- Présentation du joueur IRL -
Prénom :Maxime
Age :16
Homme/Femme/Okama :Homme
Comment avez vous connu le forum :Mon frère (Shirai D. Gozen).
Combien d'heures vous vous connectez par jour : ça dépend. De 1 à 2h en moyenne, selon les humeurs de la livebox et de mon papa =) .
Tes Mangas préférés : One Piece et GTO, qui sont de bons mangas rigolos.
Ton personnage préféré dans One Piece :Crocodile
Ce qui t'as motivé à venir :Les rpg par forum c'trop bien. One Piece aussi.
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Un forum ou mon frère et MJ-ons.
Hobbys :Pouah. Littérature,
La masturbation, et la guitare.
Autre(s) : Le métal vivait, vit, et vivra.
- Présentation du personnage -
• Nom & Prenom :Il n'a jamais entendu parler d'un nom de famille. Son prénom est Âto.
• Surnom (facultatif) :sera donné ou pas.
• Age :Autour de la trentaine. Lui-même ne le sait pas.
• Race (Humain, Homme-poisson, Ange, Géant) :Humain.
• Camp (Pirate, Marine, Chasseur de Primes, Révolutionnaire, Civil, etc.) :Marine (Owi j'ai changé le perso un peu donc on le change de camp
)
• Orientation psychologique (bon, mauvais, indifférent, ...) :Neutre loyal
• Métier/Spécialité (obligatoire pour les pirates et les civils, facultatif pour les autres) : . Aucune.
• Pouvoir demandé (Fruit du Démon, Arme d'Exception, Techniques Spéciales comme le Rokushiki ou le Fishman Karaté) : [Merci de regarder la liste des FDD/Armes disponibles avant de demander. Vous pouvez proposer un FDD ou une arme qui n'est pas dans la liste, mais faites-nous en une description détaillée. Merci également de préciser le niveau ou le rang du FDD ou de l'arme d'exception choisie.]Hoo Hoo No Mie (Zoan légendaire) : permet de se transformer en Phénix, ou en forme Hybride (niveau 9)
• Rêve(s)/But(s) du personnage : Se faire de vrais amis, et s'aventurer sur la mer.
• Code présentation [OBLIGATOIRE !!!!] à mettre entre balises [/hide][hide]
◘ Description Physique : [Minimum 5 lignes]Si on ne le connaît pas, Âto, n’est qu’un personnage sans importance, il ne retient presque aucunement *Tousse* l’attention, à l’exception de sa stature quelque peu hors-norme, puisqu’il mesure deux mètres et Sept centimètres virgule quatre pour quatre-vingt-kilos, sa musculature impressionnante qui en découle est camouflée par une veste en cuir assez ample, mais toutefois quiconque de censé et plus petit que lui n’oseraient pas lui chercher des crosses ; ainsi que de sa chevelure blanche mi- longue qui se fait coiffer par la nuit, cela peut lui donner un air assez flemmard. Malgré un air assez jeune, ses traits paraissent adulte ; ce que les gens justifieront très certainement par de la maturité, ou une confrontation à des horreurs dès son plus jeune âge. Autant dire qu’on se retourne sur son passage.
Mais ces détails extérieurs se confrontent à une réalité toute autre, puisqu’en plus, il y en a encore une impressionnante foule à décrire.
Pour une raison des plus mystérieuses, ses yeux sont de la même couleur que ses cheveux, alors que pourtant sa vision est parfaite. Cependant, cette blancheur quasi-omniprésente sur son visage semble être plutôt un atout, car certains passants constatent avec irritation que leur femme ou petite amie restaient sidéré devant son regard glacial et perturbant, qui ne trahit absolument aucune émotion, et qui pourtant se dévoile lorsqu’il vous parle. Ces étranges globes oculaires lui donnent presque un air rêveur en totale abstraction avec son expression générale neutre, qui laisse sa fine bouche aussi plate que ses sourcils dans les mêmes tons que, trahissant peut-être son âge avancé de la trentaine d’année, même si son visage paraît plus juvénile, ce qui sème le doute chez les personnes ne le connaissant pas personnellement. Pour conclure, cette fabuleuse face peu ordinaire pourrait lui servir à berner la population.
En restant un peu sur le visage, nous allons noter des choses intéressantes sur son expression. Du fait de sa neutralité quasi-permanente, qui nous habitue à ses traits peu communs ; les autres combinaisons d’émotions en sont d’autant plus dérangeantes, même pour un naturel sourire, qui pourrait paraître pour un rictus machiavélique. La plupart des gens peuvent donc penser qu’il est donc comédien, même si ce n’est pas le cas. Si l’on poursuit sur les expressions, il est nécessaire de rajouter qu’elle est changeante, et que, suivant l’état émotionnel de notre personnage, elle passera du coq à l’âne de manière encore plus ou moins impressionnante que la normale, déjà perturbante chez Âto.
