Pêre Seruma [Terminé]

- Présentation du personnage -

• Nom & Prenom : Seruma

• Surnom (facultatif) : Père Seruma

• Age : 28 ans

• Race : Humain

• Camp : Marine

• Orientation psychologique : Pragmatique - Bon

• Métier/Spécialité : Prêtre

• Pouvoir demandé : Kichi Kichi No Mie : (Paramécia de la main invisible)

Permet à l’utilisateur de faire pousser à partir de son dos un bras invisible et impalpable d'une porté de 5 mètres, se terminant par une main de taille variable. Lorsque la main est tranchée, l’utilisateur ressent une douleur énorme et doit attendre plusieurs heures pour la voir se reformer.

• Rêve(s)/But(s) du personnage : Combattre l'obscurité en devenant un rouage du Gouvernement Mondial.

◘ Description Physique : [Minimum 5 lignes]

D'une taille modeste dépassant de peu les un mètre quatre-vingt suit un corps effilé par un régime d'ecclésiastique. De son ordre, il porte une soutane et la coiffe au bol. Si l'habit ne fait pas la moine, il permet néanmoins de le reconnaitre. D'une certaine manière, cette tenue lui permet aussi d'ancrer certains préceptes dans sa vie de tout les jours, avec en premier lieu la sobriété qui transparait par l'apparence. Il entretient son ensemble avec attention suivant le souhait de se montrer soigneux et ne pas s'ouvrir au laissé aller. Si on met de coté son habit, il reste un corps couvert de multiples cicatrices témoins d'un lointain passé. Bien qu'elles puissent paraitre laides à certains, il est heureux de les avoir pour se rappeler d'où il vient et ce qu'il combat. Mais pas suffisamment pour les arborer fièrement, ainsi on en revient à son habit dont il ne se découvre que rarement.

A part cela, une petite paire de lunette vient se poser sur son nez. Une monture fine et des verres ronds. Le dernier point notable de son visage, banal en soit, sont ses yeux. Le plissement est tel qu'on ne peut espérer les voir qu'au moment où s'ils sont écarquillés. Bien qu'il soit difficile de croire qu'il puisse voir quoi que ce soit, il semble pouvoir sauf si Dieu guide littéralement ses pas. Aucune lumière ne l'aveugle, aucune obscurité ne l’effraie.

◘ Caractère & morale : [Minimum 5 lignes]

En rentrant dans les ordres, il a accepté l'idée d’être au service de Dieu. Ainsi il agit pour le bien commun essayant d'apporter un peu de lumière à ceux qui en ont besoin. Parfois quand les âmes empoisonnées par la noirceur ne peuvent plus être sauvées, il leurs offre le repos éternel mais toujours en leur laissant la possibilité d'une rédemption. Lui même considère sa vie comme une pénitence pour son existence passée. A ce titre, il n’hésite pas à sacrifier de sa personne, mais il ne faut pas se tromper sur le sens de cette phrase. Quand la situation l’exige, il sait prendre les décisions qui doivent être prises sans chercher à alléger sa conscience. Il est trop tard pour ça. Dans la mesure du possible, il essayera aussi de préserver ses hommes de ce genre de décision. Pour résumer, un homme bon cherchant à faire le bien qui pour cela fermera parfois son cœur. Son profil n’en est d’ailleurs que plus intéressant pour les hauts gradés du Gouvernement Mondial.

Sur un autre registre s’est aussi un adepte de l’horticulture ainsi qu’un grand lecteur. Il cherche à la fois à s’instruire mais aussi à se tenir informé de ce qui se passe de part le monde. Le temps passé à ces activités est pris ailleurs. Du coup on le voit rarement s’entrainer. Lors des combats, il se repose entièrement sur son fruit dont il a acquis une bonne maitrise. Jusqu'à présent, il ne lui a pas fait défaut.

Seruma est un homme sérieux aux préceptes de vie stricts. Cependant bien qu'à cause de ses yeux outrancièrement plissés il puisse parfois paraitre indéchiffrable, d'autre fois sous la surprise ou une méprise il peut perdre toute forme de retenu montrant un visage perturbant pour ceux le côtoyant. Une des dernières traces de ce qu'il était auparavant.

◘ Histoire : [30 lignes minimum - les dialogues ne comptent pas dans le nombre de ligne]

Dans un monde de chaos, les démons parcouraient les mers. Ils avançaient comme des âmes damnées ravageant les iles. Massacrant sans but, marchant sans rêve ils continuaient de se regrouper et de s’entretuer sans qu’aucune raison ne puisse le justifier. Le vide de leur existence ne savait s’en combler alors il continuait de répandre la désolation. En ce temps là, Seruma appartenait à ces existences dénuées de lumière. Que se soit son passé pitoyable ou le sang répandu, rien ne le différenciait. Un déchet parmi les déchets.

