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Sujet: De l'eau à la terre [ Solo] Lun 5 Sep 2011 - 17:39
Crist serrait les dents, son corps était très douloureux, les bleus n’allaient certainement pas tarder à apparaître. Le ventre contre la paroi rocheuse, ses longs cheveux recouvraient la totalité de son anatomie, jusqu'à ses chevilles. La toison noire avait caché naturellement les oreilles pointues, les collants contre les tempes de la créature. L’être aquatique avait acquis beaucoup de connaissance sur le monde des humains, la sirène pensait même que celui-ci n’avait plus de secret ou si peu.
Cependant, la native des eaux venait de se rendre compte d’une chose, entre la théorie et la pratique, il y avait un monde. Et malheureusement celui-ci était très vaste. Savoir que les humains se déplaçait sur leur pied et de quel manière, ne voulait pas forcement dire que c’était facile à réaliser. Comme le démontrait sa position grotesque, c’était une chance que son visage avait été épargné. Ainsi la néréide venait d’apprendre à ses dépends que ce n’était pas si simple, surtout parce que la nymphe avait oublié quelques détails assez conséquent. Comme le fait que jusqu'à son trentième anniversaire, ses jambes n’existaient pas. Un nourrisson ne pouvait marcher dès sa naissance et c’était également son cas. De plus, le poids de son corps étaient totalement différent, dans l’eau, son organisme pouvait peser le quart d’une tonne mais tout était ‘’léger’’ dans l’élément. Même si sa personne devait faire beaucoup moins avec ce nouveau corps, l’ondine ne s’était jamais mouvée sans l’aide de l’océan.
S’appuyant contre ses bras, l’être mythologique, essaya de se tirer vers le fond de la falaise, afin de ne plus être en contact avec l’eau marine. Ses premiers pas dans le monde avait été assez difficile, pour cette raison, le rocher était trempé et l’hybride avait de suite récupéré ses nageoires. Gardant un soupir dans sa gorge, les yeux verts mordorés jetèrent un coup d’œil en arrière. Si le découragement avait fait partie de ses défauts, il se serait violement abattu. Parce que la native des océans n’avait fait qu’une dizaine de mètre et l’épuisement se ressentait dans tous ses muscles.
Un autre problème que la sirène n’avait pas prit en compte, la température, or aucun vêtement ne recouvrait son corps. Heureusement les épais de cheveux lui donnait un peu de chaleur, surtout que sa personne était à l’ombre à cause des rochers. Pourtant, sa nuque commençait à chauffer avec la montée du soleil. Ne pouvant rester ainsi sur le sol, la naïade fit en sorte s’asseoir et ce ne fut pas sans mal, puisqu’une fois de plus, l’être sans écaille retomba contre la pierre.
-« Vous foutez quoi ? » Demanda une voix derrière la native des eaux. Au prix d’un nouvel effort, sa tête se tourna vers la personne qui venait de lui adresser la parole. Celle-ci n’avait d’ailleurs pas la même sonorité que sous l’eau.
Crist ne répondit pas, une fois de plus, réalisant que si l’écriture et la lecture lui était acquise, pour la formation de mot, ce n’était pas le cas. Le langage des habitants sous-marin, n’était pas tous à fait le même que celui des humains et c’était son premier contact avec un bipède.
-« Bah alors ? » Insista l’homme, une main sur sa hanche alors que l’autre tenait fermement une canne à pêche qu’il tenait sur son épaule. Autour de son poignet droit, celle contre son corps, se trouvait un seau d’eau qui était plein. Cette vue n’était pas pour rassurer la créature des océans. Un froncement de sourcil ne tarda pas à déformer les traits du pécheur.
L’être des abimes ouvrit la bouche puis la referma, ressemblant un peu à un poisson. Secouant la tête, la nymphe monta ses mains à ses lèvres afin de mimer qu’aucun son n’en sortira. La connaissance du langage des signes allait peut-être l’aider, en espérant que celui-ci comprenne.
-« Tu causes pas ? » Questionna l’homme en portant sa main libre sur le sommet de son crâne dégarni, grattant celui-ci, signe d’une grande perplexité. Il n’eut qu’un hochement de tête comme réponse et le grognement qui sorti de la gorge prouvait que la situation n’avait pas l’air de lui plaire.
Crist attendait la suite, ne sachant pas ce qu’allait faire le marin, si celui-ci allait l’aider ou au contraire la laisser à son sort. L’un comme l’autre convenait à la nouvellement bipède.
