- Présentation du joueur IRL -
• Prénom : Etienne.
• Age : 22 ans, mais presque 23 hein...
• Homme/Femme/Okama : Le prénom est un indice non ?..
• Comment avez vous connu le forum : Rp + One Piece sur google.
• Combien d'heures vous vous connectez par jour : Variable en focntion des CDD et de la motivation.
• Tes Mangas préférés : D Gray Man, Übel Blatt, Jusqu'à ce que la mort nous sépare, Yureka ; One Piece en anime uniquement.
• Ton personnage préféré dans One Piece : Braham, Barbe noire, Moria.
• Ce qui t'as motivé à venir : J'aime bien le RP et j'aime bien One Piece, ne cherchez pas plus loin.
• Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : RP depuis 5 an sur un forum qui est tombé en désuétude il y a quelques mois. Depuis je suis à la recherche d'un ou plusieurs nouveaux forums où je puisse poster pour me détendre, j'en ai trouvé un ou deux autres mais celui ci est le plus ancien et le plus fréquenté.
Pour les jeux de rôles papier j'ai plus d'expérience, je suis joueur depuis 14 ans et maître de jeu depuis 12 ans sur des jeux de rôles tous univers et tous modes de jeu confondus ; et je suis aussi un membre d'une association active de jeux de rôles dans ma ville.
• Hobbys : Rp et jeux de rôles justement.
• Autre(s) : Je suis le meilleur mais personne ne me croit jamais...
- Présentation du personnage -
• Nom & Prenom : Daisuke Shimaru, mais c'était dure, je comprends que vous posiez la question.
• Surnom : "La Lame Cachée".
• Age : 26 ans depuis peu.
• Race : Humain.
• Camp : Pirate.
• Orientation psychologique : Totalement neutre mais avec de fortes tendances empathiques. J'entends par là être influençable par les personne ou l'équipage que je pourrai rejoindre et ainsi m’amarrer aux idéaux de mes futurs compagnons.
• Métier/Spécialité : Musicien, cartomancien.
• Pouvoir demandé : Le fruit du démon Kaichuu Kaichuu No Mie ( fruit des poches - paramécia de niveau 2 ).
• Rêve(s)/But(s) du personnage : Parcourir de long en large le plus grand océan du monde.
• Code présentation :◘ Description Physique : Tout à fait au naturel, on ne peut pas dire que je suis foncièrement beau, mais j'ai un passé aussi, et j'ai appris dans celui ci a prendre soin de moi ( me maquillant même parfois quand les conditions peuvent m’être défavorables ) et surtout à faire usage de mon charisme ; c'est en quelques sortes l'atout des hommes de scène et je sais en profiter. En résumé, on peut dire que mon attitude combinée à mon physique font de moi une personne élégante.
Mais venons en a un peu plus sur les détails. Je suis grand sans trop l'être, mesurant sans doutes un peu plus d'un mètre soixante-dix, et je pèse 70 kilos. Mais attention, n'allez pas chercher la moindre trace de graisse, le moindre embonpoint : comme je l'ai dis je prends soin de moi et cet hygiène de vie passe aussi par un entrainement régulier ; entre mes muscles saillants et mes abdos de professionnel mon physique pourrait faire craquer certaines dames parmi les plus superficielles.
Ensuite, j'ai les traits fins, élégants, et presque androgynes. Le teint pâle, symbolique de mon île natale, mais ça aussi j'aime à l'entretenir - je trouve que ça me donne un genre - avec des yeux marrons tout ce qu'il y a de plus classiques.
Pour mes cheveux ils sont d'un naturel blancs-argentés aux racines et tirant rapidement vers le noir alors que les pointes s'approchent, là encore on peut parler de génétique car toutes les personnes de ma famille ont les mêmes... Exactement... Mais moi je me suis toujours senti original et cette symbolique m'a perturbée.
Du coup j'ai tout changé, de la coupe de cheveux à leur couleur, tombant dans l'azur : ma couleur favorite.
On en termine avec mon style vestimentaire. Bien que je me change souvent ( hygiène oblige ) je garde des grandes lignes, des thèmes que je trouve agréables.
Pour ce qui est de la couleur, je reste sur un judicieux mélange entre le bleu clair et le vert léger, pour les symboles je préfère des dessins souples et gracieux ( comme moi ) comme des vagues, des tiges de bambou, des fleurs, etc...
