Présentation d'Octave Reld [Terminé][Attente de validation]

~~~~~~~~~~Présentation du joueur ~~~~~~~~~~

Prénom: Mehdi
Age: 15 ans
Sexe: Homme
Comment avez vous connu le forum? Google
Combien d'heures vous vous connectez par jour? 2 ou 3 heures
Tes Mangas préférés: One Piece, Death Note, Parasite, Gunnm
Ton pirate préféré dans one piece : Shanks Leroux
Hobbys: J'aime bien le sport, la musique... les jeux vidéo... bref tout ce qu'un homme normal aime et plus encore
Autre: Je reprends le RP après 2 ans d'abstinence o/

~~~~~~~~~~Présentation du personnage ~~~~~~~~~~

Nom & Prenom:

Reld Octave

Age :

24 ans

Race :

Humain

Occupation :

Pirate

Métier :

Charpentier

Physique :

Blond, gringalet sur les bords, d'un bon mètre quatre-vingt, Octave a les yeux bruns clairs, (presque autant que sa chevelure blonde ) un nez assez fin mais prononcé et une bouche toute aussi fine. Des joues creusées, un regard bien souvent insouciant mais néanmoins vif, (signe d'ailleurs de sa précision hors pair), le jeune homme est relativement bien bâti, bien qu'un peu maigre. Ses épaules sont assez larges même si sa carrure n'en dit pas autant, et ses bras sont suffisamment bien taillés pour qu'on ne vienne pas lui chercher des troubles. Doué pour la course, grâce à ses nombreuses fuites en situation périlleuse, Octave bénéficie de jambes fines lui permettant de courir relativement vite.
Pour ce qui est de sa tenue, et bien, on ne peut pas être bien difficile en pleine mer. Habitué aux vêtements de couture, il fut pris d'une triste désillusion quand le quotidien incertain des pirates vêtus de haillons le gagna. Ainsi, Octave s'habille selon ses trouvailles.

Caractère & morale :

Lâche, fuyard et maladroit dans sa jeunesse, Octave aura au moins réussi à enrayer l'un de ces trois principaux défauts à l'âge adulte : sa maladresse. Même s'il est plus vaillant et téméraire qu'autrefois, l'homme sait bien qu'un combat vite gagné est un combat qui n'a pas lieu. Par conséquent, il est du genre à privilégier la fuite lorsque celle-ci est possible. Quand il n'est pas question de combat, Octave est une personne plutôt adorable, il fait de son mieux pour aider son prochain, même si au final il apporte plus de problèmes que de solutions. C'est aussi un homme ayant des principes. Impossible pour lui de mentir ou de voler. Voler ? Bon, ce dernier point fut rayé de sa longue liste de principes (qui s'étend à un seul point désormais ) quand la piraterie l'embrassa. Tout le contraire d'un vagabond, Octave a besoin des gens pour s'épanouir, la solitude le rend morose et triste. Enfin, bien que nombre de fois lâche, si c'est la vie de quelqu'un d'autre que la sienne qui est en jeu, il n'hésitera pas à la défendre coûte que coûte, même si l'issue du combat s'avère trouble, ce qui est, il faut bien le dire, parfois contradictoire à ses réactions face aux combats dans lesquels il se retrouve seul.

Fruit du Démon :

Niveau 1 :

Target Target No Mie : (Paramécia de la précision) Rend le possesseur extrêmement précis dans tous ce qu'il entreprend.

Techniques Spéciales :

Une arme : Son boomerang. La précision redoutable d'Octave conférée par son fruit en fait un atout redoutable. De plus, ce boomerang n'est pas un boomerang particulier. Deux lames acérées se trouvent aux deux extrémités de son arme. Bien entendu, quand Octave doit réceptionner son arme, il ne se coupe jamais puisqu'il sait le manier avec aisance.



Histoire :

Un an ? Deux ? Non. Ca va bientôt faire 7 ans. Les jours en mer se ressemblent tellement que j'en ai oublié depuis combien de temps je dérive. Ca a commencé comment ? Je pense que tout a commencé quand le Gouvernement Mondial est venu instaurer sa suprématie. Enfin, avant d'embourber mon esprit encore un peu plus, je ferai mieux de transposer ça à l'écrit... ça me passera le temps. Je finirai peut-être par être récupéré par quelques pêcheurs... ou pire.



