Adonis John Redwood ou le protecteur [Validé]

~~~~~~~~~~Présentation du joueur ~~~~~~~~~~

Prénom: Jean baudouin de milan sur mer?
Age: entre 1 et 21
Sexe: Masculin
Comment avez vous connu le forum? Grâce à ma jumelle
Combien d'heures vous vous connectez par jour? Cela dépend très cher
Tes Mangas préférés: One Piece, Bleach, Naruto, Gantz, etc...etc...
Ton pirate préféré dans one piece : Je les aime tous voyons
Hobbys: Divers et variés
Autre: Vive les gaufres!

~~~~~~~~~~Présentation du personnage ~~~~~~~~~~

Nom & Prenom : Adonis John Redwood

Pseudonyme : Master of puppets / Puppets boys (Pour les intimes)

Age : 22 ans

Race : Humain

Occupation : Pirate

Rang Spécial : Aucun pour l'instant

Métier : Canonnier / Bretteur / Musicien

Basique, passe partout, anodin, commun, habituel. Tant de mots que vous pouvez dorénavant et pour toujours rayer de votre vocabulaire quand vous parlez du physique de ce jeune homme. Si l'on vous faisait une petite coupe fantaisie pour vous cacher son visage, cela pourrait vous paraitre idiot, l'originalité se situe plus haut, au niveau de son visage. Mais ne parlons pas de cela tout de suite voulez vous, laissons planer le mystère, même si il faut l'avouer, de face, ce dernier ne reste pas longtemps sous voile. Au niveau du physique général, il est plutôt banal, c'est vrai. Mesurant dans les un mètre quatre vingt à tout casser, plutôt d'une bonne carrure en raison de différents combats et entrainements divers, il ne diffère en rien d'un quelconque civil. Il est généralement vêtu de vêtements simples, pratiques pour se mouvoir et ne gênant en rien ses divers mouvements. Vous l'attendiez donc, remontons remontons. Voila, stop, au niveau du cou. On allait tout de même pas dévoiler directement ses traits non? Bon, voila donc un point important, son collier. Lui vouant une grande valeur affective, il tient celui-ci de sa mère, seule souvenir de cette dernière, désormais morte.

Plus haut désormais, passons au visage, enfin. Des traits plutôt froids et solitaires, en raison de la vie qu'il a vécu, de ses expériences personnelles. Son regard parait parfois ailleurs, et semble vous sonder pour voir si il peut ou non vous accorder sa confiance, son estime. Cependant, sachez que seul un seul œil se posera sur vous, l'autre l'ayant quitté depuis bien longtemps déjà. La couleur de son œil est la même que celle de ses cheveux, un gris virant vers le blanc, très clair, excentrique. Enfin, sa coiffure. Ses cheveux mi-longs sont plutôt lisses et tombe, vers l'avant, sur son front et une partie de son visage, cachant par moment son bandeau. Dans l'ensemble, vous devez avouer que ce n'est pas le genre de personne que l'on peut oublier. N'est-ce pas?


Adonis...Son caractère? Comment dire...Il est très changeant. Je risque d'avoir un peu de mal à vous l'expliquer, mais je me lance, qui ne tente rien n'a rien. Commençons tout d'abord avec le premier d'entre eux, son humeur dominante et sa façon habituelle de se comporter. Ne vous fiez pas seulement à ces quelques lignes, il a tellement de facettes différentes que vous seriez loin de la vérité.

