu’il puisse donner, ce qui témoigne bien de son engagement envers certaines besognes. En outre, le damoiseau est particulièrement curieux, bien que ce trait de caractère puisse se révéler aussi bien une qualité qu’un défaut voire une tare, étant donné qu’il se passionne à découvrir de façon plus approfondie des éléments qu’il a appris et qui lui plaise ou encore d’autres détails qui attireraient son attention.

Pourtant, ceci n’est que la partie gratifiante du blondinet, car l’on ne vous a absolument pas parlé de ses défauts à commencer par son manque de courage. Assurément, notre protagoniste est un peureux de première, n’hésitant pas à tout lâcher quand sa vie entre en jeu, sauf sous certaines conditions, ce qui gâche un peu le portait physique éclatant qui est dépeint de sa personne... En outre, pour couronner sa frayeur, Kanashi est un égocentrique égoïste. Oui, sous ses airs d’ange et de personne bien aimable, ce qui compte le plus pour Kanashi, avant tout, ce sont les intérêts qu’ils voient à travers les différentes relations qu’il entretient qui comptent peut-être le plus au fond. Pourtant, son cœur n’est pas celui d’un monstre, il n’est pas froid et de marbre... Comme tous les hommes, il a ses faiblesses et de la compassion, alors, malgré le fait qu’il soit assez porté sur son lui-même, il peut se voir dévier de sa trajectoire, touché par les autres...

Pour autant, n’allons pas le combler d’éloges, avant tout, pour l’instant, ce sont les hics à son caractère qui compte, car notre individu était aussi assez maladroit et un peu gourmand sur les bords... Tout comme son métier l’indique, notre Yukai aime la cuisine et plus précisément, le fait de manger, car, pour avoir vécu seul un moment, il lui a bien fallu apprendre les bases de la cuisine qu’il perfectionna plus tard, grâce à de tierces personnes. Cependant, il reste maladroit, car notre jeune homme n’est pas très habile. En effet, à force d’être souvent dans les nuages, on ne fait plus très attention à ce que l’on fait et souvent l’on crée des catastrophes voire des cataclysmes... Néanmoins le blond a du mal à attendre raison sur le fait d’être rêveur, simplement parce qu’il est têtu et par fierté, car, malgré ses affres, le jeune homme possède un minimum de fierté et il réfute toute autre propos qui la contredit... Un défaut bien malheureux de sa peur, mais, tel l’animal qu’il incarne, son obstination s’en ressort...

Autrement, le garçon a un dernier défaut qui peut provoquer, chez lui, une absence totale de raison... Quand la colère monte en lui, que ses veines se grossissent et son sang bouillonne, le blondinet devient totalement colérique et ses colères peuvent être assez violente aussi bien physiquement que verbalement... Par le fait de le remettre en question ou de le contrer dans ses idées et dans ses actes, le blond peut très facile passer du calme à la colère, pouvant mettre être qualifié de sanguin sous ses airs songeurs. Pour autant, comme on le dit, après le calme, la tempête, notre jeune homme sait radoucir ses ardeurs...

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◘ Histoire :

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Pourtant, malgré les apparences, notre jeune homme ne fut pas toujours si resplendissant, si triste et habité par le zoan de l’âne... Dans sa plus tendre enfance, sur les mers du monde, notre damoiseau naquît dans une embarcation de fortune transportant un banal homme et sa femme. Pour qu’il fût si beau, ses parents devaient l’être aussi, cependant, il semblait que le blondinet ne s’en souvint plus vraiment, car, de ce qu’il se souvenait de son enfance, seule la partie de sa vie sur ce cuirassé de la Marine l’avait réellement marqué. En effet, il sembla que, suite à une violente tempête, la pauvre caravelle en ruine de ces parents fut brisée par le flot des vagues et que, par une coïncidence inconnue, il se vit agréablement recueilli par un Commodore qui assista à la scène. Néanmoins, dans ce bas monde, la plupart des Marines n’étaient que des êtres sanguinaires au service du Gouvernement qui ne souciait pas forcément du bien-être de la population, cependant la Providence fit que Kanashi tomba sur un officier avec une once de compassion. D’ailleurs, son prénom et son nom lui venait de son sauver. Sûrement parce qu’il savait que quand il lui annoncerait qu’il n’était pas de sa vraie famille et qu’il avait vu ses parents périr sous la colère de la mer alors qu’on n’avait pu sauver que lui, sa joie naturelle se ternirait en quelques instants... Mais aussi, puisque la mort de ses proches est une révélation lourde à ingérer et qu’avec sa petite bouille d’ange qui éclairait le navire, le seul nom qui pourrait lui convenir serait celui de Kanashi Yukai, surnommé Happy Sadness, étant donné que sa signification littérale était « Tristesse joyeuse », assez contradictoire tout de même ?