Mes hauts sont amples, avec de larges manches faciles à enlever, tout simplement parce que ça facilite l'utilisation de mon pouvoir à son plein potentiel ; par contre, à partir de la ceinture tout devient plus serré. J'utilise une ceinture, des protections de cuir pour les jambes et des tabis, tous soigneusement lassés. Toujours pour une même raison : le combat, ma technique est grandement basée sur la mobilité et l'agilité.
◘ Caractère & morale :Je suis au début de tout ; de mes aventures, de ma renommée, de mon histoire, et dons je suis un peu comme un gamin dans un grand magasin de jouet.
Même si je suis d'un naturel assez actif, j'ai été transcendé par la situation actuelle à tel point que ma condition physique s'en ressent : je dors peu et je vie à deux-cent à l'heure, toujours sur la brèche j'aime être de toutes les actions et aussi de tous les combats.
Ensuite et c'est à la fois une condition et une cause de mon hyperactivité, je suis vraiment très curieux, je m’intéresse à tout ce qui peut me tomber sous la main et faisant mien un bon nombre de livres sur des sujets tout aussi diversifiés. Est ce que ce trait de caractère - presque maladif - est une des raisons qui m'a poussé à prendre la route, à sortir du chemin qu'on voulait me tracer ? A n'en pas douter oui mais il y a bien autre chose, un détail qui m'a toujours affecté, un sentiment étrange que j'ai du mal à décrire...
Je me suis toujours sentis spécial. De l'orgueil ? Peut-être en effet... Mais c'est étrange, c'est comme si une petite voix à l'intérieur de moi me donnait des indications, amplifiait mes sentiments ou mes ressentiments les plus forts. C'est ça qui m'a incité à tout bousculer dans ma vie, à tout mettre à bas pour aller de l'avant.
C'est étrange dit de cette manière... Avouer que j'ai une petite voix dans ma tête qui m'indique et me conseille on pourrai me prendre pour un fou, mais peu m'importe en réalité : je sais qui je suis, je sais ce que je fais et même si mes choix peuvent paraitre déraisonnables je suis persuadé d'en avoir le parfait contrôle.
Personne ne pourra me convaincre du contraire.
On termine avec un dernier point qui est cette fois plus dans ma façon d'être que dans ma façon de penser.
Je suis un show-men ! Un homme de scène, un musicien et un bateleur expérimenté qui aime avoir un public, être sous les regards et que des gens puissent constater de ce que je sais faire, de ce dont je suis capable. Si un jour je deviens pirate je me rend compte que ce serra loin d'être bon pour ma discrétion, mais c'est une telle habitude maintenant que ça m'est devenu vraiment indispensable.
◘ Histoire :J'ai déjà pas mal parlé de génétique et d'hérédité mais, en commençant mon histoire par ma naissance, j'étais obligé d'y repasser. Mes deux parents sont originaires de Grand Line mais de deux îles différentes, ma mère de l'île de Shipuu et mon père de l'archipel de Sabondy. Ils ont tous deux leur propre histoire mais j'avoue ne pas les connaitre en totalité. Ce que j'en sait c'est que ma mère, elle, était la fille d'un pirate qui a été arrêté sur cette île désertique justement et emprisonné ; mais sa fille n'a pas été inquiétée puisqu'elle était alors trop jeune et qu'elle était alors tombée dans le quota de bienveillance des soldats : il lui ont permis de s'échapper tandis qu'il incarcéraient dans la prison de l'île tous les membres de l'équipage paternel. Quand à lui, c'est un ancien esclave, recherché avant cela pour un peu moins de 20 000 berrys, mais son maître a été pris entre les feux de la marine et des pirates, excités qu'ils étaient par leur arrivée à la fin de Grand Line, et il est depuis lors passé pour mort.
Et ils se sont retrouvés à l'endroit où je suis moi même né en fait, ma mère la première, mon père des années plus tard, et leur histoire à eux se termine presque ici avec les habituelles tirades ou presque : "ils vécurent heureux" et "ils eurent un enfant unique".
C'était moi - si tant est qu'on ait besoin de préciser - et c'est donc là que je vais commencer avec une localisation.
Mais pas si simple que ça à vrai dire... Pour la simple raison que l'endroit d'où je viens n'est pas banal.