Ses cheveux mal coiffés se constituent de raides mèches blanches qui tombent sur sa nuque sont pourtant un attrait physique que les femmes semblent apprécier. Il n’accorde d’ailleurs aucune importance, ni à sa chevelure pour le moins anormale, ni à ces dernières qui s’émerveillent devant ses inhabituels traits. Il possède un Trouble Impulsif-Compulsif (TIC) lié à sa chevelure d’une couleur arctique : il en prend une mèche de ses deux doigts, et l’étire comme s’il la lissait, en recommençant indéfiniment. Aussi, il possède une cicatrice sur le cuir chevelu, dissimulée par les racines, mais qu’on peut remarquer en étirant les mèches et en contemplant attentivement, comme pourrait le faire un coiffeur, cependant, il n’a jamais eu (aussi loin qu’il se souvienne) recours aux services d’une telle personne.
Le teint de sa peau n’est pas aussi glaçant que la couleur de ses yeux, cheveux, et sourcils, mais il est toutefois d’une clarté surprenante également, ce qui laisse deviner qu’il vit, a vécu dans un endroit isolé, très peu éclairé par le soleil ; ou bien qu’il ne sorte peut-être pratiquement pas de sa demeure s’il en possède une, ce qui semble déroutant puisqu’il se promène souvent pour vaguer à diverses occupations qu’on ne peut expliquer ici.
Son style vestimentaire peut paraître sobre, et c’est pour une fois une véritable impression que les passants peuvent avoir sur lui, car en effet, Âto n’est pas un passionné de la mode, il tente tant bien que mal de s’habiller d’une façon correcte, ce qu’il réussit bien heureusement. Ce dernier revêt un pantalon de toile coupé de la façon la plus droite possible afin de ne pas mouler sa musculature, car il trouve que « ça fait pédé » ; accompagné de chaussures crocodile, vous savez celles des hommes d’affaires qui ont un très léger talon et qui remontent tout aussi légèrement vers le haut. En remontant, on constate une chemise blanche soigneusement boutonnée en laissant toutefois le bouton en dessous du col ouvert, afin de s’aérer et surtout de ne pas s’étrangler car il trouve difficilement des vêtements dans ses mensurations. A cela s’ajoute parfois un gros veston de cuir, en opposition totale avec la « classe » qu’il peut avoir sans, mais l’œil s’y habitue généralement vite, et le résultat est en fait plus beau que les dernières tendances selon lui.
Il possède une démarche calme, assez lente afin de bien observer l’environnement dans lequel il se trouve, mais personne ne doute de ces capacités en course de vitesse. Aussi, il a la fâcheuse habitude de mettre ses mains dans ses poches en marchant, car ses bras lui tirent légèrement les épaules, et on le lui reproche souvent car cette sale manie gâcherait l’image qu’il donne de lui selon certaines personnes qu’il croise souvent dans les rues. Bien entendu, il ne tient pas compte de ces remarques car il ne connaît pas ces personnes, mais s’il veut pouvoir jouer des tours à la noblesse, il doit corriger ce petit défaut de tenue qui dérange la haute société. En revanche, il possède une vraie sale manie qui dérange beaucoup de personnes : il ne peut s’empêcher de craquer ses doigts dès qu’il le peut, et sans aucune discrétion, ce qui produit parfois brise des silences de façon assez dégoûtante, mais le peu de personne qu’il connaît ne lui reprochent aucunement cette réelle mauvaise habitude qui dans le futur lui provoquera absolument sans aucun doute de l’arthrose, mais il se fiche des conséquences qui peuvent arriver à son corps dans quelque domaine que ce soit.
◘ Caractère & morale : [Minimum 5 lignes]Malgré un air assez mystérieux souligné par l’évidente rareté de ses traits, ainsi que par son inhabituelle façon de s’habiller, Âto semble être quelqu’un de bon, puisque personne n’a jamais entendu que quelqu’un avait déjà eu un quelconque problème avec ce dernier, mais toutefois, son imposante stature combinée au nombre limité d’amis qu’il possède fait penser qu’il est fortement timide et rustre. Cependant, il est écrit sur son front que notre jeune trentenaire cache bel et bien son jeu, mais tout le monde sait pertinemment que cerner celui-ci n’est pas chose aisée, mais ils restent accrochés à l’image qu’il reflète: timide rustre, bon, MAIS autre chose encore.
En effet, le personnage sème le doute, il apparaît presque évident qu’il joue un jeu, il semble beaucoup trop parfait, et cette apparence fait ressentir de la méfiance aux autres. Afin de faire ou pas tomber le masque, nous allons inspecter en détail cette personnalité pour le moins qu’on puisse dire, assez difficile à cerner.