Lorsque le navire pirate jetait l’ancre, il débarquait avec l’équipage pillant les ressources. Les jours se ressemblaient souvent, bien que parfois ils apportaient leurs lots de surprise. Ainsi lors d’une bataille navale à sens unique, il s’échappait en dernier du navire ennemis qui commençait à prendre l’eau. La course fut folle, mais il parvint quand même à atteindre le pont de son navire avec son butin sous le bras. A l’abris des regards, il ouvrit le petit coffre et goba sa prise. Un fruit nauséabond connu de ces mers pour leur pouvoir incroyable. Mais à part le mauvais gout, il ne remarqua rien de significatif. Les jours suivant non plus, jusqu’à ce fameux jour. Rien ne laissait penser à ce qui arriverait quand ils atterrirent sur les berges du port. Il ne fallut pas longtemps pour que la mise à sac commence. Tout se déroulait normalement, les villageois ayant déjà fui à la vu du drapeau barré, quand brusquement le navire transportant les pirates vola dans une explosion enflammée. Un cri d’incompréhension sortit de centaine de voix avant qu’une rumeur se propagea rapidement depuis les rives jusqu’aux plus éloignés. Un vaisseau de guerre de la marine venait de sortir de nulle part pour couper leur unique point de retraite. Maintenant piégé à terre, un nouvel individu venait de faire son apparition coupant toute fuite vers l’intérieur de l’ile. Une stature gigantesque à la coupe militaire d’un blond laiteux s’avançait psalmodiant.

Le contre amiral Godwrath D. Alexander dans toute sa splendeur prenait part à cet affrontement. En cette période de trouble, il participait avec ferveur à l’assainissement des mers pour faire face aux demandes continues d'aide de par la population. Sans attendre, le capitaine adverse engagea le combat. Les derniers instants d’un fou, non pas qu’il soit mauvais mais peu pouvait tenir tête à un pilier de Dieu. La force physique du marine suffit à l’envoyer en enfer. Mais il n’était pas temps de se laisser aller au plaisir, il fallait chercher la rendement. Une marée blanche s’éleva dans les cieux pour s’abattre sur les âmes impies. La nuée de feuille de papier rasa le port comme les adversaires, laissant un champs de bataille endeuillé.

A son douloureux réveil, des hommes habillés de noir s'affairaient à son chevet. Son corps en bouillie l’empêchant d'effectuer le moindre mouvement l'obligea à rester entre les mains de ces mystérieux guérisseurs. Laissé pour mort, ils l’avaient recueilli il ne sait trop comment et porté en leur monastère. Avant ce trou noir, il se remémorait la vague s'abattant et d’un poing divin s’interposant entre lui et les flots déchainés. Il sentait qu’il lui appartenait, mais sur le moment n’avait compris sa présence. Cet inopiné soutien lui permis peut être de garder la vie sauve, mais ne l’épargnèrent pas. Le poing vola en éclat le ravageant d’une terrible douleur, avant que son corps devenu charpie l’emmène dans le pays des ombres.

Le temps passa. Chaque jour on le lavait, le bandait, le nourrissait continuellement bercé par les psaumes. Si au départ, l'esprit trop embrumé par la douleur, il ne pouvait comprendre le sens des paroles, il finit pour saisir que ces prières ne lui étaient pas étrangères. Il se rémora le marine Godwarth surplombant le déluge qui avait ravagé ses camarades, priant pour ces âmes perdues. Ce souvenir omniprésent lui laissa l’impression d’avoir assisté à un acte divin. Prenant compte de cette toute puissance et son état ne lui laissant aucun autre loisir, il médita. Il médita sur la personne qu'il était, sur le monde et rapidement sur son sauveur. Le vide qui l'habitait s'emplit d'un point, Godwarth, la puissance divine qu'il dégageait en fit l’Être. Puis d'une remise en question de toutes choses, il rattacha les brides que son existence avait glané à ce point. Quand il put de nouveau s’exprimer, il entretint de nombreuse discussion avec le père supérieur. Il ne cacha rien de son existence, mais à sa surprise en aucune manière on ne lui en tint rigueur. On lui apprit que Dieu était toute chose et que son pardon était grand. En confessant ses péchés, son âme s’était allégée. Bien que son fardeau soit grand, son cœur était bon et qu’il fallait maintenant aller de l’avant. Si Dieu dans son infime bonté lui avait offert une résurrection, il ne dépendait maintenant qu'à lui d’édifier l'édifice.

Il ressentait aussi ce don qui lui avait été offert. Le poids et le voile l’enserrant avaient disparu le laissant libre de ressentir l’existence. Il était comme un aveugle retrouvant la vue. Les religieux le prirent sous son aile et l’aidèrent à gravir sa nouvelle vie étape par étape. De son propre chef, il rentra dans les ordres pour combler son désir de se racheter et accepta tout les préceptes de cette nouvelle existence. Avec ses frères, il s’occupait de malade ou de famille endeuillée. Durant ses temps libres, il passait son temps à lire comme pour rattraper le temps perdu ou dans le jardin du monastère savourant la beauté simple de l'infini diversité qu’offrait la mère nature. Ces détails qu’il ne remarquait pas auparavant le subjuguaient dorénavant. Il apprenait aussi à se servir de l’outil que Dieu lui avait fait parvenir. Ce bras que personne autre que lui ne pouvait voir et qui lui avait permis de survivre au déluge, lui offrant cette nouvelle vie.

Mais si les premiers années l'aide apporté aux miséreux lui suffisait, il commença à comprendre que ça ne lui convenait plus. Ses frères choisissaient de panser les plaies, il le respectait mais lui décida d'aller agir à la source. Bien que croyant, il n'était pas idiot au point de penser que sa misérable existence changerait la donne. Mais il portait en lui un don précieux qu'il comptait utiliser pour combattre les démons. Le mal qu'il avait causé ne pouvait être réparé, alors il décida dorénavant de porter en lui les péchés s'il s'en avérait nécessaire afin d’alléger le monde. Ainsi il rentra dans l'organisation de son sauveur : La Marine. Maintenant plusieurs années ont passé....

suxxx poubelle bouh !

on va dire validé rang 2 sergent.

pas mieux, mets-toi tes couleurs et tout.

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