Ceux qui l'ont fondé l'ont appelé le "Sea-rcus" - je sais, moi aussi je trouve ça nul ! - mais au moins ce nom a le mérite d'être explicite, il s'agit bien d'un cirque peuplés de bateleurs itinérants à la simple exception qu'au lieu de se borner aux frontières d'une seule et même île ils ont monté le chapiteau sur une embarcation de grande taille, y vivent, et s'en servent pour traverser les océans. Depuis ce navire le monsieur loyal ( mon "grand-père" qui n'en avait en fait que le nom ) recrutait les désespérés, les laissés pour comte qui juraient alors de se plier à leur rythme de vie un peu particulier.
Mais moi je suis une des rares exceptions - la seule à ma connaissance d'ailleurs - qui n'a pas eu le privilège de pouvoir choisir ; étant né en ces lieux, je n'ai pas eu le droit de me renfrogner ni de contester : ma présence était héréditairement justifiée.
Ça peut sans doute expliquer le manque de motivation que j'ai depuis que je suis en âge de raisonner...
Oui, le fait est là, je n'ai jamais vraiment aimé cette vie là, répéter inlassablement les mêmes gestes, les mêmes numéros, ce n'étaient pas pour moi. Depuis que mon âge se comptait avec deux chiffres j'ai eu d'autres ambitions, je voulais partir, voyager, vivre autre chose que la monotonie à laquelle on m'avait forcé.
Toujours lié à cet état, à ce ressentiment que je gardais en moi, j'ai fait beaucoup de choses sur ce navire un peu particulier : le besoin de changement me poussant à essayer toujours plus de carrières.
J'ai fait l'acrobate un temps, le clown le lendemain, je me suis occupé et j'ai soigné des animaux sans pousser cet art jusqu'à les dresser, j'ai appris à lancer des couteaux, à jouer de presque tous les instruments qui passaient à portée, je maîtrise la voyance, j'ai des bases en prestidigitation, et ainsi de suite ; la liste pourrait continuer en étant plus détaillée mais vous avez déjà une bonne idée il me semble.
Je vais relever une seule chose, une seule fausse note dans ma partition, la seule chose pour laquelle mon attrait n'a jamais faiblit : l'art du combat. Je ne saurais pas dire si c'était un choix réfléchis au vu du futur que je m'envisageais ou bien si c'était simplement parce que j'étais doué pour cependant j'ai appris tout ce qu'on pouvait m'apprendre sur ce sujet dans les limites que m'imposaient ma vie de nomade.
La chance était de mon côté à bien y repenser : le cirque est un des rares lieux au monde où se retrouvent des pirates, des maîtres d'armes et autres fugitifs de tous les horizons et qui étaient tous ravi de transmettre à leur "petit frère" leurs connaissances en la matière.
Mais ces anciens récits sont éculés, il nous faudrai passer à du plus neuf, du récent à dire vrai : ce sont même ces derniers évènements qui m'ont menés à là où j'en suis maintenant.
Moi et ceux qui se disent ma "famille" ( avec ou sans liens du sang ) étions alors sur les mers de West Blue, nous voguions sans autres ambitions que de vivre nos vies. Pas une seule île se profilait à l'horizon, mais il ne fallait bien entendu pas attendre longtemps avant que ça change ( sinon expliquez moi l'utilité que j'aurais à le raconter... ).
Un cri dans un premier temps, celui de la vigie nous annonçant qu'une voile se détachait de l'étendue d'eau cristalline, une voile noire, autant que son pavillon, et un crane pour tout emblème.
Les pirates ne nous font pas peur - au cas où vous vous posiez la question - après tout, plusieurs de nos membres en avaient justement été et nous n'étions pas agressifs du tout. Nous saurions nous défendre le cas échéant.
La procédure était donc lancée. Nous faisions toujours pareil, que ce soit en approchant d'une île ou d'un simple bateau.
Premièrement c'était aux rameurs d'entrer en scène, ils dirigeaient le cap en ligne droite vers la cible.
Ensuite c'était aux artistes - moi y compris - de se mettre sur le devant de la scène ; musiciens, cracheurs de feu, danseuses, petits animaux, acrobates, tous se lançaient dans leurs spécialité pour seulement attirer l'attention de nos futurs hôtes, le but étant de les faire monter à bord et de courtoisement leur proposer un billet pour l'intérieur du chapiteau où se trouvaient les meilleurs numéros.
