Le vengeur masqué Civil
Nombre de messages : 16 Fruit du Démon : North Blue -Innactif-
[Feuille de personnage] • Renommée: 0 • Wanted: 0 • Grade dans la Marine: /
| Sujet: Herbert Trottenouille, Le Vengeur Masqué. Mer 20 Juil 2011 - 2:33 | |
| - Présentation du joueur IRL - - Présentation du personnage - • Nom & Prenom : Herbert Trottenouille• Surnom : (son Alias) Le Vengeur Masqué• Age : 41 ans
• Race : Humain
• Camp : Civil
• Orientation psychologique : Loyal con
• Métier/Spécialité : Barman Itinérant / Justicier Masqué
• Pouvoir demandé : Oune Capachitè dè lè combat qu'il est très très groche ainchi què lé Frouit dè la démone dou "quatrième mour" (aussi connu sous le nom de "fruit du chandler Bing") qui lè m'a faite prendre counchiance dè moun chtatout dè perchonnage appartènant à oune oeuvre qu'elle est fictive et qu'il mè souvant permitt d'exploiter chette chitouationne peu commode (chourtout dans moun Villache Natal dè Drama Island où toute la vie des genne elle est régit par les codes dou chéries à l'eau dè rose.)
• Rêve(s)/But(s) du personnage : Décourager (à sa manière) toute utilisation de la violence.
• Code présentation :
• Description Physique :
Le Vengeur Masqué se compose de deux éléments : un Vengeur, et un masque. Herbert Trottenouille, Alias le vengeur, est un homme d'une quarantaine d'années aussi bien conservé qu'il est charpenté. Le Masque, Alias le Masque, est un masque de seconde main et de mauvais gout. Étrangement, la superposition de ces deux composants ne donne pas un homme-masque d'une quarantaine de secondes mains ayant un gout de mauvaise charpente mal conservée. De sous son attirail moulant aux tons rose/doré, Herbert Trottenouille est un anonyme barman itinérant sculpté comme une statue grecque, de la plante des pieds à la racine des cheveux. C'est un type plutôt séduisant, et fournit avec toute la panoplie du tombeur de ces dames du XIXe siècle, jusque dans le lot "moustache-barbiche" dans la plus pure école Hercule Poirot. Tout son visage suinte la virilité (exception faite de ladite moustache). Une virilité encore accrue avec l'âge par le caractère buriné que ses traits ont peu à peu adoptés à force de mener une vie plus mouvementée qu'une escale en barque dans le triangle Florian. A force d'y fourrer son masque, ses cheveux ont finit par se plaquer naturellement en arrière. Quoique tenant du nigaud, Herbert a conscience de son profil de Don Juan et agit volontiers comme tel. Ses haussements de sourcils suffisent en général à déverrouiller les plus tenaces des corsets. Lorsqu'il ne revêt pas son déguisement (que seul un homme sûr de sa virilité oserait porter en publique soit dit-en passant), notre bonhomme ne jure que par la sobriété, si tant est qu'elle lui moule un tant soit peu le torse. Rapport à une hygiène de vie calculée au poil de cul et à un entrainement tenant parfois du masochisme, Herbert se retrouve flanqué de muscles dont on n'aurait pas supposé l'existence à certains endroits. Dans l'ensemble, il donne l'impression d'être trop serré dans son propre corps. Ce qu'il a gagné en muscles, il l'a perdu en ampleur. Entendez par là qu'il lui est impossible de coller ses bras à son corps et qu'il marche comme s'il "en avait prit pour son grade hier soir", ce qui, dans l'ensemble, est la rançon des férus de musculation.