En revanche, l’équipage fit en sorte d’entretenir gaieté de ce petit cœur qui éclairait le reste de l’équipage, malgré ses nombreuses bêtises qui venaient souvent à casser plusieurs objets du bateau et provoquer les foudres des Marines qui le poursuivaient en jurant de tous les noms et promettant de lui en coller quelques-unes qui lui rougiraient bien fort le popotin. Seulement, même en dépit de cette petite agitation quotidienne, lorsque le garçonnet décidait à se calmer, sa destination préférée était la cuisine. En effet, quoi de plus beau pour un enfant d’aller se délecter des délices d’un excellent cuisinier ? Ouvrant à peu près tous les pots de la cuisine, jouant les équilibristes sur les meubles ou les tables pour ouvrir les placards, le blondinet savourait toutes ses odeurs d’épices, de parfums, de délicieux mets, qui venaient chatouiller ses narines. Il allait même jusqu’à se découper quelques parts de friandises qui enivraient ses douces papilles. Surtout les succulents fondants au chocolat d’une odeur incomparable et d’un moelleux des plus incroyables qui le faisait virevolter hors de ce monde. Pour autant, il devait faire gare à ne pas attirer les foudres des cuistots qui avaient souvent tendance à lui crier après, retrouvant une cuisine dévastée par ce diable de Tasmanie junior. Pourtant, qu’il aimait cet endroit, c’était sûrement celui-là qui lui rappelait ses meilleures mémoires. Effectivement, ce fut à partir de ce moment qu’il apprit la cuisine. Un peu empotée, il ratait la plupart de ces plats qu’il apportait à son père de substitution qui le félicitait à chaque nouvelle recette apprise. Mais le temps fit bien les choses et lui permit de se perfectionner en compagnie de ces soldats dans une ambiance bonne enfant.

De même, dans cette charmante atmosphère, alors qu’il avait pris quelques années de plus et qu’il était à présent un adolescent frais et droit comme un gardon, des Marines partis en vadrouille ramenèrent un aliment des plus insolites. Un espèce d’énorme ananas blanc avec des piques violettes aussi dures que la pierre qui donnait l’impression qu’on avait crée un Monsieur Patate en mode punk. Cependant, la curiosité de l’adonis ne s’était pas calmée avec l’âge et du haut de ces quinze ans, lorsque tout l’équipage fêtait leur dernière victoire sur le pont, Kanashi se glissa tel un serpent dans la cuisine, recherchant l’objet de sa convoitise. Effectivement, il avait bien envie d’une petite part de cette étrange chose, mais, malheureusement pour lui, il sembla que l’intriguant fruit avait été changé de place. Malgré tout, ce changement n’allait pas décourager notre petit homme, puisqu’à force de persévérance et d’attention, il réussit à capter l’information de ses rêves : l’emplacement du fruit tant recherché. De fait, quelques Marines peu rigoureux parlaient tranquillement de ce drôle d’oiseau, révélant plusieurs précisions capitales à l’enfant.