Les péripéties d'un Malchanceux :

Chapitre I : L'enfance

Ne t'approche pas trop de la mer me répétait ma mère sans cesse. Et je la comprenais, la pauvre. Veuve, devant s'occuper d'un unique enfant, quelle ne serait pas sa désillusion si un jour cet enfant venait à perdre la vie à cause d'une quelconque attaque maritime. Pourtant, notre maison se trouvait dans le quartier du port. Je vivais là, à quelques cinquantaines de mètre des quais. Quais d'ailleurs bien déserts... C'est simple, nous vivions sur une île sur laquelle tous ceux qui la quittent ne reviennent jamais. C'est comme ça que j'ai perdu mon père. Un marin, parti un jour et pour la première fois, et plus jamais revenu. Bien entendu, au début, ma mère guettait sans cesse les quais. Comme beaucoup d'autres mères d'ailleurs. Tous les gens qui décidaient de prendre la mer ne revinrent jamais... ce qui a poussé le maire de la ville à interdire quiconque de quitter l'île. De toute façon, plus personne ne souhaitait la quitter. Le peu de visiteurs étant parvenus à gagner les terres de notre île, portant d'ailleurs le doux nom d'"Albam Loti" nous contèrent les évènements du monde extérieur, car nous étions, en quelque sorte, coupés du monde. Ainsi, j'étais au courant pour la grande guerre, l'opposition de Luffy et de groupuscules le soutenant dans cette lutte puis la victoire du Gouvernement Mondial qui a d'ailleurs imposé sa doctrine partout dans le monde. Partout, sauf ici. On était peut-être chanceux. Ou peut-être que cette non-présence est également liée à la disparition de tous ceux qui quittent l'île. Quoi qu'il en soit, à cette époque je n'avais encore aucune idée du pourquoi de tous ces évènements.

Vivant coupé du monde, nous nous connaissions tous ici. Durant toute mon adolescence jusqu'à mes 18 ans, j'ai grandi parmi les enfants qui peuplaient Albam Loti. C'est durant ces années que j'ai acquis mon boomerang. Je l'ai hérité de ma mère, l'ayant elle-même héritée de mon père le jour de son départ en mer. C'était mon arme fétiche, je m'entrainais tous les jours sur la plage à l'opposé des quais. La plage se trouvait derrière une grande forêt qui entourait notre ville. C'est sur cette plage que je m'entrainais aux côtés de mes autres compagnons. La raison de mes entrainements ? Et bien, j'étais jeune, je rabâchais sans cesse des choses du style je retrouverai mon père, il n'est pas mort, ce genre de conneries. Et je m'entrainais dans l'espoir de partir en mer. Malheureusement, je faisais un bien piètre combattant, et j'étais vraiment très maladroit. A chaque lancé de mon boomerang... il ne revenait pas. Je passais parfois des journées entières à le chercher, quand je l'égarais en forêt notamment. Il arrivait même que les lames du boomerang me coupaient aux bras ou aux jambes. Tout ça sous les railleries de mes camarades, qui eux, avaient tous un art de combat prédestiné. Du bretteur au boxeur, tous étaient à même de se défendre d'eux même à à peine 15 ans. Je devais avoir un an de moins qu'eux à cette époque là, mais l'âge n'excuse rien. A force de persévérance, j'ai appris à apprendre que je n'étais pas fait pour ça. Le combat. Rien n'avait évolué, les années passaient, et à mes 17 ans j'étais toujours le même. Toujours incapable de faire revenir ce foutu boomerang vers moi, toujours incapable de parer un coup et bien entendu toujours aussi braillard à la moindre égratignure.
Heureusement pour moi, je n'avais pas à défendre grand monde, la criminalité étant quasi-inexistante sur notre petite île.
Et je n'avais pas non plus besoin de l'art du combat pour voler, étant issu d'une famille, ou du moins ce qu'il en reste, plutôt aisée. Je n'avais pas à me plaindre, mais plus le temps passait, plus je voulais partir. Quitter cette île, voir le monde, arrêter d'être isolé. Agir, retrouver mon père... retrouver tous ces gens. Ils ne pouvaient pas revenir, ça ne voulait pas dire qu'ils n'étaient plus en état de revenir.

