Musique Fantôme [Finie]

Prénom : /
Age : 19, presque 20
Homme/Femme/Okama : Femme

Comment avez vous connu le forum : Je suis anciennement Xuè Xi, dit le Carnage.
Combien d'heures vous vous connectez par jour : C'est fluctuant.
Tes Mangas préférés : Shonen
Ton personnage préféré dans One Piece : Je ne suit plus ça
Ce qui t'as motivé à venir : Revenir plutôt. Un sms de Yuè entre autre.
Tes expériences dans le domaine du Rp/JdR : Cf les posts avec Xuè Xi
Hobbys : Pleins!
Autre(s) : Nope, rien à dire.

- Présentation du personnage -

• Nom & Prenom : Xuè. Juste Xuè.

• Surnom (facultatif) : Avant c'était "Machin!", "Viens là toi". La notion de surnom chez Xuè est définissable comme étant la façon dont on la qualifie. Celui qui revient et revenait le plus souvent reste "Fantôme".

• Age : 21 ans

• Race : Humaine/ Cyborg (avec accord de Yuè et Sid)

• Camp : Marine

• Orientation psychologique : Neutre, elle ne fait que suivre les ordres.

• Métier/Spécialité : Anciennement esclave, elle a depuis rejoint la Marine. Sa spécialité, ou plutôt son talent, serait de pouvoir facilement reproduire les gestes mécaniques qui ne demande pas trop de réflexion. Par exemple, si elle a vu quelqu'un réparer une machine complexe à cause d'un problème mécanique, elle pourra réparer à nouveau si la panne est la même ou bien si elle est similaire, mais pas si le problème est différent (même si la réparation est similaire, il suffit qu'elle s'exerce sur un autre objet pour qu'elle n'y arrive pas).

Pour simplifier, prenons un exemple. Si Xuè voit une personne réparer une horloge à cause d'un rouage cassé, elle sera capable de réparer une horloge qui a un rouage cassé ou mal aligné. Mais elle ne pourra pas repenser le système (si un rouage manque, elle ne sera pas capable de se dire qu'il faut remettre un rouage) et encore moins réparer si le problème vient d'ailleurs (comme par exemple un problème lié au balancier) ou s'il faut changer un rouage cassé sur une montre.

• Pouvoir demandé : Rien

• Rêve(s)/But(s) du personnage : Aucun pour l'instant, mais qui sait, peut être que plus tard...



◘ Description Physique : Elle n'est ni vraiment belle, ni vraiment laide, mais elle possède ce qu'on pourrait qualifier d'une beauté spectrale. Celle de ces silhouettes presque squelettiques, errantes, à la peau pâle, qui semblent n'avoir aucune attache en ce monde. Son visage est comme le marbre, tant par sa fraicheur que sa blancheur; ses cheveux ont pris la couleur de la neige; ses yeux sont aussi bleus que les lagons. Mais ces mêmes yeux sont couverts par un voile. Non pas l'absence des imbéciles, qui regardent le monde sans le comprendre.C'est le regard lointain de ceux qui voient plusieurs mondes à la fois, dont l'âme ère ailleurs de temps en temps avant de revenir un instant, prendre connaissance de la situation, puis repartir.
Oh, sans doute qu'elle serait jolie cette femme, si elle prenait soin d'elle.Si elle s'habillait de façon plus féminine, si elle souriait de temps en temps ou si elle n'avait pas de lourdes prothèses mécanique à la place de ses jambes et bras droits. Si sa condition d'esclave ne l'avait pas amaigrit au point qu'on puisse compter ses côtes, malgré quelques efforts pour se remplumer. Si sa peau n'était pas autant marquée par les coups.

Une dernière chose, inutile peut être, mais toujours est-il qu'elle porte en permanence un casque audio sur les oreilles, ou du moins autour du cou. Et elle ne quitte jamais son petit baladeur compacte qui lui permet d'écouter différentes musiques.


◘ Caractère & morale : Un caractère? Une morale? Il est hasardeux, pour ne pas dire incertain, de vouloir attribuer de tels caractéristiques à cette femme. Son âme, si elle en a encore une, passe plus de temps hors que dans son corps. Aussi elle fait preuve d'une neutralité somme toute effrayante. Elle se contente de gestes mécaniques, dépourvus d'intelligence mais pas de logique. Dès lors qu'on considère sa logique comme telle.
Sa mémoire aussi se trouve dans un piteux état. Elle ne retient que ce qui lui semble ou digne d'intérêt, ou bien important. Sans cela, l'information est vite supprimée. Seuls sont sauvés les gestes qu'on lui apprend, qu'elle reproduit à la perfection. Les humains se ressemblent tous pour elle, un visage vaut celui d'un autre, une voix n'est qu'un brouhaha au milieu d'un bruit encore plus grand. Ce n'est pas souvent qu'elle trouve de l'intérêt pour une personne. Mais les animaux, c'est différent. Ils ont chacun des différences qui sont frappantes à ses yeux, des manies, des cris qui les rendent uniques.

