Présentation de Juu [100%]

D'une hauteur supérieure à deux mètres, la carrure de Juu se démarquait d'un humain de base. Ses mains, véritable pales, étaient devenues rugueuses par le maniement du sabre et les divers combats auquel il avait participé. Son corps aussi, à travers les coups et les affrontements, s'était vu endurci et puissamment musclé. Né homme, il devint bête (et non idiot ^^).

Hirsut, il n’entretient pas son visage. Ni ses affaires d’ailleurs, toujours vêtu d'une vieille chemise blanche. Son corps massif et son manque d'entretien le rapproche d'un homme des cavernes à l'age de la piraterie. Mais bizarrement, se démarque d'une forme d’habilité dans le maniement du sabre (bien qu'emprunt encore une fois de rudesse). Il se tient droit, se sait fort.

Mais les épreuves qu'il a traversé, bien que l'ayant endurcit lui ont aussi laissé des souvenirs tout aussi marqué. Il possède de nombreuses cicatrices, rien de très effrayant... Cependant, il a en tout premier lieu perdu un orteil, tranché net à la racine. Ce n'est pas gênant me direz vous. Et en deuxieme lieu par contre on lui a dérobé l'usage de son œil gauche. Rien ne le cache à part sa tignasse. Bien qu'habitué maintenant, il a un perpétuel angle mort.

Il parle fort, rit haut et jure comme pas possible. Juu serait le dernier des nuls en infiltration, car un moment ou un autre il s'exclamera trop fort. Il attire l'attention et n'y peut rien, donc pourquoi s'en préoccuper ? C'est d’ailleurs l'un de ses soucis. Il ne se préoccupe pas de grand chose, prenant les choses comme elles viennent. Ainsi il ne va éprouver aucun intérêt pour l’aspect financier en général et plutôt qu'amasser des fortunes, va se servir tout simplement. Bien sur c'est mal vu, ça crée quasiment à coup sûr des tensions. Et c'est à ce moment là qu'il tue les mécontents s'ils manquent de chance. De fil en aiguille, il a réalisé un véritable massacre sur son ile natale...

Sa grande impulsivité est une chose, mais arriver à de tels résultats vient de son absence totale de morale. Le sang l’excite, les combats lui font bouillir le sang et le rage lui fait dépasser ses limites. Il a perdu son humanité quand il est devenu une bête et a maintenant pris gout au cannibalisme. Lorsqu'il lève son épée, c'est pour tuer. (et peut être vous manger après =p)

Les débuts sont assez flous. Bien vite, il se retrouva seul dans les bas quartiers d’une grande ville d’une grande île. Ne comptant que sur lui-même, il apprit à survivre dans un monde obscurci par la misère. Errant de rue en rue, il volait pour se nourrir tout en prenant garde à ne pas rencontrer de bandes hostiles. Peu à peu une loi naquit à ses yeux : ‘La loi du plus fort primait’.

La force d’une personne varie d’un individu à un autre, que ce soit son ascendance, sa richesse, ses relations… Mais chacune de ces personnes ne s'est hissée au dessus des autres qu’en cultivant sa force. Encore et encore. Enfant il n’avait rien. Pas un sous, même pas une paire de sandales. Il ne savait pas d’où il venait. Il s’appelait Juu et était plus grand que les enfants de son âge, voila tout. Il n’avait que ses jambes pour courir et ses poings pour frapper.
Aussi vite qu’il souhaitait courir, son gabarie laissait une trace de son passage où qu’il aille. En grandissant il comprit, que fuir en permanence n’était pas une solution car un moment il fallait s’arrêter, le laissant sans défense. Il rendit coup pour coup. Alors qu’avant il était traqué, il se mit à chasser. Rapidement, il se fit un nom parmi les oubliés. Différents témoignages parvinrent aux autorités, dont certains rapportèrent l’avoir vu se nourrir de ses proies. Mais les autorités ne s’y intéressèrent pas, préférant y voir une nouvelle légende urbaine. Le soucis n’étant évoqué que par quelques miséreux…