-« Tu sais pas ou tu veux pas ? » Interrogea l’humain au bout de plusieurs minutes de silence, comme s’il avait été prit subitement d’un doute.
Une fois de plus l’être dévêtue, se contenta de faire des signes pour se faire comprendre, en espérant avoir un peu plus de succès. La sirène n’osait faire réellement de son, de peur de se qui pourrait sortir de sa bouche. Puis l’apprentissage à la parole ne se faisait pas en quelques secondes. Même, si celui-ci était proche de celui des être aquatique, au niveau sonore, cela ne devait pas être le cas. C’était ça surtout qui l’empêchait de dire le moindre mot.
-« Bon…j’vais faire quoi moi ? » Demanda à lui-même le quadragénaire alors qu’il passait sa main droite le long de son menton, comme s’il caressait une barbe mais celui-ci était inexistant.
Finalement, comme si une lumière venait de s’allumer dans son crane, une légère rougeur naquit sur ses joues. Il ne tarda pas à s’accroupir et déposa avec délicatesse sa canne à pêche puis le seau. D’un geste de l’épaule il fit glisser l’épaisse veste marron qu’il avait sur le dos. Se retrouvant dans une salopette bordeaux avec des bottes qui lui montait au dessus des chevilles de couleur brun clair. Le manteau dans la main, il s’approcha avec lenteur vers l’être à ses pieds et la plaça sur ses épaules. L’homme calma un sursaut quand il constata que la peau était fraiche, elle n’était pas froide mais comme si elle venait d’émerger de l’eau alors que le corps était sec. Un froncement de sourcils, vint tirer une grimace au brave homme.
-« Bouge pas ! » Grogna-t-il vers l’être à semi-étendu sur le sol. Sans dire un mot de plus, ni même un regard il se dirigea vers la bateau un peu plus loin. Mettant ses mains en porte voix, il ne tarda pas à beugler, tirant un sursaut à la créature marine.
-« Pablo, Paul, ramenez-vous ! Maintenant ! »
Dans les minutes qui suivirent deux hommes à la carrure imposante sautèrent sur le bord du rocher, se lançant un petit regard, ils rejoignirent ensuite l’adulte. Le premier était habillé d’un pull blanc avec des rayures jaune et portait un pantalon en toile beige. L’autre avait un débardeur jaune et un pantalon blanc, un foulard rouge autour de la gorge. Parfaitement identique avec leurs cheveux bruns et les yeux marron, il ne faisait aucun doute que ses deux là, étaient de la même famille.
-« Quoi, Pa’ ? » Demandèrent à l’unisson les deux colosses, un aillant la voix très grave tandis que l’autre très aigue, faisant un curieux mélange.
-« Y a une petite demoiselle, qui faut ramener au port »
-« Naufragée ? » Questionna avec intérêt le plus petit, jouant avec une mèche de cheveux, tandis que l’autre enserrait son col, refermant la tirette pour que le froid ne s’insère pas.
-« J’en doute » Répondit le pécheur en jetant un coup d’œil vers la créature qui avait sagement obéît et n’avait pas bougé.
Ce n’était pas comme si Crist avait voulu écouter bien sagement l’homme qui venait de poser sa veste sur ses épaules. Simplement que l’hybride ne pouvait pas bouger, son corps refusait de se mouvée.
-« Je dirais un poisson qui a perdu ses écailles » Conclu avec un sourire le marin, caressant de nouveau son menton plusieurs fois, comme s’il lustrait une barbe. –« Allez ! Soulevez-moi ca ! »
Comme un seul homme, les deux géant se dirigèrent vers le corps dévêtu, un saisissant le haut du corps tandis que le deuxième les jambes. Aucun cri ne sorti de la gorge de la créature des mers mais la surpris naquit dans ses yeux ainsi que la peur. C’était la première fois qu’elle s’aventurait en dehors de l’océan. L’habitante des limbes avait cru à un meilleur accueil, découvrant le vrai visage des humains, celui qui n’avait rien avoir avec les récits de son père.
L’être mythologie fut lancé avec force contre une des banquettes des bateaux, sa tête frappa contre le bord de celui-ci. Aucun sang ne s’écoulait de son crane mais une bosse allait certainement naître. Se recroquevillant dans un coin, tirant le morceau de tissus pour avoir un peu plus de chaleur, ses jambes recouvraient sa maigre poitrine. Le monde des humains étaient très différents, l’aventure ne commençant pas tellement comme la fille des océans l’avait prévue.
