- Présentation du joueur IRL -
Prénom : Charles
Age : 15ans
Homme/Femme/Okama : Hommes
Comment avez vous connu le forum : Par l'intermédiaire d'un ami
Combien d'heures vous vous connectez par jour : Euh...pour l'instant aucune mais je pense y passer à peu près une heure par jour...
Tes Mangas préférés : Les grands classiques: Naruto,Dragon Ball,One Piece...je n'ai pas vraiment de cultures manga.
Ton personnage préféré dans One Piece : Hum... sans doute ce cher Zoro.
Ce qui t'as motivé à venir : J'adore les forums. Je trouve qu'écrire est le meilleur moyen de se marrer.
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR :: Beaucoup de forum... mais je ne joue pas au jeu de rôle.
Hobbys : Écrire, la musique, les amis... enfin le classique quoi.
Autre(s) :Euh...Ark!
- Présentation du personnage -
• Nom & Prenom :Asko Junt
• Surnom (facultatif) :Junkie
• Age :19 ans
• Race (Humain, Homme-poisson, Ange, Géant) :Humain
• Camp (Pirate, Marine, Chasseur de Primes, Révolutionnaire, Civil, etc.) :Pirate
• Orientation psychologique (bon, mauvais, indifférent, ...) :Selon les humeurs (et les substances ingérés) mais plutôt indifférent.
• Métier/Spécialité (obligatoire pour les pirates et les civils, facultatif pour les autres) : Bretteur
• Pouvoir demandé (Fruit du Démon, Arme d'Exception, Techniques Spéciales comme le Rokushiki ou le Fishman Karaté) : [Merci de regarder la liste des FDD/Armes disponibles avant de demander. Vous pouvez proposer un FDD ou une arme qui n'est pas dans la liste, mais faites-nous en une description détaillée. Merci également de préciser le niveau ou le rang du FDD ou de l'arme d'exception choisie.]"arme d'exception, à valider dans la catégorie la plus adaptée selon le staff"
Sabre Légendaire: Le pouvoir de cette arme est dévastateur. La paume de la lame puise une partie de l'eau qui se trouve dans le corps du bretteur puis la relâche sous haute pression au niveau de la lame. La pression de gaz exercé par la lame est si forte qu'elle peut détruire la roche ou scinder le métal. Cependant, l'épée peut parfois puiser trop d'eau et dessécher entièrement le corps de l'utilisateur, ce qui lui donne le statut d'épée à double tranchant.
• Rêve(s)/But(s) du personnage :Retrouver cette fameuse épée, devenir le plus grand pirate qui soit, revoir le "Mystérieux Homme".
Code présentation [OBLIGATOIRE] à mettre entre les balises
◘ Description Physique : [Minimum 5 lignes]Asko est un personnage que l'on remarque plutôt facilement. Il possède des cheveux châtain secs cachés par un bandeau bleu orné d'une feuille de cannabis, qu'il a fait sécher, et qu’il conserve précieusement en cas de rupture de stock. Ses yeux, d'un bleu tout aussi sombre que l'est son bandeau sont mi-clos et entourés de petites cernes, montrant l'intérêt qu'il porte à son sommeil ainsi que ses consommations personnelles de substances douteuses. Junt possède également une petite barbe un peu hirsute toutefois, mais assez mal entretenue. A son cou est accroché un pendentif, seul « vrai »cadeau de sa mère, avec un symbole assez anormal, qui serait selon un vieil homme un symbole de désobéissance. La gente féminine est en moyenne indifférente à son physique, même si elles le trouvent « un peu mieux que la normale ».
Ses vêtements sont composés d'une chemise blanche quelque peu transparente, qui laisse apparaître légèrement sa musculature, surmontée d'une veste en cuir noir, un des seuls souvenirs qu'il garde de son détestable père et d'un jean des plus classiques qu'il a payé pour une somme modique dans un magasin près de la base de la marine ou il se trouvait, et chausse des baskets adaptées pour pratiquement toutes les situations au bout de ses pieds taillant du 44.