Et puisque j'étais justement dans cette première ligne, j'ai put repérer ce qui clochait.
Habituellement, notre approche attirait les curieux, les regards ébahis de personnes qui ne s'attendaient clairement pas à nous trouver en des lieux si incongrus.
Mais là personne. Comprenez moi bien : il y avait du monde sur le pont, mais tous étaient suffisamment affairés et pressés pour ne pas nous accorder la moindre attention.
Interloqué, je plissais les yeux pour mieux y voir et tendant l'oreille pour essayer de percer le brouillard sonore de notre partition et c'est là que je le perçu. Un sifflement, s'amplifiant encore et encore. Je en l'avais jamais entendu mais bizarrement je savais ce que c'était.
Je fis brusquement volte-face pour crier à tous ceux qui étaient là mais mes paroles furent couverte par les éclaboussures : le boulet n'était pas tombé loin.
A renfort d'ordres lancés de toute une voix et de grands gestes explicites les navire se mit à reculer, mais il m'était impossible de faire ce qu'on me demandait ; mon "grand-père" me mit une main sur l'épaule alors que d'autres tirs broyaient les vagues comme du pain dur, il voulait que je me mette à l'abri en même temps que les autres.
Tout simplement impossible. Je n'arrivais pas à détacher mon regard de cette scène : c'était le plus captivant des spectacles auquel je n'eus jamais assisté.
Je compris vite que quelque chose n'allait pas : ce n'était pas nous les cibles.
Tout d'abord parce qu’il faudrait réellement être le plus mauvais canonnier du monde pour rater un objectif si gros et si proche, ensuite parce que les pirates n'étaient toujours pas tournés vers nous.
Je suivis la trajectoire logique et vit un navire sous-marin portant le blanc et le bleu de la marine qui avait sortit ses batteries et ouvert le feu sans même de somation. Le cirque était en quelques sortes au mauvais endroit à ce moment là.
Bang ! La riposte avait été efficace. Alors que tout l'arsenal loyaliste s’acharnait depuis plusieurs salves, il avait suffit d'un seul et unique tir pour que les forbans fassent mouche et une épaisse fumée se détachait du submersible.
C'était étrange puisque je n'étais alors même pas un figurant, juste un genre de petit voyeur qui prenait un plaisir abscons à voir des personnes éveiller la peur chez leurs ennemis, de les faire souffrir. Un étrange frisson me vrillait l'échine de bas en haut.
La bataille ne dura que quelques minutes, mais j'en avais savouré chaque secondes comme si c'était les dernières. Les deux embarcations étaient fumantes et délabrées, à tel point que pour quelqu'un qui n’arriverai qu'à cet instant il serrai impossible de déterminer qui avait sortis son épingle de ce jeu macabre.
Cependant je savais que la victoire revenait aux marines dont le nombre de canon avait finit par payer.
Il fallait que j'y aille !
Comme poussé par une force éthérée je me suis mis à courir, droit vers le hangar où nos chaloupes étaient amarrées. Je vous passe le voyage comme mon abordage, mais ce que vous devez savoir c'est que j'étais monté sur le navire pirate. Je marchais seul au milieu des blessés et des morts, regardant les traces des aventures et celles du combat, sans rien dire ni rien faire. Il n'y avait rien d'exceptionnel mais j'étais tout de même fasciné. J'avais longtemps sentis cette excitation du départ, cette soif de conquête et d'aventure mais maintenant, au milieu de ce charnier, je savais que ma vie en serrai faite depuis cet instant précis.
J'étais devenu un pirate.
Et ma première leçon dans ma nouvelle vie allait être celle là : la curiosité a d'autres aspects que ses avantages évidents.
La marine n'allait évidement pas laisser une caravelle pirate au milieu des flots comme ça ( maintenant je le sais... ) et ils montèrent à bord juste après moi, me braquant de leurs fusils et m’ordonnant de me mettre au sol.
La surprise aidant, j'exécutais et, avant même de comprendre l'ordre qui m'était donné, je me retrouvais les mains liées dans le dos par des menottes de fer, et bâillonné avant de pouvoir me justifier.
Je savais que je pouvais m'en sortir en faisant appel à mon fruit du démon mais mes ennemis étaient beaucoup trop nombreux, d'autant plus que je ne connaissais pas leurs capacités.