Crist Wather Personnalité
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Sujet: Re: De l'eau à la terre [ Solo] Sam 17 Sep 2011 - 23:29
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Crist secoua la tête ne pouvant rester sans rien faire dans le bateau, l’être des abimes, alors que l’ignorance s’abattait dans son esprit concernant ce qu’adviendrait de son corps. Le marin avait découvert sa nature et ce n’était pas quelques choses de positif. Se hissant à l’aide de ses bras sur la banquette, la créature des océans chercha un hublot qui pourrait lui indiquer quelle direction prenait le navire. Se rappelant que le rocher était au beau milieu des mers, l’exercice allait se révéler particulièrement difficile. La sirène avait espéré pouvoir jouer l’humaine, sautant de rocher en rocher et regagner un rivage ou alors demander de l’aide à un bateau qui passait. Ce n’était que maintenant que l’hybride réalisait la naïveté de ses pensées ainsi que la faille de taille dans son plan. Parce que la vie sous-marine et terrestre n’étaient pas du tout la même. Arrivant enfin à la hauteur de la fenêtre, l’être dénudé pouvait apercevoir les eaux et le ciel, le vol des mouettes ne l’aidaient pas vraiment. Puisqu’il semblait que ce soit un bateau de pêche. Cherchant comment ouvrir la vitre, afin de voir si son corps pouvait se faufiler à travers le trou et regagner ainsi la mer.
Cependant, la brune n’eut pas l’occasion de prendre son envol directement, les bruits de pas devant la porte de la cabine, força la sirène à redescendre sur le sol. Ne voulant pas être prit sur le fait, dans une tentative de fuite, un risque de voir l’attention autour de sa personne renforcé. La porte ne tarda pas à s’ouvrir en grand, laissant entrer le marin, celui-ci avait un sourire sur les lèvres. En quelques enjambées, il se trouva près du corps recroquevillé contre la banquette. Saisissant le visage blanc entre ses doigts, il contempla les yeux mordoré sans enlever le rictus de ses lèvres. Ne tarda pas à approcher un peu plus le bord de ses mains et força la créature à montrer les dents. Dans un réflex, Crist essaya de le mordre, les dents aiguisées manquèrent de peu la chair. Par contre, le loup de mer, lui envoya un claque forte, au point de lui faire tourner la tête. Les longs cheveux noirs glissèrent dans le mouvement brusque, dévoilant ainsi les oreilles pointues. L’homme resta bouche bée alors qu’il secouait sa main, il y avait mit toute ses forces ainsi il avait mal au poignet. Il ne regarda même pas si la sirène avait réussi à mettre ses dents sur sa chair, il recula d’un pas maladroit, ne pouvant lâcher des yeux de l’anomalie. Le regard doré à travers les mèches n’était pas étranger à ce revirement stratégique. Ce n’était que parce que la native des eaux ne savait pas se déplacer correctement, ainsi que réduirait ses chances de regagner l’océan, que l’humain était encore entier. Crist n’était pas une bonne âme, cela ne serait qu’une faible compensation pour que le bipède qui avait osé toucher son corps.
***
Le pêcheur s’empressa de quitter la pièce, une fois le rempart en fer entre lui et la créature des mers, les tremblements qui l’avait saisi ainsi que sa respiration haletante se calmèrent. Il mit le plus de distance possible avec l’être des abimes en se dirigeant vers la pièce commune. Afin d’avoir une petite conversation avec ses fils, l’effroi habitait encore son regard et une légère trace de dégout aussi. Alors qu’il refermait la porte derrière lui, blanc comme un linge, un sourire vint finalement se hisser sur ses lèvres.
-« Qu’est ce qui a Pa’ ? » Demandèrent les frères en même temps, un peu intrigué par l’attitude de celui-ci.
-« Nous avons une hôte très spéciale les enfants ! »
-« Spéciale ? » Répondirent-ils dans le même ensemble
-« Cette petite à les oreilles pointue. Une vraie anomalie »
-« Tu veux qu’on la relâche ? » Questionna Paul, en se laissant tomber sur la banquette, un peu de déception dans la voix. Pablo quand à lui, venait de sortir de sous son débardeur, un couteau, qui était attaché à sa ceinture jusque là. Jouant quelques secondes avec l’arme dans sa main, la lançant et la rattrapant avec facilité, un rictus sur les lèvres.