Asko mesure plus d' 1m90 pour 65 kg et est assez musclé en raison de ses nombreux exercices et entraînements, qu'il fait toujours actuellement. Son torse est orné d’une cicatrice depuis son enfance, qu’il doit à sa très aimante mère. Sa démarche, tout comme son expression en général, dépend de la variable des drogues qu'il a consommé: son allure peut être énergique, faignante; tout comme il peut être souriant, maussade, ou défoncé. Il possède un TOC bien particulier : Il fait craquer ses doigts pratiquement tout le temps, et de mille et une façon différentes, ce qui a pour don de parfois énerver ou dégoûter certaines personnes.
◘ Caractère & morale : [Minimum 5 lignes]Le caractère de Asko est assez détestable, il n'est pas insociable mais, pour lui, l'être humain n'est qu'un animal parmi les autres et ne possède pas le droit de se croire supérieur, c’est pourquoi il ne s’entend pas avec bon nombre de personnes, mais cela lui importe peu. Il ne supporte pas toutes les formes de religions et n'essaye même pas de les comprendre, car c’est pour lui un endoctrinement total, du bourrage de crâne, dicté par des gens cupides ne pensant qu’à l’argent ; « c’est un gouffre à fric » comme il aime dire. Pourtant, ce jeune homme sait ce faire de précieux amis et ne nourrit pas de haine envers ses semblables, et voue une grande importance à l’amitié, et défendra ses amis au péril de sa vie. Il trouve très important d’être loyal, mais uniquement avec les personnes qui le respectent, car il ne sert à rien d’être loyal avec quelqu’un qui ne l’est pas. Son véritable caractère change selon le nombre de taff qu'il a pu prendre, son humeur dépend donc également de la variable drogue, omniprésente dans sa vie, et parle autant aux animaux qu'aux êtres humains...voire plus, s’il est vraiment défoncé, en leur racontant même des blagues ou sa vie. Il se fiche également de ce qu'on peut penser de lui mais ne supporte pas que l'on s'en prenne aux êtres importants pour lui ou en qui il voue un certain respect. Il voue une haine sans limite à la Marine, cette force de l’armée l’ayant tant pourri la vie ces années, et respecte donc par conséquent les pirates, vu que son père et La Marine les détestent et veulent les éradiquer. Mais il ne s'intéressa pas trop à la sexualité, que ce soit la sienne ou celle des autres
◘ Histoire : [30 lignes minimum - les dialogues ne comptent pas dans le nombre de ligne]Asko est venu au monde il y a de cela 19 ans. Nés à South Blue d'un père Colonel et très riche et d'une mère peu aimante, on lui apprend très tôt à haïr les pirates et "tous ces non-marins qui se prennent pour les rois". Pendant sa très jeune enfance, il est allaité par une nourrice plutôt que par sa mère, qui répugne même à le toucher. Quand il l'apprendra plus tard, cela nourrira la rancœur qu'il possède envers sa génitrice. Il commence à marcher assez tôt, mais parle plutôt tard, ce qui fait douter ses parents de son intelligence.
Dès l'âge de 4 ans, son père, qui était un très grand bretteur dans le temps, mais qui, ralenti par la vieillesse, est passé à un niveau très moyen, lui apprend à tenir un sabre et le jeune garçon y prend gout et se débrouille plutôt bien pour son jeune âge. Il maîtrise les attaques et les parades simples rapidement, et les exécutes sans fioriture à peine quelques semaines après avoir appris les bases de l'escrime.
Cependant, Junt n'est pas aimé par sa mère qui lui rabâche sans cesse qu'il ne sera jamais son père et qu'il ne possède aucun talent particulier hormis celui de : "gâcher la vie de ses parents". Elle lui a par ailleurs infligé une violente coupure au torse lors d'un de ses entraînements hebdomadaires "involontairement", dont il reste une profonde cicatrice.
Asko ne comprend pourtant pas le ressentiment que lui porte sa mère et tentera à plusieurs reprises de lui montrer qu'il n'est pas ce qu'elle pense de lui...sans vrai résultat. Elle continuera à le haïr longtemps, mais le jeune Asko ne cherche plus la raison, qu'il pense trop mystérieuse, et peut-être même irrationnelle, pour être comprise. Il s'avoue qu'il a également un peu peur de cette réponse.