Grâce à leur discussion, il put apprendre que cette chose était en réalité un fruit du démon. Apparemment, ils semblaient bien connaître la chose et débattait surtout de qui allait le manger dans le navire. De plus, il était soigneusement gardé dans le bureau du Commodore qui réfléchissait encore à qu’est ce qu’il devrait faire de cet élément. Seulement, l’enfant savait qu’il devrait faire vite et être discret, car si l’on décidait déjà de qui l’ingurgiterait, il ne saurait jamais quel goût ça avait et qu’est ce que les fruits du démon avaient de particulier. Alors, sournoisement, en pleine nuit noire, à pas de loups, il s’introduisit, avec toute sa fourberie, dans le cabinet du commodore Strander pour tenter de dérober le fruit. Dans sa tenue ténébreuse, il observa l’ensemble de la pièce pour se mettre à fouiller un peu partout avant de trouver ce qu’il convoitait depuis si longtemps... Malheureusement pour lui, son père adoptif n’était pas tout à fait endormi et arriva discrètement juste derrière lui, alors qu’il était en train d’avaler en une seule bouchée le fruit. Et pour notre garçonnet, ce fut le plus gros choc de sa vie. L’observant d’un air menaçant, le Marine attendit que sa progéniture se retournât pour lui asséner une violente claque, l’envoyant valser quelques mètres plus loin, avant de se mettre à lui déverser toute sa colère sur lui, épris d’un violent emportement paternel et totalement déboussolé par l’acte cupide de son fils. Assurément, cette virulente animosité n’était que la conséquence de son affolement pour son enfant. Il avait peur qu’il mourût par la suite, que le seul chérubin qu’il avait tellement rêvé d’avoir ne s’éteignît dans les minutes qui suivaient. Pourtant, la gifle entraîna une puissante irritation du fond du cœur de notre protagoniste... Jetant des regards noirs à son père, une brutale dispute s’en suivit et finit sur la consignation du jeune homme dans ses quartiers...

A sa plus grande surprise, il commença à rejeter peu à peu celui qu’il considérait depuis si longtemps comme son père... La haine amorçait lentement une lente emprise de son cœur. Changeant progressivement ses sentiments pour ceux qui étaient sa seule famille. Le blondinet s’éloignait doucement mais sûrement de la chaleur du bercail qui l’avait accueilli si longtemps. Ses sentiments se ternissaient avec sa crise d’adolescence qui le perdait. Kanashi était perdu dans ses opinions brouillées par l’âpre querelle avec son paternel. Et même s’il tentait de se raisonner, il se voyait très bien sombrer dans une étrange folie qui le séparait de ses sens... Et, silencieusement, il se demandait si sa mort n’aurait pas été souhaitable lorsque le sort l’avait arraché à ses réels parents...

Toutefois, la fatalité reprit ses droits sur le destin de l’éphèbe. Alors que les Marines naviguaient tranquillement sur les mers originellement tranquilles d’East Blue, il fallut qu’un énorme vaisseau pirate apparût dans le paysage clair et calme de la Blue et se dirigeât dangereusement vers le cuirassé de nos héros pour qu’un agressif affrontement ne commençât... A vrai dire, une bande de pirates plutôt puissants, mais encore quelconques comparés à d’autres « personnalités » de la piraterie, s’orientaient rapidement vers Grand Line, suite à un ensemble de braquages sanglants de plusieurs villes d’East Blue, et, voyant au loin l’immense navire du Commodore, se décidèrent à aller à la rencontre de ce dernier afin d’augmenter leurs primes, mais aussi, de semer le trouble dans la Marine. L’affrontement était plutôt risqué, car, de loin, ils ne pouvaient savoir quel officier de la Marine pouvait bien se trouver dans cette embarcation, pourtant, ayant soif de sang et d’argent, ils se jetèrent littéralement sur le navire. De cette confrontation, s’en suivirent de dangereux combats où les Marines paraissaient subir le plus de dégâts malgré la ferveur mise à la bataille et leur courage... Néanmoins, il sembla que ce fût la loin du plus fort qui comptât et finalement, les occupants du Cuirassé voyaient leur effectif diminuer lentement, tandis que, pour notre blondinet et le reste de l’équipage passif, c’était la cale qui leur servait de refuge...