On pourrait aisément la qualifier d'ordinateur, de robot, de tout un genre de nom qui rappelle des êtres sans âme, dépourvus d'humanités, une sorte d'amalgame de ferrailles bonnes à casser. Mais ça serait trop simple.

Elle ne peut certes ressentir d'elle même, mais cela ne l'empêche pas de trouver un moyen de substitution. Ses émotions, elle peut les ressentir au travers de la musique. La seule chose capable de faire revenir son âme dans son corps. Ses humeurs, ses réactions, tout est défini par le type de musique qu'elle écoute. Une musique agressive la rendra violente et combattive. Une musique douce fera d'elle un agneau.
Son âme vibre lorsqu'elle écoute de la musique: ses yeux se parent de duretés ou de douceurs; ses gestes deviennent dansants ou bien félins; elle rit ou grogne... Elle vit enfin.

Cependant, et je me permet de vous en faire la remarque, ceci la rend on ne peut plus lunatique. Il suffit, par exemple, qu'elle passe d'une musique de Métal (agressive) à une musique plus douce, pour que son comportement le devienne. Inutile de dire qu'en plein combat, c'est une chose plus gênante qu'autre chose. En effet, son style de combat va, là aussi, être définit par la musique. Avec une musique Métal, elle foncera au combat et pensera très peu à se protéger; du rock la rendra polyvalente mais moins agressive, et une musique douce la contraindra surtout à l'esquive et la défense.
Il est inutile, je le crois, de préciser que si un morceau comporte des parties fluctuantes (airs doux et agressifs liés), les comportements de Xuè seront bien difficile à deviner.



◘ Histoire : L'histoire de Xuè n'est qu'un ensemble décousus de bribes, difficiles à mettre en forme. Il serait aisé, j'en suis sûre, d'extrapoler. De vous dire par exemple que cette femme fut avant une jeune fille heureuse, avec une famille tout aussi heureuse et même un chien. Qu'ils habitaient dans une belle maison au bord de la mer, puis qu'une bande de pirate débarqua, les réduisit en esclavage, ou bien qu'elle perdit ses parents et fut capturée. Je pourrais vous conter milles et une histoire sur la façon dont elle appris à survivre, à se battre et combattit le funeste équipage avant de rejoindre la marine. Je pourrais même vous dire qu'elle a dressé des monstres marins, fait trembler les terres et gonfler les océans.

Mais il n'en est rien. Ce genre d'histoire serait un tissus de mensonge, d'extrapolation, de légende juste bon à vouloir s'enorgueillir. Ils ignoreraient les faits, la réalité et ferait d'un simple humain une sorte de dieu ou de démon vivant. Aussi ai-je préférer vous conter ce qu'on a pu savoir sur elle, les rares cas où elle a bien voulu parler, où elle s'est souvenue et où sa mémoire s'est décidée à ressortir de vieux souvenirs enfouis.

Son premier souvenir remonte à l'âge de ses sept ans. Avant cela, c'est le néant. Pas de famille, pas de chien, pas de belle maison au bord de l'eau. Elle se souvient d'avoir remarqué qu'elle avait un collier autour du cou, une chaine qui la reliait au mur et des gens autour d'elle. Personne qu'elle ne connaissait ou croyait reconnaître, ni personne pour l'appeler "Ma fille". Ni pour la soutenir, ni lui expliquer. Elle était au milieu d'une foule de fantôme dont tous les liens de l'humanité avaient été brisés. Puis, elle avait oublié.
Elle se souvient de petites choses, de tâches qu'elle devait exécuter, d'avoir un peu appris à parler, juste pour dire "Oui" ou "D'accord", un peu à lire, un peu à compter. Assez pour pouvoir accomplir son rôle d'esclave et pas suffisamment pour être libre. La première fois où elle est sortie de l'enceinte de la demeure de son maître. Sept, huit, neuf... L'âge et la période sont inconnus, mais elle a souvent parlé d'une grande étendue bleue, d'une odeur de sel et du vent. Que c'était impressionnant aussi, et très beau. Puis qu'on l'avait frappé derrière la tête et dit d'avancer. On lui expliqua, bien plus tard, qu'elle se trouvait sur une petite île que leur maître dominait avec assez d'habilité pour la dissimuler pendant presque quinze ans. Par la suite elle ne s'y intéressa plus.