Premièrement, il est en effet un personnage assez timide, qui noue difficilement des contacts avec quelqu’un, sa liste d’amis d’une longueur vraiment minimale, pas plus de trois ou quatre noms, en est une preuve incontestable. Cependant, il désire vaincre cette affreux caractère de personnalité qui le maintien dans la solitude depuis beaucoup trop longtemps, mais n’y arrive vraisemblablement pas, et cette frustration de ne pas y arriver le rend encore plus associable, car, cela n’augmente finalement que son manque de confiance en lui, déjà grand chez lui au départ.
Aussi, puisque je l’ai mentionné, nous allons nous arrêter sur un autre détail de son mental : Il se sous-estime continuellement, sans jamais avoir la moindre songe positive, et pense à ce qu’il fera en cas d’échec à chacune de ses rares entreprises, qu’il réussit tout aussi rarement. Afin de cacher cet énorme défaut dont il a extrêmement honte, il tente à chaque fois d’être le plus audacieux possible, mais le regrette à chaque fois car certains placent des inutiles espoirs en lui, qui se terminent par des déceptions, mais que les gens, de par leur gentillesse abondante oublient assez facilement et pardonnent.
Ensuite, malgré sa silhouette qu’il sculpte sans cesse pour tenter d’avoir confiance en soi, se sentir fort intérieurement, il est très loin d’être un rustre idiot, un imbécile heureux. Sous sa musculature se cache une intelligence certaine, mais qui ne ressort pas assez, en raison de la discrétion de sa personnalité timide et se sous-estimant éternellement. Il est donc en effet très malin, mais n’a jamais pu le prouver à quelqu’un, ni même s’en rendre compte personnellement, car il serait très sûr de lui sinon, ce qui n’est naturellement pas le cas.
Pour continuer sur l’image qu’il donne de lui, Âto n’est pas toujours que bonté. En général gentil et doux avec ses très rares amis qu’il compte sur les doigts d’une main, qui comptent énormément pour lui, mais même s’il ne le sait pas car il n’a jamais réellement eu d’ennemis particuliers et n’a jamais détesté personne ; il peut être mauvais sur tous les plans avec des personnes qui le cherchent , et c’est la seule chose pour laquelle il arrive à ne pas se sous-estimer, mais n’en n’a pas vraiment besoin, puisque personne n’irait embêter quelqu’un d’aussi distant et timide, qui plus est, a une stature assez impressionnante, qui contribue également à sa solitude puisqu’elle apeure certaines personnes.
Nous allons nous attaquer enfin au mystère de sa personnalité, que la plupart des gens ne saisissent pas, le jugeant beaucoup trop parfait, la gentillesse alliée à la timidité ainsi que sa glaçante beauté faisant douter de la crédibilité de notre homme. Il n’est en effet pas un saint, puisque il a une perverse passion, de photographie : Il a chez lui, des dossiers picturaux sur tout le monde dans la ville, dans toutes les situations, mais ceci est absolument secret, et sa plus grande peur est que quelqu’un le découvre, c’est donc pour cela qu’il à la fâcheuse habitude de s’enfermer à clé chez lui. Pour faire bref, il adore espionner les gens sans qu’on le sache, cela lui procure du plaisir qui va au-delà de celui qu’on éprouve lors d’une distraction qu’on aime, ce passe-temps est à Âto ce que la sexualité est aux gens normaux.
Son code moral est presque inexistant, car il serait absolument prêt à tout pour se lier d’amitié avec le plus de personnes possibles, même jusqu’au meurtre d’une personne, ce qui le place dans la catégorie de ceux étant très facilement influençables, et cela le rend particulièrement instable, mais il est quelqu’un tout à fait digne de recevoir la confiance de son supérieur, toutefois quand il en aura un, car pour l’instant, il est tout sauf sociable, et ne pense certainement pas à travailler, car quel que soit le domaine, il n’a pas vraiment le courage de s’engager réellement.
Egalement, il possède un talent caché d'acteur, qu'il cache, comme tout le reste de lui-même, toujours par cette agaçante timidité. Cependant, il est persuadé qu'il imite et joue le plus mal du monde, et n'a aucun spectateur pour le féliciter, mis à part son reflet, qui malheureusement ne peut rien lui dire, et Âto pense qu'il ne dit rien pour le rendre malheureux, ce qui est parfois d'un comique hilarant si l'on observe les situations.