Quant à son père, il n'a qu'un mot à la bouche: Marine. "Tu verras mon fils, un jour, tu seras le plus grand Colonel de la Marine comme ton père...ou peut être mieux qui sais?" Il dit ça depuis qu'Asko est en âge de comprendre, et le répète en maintes occasions, toujours avec cette grosse voix grave du père bienveillant, mais qui ne souffre aucune contradiction.
Toute l'enfance du garçon fut baigné dans les reproches de sa mère, des belles paroles de son père qui aimait cette "Marine" bien plus que son propre fils et des multiples entraînements au sabre "le vrai, pas celui de ces rats de pirates..."
Pendant les années qui suivirent son apprentissage de l'art du sabre, il s'entraîna de plus en plus souvent, quotidiennement, plusieurs fois en une après-midi parfois. Il cherche dans l'art et la perfection du sabre un dérivatif à l'amour que ses parents ne lui ont jamais donné. Il passe des journées seul dans la forêt, à méditer dans une clairière avant de s'entraîner à se battre contre une branche. Sa mère désespère de plus en plus de le voir devenir ainsi, considérant cela comme malsain, elle essaiera plusieurs fois de l'en empêcher : Elle commença d'abord par lui voler son sabre, pour l'empêcher de continuer. Il part malgré tout, et une fois sur place, décide de s'entraîner avec une simple branche d’arbre. Ce n'est certes pas aussi lourd qu'une lame traditionnelle, mais il peut tout de même travailler les mouvements élémentaires, et les techniques qui demandent le plus de souplesse.
Elle l'enferme ensuite dans sa chambre, pour l'empêcher de sortir, sauf quand son père viendra le chercher pour l'une de ses séances de bourrage de crâne sur la marine. Il défonce la fenêtre à coup de pied, entraînant la fureur de sa mère le soir même, et sort en essayant de se faire le plus discret possible après le boucan qu'a fait le verre brisé en tombant. Il continue ainsi, souvent réprimandé par sa mère, parfois par son père qui pense qu'il fait ça pour apprendre à vivre seul, et plus tard, pour mieux comprendre la vie en communauté qui est le quotidien de la marine.
A l'âge de 15 ans, le jour dont son « cher » père rêvais le plus, Asko ne pouvait plus supporter cet entourage de bourgeois et ses parents haineux et indifférents. Son père n’a pas attendu plus longtemps que le lendemain de son 15ème printemps pour l’emmener ce présenter et s’enrôler dans cette « fameuse » Marine dont on lui rabâchait les mérites et les vertus depuis sa naissance.
Le matin de cette belle journée ensoleillée, un cauchemar qu'Asko redoutait depuis longtemps, son père vint le réveiller, presque à l'aube, le tirant du lit de force. Il le presse pendant une heure pour qu'ils soient près à partir aussitôt que possible. Ils descendent la colline qui mène à leur maison, et le géniteur du jeune garçon est presque obligé de tirer celui-ci sur la route. Ils arrivent au fort de la marine, grand bâtiment de pierre grise ô combien désespérant pour le futur matelot. Ils entrent par le portail, son père le tenant par le bras comme un enfant pour l'obliger à rester. Finalement, en arrivant devant le bâtiment qui sert au recrutement, Asko arrête de se débattre, une résolution morbide l'habitant.