Seulement, même en étant cachés, cela ne leur permit pas de ne pas échapper à la mort et dans un massacre sans nom, les Marines périrent un à un, leur âme enlevée par ces horribles forbans. Toutefois qu’était devenu notre héros en attendant ? Et bien, il s’était enfoui au plus profond des caisses du tasseau... Visiblement, la mort ne prit pas sa vie, mais le laissa de nouveau orphelin et sans famille pour le rassurer... Peut-être que la chance n’était pas si clémente que cela envers lui en fin de compte ou peut-être pas... Puisque, lors de leur départ, les pirates regagnèrent leur embarcation, laissant le navire vide et sans aucun bruit. Dans ce mutisme étonnant, l’adonis se risqua à sortir hors de sa cachette, se hissant sans bruit jusque sur le pont... Les larmes qui perlaient de ses yeux d’azur, le blond dut fermer les yeux pour ne pas vomir devant ces corps déchirants, ce sang si rouge qui se répandait lentement sur la bois, mais la chose qui le terrifia le plus fut la vue du corps du Commodore... Le sang coulait à gros gouttes de ses nombreuses plaies... Il paraissait mort dans son mutisme le plus total, tandis qu’il restait allongé au sol... Déglutissant, l’éphèbe s’avança en titubant jusqu’à ce qu’il croyait être la dépouille de son père. En effet, le Marine semblait avoir la capacité de regarder encore autour de lui et à en jauger par ses mains qui tremblotaient de leur faiblesse, l’adolescent espérait encore... Il espérait qu’il avait au moins survécu... Sûrement, parce qu’il venait de se rendre compte que, malgré tout ce qu’il avait pu penser de lui, son père était un vrai guerrier, un combattant courage sans peur qui irait jusqu’à forcer les portes de la Mort pour défendre ses causes... Seulement, le blond n’avait pas tout à fait remarqué que le soldat ne fût pas mort et, les bras croisés sur son ventre, il déversa toutes ses larmes de désespoir, abattu par le décès funeste de ses proches.

Pour autant, son paternel n’en avait pas décidé ainsi. Doucement, il se redressa, ordonnant de sa faible voix à son fils d’en faire de même. Effectivement, il l’avait remarqué... Les forbans avaient décidé de bombarder ce navire presque fantôme. Alors, pour son fils, il avait décidé de se relever, de l’emmener loin d’ici, parce que son enfant était jeune, parce qu’il était sa seule descendance et surtout, car il espérerait que son âme perdurât en celle de sa progéniture. C’est ainsi que dans un effort presque surhumain pour lui, il entraîna, lui et le jeune Yukaï, jusqu’à la dernière barque de sauvetage à peu près en état. N’ayant pas prévu cet assaut, ils partirent juste avec ce qu’ils avaient dans les poches pour se laisser dériver vers l’île la plus proche... Néanmoins, le voyage fut long et la plupart des vivres passèrent dans la bouche du blondinet tandis que son père agonisait peu à peu de ses blessures qui s’infectaient. Au bout d’une semaine, ils arrivèrent vers l’île de Gaimon, dans un état des plus pitoyables. La barque accosta lentement au port, alors que l’état du père s’aggravait... Ce dernier était presque dans un état squelettique et sa chair semblait déjà pourrir alors qu’il n’était même pas encore tout à fait mort... Cependant, le destin avait encore frappé dans la vie de notre pauvre jeune homme... Assurément, au lieu d’avoir un charmant comité d’accueil, ce fut une jolie assemblée de pirates qui se présenta à eux. Leurs faces de monstres terrifiaient le pauvre adolescent qui ne put que se cacher derrière les restes de son père qu’il maintenait droits. Sauf que, les rires gras et effrayants, les hors-la-loi se saisirent de la dépouille du Commodore, projetant de le faire souffrir comme tous les autres Marines. Néanmoins, lorsqu’ils virent le jeune homme, ils voulurent s’en saisir aussi, sauf que ce dernier fuît tel un lâche, laissant son père entre les mains de ces animaux qui, malgré une course effrénée pour le rattraper, le laissèrent s’enfuir alors qu’ils emmenaient le corps cadavérique du Marine sur la potence pour un châtiment bien horrible : celui de se faire manger, encore vivant, par les charognes volantes...