En dévoilant d’autres détails on se rend compte également que notre personnage adore tout ce qui se rapporte aux contes et légendes des océans, se rapportant à des pouvoirs légendaires, ou à d’étranges créatures rôdant dans les fonds marins, en passant par les îles au paysage défiant l’imagination. Il est très friand de ce genre d’histoires, et est très cultivé dans ce milieu, si bien qu’hormis les photos volées, l’autre chose que l’on trouve en masse dans sa demeure sont les livres en traitant, et ses seuls relations amicales viennent de cette passion pour l’océan ; il chérit d’autant plus ses livres ; et souhaite également partir un jour à l’aventure, mais en a perdu totalement espoir en raison de son grand âge de trente printemps.
En restant sur l’âge, il ne possède plus aucun souvenir antérieur à sa vingtième année sinon son identité et quelques réflexes, car, pour une raison qu’il ignore, il est amnésique depuis cette fatidique date, mais en a si honte qu’il n’en parle même pas au peu de personnes qu’il connaît autrement que par de vues sur ses innombrables clichés volés, et donc reste sans passé, au final.
◘ Histoire : [30 lignes minimum - les dialogues ne comptent pas dans le nombre de ligne]Ce fut il y a une trentaine d’années, sur une paisible île très urbanisée qu’il naquit. Ses parents, de profonds croyants, crurent que le ciel leur avait confié son fils lorsqu’ils se rendirent compte de sa blancheur totale, allant jusqu’aux iris, et qui fut confirmée lorsque ses premiers cheveux poussèrent sur son crâne. L’être pur faisait l’honneur à une famille de l’élever, et ils allaient s’en acquitter du mieux qu’ils pourraient. Dès ses premiers mois, ses désirs n’étaient que des ordres, et contrairement aux autres enfants, il ne voulait pas tout avoir, il souhaitait juste avoir toute les réponses aux myriades de questions que son avide curiosité posait à ses humbles parents, qui se faisaient un plaisir de répondre à ce véritable ange, dans tous les sens du terme. C’est donc beaucoup plus tôt que la moyenne qu’il apprit à lire, seul, car ses parents devaient désormais travailler pour le faire vivre (surtout acheter d’énormes stocks de livres en fait, pour pouvoir répondre à des questions dont eux-mêmes ne connaissaient pas la réponse), et l’autodidacte âgé de trois ans dévorait les ouvrages plus vite que son ombre ; se forgeant un Univers fantasmagorique dont il était le héros, et où il régnait en maître sur tous les Océans, faisant la justice de par ses pouvoirs inimaginables. En réalité bien trop couard pour s’aventurer où que ce soit, le jeune garçon avait en effet presque peur de tout, si bien que ses parents se demandaient comment il pouvait lire tous ces ouvrages relatant de créatures des tréfonds avalant des navires entiers, et d’homme aux pouvoirs capables de rivaliser avec la force de frappe d’une gigantesque armée. Toutefois, son cœur n’était que pureté et innocence, et ils attribuèrent son omni-phobie à ceci à son ascendance divine. Mais il était très loin d’être le fils d’un dieu, car il ressentait, comme tous les enfants de son âge, le besoin d’avoir des amis ; mais il était formellement interdit au divin enfant de sortir de la demeure qui l’accueillait, dehors régnaient la perversion, le mal, et la cupidité, qui n’auraient aucune bonne action sur lui. Se résignant à l’autorité pseudo-parentale, car il était, première nouvelle, le fils du ciel ; il n’avait aucunement le courage d’aller dehors en cachette, craignant d’être finalement perverti en fils des enfers, parce que, rêvant de légendes, il ne pouvait que croire ceux qui l’élevaient.
Il Grandit donc en lisant une quantité effroyable de livre, car il n’avait que cela à faire. Cependant, lorsqu’il eut dix ans, il s’identifia, pour une raison absolument inconnue, au phénix. Lorsqu’il finit de lire le célèbre mythe, il rêvait des lors d’incarner l’oiseau immortel, incapable de mourir. C’est alors qu’il se souvient de la principale raison des pouvoirs dans ce monde : Les fruits du démon. Il avait lu un ouvrage dessus, il y a quelques années. Parmi tous les vieux grimoires, il eut du mal à le retrouver, mais une heure suffit au garçon tout blanc pour le débusquer. Sur une page, il était écrit mot pour mot, ceci : « Les fruits sont classés selon différents type, les zoan par exemple, qui peuvent permettre de se transformer en une créature. ». Levant les yeux de la page écrite en tout petit, il songea à l’existence d’un fruit du phénix. Mais sa rêverie se stoppa net. Comment un être divin pourrait s’abaisser au niveau d’un démon ? Son univers s’en retrouva bouleversé. Il n’en n’était plus le Dieu, mais l’usurpateur. C’est ainsi qu’il perdit toute confiance en lui, s’absolvant dans les livres plus que jamais, et dans l’observation du monde.