A 17 ans, c'est une séries d'évènements qui allait précipiter mon départ soudain...

Chapitre II : Premiers Contacts


Les mouettes... je m'y revois. Au port, ce jour là. Le jour où tout est parti de travers et que mes nakamas voulaient m'emmener avec eux. On se dirigeait au plus profond de la forêt, à la recherche d'un animal qui effrayait depuis peu de temps les habitants, la bête s'en prenant à tous ceux s'aventurant en forêt. On ne savait pas vraiment à quoi ressemblait la bête, mais nous savions déjà qu'elle n'était pas du genre pacifiste. Les quelques descriptions dont nous avions eu vent était suffisantes pour tenir pas mal de monde à l'écart. Beaucoup de monde, oui, mais pas nous. Le butin pour la capture de ce montre était de 1000 Berrys. Bien que je n'avais pas besoin de cet argent, tous n'étaient pas aussi aisés que moi. Et c'était mes nakamas. Je devais les aider pour cette chasse.
Boomerang sur le dos, j'avais un peu peur. D'accord, j'avais vraiment la frousse. Je les suivais dans un environnement qui m'était alors bien inconnu. La forêt était sombre, nous entendions des tas de bruits inquiétants et des branches craquaient un peu partout. Après que nous ayons marchés durant quelques heures à sa recherche mais sans succès, notre périple prit fin devant une grotte. Des râles émanaient du fond de la cavité alors que la nuit commençait à tomber petit à petit sur l'île toute entière. Nous étions quatre. Un bretteur, un maitrisant les arts martiaux et un autre qui faisait office de guide. Moi, j'étais le cadet faible du groupe. Trop faible, trop maladroit... il est évident qu'en cas de combat je devais rester en retrait. C'était dans la théorie, mais la pratique fut quelque peu différente.
Persuadés de trouver notre cible à l'intérieur de ces lieux obscurs, nous nous aventurions un à un dans la grotte. Le monstre fit comme prévu son apparition. Un ours ayant d'énormes canines. Du jamais vu. J'étais encore jeune, j'avais peur, et à sa venue, nous décidâmes d'un plan de secours. Nous avions décidé de l'attirer dehors pour l'attaquer à terrain dégagé. Une fois à l'extérieur, nous nous dispersions autour de lui. Il fut laminé en quelques secondes par le bretteur. Karl Shinji. Je ne fus d'aucune utilité. Fier de son succès, il prit l'initiative de porter la dépouille de la créature jusqu'en ville. Nous l'avons aidé jusqu'à remonter aux quais, puis une fois là-bas, c'est un spectacle étrange qui se dressait sous nos yeux. Des bateaux de la marine par dizaines étaient sur le point d'accoster. J'étais parti prévenir le maire en compagnie de Karl tandis que les deux autres allaient avertir les habitants. Nous ne savions pas ce qu'ils nous voulaient, par conséquent toute la ville se mit en état d'alerte. Et ce qu'ils voulaient était simple : Imposer leur suprématie. Régir notre île pour qu'elle rejoigne l'influence du Gouvernement Mondial. Bien entendu, nous y étions opposés. Mais face à des marins par centaines, impossible de résister. En quelques heures, notre île fut envahie par la marine. Les habitants étaient tous rassemblés sur la grande place de la ville. Beaucoup tentèrent de lutter et furent exécuter, d'autres tentèrent de fuir. Shinji et moi étions de ces derniers. Je savais que cette île n'en avait plus pour longtemps avant de devenir un lieu où la liberté serait un mot inexistant, mais j'étais trop faible pour faire quoi que ce soit. La fuite était la seule option envisageable. Ma mère se joint à nous et nous partîmes par dizaines en direction de la plage, à l'opposé de l'île, en passant par la forêt. Un grand bateau ayant réussi à quitter les quais devait passer nous chercher à une certaine heure pour faire évacuer l'île. Bien entendu, notre fuite était loin d'être discrète puisque l'information s'était rapidement propagée et beaucoup de monde se dirigeait en direction de la plage... dont les marines. Une fois arrivés, nous attendions le bateau qui devait nous faire partir. Après toutes ces années, après avoir passé une vie entière ici, il s'est fallut d'une seule journée pour que la situation bascule. Je m'en souviens. A cet instant, nous étions une cinquantaine sur la plage, attendant le bateau du salut. J'avais la haine, j'avais peur, je ne comprenais pas. Je voulais les arrêter, mais j'étais faible. Bien trop faible. Incapable de tenir une arme entre mes mains sans la faire tomber. Déstabilisé par la situation, je n'avais pas remarqué le bruit de pas des marines qui se dirigeaient droit sur nous. En vérité, c'est surtout le bruit du bateau arrivant qui masquait le bruit de leurs pas. Précipité par la horde de fuyards, je me retrouvais en quelques secondes à sur le pont du bateau qui leva l'ancre presque immédiatement après, voyant les marines approcher. La mer. J'essayais péniblement de retrouver ma mère et Karl dans le tas de personnes sur le pont que je ne prêtais même plus attention à l'île. Et en regardant dans sa direction... rien. Elle avait littéralement disparue alors que nous ne nous étions éloignés que de quelques centaines de mètres. Envolée... comme ma vie. Mes espoirs. Ma maison. Mes amis. Tout. Volée... par la marine.