Ils entrèrent dans une ambiance froide, le père du jeune homme ayant lâché celui-ci, pour garder un peu de sa dignité, et sauvegarder, même contre son gré, celle de son fils. Ils avancent devant un homme avec un sourire joyeux plaqué sur le visage, visiblement heureux en cette belle journée. Quand il reconnaît le capitaine, il s'exclame avec joie:
« Ah Colonel…c’est votre fils hein? J’espère qu’il sera aussi grand et doué que vous l’éti… »
Le père d'Asko coupa le Marine dans sa tirade avant de lui laisser le temps de finir. Il avait une expression froide plaquée sur le visage, et pas spécialement envie de passer son temps à bavasser:
« Oui, il suffit. Enrôlez-le et réservez-lui une chambre. Je pense que l’interner ici sera un excellent moyen de lui enseigner les bienfaits de la Marine…à pleins temps. »
« Quoi?! Mais… » S’exclama le jeune homme, surpris par cette nouvelle:
« Nous avions convenu que… »
« Ça suffit! Tu as vu tes résultats à notre entraînement? Comment veux-tu être un bon marin avec de telles lacunes! Tu resteras, c’en est ainsi… »
La voix de l'homme était sans appelle, et Asko dût se résigner à lui obéir. De toute façon, il n'avait pas le choix... Il lui jeta l'un de ces regards froid dont sa mère avait le secret, puis décida que quitte à tout perdre, autant sauver la face. Il déclara avec mépris:
« Keuf…fais comme tu le sens, tant que j‘ai plus à voir vos sales tronches… »
Ce jour-là, Asko avait gagné deux choses: le droit de recevoir une magistrale tarte et aussi celui d’être enfermé dans sa chambre sans avoir le « privilège » manger. Il eut le droit à ce régime pendant deux jours avant qu'on vienne le chercher, presque agonisant, et qu'on l'oblige à avaler quelque chose pour ne pas se priver d'une nouvelle recrue. Finalement, se dit Asko, la vie à la marine n'était pas si différente que celle chez lui : Une chambre qui ressemblait plus à une cellule, une famille froide comme la glace...
Le jeune homme eut du mal à continuer à fumer la drogue qu'il avait commencé à utiliser depuis 12 ans. Les règles de la Marine étaient claires et expéditive à ce sujet-là : Interdit, des coups de fouet pour seul récompense. Malgré tout, ignorant les risques, il continua à s'adonner à ces brefs moments de détente dans la base, le plus discrètement possible.
Mais malgré tout, les jours étaient monotone, se ressemblaient... Allant des entraînements intensifs, qui lui plaisaient au plus haut point étant donné qu'ils étaient le centre de sa vie, déjà avant son entrée à la Marine.
Il continua à s'améliorer, dépassant les autres apprentis, ou même soldats de métier de la base, provoquant la jalousie dans tous les cas. On l'accusa de tricher, et des témoins soutinrent cette version, pour ne pas passer comme ridicule en ce faisant battre par un jeunot tout frais arrivé. Mais la vie n'était pas faites que de cela, et Asko devait le regretter amèrement : Les nuits de garde qui vous laissaient épuisés le lendemain, incapable de vous lever, alors qu'on vous demandait d'accomplir un véritable parcours du combattant avant de se battre contre les meilleurs bretteurs de la base.
Durant cette période, le jeune Junt n’avait fait connaissance avec aucun de ces marins et n’avait pas vraiment envie de se lier d’amitié avec ces sales types qu’il méprisait autant que ses parents. Ce mépris était bien réciproque, et cela se lisait dans leurs yeux : A la cantine du fort, il mangeait seul et cela lui allait très bien comme ça, mais les autres s'amusaient à lui faire toute sorte de blagues idiotes et puériles, allant de la bataille de nourriture qui avait pour seul but de le salir le plus possible, pour le faire accuser ensuite, au coussins péteur qui faisaient régner un immense silence dans la salle avant un éclat de rire général. Il passa un apprentissage bien solitaire somme toute, et pas vraiment de moments de joie intense pour compenser cela.
Mais finalement, le jeune Asko apprit à s'y faire, supportant les privations et les moqueries, les mauvaises farces et les contraintes mesquines que lui infligeaient ses supérieurs avec pour seule raison qu'il se montrait meilleur qu'eux au maniement des armes. Il prit goût aux gardes de nuit, pendant lesquelles il était tranquille, et seul, et pouvait réfléchir, mépriser ou même méditer sur ce qu'il souhait. Durant ces nuits, on trouvait souvent des animaux errants qui venaient passer la nuit au chaud avec lui. Junkie en était arrivé à préférer les animaux à cette humanité qui le reniait et le rejetait depuis sa naissance, les animaux, eux, ne se posaient pas de questions ni de problèmes et se contentaient de vivre leur vie sans rien demander, en supportant les caprices humain. Il se trouva certains points communs avec ces bêtes, souvent rejetées de la nature qui, comme lui, vivaient seule, et qui finalement s'en sortaient assez bien... Et ne le regrettait pas.