En effet, il s’était récemment trouvé un nouveau passe-temps : observer pernicieusement la population de la ville. Il s’adonnait à l’espionnage plusieurs fois par jour, la vie des autres remplissait la sienne totalement vide, tout en sachant qu’il serait différent, car il n’était pas humain, mais divin. C’est ainsi que ses luxueux appartements que ses éducateurs (il les appelait comme cela, désormais, puisque ses parents étaient des dieux) ne visitaient jamais, pour ne pas offenser le ciel ; se retrouvèrent remplis de clichés volés pris à l’aide de l’appareil photographique de ses parents, qu’il leur avait volé. C’est un mal nécessaire, se disait-il, toujours aussi inconfiant en soi, timide et mais cela dit moins peureux.
Sa douce existence de dieu fut perturbée peu après son quatorzième anniversaire. Un cuirassée de la marine faisait escale sur l’île, et on l’apercevait de partout, encore plus de la fenêtre d’Âto, qui dominait presque la ville en son arrière. En parfait petit espion, il observa le commandant du navire, à l’aide du zoom de son appareil pictural. Il se vantait auprès de ses soldats de quelque chose, mais il n’entendait pas de quoi. Il allait abandonner pour lire un bouquin, mais il fut étonnamment surpris quand il le vit sortir un coffret luxueusement orné, contenant un fruit aux formes bizarroïdes. Il avait tout de suite compris, c’est pour protéger un fruit du démon que le navire possédait cette taille. Il se remit à rêver d’un fruit du phénix, tout en soupesant l’appartenance du pouvoir à un démon. Au diable l’appartenance à la divinité, il voulait ce pouvoir. Pour la première fois de sa vie, sa couardise fut vaincue, et ce en un instant. En ville, absolument tout le monde regardait ce jeune garçon aux traits d’une rareté ultime. Gêné, il marchait la tête vers le bas, ses mèches incolores cachant son visage devenu cramoisi. Désormais, il désirait plus que tout rentrer chez lui. Après tout, ça n’était peut-être pas le fruit de l’oiseau mythique, donc autant passer à côté. Mais un sentiment jusque-là inconnu naquit en lui : Je ne peux pas me permettre de me passer d’un pouvoir d’immortalité, et autant rassembler tous les fruits au monde afin d’être sûr de l’avoir, car il était dieu, après tout. Ces années de vie le glorifiant avaient finalement réussis à le rendre hautain.
Il attendit donc la nuit pour s’introduire dans le navire dans lequel moult soldats festoyaient pour une raison dont l’enfant se fichait. Allant, sans plus attendre dans la cabine de l’officier, il ne croisait personne dans les couloirs. Entrant dans le bureau de celui-ci, l’aguerri soldat allait s’ébahir de l’apparition soudaine du garçon blanc, dans l’ivresse quand l’apparut parla :
-Je suis le fils du tout-puissant. Donnez-moi votre fruit du démon, afin d’absoudre le mal de cette terre.
-Le… Fils de… Hic ! Dieu ?
-Oui, dépêchez-vous si vous ne voulez pas subir sa sentence.
-D’a... D’accord… tiens… Hic !
L’officier dona au jeune adolescent le coffret, et celui-ci repartit sans dire un mot.
Le lendemain, c’était le branle-bas-de combat sur le navire. Le commandant n’avait plus le fruit, et se souvenait uniquement qu’on lui avait demandé, et qu’il l’avait délibérément donné. La ville fut fouillée dès la première heure, et regardant le tout depuis sa fenêtre, Âto savait qu’il se ferait découvrir tôt ou tard. C’est ainsi donc qu’il cacha le coffret sous son plancher, avant de se mettre debout sur la rambarde de sa fenêtre. Si je reçois un violent coup sur la tête, je perdrai tout souvenir de ce vol et je ne pourrai me trahir, mais je retrouverai forcément ce coffret chez moi ! ; s’était-il dit. Il se laissa tomber, et tomba sur le crâne ; Ses parents, ayant vu le demi-dieu se défenestrer se sont dit qu’il était immortel, mais ne purent s’empêcher de le faire hospitaliser d’urgence. Il avait frôlé la mort, mais se trouvait dans le coma.
Six longues années plus tard, désormais un adulte de 20 ans, il se réveilla. Ne gardant aucun souvenir, il avait conservé son caractère timide, couard et se sous-estimant éternellement. Il n’était aucunement aussi hautain qu’il était devenu, et avait toujours les mêmes centres d’intérêts. Avant de retourner, il devait réapprendre à marcher, à manger, et bien d’autres choses, ce qui lui prit de nombreux mois. Cependant, on lui apprit, à la fin de sa rééducation, qu’il avait eu des parents, et qu’ils étaient décédés dans son coma. Comme il aurait voulu les connaître ! Cela dit, ils étaient décédés, et il ne savait pas quoi ressentir, et c’est ici que son talent d’acteur se révéla, en faisant semblant d’être sincèrement triste, pour qu’on le laisse tranquille.