-« J’peux lui faire des oreilles normal, si tu veux »
-« Imbéciles ! Elle est inestimable ! Y doit pas en avoir deux comme ça ! »
-« T’es sûr? » Insistèrent une fois de plus, les deux jeunes adultes, d’une même voix.
-« Absolument »
Les deux frères se regardèrent avant d’hausser les épaules, ils n’avaient jamais vu de sirène avant et ils doutèrent que ce soit le cas de leur père, mais ils se contentaient d’obéir après tout. Le pêcheur laissa un sourire orner ses lèvres alors qu’il se dirigeait vers la barre, il fit plusieurs pas et se retourna rapidement vers ses fils.
-« Qu’est ce que vous foutez encore là ? Vous voulez qu’elle s’échappe ou quoi ? »
-« Elle peut à peine se déplacer » Marmonna le plus jeune en s’activant quand même, ainsi, il n’eut aucun éclat de voix à sa remarque.
Pablo n’ajouta rien même s’il n’en pensait pas moins. Ne voulant pas passer par-dessus bord à cause de la mauvaise humeur du marin, les deux jeunes hommes, s’empressèrent de rejoindre la sirène.
***
Crist garda un grognement dans sa gorge, attendant que les pas s’éloignent de la cabine, l’être des eaux avaient commencé à ramper vers le hublot. L’hybride avait ouvert la fenêtre et réussir à passer ses mains ainsi que sa tête. Le grand saut n’était plus loin mais ce fut sans aucune douceur que la néréide fut tirée en arrière. Manquant de s’assommer sur le rebord, ses jambes étaient douloureuses ainsi que sa taille. Si, l’être marin avait pu reprendre sa vrai forme, son poids aurait était trop important pour perdre son ébauche de liberté. Par contre son crâne frappa vraiment la banquette, une belle bosse en perspective. Un regard assassin tétanisa sur place les deux frangins, qui restaient à une distance assez respectable. Le soupir de soulagement coincé dans leur gorge.
La naïade allait devoir attendre avant de pouvoir goûté à la liberté, portant la main sans palme à sa tempe, se fut avec une grimace que l’être marin, observa le liquide carmin. Les deux idiots ne l’avait pas raté, l’hybride ne donnait pas cher de leur peau, si ceux-ci s’avançait un peu trop. Un rictus vint sur ses lèvres en pensant que justement, il y aurait un moment ou les deux jeunes hommes devraient la porter pour l’extraire de la cabine. La merveille des océans put voir un frisson saisir les deux jeunes adultes mais ils restèrent quand même droit et essayant de cacher leur malaise. Fermant les yeux pour mimer l’inconscience, Crist du quand même lutter pour ne pas vraiment s’endormir.
Bercée par le bruit de l’eau, ce fut avec un certain agacement que la sirène constata que le sommeil l’avait bien emporté. Ouvrant un œil puis l’autre, ce fut avec satisfaction que la fille des océans pouvait voir que les deux colosses s’étaient relâchés. Le plus jeune lisait tranquillement un magasin alors que son aîné était occupé à passer une sorte de bâton avec une boule sur la lame de son couteau. L’être aquatique nota de se méfier particulièrement du plus grand. Avec le plus de discrétion possible, l’être marin se hissa vers la banquette pour rejoindre la fenêtre. Manque de chance, ce fut à cet instant précis que le maitre à bord rentra dans la cabine.
-« Paul, Pablo ! On accoste ! Faites gaffes à la petite»
Comme un seul homme, les deux hommes cessèrent leur activité pour approcher l’être non-écaillé. L’un enserra ses jambes toutes neuves tandis que l’autre ses bras, restant étrangement calme. Crist attendait de savoir où, ses humains l’avaient conduit. Le vent surpris son corps dénudé ainsi que les cris et le bruit environnant. L’agitation était palpable dans cette ville, ses yeux mordorés arrivent à accrocher le nom de l’ile : Sabondy. Un frisson qui n’avait rien avoir avec le froid, malgré son absence de tenue, saisi le corps de la sirène. Son père lui avait souvent dit, que cet endroit était l’enfer sur terre. Même les humains la craignaient comme la peste, du moins, une certaine partie d’entre eux. Ce n’était pas le cas des différents marchands bien entendu. Ne voulant pas que ses premiers dans le monde des humains, ce poursuive de la sorte, la naïade commença à se débattre. Ses jambes, ses bras, son tronc, la légende vivante remuaient.
