Présentation Gaki ( Terminée )

-Sombre et mystérieux seraient les deux mots qui lui correspondraient le mieux lorsqu'on le voit la première fois. Un kimono blanc ou bien noir sera toujours prévu pour chaque journée qui se passe. À cela nous pouvons ajouter sa chevelure assez longue d'un noir représentant le néant. Ou bien encore son regard perçant qui ne donne pas trop envie de l'abordé. Quoi qu'il en soit, pour un sabreur , Gaki garde tout de même de bon attributs. Son mètre quatre vingt dix lui permet une allonge assez considérable tandis que ses muscles certes fins, lui permettent eux de riposter dans presque toutes les postures possibles. Et oui, car l'on ne devient pas un senpaï de sabre sans avoir suer jour et nuit à parfaire son kenjutsu. Vous pourrez aussi remarquer son faciès très marqué qui lui vaut souvent le respect de ses congénères car l'homme que je décris actuellement à déjà du vécu dans le domaine de la guerre.

Maintenant que la description physique de la personne semble terminée, je pense qu'une description de son arsenal peut être tout aussi appréciable. Comme vous vous en doutez, notre ami Gaki possède un sabre, ou non. Vu la longueur, nous appellerons cela un katana. D'un bon mètre cinquante, cette lame a la particularité d'être légère mais aussi très résistante. Il en va de soit que même si elle a été forgée par Gaki lui même, elle ne possède pas de caractéristique très poussée, si ce n'est sa particularité à être toujours très belle et étincelante. Elle n'est donc pas comparable aux armes spéciales.

Après ce katana, nous voyons aussi que Gaki aime l'alcool, une gourde situé au niveau de sa hanche pendouille constamment et le petit bruit du fluide s'entrechoquant lui même prouve qu'elle n'est aussi jamais vide.

- Le caractère de Gaki n'est cependant pas du tout en adéquation avec son physique. Il a juste eux la malchance d'être né sans expression. Il peut donc rester là inerte, à voir le temps passer durant des heures. Mais tout autant que cette yoga attitude marche, rien n'empêche notre ami Gaki de pouvoir s'amuser ou bien s'entrainer. En faite, si on résume la chose, notre ami est tout a fait banal. Il rie , pleure , s'énerve comme tout le monde. Il n'y a donc rien à déclarer. Il reste fidèle à son poste de senpaï mais rêve de voyager. Oui car avant tout, Gaki est un vagabond. Il a certes était senpaï un temps mais son autre lui et revenu au galop. Tellement vite que son envie de partir en mer devient insoutenable. Son cerveau a emmagasiné diverses techniques de kenjutsu et des informations capitales sur les mers. Par pure chance, il était tombé sur un village très cultivé et qui prenait soin de ses écrits antérieurs. Vous pourrez donc juger que Gaki n'est pas illettré ou bien analphabète. Sait on jamais? Beaucoup de pirate se sont tués les neurones avec l'alcool et la fume, noyant aussi leurs connaissances.

Mais aussi bizarre que cela puisse paraitre, notre ami d'âge moyen n'hésite pas à s'en mettre dans la panse. La pensée des repas ne lui vient pas souvent mais lorsqu'elle lui vient, il aime avoir de quoi se rasasier. Comme disait son mentor, un bon estomac fait un bon guerrier. Ce qui est totalement faux selon Gaki mais cette vision des choses l'arrange donc il ne s'en plaint pas. Enfin bon, la on a une description du senpaï, mais qu'en est il du pirate? Bah écoutez, très simple à vivre. Gaki reste un bon épéiste et ne se prive pas de le montrer. Il aime la compétition et ne se défilera jamais devant un ennemi. Pour lui une vraie défaite, c'est lorsque la mort s'en prend à un des deux adversaires, pas lorsqu'on est blessé. Encore un changement radical me dirait vous? Mais c'est justement cela que j'aime dans cet homme. Il est comme tout le monde et peut aisément se fondre dans la masse moralement, mais son physique ne l'aide pas. N'est il pas plaisant de voir un homme qui galère à s'investir dans notre société maritime mais qui lorsqu'il a un ami n'hésitera pas à trancher son adversaire pour le sauver. Gaki ne se prend pas pour un héros et ne voit pas que pour sa poire. Il aime être entouré et s'amuser tout en exploitant des quêtes ou bien des aventures. Pour lui, le tutorat c'est terminé! Il faut désormais prendre sa vie en main!

Gaki vivait avec son père et sa mère dans une ferme aux alentours d'une montagne. Depuis plusieurs années, les parents de Gaki avaient perdu toute envie de vivre car 28 ans auparavant la famille perdit un de ses membres.

A cette époque, la famille de Gaki était des plus normale. Les deux parents s’aimaient et aimaient leurs enfants. Les enfants en question étaient Kysuke âgé de 17ans, il aimait beaucoup son petit frère, Gaki, qui lui aimait son aîné de la même façon. Les deux enfants avaient une très grande complicité entre eux, Kysuke voulait le protéger le plus possible et Gaki recevait tant d’amour de la part de son grand frère qu’il ne pouvait que le lui retourner.