Rentré chez lui, la première chose qu’il voulut faire était de lire tous ces livres se trouvant dans le grand appartement du haut. Cela lui prit cinq longues années, ne s’arrêtant que pour manger et dormir, n’entretenant pas sa maison, qui devint poisseuse et sale. Toujours dans la grande pièce de l’étage, le plancher devenu pourri craqua sous son pied et son pas fit un trou dedans. A sa grande surprise, il ne s’enfonça pas beaucoup ; curieux de connaître ce qui avait bloqué, il souleva la latte ainsi que le morceau qu’il avait brisé, pour découvrir un coffret de bois finement gravé. Ebahi par cette découverte, il l’ouvrit, voyant un fruit aux formes bizarroïdes à l’intérieur. Ceci lui disant quelque chose, il voulut se réattaquer à ses livres pour savoir de quoi il s’agissait ; mais une réflexion s’imposait auparavant. Il devait absolument changer d’habitat, cette demeure ne devenant qu’une raclure.
Il la vendit pour une poignée de Berrys, en raison de son état, et se racheta un appartement bien plus proche du port. Profitant des dépenses, il refit son style vestimentaire, ses anciens vêtements s’étant dégradés en même temps que la maison familiale. Le transport de sa volumineuse bibliothèque fût également un problème d’argent, et il dût se serrer longtemps la ceinture avant de pouvoir continuer à manger correctement. Re-parcourant ses livres, il se découragea rapidement, ne tombant comme de part hasard jamais sur celui qu’il avait lu enfant, mais il n’avait plus aucun souvenir. Retrouvant sa vicieuse passion d’espionnage, il ne consacra plus autant de temps à la recherche de ce qu’était réellement la chose du coffret, et il se musclait de plus en plus afin d’avoir confiance en lui, même si la tant attendue confiance ne venait jamais.
Âgé de trente printemps, il s’était fait quelques amis, mais restait distant avec les autres. Le libraire, le premier avec qui il s’était lié d’amitié lui avait dit, un jour alors qu’il le visitait :
-Tu ne m’avais pas dit que tu recherchais activement ce qu’était un de tes objets que tu avais trouvé dans ton ancienne maison.
-Si, et le pire c’est que ce truc me dit quelque chose, mais que je ne trouve rien dans mes livres !
-Tu en as pourtant presque plus que moi. Fais-moi voir cela.
Âto ne put qu’aller chercher le coffret, et l’ouvrir devant son ami, qui écarquillé les yeux, et tremblotait d’excitation. Il balbutia plusieurs fois, ouvrant la bouche et la refermant sans rien dire, tel un poisson, avant de parler :
-C’est... C’est… un fruit du démon ! Comment-as-tu un objet si rare en ta possession ?
-Aucune idée, je te l’ai dit. Je l’ai trouvé dans ma maison.
-C’était à tes parents ?
-Je... Je n’en sais rien dit-il en rougissant.
Il ne lui avait aucunement parlé de son amnésie, et ne voulait l’évoquer à personne. C’était un secret. Tout émoustillé, le libraire poursuivit :
-Le gardien du port, a navigué beaucoup par le passé ; nous pourrions aller lui présenter ton objet, il nous en dira plus.
-Euh… Pourquoi pas. ..
Dans sa timidité absolue, Âto redoutait par-dessus tout cette rencontre avec le vieux loup de mer du port. Pour ne pas paraître ce qu’il était en vrai, il étudia au peigne fin les photos qu’il possédait de lui, afin de prévoir peut-être une de ses réactions. Il se mit devant le miroir, et tenta de s’entraîner à faire la conversation. Jamais satisfait, il se mit à pleurer en pensant que son reflet se moquait de lui. La nuit passa, et le lendemain, son ami vint le chercher. Ils marchèrent silencieusement dans les rues, notre personnage ayant le coffre sous le bras. Arrivant à l’office d’accostage du port, le libraire prit la parole :
-Monsieur, on aurait besoin d’un petit renseignement, mais pas à propos de l’accostage.
Le vieux correspondait parfaitement au stéréotype du marin usé : une barbe blanche touffue, depuis laquelle émanait sa pipe bourrée au tabac, le tout dans un visage ridée et une silhouette impressionnante pour l’âge avancé du bonhomme.
-Qu’est-ce tu veux, mon garçon ?
-Mon ami possède un de ces légendaires fruits du démon, pourriez-vous nous renseigner à ce sujet ?
Âto avala bruyamment sa salive devant les yeux d’abord écarquillés puis inquiets du marin. Comme pour répondre, tendu pour trop peu de choses, il expira profondément et mit son talent d’acteur à l’œuvre, en espérant qu’ils ne percevraient aucune timidité dans son apparence où sa voix.