Donc, pour commencer, la première impression que vous aurez de lui (qui ne sera d'ailleurs pas faussée si il ne vous connait pas). Une sensation d'extrême froideur, de suspicion, c'est simple, vous n'aurez pas de mal à le comprendre: Il se méfie. Pour gagner sa confiance, il ne faut pas être n'importe qui, non pas qu'il ne l'accorde qu'aux riches, aux gens connus ou que sais-je encore, juste qu'il ne veut pas se tromper sur quelqu'un, il prendra toujours le temps de connaitre et de comprendre cette personne, voulant en savoir aussi long sur elle qu'il en sait sur lui. Très cassant, parlant peu, lorsqu'il n'est pas en bons termes avec la personne en face ou bien qu'il ne lui a pas "accordé" son amitié, voila quel sera sa façon d'être. Non pas qu'il n'aime pas les autres, ça, vous le saurez bien assez tôt. Non, ce n'est pas ça, juste qu'il a su tirer leçon des expériences antérieurs de sa vie, en accordant sa confiance au premier venu, on en ressort souvent déçu. Si vous voulez vous lier d'amitié avec lui, apprenez donc à être patient, il a juste un peu...Peur de ce que pourraient lui infliger les gens. Après, il se comportera de deux façons différentes, en fonction de l'image qu'il a de vous.

La première, si vous vous entendez mal avec lui, ou qu'il ne vous apprécie pas. Il ne vous adressera la parole que par obligation, et même à ce moment la, ce sera généralement de façon culotté et désagréable, il n'aime pas se faire marcher sur les pieds, il n'apprécie pas les gens vaniteux et considère ces derniers comme les pires emmerdeurs existants. Il peut également y avoir d'autres raisons pour lesquelles vous risquez d'être en froid avec lui, s'en prendre à quelqu'un à qui il tient, par exemple, est un moyen sûr de perdre à tout jamais son affection ou sa considération. Il aime avoir raison et veille à ce que ce qui doit lui revenir lui revienne, ne tenez pas à ce qu'il vous accorde quelque chose dans cet état d'esprit, ce ne serait que des espoirs futiles.

La deuxième, et la dernière à traiter. Si il s'entend bien avec vous ou qu'il a eu une bonne impression, une bonne entente. Il parlera déjà plus qu'avant, et vous le remarquerez suffisamment vite. Il sera également plus enclin à sourire, plaisanter, être agréable. De plus, dans cette optique, vous lui serez cher, sachez le. Peut-être vous en fichez vous, mais à ses yeux, vous serez importants. Il cherchera par tout les moyens à vous protéger si vous êtes dans le besoin et vous aidera autant que nécessaire, pour peu que vous en ayez besoin. Prêt à s'effacer et à donner raison à quelqu'un qu'il apprécie, même si il pense que ce dernier à tort (il y a tout de même des exceptions), il sera tout simplement une autre personne, sortant de son éternel mutisme pour profiter de ce que peuvent lui offrir ceux qui l'entourent.

Il a d'autres façons d'être, plus ou moins discrètes ou agréables, en fonction de comment il vous considère. La personne comptant le plus à ses yeux est bien sûr sa sœur jumelle, avec qui il a toujours eu une relation presque parfaite, elle est la seule qui puisse vraiment le comprendre, et à son avis, l'inverse est aussi fort probable. Rechercherait-il plus qu'une relation fraternelle? Je ne m'aventurerais pas sur ce genre de sombre terrain, vu qu'à vrai dire, lui même n'en sait absolument rien. A part ça, il déteste profondément la marine, même si sa sœur s'y trouve, c'est surtout le contexte et la façon de faire de ce groupe qui lui déplait, et même si ses membres ne lui plaisent pas, il sait bien qu'il pourra toujours trouver une exception confirmant la règle.

Fruit du Démon :

Doru Doru No Mie : (Paramécia des poupées) Permet à l'utilisateur de prendre le contrôle de n'importe quel objet ou matière non-vivante, au touché seulement, afin d'en faire des poupées obéissants à ses ordres. Ainsi, par exemple, l'utilisateur pourrait pendre le contrôle d'un groupe de roche afin de former un genre de golem...L'utilisateur ne peut pas prendre le contrôle de plus d'un élément ou d'un type d'objet à la fois.