En dépit de tout cet attirail qui lu fournit un sex appeal redoutable, Herbert Trottenouille doit déplorer un "tue-l'amour" aussi rare qu'efficace : Un accent portugais à couper au couteau ! D'abord foutu d'une voix nasillarde haut perchée contrastant avec son physique de spartiate, notre malheureux gonzague a développé au fil des années, et sans que rien ne l'y prédispose, un accent aussi marqué que marquant. Un accent où les "s" muent en "ch", ou les "o" se voient accoler un "u" et où les accents graves se radinent au dessus de chaque "e" ; le tout donnant une faconde qui, si elle ne provenait pas d'une armoire à glace, lui aurait valu force de poings dans la gueule tant cet accent EST, dans son essence, irritant. Lorsqu'un quidam se retrouve face à la buvette itinérante de Herbert, voyant le concerné l'accoster à coup de : "C'est dou jou dè l'abricot dè prèmier choix !" en se tortillant la moustache entre l'index et le pouce, dites vous bien que seule la carrure imposante de notre bonhomme pousse le client refroidit à la magnanimité plutôt qu'à la violence. Mais Herbert, qui (on vous l'a dit) n'a rien d'un génie, ni même d'un type à l'intellect standard, n'a pas vraiment conscience de tout ça. Lui apprécie son accent. Et plus encore, il apprécie sa moustache. Une fois son complet latex moulant enfilé, Herbert Trottenouille devient le Vengeur Masqué, et par là même : méconnaissable. Entendez par là que l'écrasante virilité du gérant de stand à la buvette (si tant est qu'il ne parle pas trop) s'évapore littéralement au profit de ... tout autre chose. Il est de ces "tout autre choses" que le vocabulaire, même le plus riche, ne couvre pas, aussi profond qu'on puisse y puiser. Et si aucune langue ne réfère à ces choses-ci, ça pouvait être pour deux raisons : soit elles avaient étés, à un moment ou à un autre, trop risibles pour qu'on juge nécessaire d'y accoler un mot entier ; Soit elles étaient tout simplement si atroce qu'on avait finalement décidé de les qualifier (bizarrement) d'inqualifiable. Et bien si l'on manquait tant d'adjectif pour référer au Vengeur Masqué, c'était parce qu’il était tout à la fois : risible, atroce et donc finalement, inqualifiable.
• Caractère & morale :
Le Vengeur Masqué est un personnage gratiné et qui, bien qu'ayant du poil au kiki depuis des décennies, continue à se conduire comme un mioche. Entendez par là, une tendance (Du genre : "la gravité a tendance à nous attirer vers le centre plutôt qu'à nous rejeter vers la périphérie") à se déguiser en justicier, à tenter, dans la mesure du possible d'agir comme tel, et à beugler des bêtises à tout bout de champs. Cela dit, si Herbert, sous son attirail de Vengeur Masqué se conduit comme un enfant, la ressemblance s'arrête là puisque ses nombreuses victimes s'accorderont à dire qu'il tape résolument comme un adulte. D'aucuns diraient à ce sujet qu'il tape aussi fort que souvent. En effet, les quelques interventions sporadiques mais brèves du Vengeur Masqué se soldent toujours par leur lot de plaies, de nez cassés ou de contusions diverses. Car si le Vengeur masqué s'est auto-proclamé justicier, la justice en général aurait fort à redire sur le sujet. En général, après avoir dérouillé copieusement ses victimes, notre gus se tourne dans un mouvement théâtrale vers la foule en liesse et scande (avec un accent vaguement portugais) son slogan devenu fameux, à force de le marteler : "Vous pouvez dormir sour vos deux zoreilles ! Lè Venjieur Masqué il veille au grain !" avant de s'éclipser comme il était arrivé : En courant comme un dératé à travers la foule. Le Vengeur Masqué a poussé les concepts de valeurs et d'honneur jusqu'à leurs paroxysmes respectifs, en somme jusqu'à les rendre encore plus dangereux que leur absence totale. Son grand crédo est de combattre la violence, sous quelque forme qu'elle se présente. Et pour ce faire, il se contente généralement de dérouiller sévèrement tous les "fautifs", sans distinction avant de leur faire la morale. Après s'être fait passer à tabac, ses proies se voient donc souvent asséner des vérités-toutes-faites du calibre de : "La violanche né résout riène, sacripant dé nom dé dieux !" ou encore : "Ch'est n'est pas z-oune manière de faire, ça ! Tou est chenché être chivilizé, non ?!"