De son coté, Juu devenait un homme. Ne souffrant plus de faim, son corps prenait des dimensions plus massives. Au fil de ses combats il comprit l’importance des armes. Jusqu’à présent, il se contentait de ses poings pour se battre et de sa puissante mâchoire pour arracher la gorge de ses adversaires. Mais un jour, il prit une première balle. L’effet ne fut pas aussi douloureux que d'autres blessures reçus plus jeune, mais l’arme restait dangereuse il en avait conscience. Auparavant, il avait déjà vu les dégâts que ça occasionnaient lors de fusillades. Explosant l’individu qui avait tiré, il prit le pistolet et tira dans l’attroupement hostile qui s'était amassé, sans faire grands dégâts. Il réussit à en blesser un salement, mais n’en tira aucun plaisir… Il explosa le crane du malheureux avec la crosse, puis abandonna l'arme au pied du mort.

Un moment déterminant de sa vie vint quand il manqua de se faire trancher la tête par un épéiste. Une mafia locale, dont il perturbait les affaires, lui avait envoyé un assassin plus dégourdi que les déchets qu’il se coltinait habituellement. Chaque mouvement manquait de lui sectionner un membre mais lui-même n’arrivait pas en faire suffisamment pour attraper son adversaire. La situation semblait interminable, il se servit de son bras comme bouclier. L’arme s’enfonça jusqu’à l’os, une fois coincée, il saisit d'un geste vif la main qui en maintenait la garde et désarma l'individu. Il prit l’arme de sa main valide… et porta un violent coup, tranchant en deux cet énième ennemi. Un sentiment d'euphorie se répandit dans tout son organisme. Cette arme répondait à ses instincts les plus primaires. Ne la quittant plus, il massacra sans vergogne toutes personnes se dressant devant lui. Peu à peu il s’habituait à l'utilisation du sabre, à son fil aiguisé et à la souplesse du mouvement. L'arme devenait une partie de son corps, condensant toute sa force dans le tranchant de la lame. L’hémoglobine coulait à flot, le mettant dans des états d’excitations où il perdait toute retenue. Puis vint le jour où son premier sabre cassa. N'y voyant qu'un outil, il en ramassa un plus résistant et continua sa basse œuvre.


Le temps passait... Un sentiment d'ennuis le caressait un peu plus chaque jour. Tout n'était que pourriture ici bas, même la viande en avait un gout faisandé. Pour la première fois depuis sa naissance, il quitta les quartiers putrides. Rien n'était pareil à l'extérieur. Les bâtiments plus espacés laissaient s'engouffrer une légère brise fraiche.

- Ah putain j'adore ça ! Je retournerai plus dans cette déchetterie avant un baille. Wouhou c'est quoi ça ? *w*

Il attrapa une anguille grillée, puis une autre et s'empiffra de tout le stock sous le regard ravi du marchand ambulant. Il perdit cependant son sourire quand son client miracle se retournait sans payer. Il sortit son couteau de cuisine et le coinça sous la gorge du malotrus. Alerté par l'esprit qui s'échauffait des agents de l'ordre approchaient...

- Alors ça se passe comme ça ici. Grand Sourire. Il envoya un violent coup de coude dans le minable qui osait le menacer. La prochaine fois, si tu lèves ton arme utilises la. Ah ah ah ^^ La patrouille de maintien de l'ordre s'approcha d'un peu trop prêt. Prends en de la graine. =D

Il fonça sur les hommes sans leur laisser le temps de dégainer, son sabre le suivait. Glissant sur le sol, il traça sur le terrain sablonneux une fine ligne puis remonta brusquement tranchant le premier individu en deux. L'arme refit volteface, et d'un demi arc de cercle trancha un seconde homme en diagonale. Même les cotes ne freinèrent le coup qui déjà s’abattait sur le troisième. Les deux derniers sous le choque ne tirèrent pas. De son bras droit il en pourfendit un et attrapa la tête du deuxieme de l'autre main qu'il écrasa violemment par terre. Ah que c'était bon de se sentir vivant.