Tout a commencé par une nuit. Bien sombre, la lune n'éclairait rien, sa clarté demeurait masquée par les arbres et les nuages nocturne. Au flanc d'une petite colline dont les couleurs étaient quasiment inexistantes en cette sombre nuit, le silence régnait en maitre, tout autour d'une petite maison de campagne, construite à cet endroit depuis plusieurs générations. Au bout d'un moment, le mutisme de cette douce nature fut rompu par les cris d'une femme qui semblait souffrir le martyr. Que pouvait-on faire à cette pauvre femme qui ne demandait surement rien de cela? Fille d'Eve et d'Adam, elle attendait en réalité le pire des châtiments, elle attendait un enfant. Au bout d'une petite quinzaine de minutes, le calme finit par retomber. A l'intérieur de la maison, sous le doux regard d'un père, un nouvel enfant avait vu le jour. Eden, voila quel devait être son nom. Cependant, chose totalement inattendue, la mère fut reprise par des contractions, sous l'œil ébahit de son mari. Un deuxième enfant vit le jour, et c'est celui-ci qui ici nous intéresse. Dès lors, l'attachement qu'il portait à sa sœur ne laissait aucun doute, à peine fut-il posé dans le landau où reposait sa sœur, il l'étreignit tendrement, se dressant comme un bouclier autour d'elle. Comme de juste, il fut nommé Adonis. Quelques mois plus tard, sans un mot, le père emporta ses deux enfants avec lui, quittant sa femme pour ne jamais la revoir, il avait sa descendance, et même si il l'aimait, il voulait plus que ça pour ses enfants, il voulait...Il voulait revoir sa mère, sa vraie mère, l'océan.

Ceci devint donc le cadre de croissance des enfants, l'océan, le grand bleu, la piraterie. Très vite, Adonis en vint à aimer cette étendue bleue comme une seconde génitrice, même si il regrettait de n'avoir jamais connue celle qui aurait du devenir sa vraie mère, si son père ne s'était pas sauvé sans raisons valables. Lentement, progressivement, le jeune homme en vint à développer une mésentente avec son père, à le détester. Il avait surement fait du mal à sa mère en les arrachant, sa sœur et lui, à son étreinte. Il ne la connaissait pas, mais c'était tout de même elle qui lui avait donné naissance, elle ne pouvait être suffisamment mauvaise pour mériter qu'on la laisse tomber ainsi. Sans préavis, sans avertissements. En raison de son aversion pour son père, c'est avec joie qu'Adonis accepta la proposition de sa sœur qui était de quitter le bateau paternel. Une fois loin de l'emprise de ce dernier, il se débrouillèrent pour faire parler d'eux au travers de quelques actes de pirateries, par conséquent, leur vraie identité n'était pas réellement un secret.

Un beau jour, alors que tout allait plus ou moins bien pour le Neptune, bateau dans lequel était embarqué les jumeaux, celui-ci se fit attaquer par des marines. Tout était allé assez vite, et Adonis perdit son œil durant la bataille, recevant une attaque à la place de sa sœur. L'équipage et eux-même avaient donc été fait prisonniers, même si pour certains d'entre eux et plus particulièrement pour le jeune homme, cet emprisonnement ne fut que de courte durée. Profitant d'un moment de flottement dans les tours de gardes, quelques prisonniers s'enfuirent, et à son grand désespoir, celui connu sous le nom du "Faucon" dû laisser sa seconde moitié où elle était, trop nombreux, ils n'auraient pas pu se faire la malle, et les autres avaient besoin d'un chef. Ils n'étaient pas vraiment disciplinés, et ils n'auraient gagnés qu'à se faire misérablement attraper si ils étaient partis seuls. Cependant, même avec ce genre d'arguments, il ne serait habituellement pas parti si sa celle qui comptait tant pour lui risquait quelque chose, mais la, il savait qu'elle s'en sortirait. Une intuition peut-être? Qui sait. Bref, c'était le cœur lourd qu'il se résigna à l'abandonner, tandis qu'il suivait les autres.