Il continua de les recueillir malgré les avertissements de ses supérieurs comme quoi : "La garde de nuit, ce n’est pas fait pour jouer avec les chiens, c'est fait pour surveiller". Mais il n'y avait absolument rien à surveiller, et les nuits étaient mornes hormis les petits plaisir qu'il pouvait ressentir en jouant avec un chien errant, ou en apprivoisant un chat timide. Il se fit protecteur de ces animaux, par pitié autant que par sympathie pour eux, et passa de plus en plus de temps avec ceux-ci, hors des gardes de nuit parfois, en désobéissant ouvertement à ces supérieurs. Junkie faillit d'ailleurs se faire renvoyer, ce qu'il espérait depuis toujours, pour pouvoir vivre sa vie, mais les appuis de son père dans la base étaient trop importants, et on l'obligea à rester. Junkie…c’était le surnom que ses « camarades » lui attribuaient. Ce surnom ne le dérangeait pas outre mesure mais ses supérieurs lui flanquaient une bonne correction à chaque fois qu’on le surnommait ainsi.
Et sa vie se résuma à cela durant 3 ans, jusqu’à un jour différents des autres. Ce soir-là, Junkie, qui était alors âgé de 19 ans, était de garde à l’extérieur de l’internat. La nuit était claire et douce, idéale pour la chasse pensa Asko, qui comprenait que c'était pour cela que ces amis à pattes et à poils ne lui avaient pas rendu visite. Il entendit la porte de l'internat s'ouvrir dans un grincement de bois sec. Trois de ses « camarades » étaient venus le narguer comme à leurs habitudes:
-Dit moi Junkie, ça c’est Nold, le gros balourd de la bande, t’as pas passé l’âge de jouer avec des peluches?!
-Casse-toi Nold…mêle toi de ton cul…à moins qu’il soit trop volumineux pour être visible?
Comme Junt s’en doutait, Nold s'énerva, devint tout rouge et sa respiration s'accéléra. Il avait réussi à l'énerver, et pour quelqu'un qui tenait plus du pachyderme que de l'humain, c'était assez comique. Malgré tout, il avait l'avantage du poids par rapport au jeune homme. Il se jeta sur lui, le plaquant à terre avant de le remonter contre le mur en faisant preuve d'une force assez extraordinaire par rapport à ses bras grassouillets. Il commença lui donner des coups de poings violents un peu partout sur son corps, qui se couvrait d'ecchymoses progressivement:
-Retire ce que t’as dit merdeux! Allez, retire!
Finalement, Asko décida que s'en était assez, et asséna un violent coup de pied dans l'estomac du gros balourd. Celui-ci se plia en deux, et le lâcha. Le jeune homme s'effondra à terre, meurtri profondément, la bouche pleine de sang. La bande de Nold se précipita auprès de celui-ci pour voir. Il n'avait pas l'air trop amoché, juste un peu sonné. Il se releva en prenant appui sur l'un de ses acolytes. Il jeta un regard venimeux à Junt avant de se relever et repartir, partagé entre la peur du jeune homme et l'envie de finir le travail car celui-ci est à terre. Finalement, l'un des animaux errants qui n'avait apparemment par réussi à se repaître cette nuit, et était revenu à son bienfaiteur, s’approcha de Junt et lui renifla le visage pour s’assurer de son état ce qui ne plut pas à Nold donna un violent coup de pied dans le ventre de la bête. Ayant vu le chien tombé à l’eau, après un vol plané de quelques mètres, en poussant un cri qui s'étrangla en entrant dans l'eau. Ayant suivi le geste du regard, Asko saisit son sabre, força son corps meurtri à lui obéir, et se releva. Il le leva rapidement, dans un mouvement fluide comme il avait appris à le faire lors d'un de ses nombreux entraînement, et le plaça sous la gorge du balourd qui était devenu livide en sentant le fer froid mordre la chair dodue de son cou. Il essaya désespérément de ralentir sa respiration, pour que l'acier ne coupe pas dans sa chair. Asko prit la parole d'une voix qu'on ne lui connaissait pas... Qu'il ne reconnut même pas lui-même en fait, une voix profonde et grave qui inspirait profondément le respect:
-Cette fois tu ne vas pas t’en sortir comme ça, enflure!