-le voici, dit-il dans une assurance ne lui correspondant pas du tout.
Posant le coffre sur le comptoir et l’ouvrant dans une élégance ne lui collant toujours pas, les yeux du vieillard étaient froncés.
-Je peux rien te dire là-dessus mon garçon, cependant, n’hésite pas à le manger, car ces fruits renferment des pouvoirs qui bien exploités, peuvent devenir absolument terrifiants. Si tu as envie d’aventure, n’hésite surtout pas !
Les mots du vieux loup de mer résonnaient comme un déclic dans son esprit.
[Bon j'avais pas spécialement d'idées cette fois-ci, mais j'ai fait de mon mieux. Si c'est pas assez conséquent, je ferai ce que je peux pour rallonger.]
[Aussi, même si le phénix est omniprésent dans l'histoire, ça n'est pas grave si je n'obtiens pas le fruit. ce serait même intéressant en termes de rp si je rencontre celui qui l'aura.]
• Exemple de post RP : [Un post Rp est l'exemple-même d'un message de base que vous pourriez poster sur ce forum. Soyez imaginatif, parlez de n'importe quel sujet, cette partie nous sert à juger la qualité de vos posts Rp - 15 lignes minimum sans dialogues]Âto ne trouvait aucunement le sommeil. D’une façon ou d’une autre, il ne parvenait pas à tomber dans les bras de Morphée, malgré la fatigue. Ses pensées étaient focalisées sur les paroles du vieux gardien du port, et son regard revenait toujours sur le mystérieux coffret contenant le fameux fruit du démon. En rentrant chez lui, il avait farfouillé dans sa bibliothèque, et, comme de par hasard, avait retrouvé son poussiéreux grimoire sur les Fruits du démon… Il s’y réattaqua comme s’il ne l’avait jamais lu, et poursuivit sa lecture jusqu’à la dernière page. Entre temps, la nuit était tombée, et il tenta donc de s’endormir… Mais il n’y parvenait pas. D’un côté, il avait une soif d’aventure extrême, et souhaitait à tout prix s’aventurer sur le tumultueux océan qu’était Grand Line. Egalement, perdre la faculté de nager lui posait grandement problème : si l’on officie sur un navire, ce savoir est essentiel. Le dilemme était bien trop grand, même en désirant devenir un homme de légende…
La nuit fut dépourvue de sommeil, et il n’en n’était que plus exténué. Il n’arrivait aucunement à prendre sa décision, et cela lui provoquait toujours une hésitation énorme… Comment pourrait-il choisir ? Fatigué comme jamais, s’endormir après moult heures nocturnes et matinales à midi fut une délivrance. Sa « nuit », si on peut l’appeler ainsi en cause du curieux horaire, fut peuplée de rêves où il terrassait de monstrueusement puissants hommes avec des pouvoirs dérisoires ou tout aussi terrifiants que ses ennemis imaginaires vaincus. En fantasmant sur son aventure maritime, cela le réveilla, lui rappelant l’important choix qu’il devait impérativement trancher. Manger le fruit, ou ne pas le manger, telle était la question.
Il était vingt et une heure, l’obscurité était tombée sur la ville. Pas un chat ne s’attardait dans ses rues, tout le monde étant endormi par cette douce soirée d’hiver, ou encore attendant sa boisson dans un bar. Il ne pouvait observer personne, depuis sa fenêtre qu’il venait d’ouvrir, pour se distraire d’autre chose que ce satané fruit, dont il ne savait que faire. Il voulait en finir avec. Réfléchissant le plus rationnellement possible, il se rappela une énième fois les avantages et inconvénients qui constituaient son problème.
*Je veux à tout prix m’aventurer sur les mers… Mais pour ne pas tomber, et y rester un bon moment, je dois devenir le plus fort que je le peux. J’ai ici une occasion de devenir puissant, mais elle expose mon point faible : l’eau… en plus, je serai dans l’incapacité de nager. Ce fruit m’énerve, je n’arrive pas à me décider !*. Prêt à se saisir de ce mystique objet et de le claquer par terre tel un vulgaire verre qui s’éclaterait en mille morceaux, une idée le retint de passer à l’acte.
*Je ne peux pas choisir par moi-même, mais quelqu’un d’autre le fera pour moi ! Mais, je ne vais pas aller déranger mon ami le libraire juste pour ça… Et je vais devoir encore éviter les regards si je sors… Bon, il n’y a personne dehors, mais c’est des fenêtres qu’on va me regarder. Et je n’en vois pas, mais je suis sûr qu’il y aura des gens ivres qui eux me parleront dans leurs délire. Non, je ne vais pas sortir… Finalement, je ne suis peut-être pas fait pour aller sur les mers… *. N’ayant aucune confiance en lui, comme toujours, il s’assit par terre, en s’adossant au mur, en adressant un triste regard au plancher. Restant un vrai instant dans cette pitoyable position, il releva la tête après de longues minutes d’apitoiement sur lui-même.