Le chaos se répandit rapidement en ville prenant de court les autorités pourtant prévenues depuis plusieurs années de la menace. Combat après combat, Juu s'extirpait toujours de la mort. A cette occasion, ses gouts s’affutèrent et devinrent une passion. Il profita de cette période pour gouter aux mille saveurs qui s'offraient à ses papilles. Mais l'incident ne s'étendit que sur un mois. Le pays entier avait pris connaissance de ce qui se passait. Son premier ordre avait été de signer une zone de quarantaine pour la ville et ses alentours. Des forces de l'armée furent envoyées, mais aucun ne revinrent. La situation commençait à apporter de l'instabilité au pays. Il fallait agir d'une main d'acier ! L'armée marcha sur la ville. Juu lutta, rentrant dans une rage meurtrière mais ne pu passer outre. Il fut arrêté et enfermer dans une boite. D'un bois épais, seul de minces trous laissaient filtrer l'air. Une fois la bête mise dans sa cage, il passa en jugement.

Un Jugement ? La mort peut sembler être la seule issue à un animal de cet acabit. Mais par chance, l'ile sur laquelle il avait vu le jour avait certaines particularités. La première était son autarcie totale. Aucun lien avec le GM ou n'importe quelle autre ile. Ça s'était vu possible grâce son éloignement des routes sillonnées habituellement et à son article 3 alinéa b de leur constitution, qui stipulait "la mise à mort de tout étranger posant un pied sur l'ile". La seconde, et non des moindres, était l'importance des superstitions des classes dirigeantes. La sauvagerie et les actes inhumains accomplies, sans parler du passé noyé d'ombre, mirent Juu au rand de Démon à leurs yeux. Un Démon ! C'est pas tout les jours qu'on en attrape un. Ils discutèrent longuement de ce qu'ils pouvaient en faire...

Malgré un désaccord de l'opinion public, Juu échappa à la mort. Il écopa d'un exil sur l'ile au pique. Cette ile se situait à quelques encablure de l'ile habitée, elle se trouvait être un point de passage inévitable pour tout visiteur étranger. Mais souvent, la faune hostile et l'absence de vie humaine dissuadaient les marins de continuer sur cette voie. Seuls des cartographes un peu trop zèles ou des pirates cherchant un terrier tranquille se risquaient à continuer.

Aucun problème ne survint pendant la traversé vers l'ile, mais une fois à terre.... La faim au ventre, n'ayant pas été nourri depuis sa capture, Juu mit toute sa rage dans son poing. Il cibla un soldat discutant prêt sa prison et l'enfonça au travers de la parois qui le retenait prisonnier. Il attrapa l'homme à la gorge, l'étouffant de sa poigne. La panique s'empara du camp. La gorge en miette, le militaire s'écroula mort. Un de ses compagnons, plus par peur que par courage, abattit son sabre sur le bras qui dépassait. Mais à sa déconfiture le sabre fut stoppé à main nue et ne pu résister quand Juu attira l'arme à lui. Les mousquets furent chargés. La boite (de pandore) s'ouvrit de l'intérieur sous une série de coups de sabre précis. Les coups de feu partirent touchant le démon à divers endroits. Mais déjà il commençait son massacre.

Comprenant le drame, la capitaine du navire resté à bord ordonna aux hommes d'équipages de lever l'ancre, même de la couper et de mettre tout de suite les voiles, laissant leurs camarades en proies au monstre. Voyant ça, Juu finit le dernier homme et se retourna lançant son sabre en direction du navire. Il tenta de le rattraper mais déjà le vent s’engouffra dans ses voiles....

Un grand gaillard avançait dans la forêt, deux troncs d’arbres sur le dos. Grimpant la cote, il se mit à accompagner sa marche d’un sifflotement. Depuis quelques années la forêt était devenue bien silencieuse. A son arrivé, une peuplade de bébêtes de tailles et appétits variés remplissait encore le lieu d’une véritable cacophonie de bruits divers. Mais voila il avait faim et elles aussi, ça avait vite tourné en chasse mutuelle, chacun cherchant à manger un bout de l’autre. Une fois il s’était fait chopper un pied, qu’il n’avait réussi à libérer qu’avec un orteil en moins. Au fil du temps, il n’y eu plus rien à croquer… Des idées simples comme l’élevage ou même simplement faire des réserves de nourriture ne correspondaient pas à son caractère….. d’où la diète qui s’ensuivit. La pêche ne marchait pas, seuls les monstres marins s’approchant trop prêt du rivage ou des crabes géants finissaient entre ses dents.