Après ce petit épisode de sa vie, les évadés se firent abattre, un par un, à mesure que le temps passait, aussi bien tués par des marines que par d'autres pirates, si bien qu'au bout d'un moment, seul Adonis était encore en vie. Il s'était fait passé pour mort, disparaissant sans laisser de traces après qu'un navire de la marine ait fait couler le sien, faisant passer son corps disparu avec les décombres restant. Il passa du temps à rechercher sa sœur, et par ses recherches, il finit sans s'en rendre compte par retomber sur sa mère. Celle-ci était au plus mal, il l'avait rencontré dans un petit village paumé, visiblement celui de sa naissance. Elle lui avait juré ne jamais avoir cessé de prier pour les revoir, lui, sa sœur et son père, elle lui avait confié qu'elle regrettait de ne pas pouvoir voir Eden, et dans un dernier souffle, lui affirma qu'elle n'avait jamais éprouvé de rancune envers son ancien conjoint. Elle lui légua deux choses, un fruit étrange et un pendentif. Ce bijou, il l'a toujours autour du cou, même à l'heure actuelle, et le fruit...Et bien, soyons logique, il l'a mangé. A son plus grand dam d'ailleurs, lui qui était grand nageur, il était devenu pierre qui coule. Mais bon, voyons le bon côté des choses, il avait acquis un pouvoir intéressant, lui permettant de contrôler la matière pour s'en faire de serviles combattants, ce qui lui valut plus tard son nouveau surnom de Master of puppets. Malgré ce que lui avait dit sa mère, il en voulait toujours à son père, établissant comme nouvel objectif de le retrouver, espérant, par la même, de retrouver sa sœur. Au bout de recherches diverses et variées, de moments embêtants et compliqués, d'entrainements pour maitriser son nouveau pouvoir, il avait fini par le retrouver, et par la même, sa jumelle. Le jour où il était tombé sur ces deux la, il apprit qu'elle avait rejoint la marine et que, lui, voulait visiblement en découdre. Il était tombé en plein combat, durant le deuxième jour de celui-ci. Le vieux était fort, mais sa fille n'était pas mal non plus.

A la défaite de l'ancêtre, Adonis ne se rendit pas immédiatement voir la jeune femme, ayant beaucoup trop peur de sa réaction pour son abandon, préférant rester dans l'ombre, à la protéger. Sur la carcasse de son père, il avait récupéré une épée, il savait déjà se battre avec une lame, et celle-ci n'avait rien de spécial. C'était une rapière, dont le manche était orné d'or, une fleur de lys était représentée sur la garde arrondie et le fourreau était rempli de différentes runes dorées. Plutôt rapide, tranchant bien, ce n'était pas un sabre spécial, juste une arme comme une autre, avec un bon design, et surtout, une valeur affective. Il pourrait la jeter le jour où il aurait dépassé son ancien propriétaire, comme signe de sa supériorité.

Jusqu'à aujourd'hui, il n'a jamais réellement perdu Eden de vue, restant toujours quelque part, la suivant dans ses déplacements, toujours discrètement.

-Protéger sa sœur est l'un de ses objectifs premier
- Devenir le plus renommé possible et dépasser la vie de son père

Test rp :

Une matinée comme une autre, sur le lit d'un hôtel miteux, le soleil perçant à travers les volets de bois éclatés et pendouillant misérablement. Un rayon solaire vint se déposer sur le nez du jeune homme, et s'agrandit, jusqu'à couvrir une zone en forme de cercle mal formé, de diamètre équivalent à la distance en le nez et les sourcils du pauvre paresseux qui gisait la. Il poussa un petit mugissement rauque, tentant de se tourner pour éviter cette clarté dérangeante, sans penser à la taille du lit, bien trop petit pour permettre ce genre de petit privilège. Comme de juste, il s'ensuivit donc un magnifique ramassage contre les planches moisies qui composaient le sol, une chance, le bruit fut étouffé par la moisissure en plein développement sur le parquet, et cette petite chute entraina le premier mot de la journée. Saviez vous que plus il est beau, plus il sonne bien, plus vous avez de chances de passer une bonne journée?

-Bordel de...!