Chapitre III : A la dérive

Affamés, sans vivres, sans eau qui ne soit pas de l'eau de mer, sans hygiène et complètement perdus. Après trois semaines de dérive sans savoir vers qui nous diriger, nous avions épuisé tous nos stocks de nourriture. La moitié de l'équipage était d'ailleurs mort durant le voyage, et nous n'allions pas tarder à subir le même sort à ce rythme. Nous n'étions plus qu'une vingtaine sur le bateau. L'époque sur ma petite île semblait si lointaine... D'ailleurs, cette île, elle avait bien mystérieusement disparue ? C'est donc ça, le sort que subissent les gens qui quittent notre île ? Ils se retrouvent en plein milieu de l'océan sans savoir où aller ? Ou bien est-ce l'île qui se téléporte sans cesse ? Je ne savais pas, et c'était le cadet de mes soucis à l'heure actuelle. Notre capitaine était à bout de nerfs, comme tous les gens présent sur ce navire. J'avais du troquer mes habits onéreux qui finirent par empester au fil des jours contre des haillons. A force de persévérance, et grâce à une petite poussée du destin, un navire entra enfin dans notre champ de vision. Notre capitaine se lança à sa poursuite afin d'obtenir de l'aide. Alors que nous nous approchions de plus en plus, c'est un bateau de la marine qui se tenait devant nous. Et visiblement, il ne semblait pas vouloir engager de quelconques négociations, puisqu'un boulet de canon vint détruire une voile du bateau. Peut-être était-ce notre pavillon semblable aux pirates qui les fit engager les hostilités ? Quoi qu'il en soit... je passerai sous silence la bataille qui suivit, et qui eu pour répercussion la mort de ma mère et de Karl. J'étais le seul survivant. Seul d'entre tous. Tous étaient tombés, marins comme "pirates". J'ai obtenu mes nouvelles capacités issues du fruit du démon durant cette bataille. La suite... et bien elle n'a pas trop avancée. Je dérive toujours, mais sur un bateau de la marine cette fois. Il n'y a pas d'équipage, je fais du sur place... et j'attends. Brisé, rancunier, avec comme seul but l'espoir de retrouver mon île et de la libérer de la tyrannie de la Marine... voir de retrouver mon père. Je ne sais pas quoi faire. Pirate... peut-être ?