Il arrivait à son campement de fortune. Installé sur une corniche rocheuse, il se contentait de peu. Un grand feu pour repousser l’humidité des nuits et attirer les bateaux, ainsi qu'une paillasse sauvée des décombres d’un navire, pour dormir. Il posa le bois dans le feu pour être tranquille le restant de la nuit et s’allongea face aux étoiles. Une vie bien paisible, peut être avait il trouvé ce qu’il recherchait ?

- Un navire !!!! Juu venait de jeter un coup d’œil à la plage et voyait flotter fièrement un drapeau pirate. J’en pouvais plus de cette foutue retraite !

Ni une ni deux, il prit son sabre et dévala la pente. Ses pas sautaient de pierre en pierre, il atterrit avec une gerbe de poussière dans les bois et s’arrêta. Il recueillit de l’eau s’écoulant d’une petite fontaine, puis la ramena à son visage. Il ne fallait pas faire d’erreur cette fois, même si ça signifiait se faire un petit coup de toilette. Ce n’était pas le premier navire qui accostait. Jusqu’à présent, il n’avait eu à faire qu’à des pirates. Il les avait combattus à chaque fois et en avait perdu un œil. Un coup direct dans le gauche, ça avait fait un mal de chien. Maintenant il était blanc et aveugle. S’il était vivant, c’est qu’il avait jusqu’à présent plus ou moins réussi ses combats. Mais il n’était parvenu à prendre aucun navire. La plupart du temps, ils s’échappaient sans lui laisser l’opportunité de grimper dedans. Et depuis qu’il arrivait à les atteindre avant qu’ils ne fuient, les dommages causés aux bateaux lors des batailles les avaient envoyés par le fond… Bien que ça ne réponde pas à ses habitudes, il allait falloir agir en finesse cette fois, s’il voulait quitter cette ile.

Les pirates comme prévu été débarqués. Autour d’un foyer crépitant une petite fête s’organisait. L’humeur des forbans des mers semblait jovial pour son plus grand plaisir. Il sortit des fourrées avec son plus grand sourire. Bien que ça parte d’une bonne intention, un géant de deux mètres de haut qui sort des fourrées vêtu comme un naufragé, sabre au clair et souriant d’un sourire forcé avec une impressionnante mâchoire et toutes les dents dévoilées…… ça renvoyait une image plus inquiétante qu’autre chose. C’est donc dans cette nouvelle atmosphère glacée qu’il s’avança, en face de lui les rangs se resserraient et les armes commençaient à sortir.

- Bonsoir ! s’écria t’il. (> inquiétant) Il poussa un petit rire pour détendre l’atmosphère. (> inquiétant)

Un silence lui répondit. Le problème de Juu commençait à se poser, il avait aucune idée de ce qu'il pouvait leur dire, il voulait juste les tuer et leurs dérober leur embarcation.

- Vous avez un jolie navire. Sourire. (> inquiétant)

Zut ! La première gaffe, maintenant les marins commençaient à se mettre à cran. Il fallait trouver une solution vite, vite, vite...

- Oh et puis merde ! Il attrapa la tête de celui qui portait le chapeau de capitaine. La main recouvrait entièrement son visage, il aurait bien aimé lui exploser le crane de sa poigne, l’étau sonna quand même le pirate sur le coup. Il le balança sur le reste de son équipage. Se servant de cette diversion, il attaqua. Dans une gerbe de sang, il se retrouva au milieu de ses adversaires. Ainsi placé, les tireurs ne pouvaient faire feu et les épéistes pouvaient à peine sortir leurs sabres. Juu trancha dans le tas bloquant par ci, il utilisait sa force pour briser la garde adverse. Grâce à la surprise, il n’eut aucune difficulté à se débarrasser d'eux. Leur navire lui offrait enfin une chance de quitter cette ile.