Junkie avait alors voulu se précipiter vers la mer et le chien qui devait être inconscient, et en train de se noyer, en se promettant de se charger de Nold plus tard. Sans attendre, l'un des deux sous-fifres du dodu qui se soulageait à présent sur sa jambe dégaina son sabre, et fonça pour intercepter Asko. Sans réfléchir, obéissant à un instinct impérieux, il trancha la jambe de son adversaire, après un coup vicieux qui partit en vrille, perçant la garde de son adversaire. Il sentit la lame s'enfoncer dans la chair molle de l'autre, butant un instant contre l'os avant de trouver l'intersection de l'os du genou et finir le travail de l'autre côté. L'homme s'effondra avec une expression de profonde surprise sur le visage, alors que le sang écarlate coulait à flot de la blessure.
L’autre garde du corps de Nold s’était jeté sur lui, par derrière et sans prévenir. Malgré tout, il l'entendit venir comme un éléphant sur un xylophone, et se retournant pour parer un coup qui l'aurait atteint derrière la nuque, il envoya une contre-attaque meurtrière tranché l'avant-bras du jeune homme qui le saisit avec un temps de retard, pas encore touché par la réalité de la perte de sa main, et de son poignet en passant. Mais il n'avait pas oublié son but premier malgré cette parodie de combat, et se jeta à l'eau sans plus de cérémonies.
Il mit longtemps à repérer l’animal, qui était en train de se débattre un peu plus loin, dans les eaux sales et profondes du port. Il l'attrapa par les poils du flanc avant de le ramener contre lui, et de lui sauver la vie en le ramenant sur le sable sec qui formait la plage devant l'internat. Pendant sa traversée, il sentit la fatigue se saisir de lui, car il ne dormait pas depuis près de 36heures, et cet exercice non prévu n'arrangeait pas son état. Après un effort qui lui parut surhumain, Asko déposa le chien sur le bord et constata avec effroi ce qu’il avait fait: Nold s’était enfui, sans doute raconter à des supérieurs ce qu’il c’était passé (en tout cas sa version). Le jeune homme à la jambe coupé était mort et l’autre était en train d'entamer son dernier voyage également, effondré à ses côtés.
Il ne fallait pas qu’on l’attrape… Il s'enfuit avec pour seules possessions la petite sacoche qu'il gardait souvent sur lui, son sabre et les vêtements qu'il avait sur le dos. Il détestait cette Marine à laquelle on l'avait prédestiné, et il eut l'impression de prendre enfin une décision en fuyant cette vie qu'on lui avait toujours dictée... Il entendait déjà son père fulminer pour qu'on le retrouve, et pensa qu'il n'aurait pas longtemps à attendre avant que les recherches commencent. Le petit chien qu'il venait de sauver le suivait, à quelques mètres en arrière.
Il erra ainsi pendant quelques semaines dans la ville, survivant comme il pouvait, avec le chien toujours sur ses talons. Il dut se résoudre à mendier pour avoir de quoi s'acheter une miche de pain par jour, et maigri drastiquement à ce moment-là. Toujours à la recherche d’un quelconque endroit où s’abriter ou se restaurer jusqu’au soir où, par hasard, il fut bousculé par un homme encagoulé prenant la fuite en direction des entrepôts de la ville. Il allait passer son chemin sans y faire vraiment attention avant de voir un groupe de Marine se lancer à sa poursuite. Un second le rejoignit, et un troisième s'apprêtait à le faire quand leur chef s'arrêta, le fixant avec un air de curiosité. Soudain, une lueur apparut dans son regard, comme l'Eurêka qu'aurait enfin trouvé un scientifique après des années de recherche, et il s'écria avec une voix qui trahissait son contentement de réussir un boulot pas trop dur:
-Eh! Mais…c’est le gamin qui est sur les affiches! Y'a beau pas avoir de prime, on peut toujours avoir un rab de rhum! Chopons-le!