Bon...Ce n'était peut-être pas trop ça pour aujourd'hui, mais il aurait bien d'autres chances, d'autant que la, il avait suffisamment de circonstances atténuantes non? Allongé la, plus vautré qu'autre chose d'ailleurs, contre le sol pourrie d'un hôtel en ruine. Il avait rêvé mieux à une époque non? Sillonner les mers, voguer sur un bateau fendant l'océan, pourfendre d'autres gredins pour leur dérober leurs trésors? Tout ça ne serait que des rêves d'enfants oubliés? Tout ça ne serait voué qu'à un oubli misérable et ridicule? Non, il ne pouvait tout de même pas dire ça, il ne pouvait tout de même pas avoir oublié ses objectifs, dépasser son père, il ne pourrait pas le faire en restant sur ce plancher salle et puant, et puis, protéger sa sœur, si il ne se secouait pas les puces, elle deviendrait plus forte que lui, et il ne pourrait plus rien faire pour elle. Lentement, il se redressa, se passa une main dans les cheveux, il prit la direction de la pseudo salle de bain, pour se passer un peu d'eau et du savon de fortune, unique chose que fournissait cet gite, et encore, c'était payant. Une fois fait, il s'habilla rapidement, attrapant ses quelques affaires, son sac avec quelques vêtements, sa guitare et son sabre. Sautant du balcon, il avait déjà décidé, depuis qu'il avait posé le pied ici, de ne pas débourser un centime, de toute façon, les prix affichés n'étaient pas vraiment ceux qu'il aurait donné pour un hôtel de cette classe la. Rapidement, il vit le gérant de cette petite résidence mitée sortir en courant, balbutiant des idioties, le mauvais payeur lui fit un croche pied, le faisant s'étaler de tout son long, avant de s'en aller en courant, pas réellement rapidement, juste pour la forme. En passant devant le boulanger, il lui piqua une miche de pain plus ou moins rassi, celui-ci le connaissait, il se retint donc de le poursuivre, se contentant de lui lancer un petit mot.

-Adonis, oublie pas, je t'offre le souper ce soir.

Il était plutôt gentil ce type la, vraiment. Au fait, vous l'aurez compris, on parle ici d'Adonis, vous le reconnaissez, et grâce à ce boulanger, vous avez pu le ressituer. Petite parenthèse quoi. Toujours était-il que, tout gentil qu'il soit, il n'avait pas idée de celui que pouvait bien être l'ex-pirate, ex car pour le moment, il vivait plus en saltimbanque sans le sou plutôt que vraiment en pirate, il ne trouvait plus aucun équipage digne de ce nom, et dès que ce bon vieux bonhomme l'avait vu, il l'avait tout de suite aidé et n'avait jamais posé de question, même quand le Puppet boy revenait ensanglanté, un léger sourire en balançant un "Qu'est-ce qu'on mange?" pour ne pas l'inquiéter. Mais tout ça, non seulement, c'était une idylle idiote, mais en plus, cela pourrait ruiner sa réputation si quelqu'un venait à être mit au courant, mais en plus, il s'imaginait que l'homme qu'il aidait était un saint, alors qu'il n'en était rien. Il avait déjà tué, plusieurs fois même, parfois des gens qui ne lui avaient rien fait. Il pouvait être froid envers des gens qu'ils ne connaissaient pas, c'était comme ça, il n'était pas un pirate pour rien, il pouvait être bon, mais savait quand il fallait se battre et terrasser quelqu'un. Il poussa de nouveau un soupire, finissant de manger son bout de pain, toujours en pleine course.

-T'en fais pas va, je serais la ce soir...Et je te payerais cette miche rassie, mais c'est la dernière fois, je suis un pirate nom de nom.