Chapitre IV : Les années présentes

Trouvé en mer à l'âge de mes 17 ans par un équipage de pirates, j'ai vécu les 7 dernières années en allant d'équipage en équipage puis en explorant le monde petit à petit. Parfois, je volais. Parfois, je trahissais mon équipage pour un butin de valeur. Après tout, mes "compagnons" eux-mêmes se résumaient être des crapules de bas-étage avec qui tout dialogue était impossible. Je flânais, espérant recueillir des informations sur mon île natale et espérant tomber sur l'équipage de mon paternel. J'avais même espoir de trouver un équipage où m'épanouir. Sur les bateaux, j'étais le tacticien. J'analysais chaque situation pour en tirer profit de la meilleure façon possible. En combat, j'étais un as de la précision, mais j'évitais souvent les combats où ma vie était en jeu. Mon talent me permettait aussi d'engranger quelques berrys en jouant à des jeux de fléchette et autres jeux nécessitant de l'adresse et de la dextérité. Plus rien n'échappait de mes mains, j'étais aussi précis qu'un oeil de faucon. Ma vie se résumait à cela jusqu'à aujourd'hui. Aujourd'hui, je suis une fois de plus à la dérive. Je dérive sur les mers. Mon équipage vient de tomber. Une fois de plus. J'ai pu m'en sortir grâce à une fuite élaborée avec une corde et un peu d'huile de coude. J'ai trahi mes nakamas, à nouveau. Je n'étais pas vraiment attaché à eux, il faut bien le dire. Maintenant, je dérive. Sur une planche de bois. Au milieu de l'océan. J'ai peur que mon talent ne me sera pas d'une grande utilité à présent...

Rêve / But :

Retrouver son île, retrouver son père.

[Hs : Ce post RP raconte la bataille des pirates contre la marine évoquée dans le chapitre III]

Un boulet de canon vient de détruire une voile, et d'autres risquent rapidement de dégrader le navire. Sur le pont, la vingtaine de survivants s'agitent pour créer une imminente contre attaque. Cinq hommes descendent dans les cales pour prendre possession des canons. Le capitaine organise une manoeuvre de contre attaque, de façon à pouvoir tirer les cinq boulets droit sur le bateau de la marine. Octave s'agite sur le pont avec Karl juste après avoir mis sa mère en sécurité en bas.

"C'est de la folie. La marine est contre nous, on a aucune chance de gagner ! On ne peut pas se battre ! C'est sans espoir ! Rendons-nous. C'est la meilleure des choses à faire. "

Octave, défaitiste, ne voyait aucune issue positive à cet affrontement. Ils étaient clairement en infériorité numérique et désavantagés, mais surtout affamés et sans aucune personne sachant réellement se battre hormis Karl. Alors que le bateau craquelait tout en faisant des manœuvres de rotation, les marines sommèrent les prétendus pirates de se rendre.

"On doit se battre. Si l'on veut vivre, du moins. Tu préfères croupir dans une prison jusqu'à la fin de tes jours ? Tu crois que ça me plait d'être ici ? J'aimerai pouvoir être ailleurs. J'aimerai revenir à Loti. Mais nous avons un équipage mourrant...et toi, tu as eu la chance de sauver ta mère. Aies au moins le courage de la défendre ! Tu préfères la voir tomber entre les mains de ceux qui nous ont volé notre chez nous ? On a une occasion de se venger... même si l'espoir est nul, même si l'issue est la mort... c'est toujours mieux que de mourir de faim ou en prison. Pour une fois, affronte le danger, Octave."

Karl croyait dur comme fer à ses idéaux. Il voulait défendre ce bateau, défendre ses amis. Même au prix de sa vie. C'est pour ces moments là qu'il s'entrainait tous les jours et qu'il est devenu un jeune bretteur à présent.

"Tu.... tu as raison."

*Je n'ai pas le choix cette fois-ci. Il va falloir me battre... que je le veuille ou non. Bon sang... c'est du suicide.*

18. C'est le nombre d'hommes sur le bateau qui s'étaient décidé à affronter la marine. En face, ils étaient peut-être une bonne cinquantaine. La dizaine d'homme réunis sur le pont, le capitaine dicta rapidement les ordres de bataille. Octave tâtait son boomerang. Il n'était pas prêt à se battre pour de bon et à situation réelle. Le pauvre avait plus l'impression d'être un poids à porter plutôt que d'une réelle aide dans un pareil moment.
Alors que la marine lança son dernier appel à la reddition, le capitaine dictait ses directives.