-Mais…et les ordres?
-Au diable les ordres! Ici c’est moi qui les donne! Attrapez-le!
Junkie et le chien se mirent donc à courir, poursuivis par cinq ou six marins en colère apparemment, et avec une certaine cupidité que trahissait leur regard. Apparemment, l'alcool était le seul divertissement dans la vie morne de ces gars. Il courait un peu plus vite qu'eux, et réussit à leur fausser compagnie en tournant brusquement à droite, et presque aussitôt à gauche. Il continua son chemin en marchant, reprenant son souffle, et finit par se cacher dans l’un des entrepôts en verrouillant la porte par laquelle il y était entré.
Cependant, il découvrit à l’intérieur une masse de cadavre de la Marine aux uniformes ensanglantés, et l’homme traqué assis plus haut sur l’un des containers, qui parla d'une voix grave, avec un certain charisme:
-Encore un?
Asko était terrifié parce qu’il voyait mais sortit tout de même son sabre. On l'avait insulté de tous les noms, mais jamais de lâche. Le mystérieux homme dégaina à son tour son arme, mais celle-ci était bien différente de tout ce qu’il avait pu voir jusqu’à présent et pourtant, le jeune Junt connaissait tout ce qui existait actuellement en arme de corps à corps; il devait au moins reconnaître ça à l'éducation de son père. L’homme vêtu de noir sauta alors sur Junt qui tenta de parer son coup mais le sabre de l’homme détruisit sa lame d’un seul et unique coup. S’ensuivit alors un combat dans l’entrepôt, Asko se servait des armes qu’il trouvait par terre pour se défendre face à la lame surpuissante de son adversaire mais aucune ne faisait le poids, pourtant, le mystérieux homme semblait fatiguer bien plus vite que lui. Malgré tout, et malgré son talent, le jeune Asko n'arrivait pas à tout parer, mais l'homme n'avait pas l'air décidé à porter le coup fatal.
Mais finalement, la dernière lame d’Asko éclata littéralement, et l’homme lui plaça son sabre au niveau de la gorge:
-Héhé…jolie…épée
-…
Le chien de Junt regardait la scène, caché derrière un carton en gémissant. Soudain, la porte commença à s’ébranler sous le tambourinement continu des Marines qui attendaient là. Il ne devait pas y en avoir beaucoup, car les coups n'étaient pas encore très puissants. Il pouvait les entre crier:
-Ouvrez cette foutue porte! Ouvrez ou nous la faisons sauter!
Junt regarda alors son bourreau dans les yeux:
-Allez-y…finissez en. Sinon vous n’aurez jamais le temps de vous enf…
-Pas mal…
Le mystérieux homme abaissa son sabre:
-Tu t'es bien débrouillé gamin…tu ferais un excellent pirate.
-Un pirate…
On avait toujours décrit les pirates à Asko comme des brutes sanguinaires ,sans scrupules qui pillaient et détruisaient tous ceux qui avaient ou n’avaient pas de valeurs à leurs yeux mais cette homme était sans doute la première personne qui respectait Junkie…et c’était un pirate. Pris dans un cruel dilemme moral entre son éducation et le respect qu'on lui témoignait pour la première fois de sa vie.
*Et si j'étais destiné à ça depuis le début?*L’homme en noir se plaça derrière le jeune bretteur et lui dit alors ceci:
-Il y a un bateau derrière cette entrepôt…prends le et devient un véritable pirate…et ce jour la nous nous reverrons.
-M…mais, et vous?
-Ne t’en fais pas pour moi…j’ai connu bien pire que ces nabots…allez!
Le ton se faisait pressant, et l'autorité contenue dans cette voix ne demandait qu'à être obéie, on sentait que l'homme ne disait pas cela à la légère, et savait quelles étaient ses chances face aux Marines. Apparemment elles étaient assez hautes pour qu'il accepte de risquer le coup. Il allait rester là pour sauver un inconnu, et ça forçait le respect du jeune Asko. Celui-ci hocha la tête et appela le chien errant qui le suivait, la bête courut alors dans sa direction pendant que la porte sautait et que les marins entraient en masse.