Puis elle grandit. Bizarrement selon certains. Elle n'avait pas le regard brisé des autres esclaves mais celui d'un fantôme qui observe deux mondes à la fois, le visage impassible. Les mots et les coups ne purent changer son expression. Seuls les sifflotements des soldats ou bien les lointains échos de musiciens semblaient lui redonner un semblant de présence.
Fantôme devint bientôt le mot qui se trouvait sur toutes les lèvres lorsqu'on parlait d'elle. Ses cheveux étaient blancs, sans qu'elle puisse définir si les horreurs vécues les lui avaient données ou bien si elles les possédaient de naissance. A force de ne voir la lumière du jour que rarement, sa peau avait acquis une pâleur effarante. Ses os faisaient plus qu'être devinés et les haillons qu'elle portait presque constamment finissaient de la rendre spectrale. Avec sa neutralité et ses yeux, on la trouvait plus effrayante qu'attirante. Et ce fut un bien pour elle, au vu des esclaves qui disparaissaient. Que leurs advenaient-ils? Le manque d'intérêt flagrant pour le genre humain nous empêche de le savoir, mais on ne peut que deviner un nombre de sévices trop effrayants pour être racontés à la légère.

Vint ensuite la période de sa délivrance. Et celle de ses blessures. Par un heureux hasard, les deux sont liés, bien qu'il aurait été préférable que jamais elle ne se fasse mutiler à ce point.
Elle finit, à l'âge de 20 ans d'après les archives de la Marine et les racontars des autres esclaves, par attirer l'attention de leur maître et de sa suite. Là où tous les autres semblaient brisés et soumis, elle apparaissait comme un électron libre, qui n'effectuait ses tâches que parce qu'elle l'avait choisis. Cette insoumission non voulue lui valut d'attirer la fureur de son maître. Il faut croire qu'il aimait se sentir supérieur au reste des mortels. Elle fut traînée jusqu'au bureau où commença pour elle de longues heures de souffrance. Elle ne se souvient plus de ce qu'elle a vécu, ce qu'on lui a fait ou bien ce à quoi elle a pensé. La douleur, c'était la seule chose dont elle se remémorait. Une douleur vive, aigüe, qui lui envahit toute la place de son cerveau, ne laissant que le blanc et le mal comme seuls souvenirs.
Tout à leurs activités, le maître et ses amis ne virent ni n'entendirent les marines débarquer sur la petite île, envahirent la place et défaire la petite armée du dirigeant. Lorsqu'ils s'en rendirent compte, c'était trop tard; un groupe de marines venaient d'envahir le bureau. Le rapport mentionne qu'on retrouva Xuè dans un état déplorable: la partie droite de son corps avait été affreusement mutilée, à tel point qu'il fallut l'amputer du bras et de la jambe. Pourtant, la femme ne semblait avoir ni hurlé, ni même pleuré. Son visage était juste vide, comme si elle n'avait pas pris conscience de ce qui lui arrivait.

Son entrée dans la Marine fut aussi étrange. En la recueillant et l'amenant jusqu'à leur navire, avant qu'on la soigne, un marine lui avait dit "Vient". On estime que la logique de l'esclave capta le message et l'interpréta comme un ordre. Lorsqu'elle se réveilla, sa première réaction fut de demander ce qu'on attendait d'elle. Lorsqu'on lui demanda ce qu'elle voulait dire, elle expliqua tout juste qu'elle les rejoignait. On refusa en arguant que son handicape ne lui le permettait pas de se rendre utile. Mais un des marine, scientifique sur le bateau, eu vent de l'affaire. Il travaillait sur un nouveau type de prothèses mécaniques, faites pour réagir comme un membre humain. Le but était de permettre aux victimes de guerre et aux marines de garder une vie normale. Il vit en la femme impassible une occasion de tester ses inventions. Il la prit ainsi sous son aile et s'occupa entièrement des dépenses qu'elle causait. Il fut aussi le premier à remarquer que la musique avait un effet non négligeable sur elle. Il fut aussi comme un père ou du moins une sorte de grand-frère dans son comportement.

Un an après qu'elle fut recueillit, le scientifique lui offrit son prototype le plus performant. Les prothèses n'avaient que pour but de pouvoir marcher, courir, attraper... et d'être assez résistante pour supporter les lourdes charges ou les combats. Xuè eut un geste de reconnaissance rare: elle baissa un peu la tête pendant quelques secondes.
En plus de ce cadeau, il lui offrit un casque et précisa que son bras contenait un système d'escargot radio. Il prit le temps de montrer comment il marchait et tout ce qu'il fallait savoir: l'année passée à travailler avec l'ancienne esclave lui avait appris qu'elle retenait mieux les gestes que les explications. Puis, il glissa sur ses oreilles le casque et prit plaisir à voir le visage de la femme s'illuminer alors que le Dies Irae retentissait dans son cerveau. Pour la première fois depuis bien longtemps elle sourit et regarda le marine, les yeux pétillants de joie. Et elle parla enfin.

-Merci... Merci pour tout...

Elle rejoignit la Marine peut de temps après.





• Exemple de post RP : cf : A l'appel de la corruption avec mon ancien perso.

validé rang 2 parce que le concept du perso est sympa.

Validé! Re-bienvenue!