Tout de même, le blondinet ne voulait pas périr maintenant, et même en regardant au loin son père adoptif se faire torturer, il n’en fit rien... Restant à sa place, il pleurait simplement sa douleur... Le fait de n’avoir rien fait, mais l’égoïsme l’empêchait d’avoir... Sa propre existence tenait trop à ses yeux... Accablé par le destin et ses tares, il ne fit que s’apitoyer sur son sort, n’essayant même pas la moindre tentative de sauvetage de son père qu’il avait laissé agoniser juste devant lui, tout comme le reste de l’équipage... Ils les avaient tous abandonnés... Ne les prévenant pas quand le navire était bombardé... A présent, ils étaient tous morts et lui se retrouvait seul...

Ce fut à partir de ce moment qu’il dut apprendre à se débrouiller seul... Affamé et assoiffé, il s’alimentait de ce qu’il réussissait à voler aux marchands de fortune... D’ailleurs, grâce à ces vols, il put réussir à intégrer une sorte d’association d’enfants orphelins qui partageaient les biens qu’ils volaient. Tous soudés les uns avec les autres, c’était une ambiance calme, bonne enfant, propice au rétablissement moral et physique de notre jeune ami. Ce dernier passa d’ailleurs plusieurs années de sa vie, profitant tranquillement de ce système, ne défendant que les enfants de temps à autre avec des bouts de bois lorsqu’ils étaient attaqués... Et pourtant, il aurait pu utiliser son zoan, sauf qu’il ne savait pas encore le maîtriser correctement et il avait peur de se montrer sous cette forme, alors, à défaut d’autres armes, il utilisait des bouts de bois qui faisaient office d’épée...

Néanmoins, les trois Parques paraissaient faire en sorte que les actes accablants fussent tout tracés dans son destin, puisque, une nouvelle fois, il vit ses compagnons périr devant ses yeux... Car, un jour, plusieurs forbans, lassés des méfaits de ces enfants, décidèrent de venir les assassiner, afin de garder leur marchandise et pour débarrasser l’île de ces parasites... Ce fut alors dans un nouveau carnage sanglant où l’adonis, même en étant plus vieux, ne fit rien. Il resta lâche, se construisant un baluchon de fortune avec les dernières réserves des enfants sous les pleurs des bambins qui craignaient pour leur vie. Il ne sauva personne... Tel un égocentrique, il ne pensait qu’à lui... Emportant un sabre quelconque qui se trouvait là, il se sauva loin de ce massacre. Loin du sang, loin des cris, loin des pleurs, loin de la haine...

Et le voilà qui se retrouvait à nouveau seul... Pour autant, il n’en avait pas fini avec ces forbans... Marqué par la haine et l’envie de vengeance, à force d’entraînements et de persévérance, il abattit les quelques pirates qui avaient détruit son dernier refuge... Et pourtant, c’était lui qui leur avait révélé l’emplacement secret... Oui, pour échapper à la mort, il avait révélé bien gentiment ce que les pirates lui avaient demandé... Il n’était qu’un égoïste de la plus pire des espèces et pourtant, il gardait ce sourire d’ange... Portant sur son cœur le poids de ses lourdes erreurs irréparables... Il s’en voulait encore pour sa lâcheté et son égocentrisme, mais il était conscient qu’il ne pouvait faire marche arrière et la seule décision à peu près juste qu’il put prendre fut celle de devenir Chasseur de Prime, pour débarrasser le monde des infamies que la Terre avait pu enfanter...

Spoiler:

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