"Très bien... nous sommes au bout de voyage. Après des semaines de dérive, nous voilà au point de non retour. Nous sommes à court de nourriture, à bout de force et à cran. Beaucoup de nos compagnons sont mort durant cette dérive, de maladies comme de plaies infectés, et j'en suis désolé. C'était également la première fois que tout comme vous je quittais notre bien regrettée Albam Loti. De force, par ces chiens de marins qui se trouvent juste en face de nous, nous narguant et nous sommant de nous rendre. Après toutes ces semaines, après la mort de nos compagnons pour fuir une tyrannie, voulez-vous vraiment vous laisser capturer et laisser croire que la mort de nos compagnons fut inutile ? Que la fuite de notre île natale fut inutile ? Non. Nous ne pouvons pas. Même si notre issue est incertaine voir sans espoirs, nous nous devons d'essayer. Nous nous devons de résister, montrons leur que derrière la haine que nous portons se cache de la conviction, des rêves, des buts, auxquels chacun de nous croit, et que si nous nous en donnons la force, que chacun de nous réalisera. Nous pouvons nous battre, pour notre conviction, nous devons nous battre. Messieurs, ceci est votre bataille, ceci est votre destin ! "

Sur ces mots, cinq obus partirent en direction du navire de la marine. Deux fracassèrent la coque du navire, un dernier s'écrasa sur le pont, occasionnant un gros trou dans le bois, puis les deux autres tombèrent à l'eau.Les deux derniers finirent à la mer. Le bateau marin se mit subitement à naviguer en direction des pirates.

"Ils foncent droit sur nous ! "

"Ils vont aborder, attention ! "

"Préparez d'autres boulets, tout le monde sur le pont, mettez-vous en position, ils vont nous assaillir ! "

Karl traina Octave sur le ponton, près du gouvernail. Il lui attrapa le bras et lui mis son boomerang aux mains.

"Ok, Octave, c'est maintenant ou jamais. Dès qu'ils nous attaquent, on passe sur leur bateau et on les attaque sur leur terrain. C'est notre seule chance. "

L'abordage eu lieu. Des dizaines de marines les uns après les autres envahirent le bateau pirate. La bataille éclata. Les affrontements se voulaient bref, puisque les pirates tombaient les uns après les autres sous les coups d'épée des marines. Beaucoup finirent empalés. Karl traina Octave sur le bateau ennemi. A peine les pieds posés, trois marins bretteurs se dirigèrent droit sur eux.

"Octave, ton boomerang ! Utilise tes bilames comme une arme de corps à corps ! "

Lançait Karl tout en dégainant son sabre.

"Très...Très bien !"

La peur au ventre, le blond prit son arme en son milieu afin de tirer profit des lames à chaque extrémité. Karl s'occupa des deux marins en même temps. Alors que les coups d'épée volaient et que les lames s'entrechoquaient, le troisième marin frappa avec son sabre en direction d'Octave. Boosté par l'adrénaline, celui-ci para le coup arrivant avec l'une des deux lames puis tourna sur lui-même avec son boomerang, touchant de très nombreuses fois le marin. Celui-ci lâcha son arme. Puis, il s'effondrera quelques instants plus tard, lacéré. Le jeune adulte venait de tuer pour la première fois. Mais il s'en remit très vite, puisque la situation n'était pas aux pleurs sous les chaumières. Karl avait déjà presque fait une dizaine de victimes et il continuait de se battre, alors que la situation sur leur bateau d'origine était incertaine.

"Octave, on doit faire vite ! Cherche le capitaine dans le bateau ! "

Mais le maladroit ne voulait pas abandonner son nakama.

"Mais... tu ne viens pas ? "

"Non..." Disait-il tout en combattant, " Je vais les retenir ici... profite-en ! Prends le contrôle de ce navire ! "


Sans plus attendre, Octave décida de suivre les dires de son ami. Bien qu'il savait que Karl ne tiendrait pas longtemps, il savait aussi que les affronter ne servirait à rien. Ils étaient bien plus nombreux que ces pauvres pirates agonisant. Fouillant les chambres du bateau une à une, il était à la recherche du capitaine du navire qui visiblement n'avait pas prit par à la bataille. Son arme aux poings, Octave était animé par la rage. Son corps bouillonnait. Il avait peur pour sa mère, il avait peur pour son ami. D'en bas, il entendait encore le bruit des lames s'entreheurtant . Tant que ce bruit perdurait... il savait du moins que Karl serait toujours en vie.
Après quelques minutes de recherche, il déboucha sur la dernière salle du navire. Celle de navigation. Regardant par le hublot, il pouvait voir un homme à barbe noire la tête plongée dans un coffre. Le barbu ne semblait pas faire attention au combat qui faisait rage au dessus. Octave poussa bruyamment la porte et le barbu se retourna, dévoilant son visage ridé au jeune pirate.