Il avait dit cette phrase la pour lui même, de toute façon, il n'y avait plus personne pour l'entendre, il était déjà bien loin dans la forêt, situé sur un coin de l'ile. Une fois stoppé dans son élan, il déposa sa guitare sur le sol, ainsi que le reste de ses affaires. La, il toucha un caillou, qu'il connaissait déjà bien. Il le connaissait bien ce fameux caillou, depuis une semaine qu'il était sur cette ile, Adonis ne se servait que de lui, il était imposant, dans les 2 mètres de haut, et doucement, grâce aux pouvoir du faucon, il prit doucement vie. Une paire d'yeux prit place sur son visage, en creusant la pierre, ce n'était jamais que deux orbites vides, mais c'était surtout pour la forme, encore une fois. En relief sur son visage se creusèrent des dents boueuses, des pans de rochers se détachèrent tout doucement, pour former des pieds et des bras. Il était plutôt fier de son entrainement, deux mètres de hauteur, avant, il mettait bien 30 minutes pour "l'activer", et maintenant, il avait déjà testé, même avec plus gros, c'était quasi instantané. Il avait son fruit depuis déjà pas mal de temps il fallait dire, il connaissait bien son pouvoir désormais. Soudainement, le golem donna un coup de poing que le pirate esquiva en une petite roulade sur le côté, instinctivement. Il effleura trois petits cailloux sur le sol qui bondirent sur leur homologue plus imposant, avec la même transformation que ce dernier subissait quelques instants auparavant, et le temps que le premier golem s'attarde sur cette piètre distraction, en un bond, Adonis se retrouva au niveau de sa tête, brisant l'emprise des trois autres golems, il effectua une puissante impulsion du pied en prenant comme point l'endroit sur lequel il était positionné, la figure de sa création, ce qui l'envoya valdinguer contre le sol. Il déposa son doigt sur un autre rocher, un peu plus massif, qui, à peine créé, joignit ses deux mains pour éclater son semblable en plusieurs morceaux séparés. Le corsaire poussa un soupire et essuya du revers de sa main une goutte de transpiration, c'était un bon entrainement, avant, il n'arrivait pas à commander à ses créations de faire des choses comme l'attaquer lui même, mais maintenant, elles le faisaient sans qu'il ait besoin de forcer. Parfait! Le deuxième golem reprit la forme d'un rocher banal, reprenant auparavant sa place initiale, aux ordres de son maitre.

Il se retourna, et alla prendre place sur le caillou redevenu normal, qu'il avait disposé de façon à ce que ce soit plus simple de s'asseoir, et moins douloureux disons. Il tomba en arrière, lentement, les yeux mi clos, il avait déjà sommeil, alors qu'il venait de se réveiller. Mais cette brise, c'était vraiment agréable. Un clignement d'œil, puis, le noir complet, le vide. Il venait de sombrer dans le royaume de Morphée. Combien de temps se déroula à partir de cet instant? Une, deux, voir maximum trois heures, tout ce qu'il savait, c'était que son réveil était loin d'être agréable. Il s'était réveillé en sentant une douleur sur sa joue, en tournant le regard, il aperçut une flèche planté à quelques millimètres de sa mâchoire gauche, ayant provoqué une estafilade ensanglantée au niveau de son visage. Il bascula rapidement sur le côté, évitant de justesse une myriade de projectiles se plantant sur son lit de fortune. En haut d'un arbre, il y avait trois types qu'il ne connaissait pas, un petit maigrichon vêtu de bleu, aux cheveux noir, avec une épée courte, un grand torse nu avec une arbalète pouvant visiblement tirer jusqu'à cinq flèches et un gros lourdaud avec une sorte de grosse masse, dans la main droite, avec les yeux bandés. Tous trois le regardait avec un air vraiment déçu, sauf le gros lard qui affichait depuis le début le même air benêt. Le petit semblait survolté, il insulta celui qui visiblement tenait l'arbalète et se jeta sur Adonis, qui para avec son sabre, toujours accroché à sa ceinture, sans le sortir de son fourreau. Il lui colla un coup de tête magistral, shootant dans un caillou juste à cet endroit en le transformant en mini golem pour l'envoyer réceptionner une salve de flèches tirée dans sa direction. D'un geste vif, il attrapa celui qui ressemblait à un gosse au sol, déposant sa propre lame au niveau de sa gorge, il avait un otage, c'était fini.

-Si vous tenez à votre pote, cassez vous.

Le grand type se contenta de le toiser avec un petit rictus, rechargeant lentement. Visiblement, il ne le prenait pas au sérieux.

-Tu sais, quand on tue quelqu'un qui a mangé l'un de "ces fruits"...On peut vite être reconnu, tu es bien celui que l'on surnomme le maitre des poupées? Ou "Master of Puppets", que préfères-tu?