En bref, le vengeur masqué est un guignol en collant combattant la violence en tapant dessus comme un sourd. Les plus futés souligneraient déjà le manque de rigueur et de cohérence dans la démarche. Pour que les moins futés s'indignent à leur tour, il faudra leur préciser que Le Vengeur Masqué, en bon caractère soupe au lait se contente d'une vision de la violence où la découpe s'opère entre, d'une part : ceux qui la pratiquent, et d'autre part : ceux qui ne la pratiquent pas, jugeant que son rôle consiste à dérouiller les premier pour éviter qu'ils ne dérouillent les seconds. Cette vision manichéenne le pousse donc souvent à tabasser d’anonymes vieillardes au même titre que n'importe quel brigand sanguinaire, simplement parce qu'il l'aurait surprit à flanquer une gifle à un gamin ayant tenté de lui chiper du frique dans son porte monnaie, ou à mettre de copieuses roustes à d'innocents mioches s'adonnant à une bataille de morceaux de gommes comme s'il s'agissait d'un règlement de compte opposant deux gangs rivaux. Enfin, dans certains cas de figures plus compliqués que d'autre, si par exemple un valeureux marine mettait en joue un pirate alors que celui-ci rossait des passant, et en lui intimant l'ordre de se rendre, Le Vengeur Masqué, que la tempérance n'étouffe pas dérouillerait l'un et l'autre dans l’ordre qu'il jugerait le plus opportun. Tenez le vous donc pour dit : Sa conception de la violence n'a ni palier, ni limite : Elle est entière ou n'existe pas (soit un système binaire en somme). De son point de vue tout personnel, le Juste milieu n'existe pas puisque le concept de justice est un extrême en soit, ce qui la place tout à fait au bout (par exemple de ma grande ligne droite du manichéisme ), la rendant par là même imperméable au "milieu". C'est le genre de raccourcit qui permet au Vengeur Masqué de tabasser sous couleur de Justice des personnes qu'il saurait, en théorie, innocents, non seulement sans le moindre scrupule mais CARRÉMENT en tirant une grande fierté de chaque passage à tabac de ses victime qu'il croit, sinon avoir remit sur le droit chemin, en tout cas empêché de récidiver pour un bon moment. Ne lui faisons cependant pas un procès pour autant car, contrairement à la plupart des personnes qu'il savate copieusement (où à la rigueur, un bon tiers), Le Vengeur Masqué n'est animé QUE de bonnes intentions. Seulement, parfois, sa nature bienveillante devient nettement plus opaque aux yeux même des personnes au secours duquel il s'était jeté à corps perdu, simplement parce qu’il y met trop de zèle et pas assez de jugeote [HRP : sérieusement, lisez la fin de cette phrase à voix haute. On jurerait qu'il s'agit de la partie "assaisonnement" d'un livre de cuisine, mais bref].
• Histoire : Les facteurs qui ont, peu à peu, conduit le Vengeur Masqué à devenir ce qu'il est, sont légion. Dans le quarté gagnant, on trouve notamment son île natale : Drama Island. On pourrait tendre le ponpon à cette île tout en excès à l'égard de, disons, l'affinité d' Herbert pour le violet tendancieux et le latex moulant puisqu'à Drama Island, le kitch est une constante. Enfin, on ne commence pas un livre par le milieu si on veut en comprendre l'intrigue. Et Le Vengeur Masqué est mine de rien quelqu'un de franchement intriguant. En guise de préface : annonçons tout de même la couleur : Les accouchements à Drama Island sont extrêmement dangereux puisque, toute action sur l'île étant régit par les codes de la narration propres aux romans à l'eau de rose ou aux soap, ils ne peuvent se terminer que de deux manière : Soit, d'une part tout se passe pour le mieux dans le meilleurs des mondes ; Soit, d'autre part, la mère meurt tragiquement pour mettre son bébé au monde, non-sans-avoir-utilisé-son-dernier-souffle-pour-lui-donner-un-nom-avant-de-s'éteindre-définitivement-en-laissant-son-mari-éploré-seul-avec-son-bébé-alors-qu'une-demi-douzaine-de-violons-jouent-crescendo-dans-la-pièce-à-coté. Bref, la donne étant de 50/50, il va sans dire que l'accouchement est un évènement plutôt dangereux pour la mère, puisque une sur deux n'aura la chance de l'être que pour quelques secondes seulement. Cela dit, les Dramaturges (les habitants du crû), qui n'ont jamais étudié le phénomène régissant leur vie ne franchissent jamais le quatrième mur, et en conséquence de quoi, n'ont pas conscience de cette statistique pourtant vachement alarmante. Précisons enfin que dans le cas d'Herbert (et c'est ce qui le rend si exceptionnel), il y a eu un bug dans la narration (la matrice locale) puisque c'est son père qui est mort pendant l'accouchement, et que, pour couronner le tout, le chœur de violons a été remplacé à la dernière minute par un quartet de trompettistes. Enfin, voyez donc le tableau :