"Qui es-tu ? Tu es l'un de ces fouineurs d'au dessus ? Comment as-tu fait pour atterrir ici ? "

"Vous... vous nous avez tout pris ! Ta vie n'est plus méritée ! "

Pas de tentative d'explication, pas de tentative de négociation... en quelques secondes, le boomerang s'échappa des mains d'Octave pour atterrir entre les deux yeux du capitaine. Première fois qu'il faisait preuve de sang froid... et d'une si grande précision. Tout en retirant son arme du crâne de sa victime, il pestait quelques mots.

"Généralement, le boomerang revient à moi... mais généralement, il ne se termine pas dans le crâne de quelqu'un. Cette arme n'a normalement pas été conçue pour donner la mort. Tu es celui qui a changé la donne."

Tout en se relevant, Octave fut happé pour le contenu du coffre. Un fruit, mais pas n'importe lequel. Son apparence ressemblait à celle que bon nombre de voyageurs lui avait décrit. C'est un fruit du démon, capable de conférer des habilités surhumaines à de simples mortels. Il s'en empara et l'avala presque immédiatement. Puis un silence s'installa. Octave comprit rapidement. Le combat avait cessé. Il parti en courant vers le pont, grimpant les escaliers deux par deux. En arrivant à l'extérieur, il fut pris de vertige. La mort dansait. Des cadavres jonchaient le sol. Certains étaient dans la mer, à la surface. Tous mort. Au milieu, Karl. Son ami. Baignant dans une marre de sang. Et debout devant lui, un homme. Un marin. Souriant. Il regardait Octave, et Octave le regardait. Les deux hommes se défiaient du regard. Cet homme avait réussi à vaincre Karl... et tout le reste de ses nakamas. Octave lança son boomerang en direction de l'homme tout en hurlant.

"TOOOIIIII ! "

Mais l'homme disparut. Il se retrouva derrière Octave en une fraction de seconde et l'envoya au sol. Octave se fracassa le crâne contre le bois puis le marin prit la parole.

"Pitoyable. Tu ne peux pas me vaincre. J'ai mangé un fruit du démon qui permet de me déplacer à la vitesse de la lumière. Quoi que tu fasses, tu ne pourras jamais me vaincre. Je vais te tuer, comme j'ai tué le reste de tes compagnons."

Alors qu'Octave s'était relevé, le pauvre se faisait frappé à la vitesse de la lumière. Prenant au moins dix coups à la seconde, il ne pouvait pas contre attaquer puisqu'il ne voyait même pas son ennemi qui tournait autour de lui à une vitesse folle. Alors que les coups continuaient de pleuvoir, le blond eut une idée qui commençait à se forger.

*Toujours la même séquence de coup... il y a une fraction de seconde où sa nuque est à découvert... si je suis assez rapide et précis... je pourrais l'avoir...*

Les coups pleuvaient de plus en plus. Octave n'allait pas tarder à stagner. Ayant mémorisé la fréquence d'attaque des coups de son adversaire, il attendait le moment opportun pour ne pas le rater. Puis vint une fraction de seconde où le marin baissa sa garde... pour voir sa nuque se faire transpercer par la lame de son boomerang. Apparaissant sous les yeux d'Octave, le marin trépassa.

*Ce coup... serait-ce le fruit qui m'ait permis d'être aussi précis... et de comprendre si facilement la situation... ?... KARL !*

Octave, les larmes aux yeux s'approcha de Karl. Son ami avait déjà succombé sous les coups des ennemis. Plus tard, il découvrit le corps de sa mère, tuée également dans sa chambre. La suite... nous la connaissons. Brisé, pleurant toutes les larmes de son corps, Octava s'empara du bateau de la marine et des vivres s'y trouvant puis il continua sa dérive seul et découvrit la solitude au beau milieu de l'océan... une fois de plus.

J'up puisque ça fait trois jours et j'en profite pour signaler que ma présentation est terminée

Bonne soirée.

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