Les deux frères avaient pour habitudes de travailler avec leur père aux champs. Comme à chaque fin de journée, ils rentraient avant leur père qui restait plusieurs heures après pour finir les tâches inachevées. En chemin, Kysuke avait pour habitude de jouer avec son petit frère jusqu’à ce qu’ils soient de retour chez eux. Le trajet ne durait qu’environ vingt minutes et en général ils devaient emprunter un petit chemin de campagne qui bordait plusieurs forêts dont une particulièrement grande.

Mais un soir, pendant leur trajet quotidien les deux frères rencontrèrent trois personnes sur leur chemin.
Le mystérieux groupe, était constitué de personnes âgés d’environ 17ans. Comme c’était le couché du soleil et que les étrangers avaient le soleil dans le dos, Gaki ne vit pas en détail leur visage. Kysuke, lui les connaissait et les avait reconnus. Il s’était accroché avec eux lors d’une fête qui s'était organisée. Durant cette soirée, le grand frère de Gaki avait passé la nuit avec une jeune fille du village et pas n’importe laquelle. C’était l’une des plus convoitée par tous les adolescents et c’est précisément à cause de ça que le groupe en question était revenu les voir. Leur jalousie les avait conduits à se faire expulsés de la fête.
Kysuke fit mine de ne pas les avoir reconnu et les contourna entraînant son petit frère avec lui. Malheureusement, l’un des trois adolescents se mit en travers de leur chemin. Ce qui ne leur laissa d’autre choix que de s’arrêter.

[1er agresseur]
"Kysuke, tu n’as rien à me dire ? "

[Kysuke]
"Je n’ai rien à voir avec toi, dégage !"

[1er agresseur]
"Si justement tu t’occupes de nos affaires et ça on n’aime pas."

[Kysuke]
"Qu’est ce que tu racontes, je vois pas où est le problème."

[1er agresseur]
"Tu vois pas où est le problème ?! Tu sais peut être pas que tu t’es tapé ma meuf y a pas longtemps ?"

[Kysuke]
"Elle est loin d’être la tienne car tu ne pourrais même pas te taper la vieille boulangère même si tu le voulais."

Kysuke sentait qu’il avait touché le point sensible. Son interlocuteur fit un signe à ses deux compères qui sortir chacun un bâton de leur dos. Il prit alors conscience qu’il était avec Gaki et qu’il venait de le mêler à ses histoires. Il fallait à tout prix mettre son petit frère hors d’atteinte de ces brutes. Avant même qu’ils n’aient pu faire quoi que ce soit, Kysuke leur sauta dessus pour faire diversion.

[Kysuke]
"Gaki bars toi vite !"

[Gaki]
*Hein qu…*

Gaki ne mit pas longtemps à comprendre. Il courut le plus vite possible en direction du village.
Quand il se retourna pour voir si son frère le suivait, il ne vit personne. A l’arrêt, en plein milieu du chemin, il ne savait plus quoi faire. Devait il retourner aider son frère ce qui reviendrait à détruire tous ses efforts pour qu’il puisse s’enfuir ou devait il le laisser seul et attendre qu’il revienne à la ferme. Son hésitation fut longue puis il décida d’aller chercher de l’aide le plus vite possible.

Quand il vit la première maison il redoubla d’efforts. Arrivé sur le seuil de la maison qui était située à l’entrée du village, il frappa plusieurs fois. Une personne âgée ouvrit la porte, la première réaction de celle-ci fut l’étonnement. Voyant que le petit était paniqué, elle lui demanda.

[Vieille personne]
"Qu’est ce qui t’arrive mon bonhomme ?"

[Gaki]
"Keuf, keuf ….Mon…mon frère se fait taper par des garçons de son âge. Ca se passe plus haut en suivant le chemin! Il faut vite venir l’aider, s’il vous plait !!"

Pour Gaki, la personne mis longtemps à réagir à cause de son âge. Quand il réagit, il se retourna.

[Vieille personne]
"Hanzo ! Dépêche toi de venir !"

Le fils arriva à toute vitesse et le vieillard lui expliqua rapidement la situation. Ils partirent alors sur le lieu du combat sans attendre. Mais quand ils arrivèrent, il n’y avait plus que Kysuke allongé sur le ventre. Les trois malfrats avaient prit la fuite. Ils s’avancèrent pour voir comment il allait. De loin, ils ne l’avaient pas encore remarqué mais sa tête baignait dans une flaque de sang. Hanzo prit le pou du blessé, il était trop tard Kysuke avait rendu l’âme. Le simple règlement de compte avait tourné au meurtre et probablement pas à l’intention des agresseurs. Il fallait maintenant dire la nouvelle au petit garçon qui s’approchait pour réveiller son frère. Quand il comprit, il s’agenouilla et posa la tête inerte sur ses jambes. Gaki pleurait toutes les larmes de son corps.

"POURQUOI ! MAIS POURQUOI !"