Le mystérieux homme fit un clin d’œil à Asko et se jeta dans la bataille, faisant couler le sang ou craquer les os de ces adversaires qui tombaient en masse. Il put voir un revers atteindre un Marine au coup, puis une contre-attaque en toucher un au milieu du torse avant que l'homme ne lui soit caché par les caisses entre lui et la sortie.
Il parvint à sortir de l'entrepôt sans encombre, apparemment les Marines n'avaient pas encore eu la bonne idée d'encercler l'endroit pour réduire les chances de l'escrimeur qui se battait toujours. Asko entendait encore le son des lames qui se brisaient ou s'entrechoquaient en montant dans le bateau qui était exactement là où l'homme l'avait dit. Toute les voiles étaient déferlées, l'ancre relevé, et il restait plus qu'à détacher l'amarre qui le retenait au port. Il hésita une seconde avant de la couper de son sabre, en ayant l'impression de couper en même temps le cordon ombilical qui le rattachait à son ancienne vie.
Le bateau s’éloigna alors du rivage avec Asko et le chien à son bord. C’était la première fois que le jeune bretteur sortait de sa ville natale et ne comptait plus y revenir. Il avait à présent deux rêves: Devenir un aussi grand pirate que le mystérieux homme et de revoir à nouveau cette épée…et de s’en accaparer:
-Ouaf!
-Oui, oui je vais te le donner ton nom…hum…
Il regarda l'entrepôt qui prenait maintenant feu en dégageant de la fumée... Les marines essayaient maintenant de faire brûler son mystérieux bienfaiteur?
- Ça te va Pressure?
-Ouaf!
Il pensa un instant que son sauveur avait peut-être été tué... Mais en sortant de la rade où le port était installé, il aurait pu jurer malgré la nuit qu'une silhouette sombre se tenait devant l'entrepôt, agitant le bras en signe d'au revoir.
TEST RP =
[cela vient d'un forum-rpg fantastique-médiéval]
Par endroit, des hommes couverts d'affreux bubons crachant un pus pestilentiel venait s'écrouler dans un râle contre un mur. Lucius avait beaucoup lu, mais il n'avait jamais entendu parler de peste aussi foudroyante, aussi se dît il que probablement, un nécromancien était derrière tout ça. Un nécromancien très puissant... Un débutant aurait infecté une personne seule, répandant tout le même la mort, mais moins vite. Là, il semblait avoir infecté un nombre important de personnes, et depuis un moment... Et toutes ces maisons où s'inscrivait des croix blanches, commes symbole que la mort avait frappé ici... Quand il quitta son flux de conscience pour reprendre sa recherche d'un bar, Lucius se rendît compte qu'il était arrivé dans ce qui devait être le quartier le plus pourrie qu'il n'avait jamais vu, et, grâce à Dieu, il ne manquait pas de bar... Il entra dans le premier d'entre eux qu'il trouva, la "Grenouille Aigrelette"
Une grand enseigne représentant une grenouille morte était accroché au dessus de ce boui-boui d'où sortait des effluves d'alcool et des voix pathibulaire. Lucius y entra.
Le moins que l'on pouvait dire, c'est que la "Grenouille Aigrelette" était un bar chaleureux. A coté de la porte était étendu un homme qui faisait ressortir de sa bouche probablement tout ce qu'il avait dû manger ces 25 derniers jours. A coté du comptoir, deux hommes se battaient à coup de tessons de bouteille et, non loin d'eux, des filles court vétues semblaient attirer les hommes comme le feraient des succubes. Lucius était une âme pécheresse, mais il avait mieux à faire que de perdre son argent avec des tentatrices du diable. Au fond de la salle, des hommes en noir aux sourires avides semblaient attendre leurs clients. Lucius en repéra un qui lui... inspirait ce que devait inspirer un passeur. Il s'installa à sa table.
Sujet: Présentation de Asko Junt 