Avant qu'il ne trouve le temps de s'exprimer, il aperçut une ombre couvrir la zone où il se trouvait, en regardant en haut, il avait pu voir que c'était le mini géant qui avait sauté et s'apprêtait à l'écraser avec sa masse, il fit un bond en arrière, laissant leur coéquipier sur place, pensant qu'il ne subirait aucuns dommages. A sa grande surprise, cela ne se passa pas tout à fait comme ça, rétamé comme une crêpe, voila ce qui c'était passé pour le vêtu de bleu. Son crâne éclata en un bruit sonore, laissant sa cervelle exploser et ses membres s'éparpillèrent un peu partout, dans une floppée de sang, tandis que l'onde de choc sur le sol et les craquelures qu'avait subit ce dernier ne laissait que peu de doutes sur les chances de survie du jeunot. Pourtant, il était dans leur camp. Le grand mince prit de nouveau la parole, effectuant un saut en tirant sur son opposant.

-Charon ne discerne ses cibles que par le bruit, c'est triste pour Zack, mais c'est comme ça.

Les flèches furent évitées par un petit mouvement vers l'arrière mais, à sa grand surprise, l'inconnu tira un petit pistolet d'une poche visiblement placée dans son dos, tirant deux balles tandis qu'il retombait par terre. Les deux projectiles se logèrent dans le dos de la cible, qui poussa un rugissement de douleur, s'affaissant légèrement sur le sol, il n'eut le temps de faire qu'une roulade sur le côté en voyant la masse arriver vers lui, évitant l'impact de peu. Il put toucher le rocher sertit de flèches avec sa main en passant, recréant un golem qui envoya un direct en visant le nez du type à la masse, avant de se jeter sur lui pour l'écraser, le ruant de coups. Un autre de moins, pour le moment. Le dernier paraissait légèrement irrité mais se contentait de recharger, tandis que le jeune Adonis dégainait son sabre, lentement, il se plaça en garde haute, s'avançant doucement, il était exactement à l'endroit où le premier golem avait éclaté la première fois, et s'était éparpillé en plein de petits bouts détruits. Deux flèches partirent, en les bloquant, le Puppets boy effectua deux larges cercles avec ses pieds, touchant un maximum de petits cailloux, de la taille d'un poing à peu près, en les transformant. Deux nouvelles flèches, touchant encore une bonne poignée de pierres, il s'élança en avant, en même temps que ses minis golem, aux nombres de vingt avec les différents gestes effectués. La dernière flèche prit la direction de la tête d'Adonis, et fut bloquée par un de ses golems, puis, vint le moment où il dégaina son arme à feu, le mangeur de fruit était désormais à portée pour attaquer avec son épée, il effectua une ample rotation sur son propre corps, du bas vers le haut, en diagonale, tandis que les balles partaient, l'une d'elle fut déviée par un golem, immense coup de chance, et la deuxième vint se loger dans son épaule, en un nouveau cri de douleur. Malgré cela, les autres poupées de terres vinrent immobiliser les jambes du tireur, avant qu'il ne se fasse faucher en deux. Tout les mini golems furent relâchés de l'emprise de leur créateur, tandis que ce dernier, en haletant, retournait à l'endroit où le lourdeau était immobilisé par la dernière création de pierre restant, d'un geste, la rapière se planta entre ses deux yeux, coupant le bandage qui cachait ses yeux. Le dernier pantin fut relâché, se retransformant en caillou tout simple.

Lentement, d'un geste las et épuisé, Adonis alla prendre ses affaires, retournant vers le village. Il transpirait et avait du mal à tenir debout, les balles, il les enlèverait avec son pouvoir quand il serait reposé. Il stoppa devant la porte de son boulanger préféré, et se força pour lui faire un sourire lorsqu'il vint lui ouvrir la porte.

-Alors, qu'est-ce qu'on mange?

Bon, je valide, mais attention, tu commence rookie, ne va pas nous sortir une armée de golems de terre de trente mètres de haut au bout de 10 posts...

Bisous.

Bon je valide aussi.