Il resta ainsi jusqu’à l’arrivée de ses parents. Durant des semaines après, Gaki ne mangeait presque rien, il voulait se laisser mourir afin de se punir d’avoir laisser son frère mourir. Puis un sentiment de vengeance naissa au plus profond de lui. Il allait devoir devenir fort et venger son frère et après avoir bien réfléchit sur le pourquoi, il conclua que cela ne servirait à rien. La haine engendrait la violence perpetuelle. Si l'on attaque une personne elle voudra se venger sur une personne qui voudra elle même se venger et ainsi de suite.

Gaki se basa donc sur la philosophie et commensa à étudier sérieusement jusqu'à ses 15 ans ou il décida de partir de chez lui. Armé d'un simple poignard il n'hésita pas à braver le fer pour de la viande ou bien discutailler avec les enfants des autres villages. Il se fit donc vagabond jusqu'à ses 20 ans ou il entra dans un dôjo. Dôjo qui devint sa raison d'être et toute sa vie durant 8 ans. S'entrainant jour et nuit pour ne voir qu'une chose, la vie. Son but était de voyager et d'être reconnu dans le monde entier. Non pas reconnu pour son katana ou bien son équipage. Non! Juste connu comme un philosophe qui n'hésites pas à se battre selon ses principes. Après sa phase d'entrainement achevé, il n'hésita pas à s'acheter un vieux bateau de pécheur pour en faire son embarcation et partir à la mer. Il lui fallait désormais des compagnons de voyage!

Ma voix refusait de se dresser devant cette falaise qui croquait l'océan à plein nez. Que dire devant ce spectacle de la nature! Une telle beauté ne pouvait être détruite et je me battais justement pour cette cause. Ma philosophie concernait tout autant les plantes que la paix ou l'union. Il faut de tout pour survivre et croyait moi, je suis prêt à tout pour parvenir à mon but. Desserrant la ficelle qui tenait ma gourde, je me permis de la retirer pour en boire une gorgée. Celle ci ne fit pas dans la demi mesure car visiblement je pris une claque sur place. C'était un alcool fort dénommait Liqueur de Banana qui se vendait très bien dans la région mais qui avait pour réputation de décimer des bars entiers.

À en croire le peu de substance que je venais d'ingurgiter et les effets que je ressentais sur le moment, je compris rapidement le pourquoi du comment de ces fameux ragots. Enfin bon, la tarte prise, je fis demi-tour sur moi même pour me diriger tranquillement vers un sentier. Ce même sentier me mena directement à Nobura, la ville des artifices. Cette cité avait pour habitude de laisser passer quelques pirates qui voulaient se réapprovisionner. Vous comprenez donc les combats y sont rudes mais qu'il n'y a qu'un seul vainqueur la bas! La liqueur de Banana! Oups! Désolé je bifurque, cela doit être la boisson qui fait toujours effet. Quoi qu'il en soit, bien décidé à trouver un équipage. Je me mis en tête d'aller directement dans les bars de la ville pour affronter deux trois blaireaux et me faire connaitre. Ceci fait, je n'aurais plus qu'à attendre les offres qui me viendraient.

Quoi de plus stupide que ce que je viens de vous dire. Si j'avais su, j'aurai vite fermé ma bouche. Et c'est pas peu dire... Il vous suffit de vous basculer quelques heures après ma marche vers le sentier. Vous passez aussi la marche des citronniers et vous arrivez enfin aux portes de la ville. À cela vous ajouter quelques tours dans les quartiers qui m'ont valu le tournis et voilà vous y êtes. Dans la mouise! Mon entrée dans le bar fut fracassante! J'avais pris le premier homme qui m'avait mal regardé et l'avait jeté à terre devant tout homme. Terrible erreur car sur le coup, je n'avais surement pas capté que l'homme que je venais de balancer était le capitaine de l'équipage qui me regardait desormais. Ma main en poigne sur mon bourreau, mon visage ne changea pas d'expression. J'étais amorphe comme à mon habitude.

Une balle ne tarda pas à frôler mon épaule tandis que je fis une avancée vers la sortie qui au passage avait réussie à s'encombrer de sbire du capitaine. Heureusement que mon corps était entrainé à résister aux pressions car là j'avançais à tête baissée! Mon katana se décocha rapidement pour se loger directement dans le tonneau d'à côté renversant litre et litre de breuvage. Va savoir pourquoi mais j'allais aussi m'attirer les foudres du barman. N'empêche, ce fut cette goute d'eau qui me permit de partir loin de cette pagaille! Très loin même! J'étais maudits il faut croire. Aucune chance pour trouver un équipage et malheureusement j'avais plus l'impression que c'était une réalité toute tracée plutôt qu'un échec que j'allais corriger. Enfin bon, j'étais reparti pour quelques jours de marche, il ne fallait pas abandonner! Même si mon ventre criait famine et que je ne savais pas comment le rassasier. Dur dur d'être un vagabond/pirate!

- J'AI FAIM! ...

Après le cri, le calme puis le bruit des oiseaux. Chant qui me reposa et me reconcentra sur mon objectif. Il fallait que je me dégottes un équipage et vite! Après tout! J'étais un épéiste d'exception!