J'attendrai la bonne occasion pour m'en sortir, je resterai proche de mes nouveaux ennemis et nous verrons plus tard ce qu'il en ressortirai.
Une suite ?
Elle viendra mais même mes arcanes elles mêmes ne peuvent tout révéler...
• Exemple de post RP :Cent ou deux cent ? J'avais arrêté de compter... Mais tous étaient morts...
Un nouvel éclair fendait le ciel nocturne, ils semblaient se rapprocher.
La pluie tombait à grosse gouttes, se mélangeant à mes larmes. C'était stupide... Pourquoi pleurer en une telle situation ?.. J'ai toujours tout eu pour moi : j'ai vécu une vie entière en ne suivant que mes rêves et mes désirs, en n'écoutant rien d'autre que mes impulsions ; et maintenant qu'elle allait se finir je me retrouvais en larmes, perché sur une gargouille au sommet de la plus haute des tours de ce château.
Je trouve ça stupide...
Au loin j'entendais déjà les pas pressés des soldats qui traversaient la cours, ils criaient quelque chose mais le vent, la pluie, et surtout le battement assourdissant de mon cœur m’empêchaient de saisir ne serrai-ce qu'une ébauche de sens. Mais quoi qu'ils puissent dire, je savais que c'était terminé de toute façon ; ils ne tarderaient pas à grimper et à trouver les corps de leurs compagnons, ceux des miens aussi...
Un sourire vint contraster mon humeur maussade alors que je repensait à ceux là qui avaient fait la route avec moi jusqu'ici. Le fait que je pense à eux à un instant comme celui là ne collait pas avec mon égoïsme reconnu de tous.
Et ça me faisait sourire...
De ma paume droite, j'écartais mes cheveux détrempés de mon visage et je frottais mes yeux rougis. Je poussais un long soupire, inclinant la tête pour regarder l'épée cassée que je tenais en main.
Elle était couverte de sang : comme moi.
Elle avait été froide toute sa vie : comme moi.
Elle était acerbe et mortelle : comme moi.
Et elle était brisée... Comme moi.
J'avais mal à plusieurs endroit mais je le savais sans pour autant le ressentir. Je crois qu'à ce moment là plus rien ne pouvait m'atteindre, y compris la douleur.
Tout devait se finir, maintenant, et cette seule pensée faisait raisonner mon cœur dans ma poitrine au rythme d'un tambour de guerre.
La porte derrière moi subit un premier assaut. Elle était verrouillée mais ça ne les retiendrait plus très longtemps. Je me retournais calmement, toutes mes croyances s'envolant en un seul élan.
Je serrais la main sur le pommeau de ma lame : une dernière course ma belle, pensais-je.
Fendue en deux, la porte avait trépassé avant moi.
Plusieurs marines étaient sortis, l'arme au poing, me mettant en joue sans attendre. D'ici je pouvais ressentir toute leur colère, leur envie de tirer sur un de ceux qui avait abattu leurs amis, leurs frères ; ils ne leur manquait plus qu'un signe.
Parmi eux une silhouette se dégagea, lui n'était pas armé, mais il m'avait tant poursuivit au long de ma vie que je savais que ce n'était pas à prendre en compte. Lui aussi allait me manquer... Il était comme un très bon ami maintenant, chacun d'entre nous ayant appris à penser comme l'autre pour un jour lui mettre la main dessus et régler ses comptes.
Il était triste, lui aussi, parce qu’il savait ce qu'il s'était passé et comment ça allait finir.
Nous nous sourîmes : pas besoin de mot.
Je vis ses lèvres bouger. Pas un son, juste un éclair très proche.
Une balle me traverse la poitrine.
C'était ça l'éclair : un des fusils... Je n'aurais pas fait la différence.
Je n'ai toujours pas mal mais je me sent tomber en arrière, dans le vide.
Ce n'est pas comme ça que je l'avais imaginée mais... j'aime bien cette fin...
Sujet: Moi et mes Maîtres Mots [Terminé] ![Moi et mes Maîtres Mots [Terminé] 260px-Motochika-sw3-art](https://2img.net/h/images1.wikia.nocookie.net/__cb20100210163720/dynastywarriors/images/thumb/8/8a/Motochika-sw3-art.jpg/260px-Motochika-sw3-art.jpg)
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