En plein pic-nic, alors que soleil se couchait (depuis le matin sans interruption) la mère s'était mise à entamer le travail. Son gus de mari l'embrassa alors à pleine bouche, juste après avoir sortit une sottise à la sauce locale sur "les-promesses-d'un-avenir-radieux-qui-s'ouvrait-devant-eux-avec-l'arrivée-de-ce-bébé-dans-le-tableau-de-leur-vie-auquel-il-ne-manquait-plus-qu'un-berceau" puis s'improvisa sage femme en se contentant de dire "pousse chérie" à la cantonade (oui. le travail de sage-femme n'existe pas vraiment sur Drama Island puisque tout le monde peut en faire office pour l'occasion. D'ailleurs, il va sans dire que, comme dans n'importer quel soap, on ne trouve pas de cordon ombilical. Et n'allez pas chercher de liquide amniotique non plus.) Ce fut alors qu'Herbert montrait le bout de son petit visage rougeâtre qu'un gros dysfonctionnement narratif intervint. Le père agrippa la main de sa femme et lui fit d'un air dramatique : "Aaah C'est trop dur mon amour. Je crois qu'il va me disloquer l’utérus ! Quand je serais parti, dis lui bien que je l'ait aimé tout ce temps où je l'ai porté en moi !" Puis, avant de s'en retourner vers le bébé braillant qui était finalement sortit : "Tu entends ? Je t'aimes ... Herbert." Et là dessus, il tomba raide mort, comme toutes les mères malheureuses avant lui, mortes en donnant vie à leurs bébés. A l'exception notable que Monsieur Trottenouille n'avait pas accouché. Sa femme, désormais veuve, resta alors prostré pendant quelques secondes, puis finit par récupérer le petit Herbert, le colla contre elle et se mit à pleurer à chaudes larmes alors que, non loin, quatre trompettistes entonnaient un air de circonstance de leurs instruments qui l'étaient beaucoup moins. Herbert fut donc le premier enfant de l'île élevé par une mère seule. Et par procuration, ladite mère fut la première femme à devoir élever son enfant par elle même. Seulement, si les hommes de Drama étaient, à force d'habitude, tous rodés pour élever leurs gosses sans femme à leur coté (puisqu'un homme sur deux se retrouvait fatalement veuf à la venue au monde du moindre gosse), les femmes du coin, elles, n'avaient pas vraiment l'instinct maternel ... eh bien instinctif. Elles passaient pour la plupart une bonne portion de leur journée à se pomponner, à discuter chiffons où à ragoter. Autant dire que la veuve Trottenouille eut toutes les peines du monde à se faire à sa nouvelle condition de mère, sans personne pour l'épauler. Là encore, le mode de narration propre à Drama Island, avec tout ce qu'il comporte de démesuré, poussa la pauvre dame vers une nouvelle caricature de Soap : la vile-complotrice-visant-à-assassiner-la-femme-d'un-riche-notable-avant-de-faire-la-court-à-celui-ci-pour-l'épouser-puis-le-pousser-dans-l'escalier-dans-son-pavillon-de-banlieue-et-enfin-hériter-de-son-insondable-fortune. La félonne jeta son dévolu sur un certain monsieur Brisbard, un homme ayant réussit de brillante études à l'école de Drama si réputé pour sa formation d'Avocats-Chirurgiens (oui, les deux en même temps). La femme de ce monsieur lui avait déjà donné un enfant, et y avait survécu, et le couple était, bien évidement, heureux en ménage. Un soir d'orage, une idée lumineuse frappa madame Trottenouille : Le crime parfait. Se débrouiller, d'une manière ou d'une autre pour faire tomber madame Brisbard enceinte à nouveau de sorte de s'assurer que CETTE FOIS CI, elle ne survive pas à l'accouchement. Le temps que sa mère fomente son plan, le petit Herbert allait sur ses 13 ans. Et déjà, un irascible besoin de justice l'habitait. Un besoin de justice qui, n'importe où ailleurs aurait simplement débouché sur enrôlement dans la marine (suivit d'une cruelle déception, mais c'est un tout autre sujet) mais qui, à Drama Island allait éclore sur quelque chose de beaucoup plus disproportionné et maladroitement théâtrale. Peut-être voyait-il son infortune, et le contraste qui s'opérait entre lui et tous ses petits camarades, comme une injustice en soit. Peut-être était-il tout simplement plus immature que la moyenne.
Un soir (d'orage bien évidement), au cours d'un diner mondain organisé par monsieur Brisbard, le gamin surprit sa mère la main dans le sac, au sens propre. Plus précisément, celui de son hôtesse de voisine de table, qu'elle lestait d'une pierre pour simuler le poids de son contenu (une méthode dite de "l'indiana Jones") qu'elle avait chapardé au nez et à la barbe de tous, sauf de son fils. Son butin, un paquet de préservatifs [HRP : oui, vous me direz qu'il s'agit d'un odieux anachronisme que vous auriez sans doute raison. M'enfin, Oda n'a toujours pas abordé le sujet de l’existence ou non des capotes dans le monde de One piece. Donc jusqu'à ce qu'il le fasse, le doute persiste. D'autant que le caoutchouc est un peu la matière fétiche du manga. M'enfin bref] Son larcin effectué, la félonne s'excusa auprès de l'assemblée en prétextant un repoudrage de nez (une excuse bidon dont il faut se méfier en général) puis se dirigea presto aux cabinets ou elle s'enferma le temps de réalisé la seconde étape de son odieux forfait : percer chacun des préservatifs présents dans la boite dérobée de sorte de s'assurer que monsieur Brisbard mette sa femme en cloque au moindre rapport consommé. [En cours]
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