*Et si…*Se levant rapidement, il courut jusque sa veste en cuir dans laquelle traînait tout le temps son portefeuille. Il le secoua, et constata, en souriant, que quelques pièces se trouvaient dedans. L’ouvrant rapidement, il s’en saisit d’une, claquant la petite sacoche sur son buffet, et revint à la lumière de la lune, à côté de la fenêtre. Les rayons inondaient le planchait qui en devenait majestueusement aussi blanc que le visage d’Âto.
*Celui qui peut choisir pour moi, c’est le hasard !*.
Dans un heureux sourire, il plaça le rond objet servant de monnaie à cette époque et depuis des lustres sur l’ongle de son pouce. Un bête jeu allait décider de ses pouvoirs, et il en était ainsi : si la pièce retombait au sol sur pile, il ne mangeait pas le fruit du démon. A l’inverse, si cette dernière tombait sur face, il l’avalerait et absorberait sans aucun doute ses mystérieux pouvoirs. Le cœur battant la chamade, se fichant du résultat, il l’envoya en l’air d’un mouvement de doigt. Elle fit plusieurs tours en l’air, en montant, et stagna non loin du plafond l’espace d’une seconde, qui parût interminable à notre personnage. L’objet fit sa chute dans la même rotation, mais déviée de quelque peu vers la fenêtre. Il allait enfin faire son choix, à l’aide d’une si simple pièce de monnaie !
Elle était tombée, mais sur la tranche. En effet, contre toute attente, en faisant sa chute sur le rebord de la fenêtre, elle avait très légèrement rebondi et fait quelques tours sur elle-même, pour atterrir dans la position que je viens de décrire dans la précédente phrase. Dépité ? Déçu ? Abattu ? En effet, ces trois mots pouvaient décrire ce que ressentait notre personnage. Il se jeta violemment par terre, en position assise, contre le rebord de la fenêtre ouverte, comme quelques minutes auparavant. Il se prenait, comme toujours, pour un moins que rien, incapable de choisir soi-même.
En hiver cependant, s’il ne neige pas, ne pleut pas ou ne fait pas un froid de canard, il y a souvent du vent, même avec un des temps que je viens de citer. C’est ainsi que, s’engouffrant dans un profond souffle chez lui par l’ouverture que créait sa fenêtre béante. Poussant la pièce de son inépuisable énergie, la douce brise la fit gracieusement chuter sur le crâne d’Âto, rebondissant dessus avant de finir dans sa main, sur la face.
Heureux comme jamais d’avoir pu trancher, il regarda un moment la pièce de monnaie d’un radieux sourire quasiment jamais vu chez lui, avant de diriger son attention sur le coffret en bois… S’appuyant au sol pour se relever, il referma tout d’abord la fenêtre qui, laissée ouverte si peu de temps, avait entièrement refroidi son appartement. Se contrefichant totalement de la température ambiante, il marcha lentement vers le meuble où la petite boîte joliment gravée trônait. L’ouvrant sans rien penser, décidé à exécuter ce que le hasard avait choisi pour lui.
L’ouvrant soigneusement, il revit le fruit du démon dont l’image restait gravée dans sa mémoire… s’en saisissant prudemment, il l’inspecta une dernière fois avant de le manger. L’objet si convoité par d’autres qui avait pourtant agacé Âto possédait la forme d’un fruit normal, mais on reconnaissait son anormalité grâce à la curieuse couleur qu’arborait sa peau, ainsi qu’aux curieuses lignes parcourant cette dernière. Sans s’en soucier plus que cela, il finit son attentive contemplation en le portant à sa mâchoire. Il croqua dedans, mastiquant bien ce qui se trouvait dans sa bouche. Peut-être n’était-ce pas un fruit du démon, puisque cela n’avait aucun goût... Se sous-estimant intérieurement, il tenta une seconde bouchée ; à peine eut-elle touchée la langue de notre personnage que celui-ci la recracha avec dégoût. Pour une raison qu’il ignorait, cette fois-ci, le goût était absolument et totalement ignoble.
Après avoir jeté les restes du fruit aux déchets, il enfila son pantalon, une chemise, une paire de chaussettes, ainsi que ses chaussures. Revêtant sa veste en cuir également, il sortit de son appartement calmement, pour vagabonder dans les rues, et peut-être tenter de découvrir son soi-disant nouveau pouvoir, auquel il ne croyait pas, dans son absolu manque de confiance en soi…
[ce rp se situant après l'histoire et a un lien direct avec, merci de me le dire si c'est grave ^^ .]
Sujet: Âto (finished, need moderators.) 