Un sourire de victoire vint fleurir sur les lèvres de la sirène, alors qu’a force de bouger, ses deux porteurs lâchèrent prise. Accueillant l’élément qui l’avait vu naître avec plaisir, l’ondine s’enfonça un peu plus dans l’eau du port. Une queue écaillée et argentée ne tarda pas à rependre sa place, vérifiant rapidement si aucune plaie n’avait été faite sur son corps. La néréide était quand même tomber sur le bord du pont, avec une légère grimace, l’être des océans remarqua une balafre sur son estomac. Ne pouvant rester plus longtemps, dans une zone aussi dangereuse, l’être des abimes se mit à nager vers la sortie du port mais son avancée s’arrêta assez rapidement. Devant resté discrète la créature des océans n’était pas partie assez vite et un filet venait de lui tomber dessus.
-« Bien joué Pa’ » Hurlèrent les deux garçons vers le petit bateau qui venait de lancer son filet, occupé à remonter sa cible, non sans mal, vu que la métisse pesait quand même un quart de tonne.
-« Restez pas planté là ! Allez chercher du renfort ! On a déjà failli la perdre avec vos conneries »
A peine l’ordre crier, l’activité reprit autour du bateau de pêche. La rumeur se rependit comme une trainée de poudre, bientôt, toute l’île sut que le ‘’vieux’’ Pierre avait capturé une sirène. Crist avait beau se débattre, ses doigts palmée n’arrivèrent pas à détruire le filet. Donnant des coups de queue afin de regagner sa liberté, malheureusement, malgré le bain forcé des marins. Celui-ci ne s’enleva pas et la nymphe des eaux s’écroula après un coup de feu, suivit par quatre autres. La respiration haletante Pablo, venait de tirer une fléchette anesthésiante. Pour être sur que le monstre marin ne se réveil pas, il avait tiré plusieurs fois.
-« On en fait quoi ? » Demanda celui-ci en s’approchant doucement, de peur quand même que la brune se réveille.
-« Les gars, ramenez vous ! » Gueula-t-il vers les marins qui s’étaient rassembler autour du navire, ne sachant pas dans combien de temps, l’être mi-poisson, mi-femme, reprendrait une forme plus facilement transportable et enlever le filet de pêche n’était plus envisageable.
-« On va attendre le plus offrant, bien sûr » Répondit enfin le marin à son fil alors qu’il ordonnait d’un mouvement de la main, que c’était ‘’bon’’.
***
La première chose que ressenti Crist en ouvrant les yeux, fut un mal de crâne tenace. Portant sa main à sa tête son geste fut brusquement arrêter. Déjà parce que le bruit des chaines se répercuta dans sa boite crinière comme si la créature se trouvait au milieu d’une grotte, avec un très bon écho, puis parce que l’ensemble d’anneau, ne lui permettait pas plus de mouvement. Clignant plusieurs fois des paupières, les yeux mordorés virent des planches en bois. La main sur le sol, le tintement malmena un peu plus la créature mais un besoin de savoir, où l’ondine était exactement fut plus fort. Dans le brouillard qu’était encore sa vision, la néréide aperçut des barreaux. De toute évidence, l’habitante des mers, était dans une cage, dans une pièce avec une faible luminosité. Ne pouvant voir de toute façon, plus loin que le bout de son nez. L’hybride observa son corps, celui-ci était douloureux et étrangement lourd, bien plus que lorsqu’il avait connu l’air libre. Avec un certain étonnement, l’être des abimes découvert des menottes, auquel étaient attaché des chaînes qui descendait jusqu'à ses jambes, auquel, il y avait également des bracelets de fers. Tous ses mouvements en étaient ainsi entravés. Un grondement ne tarda pas à retentirent dans la pièce, ajoutant à ses maux de tête. Pourtant, la naïade ne pouvait rien y faire, vu que le bruit disgracieux venait de son estomac.
Subitement, la porte s’ouvrit laissant la lumière entrer dans la pièce et rendant momentanément aveugle la sirène. Pourtant, la nymphe entendit distinctement une voix emprunte d’une certaine douceur mais pourtant très grave.
-« C’était vraiment nécessaire ?»
-« Bien sûr ! Elle a déjà failli nous échapper plusieurs fois » Répondit la voix de l’homme qui l’avait capturé.
-« Je la prends ! » Tomba comme la foudre, une voix légèrement grave, un peu cassée mais d’où ont devinait un certain charme. Les mots étaient clairs, limpide même, une certaine détermination qui n’accepterait aucun refus. Cette voix arracha un frisson à la créature marine.